Semaine de l'architecture 2009

SEMAINE DE L’ARCHITECTURE

de Loire-Atlantique

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MÉDIATHÈQUE

Place du Front Populaire à SAINT-MALO-DE-GUERSAC

Programme Construction d’une médiathèque et d’une salle d’animation Maîtrise d’œuvre Vignault et Faure architecte et philosophe associés Nantes Maître d’ouvrage Commune de SAINT-MALO-DE-GUERSAC Surface SHON 520 m2 Photographie : Vignault x Faure

Coût des travaux 720 000 €TTC Réalisation septembre 2008

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SEMAINE DE L’ARCHITECTURE

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MÉDIATHÈQUE

PLACE DU FRONT POPULAIRE À SAINT-MALO-DE-GUERSAC

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Photographie : Vignault x Faure

Photographie : Vignault x Faure

Photographie : Vignault x Faure

Photographie : Vignault x Faure

de Loire-Atlantique

MÉDIATHÈQUE

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SEMAINE DE L’ARCHITECTURE de Loire-Atlantique

Photographie : Stéphane CHALMEAU

PLACE DU FRONT POPULAIRE À SAINT-MALO-DE-GUERSAC

Qu’attend-on de l’architecture sinon qu’elle nous enchante.

Chaque lieu a sa physionomie inimitable qu’il faut respecter. La médiathèque Colette de Saint-Malode-Guersac est fondée sur la coexistence de traces du lieu. D’emblée, à la lecture du site, nous avons pris le parti de provoquer des connexions avec le site et le paysage, de respecter le cimetière, les maisons existantes, de construire un lieu structurant en pensant que développement durable et développement de la commune sont indissociables, tel est l’enjeu du projet.

C’est avec son architecture « enveloppante » qu’elle unifie, selon un mode à la fois familier et inédit. Elle invoque la nécessité de « lieux pour se rencontrer », de « lieux inventifs »où la vie collective, associative, est encouragée. La bibliothèque médiathèque de Saint-Malo-deGuersac est un bâtiment annonciateur, un édifice en écoute à travers une architecture qui « se » donne autant qu’elle « en » donne.

Un projet aux multiples points de

vue où la forme et la structure du bâtiment jouent sur une composition horizontale bien calée sur une plateforme, facilitant les déplacements, sans étage et sans hiérarchie, à rez-de-jardin et de plain pied. Côté ouest, la façade d’accueil s’étire, crée un rythme et devient une « façade filtres » avec ses points de vue hauts et bas, ses percées visuelles laissant pénétrer avec maîtrise la lumière. Cette façade traduit une volonté d’intériorité et de confidentialité en même temps qu’un filtre solaire pour amplifier les ombres et jouer avec les points de vue. Grâce à leur profondeur, ces épaisseurs, dites « postures de lecture » offrent des lieux calmes d’évasion, prolongent l’espace intérieur vers l’extérieur et contribuent au confort thermique de la médiathèque Colette.

Une rythmique s’installe qui provoque une ballade, un cheminement pour les piétons jusqu’à l’entrée de la médiathèque Colette. Le bâtiment se déroule comme une invitation, de plis en plis, de transparences en opacités, de séquences de cou-

leurs en séquences de textures. Un dialogue s’installe entre le dedans et le dehors, avec simplicité, et le lieu se met à foisonner. On passe de la rue au parking, qui devient l’espace d’une ballade, jusqu’à l’entrée qui nous attire, qui nous invite à déambuler entre transparence et dialogue. C’est un premier seuil, un premier contact de proximité avec l’intérieur du bâtiment. La vue s’y change en visite pour le plus grand plaisir des lecteurs. Les enfants croisent les adultes, les amateurs de musique rencontrent les lecteurs de romans….. et d’autres encore se plongent dans les bandes dessinées.

La manière de se glisser dans le paysage est l’élément fédérateur entre architecture et paysage.

Nous le considérons comme un matériau. Le matériau de l’architecture aujourd’hui, c’est le territoire tel qu’il existe, tel qu’on l’infiltre, et tel qu’on y circule.

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MÉDIATHÈQUE

PLACE DU FRONT POPULAIRE À SAINT-MALO-DE-GUERSAC

Façade

rangement local entretien Chaufferie Salle d’animation Personnel

Atelier réserve

Accueil médiathèque

Espace adultes Espace enfants

Espace petite enfance

Plan du Rez de Chaussée

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Salon calme de lecture

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MAISON DE L’INTERCOMMUNALITÉ Zone industrielle de la Seiglerie à MACHECOUL

Programme Bâtiment neuf de bureaux, salle de conseil, caféréria, salles de réunion, aménagement extérieur.

Maîtrise d’œuvre Jean-Marie LEPINAY, Gilles CHABENES et Angus SCOTT, architectes associés - Nantes Maître d’ouvrage Communauté de communes du Pays de Machecoul Surface SHON : 1100 m2 SHOB : 1113 m2 Coût des travaux 1 200 000 €HT Réalisation 2007/2008

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Façade principale d’accès au bâtiment (sud)

Façade est des bureaux

façade nord

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MAISON DE L’INTERCOMMUNALITÉ

ZONE INDUSTRIELLE DE LA SEIGLERIE À MACHECOUL

MAISON DE L’INTERCOMMUNALITÉ

ZONE INDUSTRIELLE DE LA SEIGLERIE À MACHECOUL

Créé à l’initiative de la Communauté de Communes de MACHECOUL, le bâtiment s’inscrit dans le contexte du Parc d’activités intercommunal de la Seiglerie en périphérie de la Ville de Machecoul. La route départementale Saint-Etiennede-Mer-Morte donne accès au site.

Une zone de stationnement plantée d’arbres de haute tige, prolongée par un parvis végétalisé, mene au hall d’accueil traversant.

La composition architecturale, basée sur la création de trois corps de bâtiment, permet d’identifier les différents éléments du programme.

Le bâtiment central, sur simple rez-de-chaussée, accueille les utilisateurs et les usagers. Il abrite les grandes salles de réunions et quel-

ques locaux annexes. La construction de forme ovoïde est la grande salle du conseil, qui peut être configurée de différentes façons selon l’agencement du mobilier. Le bâtiment, implanté le long de la voie publique, se développe sur deux niveaux et rassemble la globalité des locaux administratifs.

Le projet prend en considération l’éclairage naturel pour chaque local. Les châssis, dotés d’un double système d’ouverture, facilitent le renouvellement d’air et assurent un entretien aisé des parties vitrées. À l’intérieure, le cloisonnement réalisé en plaques de plâtre sur ossature métallique permet de modifier la configuration des locaux selon les nécessités et l’évolution des

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SEMAINE DE L’ARCHITECTURE de Loire-Atlantique

bâtiments.

