Villages de l’Aveyron... exposition
entrée libre
Un catalogue d’exposition est à diposition sur demande à l’accueil de l’exposition ou au C.A.U.E.12
23, boulevard Laromiguière 12000 Rodez - tél : 05.65.68.66.45 Fax : 05.65.68.14.97 e-mail : c.a.u.e12@wanadoo.fr
Conseil Général de l’Aveyron, Place Charles de Gaulle - BP 724 12007 Rodez Cedex Tél : 05.65.73.44.44
villages de l’Aveyron... des lieux, des hommes, des projets. Un relief fort, une géologie variée, le climat, une civilisation rurale, ont conditionné des implantations singulières. Tout en conservant une forte identité rurale, l’Aveyron connait une mutation sociologique profonde.
L’authenticité des paysages et des villages de l’Aveyron constitue un réel atout touristique et résidentiel. Leur richesse et leur ressource est d’offrir un environnement de caractère, une diversité de lieux et d’ambiances.
Un bien-être quotidien peut retenir ou attirer des habitants. Aménager dans ce sens demande le travail de toute une collectivité aidée par une équipe de concepteurs et de techniciens.
L’espace public est devenu un enjeu majeur : « décors de vie quotidiens ..., ils sont les lieux où les hommes se reconnaissent semblables et échangent un peu de leur existence.» Pierre Sansot, philosophe et anthropologue..
Cette exposition est une invitation à porter un regard critique sur l’avenir nos villages. Il s’agit de comprendre leur évolution et d’apprécier le rôle et les actions des acteurs de leurs aménagements.
Jean Marie Sirgue, Président du C.A.U.E.12
des lieux,,
des territoires multiples
La réalité du territoire aveyronnais est fondée sur une géographie contrastée qui a généré des milieux naturels différents. Cette diversité de milieux a conditionné l’occupation de l’espace par les hommes dans des implantations singulières, aux formes et structures d’une extrême variété.
villages de crête, La forme urbaine de Combret épouse
parfaitement, à l’origine, la ligne de crête pour dominer la rivière : une position de défense idéale. Les maisons s’accrochent au relief, serrées les unes contre les autres. Le village, avec sa palette de pourpres et d’ocres, vient affirmer le site et forme ainsi un contraste remarquable avec la colline verdoyante.
x carte IGN éch: 1/25 000 ème
des implantations variées villages de coteaux,...
villages du bord de l‛eau,...
imposent des contraintes qui ont demandé des réponses techniques particulières, qui résistent au temps. C‛est ce qui fonde l‛identité d‛un lieu.
Préserver la qualité et la personnalité d’un paysage, demande de comprendre l’implantation de chaque village par rapport à son territoire.
Combret, un village de crête qui offre une position de défense idéale.
Combret sur sa crête, une position idéale de défense.
des lieux, des histoires urbaines
Une culture paysanne, les besoins de défense, le développement des voies de communication ont déterminé la morphologie particulière des villages aveyronnais, témoins de l’histoire du Rouergue.
un village agricole
Au centre du village de Vaureilles, le «patus» communal est une surface destinée au paturage et aux activités agricoles. Il s’est développé à côté d’un fort villageois dont les traces sont encore lisibles autour de l’église.
une civilisation rurale un village fortié,
carte de Cassini XVIII è
une bastide,
les baraques du Ségala,...
cadastre Napoléonien 1811
Comprendre une forme urbaine dans ce qu’elle doit à son héritage historique, dans les traces qui continuent à marquer le présent, permet d’envisager ses extensions.
sont autant de formes d‛urbanisation qui témoignent d‛une diversité liée à une histoire qui leur est propre. Elles sont la résultante d‛un passé, d‛un lieu et du travail des hommes.
Vaureilles s‛est bâti autour d‛un patus communal, grand espace commun à usage agricole.
des lieux, une évolution récente
Le XX ème siècle a vu s’accélérer les transformations de notre environnement. S’il reste synonyme de confort avec l’arrivée de l’électricité, de l’eau courante,... il est aussi le reflet de ruptures urbaines et sociales.
une extension à maîtriser,
A Vabres l’Abbaye, le centre ancien est groupé autour de l’ancienne cathédrale alors que l’urbanisation récente s’étend sur plus d’un kilomètre. Les changements des modes d’habitation ont transformé le mode d’occupation des parcelles : de maisons mitoyennes en centre ancien, on passe aux maisons isolées dans une parcelle de lotissement.
des ruptures urbaines des lieux d‛échanges à retrouver,
Vabres l‛Abbaye IGN 1945
un espace à rendre accueillant,
des stationnements à organiser...
sont autant d‛éléments à prendre en compte pour l‛équilibre et l‛organisation d‛un village.
