Semaine de l'architecture 2011

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SEMAINE DE L’ARCHITECTURE

de Loire-Atlantique

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BIBLIOTHÈQUE INTERCOMMUNALE Impasse des Petits Matelots à CROSSAC

Programme Construction d’une bibliothèque intercommunale Maîtrise d’œuvre [MÛRISSERIE] PARENT-RACHDI, architectes - Nantes Maîtrise d’ouvrage Communauté de Communes du Pays de Pontchâteau Saint-Gildas-des-Bois Surface 202 m2 SHON Photographie : Philippe Ruault

Coût des travaux 210 000 €HT Réalisation 2010

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BIBLIOTHÈQUE INTERCOMMUNALE Impasse des Petits Matelots à CROSSAC

Photographie : Philippe Ruault

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Vue de la façade Nord

La commande de la bibliothèque émane de la Communauté de Communes du Pays de Pontchâteau / Saint-Gildas-des-Bois. Cette collectivité a développé une politique culturelle de la lecture : elle a porté la création de petites bibliothèques implantées localement dans les communes, au contraire d’un plus grand équipement à l’échelle intercommunale. La bibliothèque ouvre en semaine, sur des plages horaires plus ou moins importantes (les mercredis, les après-midi...) ; elle a vocation d’accueillir l’ensemble des habitants de la commune de Crossac, et d’établir des passerelles vers ses écoles. Le bourg de Crossac est un village en limite du marais de Brière. Il est organisé de façon classique autour de son église, avec la mairie, les commerces à proximité, et quelques maisons anciennes. Dans la continuité, le développement du bourg est marqué par un tissu résidentiel pavillonnaire non dense, de constructions de différentes époques. Le terrain retenu par la collectivité pour l’équipement est à la croisée des chemins. Il est situé en limite d’un lotissement récent, à proximité

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immédiate des principaux équipements de Crossac : écoles, centre de loisirs et restaurant scolaire, salle polyvalente, salle de sports. Il n’y a pas eu de plan d’aménagement urbain, pas de schéma général ; on retrouve encore quelques traces de haies bocagères, notamment en bordure du lotissement et du terrain de la bibliothèque. On trouve également quelques arbres isolés, dont un chêne remarquable marquant l’espace. Les alentours de la bibliothèque sont sans clôture, sans limite spatiale autre qu’un chemin piétonnier, la haie bocagère, un espace de stationnement dédié aux différents équipements publics. Le terrain choisi pour le nouveau bâtiment a toujours été un espace collectif ouvert, un espace paysager mais maintenu à l’état « naturel » (herbe, fleurs et autres végétaux). Il réussit à conserver ce caractère tout en frôlant la zone pavillonnaire et son dessin de géomètre. La commune de Crossac est à cette image, en limite de campagne, avec la présence d’un réseau de haies, d’arbres, et de maisons plus récentes. Les environs ne sont pas « dénaturés ». Comme équipement à vocation

publique, la bibliothèque prend le parti d’être un bâtiment repérable, marquant par son architecture, tout en « jouant » avec les codes architecturaux locaux. Elle reprend ainsi par grands traits la silhouette du « pavillon normatif », la silhouette des maisons traditionnelles de Brière (toits très pentus souvent en chaume, forte massivité, cheminée). L’ensemble du volume est habillé d’une peau en zinc, qui habille également la majorité des menuiseries extérieures. Seules transgressions : la paroi vitrée qui souligne la totalité de la façade Nord (recherche de la « meilleure » lumière dans les espaces de lecture et d’atelier), la verrière qui chapeaute le volume « cheminée » en couverture (éclairage zénithal de l’espace « heure du conte »). Lors des études, le projet a vite trouvé l’adhésion des élus locaux ; le seul frein a été l’Architecte des Bâtiments de France qui souhaitait voir se construire un bâtiment traditionnel ou un bâtiment contemporain de facture plus classique. Texte : [mûrisserie] Parent-Rachdi


BIBLIOTHÈQUE INTERCOMMUNALE

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Photographie : Philippe Ruault

Impasse des Petits Matelots à CROSSAC

Photographie : Philippe Ruault

Un grand « meuble » sépare la galerie d’exposition de la salle de lecture

Espace « Heure du conte »

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Façade Sud

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BIBLIOTHÈQUE INTERCOMMUNALE Impasse des Petits Matelots à CROSSAC


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IMMEUBLE DE BUREAUX

183, Route de Clisson à SAINT-SEBASTIEN-SUR-LOIRE

Programme Construction de bureaux pour le siège de la société ADRENA et de bureaux destinés à la location Maîtrise d’œuvre GILBERT et GUINAUDEAU, architectes - Nantes Maîtrise d’ouvrage SCI ADRENA Surface SHON : 205 m2 SU : 168 m2

Photographies : Agence

Coût des travaux 241 223 €HT Réalisation Juillet 2010

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IMMEUBLE DE BUREAUX

183, Route de Clisson à SAINT-SEBASTIEN-SUR-LOIRE

Photographies : Agence

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Brise soleil et bardage en bois Douglas - Façade Sud, Route de Clisson

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IMMEUBLE DE BUREAUX

183, Route de Clisson à SAINT-SEBASTIEN-SUR-LOIRE

Le projet est implanté le long du Busway, à l’angle de la route de Clisson et de la rue des Ecobuts. Le gabarit et la surface du projet sont induits par le règlement d’urbanisme. L’offre de petites surfaces locatives étant très réduite, le maître d’ouvrage a souhaité faire construire, en plus de ses locaux, deux bureaux destinés à la location, tout en mutualisant une partie du projet. Le bâtiment est implanté en « L » et libère une cour, à l’angle Nord Est, qui favorise l’éclairement naturel des locaux.