L’ensemble des prestations intérieures participe au confort d’usage des utilisateurs. Le choix des matériaux a été orienté par la volonté d’apporter une meilleure pérennité aux ouvrages.

Salle du conseil

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Plan masse

coupe

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MAISON DE L’INTERCOMMUNALITÉ

ZONE INDUSTRIELLE DE LA SEIGLERIE À MACHECOUL

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CENTRE DE SOINS ET D’AIDE PAR LE TRAVAIL Rue Gustave Eiffel - Zone de Brais à SAINT-NAZAIRE

Programme Construction d’un centre médico - social Maîtrise d’œuvre ARLAB Architectes SAINT-NAZAIRE Maître d’ouvrage ARTA – Association pour la réinsertion des Traumatisés Crâniens Atlantique Surface SHON : 1 825 m2 SHOB : 2 268 m2 Photographie : Nicolas MASUREL

Coût des travaux 1 379 047 €TTC compris VRD Réalisation Livraison : mars 2006

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CENTRE DE SOINS ET D’AIDE PAR LE TRAVAIL rue Gustave Eiffel - Zone de Brais à SAINT-NAZAIRE

Maquette de présentation

«BÂTIMENT-FILTRE» Le bâtiment s’enveloppe d’une peau-filtre en bois (mélèze non traité) et donne l’impression de s’enfoncer dans le sol. La construction s’articule autour d’un patio, jardin intérieur.

Autour de ce jardin intérieur, s’articulent la zone «Ateliers», la zone «Restauration-Détente», la zone «Bureaux» et la zone «vestiaires». La zone de stockage donne directement sur l’atelier et la zone de livraison. Le hall d’entrée s’ouvre entièrement sur le patio. Il permet une vue sur les différentes zones de l’atelier et offre une aire végétalisée, source de bien être dans le bâtiment.

L’ossature de la construction est en bois. La toiture végétalisée accueille des panneaux solaires thermiques.

L’ensemble, bardage bois - toiture végétalisée, participe à une volonté d’intégration du bâtiment dans ce paysage proche d’une zone rurale.

PAYSAGE Dans ce contexte industriel juxtaposé aux parcelles agricoles,

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le bâtiment tisse des liens avec celles-ci grâce, aux matériaux tel que le bois, à la végétalisation de la toiture, au patio ‘’jardin’’ composé d’eucalyptus, saules, bambous. Son gabarit est bas afin de limiter son impact sur le paysage.

ENVIRONNEMENT Une démarche ‘’Haute Qualité Environnementale‘’ a été pensée de façon naturelle dans la conception du bâtiment par, le choix des matériaux de construction, le fonctionnement interne du bâtiment, son intégration dans le paysage, l’utilisation de l’énergie solaire, de l’énergie passive du sol,etc. Différents procédés ont été mis en oeuvre afin de répondre à une volonté forte de limiter les impacts sur l’environnement : structure en bois - bardage en bois non-traité - brise-soleil en bois non traité - puit canadien - panneaux solaires thermiques - chaudière au bois - toiture végétalisée - énergie passive d’un patio - entretien facile des matériaux et du bâtiment - gestion de l’éclairage artificiel par sonde

- isolation renforcée – sécurité renforcée des terrasses - espaces verts importants.

Ces différents procédés ont été des outils de conception du bâtiment et entrent dans la logique même de son usage. La fonction du bâtiment est ici indissociable de sa forme.

Ils s’inscrivent dans le respect des paysages environnants avec pour objectif de créer, outre une qualité de vie, de travail et d’usage au quotidien, des paysages nouveaux : échappées visuelles, relations spatiales, techniques et sensibles.

Par les analyses du contexte (programmatique, géographique, économique, réglementaire, sociale culturelle,…), ce bâtiment a trouvé sa spécificité, fait émerger de nouvelles opportunités architecturales : dans un état d’abstraction ou de silence, l’architecture s’est dissoute, pour qu’au final le bâtiment soit intégré dans son cadre, pour qu’une poésie s’en dégage et stimule l’usager ou le spectateur.

CENTRE DE SOINS ET D’AIDE PAR LE TRAVAIL

rue Gustave Eiffel - Zone de Brais à SAINT-NAZAIRE

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Le patio

L’entrée

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façade sud

Plan du Rez de Chaussée

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CENTRE DE SOINS ET D’AIDE PAR LE TRAVAIL rue Gustave Eiffel - Zone de Brais à SAINT-NAZAIRE

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FOYER DE JEUNES TRAVAILLEURS & RÉSIDENCE SERVICE 85, Boulevard Huchon à ANCENIS

Programme Construction neuve d’un foyer de jeunes travailleurs de 37 chambres et d’une résidence service de 10 studios Maîtrise d’œuvre Atelier PELLEGRINO, architectes - Nantes Maître d’ouvrage Atlantique Habitations Atrealis Surface 2 038 m2

Photographie : Agence

Coût des travaux 2 033 000 €HT Réalisation Septembre 2008

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FOYER DE JEUNES TRAVAILLEURS & RÉSIDENCE SERVICE 85, Boulevard Huchon à ANCENIS

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Coupe

Le projet est implanté sur un terrain situé à l’angle du boulevard Joseph Vincent et du boulevard Huchon à Ancenis.

Son terrain d’assiette présente un dénivelé de -5 m, du Sud au Nord.

Le terrain est grevé d’une emprise de zones inondables ne permettant sa constructibilité que sur la partie haute.

La morphologie générale du projet est induite par les contraintes du site.

Bien que le terrain soit encadré par deux boulevards, le point de contact du secteur constructible se situe en haut de la parcelle sur le boulevard Joseph Vincent.

La façade Est est le point d’ancrage avec le domaine public. Tous les accès au bâtiment se font depuis cette zone d’amarrage.

Le vocabulaire choisi dans le propos précédent n’est pas sans résonance avec la morphologie du projet qui vient s’étirer le long d’une courbe de niveau pour dévoiler une façade Nord exprimant fortement les caractéristiques fonctionnelles du bâtiment.

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La courbe tendue formée par cette façade joue son rôle de couture urbaine du centre-ville d’Ancenis et en même temps, elle met en scène les deux fonctions que le projet contient : • tout d’abord, un rempart représenté par ce long linéaire de façade en bois au travers duquel vient transpirer l’existence d’un foyer de jeunes travailleurs de 37 logements ; • puis, au-dessus, telles des maisons sur le toit, une dizaine de logements en résidence service ayant leur autonomie de fonctionnement.

