LA FABRIQUE PERCERVOIR

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LA FABRIQUE PERCERVOIR L’intime des paysages du Var

3 mois de rendez-vous avec nos publics



la fabrique PERCERVOIR L’intime des paysages du Var


2020, Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement du Var Directeur de la publication : Wilfrid Jaubert Rédaction, conception : Equipe CAUE VAR ISBN 978-2-492259-01-2


Le Var est un département exceptionnel à bien des égards. Parlons ici du paysage varois : de ses ambiances paysagères contrastées du littoral aux crêtes des Préalpes en passant par la plaine, de l’agriculture singulière qui le façonne, de sa diversité forestière riche, de sa multitude de situations urbaines et villageoises et de son rapport rare à l’horizon méditerranéen. Autant d’opportunités de projets de paysage et de sites à révéler, et autant de questions soulevées (économie de l’eau d’irrigation ou potable), risques majeurs (inondations et incendies), exploitation du bois et du liège en forêt, hospitalité de nos espaces habités, besoins d’espaces publics plantés (de jardins, de parcs et de rues pour accueillir de la biodiversité ordinaire, autonomie alimentaire, identification d’espaces à cultiver). Le paysage, ses usages, ses ressources, son développement et son rôle social doivent répondre à un équilibre respectueux d’une démarche durable. Afin de construire des solutions adaptées à nos territoires, il nous faut appréhender le paysage avec un large panel d’outils d’observation, multiplier les portes d’entrées, diversifier les compétences et en partager les conclusions. Les diagnostics nourris d’expériences professionnelles variées et inédites, optimisées par une participation active citoyenne nous permettent d’être tous acteurs d’une identité collective de notre département.

L’édition augmentée « LA FABRIQUE PERCERVOIR, l’intime des paysages du Var » retrace son lot d’actions connexes et leurs productions (ateliers, conférences, balades) et constitue un de ces outils pour partir à la découverte ou à la (re)lecture des paysages varois. Ces missions de sensibilisation et d’information édictées par la loi de 1977 sur l’Architecture sont autant de rendez-vous qui propose à chacun de poser un regard avisé sur son cadre de vie et d’en mesurer l’impact de son action. Au-delà du conseil et de la formation, le CAUE VAR favorise ainsi l’esprit de participation du public dans le domaine de l’architecture, de l’urbanisme, de l’environnement et du paysage.

caue var


l’exposition PERCERVOIR L’intime des paysages du Var

Le paysage émane de ce lien sensible entre un sujet «percevant» et l’environnement physique. Ainsi, le paysage « apparaît » dès lors que l’individu se met en situation de percevoir le « pays », à l’aide d’un certain regard cultivé. Le photographe devient alors un véritable « paysagiste », dès lors qu’il va contribuer à reconduire certains modèles mais surtout à en inventer d’autres : il ouvre des regards sur le monde qui nous entoure. Comment découvrir de nouveaux paysages ? Voilà une magnifique et grande question aujourd’hui, dans ce « monde d’après » que l’on rêve plus responsable et moins gaspilleur ! En effet, il s’agit de réexplorer le quotidien pour en déceler les profondeurs et les merveilles. Cela s’appelle une démarche poétique et salutaire ! Le CAUE Var se prête magnifiquement à la démonstration. Le département du Var regorge de sites emblématiques, spectaculaires et... ultra banalisés.

C’est dans l’apparent banal que le photographe explore l’original, dans le « non perçu » (« vu » ne signifiant pas « perçu »), le refoulé, et in fine, l’extraordinaire. Car notre photographe va bien voir le « paysage cliché » du village pittoresque sur sa colline, mais il va simplement se mettre un peu en retrait, pour nous montrer les « voitures qui stationnent juste devant et le cachent à moitié », qui désignifient le « village de rêve ». C’est la transformation du « cliché » en photographie. Le photographe offre une autre approche que la simple et banalisante validation de l’archétype touristique. Il apporte un regard plus large, plus réel et sans doute bien plus généreux. Voilà, à travers le paysage, l’expérience sensible qu’il propose : celle de percevoir dans la profondeur. « Percer / Voir », en cela, est fort profitable car nous pouvons tenter nous-même l’expérience.