Sur la route de Clisson, il est implanté en alignement avec la maison voisine afin d’assurer une continuité du bâti. Le bâtiment est composé de 2 volumes : un volume en maçonnerie enduite sur la route de Clisson, revêtu de tasseaux en bois massif qui vont se patiner avec le temps, un volume en maçonnerie enduite sur la rue des Ecobuts. L’entrée du bâtiment est marquée par un mur rideau vitré toute hauteur, légèrement en retrait par rapport au nu de la façade. Les ouvertures, de forme verticale, rythment les façades et permettent

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à la lumière naturelle de pénétrer en profondeur dans les locaux. Les tasseaux en bois massif sont réalisés en Douglas. Certains se prolongent devant les baies vitrées en façade Sud servant de brise-soleil afin de se protéger de l’ensoleillement d’été (un tasseau sur trois). Texte : GILBERT et GUINAUDEAU, architectes

Photographies : Agence

Cour élémentaire

Façade Sud, Route de Clisson

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IMMEUBLE DE BUREAUX

183, Route de Clisson à SAINT-SEBASTIEN-SUR-LOIRE

Route de Clisson

Plan masse et du rez-de-chaussée

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MAISON DE L’AVOCAT

25, rue la Noue Bras de Fer à NANTES

Programme Restructuration d’une halle industrielle en bureaux, salle d’exposition, de formation et crèche Maîtrise d’œuvre FORMA 6, architectes - Nantes Maîtrise d’ouvrage Ordre des Avocats Surface 1 933 m2 SHON Photographie : Patrick Miara

Coût des travaux 3 138 535 €HT Réalisation 2009

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MAISON DE L’AVOCAT

25, rue la Noue Bras de Fer à NANTES

Photographie : Philippe Ruault

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Photographie : Patrick Miara

Vue sur l’Île de Nantes, « environnement en plein mutation »

Hall d’entrée, « une cohérence entre une esthétique industrielle et une image contemporaine pour un nouvel usage »

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MAISON DE L’AVOCAT

25, rue la Noue Bras de Fer à NANTES

Face à face avec l’environnement en pleine mutation ; l’Île de Nantes riche par son histoire passée se transforme aujourd’hui pour faire cohabiter des lieux variés aux identités fortes dans une continuité d’espaces et d’usages. • À l’échelle du projet, c’est face au « mail des équipements », futur axe principal de l’île, qu’il s’agit d’offrir le statut qui convient à la Maison de l’avocat. • Face au Palais de justice, édifice majeur tant par son rôle dans la cité que par sa qualité architecturale, un dialogue doit être établi avec ce bâtiment emblématique du fait de son usage. • L’architecture industrielle de l’ancienne Halle 12, au volume vertical donc repérable, doit conserver le témoignage d’une activité passée. Face à ces accroches contextuelles importantes, le projet se construit également avec l’objectif primordial de répondre aux pratiques variées des usagers du quotidien, qu’ils soient avocats ou utilisateurs de la crèche, mais également visiteurs ou public extérieur. C’est la charpente, la structure même du bâtiment existant conservée apparente qui a guidé son aménagement. L’axe nord/sud met en scène l’entrée principale au sud sur le mail des équipements et vient chercher au nord le Palais de justice reliant bien au-delà les bras de la Loire. Associé à la hiérarchie verticale (un soubassement, des parties courantes, un attique), la Maison de l’avocat s’élève ainsi en trois dimensions. La reconstitution du soubassement, à l’identique de l’existant, ancre le bâtiment au sol et abrite les parkings réglementaires et le hall d’entrée. Au nord, le premier niveau s’évide dans l’axe et crée un appel par une grande fenêtre ouverte vers le Palais de justice. Au sud, sur la façade principale, les anciennes

portes de la halle semblent s’être ouvertes pour montrer le volume vertical conservé et la nouvelle vitrine de la Maison de l’avocat. Cet atrium relie et fédère les lieux variés et leurs usagers habitant les différents étages. Ce principe de distribution rationnel et ouvert permet un repérage aisé des locaux. L’attique couronne, finit le volume, et permet d’y loger la crèche avec son jardin ouvert vers le ciel. C’est dans cette composition « classique » reconstituée que prennent « naturellement » place les différents éléments du programme : • Dans la partie centrale « majeure » sont disposés les espaces privilégiés, tandis que les circulations verticales et espaces secondaires sont logés dans les ailes. • Au rez-de-chaussée, adossés au mur des parkings, le hall et les premiers lieux accessibles au public. • Au 1er étage, l’espace d’exposition très ouvert et visible depuis le hall et les espaces de convivialité, accessibles au public par un escalier monumental à l’échelle de l’atrium. • Au 2e étage, à l’inverse du 1er, c’est l’amphithéâtre plus fermé qui vient signaler sa présence par son volume en porte-à-faux dans le vide. À son pourtour, les salles de formation se positionnent de part et d’autre. • Au 3e étage, les bureaux, espaces privatifs, s’organisent autour d’un espace central commun. • Au 4e étage, la salle du conseil de l’Ordre, accompagnée de quelques bureaux complémentaires, domine la ville. • Dans le couronnement, la crèche indépendante s’autonomise. Le jardin s’élève au-dessus de l’atrium et profite ainsi des rayonnements solaires directs. Dans la continuité de ce dernier, l’espace d’éveil profite au maximum de cette relation avec l’extérieur.

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Concevoir la nouvelle Maison de l’avocat consiste à lever une ambiguïté inhérente au projet : investir un bâtiment à usage industriel pour y installer des bureaux ou comment conserver la mémoire d’un lieu et donner une identité forte à la future Maison de l’avocat. Le concept mis en place permet de concilier une cohérence entre une esthétique industrielle et une image contemporaine pour un nouvel usage. Tel un phare dans l’Île de Nantes, la Maison de l’avocat reste un repère par sa verticalité qui aujourd’hui s’éclaire différemment aux yeux du public. Blanche comme le bardage d’origine, couleur en contraste fort avec le Palais de justice, la nouvelle peau, un polycarbonate translucide, répond à la modernité recherchée : une architecture en mouvement. Elle valorise la lumière naturelle le jour et devient signal la nuit. Cette matière joue entre translucidité et opacité. Elle fait vibrer l’architecture.

Texte : FORMA 6, architectes

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MAISON DE L’AVOCAT

25, rue la Noue Bras de Fer à NANTES

Photographie : Philippe Ruault

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Photographie : Philippe Ruault

Vue sur l’angle de la rue la Noue Bras de Fer depuis les jardins du Palais de Justice

Revêtement polycarbonate, « entre translucidité et opacité »

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MULTI-ACCUEIL POM’CANNELLE & SALLE DE QUARTIER 1 rue du Cheval à Bascule à BOUGUENAIS

Programme Construction d’un pôle multi-accueil petite enfance et salle de réunions de quartier Maîtrise d’œuvre VIGNAULT x FAURE architectes - Nantes Maîtrise d’ouvrage Ville de BOUGUENAIS Photographies : CAUE de Loire-Atlantique

Surface 520 m2 SHON Coût des travaux 863 000 €TTC Réalisation 2009

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MULTI-ACCUEIL POM’CANNELLE & SALLE DE QUARTIER 1 rue du Cheval à Bascule à BOUGUENAIS

Photographies : CAUE de Loire-Atlantique

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Salle du personnel en mezzanine donnant sur la salle de vie des plus petits

Photographies : CAUE de Loire-Atlantique

Salle de propreté et son éclairage zénithal

Photographies : CAUE de Loire-Atlantique

Circulation amenant aux chambres , ouverte sur le patio.