La façade intérieure orientée Sud fait face au fond de parcelle d’un ensemble de maisons individuelles.

Elle est redécoupée en séquences volumétriques répondant au gabarit du bâti en vis-à-vis.

Les résidents jouissent depuis l’entrée d’un accès direct aux espaces communs (cafétérias, salle d’animation, espace informatique, zone de formation...). C’est au travers de cette zone que l’on accède aux circulations privatives menant aux 37 logements.

La résidence service, en accès

depuis un porche accessible depuis le boulevard Joseph Vincent, se développe sur le 1er étage et le niveau d’attique.

L’écriture architecturale du projet s’appuie sur un choix de matériaux mettant en valeur son parti : • bardage en bois Douglas mis en œuvre sur maçonnerie pour la face Nord, • revêtement de zinc quartz sur ossature bois pour les maisons sur le toit de la résidence service, • enduit monocouche teinté en façade Sud. Les volumes saillants de la façade Nord utilisent du zinc quartz pour la partie commune représentée par le volume de la salle d’animation, et du verre sablé teinté sur les boîtes en porte-à-faux formées par quatre logements.

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SEMAINE DE L’ARCHITECTURE de Loire-Atlantique

Photographie : Agence

85, Boulevard Huchon à ANCENIS

Photographie : Agence

FOYER DE JEUNES TRAVAILLEURS & RÉSIDENCE SERVICE

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FOYER DE JEUNES TRAVAILLEURS & RÉSIDENCE SERVICE 85, Boulevard Huchon à ANCENIS

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Plan du Rez de Chaussée

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Plan du Niveau 2 © CAUE DE LOIRE-ATLANTIQUE - CDDP DE LOIRE-ATLANTIQUE - 2009

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INSPECTION PÉDAGOGIQUE 4, Rue de la Houssinière à NANTES

Programme Bâtiment des inspections pédagogiques et salles de réunion Maîtrise d’œuvre Architecte mandataire : PATRICK JOLY Les Sables d’Olonne Architecte associé : HYBRIS Architectes - Nantes Maître d’ouvrage RECTORAT DE NANTES Ministère de l’Education Nationale Conducteur d’opération DDE 44 Surface SHON 1 422 m² SU 1 212 m² Photographie : Philippe RUAULT

Coût des travaux 1 859 500 €TTC Réalisation livraison novembre 2005

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SEMAINE DE L’ARCHITECTURE

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INSPECTION PÉDAGOGIQUE 4, RUE DE LA HOUSSINIÈRE À NANTES

Photographie : Philippe RUAULT

de Loire-Atlantique

Le bâtiment des Inspections Pédagogiques accueille les bureaux des doyens et des inspecteurs pédagogiques ainsi que des salles de réunion servant à l’ensemble du Rectorat d’Académie.

Dans cette démarche de respect et de mise en valeur de la poésie d’un lieu, nous avons révélé l’histoire de cette propriété en nous appuyant sur la trame de l’ancien mur d’enceinte en pierres du potager.

Il est situé à proximité du campus nord de Nantes, dans le parc de la Houssinière, ancienne propriété dominant la vallée de l’Erdre, et qui se caractérise par une qualité paysagère remarquable. Cet écrin général fédère la diversité des bâtiments actuels, construits à des époques différentes.

Ainsi, ce mur en pierres devient : • Une trace, une limite, un axe structurant, qui accompagne les visiteurs vers le bâtiment d’accueil du Rectorat.

• Un espace abritant, dans son épaisseur, le hall d’entrée et les salles de réunion de notre projet.

• Un écran protecteur préservant le jardin intérieur, lieu qui assure la fonction de rideau végétal et de jardin d’agrément.

• Un socle minéral recevant deux lames de béton brut, « flottantes », au-dessus d’un trait de pierres.

Il nous a donc semblé essentiel de préserver cet équilibre en proposant une écriture architecturale, volontairement sobre afin de dégager une symbiose entre notre projet et le site.

© CAUE DE LOIRE-ATLANTIQUE - CDDP DE LOIRE-ATLANTIQUE - 2009

Les larges débords horizontaux assurent la protection solaire des bureaux et leur confort tout en permettant un prolongement des bureaux sur un espace extérieur comparable à des balcons et où l’on peut apprécier la qualité paysagère du site.

Les volets coulissants calés entre les deux lames de béton constituent une résille « végétale » abstraite qui, par le jeu des combinaisons aléatoires, constituent un filtre visuel, extérieur - intérieur, et une protection solaire participant au confort par le jeu de la lumière et des ombres. Cette résille « végétale » anime et fait vibrer la façade.

INSPECTION PÉDAGOGIQUE

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SEMAINE DE L’ARCHITECTURE de Loire-Atlantique

Photographie : Philippe RUAULT

4, RUE DE LA HOUSSINIÈRE À NANTES

façade sud

Photographie : Philippe RUAULT

Séjour

façade nord

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Plan masse

Façade est

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INSPECTION PÉDAGOGIQUE 4, RUE DE LA HOUSSINIÈRE À NANTES

SEMAINE DE L’ARCHITECTURE de Loire-Atlantique

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MAISON RIDEAU BOUGUENAIS

Programme Maison individuelle Maîtrise d’œuvre Jean-Baptiste FRÉNOVE, architecte.

Maître d’ouvrage Privé Coût des travaux 160 000 €HT Surface 110 m2 Photographie : Agence

Réalisation 2007

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SEMAINE DE L’ARCHITECTURE

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MAISON RIDEAU BOUGUENAIS

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Photographie : Agence

Photographie : Agence

Photographie : Agence

de Loire-Atlantique

La Maison RIDEAU est située à BOUGUENAIS (44), elle est en bois et sa surface est de 110 m². Elle comporte 4 chambres pour un couple avec 2 enfants.

Le montant des travaux architecte est de 120 000 €HT sachant que les travaux peinture et carrelage sont réalisés par le client et son père. Les traitements paysagés sont aussi hors marché de travaux.

Le coût total de la maison est estimé à 160 000 € hors terrain.

Le contexte est urbain mais assez peu dense. Les maisons avoisinantes sont de type Sud Loire, enduite et tuile. La parcelle est dégagée et s’ouvre sur un petit vallon à l’Est. Le terrain est très enclavé et donc complexe à construire, la partie Sud du terrain est en surplomb par rapport au RDC de la maison. Les accès, comme l’ensoleillement sont donc des contraintes imposant le principe général.