Vabres l‛Abbaye IGN 1997
Péri-urbanisation, mitage, aménagements standardisés, centres anciens abandonnés : les villages connaissent aujourd’hui une perte d’identité. Il reste à trouver un équilibre entre progrès et cadre de vie. Comprendre les logiques du lieu permet de composer en toute harmonie et avec richesse, l’avenir de ces villages.
260 m
l’urbanisation récente s’étale sur plus de 1000 m
Vabres l‛Abbaye avec ses lotissements, connaît un étalement urbain, bouleversement morphologique qui perturbe sa lecture.
des hommes,
un village, une identité, un avenir à construire
La construction d’un lotissement, l’aménagement d’une place, l’implantation d’une école, la réhabilitation d’une mairie,... sont autant de projets qui demandent à considérer l’espace du village dans sa globalité et de s’inscrire dans une réflexion sur le long terme. Définir son identité, ses potentialités mais aussi ses dysfonctionnements contribue à une cohérence entre projets .
prendre le temps d’un regard, Se donner le temps de «regarder» pour comprendre la relation qu’entretient le village avec son site, revoir son histoire et apprécier son évolution, mais aussi s’imprégner de sa structure architecturale. Ces composants, qui révèlent l’identité du village, sont à analyser et à confronter pour inscrire au mieux de futurs projets dans la continuité des lieux.
retrouver une nouvelle centralité Le contournement de Valady par la route nationale 140, a transformé sa perception et engendré une perte d’activité. L’acquisition d’une parcelle en bordure de la RN140, en lien direct avec la place, redonne à Valady une nouvelle entrée et une légitimité comme point d’accueil sur la route des vins de Marcillac. Le déplacement de la mairie réunit autour de la place les édifices publics du village.
révéler l’identité du village au XIX°siècle, un village traversé
Ce travail est confié à des paysagistes, urbanistes ou architectes, qui traduisent leur analyse dans une étude urbaine remise à la commune. Ils apportent, avec leur regard professionnel et extérieur au village, les critiques nécessaires à la bonne appréhension des potentialités et des dysfonctionnements du village. En confrontant ces éléments, cette étude aide à la décision pour des choix d’aménagements cohérents. Cette étape indispensable facilite la définition de projets réalistes tant au plan technique que financier.
et anticiper....
en 1960 contourné par la RN 140
«L’histoire et la géographie de nos terroirs et de nos villes enseignent à qui veut l’apprendre que nos paysages ont été et sont façonnés par des multiples et mouvants enjeux, économiques, politiques, culturels,...» M. Claramunt, architecte - paysagiste
aujourd‛hui, mis en valeur par le prolongement de la place qui afrme son entrée.
L‛entrée de Valady avant les travaux
des hommes, des projets à organiser
Ils constituent le patrimoine de demain et méritent que l’on prenne le temps d‘examiner ensemble les enjeux induits et d’organiser un programme échelonné dans le temps.
construire dans la logique d‛implantation du village St Laurent d’Olt est un village implanté sur une crête en surplomb d’un méandre du Lot. De grandes demeures gardent le souvenir d’un riche passé commerçant.
implanter un bâtiment public, créer une place, Pour enrayer la désaffection du centre ancien, le besoin d’une place de village se ressentait. Parallèlement un projet d’équipement public était à l’étude. Réunir ces deux préoccupations a permis d’opter pour un projet de bâtiment qui restructure l’espace en créant une place. Le projet, lauréat d’un concours, répond aux caractères du village mis en évidence par l’étude urbaine : une implantation de la mairie en ligne de crête qui protège la nouvelle place des vents du nord, une volumétrie à l’échelle des grandes demeures du village.
rassembler habitants et professionnels, Savoir écouter les habitants permettra de comprendre les besoins de chacun et de retranscrire la mémoire de leur village. A travers cette connaissance partagée, certains pourront se réapproprier les lieux et d’autres, nouveaux arrivants, s’y sentir chez eux et s’y investir pour mieux faire vivre leur commune. L’étude urbaine, un outil de connaissance et de dialogue, relate aussi cette dimension sociale.
programmer pour un projet durable. Cette étude urbaine propose un schéma d’aménagement définissant des projets que l’on va hiérarchiser dans l’espace et dans le temps. Des moyens financiers mesurés, des surfaces importantes à requalifier, obligent à fixer des étapes. Programmer permet d’utiliser à bon escient procédures et règlements. Le rôle et les missions de chacun sont alors définis et coordonnés dans un planning de l’opération : maîtres d’ouvrage, concepteurs, techniciens, artisans. Le projet peut alors s’engager à l’articulation entre ces étapes de définition et la réalisation des travaux. La qualité des réalisations repose sur la cohérence de cette chaîne d’interventions.