MULTI-ACCUEIL POM’CANNELLE & SALLE DE QUARTIER

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Photographies : CAUE de Loire-Atlantique

1 rue du Cheval à Bascule à BOUGUENAIS

Salle de vie des plus grands et ses continuités visuelles

Créer un pôle multi-accueil c’est participer à un ensemble pédagogique ; créer une salle de réunions de quartier c’est participer à un projet de rencontres, d’échanges, et de qualité pour la vie de quartier. Le bâtiment du multi-accueil met en place un cadre riche et varié, simple et coloré, où l’enfant découvrira, jouera, touchera, comprendra, goûtera, s’éveillera avec envie. Un premier dialogue avec le quartier s’inscrit dans la continuité de la façade principale. Constitué de panneaux de bois stratifiés colorés, le bâtiment amplifie la volonté « d’offrir et d’ouvrir » un lieu d’accueil, de rencontres et d’échanges pour les parents ; un lieu convivial, ouvert, lumineux et coloré pour les enfants.

Le jeu des ouvertures, de part leur forme et leur couleur vient rompre l’effet de linéarité du bâtiment et créer de petits espaces ludiques et protecteurs pour les enfants. Du parvis, de petits événements de clôture [du genre résille perforée de motifs ludiques] conduisent le regard jusqu’à l‘entrée du bâtiment.

groupe, tantôt en espaces plus fermés [activités calmes] pour des replis individuels. A chaque instant, les enfants ont des vues à leur hauteur sur l’extérieur. Une mezzanine permet aux professionnels de se mettre à distance mais toujours avec un regard sur les enfants. Manière habile de rassurer les enfants et les adultes.

L’architecture, de petite échelle en rez-de-chaussée, favorise cette compréhension immédiate des lieux : de l’intérieur, « côté jardin », des espaces à l’échelle des enfants développent un milieu intime avec une compréhension immédiate des lieux. Le parti pris est de créer des patios ouverts comme éléments fédérateurs entre architecture et nature. Les volumes se déploient en plusieurs parties, tantôt ouverts pour des jeux ou des activités en

Ce projet affiche la haute qualité environnementale, comme démonstration d’une architecture économe en énergie, grâce à son isolation par l’extérieur et à sa forte inertie. Pas de solvant pour les peintures, et les eaux pluviales sont récupérables.

Texte : Vignault x Faure, architectes

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Façade principale

Dessins d’étude pour la façade principale

Étude de motif pour clôture perforée autour de l’aire de jeux

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MULTI-ACCUEIL POM’CANNELLE & SALLE DE QUARTIER 1 rue du Cheval à Bascule à BOUGUENAIS


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ACCUEIL DE LOISIRS SANS HÉBERGEMENT & ACCUEIL PÉRISCOLAIRE Rue Pierre Chevry à PAIMBŒUF

Programme Construction d’un accueil périscolaire et de loisirs sans hébergement pour 60 enfants Maîtrise d’œuvre Bruno CHANTELOUP architecte - Batz-sur-Mer Maîtrise d’ouvrage COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DU SUD ESTUAIRE Surface 450 m2 SHON

Photographie : Agence

Coût des travaux 990 000 €TTC Réalisation Livraison janvier 2011

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ACCUEIL DE LOISIRS SANS HÉBERGEMENT & ACCUEIL PÉRISCOLAIRE Rue Pierre Chevry à PAIMBŒUF

Cet équipement est implanté dans un contexte urbain particulier, sur une parcelle exigüe et enclavée, à proximité de différents équipements, en particulier sportifs et scolaires : en mitoyenneté avec la salle de sports au sud, à proximité du terrain de sports à l’ouest, de la salle polyvalente au nord, du groupe scolaire et du restaurant scolaire voisins, et de l’accès public depuis la voirie et depuis le parking à l’est. Cette implantation contraignante sécurise les accès aux abords du pôle enfance et facilite l’usage et la mutualisation des équipements. L’architecte s’est attaché à répondre à l’ensemble des contraintes de la commande, celles du site, celles du programme (bâtiment petite enfance) et celles du statut (équipement public). Il a cherché à privilégier ces proximités d’équipements, en étudiant les meilleures solutions fonctionnelles, sur le site entre les équipements, mais aussi en lien avec le centre-ville et le parking. Il a conçu une architecture qui se veut accueillante, accessible pour tous, visible et lisible en tant qu’offre de service public.

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Photographie : Agence

Photographie : Agence

Photographie : Agence

Texte CAUE


ACCUEIL DE LOISIRS SANS HÉBERGEMENT Rue Pierre Chevry à PAIMBŒUF & ACCUEIL PÉRISCOLAIRE

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Notre démarche architecturale s’inscrit dans le respect et la protection de l’environnement, en rapport avec le site naturel environnant, la maîtrise des matériaux de construction, des ambiances intérieures, mais aussi en harmonie avec les personnes qui occupent les lieux.

. la lumière naturelle est privilégiée à l’intérieur, avec des protections solaires appropriées. Ces protections sont étudiées pour bénéficier des apports solaires en hiver tout en protégeant des rayons indésirables à la mi-saison et des surchauffes en été.

d’activités.

Le projet architectural se particularise par la conception d’un bâtiment basse consommation (BBC) où le bois, matériau naturel et recyclable, prend une place essentielle : dans l’ossature, pour l’enveloppe du bâtiment et pour l’isolation thermique renforcée en laine de bois.

Un soin particulier est apporté à la gestion des ambiances par une architecture à l’échelle de l’enfant, un traitement acoustique approprié des espaces, une attention aux matières, formes et couleurs, afin qu’elles contribuent au caractère accueillant du bâtiment, pour le confort et l’usage des enfants et des équipes d’encadrement.

