Missio Vexin Thelle - Décembre 2013 - N°2

vexin thelle

n°2 Décembre 2013

m i e u x v i v r e p. 6 | fa m i l l e P. 7 | j e u n e s s e P. 1 4 | a r t & c u l t u r e P.1 5 | c ’ e s t m o n h i s t o i r e P.1 6

Mieux vivre

P.6 / Préparer Noël en famille

Dossier

P.11 / Joies et peines

D.R.

du temps de Noël

Puiseux-le-Hauberger

La vie est toujours à venir

12109

Le temps de l’attente / P.4 oise.catholique.fr | prix

2,50 €

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l’église chez nous

Coordonnées des paroisses ❚ Unité paroissiale du Vexin

Célébrations de Noël sur notre secteur Paroisse du Pays de Noailles

Paroisses Bienheureux Marcel-Callo de Chaumont-en-Vexin, Saint-François d’Assise Vexin-Nord et Frédéric-Ozanam Vexin-Sud 6 rue de la Foulerie 60240 Chaumont-en-Vexin tél. 03 44 49 00 56

Confessions

Mardi 24 décembre, à l’église de Hermes de 10h à 12h et à l’église Sainte-Geneviève de 14h à 16h.

Messe du jour de Noël

Messe du jour de Noël

Confessions

Samedi 21 et mardi 24 décembre de 10h à 12h à la chapelle du presbytère de Meru.

Vendredi 20 décembre 20h30 à l’église de Villeneuve : célébration pénitentielle.

❚ Paroisse Sainte-Thérèse d’Auneuil

30 rue du Lac 60390 Auneuil tél. 03 44 47 77 61

Messes de la nuit de Noël

❚ Paroisse Saint-Martin de Méru-les-Sablons

Messe du jour de Noël

18h30 au gymnase Charles De Gaulle (Méru).

22h30 à l’église de Villeneuve.

3 impasse du Dr Boignard 60110 Méru tél. 03 44 22 41 53

❚ Paroisse Saint-Louis du Pays de Thelle

87 avenue de Verdun 60230 Chambly tél. 01 34 70 50 58

←←Site internet : www.saintlouisenthelle.org

❚ Pour plus d’informations :

11h église de Villeneuve.

Paroisse de Pays de Thelle

←←Site internet : http://paroissemeru.blogspot.fr

Confessions

Dimanche 15 décembre : 10h30 à Bornel.

Jeudi 19 décembre : de 20h à 21h à Chambly (adoration).

Samedi 21 décembre : de 9h30 à 11h30 à Chambly.

Dimanche 22 décembre : 10h30 à Neuilly-en-Thelle.

Messes de la nuit de Noël

18h30 Neuilly-en-Thelle, 19h Chambly, 22h Le Mesnil-en-Thelle, 22h30 Bornel.

Messe du jour de Noël 11h Chambly. ←←http://egliseinfo.catholique.fr

20h à Auneuil.

11h à Porcheux.

Paroisse de Méru-les-Sablons

du Pays de Noailles 11 place de l’Hôtel de Ville 60430 Noailles tél. 03 44 03 31 27

Mardi 24 décembre de 10h à 12h à l’église d’Auneuil.

Messe de la nuit de Noël

11h Silly-Tillard

❚ Paroisse Saint-Yves d’Auteuil

Confessions

Messes de la nuit de Noël

18h Hermes, 21h Laboissière-en-Thelle

←←Site internet : http://vexin-nord60.cef.fr

Paroisse d’Auneuil

Paroisses du Vexin

Confessions

Lundi 16 décembre : 20h30 à Gisors.

Messes de la nuit de Noël :

18h à Montagny, Trie-Château et Saint-CrépinIbouvillers ; 20h à Bouconvillers et Liancourt Saint-Pierre ; 21h à Chaumont-en-Vexin.

Messes du jour de Noël

11h Lavilletertre et Sérifontaine.

Notez dès maintenant

Ordination diaconale Dimanche 15 décembre à 15h30, ordination diaconale en vue du presbytérat de Guillaume Marot en l’église Saint-Martin à Ivry-le-Temple.

« Objectif Dieu » Dans l’élan de la mission paroissiale du mois de mars spectacle Objectif Dieu à Méru, le 1er février 2014, 20h30 réalisé avec une cinquantaine d’acteurs de la paroisse.

Gymnase Charles-De Gaulle. Entrée libre.

MARBRERIE - POMPES FUNÈBRES Agrément préfectoral pour la ville de Beauvais

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LA BERANGERAIE EHPAD

Résidence pour personnes âgées

LABOISSIÈRE EN THELLE - 03 44 08 61 62 laberangeraie@wanadoo.fr

Portails, portes de garage, volets roulants, stores bannes, alarmes, interphonie, électricité générale Laurent Lebeau : 31, rue du Moulin - 60240 BACHIVILLERS - Tél. 06 87 77 03 51 Fax : 03 44 03 43 86 - laurent.lebeau@dbmail.com

Missio | Décembre 2013

FUNÉRARIUM - Monuments funéraires - Caveaux Crématorium à Méru - Contrat obsèques Salon mis à la disposition des familles Funérarium à St-Paul - Beauvais - Méru - Gournay en Bray ✆ 03 44 82 20 57 (jour et nuit) Saint-Paul ✆ 03 44 02 71 79 ( jour et nuit) rue Pierre et Marie Curie (allée Palissy) 60000 Beauvais ✆ 02 35 09 98 13 (jour et nuit) 19, rue des Ferrières 76220 Gournay en Bray

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editorial

Voulons-nous encore de la paix ?