« ...Alors que là, regardez un peu l’image de la couverture : que d’histoires à raconter autour de ce pavillon de tôle à moitié délabré flottant sur le lac, cette voiture entraperçue « Rent a car » ! Ce personnage qui s’éloigne... et puis à l’arrière un repère mondialement connu : le grand rocher de Roquebrune qui, tout bien mesuré, ne compte pas plus que le pavillon délabré et cet homme inconnu ! Des gens ont vécu ici ? Quand ? On ne le sait. Un homme s’en va. Fuit- il ? Des traces de pneu attestent d’un départ précipité ! La pandémie ? Que de ruptures, que de sens qui se percutent, que d’émotions. Comment le photographe a-t-il pu nous conter tout cela avec une seule image ? Sans doute est-ce cela. Sans doute sert-il à cela : l’art.»

Michel Péna

TÉMOIN DE L’EXPOSITION


Le territoire du Département du Var se raconte à travers ses paysages, au fil du récit tissé au cours des derniers mois.

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brignoles saint-tropez

saint-cyr-sur-mer

la valette du var

la seyne-sur-mer

toulon

le rayol canadel

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Cette édition augmentée vous propose un contenu supplémentaire et inédit à consulter en ligne. Sur chaque page renvoyant à un contenu consultable, retrouvez le QRcode cicontre à flasher à l’aide de votre smartphone. Vous serez ainsi dirigés vers une page du site internet du CAUE VAR contenant les liens vers : nos conférences, nos films, les peintures, les textes, les audios, les photos... produits par nos artistes et participants de la saison PERCERVOIR, l’intime des paysages du Var.

vers plus de contenu !


LANCEMENT PERCERVOIR Dans la Galerie 15, au coeur de la Rue des Arts



promenade paysage

Sur les lisières du Parc naturel régional de la Sainte Baume à Pourrières

Une promenade paysagère à pied, sur les chemins agricoles et les routes forestières, le long du Canal de Provence, sur les contreforts des Monts Auréliens, en immersion dans les lisières paysagères du Parc Naturel Régional de la Sainte-Baume. Nous avons exploré ensemble ce qui fait paysage ici !



D’écrire le paysage Laurie, directrice d’association

Un jour de l’an 2100 du calendrier AS, peu après les dernières ondées de la saison des pluies, un homme se présenta à la maison d’hôtes où nous séjournions. Il y avait si longtemps que nous avions perdu tout contact que nous restâmes figés en l’apercevant, immobiles malgré le vent, ce jour-là, qui nous berçait énergiquement. D’où sortait-il ? Quel espèce d’individu était-il ? Son corps était sec et noueux, sa peau brunie par le soleil. Il semblait avoir soif, comme si les pluies récentes avaient glissé sur lui sans l’atteindre. D’instinct, nous nous opposâmes à lui en resserrant nos liens, gonflés d’une sève prête à jaillir sur l’assaillant. Car cette apparition était la pire des prophéties que nous n’osions plus imaginer. Installés depuis des décennies dans le confort de ses quatre murs pierreux, surplombant la foule bigarrée de la plaine en contrebas, nous nous sentions à l’abri. Qui l’avait laissé passer ? Par quelle voie d’accès avait-il pu arriver jusqu’à nous ? Aucune information n’avait filtré sur une quelconque trouée, aucune lande n’avait été déclarée et ce malgré la nouvelle recrudescence de maladies cryptogamiques. Le réseau était supposé compact, serré, enraciné si profond dans sa terre qu’aucun d’entre nous n’aurait pu périr sans être immédiatement supplanté. Mais alors ? Depuis la disparition de toutes vies animales sur Terre, nous avions pris possession de la rade et nous étions infiltrés dans le moindre


recoin abandonné. Nous affichions fièrement nos couleurs chamarrées de sinople et d’émeraude jusqu’à la lisière turquoise du littoral où les algues commençaient leur lente conquête de la Méditerranée. Le goudron noir s’était progressivement engourdi sous le poids de l’humus, s’ouvrant de part en part comme la peau d’un cadavre éclate dans sa putréfaction, libérant ainsi nos hordes végétales. Et nous triomphions aux cimes des immeubles, les bras tendus vers les cieux rédempteurs. Mais là, en ce début d’hiver où il faudrait déjà lutter contre le froid, l’unique survivant d’une espèce que nous pensions décimée se présentait devant nous, une serpe à la main. Et il avait dévasté les nôtres pour faire route jusqu’au Mont Faron.