. l’exposition plein sud des toitures permet l’intégration de capteurs solaires photovoltaïques d’une production d’énergie supérieure à la consommation du bâtiment (15 000 KW/an), . une pompe à chaleur utilise l’aérothermie pour alimenter un plancher chauffant basse température, . une citerne enterrée reçoit les eaux de pluie pour l’arrosage des espaces verts,

Des solutions architecturales simples pour : • Agir sur la compacité des volumes afin de permettre une implantation à rez-de-chaussée dans cette parcelle exigüe. • Rechercher la souplesse de fonctionnement et de circulation des publics dans les espaces, au service de la flexibilité du bâtiment et de la mutualisation des différentes salles

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• Permettre les évolutions et mutations à venir dans les usages et les services proposés au public. • Offrir une lisibilité architecturale permettant à chacun, quel que soit son niveau social et culturel ou son âge, de se repérer rapidement dans l’espace dès l’accès au bâtiment. • Suggérer depuis l’extérieur l’activité intérieure, par une transparence maîtrisée, sans générer de nuisances en termes de confort visuel, thermique ou d’usage. • Favoriser l’ancrage du bâtiment sur son site et valoriser les liaisons visuelles et physiques entre dedans et dehors par les aménagements extérieurs : une «forêt» de bambous offre aux enfants une aire de jeu. La réponse technique que nous apportons ici, dans le respect du programme, est simple, réfléchie, sans artifice ni démonstration, seulement en adéquation avec la fonction d’un multi-accueil pour enfants.

D’après texte : Bruno CHANTELOUP, architecte

Photographie : Agence

L’utilisation des énergies renouvelables est recherchée :

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Plan

Coupe © CAUE DE LOIRE-ATLANTIQUE - CDDP DE LOIRE-ATLANTIQUE - 2011

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EQUIPEMENT SPORTIF DU PORT AU BLE Boulevard André Malraux à REZÉ

Programme Construction d’une salle omnisports avec structure d’escalade et salle de gymnastique Maîtrise d’œuvre DEESSE 23 ARCHITECTURE architectes, Nantes Maîtrise d’ouvrage Ville de REZE Surfaces SHON : 2236 m² SHOB : 2710 m²

Photographie : CAUE de Loire-Atlantique

Coût des travaux 3 900 000 €HT (bâtiment et aménagement extérieur) Coût total (2008) de l’opération : 5 700 000 €TTC Réalisation Livraison septembre 2010

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EQUIPEMENT SPORTIF DU PORT AU BLE Boulevard André Malraux à REZÉ

Photographie : Philppe Ruault

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Photographie : Philppe Ruault

La façade Nord et ses coursives, à l’Ouest le mur en gabions

La façade Sud et ses brise soleil et le pignon adossé au boulevard

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EQUIPEMENT SPORTIF DU PORT AU BLE

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Photographie : Philppe Ruault

Boulevard André Malraux à REZÉ

Ambiance intérieure niveau 3 - la toiture en « sheds » apporte la lumière naturelle dans toute l’épaisseur de la salle

A proximité de la place du 8 mai, place de marché et parkingrelais souterrain d’accès au tramway, le projet est vu par de nombreux piétons et automobilistes transitant par la commune, à l’échelle de la communauté urbaine. Situé le long du boulevard André Malraux, l’équipement sportif du Port au Blé à Rezé fait de ce dernier un équipement majeur de la ville. A ce contexte urbain se superpose une situation locale particulière d’entre-deux, le site n’étant pas, paradoxalement, un lieu facilement accessible du fait de ses limites physiques mais également de sa topographie. Ces limites font du site un lieu à la fois isolé et un lieu intermédiaire entre la place du 8 Mai et le quartier du Port au Blé. Le projet vient ainsi établir un trait d’union entre la place du 8 Mai et le quartier du Port au Blé. Le parti pris de superposer les 2 salles sportives et d’afficher tous les locaux annexes en façade, sur 5 niveaux, donne au projet un caractère de signal urbain et d’ouverture, tout en libérant un vaste espace au sol pour créer un véritable parc urbain.

Le projet s’accroche au grand mur en gabions qui borde le site et permet ainsi de créer 2 niveaux d’accès. Ces différents accès vont définir des promenades à l’échelle du quartier, avec un accès bas «champêtre» de plain-pied sur le parc créé le long du ruisseau de la Balinière et un accès haut plus urbain en liaison directe avec la place du 8 Mai et le tramway, et le parking souterrain existant. Pour renforcer le dialogue entre le gymnase et son environnement proche (parc) et plus lointain (quartiers), nous concevons un projet ouvert, projetant ses lumières vers l’extérieur, vers la ville. Ces transparences, notamment nord/sud, allègeront la silhouette du gymnase, offrant un regard en creux au travers des terrasses végétales, des coursives Nord et des brise-soleil Sud Le choix des matériaux est dicté par la mixité des textures (végétal/minéral, opacité/transparence, stabilité/légèreté, chaud/ froid) et l’inscription du projet dans une démarche H.Q.E. (Haute Qualité Environnementale). Le projet est contenu entre deux

pignons en béton (façades est et ouest), relativement fermés, et s’ouvre en façades sud et nord. Ces deux dernières deviennent les façades animées du projet, aussi bien par les transparences qu’elles proposent sur les activités intérieures et le site environnant, que par la mixité des matériaux qui les composent : bardages métalliques (gris et orangés), bardage en bois, bétons lasurés et terrasses végétales. La structure du projet est elle aussi mixte, superstructure en béton armé, structure métallique en façade Nord (poteaux et ossature du volume niveau 3), ossature des petits locaux niveaux 2 et 3 et charpente principale en bois (bois lamellé-collé et bois massif). La présence du bois comme matériau HQE est constante dans les équipements du projet. Les toitures des petits locaux sont végétalisées. Outre le fait de proposer une façade verte au projet, cette technique permet de réguler les eaux de pluie et de protéger les toitures. Texte : Déesse 23, architectes

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EQUIPEMENT SPORTIF DU PORT AU BLE Boulevard André Malraux à REZÉ

Escalade

Vestiaire H.

Loc. info.

Poubelle

Loc. entretien

Douches

Loc. TG

Badminton

Rangement

Badminton

Asc.

Hall

Sanit. F. Sanit. H

Plan du niveau 0

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Badminton

Vestiaire F.