C u r é d e la par o iss e d u pay s d e th e ll e

L

a question ne vaut-elle pas d’être posée ?

Rappelons-nous la consternante facilité avec laquelle, nous avons encore bien failli entrer en guerre en Syrie, au sortir de l’été… « Plus jamais la guerre ! », a crié le pape François, nous invitant à prier avec lui pour la paix. Je me souviens même en avoir vu quelques-uns hausser les épaules devant tant de naïveté. « Plus jamais la guerre », non, mais il rêve, ce pape ou quoi ?

Notre monde a besoin de rêveurs Il rêve sans doute… et tant mieux ! Notre monde n’a besoin que de cela, des rêveurs ! De ces personnes qui voient au-delà de ce que nous montrent ces flots d’images sombres ou truquées.

Voir plus loin… cela ne vaut-il pas mieux que de ne plus vouloir regarder la réalité et préférer se distraire, en s’illusionnant que la paix de Noël va débouler par la cheminée de nos maisons bien fermées ?

Comment pouvons-nous croire sérieusement être en paix ici, si là-bas, des hommes tuent des hommes ? Y a-t-il vraiment la paix pour qui que ce soit quand, quelque part, la guerre gronde ?

La paix, nous rappelait le bientôt saint Jean XXIII, est un bien commun à toute l’humanité.

Diocèse de Beauvais, noyon et senlis

Au cœur de ce monde déchiré, nous désirons donc cette paix pour tous. Combien même cela pourrait paraître illusoire ou trop simple, nous voulons la paix ! Et en ces jours, nous invitons, nous chrétiens, à la recevoir par un enfant…

Qu’y a-t-il de plus puissant qu’un enfant ?

Un enfant, cela nous ramène aux rêveurs…

Que pouvait-il y avoir de plus puissant que cet enfant ? À la face du monde, l’enfant de Bethléem est donné. Lui seul peut vaincre toute violence.

Seule sa douce vulnérabilité peut venir à bout de toute hostilité. Tout est renversé ! Si tu veux la paix prépare, non pas la guerre, mais ton cœur !

L’amour seul arrête le mal, ici et maintenant. Un amour total. L’amour du Père qui donne son Fils.

Le prince de la paix ! Bon Noël !

Maxime

A bb é P ascal M o nni e r

« Le salut d’un roi n’est pas dans son armée…

Une armée ne donne pas le salut. » Psaume 32

15 rue Jeanne Hachette - BP 20636 - 60026 Beauvais cedex – Tél. : 03 44 06 34 41 - http://oise.catholique.fr Rédacteur en chef : Julien Serey – Équipe diocésaine de rédaction : P. Rémi Hublier, P. Alexandre Hurand, P. Pascal Monnier, Claire du Baret, Geneviève Desprez, Catherine Tauziède, Jenny Tillé-Martinez, Bertrand Lejeune. missio.oise@gmail.com Équipe locale de rédaction : Adrien Flateau, Patrick Hussenet, Jacques Fontaine, P. Patrick Vigneras, P. Alain Caquant, P. Jérôme Prunier-Duparge, P. Thomas Chapuis, P. Pascal Monnier (responsable) missio.vexinthelle@gmail.com.

Textes et photos, droits réservés. Édité par Bayard Service Edition Nord – Parc d’activité du Moulin, allée Hélène-Boucher, 59874 Wambrechies – Cedex Tél. : 03 20 13 36 60 - Fax : 03 20 13 36 89 bse-nord@bayard-service.com – Directeur de publication : Georges Sanerot Conseiller éditorial : Christophe Chaland – Secrétaire de rédaction : Frédéric Pascal Graphiste : Florence Dupond. – Imprimerie : Roto Champagne (Chaumont, 52) Publicités : Bayard Service Régie – Tél. : 03 20 13 36 70

Missio | Décembre 2013

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ça se passe chez nous La vie est toujours à venir

Le temps de l’attente

D.R.

Camille et Alexis, mariés depuis trois ans, s’apprêtent à vivre la naissance de leur premier enfant. Entre impatience et joie, ils témoignent de ce temps. En ces jours de l’avent, nous nous rappelons que toute l’humanité est en attente… Que va-t-il donc se passer ?

Puiseux-le-Hauberger. L’avent n’a pas commencé que Camille et Alexis sont déjà débordés ! Pourtant, la « trêve des confiseurs » et les fêtes de famille ou de l’enfance, prétextes à des cadeaux et à des réveillons à préparer, ne sont pas leur préoccupation première de couple chrétien.

Originaire de l’est de la France, Camille a Missio | Décembre 2013

d’ailleurs appris dès son plus jeune âge à distinguer le « temps des récompenses de fin d’année », fêté le jour de la Saint-Nicolas, le 6 décembre, de la nativité du Christ célébrée lors de la messe de minuit du 24 décembre. En réalité, Camille et Alexis bientôt parents s’affairent aux préparatifs de la naissance de leur premier-né.

Avec émotion, Camille et Alexis se souviennent de ce moment où ils apprirent qu’ils fêteraient l’arrivée de leur enfant au moment de la commémoration joyeuse de la nativité du Christ !

ça se passe chez nous Attendre… mais quoi ?

Méditation Nous attendons notre vie du Seigneur : il est pour nous un appui, un bouclier.

La joie de notre cœur vient de lui, notre confiance est dans son nom très saint.

Que ton amour, Seigneur, soit sur nous comme notre espoir est en toi !