Des graines

Pour semer et par-semer les paysages du Var



le caue var a gondwana La fête des plantes méditerranéennes

Le CAUE Var a déménagé dans le cadre idyllique du Domaine du Rayol pour deux jours de voyage à travers les plantes, les jardins, les paysages et les territoires de(s) Méditerranée(s).



Promenade architecturale Le centre-ville de Brignoles

Des bâtiments remarquables du passé, aux opérations de restauration/reconversion récentes, rien de mieux qu’une promenade pour découvrir le patrimoine brignolais avec des architectes locaux de l’agence ARC’H.


sures à rouleaux et d’un présence d’un oculus ou

Il date du XIIIe siècle. L’encadrement 7 Palais Comtal 1. Eglise Saint-Sauveur,de place la paroisse la deporte est composé d’un ait sansAncienne doute partie du Eglise Notre Dame entrede 1012style et 1015. arc construite plein cintre roman, Au X . La venue des comtes de Provence surmontéa nécessité d’un demil’agrandissement fronton et d’un côté de l’église qui, par manque de place, ététympan. orientée Nord/Sud. oculus dansa le Le p La nef est composée de 3 travées qui s’ouvrent sur des chapelles parti latérales. Les différents styles architecturaux témoignent de trans l’évolution de l’édifice à travers les siècles. s Ferry Il es Rue Jule Le portail, classé monument historique en 1926, est 1987 d’inspiration romane. Il date du XIIIe siècle et a été restauré Il po au XIXe siècle. par d BRIGNOLES, L’ébrasement à ressauts est formé de colonnes et de chapiteaux Présentation des points singuliers et emblématiques du centre-ville par un cons son architecture et son urbanisme corinthiens. Il est surmonté de voussures à rouleaux et d’un voyage dans le temps : des bâtiments remarquables du passé aux opérations L’ent à travers tympan ajouréles en âges éventail. de restauration/reconversion et aménagements urbains récents. accè de la place denoter la Paroisse D Départ Au dessus du portail on peut la présence d’un oculus ou une oeil de boeuf. Rue Cava 2 Tour Cavaillon 1 Eglise Saint-Sauveur, place de la paroisse illon 2. Palais Comtal Auet XIIe Ancienne Eglise Notre Dame construite entre 1012 1015. siècle la résidence des comtes se trouve à côté de C’est une tour de garde du XIIIe REMARQUABLE HO l’actuelle église St-Sauveur. P ATRIMOINE La venue des comtes de Provence a nécessité l’agrandissement siècle détruite puis reconstruite Le Nord/Sud. palais actuel est alors une casemateau faisant partie du de l’église qui, par manque de place, a été orientée XVe siècle. La nef est composée de 3 travées qui s’ouvrent surrempart, des chapelles jusqu’en 1264 où elle est transformée en palais Nord de la A Hôtel Elle demarque Ville l’entréedes latérales. Les différents styles architecturaux témoignent de comtes par Charles II. ville fortifiée. l’évolution de l’édifice à travers les siècles. Il est inscrit aux monuments historiques depuis 1987. Le portail, classé monument historique en 1926, est Il restauré possédait d’inspiration romane. Il date du XIIIe siècle et a été au à l’origine un chemin de ronde, ceinturé par Situéencore à l’extérieur de consoles la deuxième des mâchicoulis dont on peut voir enComtal 4 les Ancien palais XIXe siècle. enceinte c’est un hôtel du bâtiment. L’ébrasement à ressauts est formé de colonnes et couronnement de chapiteaux duunXVIIe corinthiens. Il est surmonté de voussures à rouleaux et d’un L’entrée principale du palaisparticulier qui permettait accès siècle direct àqui la tympan ajouré en éventail. acheté par la commune le tour de garde, est protégée fut par une bretèche. 14 juillet 1789 pour y installer Place Parrocel Au dessus du portail on peut noter la présence d’un oculus ou œil de bœuf. de ville. Son architecture Il date du XIIIe l’hôtel siècle. L’encadrement de la porte est est classique, composé d’unsans ornement,