Badminton

Handball

Volleyball

Douches

Rangement matériel


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PARC D’EXPLOITATION DU SERVICE DE GESTION DES DECHETS Rue Isaac Newton, Z.I. de Brais à SAINT-NAZAIRE

Programme Construction de bureaux, vestiaires, sanitaires douches, stockages intérieurs et atelier, stockages extérieurs, parc d’exploitation véhicules, station carburant, station de lavage. Maîtrise d’œuvre DLW architectes - Nantes Maîtrise d’ouvrage CARENE (Communauté d’Agglomération de la Région Nazérienne et de l’Estuaire) Surface 1600 m2 Photographie : Pierre Georget

Coût des travaux 2 007 873 €HT Réalisation Livraison octobre 2010

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PARC D’EXPLOITATION DU SERVICE DE GESTION DES DÉCHETS

Rue Isaac Newton, Z.I. de Brais à SAINT-NAZAIRE

Photographie : Pierre Georget

Photographie : Pierre Georget

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Le bâtiment s’implante en lisière du Parc Régional de Brière, dans la ZAC de Brais sur un terrain de 11 668 m2. Ce terrain se situe dans une parcelle d’environ 5,5 hectares propriété de la CARENE, aménagée pour regrouper les activités liées au traitement des déchets de l’agglomération nazairienne. Dans ce contexte, notre proposition cherche à répondre à l’échelle du grand paysage, en regroupant dans une géométrie claire les parties bâties le long de la limite ouest du terrain et le parc de stationnement dans la partie est. Le parc d’exploitation et de gestion de déchets de la CARENE forme une enceinte regroupant un parc

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de stationnement pour les véhicules utilitaires, des zones de stockages, ainsi que des locaux administratifs et sociaux. Ceux-ci sont conçus comme des boîtes dans la boîte : deux entités, isolées et chauffées d’expression nettement différenciée, se glissent à l’intérieur d’une enveloppe non chauffée, lieu de vie et de convergence des circulations. L’ossature expressive et visible de la charpente bois, l’agencement des boîtes glissées dans l’espace tampon, l’utilisation de matériaux bruts (béton et bois), et l’ampleur du volume, liée à sa hauteur, confèrent au bâtiment son identité forte.

Les façades sont revêtues d’une peau composée de plaques d’éclairement ondulées en polycarbonate, simple peau fixée sur des lisses horizontales en bois massif, ainsi que des châssis vitrés en partie basse. Les façades ainsi créées permettent d’assurer, à la manière d’une serre, un très bon éclairage naturel pour garantir le confort visuel dans l’espace tampon, mais également pour bénéficier des apports solaires importants afin de limiter les besoins de chauffage en hiver. Texte : DLW, architectes


PARC D’EXPLOITATION DU SERVICE DE GESTION DES DÉCHETS

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Photographie : Stéphane Chalmeau Photographie : Arnaud Théval

Photographie : Stéphane Chalmeau

Photographie : Pierre Georget

Rue Isaac Newton, Z.I. de Brais à SAINT-NAZAIRE

L‘œuvre « Bleu jaune » réalisée par l’artiste Arnaud Théval dans le cadre d’une rencontre avec les élèves du lycée Heinlex à Saint-Nazaire

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PARC D’EXPLOITATION DU SERVICE DE GESTION DES DÉCHETS

Rue Isaac Newton, Z.I. de Brais à SAINT-NAZAIRE

Stockage fermé

Carburant

mezzanine

Stockage extérieur

Stockage couvert

Espace partagé Locaux sociaux

Entrée

plan du rez-de-chaussée © CAUE DE LOIRE-ATLANTIQUE - CDDP DE LOIRE-ATLANTIQUE - 2011

Locaux admi.


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LOGEMENTS, COMMERCES BUREAUX ET HOTEL OPERATION BONNE-GARDE Boulevard Gabory et rue Bonne-Garde à NANTES

Programme Construction de logements, commerces, bureaux et hôtel Maîtrise d’œuvre IN SITU AE architectes mandataires, Nantes Agence GALOPIN architecte, Nantes Atelier DU LIEU architectes, Nantes (2 bâtiments de logements, 3 locaux commerciaux et un immeuble de tertiaire) Maîtrise d’ouvrage GROUPE LAMOTTE et ARC Surface Bâtiment A (21 logements) : 1753 m2 SHON Bâtiment B (Tertiaire) : 3533 m2 SHON Bâtiment D (21 logements et 3 commerces) : 2206 m2 SHON Photographie : CAUE de Loire-Atlantique

Coût des travaux Bâtiment A : 2 103 600 €HT Bâtiment B : 3 553 000 €HT Bâtiment D : 2 647 200 €HT Réalisation Livraison décembre 2010.

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LOGEMENTS, COMMERCES, BUREAUX ET HOTEL OPERATION BONNE-GARDE Boulevard Gabory et rue Bonne-Garde à NANTES

Garde. L’ensemble des bureaux est accessible par un hall conçu en transparence entre l’espace public et l’intérieur de l’îlot, avec des emmarchements depuis la rue et de plain-pied en façade arrière.

L’immeuble de tertiaire (B) « Cambridge » constitue, sur l’angle de cet îlot urbain, une transition d’échelle entre les gabarits du boulevard et ceux plus mesurées de la rue Bonne-

Les deux immeubles A et D sont composés de 21 logements chacun et 3 locaux commerciaux en plus pour le bâtiment D. Ces deux bâtiments (R+3+attique et R+4+attique) disposent d’un

sous-sol commun à toute l’opération. Ils sont conçus de manière à favoriser la double orientation et offrir à chaque logement un balcon ou une terrasse. La volumétrie globale est compacte, tout en restant sobre, et est animée par des jeux de volumes et de matières.

Texte : Atelier DU LIEU, architectes

Photographie : CAUE de Loire-Atlantique

L’opération Bonne-Garde vient structurer une partie d’un des axes forts de la ville de Nantes où circule le busway. Le programme de cet îlot est constitué de logements, de locaux commerciaux, de bâtiments de tertiaire et d’un hôtel.