«S’intéresser
vents dominants
aux gens permet de relire le patrimoine du village avec un nouvel oeil. L’objectif est de valoriser le patrimoine sans faire d’éclat, redonner un cadre de vie qui puisse réorienter la dynamique du village»
B.Redon, urbaniste
La rue principale de Saint Laurent d‛Olt avant travaux
des projets, des espaces publics
Lieux par excellence de la vie sociale, lieux de convivialité, d’échanges, de rencontres, les espaces publics de nos villages méritent d’être traités avec soin et sensibilité pour le bienêtre des habitants.
redécouvrir un centre ancien. En entrant dans St-Rémy on est orienté dès l’abord du lotissement et à travers celui-ci vers la mairie. Le contexte de ce lotissement donne une image médiocre et banale au village. La mairie, belle grange reconvertie en bordure des berges du Bourdouvre , parait à l’écart du centre, bien que proche en réalité. La voie d’accès au centre ancien est mal valorisée. Le projet s’articule autour de la restructuration de ce cheminement vers la place. Il permet une découverte progressive du village, avec des vues multiples.
3-
changer la perception des lieux,...
2-
1- entrée par le lavoir
1-
2- création d‛un parking
3- aménagement de la place et de la rue allant vers la mairie
avant travaux
avant travaux
L’espace public est un élément de liaison. Il offre des repères, des continuités. Il participe à la compréhension du village. Il guide le regard et devient axes, cheminements, perspectives, dénivelés, cadrages... Composer l’espace public, c’est répondre à des pratiques sociales diverses, et contribuer à la cohérence et à la lisibilité du village.
A Saint Rémy, la création d‛une terrasse autour du tilleul forme le soubassement de l‛église.
des projets,
de nouveaux usages
Rues, places, foirails ont déjà vécu plusieurs usages. L’arrivée de la voiture, la mécanisation agricole modifient leur utilisation. En prenant en compte ces nécessaires évolutions, le projet valorise autant les usages que les espaces.
concilier agriculture et tourisme
au début du siècle,...
aujourd‛hui,...
le foirail est toujours polyvalent,...
A Canet de Salars, ces deux pratiques conditionnent l’aménagement des espaces publics dont le foirail, un vaste plateau libre où s’exercent des activités diverses, est l’élément central. Les aménagements devront y autoriser le stationnement d’engins divers (automobiles, camions, engins agricoles), le passage des animaux, et des événements plus exceptionnels (fêtes, marché,...). Le dessin d’un mail reste en cohérence avec les paysages spécifiques du Levezou, et donne une bonne image touristique du village. Ici le projet change l’image du lieu pour s’adapter à ses nouvelles fonctions.
s’adapter au progrès La modestie des budgets, l’échelle des interventions, des surfaces importantes, des moyens humains peu nombreux obligent à aller à l’essentiel. Dès la conception, la gestion des lieux est prise en compte. Prévoir comment sera entretenu et géré l’espace fait partie intégrante du projet. La tradition de l’espace public est fondée sur la polyvalence. Sa qualité d’être vide est ce qui lui permet d’assurer son rôle de cœur de village en laissant ouvertes toutes les possibilités d’utilisation selon les heures, les jours, les saisons. En se défaisant de schémas trop urbains, l’architecte ou le paysagiste en tant que maître d’oeuvre propose des réponses modestes et sobres, adaptées à chaque situation. demain son mail, trame arborée, organisera ce lieu en indiquant le passage et le stationnement de véhicules, servira de lien entre les bâtiments publics, tout en offrant une lecture globale de cet espace central.
le cours haut de Saint Geniez d‛Olt, un exemple d‛aménagement.
Le foirail de Canet de Salars doit répondre, aussi, à une fonction de parking.
des projets, des dessins cohérents
Plus fortement qu’en milieu urbain, la qualité des espaces publics ruraux dépend de la minutie apportée au dessin des aménagements, tant au plan esthétique qu’au plan technique. mairie
afrmer une centralité église
Le dessin soigné des sols organise une promenade entre les bâtiments publics principaux.