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Cette confrérie a été fond siècle et avait pour mission prisonniers et les condamnés

partieE duHospice rempart,Saint-Jean jusqu’en 1264 où elle est réhabilitransformée en palais des comtes par Charles té en maison des services publics II. F Hôtel du Duc d’Epernon Il est inscrit aux monuments historiques depuis Au XIIIe siècle l’hôpital se trouvait à l’intérieur Cet hôtel particulier du XVIe siècle, 1761. Il1987. des remparts maisun il fut détruit la fin ceinturé du reçut de nombreuses fois le Duc crétaireIl possédait à l’origine chemin deàronde, 3. Hôtel de Ville Ce nouvel hospice est construit d’Épernon (1554/1642), nommé XIVe siècle. est unpar mâchicoulis on peut encore voir Situédes l’extérieur de ladont deuxième enceinte c’est un les hôtel gouverneur de Provence de 1592 à enàdehors de l’enceinte médiévale en 1548. consoles en couronnement du bâtiment. particulier du XVIIe siècle qui fut acheté par la commune le 1596. ans le Le portail, entrée de l’ancienne chapelle, L’entrée principale du palais permettait un 14 juillet 1789 pour y installer l’hôtel qui de ville. Son architecture Cette porte cochère possède un été conservé lorsde de garde, la excepté réhabilitation de par est aclassique, sans ornement, laprotégée modénature de accès direct à la tour est arentes l’hospice en maison des services publics en encadrement en pierres appareillées l’encadrement de la porte principale. une bretèche. constitué d’un arc plein cintre nte une

2014 dans habile etpar respectueux L’architecture seun caractérise la recherchemariage de symétrie et de surmonté d’un demi-fronton é et estrégularité des styles. dans la composition de la façade. Le bâtiment est triangulaire reposant sur deux qualifié «socle» il est légèrement surélevé par rapport à Ce sur portail estcarcomposé, en partie basse, pilastres. La porte est ornée de ositionla place pour se préserver des nuisances. d’une ouverture en arc plein cintre UABLE HORS VISITE COMMENTÉE clous des en pointe de diamant avec un B Maison Templiers ertures travées encadré de deux pilastres ioniques et de écusson central. osition deux atlantes. Au-dessus se trouve un A l’intérieur on peut admirer un Ancienne propriété de l’Ordre du Temple qui entablement composé d’une architrave, magnifique escalier renaissance date du XIIIe siècle. d’une frise et d’une corniche. Il est surmonté à balustres et colonnettes oir les d’un édicule à niche et d’un fronton. Elle servait de relais aux chevaliers qui se surmontées par des chapiteaux le rang rendaient doriques, à Montfortioniques sur Argens. ème et corinthiens. 4. Hôtel du Duc d’Epernon

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par la recherche de symétrie et de on de la façade. Le bâtiment est qualifié

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Le portail d’entrée est de style Il est composé d’un arc encadré par des pilastres e ovales, d’un entablement con architrave, d’une frise et d’u et sur lequel se trouve un éd avec fronton.

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Porte Saint-Pierre

Cet hôtel du particulier XVIe siècle, reçut de nombreuses fois L’ordre templeduétait leun Ducordre d’Épernon (1554/1642), religieux et nommé gouverneur de Provence de 1592 à 1596. militaire issu de la Cette porte cochère possède un encadrement en pierres chevalerie constitué chrétienne appareillées d’un arc plein cintre surmonté d’un du Moyen Âge. Les demi-fronton triangulaire reposant sur deux pilastres. La porte membres est ornée de clousétaient en pointe de diamant avec un écusson Entrée orientale de l’enceinte du central. appelés les Templiers. Elle était constituée d’une po A l’intérieur on peut admirer un magnifique escalier renaissance Le spectre de vantaux, d’une herse et d’un p à balustres et colonnettes surmontées par des chapiteaux l’ancienne ouverture la ville était protégée de ce côté doriques, ioniques et corinthiens.

présente un arc plein cintre (art roman) alors

allant jusqu’à la porte St Françoi Son nom est lié à St-Pierre, dé


D’écrire le paysage Catherine, retraitée

Un jour de l’an 2100 du calendrier AS, peu après les dernières ondées de la saison des pluies, un homme se présenta à la maison d’hôtes où nous séjournions.Son nom ? Arthur Salsberg, l’inventeur du calendrier AS. Lui même... Les Hautes Instances Mondiales (HIM) avaient consenti, après des années de débats houleux, à valider le concept du temps inversé. Initié par Arthur Salsberg, dit AS, ce changement de paradigme datait d’un demi siècle. Convertir en AS présentait de sérieuses difficultés, sans commune mesure avec le passage aux nouveaux francs ou à l’euro. L’art de communiquer paraissait compromis et provoquait des situations peu stables, proches du flou artistique. A l’origine de cette rencontre exceptionnelle, nos hôtes, des amis aussi sceptiques que nous. Des physiciens quantiques, retirés sur le Mont Faron pour échapper aux polémiques et discussions. Nous partagions tous la même passion. Une passion mais des hypothèses opposées sur les incidences produites. Une géométrie variable difficilement contrôlable. L’atmosphère était tendue, électrique, ionisante...Les désaccords étaient majeurs mais AS l’avait emporté, nous devions nous y soumettre. Un bon nombre de chercheurs s’était replié dans le maquis pour organiser la résistance.