(Psaume 32, 20-22)

Cette grande nouvelle vient illuminer leur foyer, après trois ans de mariage, alors que l’impatience de devenir parents commençait à s’installer. Cette période leur a d’ailleurs permis de prendre du temps pour se construire, avec notamment l’aide de la paroisse Sainte-Colette dans le 19e arrondissement de Paris, qui prie nominativement pour les couples en désir d’enfant et qui les accompagne. Avec émotion, Camille et Alexis se souviennent de ce moment où ils apprirent que Camille était enceinte, et qu’ils fêteraient l’arrivée de leur enfant au moment de la commémoration joyeuse de la nativité du Christ ! Être parents, repensent-ils, oui c’est merveilleux, mais « ce n’est pas seulement un lien d’appartenance,

c’est aussi la responsabilité d’éduquer son enfant pour le laisser partir un jour ! » Joseph et Marie en ont fait l’expérience quand ils ont « perdu » Jésus au temple, puis sur le bois de la croix.

Mais… plus qu’un mois pour construire l’étable avec l’aumônerie et les scouts, trouver le papier crépon ainsi que les décorations de l’église et les habits des santons de la crèche vivante voulue par monsieur le curé ! Qu’on se rassure, le vin chaud cuvée spéciale « Nativité » de monsieur le curé régalera bien les paroissiens après la messe de minuit ! À Camille, Alexis et à tous, joyeux et saint Noël !

Jacques Fontaine

Camille et Alexis, dans l’attente de leur premier enfant…

A quelques semaines de Noël, cette attente a une saveur particulière. Nous associons inévitablement la naissance de notre enfant à la nativité du Christ.

L’étable et la mangeoire sont fin prêtes !

Nous prenons pleinement conscience que la vie est un don de Dieu, et vivons cette attente en lien avec nos familles et notre paroisse qui nous accompagnent et partagent notre joie.

××Qu’apporte votre premier bébé dans votre couple ?

Une grande responsabilité, celle que nous avons prise le jour de notre mariage, en acceptant, dans le foyer que nous allions fonder, d’être « époux et parents ». Mais aussi un rapport au temps différent, car cette nouvelle vie qui grandit nous pro-

Une cinquantaine de personnes patientent sur un quai de la gare de Saint-Sulpice. Nul doute, ces voyageurs attendent leur train en espérant qu’il sera bien à l’heure !

Quand nous nous rendons dans une maison religieuse ou un monastère, nous rencontrons des femmes et des hommes en attente… de la rencontre du Seigneur !

Cela peut surprendre, mais c’est bien cette réalité que nous vivons comme personnes consacrées, dans la patience, la joie, la paix du cœur… en attendant le bonheur des retrouvailles avec celui pour lequel nous avons donné notre vie ! « Viens Seigneur Jésus ! » Ce cri du cœur, nous le vivons dans le silence, la prière, l’adoration, la contemplation. Vivant des sacrements, en particulier celui de l’eucharistie, mais aussi par l’écoute de toute personne, de notre monde qui crie ses souffrances et ses espérances.

Frère Patrick Vigneras, oblat de Saint-Jean

Pour aller plus loin

Trois questions à...

××Comment vivez-vous l’attente de votre premier-né ?

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jette dans l’avenir. L’arrivée de notre enfant « perturbe joyeusement » notre intimité première de mari et femme en faisant naître une intimité nouvelle, à trois ! Nous prenons peu à peu conscience de notre rôle de parents, qui devront éduquer leur enfant dans la foi, et le laisser aller – aussi – sous le regard de Dieu.

××Qu’est-ce pour vous que Noël en 2013 ?

Les fêtes de Noël qui arrivent sont l’occasion de « marquer notre territoire » de jeunes mariés. Afin de suivre fidèlement le « Tu quitteras ton père et ta mère », en rompant (un peu…) avec le « chez les parents à Noël – chez les beaux-parents au nouvel an », afin d’accueillir nos familles dans notre maison en tant que nouveaux parents et paroissiens ancrés dans notre communauté, aux côtés de nos prêtres.

Le 2 février : journée de la vie consacrée Initiée par Jean-Paul II, cette journée a un triple but : ❚❚remercier le Seigneur pour le don de la vie consacrée ; ❚❚faire mieux connaître la vie consacrée au peuple de Dieu ; ❚❚inviter les consacrées à célébrer les merveilles que le Seigneur a accomplies en elles.

« Préparation à la naissance » Dans ce livre, Eline Landon, jeune mère de 35 ans, propose un accompagnement spirituel autour de la méditation et de la prière, mois après mois. Chaque chapitre a un thème lié au mois de la grossesse comme l’Annonciation (premier mois) ou la Nativité (huitième mois). À conseiller à toutes les futures mamans… « Préparation à la naissance » d’Eline Landon, Artège éditions

Missio | Décembre 2013

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mieux vivre

Préparer Noël en famille

Une ambiance propice à la prière

La période de l’avent est, chaque année, une belle occasion de faire entrer dans nos foyers la lumière de Noël…

Des moyens simples contribuent à mettre petits et grands dans le coup…

Pendant l’avent, nous intensifions la prière familiale du soir. Celle-ci a lieu devant la crèche. Il est souvent difficile de réunir tout le monde (nos emplois du temps sont chargés !). Ceux qui sont présents ont une pensée pour les absents. Les plus grands prient et rient de bon cœur avec les intentions spontanées des petits… Enfin, une confession individuelle, juste avant Noël, permet assurément à chacun de vivre pleinement la naissance du Sauveur…

Une couronne pour la lumière

Un calendrier ? Deux calendriers ! À partir du 1er décembre, deux calendriers de l’avent prennent leur place. L’un apporte aux enfants, chacun à son tour (car il faut apprendre la patience) une petite friandise. Le second, d’inspiration religieuse, nous permet de cheminer vers Noël. Jour après jour, chaque petite porte ouverte nous fait découvrir un symbole ou une figure de l’Église, source d’inspiration et de réflexion. Il nous conduit vers la crèche que nous découvrons généralement en ouvrant la dernière petite porte, portant le numéro 25 !