Ajuster la planéité des sols assure un confort d’utilisation de cet espace. Une mise en oeuvre soignée redonne à ce parvis toute sa force symbolique.
soigner le détail La qualité de ces aménagements d’espaces publics réside dans la justesse de la composition d’ensemble. Par le dessin l’espace s’organise, s’ordonne, s’oriente. Il s’adapte au terrain, souligne un dénivelé ouvre ou ferme une perspective. Un dallage en pierre, un sol en enrobé, un alignement d’arbres, un emmarchement, un caniveau ou des luminaires sont autant d’éléments au service de cette composition. Le lien entre ces éléments passe par le dessin de détail. Le soin du détail participe à la lecture simple et évidente du lieu. Il renvoie alors à des notions très simples de commodité, de confort et de plaisir.
«La difficulté d’un projet n’est pas d’accumuler des objets et des matériaux, mais le plus souvent de se priver de le faire, de convaincre les élus de la pertinence d’un projet simple et évident.»
extrait de plan de l’agence JM.Levesque - X.Ravel
Le parvis de l‛église d‛Arques, lieu symbolique, La réhabilitation du parvis de l‛église d‛Arques, marque le centre du village.
Michel Corajoud Paysagiste
lieu symbolique, marque le centre du village.
des projets,
des réponses techniques adaptées
La mise en oeuvre assure la pérennité de la réalisation. En milieu rural, les matériaux de l’espace public sont présents avec force. Modestes et usuels, ils sont significatifs d’une économie rurale et des caractères d’un territoire.
composer avec un terrain à forte pente, A Brousse le Château, le mur de soutènement limite les stationnements et crée une terrasse accessible par les deux équipements publics, mairie et salle des fêtes, implanté versant sud.
avant après
Nature, aspect et colorimétrie des matériaux de construction participent à l’identité d’un village. De façon plus présente qu’en milieu urbain, la prescription et la mise en oeuvre des matériaux sont des éléments pivot de la pérennité d’une opération.
choisir les matériaux du projet la végétation est un matériau de base en milieu rural. Mais son entretien est parfois délicat. Adaptée aux contraintes de sols, elle identifie fortement les lieux. Elle souligne et agrémente des limites: entrées de villages, seuils, pieds de murs,... les matériaux de sol, usuels ou plus nobles, sont choisis selon leur destination, leurs usages et leurs qualités propres. éclairage et mobilier urbain permettent de s’adapter aux différents lieux, soulignent et hiérarchisent des voies, contribuent à des ambiances particulières. Ils participent à la construction des espaces. Choisis dans un registre contemporain, ils s’accordent avec les réalités du monde actuel. murs et murets structurent le sol et l’espace. Leur mise en oeuvre soignée met en valeur la topographie accentuée des villages aveyronnais.
«Nous avouons notre préférence pour les matériaux qui acceptent de vieillir, se bonifient, ils incitent au toucher. Ils se fondent aux lieux parce que le temps s’y inscrit, les intègre. Nous ne voulons mettre en oeuvre que des matériaux qui acceptent de se patiner...» JP Bonnemaison et S.Saget, architectes
Le centre médiéval de Brousse le Château s‛est construit à anc de coteau versant nord.
A Compeyre, dans l’épaisseur d’un mur de soutènement, des réserves pour l’écoulement des eaux pluviales ont été prévues. Le dessin et le béton utilisé leurs donnent un aspect contemporain.
d’autres aménagements,... restructurer les centres anciens, Abandonnés depuis plusieurs décennies, les maisons des centres anciens souffrent souvent d’un manque de lumière et d’espace extérieur. Des opérations très ciblées permettent d’aérer et de donner ainsi un nouvel attrait à ces maisons.
réhabiliter des façades, Les façades participent à la qualité des espaces publics, elles sont au regard de tous. Ordonnancement, menuiseries, couleurs, enduits sont autant d’éléments qui participent à l’architecture du lieu. Le respect de ces particularités conforte le caractère du village.
maîtriser une urbanisation En milieu rural, souvent un lotissement vient se juxtaposer sans se greffer au village. La contiguité mais aussi la continuité des espaces publics favorisent cette «greffe», si modeste soit-elle. L’extension d’un village n’est pas un acte anodin, il faut intégrer au mieux ces nouveaux quartiers.
schéma de principe.
A Morlhon, la création du nouveau lotissement se conçoit simultanément avec l’aménagement de la nouvelle mairie et de sa place. L’ensemble peut constituer un vaste plateau central : nouveau centre du village.