Le projet est traité de manière contemporaine avec un matériau noble et vieillissant naturellement : le bois. La maison est implantée avec sa plus grande façade au Sud et le plus bas possible sur le terrain afin de réduire l’ombre portée du bâtiment sur le terrain. C’est une maison simple qui paraît plus petite qu’elle ne l’est. Son impact en terme de volume construit est relativement faible.

La particularité de la maison est que l’on accède par l’étage (niveau rue) avec un séjour ouvert en surplomb sur le terrain. Les pièces de nuit sont en dessous au niveau du terrain. Une passerelle permet d’accéder au jardin via la terrasse mais un accès est aussi prévu depuis le RDC. Le plan est conçu sans couloir pour ne perdre d’espace. A titre d’exemple le grand palier du RDC sert aussi de pièce pour le linge, repassage…

C’est une maison très économe en énergie. Elle est chauffée au bois et au gaz naturel de ville. A titre d’exemple, faire la cuisine au four chauffe le salon/ cuisine.

Elle est pensée pour garantir des apports énergétiques solaires maximum en hiver mais minimum en été.

La baie est grande mais est abritée du soleil vertical en été. Les pièces de nuit sont au RDC et restent fraîches l’été.

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Photographie : Agence

BOUGUENAIS

Photographie : Agence

MAISON RIDEAU

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Plan du Rez de jardin

Plan du Rez de Chaussée

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MAISON RIDEAU BOUGUENAIS

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CENTRE MÉDICO-SOCIAL Chemin de la Butte de Certé à TRIGNAC

Programme bureaux, centre médico-social : PMI et assistants sociaux Maîtrise d’œuvre DLW, architectes - Nantes Maître d’ouvrage Conseil général de Loire-Atlantique

Photographie : Stéphane CHALMEAU

Surface SHON : 690 m2 Coût des travaux 1 001 000 €HT Réalisation 2008

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CHEMIN DE LA BUTTE DE CERTÉ À TRIGNAC

(PMI) de l’autre, le tout relié par une circulation en boucle desservant également les locaux du personnel

et les locaux communs le long du patio.

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Photographie : S. CHALMEAU

Photographie : S. CHALMEAU

Photographie : S. CHALMEAU

Le CMS participe au renouvellement urbain du quartier de Certé à Trignac.

Deux tissus urbains se distinguent dans l’environnement : des objets autonomes (tours, îlot de service, collège, stade...) et un tissu pavillonnaire constitué de parcelles en longueur.

La clôture constitue la base du projet. De type ganivelle en échalats de chataignier, elle entoure le bâtiment et le parking du personnel, puis se retourne à l’intérieur, de manière à venir creuser la masse bâtie d’un patio.

Ce patio permet de prolonger visuellement l’espace du parvis d’accueil jusqu’au coeur du bâtiment et offre un éclairage naturel aux circulations et espaces communs.

Concernant l’organisation, le bâtiment se divise en deux ailes : les assistants sociaux d’un côté et la protection maternelle et infantile

CENTRE MÉDICO-SOCIAL

CHOIX DES MATÉRIAUX Charpente bois et murs ossature bois naturel type pin Douglas qui, associé à un bardage métallique ou bardage bois de châtaignier non traité, permet une grande efficacité de la structure par rapport à la masse de matériau utilisé.

L’ensemble des bois utilisés sont «Ecocertifié» .

Les matériaux de second oeuvre sont choisis en fonction de leurs caractéristiques environnementales : linoléum, peintures NF Environnement, limitation des faux plafonds.

CHANTIER PROPRE La construction privilégie la filière sèche par l’utilisation de l’ossature bois et bardage. La gestion des déchets de chantier (tri-selectif) et la maîtrise des nuisances font l’objet d’une démarche particulière.

ENERGIE : RÉDUCTION DE L’EFFET DE SERRE Le bâtiment est conçu dans un souci de performance énergétique : •Renfort d’isolation thermique sur l’ossature bois limitant l’ensemble des ponts thermiques.

•Installations de chauffage : mise en place d’un plancher chauffant alimenté par une chaudière à condensation fonctionnant au gaz naturel. Ce système dispose d’un rendement énergétique très performant.

•Ventilation : La ventilation mécanique des bureaux est prévue modulée par des détecteurs de présence, l’occupation des locaux étant assez irrégulière.

•Utilisation d’éclairages à basse consommation. Les circulations seront éclairées naturellement.

GESTION DE L’EAU DE PLUIE Le projet prévoit la création d’une toiture végétalisée favorisant la rétention des eaux pluviales avant leur rejet dans le réseau collectif.

Elle apporte également un renfort d’isolation appréciable en couverture.

Une partie des surfaces extérieures est naturellement drainante (dalles éco-green sur places de stationnement et parties enher-

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bées) de façon à limiter le ruissellement de surface.

CONFORT ET SANTÉ Le confort thermique d’hiver et celui d’été ont fait l’objet d’une attention particulière. A ce titre les bureaux disposent d’un système d’occultation par volet roulant à lames orientables permettant de disposer d’une filtre solaire laissant passer la lumière et la vue.

Photographie : S. CHALMEAU

Le centre médico-social de Trignac est, avec le collège de Sainte-Pazanne, un des premiers bâtiments inscrit dans la démarche HQE construit par le Conseil Général de Loire-Atlantique. A ce titre le projet a été présenté lors de l’exposition « Subir ou Agir » concernant les actions du Conseil Général en faveur du développement durable, en mars 2007

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façade est sur entrée

Photographie : S. CHALMEAU

CENTRE MÉDICO-SOCIAL

CHEMIN DE LA BUTTE DE CERTÉ À TRIGNAC

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CENTRE MÉDICO-SOCIAL

CHEMIN DE LA BUTTE DE CERTÉ ÀTRIGNAC

PLAN DU REZ DE CHAUSSÉE © CAUE DE LOIRE-ATLANTIQUE - CDDP DE LOIRE-ATLANTIQUE - 2009

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ÉCOLE MATERNELLE JACQUES PREVET La Prairie du Château à SAFFRÉ

Programme Construction d’une école maternelle de 3 classes avec salle de repos, salle de motricité et bibliothèque.