Nous devions débattre ou l’abattre. Trouver la faille d’AS nous paraissait plausible. Nous n’allions pas entrer dans le vif des controverses sur le champ. Plutôt qu’un champ de bataille, nos hôtes nous proposèrent une randonnée champ-être, sur les sentiers rocailleux du Faron. Un émerveillement bordé de cistes, de thym, de romarin, d’insectes et de papillons. Une végétation devenue luxuriante depuis la fameuse saison des pluies. Le changement climatique pouvait parfois avoir des effets bénéfiques ou variables et aléatoires. Nous passions de catastrophes naturelles (inondations, incendies) à une beauté magnifiée. Ces extrêmes ne faisaient que déstabiliser les hommes, désorientés par le Calendrier AS. Nous marchions en silence vers le Point Sublime (PS). Aucun de nous ne souhaitions rompre l’harmonie créée par cet environnement. Les grands pins se balançaient sous le souffle du mistral. Ils nous indiquaient la direction à prendre, tout en protestant : – « Non, Non » disaient-ils en secouant leurs têtes. Eux non plus n’en voulaient pas de ce calendrier AS, allez savoir pourquoi... Le PS... Tout un programme...Ce nom évocateur ne pouvait pas supporter la contradiction. Il ne pouvait qu’être sublime, il faudra s’y plier et le qualifier comme tel pour ne pas engendrer de nouvelles polémiques.


AS avait insisté pour s’y rendre. Les fondations de sa théorie partaient de ce point précis, le PS. Un espace expérimenté, favorable au temps inversé. AS marchait en tête. Nous le suivions difficilement.Il accélérait le pas, finit par courir, puis disparut. Sans doute voulait-il tester son concept. Aurait il des doutes ? Serait-ce la faille que nous recherchions ? Le principe validé par les HIM s’appuyait sur le couplage : Solitude - Temporalité et son impact sur l’impermanence des éléments. Un protocole de recherches mondiales en avait mesuré les effets et depuis nous vivions avec ce calendrier normatif. Nous rejoignions AS, mais gardions les distances édictées par les HIM. AS était assis sur un pic rocheux, face à l’immense baie toulonnaise, la plus belle d’Europe depuis plusieurs siècles. Immobile, statufiée, son enveloppe corporelle devenait quasi transparente. Dans son dos, un émetteur dans une sacoche jaune, conformément au protocole. Jaune pour capter les ondes solaires... Que voyait-il ? Et nous, que voyons-nous ? Selon sa théorie, le décalage était majeur. AS pouvait accéder au même paysage qu’en 2020, soit 80 ans plus tôt, si telle était sa volonté à ce moment là. Selon son humeur et état d’âme, il voyait le paysage tel qu’il était il y a 1000 ans. Il pouvait, facilement, interférer sur la distance temps, avec son boîtier paraboloïde.


Quant à nous, nous ne voyions qu’un ciel assombri de drones voyageurs individuels. Une circulation démesurée qui produisait une pollution destructive. Les hommes et la nature étouffaient. Depuis la montée des eaux, la côte méditerranéenne n’était plus qu’un trait rectiligne, sans relief, l’horizon avait disparu. La validation de ce calendrier devenait incontournable. Les hommes, masqués, s’étiolaient. Les maladies se transformaient en pandémie, régulièrement. Il convenait d’ouvrir, impérativement, de nouveaux horizons pour ne plus voir une réalité invivable. Faire appel au pouvoir de l’esprit, à l’imaginaire pour les apaiser et les oxygéner. Il est vrai que depuis un demi siècle, les révoltes, mouvements sociaux, les crimes et délits sont en nette diminution voire disparition. AS avait peut-être raison. Ces arguments avaient convaincus les HIM mais la résistance montait progressivement.


Toulon.

de points de vue (aérien, subjectif, etc.), schémas évolutifs, illustrations, dessins animés, environnement sonore.