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Photographie : CAUE de Loire-Atlantique

SEMAINE DE L’ARCHITECTURE


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SEMAINE DE L’ARCHITECTURE de Loire-Atlantique

Photographie : CAUE de Loire-Atlantique

LOGEMENTS, COMMERCES, BUREAUX ET HOTEL Boulevard Gabory et rue Bonne-Garde à NANTES OPERATION BONNE-GARDE

D

A B

A - 21 logements B - locaux tertiaires (bureaux) D - 21 logements + 3 commerces

La réalisation de l’îlot Bonne Garde a été confiée à une équipe de 3 agences d’architectes-urbanistes, dont l’une a eu en charge la conception urbaine de l’ensemble. Les 3 équipes se sont attachées ensuite, dans les limites de ce projet urbain, à concevoir indépendamment chaque bâtiment. Les trois bâtiments proposés à la visite ont donc été réalisés par l’équipe qui nous reçoit sur le site, l’Atelier DU LIEU

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Plan masse

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LOGEMENTS, COMMERCES, BUREAUX ET HOTEL OPERATION BONNE-GARDE Boulevard Gabory et rue Bonne-Garde à NANTES


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MAISON INDIVIDUELLE À SUCÉ-SUR-ERDRE

Programme Construction d’une maison BBC Maîtrise d’œuvre KUTCH, architecte Grandchamp-des-Fontaines Maîtrise d’ouvrage Privée Surface 169 m² SHON

Photographie : Agence

Coût des travaux 195 000 €HT Réalisation 2010

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La maison est située sur un terrain issu d’une division parcellaire de 5 lots. Accessible à la sortie du bourg, son environnement est urbain, d’une densité moyenne, composé de maisons anciennes et récentes, longères rénovées et constructions traditionnelles typiques du Nord Loire. A l’origine, l’ensemble du terrain est plutôt boisé et globalement plat, comprenant essentiellement des arbres de hautes tiges (chênes, pins). Les lots ont une surface moyenne de 500 m². L’habitation est entièrement en bois. Elle est composée de 5 chambres, d’un séjour salon, d’une cuisine, d’un cellier, d’une salle de bain + une salle d’eau, 2 WC, un grenier, une cave. Elle est destinée à l’usage d’une famille de cinq personnes. Evolutive, elle est conçue en collaboration avec les usagers. Ils souhaitent une maison contemporaine, compacte, et à faible empreinte écologique. Pour cela l’usage du bois et matériaux dérivés (lamellés-collés, fibre de bois, ouate de cellulose, panneaux de particules) s’impose naturellement. Les essences utilisées (pin douglas, épicéa) proviennent de forêts gérées durablement et situées à distance raisonnable du projet. La maison doit permettre : - le travail à domicile - l’accueil à terme d’une fille au pair qui disposera alors d’une chambre en RDC avec salle d’eau et dont l’accès pourra se faire indépendamment de l’entrée principale. - une grande cuisine dans laquelle on pourra déjeuner. Sans garage, elle est équipée d’un car-port latéral. A l’extrémité de celui-ci, un garage-atelier abrite les cycles, les outils de jardins, les granulés pour le poêle. Conçue selon des principes bioclimatiques et de constructions passives, l’habitation est organisée et orientée au sud. Pour cela elle s’implante en fond de parcelle, ce qui

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MAISON INDIVIDUELLE SUCÉ-SUR-ERDRE

éloigne la façade principale de la voie et dégage un espace tampon entre le domaine public et l’espace privé. La façade nord est quasi aveugle. La maison est pensée pour garantir des apports énergétiques solaires maximum en hiver et minimum en été. Les débordements de l’étage sur le rez-de-chaussée ainsi que la toiture abritent du soleil vertical en été, l’ensemble des baies Sud. Ce dispositif sera encore amélioré par la végétalisation de la toiture et la réalisation d’une pergola végétale à feuilles caduques qui débordera sur l’extrémité sud du car-port. L’organisation interne de la maison s’articule autour du corps de chauffe situé au centre. Au-dessus, une trémie accueille l’escalier pour l’étage et diffuse à l’étage le rayonnement calorifique du poêle. Autour de cette trémie, une coursive distribue les différentes pièces et dégage des coins lectures, jeux et de bibliothèques. L’éclairage naturel de ce volume est garanti par deux baies Sud intégrées à la toiture surélevées. Au point haut, une prise d’air optimisera la performance da la VMC (Ventilation Mécanique Contrôlée) double flux pour une répartition uniforme de la température ambiante. Cette construction a été conçue sur la base de calculs thermiques précis, visant à la rendre économe dans ses consommations et son impact écologique. Le test de perméabilité à l’air a révélé un résultat équivalant à ceux exigés pour les maisons dites « passives ». Le coût mensuel moyen des consommations est évalué à moins de 40 euros. Sur le plan constructif, elle est composée d’une ossature bois sur plateforme béton. Le bardage extérieur est en douglas non traité, vieillissant naturellement. Les menuiseries extérieures sont en bois et aluminium. La toiture est revêtue d’une membrane écologique (alliage de polyoléfines souples) et végétalisée.

L’isolation renforcée des parois et de la couverture est en ouate de cellulose + panneaux hydrofuges en fibre de bois. L’étanchéité à l’air est réalisée à l’aide de dispositifs pare-vapeur souples et rigides. Sur le plan technique, l’habitation est équipée d’une ventilation double flux à haut rendement, d’un poêle à pellets d’une puissance de 6 kW, de sèche-serviettes électriques, d’une production d’eau chaude sanitaire solaire. Les points singuliers de cette maison sont la mise en œuvre de matériaux naturels, le traitement de l’ensemble des ponts thermiques par une isolation extérieure jusque sur les soubassements. La mise en œuvre d’une toiture « froide » par interposition d’une ventilation entre isolation extérieure et support de couverture. Aucun coffre de volet roulant coté intérieur et les baies dépourvues de volets roulants sont équipées de panneaux coulissants extérieurs ou de stores occultants intérieurs. D’après texte : KUTCH, architecte


MAISON INDIVIDUELLE

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SEMAINE DE L’ARCHITECTURE de Loire-Atlantique

Photographie : Agence

SUCÉ-SUR-ERDRE

Photographie : Agence

Façade Sud, sur rue

Pignon Est, entrée de la maison

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Plan du rez-de-chaussée

Coupe de principe

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ÉCOLE ÉLÉMENTAIRE MAURICE PIGEON Rue Françoise Dolto à SAINTE-PAZANNE

Programme Construction d’une école élémentaire de 5 classes, évolutive à 8 classes Maîtrise d’œuvre Agence DRODELOT architectes - Nantes Maîtrise d’ouvrage Commune de SAINTE-PAZANNE Surface Surface utile : 800 m2

Photographie : Agence

Coût des travaux Bâtiment+VRD : 1 206 000 €HT Panneaux photovoltaïques : 250 000 €HT Réalisation Septembre 2010 © CAUE DE LOIRE-ATLANTIQUE - CDDP DE LOIRE-ATLANTIQUE - 2011


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ÉCOLE ÉLÉMENTAIRE MAURICE PIGEON Rue Françoise Dolto à SAINTE-PAZANNE

Simulation : Agence Drodelot

Photographie : Agence

Sous la halle, les salles sont revêtues d’un bardage extérieur coloré

LA HALLE Elle est constituée d’une charpente bois, support d’une couverture translucide, permettant la gestion de la lumière naturelle dans les salles de classes. Des panneaux solaires font office de brise soleil. LES BATIMENTS Ils sont constitués entièrement en ossa-

ture bois, offrant un confort thermique optimisé. Des puits de lumière permettent un éclairage naturel dans tous les locaux. Les extensions sont réalisables très facilement en 3 mois.