Maîtrise d’œuvre Bruno CHANTELOUP, architecte - BATZ-SUR-MER Maître d’ouvrage Commune de SAFFRÉ Surface SU : 770 m2 SHOB : 932 m2 SHON : 840 m2

Photographie : Agence

Coût des travaux 1 235 000 €TTC Réalisation 2007

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ÉCOLE MATERNELLE JACQUES PREVET LA PRAIRIE DU CHÂTEAU À SAFFRÉ

Photographie : Agence

Photographie : Agence

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ÉCOLE MATERNELLE JACQUES PREVET

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SEMAINE DE L’ARCHITECTURE de Loire-Atlantique

Photographie : Agence

LA PRAIRIE DU CHÂTEAU À SAFFRÉ

Façade est sur l’Isaac

L’approche environnementale a guidé le projet, de la conception architecturale à la concrétisation technique de l’ouvrage. L’implantation du projet dans le site et son orientation constituent le point de

départ de cette démarche. L’architecture produit des espaces lumineux largement ouverts bénéficiant au maximum des incidences solaires d’hiver. Le plan oriente les espaces d’enseignement d’est en ouest suivant le parcour solaire. Leurs toitures reçoivent les panneaux solaires dédiés à la production d’eau chaude. Cette production vient en appoint du chauffage au gaz .

L’ossature bois est le matériau de prédilection pour ce projet. Le système constructif en panneaux préfabriqués en atelier s’adapte parfaitement à cette architecture. Les poutres en « Lamibois Kerto » permettent des franchissements importants qui autorisent de grandes parois vitrées.

Le bâtiment est réalisé en ossature bois posée sur une dalle préfabriquée en béton alvéolaire « Alidal » portée par une semelle semi-profonde selon les exigences du site.

Les menuiseries extérieures sont en aluminium avec double rupture de pont thermique.

Les bardages extérieurs sont de deux natures : le bardage à lames verticales est en « Douglas Thermowood de Finnforest », les panneaux gris sont en fibro-ciment haute densité de chez « Eternit ».

La couverture des volumes des classes est en ardoise naturelle traditionnelle avec incorporation des panneaux solaires sur les versants sud.

Les toitures en terrasses sont isolées en laine de roche et étanchées. Les rives sont traitées avec des bandes à ourlet zinc anthracite garantissant ainsi la finesse des ouvrages protecteurs des acrotères.

Les cloisons de distribution sont réalisées en plaques de plâtre cartonnées.

Les revêtements de sols intérieurs sont le carrelage pour les zones de circulation et un revêtement souple pour les salles d’enseignement.

Les aménagements intérieurs type rayonnages de bibliothèque et bancs sont réalisés en médium huilé.

Photographie : Agence

L’école maternelle Jacques Prévert est implantée en lisière de la zone urbaine de la petite ville de Saffré.

Le site : une prairie le long du mail de l’Isaac entre le lotissement de personnes âgées au nord et le parc du château au sud. L’école vient prolonger l’urbanisme typiquement pavillonnaire en rappelant les formes et les proportions qui s’y prêtent. Une partie du site est inondable; le bâtiment et les aménagements extérieurs se sont adaptés à cette contrainte en libérant des espaces plantés.

La particularité du site permet de proposer un accès exclusivement piéton à l’ouest pour les usagers des transports scolaires qui franchissent l’Isaac sur une passerelle. L’accès principal se fait par le nord, une voie réservée au groupe scolaire a été créée à cet effet.

Façade ouest sur cour

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SEMAINE DE L’ARCHITECTURE

de Loire-Atlantique

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ÉCOLE MATERNELLE JACQUES PREVET LA PRAIRIE DU CHÂTEAU À SAFFRÉ

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SEMAINE DE L’ARCHITECTURE

de Loire-Atlantique

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MÉDIATHÈQUE FLORESCA GUÉPIN 1 Rue Basse Chénais à NANTES

Programme Construction d’une médiathèque Maîtrise d’œuvre FORMA 6, architectes - Nantes Maître d’ouvrage Ville de Nantes Nantes Aménagement Surface 2 020 m2 Photographie : Patrick Miara

Coût des travaux 3 189 600 €TTC Réalisation Avril 2007

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SEMAINE DE L’ARCHITECTURE

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MÉDIATHÈQUE FLORESCA GUÉPIN 1 RUE BASSE CHÉNAIS À NANTES

Consultation Rez de chaussée

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Photographie : Patrick Miara

Photographie : Patrick Miara

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MÉDIATHÈQUE FLORESCA GUÉPIN

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SEMAINE DE L’ARCHITECTURE de Loire-Atlantique

Photographie : Patrick Miara

1 RUE BASSE CHÉNAIS À NANTES

forment une double peau, créent un espace tampon naturellement ventilé, qui protège du chaud et du froid le plateau libre des salles de lecture. Ici tout est transparence et sobriété. Il revient au mobilier, aux livres et à leurs lecteurs d’animer les lieux.

Au - dessus, en lévitation apparente, un « monolithe » de béton naturel, aux formes plus complexes qu’il n’y paraît au premier abord, abrite en son sein des bureaux, des locaux techniques. Deux volumes s’élèvent au - dessus d’une terrasse végétalisée. Ils sont marqués, mais à peine, par quelques interventions

architecturales qui semblent autant de références à l’héritage esthétique du Mouvement moderne : ici un fin bandeau de fenêtres, plus loin une faille horizontale tournant autour d’un angle, ailleurs une échancrure rouge creusée dans le haut d’un volume, et sur une façade le jeu de rythmes variables de quatre niveaux de fines meurtrières.

Et peut - être pour que l’on soit sûr que rien ne vienne troubler la pureté des volumes de béton, le lettrage d’identification de la médiathèque est venu discrètement se glisser dans le socle vitré. »

(texte C. Boucher, CAUE44 pour le Prix d’architecture et d’aménagement de Loire-Atlantique 2008

Espace enfants

Photographie : Patrick Miara

« Le quartier Bottière - Chesnaie est un « morceau de ville » en gestation, où cette médiathèque est un des premiers jalons publics.

On l’a dite « forteresse », mais sa singularité tient plutôt de l’ouverture au paysage environnant. S’il s’agit d’un château, ce pourrait alors être celui d’un cargo, aux conteneurs pleins des savoirs du monde, venu s’échouer dans l’océan d’herbes folles de terrains en jachères.

La base de l’édifice est un volume sans matière et sans poids, entièrement vitré sur quatre côtés, sans menuiseries ni ossatures visuellement présentes. Les verres

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MÉDIATHÈQUE FLORESCA GUÉPIN 1 RUE BASSE CHÉNAIS À NANTES

Coupe Est

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Plan du Rez-de-chaussée

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JEU DE BOULES NANTAISES Rue de la Haute Mitrie à NANTES

Programme Construction d’un jeu de boules nantaiseS Maîtrise d’œuvre Vignault et Faure architecte philosophe associés Nantes Maître d’ouvrage Ville de NANTES Direction du bâti Surface SHON : 280 m2

Photographie : Agence

Coût des travaux 354 000 €TTC Réalisation MARS 2007

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JEU DE BOULES NANTAISES RUE DE LA HAUTE MITRIE À NANTES

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Photographie : Agence

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JEU DE BOULES NANTAISES

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et le site respecté. La morphologie du bâtiment épouse avec minutie la configuration du terrain à bâtir tout en répondant aux exigences de la Boule nantaise. En particulier, que les joueurs ne soient pas éblouis, que le bâtiment préserve une certaine intimité et qu’il soit chaleureux, accueillant, fluide, ouvert à tous, aux jeunes comme aux moins jeunes, aux professionnels comme aux amateurs.

cret s’installe avec les autres activités sportives. Une matière règne : le « trespa » entre rouge, jaune, bleu et noir. Une géométrie s’expose : une suite de plis s’anime comme une onde, laisse échapper le regard tout en filtrant la lumière.