J.E.P. Au FORT LAMALGUE

Les animations en motion design de Blacktwin nous font vivre le passé. Elles aident à comprendre L’objet vidéo est une accroche la raison d’être deEuropéennes tels bâtiments,du Patrimoine, Pour les Journées présentation du système fortifié de la rade toulonnaise leur positionnement, leur avant tout, pour attiser la architecture, leur évolution, de curiosité des jeunes spectateurs. la plus petite anecdote à son Le contenu non exhaustif est lien avec l’Histoire de France et néanmoins scientifiquement d’Europe. maîtrisé par des experts et fournit un point de départ aux Comme dans un musée où enseignants et intervenants. s’entremêlent objets d’époques, La conception de « La rade de Toulon, 400 ans d’Histoire » est la continuité d’une collaboration entre le CAUE VAR, des experts de l’histoire des fortifications militaires et Blacktwin, agence de création vidéo. De cette collaboration est né un premier film, fiction d’une attaque de la citadelle de Saint Tropez. Fort de cette première expérience inspirante, le CAUE VAR réitère la commande, cette fois en cadrant le discours sur la rade de Toulon. La fiction permet de transporter

le spectateur, elle dénote et surprend par rapport à ce qui aurait pu être un documentaire. Elle s’inscrit dans les habitudes audiovisuelles du jeune public et permet ainsi de tenir le discours pédagogique sur un temps plus long. Elle met en scène des personnages récurrents des actions de sensibilisation du CAUE VAR et s’empare de ses outils de transmission : dessins, médias numériques, photos, vidéos, défis ludiques, etc. La fiction débute donc avec un enseignant, proposant

à ses élèves d’utiliser leurs smartphones, pour mener un cours plus intéractif sur l’histoire du système défensif militaire de Toulon. Les animations en motion design de Blacktwin nous font vivre le passé. Elles aident à comprendre la raison d’être de tels bâtiments, leur positionnement, leur architecture, leur évolution, de la plus petite anecdote à son lien avec l’Histoire de France et d’Europe. Comme dans un musée où s’entremêlent objets d’époques,

cartes, reconstitutions, décors et costumes, il y a une volonté de s’ouvrir au champ des possibilités qu’offre la vidéo : différence de points de vue (aérien, subjectif, etc.), schémas évolutifs, illustrations, dessins animés, environnement sonore. L’objet vidéo est une accroche avant tout, pour attiser la curiosité des jeunes spectateurs. Le contenu non exhaustif est néanmoins scientifiquement maîtrisé par des experts et fournit un point de départ aux enseignants et intervenants.

R e m e r c i e m e n t s à B e r n a r d C r o s e t L a u r e n t Pa v l i d i s p o u r le u r e x p e r t i s e .



sieste sonore Au sommet du Mont Faron ou sur ton canapé



Promenade architecturale Toulon ville port : le centre-ville

A la recherche des étapes successives du développement de la ville depuis le moyen-âge jusqu’à nos jours. Repérage des points singuliers du patrimoine architectural : ornementation des façades et des portes d’immeubles (bas-reliefs, sculptures), altanas et autres curiosités...

Halles Municipales Les Halles Municipales de Toulon, appelées Halles Raspail font référence à leur situation sur la Place Vincent Raspail. En béton armé, cet ensemble forme un îlot construit en 1929 par Henri Bonnet et Marius Bonnamy. D’inspiration Art déco, tous les supports sont utilisés : structure des éléments en béton préfabriqués, ferronnerie de la porte monumentale, luminaires, dessin des tesselles, corniches à profils géométriques…



Place Puget et sa fontaine La place Puget du nom du célèbre Architecte marseillais, explace au foin ou ex-place de la halle aux grains, faisait office de terminus de la diligence, d’où la présence de nombreux hôtels attenants. Elle renferme la fontaine la plus connue de Toulon, construite en 1782, en lieu et place d’une ancienne fontaine. D’inspiration baroque, elle est remarquable par les concrétions qui se sont formées au fil du temps et qui sont envahies aujourd’hui par les mousses, lierres, capillaires et arbustes comme des néfliers ou figuiers qui ont pris racine dans le substrat, formant cette oasis de fraicheur.