Les calendriers de l’avent religieux peuvent s’acheter dans des librairies religieuses ou sur internet, certains sont accompagnés d’un petit livret proposant des explications, des thèmes de réflexion, des petites prières…

Une maison décorée Petit à petit, la maison prend un air de fête : couronne de porte, angelots, guirlandes, suspensions, objets réalisés par les enfants au fil des années… prennent place dans les différentes pièces. La lumière douce de multiples bougies apporte, dès la tombée du jour, une ambiance chaleureuse.

Quelques jours avant Noël un grand sapin, choisi tous ensemble, est installé dans le salon.

Corinne MERCIER/CIRIC

Noël peut entrer dans notre maison dès la semaine qui précède le premier dimanche de l’avent.

Nous décorons sobrement la couronne de l’avent et l’ornons de quatre belles bougies neuves qui s’allumeront l’une après l’autre chaque dimanche. Quelques branches de sapin tressé, des rubans dorés et rouges… et le tour est joué !

Une crèche... indispensable !

La réalisation de la crèche, vers la mi-décembre, est un moment important, partagé avec les enfants. De dimensions assez grandes, elle est différente chaque année et traditionnellement décorée de mousse et de feuillage ramassés dans le jardin. Les enfants redécouvrent toujours avec joie et émotion les personnages emballés précieusement, depuis presque un an, dans leur papier journal ! L’un après l’autre, Joseph, les bergers, l’âne, Marie, les moutons, Gaspard… reprennent vie ! La place de l’enfant Jésus reste vide jusqu’au retour de la messe de la nuit… Il est placé « religieusement » entre Marie et Joseph. Les Rois mages, restés à l’écart, se mettent alors en route et arrivent à la crèche. Mais seulement à l’Épiphanie, bien sûr !

Et de l’autre côté du Rhin ?

Là-bas, on entre dans la période de Noël le jour de la Saint-Martin, le 11 novembre. Une retraite aux flambeaux est organisée dans les villages.

En tête de la procession, un personnage habillé en romain représente saint Martin. Les enfants marchent dans les rues en chantant. Cette fête symbolise l’entrée dans l’hiver et rappelle que, jeune soldat, saint Martin a partagé son manteau avec un pauvre un soir d’hiver.

C’est ensuite saint Nicolas, monté sur son âne, qui, le 6 décembre, apporte des surprises aux enfants sages. Le 5 au soir, on met devant la porte de la maison un verre de lait pour le bon saint et une carotte pour son âne. En échange et pour les remercier de leur gentillesse, les enfants trouvent, le lendemain, un petit présent : souvent des petits biscuits ou du pain d’épices…

Page réalisée par Aude Larrieux et sa famille

Missio | Décembre 2013

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Famille le CHiFFre

Face à la frénésie consumériste...

531 euros

faut-il offrir des cadeaux à noël ?

C’est le budget moyen pour Noël, cadeaux et fête.

Noël est devenu au fil des ans une fête marchande.

Bien sûr Noël reste la fête des enfants avec un budget de 100 euros, en 2013, en moyenne, qui représente deux cadeaux1. Mais est-ce bien le sens de Noël ?

La joie de Noël Au ive siècle, Grégoire de Nazianze nous invitait à vivre cette journée pleine de joie.

D’où provient cette joie ? De la surconsommation ? De l’avalanche de cadeaux ou de la profusion de la cuisine ? Non, il nous invite à

❚ en

vivre pleinement Noël de cette joie qui nous illumine de l’intérieur. rappelons-nous que Noël est la fête des enfants. rappelons-nous la joie simple de ces enfants en cette journée lorsqu’il découvre la beauté de Noël.

Le véritable sens des cadeaux pourquoi offrons-nous des cadeaux à Noël ? comme nous l’enseigne benoît xvi : « Noël est devenu la fête des dons, pour imiter Dieu qui s’est donné lui-même à nous. » peu importe le cadeau, qu’il soit petit, grand, cher ou moins cher, l’important est de « nous donner les uns aux autres quelque chose de nous-mêmes » et de poursuivre : « quand pour Noël tu fais des cadeaux, ne fais pas de cadeau seulement à ceux qui, à leur tour, te font des cadeaux, mais donne à ceux qui ne reçoivent de personne et ne peuvent rien te donner en échange. » comme un petit enfant qui reçoit un cadeau de son père et de sa mère. julien serey 1. étude de Noël 2013, un Noël pour nos enfants, publiée le 7 novembre 2013 par le cabinet Deloitte.

peu importe le cadeau, qu’il soit petit, grand, cher ou moins cher, l’important est de “nous donner les uns aux autres quelque chose de nous-mêmes”

moyenne, le budget des dépenses pour N o ë l s e ra d e 531 euros par foyer, soit une baisse de 0,9 % par rapport à 2012. ❚ en 2013, les Français envisagent de dépenser 302 euros en cadeau, 175 euros pour le repas et 54 euros aux divertissements. ❚ les enfants restent les privilégiés de cette fête. leurs cadeaux représentent 47 % du budget cadeaux. ❚ en moyenne, il est prévu un budget de 101 euros pour 2 cadeaux par enfant. les Français prévoient aussi de donner à des œuvres de charité. ❚ le livre reste le cadeau préféré en europe comme en France aussi bien comme cadeau souhaité et offerts. source étude de noël 2013 - deloitte

le saVez-Vous ?