Texte : Agence DRODELOT

Photographie : Agence

Face à la démographique croissante, la commune de Sainte-Pazanne a souhaité entreprendre la construction d’une école évolutive qui devra permettre, à terme, d’accueillir 8 salles de classes élémentaires. Nous avons donc opté pour un système constructif permettant des évolutions simples et rapides : une halle abritant des espaces modulables.

Des puits de lumière colorés en toiture contribuent au confort et à l’ambiance des locaux © CAUE DE LOIRE-ATLANTIQUE - CDDP DE LOIRE-ATLANTIQUE - 2011


ÉCOLE ÉLÉMENTAIRE MAURICE PIGEON

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Photographie : Agence

Rue Françoise Dolto à SAINTE-PAZANNE

Photographie : Agence

Photographie : Agence

La halle abrite les classes et le préau sous sa couverture translucide

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Plan

Coupe de principe © CAUE DE LOIRE-ATLANTIQUE - CDDP DE LOIRE-ATLANTIQUE - 2011

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ÉCOLE ÉLÉMENTAIRE MAURICE PIGEON Rue Françoise Dolto à SAINTE-PAZANNE


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CRÈCHE ASSOCIATIVE « POMME CANNELLE » 12, rue Francis de Pressensé à NANTES

Programme Démolition et reconstruction d’une crèche associative Maîtrise d’œuvre VIGNAULT x FAURE, architectes - Nantes Maîtrise d’ouvrage Association Pomme Cannelle Surface 375 m2 SHON Coût des travaux 626 000 €HT Simulation : Agence

Réalisation 2010

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L’architecture est toujours dans un entre-deux qui relie une chose avec une autre. Le site est dense, ceinturé par des maisons individuelles au milieu desquelles la crèche Pomme Cannelle vient s’insérer, s’infiltrer, et avec lesquelles elle forme un alignement parfait, côté rue Francis de Pressencé. Cet ensemble de façades uniformes, continues, avec leurs allures immuables, délimite le contexte de la crèche Pomme Cannelle, actuel et à venir. Un site où le rapport aux limites dicte ses lois.

12, rue Francis de Pressensé à NANTES

ces, entre architecture et nature. Les murs existants délimitant le jardin sont conservés et deviennent un élément structurant et constructif, comme les arbres qui composent, à la fois, un micro-jardin et développent une membrane végétale. C’est un bâtiment qui annonce avec simplicité les dialogues avec l’environnement proche, avec l’existant, en vue de constituer un espace continu, accessible, varié et partagé,un lieu convivial et harmonieux. D’emblée, à la lecture du site, nous avons pris le parti de réaliser un évènement, en s’appuyant sur les contraintes urbanistiques. Donner du volume à la façade, l’épaissir afin qu’elle marque son territoire, qu’elle affirme sa fonction de crèche, d’accueil, bref, de lieu semi-public et donc de lien et d’articulation avec la rue, avec la ville, le quartier et ses habitants.

Pomme Cannelle est un bâtiment « annonciateur » ; dès que l’on franchit la porte d’entrée elle amplifie la volonté «d’offrir et d’ouvrir» des liens d’accueil, de rencontres et d’échanges pour les enfants, les parents, la famille. Ces échanges se prolongent du rez-de-chaussée jusqu’à l’étage dans un jeu de transparence et de lumière. C’est un premier seuil, un premier contact de proximité avec l’intérieur du bâtiment. Le jeu des ouvertures, de par leur forme et leur couleur, vient rompre l’effet de linéarité de la rue Francis de Pressensé, en créant de petits espaces ludiques et protecteurs pour les enfants et pour les professionnels. Texte : Vignault x Faure, architectes

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Photographie : Agence

Photographie : Agence

Photographie : Agence

Côté nord-est, c’est un autre paysage, une autre ambiance propice aux distances, aux intimités, aux jeux de lumière, aux vues sur le ciel, avec son jardin clos, verdoyant. Un véritable espace de dehors, si précieux en ville, avec lequel le bâtiment reste encore à distance. « Côté jardin », des lieux calmes, de respiration, à l’abri des nuisan-

CRÈCHE ASSOCIATIVE « POMME CANNELLE »


CRÈCHE ASSOCIATIVE « POMME CANNELLE »

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Photographie : Agence

12, rue Francis de Pressensé à NANTES

Photographie : Agence

« Coté jardin, des lieux calmes, de respiration, à l’abri des nuisances »

Façade Sud-Sud/Est, rue Francis de Pressensé

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CRÈCHE ASSOCIATIVE « POMME CANNELLE » 12, rue Francis de Pressensé à NANTES

Abri de jardin

Jardin

Puits

Terrasse non accessible ardoises pilées

Terrasse accessible

Rue Francis de Pressensé

Plan Masse

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Plan du Rez-de-Chaussée


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PARC DES SPORTS DES ÉCHALONNIÈRES Rue de la Boissière à VERTOU

Programme Construction d’une salle de sports et d’un plateau EPS Maîtrise d’œuvre BARRÉ-LAMBOT architectes - Nantes Maîtrise d’ouvrage Ville de VERTOU Surface 2776 m2 Photographie : Philippe Ruault

Coût des travaux 4 955 500 €HT Réalisation 2008

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PARC DES SPORTS DES ÉCHALONNIÈRES Rue de la Boissière à VERTOU

Photographie : Philippe Ruault

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sion corporelle, partiellement enterrées, sont accessibles soit par une galerie haute vitrée, soit par celle du bas, sombre et percée de petites baies traversant les gabions de pierre. En partie

haute, un espace de convivialité complète l’équipement. Texte CAUE de Loire-Atlantique