Dans cet équilibre dynamique où le mouvement accompagne la pente, comme le geste du bouliste, la gravité du soubassement en béton, légèrement enfoui, apporte une pointe d’équilibre.

Le spectacle peut commencer…………

RUE DE LA HAUTE MITRIE À NANTES

La boule nantaise c’est du billard, c’est un jeu d’imagination avec une touche de mystère. Voilà l’état d’esprit du bâtiment de la future école de la Boule Nantaise.

Se glisser avec agilité sur une parcelle étroite où la pente dicte ses lois, tel est le défi de la salle de Jeu de Boule Noé Lambert. Nous considérons le site et sa pente comme une limite de principe, tangente sur laquelle le bâtiment peut prendre appui par nécessité constructive, mais sans la violenter. A peine effleuré, le terrain demeure intact

de Loire-Atlantique

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De ce dispositif, résulte un jeu de porte-à-faux, de pleins et de vides au milieu duquel un dialogue dis-

SEMAINE DE L’ARCHITECTURE

Photographie : Agence

Photographie : Agence

Façade est sur rue

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JEU DE BOULES NANTAISES RUE DE LA HAUTE MITRIE À NANTES

Boulevard de la Haute Mitrie

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GROUPE SCOLAIRE « OSTRÉA » RESTAURANT & ACCUEIL PÉRISCOLAIRE « NAVIRE D’ENFANTS » Route de Machecoul à BOURGNEUF-EN-RETZ

Programme Construction du groupe scolaire « ostréa », et restaurant & accueil périscolaire « navire d’enfants » Maîtrise d’œuvre Dominique LOUËT, IDEA, architectes - Nantes Maître d’ouvrage Commune de BOURGNEUF-EN-RETZ Surface SHON : 2 388 m2 SHOB : 2 826 m2 Photographie : Patrick MIARA

Coût des travaux 2 800 000 €HT Réalisation Avril 2008

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GROUPE SCOLAIRE « OSTRÉA » RESTAURANT & ACCUEIL PÉRISCOLAIRE « NAVIRE D’ENFANTS » À BOURGNEUF-EN-RETZ

GROUPE SCOLAIRE « OSTRÉA » RESTAURANT & ACCUEIL PÉRISCOLAIRE « NAVIRE D’ENFANTS » À BOURGNEUF-EN-RETZ L’enjeu du projet résidait dans la capacité à recréer un paysage sur ce site en frange de bourg entre bocage et marais, où préexistait un ensemble de terrains de sport plat et nu, balayé par les vents.

Dans ce contexte géographique et règlementaire qui imposait des toitures de tuiles creuses, le dispositif architectural adopté est celui de deux bâtiments en rez-dechaussée formant un peigne dont chacune des trois branches – école maternelle, école élémentaire et ensemble indépendant du restau-

rant et de l’accueil périscolaire- se prolonge sur son élévation sud-est par la cour de récréation qui lui est affectée, garantissant à l’ensemble une protection des vents et un bon ensoleillement .

En référence à l’échelle, à la forme et aux matériaux des constructions traditionnelles des marais, l’architecture des bâtiments affirme horizontalité et faible hauteur sous une toiture à deux pentes, liaisonnée par les toitures-terrasses des circulations ; les parois des façades blanches sont ponctuellement revê-

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SEMAINE DE L’ARCHITECTURE de Loire-Atlantique

tues d’un clin de bois lasure noir, décollant les toitures et soulignant les façades pignons ; l’élévation d’entrée, en béton blanc est sablée par des motifs de joncs en harmonie avec la palette végétale choisie.

A l’intérieur, la double échelle de l’adulte et de l’enfant est prise en compte dans la hauteur des châssis sur l’extérieur, et dans le détail du mobilier intégré ; une signalisation ludique accompagne le cheminement intérieur par des logos colorés, spécifiquement conçus pour l’établissement.

Cour élémentaire

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GROUPE SCOLAIRE « OSTRÉA » RESTAURANT & ACCUEIL PÉRISCOLAIRE « NAVIRE D’ENFANTS » À BOURGNEUF-EN-RETZ

PARVIS

Classe 1

Classe 2

Dir.

LIVRAISON! RESTAURANT Enseig.

L.T.

HALL Office Classe 3

BCD

Classe 1 Motricité

Salle ! Élementaire

COUR

Classe 4 Salles!

Maternelle

Repos

Classe 5

PRÉAU

COUR! ELÉMENTAIRE

Classe 2

Classe 3

RESTAURANT SCOLAIRE PRÉAU

COUR! MATERNELLE

ACCUEIL PÉRISCOLAIRE Repos

Accueil périscolaire PRÉAU

Repos

N

Plan du Rez-de-Chaussée

Voie Bus LIVRAISO

N

Parvis

LIVRAISON! RESTAURANT

COUR! ELÉMENTAIRE

N

Plan masse

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COUR! MATERNELLE

COUR

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SALLE FESTIVE

73, Avenue du bout des landes à NANTES

Programme Construction d’une salle festive Maîtrise d’œuvre ATELIER DU LIEU, architecte Nantes Maître d’ouvrage Ville de NANTES Surface 860 m2

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Coût des travaux 1 221 000 €HT Réalisation 2008

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73, AVENUE DU BOUT DES LANDES À NANTES

la masse du château d’eau, véritable monument repérable dans le quartier.

• Ouvrir et signaler la salle sur un parvis végétal, en forte lisibilité urbaine sur le rond-point René Cassin/Bout des Landes.

• Développer le grand mur qui organisera le projet et se prolonge en enseigne sur le carrefour.

• Préserver en transparence le rideau de chênes et prolonger l’usage de la salle au sud par un jardin convivial.

Qualité environnementale • Respect du milieu végétal.

• Gestion en temporisation des eaux de pluie.