«Savoir voir pour savoir faire» «Quelle que soit l’échelle de l’intervention elle doit être le fruit d’une réflexion liée au territoire, d’une volonté de sortir les lieux d’un anonymat qui les banalise. Le projet doit construire un urbanisme contemporain dans une nouveauté sans oubli, sans rupture avec la tradition.» Claude EVENO
Ce travail requiert égards et prévenance envers les personnes et leur bien-être, considérations quant aux lieux et leurs identités. Une telle diversité de sites impose d’agir au cas par cas. Si elles paraissent modestes aujourd’hui, ces réalisations ont l’ambition de durer, de s’inscrire dans la pérennité et devenir intemporelles.
avant travaux
C.A.U.E
une mission de service public Le Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement est un organisme départemental d’information, de conseil, de formation, de rencontres et d’initiatives, ouvert gratuitement à tous. Composée d’architectes, d’urbanistes et de paysagistes, son équipe intervient hors de la maîtrise d’oeuvre. Il est créé pour promouvoir la qualité de l’architecture, de l’urbanisme et de l’environnement. Il assure des missions de service public dans un cadre et un esprit associatif. Les demandes dont il est saisi l’amènent, avec ses partenaires, à intervenir dans les démarches de développement local.
remerciements
Cette exposition est financée par le Conseil Général de l’Aveyron dans le cadre des manifestations de l’an 2000. Le C.A.U.E de l’Aveyron tient à remercier l’ensemble des maîtres d’ouvrage et maîtres d’oeuvre pour leur collaboration à cette étude ainsi que pour leur travail au quotidien dans nos villages.
conception
Rédaction : Sylvie Cure, Christine Mouneyrac et Claudine Steffann, architectes au CAUE de l’Aveyron. Composition : Claudine Steffann Dessins techniques : Isabelle Guitard Assistance technique et impression : Société Burlat, Rodez Photographies : Gilles Tordjeman et C.A.U.E.12
23, boulevard Laromiguière 12000 Rodez - tél : 05.65.68.66.45 Fax : 05.65.68.14.97 e-mail : c.a.u.e12@wanadoo.fr
Conseil Général de l’Aveyron, Place Charles de Gaulle - BP 724 12007 Rodez Cedex Tél : 05.65.73.44.44
Coeur de village Un programme départemental
Il concerne les villages de moins de 1000 habitants. Le Conseil Général souhaite, à travers ce programme, répondre au désir d’amélioration du cadre de vie exprimé par les communes.
des objectifs, - Un projet adapté aux lieux et aux habitants. - Une approche globale d’aménagement d’espaces publics. - Coordonner les intervenants techniques concernés par le programme d’aménagements à réaliser. - Cohérence technique et financière.
une démarche, L’opération «Coeur de village a pour but de valoriser les caractères propres à la commune et d’identifier les enjeux, liés à l’aménagement d’espaces publics, afin d’élaborer un schéma cohérent d’intervention visant à renforcer l’identité du village.
Etude préalable : assistance à la commune, maître d’ouvrage Ce diagnostic cherche à mettre en évidence ce qui structure ou perturbe le village. L’étude définit un schéma d’aménagement englobant des projets tels que des bâtiments publics, des lotissements,...., de manière à ce que ces actions se complètent sans se contredire. Elle sert de fil conducteur pour révéler le caractère du village. Le Conseil Général missonne le C.A.U.E. pour cette étape et prend à sa charge le coût de cette étude. Cette prestation est donc gratuite pour la commune.
Projet : maîtrise d’oeuvre architecturale Le Conseil Général aide les communes à réaliser le projet d’aménagement par le biais d’un maître d’oeuvre privé (architecte, paysagiste), afin de garantir une cohérence architecturale, urbaine, technique en collaboration avec les différents services concernés. Le projet doit à la fois mettre en valeur les espaces, dessiner une place, une rue.... et à la fois mettre en valeur les usages, c’est à dire permettre une utilisation confortable et agréable des espaces par les habitants ou les visiteurs.
5 étapes, 1) Une lettre de candidature au programme «Coeur de village» adressée au Président du Conseil Général de l’Aveyron. 2) Une première réunion de concertation pour lancer la démarche «Coeur de village» et mandater le C.A.U.E pour réaliser l’étude. 3) Une étude préalable, remise officiellement lors d’une deuxième réunion à l’élu. 4) Le projet d’aménagement établi par un maître d’oeuvre privé. 5) Les travaux d’aménagement.
Conseil Général de l’Aveyron, Direction du Développement Local Place Charles de Gaulle - BP 724 12007 Rodez Cedex Tél : 05.65.75.82.00
Juin 2001