Dans les pays de langue romane (dont la France), le mot Noël vient du latin dies natalis domini, qui signifie “jour de naissance du Seigneur”. il a donné natale en italie, nael en ancien français et Noël aujourd’hui.1 les chaussures ne se garnissent de cadeaux qu’à partir du xixe siècle.

Au départ, cette tradition était liée à saint Nicolas, très populaire en europe et considéré comme le « protecteur des enfants ». les protestants, ne vénérant pas les saints, préfèrent le Christkindel, l’enfant Jésus qui distribue les cadeaux le 25 décembre. l’apparition du père Noël, en 1823 par le pasteur américain clement clarke moore dans un conte pour enfants, va généraliser la distribution des cadeaux de Noël le jour de Noël.

1. source : Il faut sauver Noël, p. patrice Gourrier, desclée de brouwer voir page 12.

CIRIC

D

epuis fin octobre, les rayons des magasins se garnissent de jouets, de chocolats pour Noël. la fête de la toussaint n’est pas encore célébrée que radio, télévision, presse écrite nous parle de Noël. les catalogues de jouets sont déjà distribués. Selon l’étude du cabinet Deloitte sur Noël 2013, 36 % des cadeaux seront achetés en novembre. 70 % le seront pour mi-décembre. Après Noël viendra le temps de la revente : 24 % des personnes vont revendre une partie des cadeaux reçus pour un gain de 17 euros en moyenne. la préparation de Noël prend plus de temps que la fête elle-même. et pourtant le dicton populaire nous dit : « hier est derrière, demain est un mystère, et aujourd’hui est un cadeau, c’est pour cela qu’on l’appelle le présent. »

principales tendances de noël 2013

missio | Décembre 2013

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il est une Foi

dans la nuit, la lumière Au moment de la naissance de Jésus, les bergers sont enveloppés de lumière, rappelle le récit biblique ci-dessous. Leur expérience ne pourrait-elle pas nous rejoindre ?

Aujourd’hui, quelle lumière de Dieu trouver ?

la Parole de dieu Marie mit au monde son fils premier-né ; elle l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune.

Dans les environs se trouvaient des bergers qui passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux. L’ange du Seigneur s’approcha, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière. Ils furent saisis d’une grande crainte, mais l’ange leur dit : « Ne craignez pas, car voici que je viens vous annoncer une bonne nouvelle, une grande joie pour tout le peuple : aujourd’hui vous est né un Sauveur, dans la ville de David. Il est le Messie, le Seigneur. Et voilà le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire ».

Et soudain, il y eut avec l’ange une troupe céleste innombrable, qui louait Dieu en disant : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes qu’il aime ». de l’évangile selon saint Luc (2, 7-14)

Le mot : lumière Dans la nuit, c’est nécessaire d’avoir de la lumière pour se diriger. certaines lumières éclairent très loin, d’autres moins. la lumière du jour donne de voir d’immenses paysages. On a aussi besoin de la lumière des autres, de leur conseil, de leur expérience. Un simple éclairage sur une question apaise. pour les chrétiens, la lumière, c’est aussi quelqu’un : Jésus christ. il permet de connaître Dieu et de se reconnaître enfant de Dieu. « Qui me voit, voit le Père », dit Jésus à l’apôtre philippe « Heureux les artisans de paix, ils seront appelés fils de Dieu », dit-il à ses amis.

tÉMoiGNaGe

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Will, de margny-les-compiègne « Un souvenir très marquant de lumière de Dieu : notre mariage. la lumière de Dieu, forte, puissante, mais douce à la fois, nous enveloppait tout au long de la cérémonie à l’église. Dieu nous portait, se tenait derrière nous et nous tenait par les épaules. ce jour-là, précisément, il nous aimait en tant que personne, mais aussi en tant que couple marié, futur fondateur d’une famille chrétienne.

Dieu est lumière. il éclaire ma vie au quotidien, en tant que professionnel, en tant qu’ami, que mari et en tant que père de famille. »

prier avec le texte :

ne craignez pas, car voici que je viens vous annoncer une bonne nouvelle une grande joie pour tout le peuple : aujourd’hui vous est né un sauveur

comprendre

❚ Je

choisis de m’arrêter pendant au moins 10 minutes. Je me mets dans un endroit tranquille et j’allume une bougie. ❚ Je lis et relis le texte de l’évangile selon saint luc. Je porte attention aux personnes, à l’environnement. J’imagine la scène. ❚ petit à petit, je me laisse saisir par un mot, une phrase, une attitude. Un ressenti m’habite, un comportement me touche, une parole m’éclaire. ❚ par exemple : « La gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière ». Je regarde les bergers habillés de lumière. Quelle expérience lumineuse ai-je également vécue ? ❚ l’ange dit : « Ne craignez pas, car voici que je viens vous annoncer une bonne nouvelle ». Quand suis-je sorti d’une peur grâce à une bonne nouvelle ? ❚ Après un temps de silence, j’exprime un merci, une attente… qui peuvent devenir des prières. Je les adresse à Dieu.

À l’époque de la naissance de Jésus, les bergers n’étaient pas toujours bien vus. À l’écart des autres, ils sont rejoints ici par un envoyé de Dieu. l’ange les met en lumière. ils sont ainsi reconnus dans leur dignité. ils ne sont plus à part, mais porteurs de lumière. leur vie éclaire... Aujourd’hui des personnes modestes, sans apparat et sans prétention, témoignent d’une généroidée sité éblouissante et transmettent la joie. la constellation des lumières élecc’est aussi cela la lumière de Noël. triques peut faire illusion. Des initiatives simples, respectueuses et délicates offrent la lumière naturelle du cœur. elles ouvrent des visages qui rayonnent à nouveau : briser la solitude d’un voisin, ouvrir sa table à l’étranger, offrir son temps, échanger en vérité, faire confiance, demander un service...