• Economie d’énergie grâce à un équipement performant et à une récupération de chaleur par un traitement d’ait à double flux.

nication et offrir un grand espace fluide. Une grande souplesse a été recherchée (un dépôt permet de gérer les mobiliers selon les usages et une cuisine de traiteur complète l’équipement). La salle pourra accueillir : mariages et fêtes associatives, grands repas, spectacles et conférences, danse et musique, réunions, expositions, etc…

Visibilité urbaine et insertion dans l’environnement La salle festive est implantée à l’angle du Boulevard René Cassin et l’Avenue du Bout des Landes, au pied du château d’eau, proche de la ligne 2 du tramway. Le site, actuellement occupé par le pas de tir à l’arc, est très arboré. Un beau rideau de chênes marque l’entrée.

L’insertion urbaine répond aux critères suivants : • Marier le projet de la salle avec

Photographie : Agence

Photographie : Agence

Une salle associative pour les quartiers Nord Dans le cadre de sa politique de développement urbain, la ville de Nantes a décidé de réaliser une salle festive destinée à accueillir les manifestations de la vie associative et culturelle des quartiers Nord de la cité. Cet aménagement s’inscrira dans la dynamique sociale du quartier en répondant à des besoins multiples, tant à l’échelle familiale qu’associative, tant sur le volet résidentiel et convivial que sur le volet culturel.

Un fonctionnement rigoureux et souple L’équipement comporte une grande salle de 320 m2, une scène de 60 m2, une salle de réunion de 45 m2 et un secteur d’accueil de 100 m 2. L’ensemble salle/réunion/ accueil peut se mettre en commu-

SALLE FESTIVE

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Photographie : Agence

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Photographie : Agence

SALLE FESTIVE

73, AVENUE DU BOUT DES LANDES À NANTES

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Plan du Rez-de-Chaussée

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SALLE FESTIVE

73, AVENUE DU BOUT DES LANDES À NANTES

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L’ARBRE À MALICE 14, Rue Émile Gadeceau à NANTES

Programme Construction d’une maison d’accueil pour 12 enfants Maîtrise d’œuvre HYBRIS architectes - Nantes Maître d’ouvrage Sauvegarde de l’enfance 44

Photographie : Stéphane CHALMEAU

Surface 880 m2 Coût des travaux 1 160 000 €HT Réalisation novembre 2007

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L’ARBRE À MALICE

14, RUE ÉMILE GADECEAU À NANTES

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Photographie : Stéphane CHALMEAU

Photographie : Stéphane CHALMEAU

Photographie : Stéphane CHALMEAU

Photographie : Stéphane CHALMEAU

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« L’Arbre à Malice » s’inscrit à la périphérie de Nantes au sein du quartier de la Haluchère face au parc de Maraîche, Rue Emile Gadeceau.

Situé au nord de la ville, la Haluchère est un ancien coteau maraîcher que l’expansion urbaine a envahi. Désormais y règnent les infrastructures de mobilité périphérique, les centres commerciaux et d’activités, les logements collectifs sociaux et les lotissements pavillonnaires.

Pourtant, au sein même de ce territoire urbain hétérogène, subsistent quelques traces des origines maraîchères du sol. Un verger en jachère, une ferme abandonnée, une citerne d’eau rouillée perchée sur un ancien mur de clôture en pierre, des sentes aux accès incertains ou oubliés, offrent encore aujourd’hui une certaine poésie, une enclave de liberté dans l’aménagement fonctionnel du territoire.

Cette poésie, liée à l’activité passée du sol, nous avons souhaité la révéler au sein de notre projet.

LE PROJET Le projet s’implante sur sa parcelle rue Emile Gadeceau faisant front au nord à la Place publique des Maraîches, s’adossant à l’est sur le bâtiment multi accueil de la Mutuelle Atlantique et s’étirant jusqu’au cœur des jardins voisins au sud.

La configuration et le dessin de cette implantation cherchent à tirer profit des atouts et des caractéristiques du site pour s’y intégrer.

L’élévation nord est traitée comme une façade et s’élève à plus de 9 mètres au-dessus de la Rue Emile Gadeceau. Puis, au gré de la profondeur et de l’intimité de la parcelle, l’épanelage des volumes diminuent à 3 puis à 2 niveaux pour finalement s’encaisser dans le sol en fond de parcelle.

Le corps construit de l’établissement se déhanche à droite puis à gauche, venant ainsi dialoguer avec les constructions voisines, s’ouvrir sur une perspective privilégiée, retenir la déclivité du sol naturel, etc.

En découlent une succession de jar-

dins-patios ouverts sur le ciel et le voisinage.

Logés au-dessus des soubassements de béton, les parallélépipèdes de bois brut s’animent dans le ciel, semblables aux citernes en acier oxydé sur leur tour de pierre, aux cabanes et aux palissades qui jonchent les quelques propriétés maraîchères abandonnées.

Cette complexité entre forme et matière s’enrichit d’une cinquième façade végétalisée offrant à l’ensemble une cascade de jardins en terrasses.

L’originalité du projet, outre l’emploi des panneaux en bois préfabriqués, réside dans la composition et la forme des ouvertures.

Accrochées aléatoirement sur l’ensemble des façades, comme autant de tableaux dans un musée, les quatre-vingt ouvertures que compte la maison cadrent le paysage environnant en offrant aux enfants d’innombrables perspectives sur la vie du quartier.

Et quand vient la nuit, les tableaux deviennent miroirs et les regards s’inversent offrant depuis la ville une constellation lumineuse.

Ce percement « musical » et incandescent a le double intérêt d’offrir à l’ensemble construit une identité proche de l’imaginaire de l’enfance tout en permettant à ces derniers son appropriation et la possibilité de découvrir et d’apprivoiser son environnement de façon ludique, spontanée et parfois inattendue.

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SEMAINE DE L’ARCHITECTURE de Loire-Atlantique

LE CHANTIER Les contraintes rencontrées lors de l’étude de ce centre d’hébergement pour jeunes enfants et bureaux attenants étaient l’exigüité, la pente naturelle et le manque d’accessibilité de la parcelle.

Les délais de réalisation courts et le coût d’objectif restreint nous laissaient peu de marge de respecter les exigences d’un programme à inscrire dans une démarche environnementale.

Pour répondre à ces exigences nous avons initialement étudié la possibilité de construire avec un système préfabriqué. Cela nous permettait d’espérer un chantier sec, peu bruyant et de courte durée.

L’utilisation du bois sous forme d’éléments massifs contrecollés « BBS » nous a permis de ne plus doubler les murs d’une isolation traditionnelle, d’un revêtement en plaque de plâtre intérieur, et d’éviter tout ravalement extérieur ou entretien décennal.