Photographie : Philippe Ruault

Près du cimetière paysager et du nouveau collège Lucie-Aubrac, le parc des sports des Echalonnières est implanté en rupture de pente, au-dessus d’un val boisé où coule la Vertonne. Le programme réunit un ensemble de terrains extérieurs, aménagés en fond de vallée, et des salles couvertes posées en limite de plateau, comme adossées au site du collège. La voie d’accès s’achève en un parking desservant les deux équipements, mais se poursuit par un escalier longeant les salles, puis par un cheminement piétonnier serpentant vers la vallée. A mipente, un chemin existant reste marqué par un alignement d’arbres et par un ancien mur de soutènement en pierres. Le bâtiment poursuit cette logique de perméabilité et d’ouverture sur le paysage. Il s’ancre dans la pente et semble la retenir, par un épais soubassement recouvert de gabions de pierre beige. Au-dessus, une large toiture, formant auvent du côté des entrées latérales, paraît léviter au-dessus de parois légères, vitrées côté vallée, composées ailleurs de polycarbonate translucide. La toiture, presque horizontale, s’abaisse et se poursuit en pare-soleil au-dessus de la terrasse formant belvédère avec vue vers le bourg ancien. La salle multisports et la salle d’expres-


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Photographie : Philippe Ruault

Rue de la Boissière à VERTOU

Photographie : Philippe Ruault

PARC DES SPORTS DES ÉCHALONNIÈRES

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PARC DES SPORTS DES ÉCHALONNIÈRES Rue de la Boissière à VERTOU

Photographie : Philippe Ruault

Photographie : Philippe Ruault

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IMMEUBLE DE BUREAUX JEAN-BAPTISTE DAVIAIS Rue Sully à NANTES

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Photographie : CAUE de Loire-Atlantique

Photographie : CAUE de Loire-Atlantique

Photographie : CAUE de Loire-Atlantique

Photographie : CAUE de Loire-Atlantique

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IMMEUBLE DE BUREAUX JEAN-BAPTISTE DAVIAIS Rue Sully à NANTES

Programme Construction d’un immeuble de bureaux, de 2 salles de réunions, d’un centre de documentation et d’un espace d’exposition Maîtrise d’œuvre FORMA 6 architectes - Nantes Maîtrise d’ouvrage Conseil général de Loire-Atlantique Photographie : CAUE de Loire-Atlantique

Surface 8300 m2 SHON Coût des travaux 14 050 000 €HT Réalisation Décembre 2010 © CAUE DE LOIRE-ATLANTIQUE - CDDP DE LOIRE-ATLANTIQUE - 2011


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IMMEUBLE DE BUREAUX JEAN-BAPTISTE DAVIAIS Rue Sully à NANTES

La peau metallique présente un motif végétal réalisé avec le concours de l’artiste nantaise Béatrice Dacher

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Photographie : CAUE de Loire-Atlantique

Photographie : CAUE de Loire-Atlantique

Photographie : CAUE de Loire-Atlantique

Photographie : CAUE de Loire-Atlantique

de Loire-Atlantique


IMMEUBLE DE BUREAUX JEAN-BAPTISTE DAVIAIS Rue Sully à NANTES

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Un axe de circulation principal traverse le cœur d’îlot végétalisé, dont les niveaux inférieurs ont été gagnés en préservant l’existant, et dont les terrasses sont offertes en espaces verts, jouant une fois encore sur l’idée du soulèvement tectonique. L’articulation, telle un bras mécanique entraîné par une rotule, évoque le passé mécanique du site. La peau métallique renforce cette idée. Le panneau d’inox recouvrant l’intégralité des façades, y compris le toit du bâtiment rue Sully, outre son esthétique, a une réelle fonction quant au confort passif. Son motif, travaillé avec l’artiste Béatrice Dacher, combine, superpose et déforme les ferronneries présentes sur les immeubles des Cours et le végétal du site. Ses découpes fines au laser sont concentrées au niveau de la fenêtre, puis décroissent en périphérie. L’étude approfondie des perforations permet d’utiliser le panneau suivant quatre configurations, tout en préservant pour chacune un apport de lumière maximum.

Texte FORMA 6

Photographie : CAUE de Loire-Atlantique

Ce contexte pose la question du traitement conjoint de ces trois évènements urbains conjugués à la présence de l’usine électrique. Celle-ci devient rotule, donne du mouvement et génère des systèmes articulés qui se transmettent aussi bien aux façades qu’aux toits. La volumétrie retranscrit l’interférence de l’usine aux plans, dans une dynamique quasi tectonique. Ainsi, le rez-de-chaussée vitré du nouveau bâtiment s’aligne sur la façade de l’usine puis, dans une brisure, vient rejoindre l’angle urbain, offrant un parvis triangulaire à l’échelle de l’administration, essartement de l’espace public dans une volonté de repère et

d’identification aux parvis des deux autres administrations (Hôtel du Département et Quai de Versailles). Le sommet du triangle orienté vers le Quai Ceineray offre un réceptacle à l’échelle du piéton. L’alignement des niveaux supérieurs reprend l’idée du triangle. Ici le sommet naît dans l’usine de façon à la mettre en exergue et donc en valeur. L’ensemble ainsi obtenu semble issu de la déformation dynamique des plans de façades au contact de l’usine émergeante. Il devient fond de scène à l’usine électrique et fond de perspective depuis le Cours des 50 Otages. Cette composition débute à l’arête de l’angle urbain, offrant rue Préfet Bonnefoy une façade régulière, à l’image des façades des Cours. L’inflexion est néanmoins perceptible depuis la rue Sully et annonce l’espace urbain élargi, tant au niveau de l’immeuble qu’au niveau du vaste espace lui faisant face. La rupture d’alignement participe alors de l’échelle urbaine dans un phénomène fractal. L’usine électrique génère la composition de l’immeuble en alignement. Cette dynamique se poursuit au cœur de la parcelle.

Photographie : CAUE de Loire-Atlantique

Ce bâtiment de bureaux s’inscrit dans un ensemble urbain fort, chargé d’histoire et de signes, fait de densités construites et de vastes espaces publics paysagers. Le parti pris du projet est de mettre en valeur l’usine électrique préexistante en tant qu’élément principal de la composition. Le bâtiment s’inscrit dans le prolongement du Cours Saint-André, offrant un angle urbain au droit de la rue Préfet Bonnefoy, en fond de perspective depuis le Cours des 50 Otages.

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