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agenda

À noter dans l’oise

comment poser de bons choix ?

la petite fiancée des neiges « Une légende raconte que si la fille des neiges bénit votre union le soir de Noël, vous connaîtrez joies, amour et prospérité tout au long de votre vie. À l’approche de l’hiver, tous les couples d’amoureux rêvent de partir vers le Grand Nord au pays des neiges éternelles. Nul ne l’ose, car tous savent combien la route qui y mène est périlleuse et semée de dangers, car pour atteindre le palais de la Fille des neiges, il faut traverser la forêt de la Sorcière babayaga… cet hiver-là, Grisha l’acrobate et tanya l’écuyère décident malgré tout d’entreprendre le voyage… » cette création de virginie et Sophie bienaimé comprend trente chevaux et poneys, sept cavalières et deux cascadeurs.

← Du 27 décembre 2013 au 1er janvier 2014 à l’abbaye d’Ourscamp

organisée par la communauté des Serviteurs de Jésus et de Marie, cette retraite de discernement est proposée aux jeunes de 18 à 30 ans.

Contact : père Christophe-Marie, abbaye.ourscamp@wanadoo.fr

semaine de prière pour l’unité des chrétiens ← Du 18 au 25 janvier 2014

Sur le thème « Le Christ est-il divisé ? » (Saint Paul, 1Co 1, 1-17) les chrétiens sont invités à se rassembler, à partager et à prier ensemble.

Contact : Évelyne Dherbecourt - 03 44 78 80 50

cris pour l’amour cris pour la vérité ← Du 31 janvier au 2 février 2014 à Trosly-breuil

Retraite pour les personnes divorcées, séparées, réengagées animée par Jean Vanier, fondateur de l’Arche.

Contact : Évelyne et Dominique Chambon - 03 44 40 16 82

Plus D’iNfos sur oise.catholique.fr

du 1er décembre 2013 au 5 janvier 2014 contact : www.domainedechantilly.com

pèlerinage en pologne sur les pas de jean-paul ii l’église catholique de l’Oise vous propose de vivre la canonisation du bienheureux Jean-paul ii parmi ses compatriotes. Avec le père lukasz Janczak, vicaire à Senlis, vous traverserez la pologne : cracovie, où le cardinal Karol Wojtyla était archevêque ; Wickicka et l’église de Nova huta, celle des ouvriers ; Wadowice, la ville natale de Jean-paul ii ; czestochowa et sa célèbre icône de la vierge noire ; varsovie… vous marcherez aussi sur les pas de ceux qui ont marqué l’église polonaise comme les pères Jerzy popieluszko et maximilien Kolbe, ainsi que sœur Faustine. du 22 au 29 avril 2014 pour plus de renseignements et inscription : service diocésain des pèlerinages : 03 44 06 28 37 ou peles60@catho60.cef.fr

FERME DU RELAIS Volailles - Produits laitiers Légumes de saison Foie gras - Miel...

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dossier

joies et peines du temps de noël

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Repas de Noël pour des personnes isolées et démunies organisé par la Société Saint Vincent de Paul.

Le service est assuré par des bénévoles et des scouts.

Lors des fêtes de fin d’année, le bonheur nous semble parfois imposé.

Un bonheur tout fait qui ne rend pas toujours si heureux que cela.

Pourtant, le sens premier de la joie de Noël est à portée de main.

«m

oi, je n’ai jamais eu de cadeaux alors je n’aime pas Noël ». À cette période, véronique, 60 ans, se souvient de son enfance privée d’amour. De fait, en parlant de Noël, chacun pense à des souvenirs qui ne laissent pas indifférent.

Joyeux pour la plupart, avec la famille, les cadeaux, l’hiver et toutes les lumières qui scintillent, la messe de minuit, la crèche et le petit Jésus… ou bien le père Noël, son grand concurrent ! mais pour certains, Noël évoque aussi la tristesse et la solitude, ressenties plus fortement ce jour-là.

Noël, c’est aujourd’hui une fête où nous sommes sollicités par tant de produits de

consommation, de nouveautés technologiques, de nourritures et de boissons. les familles enchaînent les réceptions et les voyages : chez papi et mamie, l’oncle Untel, bonne maman… mais attention, si on va déjeuner chez bonne maman, il faut qu’on aille dîner chez bon papa : depuis qu’ils sont divorcés, cela multiplie les visites par deux !

Ouf… c’est plein, et les vacances de Noël ne sont pas reposantes du tout pour les enfants, les enseignants vous le diront tous ! cependant, si on ne peut pas s’offrir visites, repas et cadeaux, ces semaines sont au contraire très vides, d’un vide angoissant.

Alors comment vivre mieux ces jours de fête ?

Se recentrer sur l‘essentiel. cécile et Franck, avec leurs trois enfants, ont décidé depuis deux ans de fêter Noël uniquement entre eux, à cinq. ils réservent les voyages à l’autre bout de la France pour les vacances d’été… rendre les achats raisonnables. chez Geneviève, on tire au sort à qui on offre un cadeau. « Dans ma grande famille, cela devenait effrayant de voir tous ces paquets, et en plus l’imagination faisait défaut… » Ouvrir son temps aux autres. claire et thomas, jeunes mariés, ont décidé missio | Décembre 2013

ALAIN PINoGeS/CIRIC

12 Pour aller Plus loiN Dans la préface de son livre Il faut sauver Noël, qui vient d’être réédité, le père patrice Gourrier écrit : « Plus de dix ans après sa parution, cet ouvrage intitulé désormais il faut sauver Noël n’a rien perdu de son actualité, malheureusement… Plus que jamais, de par une laïcité comprise par certains, la fête de Noël, fondamentale pour nous chrétiens, est en train de se banaliser ».