Economie de matière, de main d’œuvre, simplicité de mise en œuvre, esthétisme du bois brut extérieur comme intérieur, la construction devient une maquette en bois grandeur nature.

Seule contrainte liée à la préfabrication, la maîtrise de tous les détails de réalisation et de mise en œuvre intégrant l’ensemble des corps d’état, par anticipation à la fabrication des panneaux.

S’en suit une liberté d’expression et un confort optimal des espaces à disposition des enfants à un coût abordable.

Photographie : Stéphane CHALMEAU

L’ARBRE À MALICE

14, RUE ÉMILE GADECEAU À NANTES

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SEMAINE DE L’ARCHITECTURE

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Plan du Rez-de-Chaussée

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L’ARBRE À MALICE

14, RUE ÉMILE GADECEAU À NANTES

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FERME DU BIGNON Rue Nobel à ORVAULT

Programme Réhabilitation d’une ancienne ferme en locaux associatifs Maîtrise d’œuvre L’ATELIER BELENFANT-DAUBAS architectes - Nozay Maître d’ouvrage Ville d’ORVAULT Surface 250 m2

Photographie : Agence

Coût des travaux 500 000 € Réalisation 2008

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FERME DU BIGNON RUE NOBEL À ORVAULT

Salle polyvalente

Entrée

Incrustation de graines d’avoine issues de l’ancien plancher du grenier

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Coursive

FERME DU BIGNON RUE NOBEL À ORVAULT

Le projet s’articule principalement autour de bâtiments existants, ceux d’une ancienne ferme du XIXe siècle destinée à être reconvertie locaux associatifs.

Il tient compte de l’identité rurale, encore lisible, du site, mais largement atténuée par les aménagements récents d’une ZAC (Zone d’aménagement concerté).

Quelques éléments permettent tout de même de se rattacher à ce passé rural : • la présence de l’ancien accès délimité par un muret en pierre.

• la persistance de quelques arbres qui constituaient une haie, et des talus séparant les parcelles.

• la forme des bâtiments, induite

par leur usage de stockage : grange à céréales, garages à matériels, aux larges percements, gerbières dans les combles, etc.

Ces bâtiments ont été, pour partie, construits avec des matériaux de réemploi et ont connu de multiples transformations au gré des besoins de l’activité.

Il nous a semblé intéressant de rendre visible la succession de ces interventions, de rendre les bâtiments « bavards » sur leur histoire, de les « révéler » sur le site.

Nous avons donc travaillé dans le sens d’une mise en valeur de l’existant. L’agencement des pièces est resté le même, nous nous sommes contentés de créer

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SEMAINE DE L’ARCHITECTURE de Loire-Atlantique

un seul percement et d’utiliser au maximum ce que nous avions sous la main. Il se trouve que l’intelligence paysanne rejoint souvent la préoccupation environnementale. Par exemple, les murs en pierre (lorsqu’ils sont assemblés avec des mortiers « respirants » à base de terre ou de chaux) ont la capacité naturelle de diminuer le taux d’humidité dont dépend directement la qualité de l’air. Les conserver relevait donc de l’évidence.

Les autres matériaux ont été choisis pour leur qualité sanitaire vis à vis des ouvriers du chantier et des futurs usagers.

Mais il nous a également fallu tenir compte des contraintes réglementaires liées à l’accueil du public, comme la tenue au feu par exemple.

La simplicité des volumes des bâtiments existants est maintenue : toit à deux pentes, en ardoises, et mur de moëllons enduits à la chaux.

Les adjonctions contemporaines n’interviennent que par nécessité, pour répondre à des besoins techniques tels que sanitaires, chaufferie, auvent, panneaux photovoltaïques. Nous les traitons de manière à tisser une continuité entre les bâtiments existants et ces ajouts, notamment par réemploi de matériaux, tels des chevrons en bardage ou des solives pour l’auvent.

Le traitement des espaces extérieurs procède de la même démarche. Les terres en surplus sont volontairement gérées sur le site, mise à profit pour la création de talus et de haies structurant le parking.

La perception de l’espace de la cour sera liée à la nature du sol réalisé (type pavé et sol compacté) et à celle de la clôture (type bois empilé).

L’objectif est de faire « réapparaître » ces bâtiments ruraux au cœur d’un cadre devenu urbain.

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Plan masse

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FERME DU BIGNON RUE NOBEL À ORVAULT

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GROUPE SCOLAIRE JACQUES BREL Site des Iscettes à SAINT-PÈRE-EN-RETZ

Programme Construction d’une école élémentaire de 7 classes et d’un réfectoire Maîtrise d’œuvre Agence DRODELOT, architectes Nantes Maître d’ouvrage Commune de SAINT-PÈRE-EN-RETZ Surface Surface utile 1895 m2 Coût des travaux 2 179 465 €HT Photographie : Agence

Réalisation 2009

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SEMAINE DE L’ARCHITECTURE

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Le projet s’implante dans un environnement en pleine mutation : l’habitat individuel s’y développe, et le groupe scolaire participe à un pôle d’équipements principalement dédiés à l’enfance (CLSH, accueil péri-scolaire et multi-accueil, terrain de sport).

L’école est située en balcon sur un paysage de qualité : un ensemble de prairies traversées par un ru, ponctuées d’arbres remarquables.

Des objectifs du programme ressort la volonté de construire une école évolutive, des espaces dont l’organisation permet différents modes de fonctionnement.

La configuration des locaux protège les espaces extérieurs des vents dominants, s’inscrit dans la topographie du site (et évite les remblais) et minimise l’impact visuel dans le paysage (plancher sur pilotis, façades bois, toitures végétalisées).

L’organisation interne est fédérée autour d’un espace multifonction et modulable : le grand patio et les ateliers.

© CAUE DE LOIRE-ATLANTIQUE - CDDP DE LOIRE-ATLANTIQUE - 2009

GROUPE SCOLAIRE JACQUES BREL SITE DES ISCETTES À SAINT-PÈRE-EN-RETZ

GROUPE SCOLAIRE JACQUES BREL

SITE DES ISCETTES À SAINT-PÈRE-EN-RETZ

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SEMAINE DE L’ARCHITECTURE de Loire-Atlantique

Images de synthèse présentées lors du concours d’architecture

© CAUE DE LOIRE-ATLANTIQUE - CDDP DE LOIRE-ATLANTIQUE - 2009

SEMAINE DE L’ARCHITECTURE

de Loire-Atlantique

Plan du Rez-de-Chaussée

Plan masse © CAUE DE LOIRE-ATLANTIQUE - CDDP DE LOIRE-ATLANTIQUE - 2009

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