Noël est-il si en danger pour vouloir le sauver ? pour l’auteur, nous nous s o m m e s t ro p éloignés du message premier de Noël : Dieu s’est fait homme. ce livre nous invite à réfléchir à se sens de la venue de Dieu parmi nous, « Marana tha » c’est-à-dire « viens Seigneur », et de revenir à l’essentiel du message du Noël. mais le cœur de cet ouvrage est cette invitation à nous préparer pendant quatre semaines à la venue de cet enfant de la crèche. le père Gourrier, autour des textes de l’avent, nous met à disposition méditations, éclairages. Accessible par tous les publics, cet ouvrage peut être le livre de chevet de ce temps de Noël. patrice Gourrier, Il faut sauver Noël, desclée de brouwer

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si on ne peut pas s’offrir visites, repas et cadeaux, ces semaines sont au contraire très vides. d’un vide angoissant.

il y a deux ans, de passer le soir de Noël au Secours catholique. « Nous voulions vivre le réveillon avec les plus démunis. Le lendemain, en retrouvant notre famille, nous avions quelque chose de différent à partager en racontant cette expérience. » ce sont de petits exemples, mais ils nous invitent à faire preuve de liberté et d’imagination. liberté, car nous ne sommes pas obligés de nous laisser happer par cette frénésie sociale et commerciale. imagination, car il faut chercher pour sortir des sentiers battus et proposer quelque chose d’un peu différent à ses proches, sans passer pour un rabat-joie !

et puis il serait dommage d’oublier le sens premier de cette fête qui n’est pas qu’une fête de « fin d’année ». Quand les chrétiens célèbrent la naissance de Jésus, ils célèbrent la venue du Fils de Dieu dans le monde des hommes. elle est très simple, très humble. elle apporte la joie à ceux-là même qui ne peuvent se rassasier de biens matériels. c’est pourquoi, si Dieu est venu partager de l’intérieur la vie d’une famille humaine, il est juste de chercher à revivre un peu de cela dans nos fêtes de famille. Alors on pourrait favoriser de vraies rencontres, avec des proches ou avec d’autres, mais en prenant le temps d’écouter, de partager, de vivre un vrai moment gratuit ensemble. Alors on pourrait chercher un peu de sobriété dans les repas et les dépenses, et nous émerveiller de petites choses venues du cœur.

Alors on pourrait même faire de ces jours des jours de paix, de joie, d’attention aux autres… ce serait cela la vraie trêve de Noël ! p. alexandre hurand

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témoiGNaGe

« orthodoxe, je fête noël avec les catholiques » « lumières, guirlandes, bougies, sapins, douces odeurs de cannelle et de clémentines, la chaleur du feu de cheminée, mais surtout l’espoir, le partage, l’entraide, tout cela évoque Noël, la naissance du christ. célébrée par des chrétiens, mais aussi par des non-croyants, Noël est sans doute la plus connue des fêtes chrétiennes.

Alors, imaginez qu’au sein d’une famille, une partie soit catholique et l’autre… orthodoxe. voire même, qu’un des membres de cette même famille ait été catholique et soit devenu orthodoxe. ces religions sont « sœurs », me direz-vous… mais quelles sœurs ne se chamaillent pas ? ma famille, riche de sa double sensibilité chrétienne, a fait le choix de fêter Noël chez les catholiques et pâques chez les orthodoxes. ce choix m’est toujours apparu comme une évidence.

Noël, une fête plus accessible à l’enfant en effet, j’ai le sentiment (je précise qu’il s’agit bien de « mon » sentiment) que la résurrection du christ est la plus importante fête de l’année pour un orthodoxe.

elle demande le plus grand investissement, appelle les plus profonds questionnements. Noël est pour moi une fête, tout aussi riche en symboles, mais plus accessible à l’enfant et plus tournée vers eux. comment célébrer la naissance du christ le 25 décembre, alors qu’un orthodoxe est encore en pleine période de l’avent ? tout cela paraît schématiquement très simple et équilibré. cependant, il est finalement plus difficile que je ne le pensais de vivre dans ce que j’appellerai une sorte de « schizophrénie » chrétienne. comment célébrer la naissance du christ le 25 décembre, alors qu’un orthodoxe est encore en pleine période de l’avent ? comment fêter l’épiphanie catholique en plein Noël orthodoxe ou encore pâques catholique en plein carême orthodoxe ? il est impossible de vivre ces fêtes à contrecourant. il faut donc faire des choix et s’y tenir. Aménager les traditions, parfois les rites, et essayer de rendre cela cohérent avec ma conversion. la diversité reste une richesse tant que l’on arrive à garder sa propre unité. » adélaïde, 35 ans, saint-nicolas d’acy

le Mot De l’ÉVÊque

dossier avec dieu fait homme

Émouvante ou douloureuse, la période Noël ne laisse personne indifférent… même les « non-chrétiens » !

Mais il revient aux chrétiens d’en rappeler l’origine et de partager à tous la formidable espérance qui en découle : Dieu a voulu vivre une existence humaine pour que l’être humain apprenne à aimer comme Dieu !

Quelle humilité de la part de Dieu ; quel avenir pour l’être humain !

En Jésus, né de la Vierge Marie à Bethléem en Palestine, il y a deux mille ans, Dieu et l’homme se rencontrent et cheminent ensemble.

Chacun de nous peut aujourd’hui accueillir l’Enfant-Dieu qui se fait petit et proche, pour avancer avec lui.

Bon Noël à tous, sans exception… mgr jacques benoit-Gonnin, évêque de beauvais, noyon et senlis pour le département de l’oise

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Une tradition internationale et séculaire

La crèche, symbole de Noël

Galette des rois

La crèche est une mise en scène de la naissance de Jésus, issue des évangiles.

Alain Pinoges / Ciric

J

ésus est né dans une étable puis déposé dans une mangeoire, cripia en latin. Ce terme, à l’origine du mot « crèche », désigne aujourd’hui l’étable et les personnages qui y sont rassemblés.

La tradition de la crèche aurait été instaurée par saint François d’Assise. En 1223, il organise une crèche vivante dans son église à Grecchio en Italie, pour célébrer la messe de Noël. Les personnages sont joués par des habitants du village et les animaux sont réels. Cette coutume se répand dans toute l’Italie, puis dans une grande partie de l’Europe. Les crèches vivantes sont peu à peu remplacées par des crèches de figurines à partir du XVIe siècle.

En France, l’interdiction de représenter en public des scènes religieuses pendant la Révolution favorise l’apparition de crèches dans les maisons. Les petites figurines sont alors en verre, en porcelaine, en cire, en bois sculpté ou même en mie de pain. À partir du XIXe siècle, la crèche proven-

çale devient très populaire. Les santons représentent non seulement les personnages de la Nativité, mais aussi les métiers de l’époque en costume local.

De nos jours, la tradition des crèches s’est répandue dans le monde entier. Il est d’usage d’installer la crèche de Noël soit le premier dimanche de l’avent, soit pour la Saint-Nicolas. La crèche reste dans les maisons jusqu’au 2 février, date de la présentation de Jésus au temple.

On place généralement l’enfant Jésus au centre, encadré par Marie et Joseph.

Ils sont accompagnés d’un âne, ayant transporté Marie enceinte et d’un bœuf qui aurait réchauffé le nouveau-né de son souffle. On trouve aussi autour de la crèche des bergers et leurs agneaux, car c’est à eux que la nouvelle de la naissance du Christ aurait été annoncée en premier.

Adrien Flateau

Pour 8 personnes Ingrédients : 2 pâtes feuilletées 125 g de poudre d’amande 100 g de beurre mou 100 g de sucre 2 œufs 1 cuillère à soupe de farine 2 cuillères à soupe de rhum (facultatif) 1 fève !

Préparation Disposer une pâte dans un moule à tarte, la piquer avec une fourchette.

Mélanger dans un saladier la poudre d’amande, le sucre, et le beurre.

Battre un œuf et l’incorporer au mélange. Ajouter la cuillère de farine et le rhum. Étaler le contenu du saladier sur la pâte, y mettre la fève (de préférence vers un bord pour éviter de tomber dessus au moment de couper la galette !).

Refermer la galette avec la 2e pâte, et bien coller les bords.

Dessiner au couteau dessus et dorer au jaune d’œuf (dilué dans un peu d’eau). Percer le dessus de petits trous pour laisser l’air s’échapper et éviter qu’elle ne gonfle et se dessèche.

Enfourner à 210°C (th 7) pendant 30 min environ.

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ça se passe c’est mon histoire chez nous

En chemin vers le baptême À 41ans, Philippe réalise que cela lui a pris du temps pour pouvoir l’exprimer : sa foi était en lui depuis toujours.

Cauvigny. «Pour mettre à jour ma foi et nommer cette présence, j’ai eu besoin de plusieurs rencontres, de témoignages différents qui m’ont conduit à l’accepter plus librement. Ces personnes rencontrées m’ont aidé à cheminer vers l’entrée en catéchuménat, c’est-à-dire la préparation au bap-

tême pour les adultes. Au sein de ce groupe, je me suis ouvert petit à petit aux autres. J’ai découvert d’autres histoires, différentes de la mienne.

Aujourd’hui, je me sens capable d’échanger avec beaucoup plus de spontanéité.

Me sentant libre, libre d’aimer, je suis prêt à aimer l’autre tel qu’il est vraiment, avec ses différences et ses défauts. Je veux aimer Dieu et je veux aimer Jésus.

Depuis mon baptême, je poursuis cet échange avec Dieu, cet engagement à être chrétien que j’ai choisi pour aimer.

Je répands à mon tour la Bonne Nouvelle, en donnant la vie à nos enfants, à mes enfants et aux enfants de Dieu. J’espère

Philippe, avec son épouse Valérie, veut transmettre sa foi à ses trois enfants.

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ressembler toujours davantage à Jésus, lui qui a aimé l’humanité et qui l’aime encore chaque jour.

Je souhaite plus que jamais cheminer vers Dieu, et avec Dieu, tout au long de ma vie.

Recevoir le sacrement de baptême et la première communion m’ont permis de devenir capable de donner et d’être à l’écoute des autres à chaque instant de la vie. » Philippe Vanbersel

C’est ma prière Choisie par Philippe

J’ai rêvé que je marchais avec Jésus sur une plage, nos pas laissaient leur empreinte dans le sable. Cette marche, c’était le fil de ma vie…

Je lui dis : « Seigneur, j’ai remarqué que dans les pires moments de ma vie, il n’y avait qu’une seule trace de pas. Tu m’as donc laissé seul aux moments où j’avais le plus besoin de toi ? » Le Seigneur répondit : « Mon fils, je t’aime ! Les jours où tu n’as vu qu’une seule trace de pas, ces jours de souffrances… eh bien : c’était moi qui te portais. »