Frontale du Port (label architecture XXème) Eugène Claudius Petit du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme nomme Jean de Mailly (1911-1975), remarqué pour son opération à Sedan. Les conditions sont de limiter les expropriations, développer le caractère balnéaire, conserver la Mairie d’honneur. Les travaux débutent en 1950, sous la Direction de Jean de Mailly. Il privilégie le plan libre avec une trame poteaux-poutres à 3,33m. Cet ensemble linéaire est composé de quatre bâtiments longilignes alignés sur un quai gagné sur la mer : les résidences le Jean Bart, Palais de la Rade, Palais Cronstadt, Palais de la Sinse. Au salon des Arts Ménagers, en 1951, la frontale du Port est montrée en exemple au même titre que la maison coque de Jean Prouvé ou la reconstruction du port du Havre par Auguste Perret. On réalise pour l’occasion une maquette à l’échelle réelle d’une unité d’habitation de la Frontale du Port, en forme de clin d’œil à l’unité d’habitation de Le Corbusier, star du salon un an plus tôt. La frontale reçoit le prix d’honneur de la triennale de Milan en 1952. Outre les perspectives sur la ville cadrées entre deux résidences, chaque immeuble dispose de deux passages ou « guichets » connectant l’avenue de la République à la promenade sur le quai entièrement piéton. Le rez-de-chaussée et l’entresol constituent la partie commerciale, les étages donnent sur des appartements traversants.


"le chaudron" - ecole camondo Une journée rencontre sur le « sauvage »

« (…), la nature est devenue pour le monde occidental un objet d’observation descriptible, dont les rouages pourraient être démontés et les lois élucidées par la science. » Ecole Camondo



D’écrire le paysage Jeanne, comédienne La crise sanitaire dure depuis 3 ans. Petit à petit dans les villes, les habitants se sont habitués à vivre confinés. Ils travaillent, ils s’alimentent, ils dorment, s’alimentent, travaillent, s’alimentent, dorment, travaillent, s’alimentent, dorment, s’alimentent, dorment, dorment sous cachets, s’alimentent, travaillent, travaillent, s’alimentent. Les jours de fête, ils se réunissent à six, masqués, s’offrant des présents commandés sur Amazon. Les jours de fête sont rares. Dans le sud-est de la France une partie de la population s’est réfugiée dans les rocheuses. Là-bas ils ont créé une zone libre. Aurore est une habitante des rocheuses depuis le premier jour. Elle ne veut plus rien avoir à faire avec la ville et ceux qui, se justifiant par la peur, ont enfermé à clefs les patients dans leurs chambres dans les hôpitaux psychiatriques et les EHPAD. Pourtant…



promenade

A la découverte de la presqu’île de St tropez


gassin

RAMATUELLE

Grimaud

la môle

port grimaud

cogolin

saint tropez

la croix valmer


Enfin j’etais de retour ! Sandrine, enseignante

Après deux années passées dans l’immensité sauvage des Rocheuses, je m’apprêtais à retrouver mon père, qui ne m’attendait pas. Mon obsession était grandissante, je ne pouvais la maîtriser ; Comment me concentrer pour retrouver mon chemin ? Tout ici m’est étranger, je ne suis pas rassurée, mes sens me perdent. Un long bruit sourd et étouffant résonne au-dessus de moi, je suis piégée, je suis contrainte, j’avance dans le noir, tout est sale et gris ici, j’ai froid. Un halo lumineux au bout du tunnel m’attire vers la lumière. Je sors enfin, je lève les yeux en courbant le dos. L’air est pollué. Le bruit d’une circulation routière résonne, sur une bretelle d’un pont inachevé. Le chemin est incertain, pourquoi l’histoire s’y est arrêtée là-haut ? Et moi je coule en dessous sans trop savoir où je vais. Autour de moi, la végétation peine à se déployer, elle est chargée de la pollution de la ville. Je me heurte à des buissons sans couleurs, qui résistent, à moitié épineux, à moitié secs, ils survivent difficilement. Je m’éloigne lentement au gré des obstacles à contourner. Je coule vers ma destinée... en espérant des jours meilleurs ; « Retrouverai-je bientôt le Lac paisible de Roquebrune ? Je l’ai quitté il y a deux ans par un beau jour d’été, je m’y étais alors évaporée ».



MASTERCLASS PERCERVOIR

Avec l’Ecole Nationale Supérieure de Paysage Versailles Marseille à Saint-Cyr-sur-Mer



D’écrire le paysage Adèle, soprano

Après deux années passées dans l’immensité sauvage des Rocheuses, je m’apprêtais à retrouver mon père, qui ne m’attendait pas. Ma mère s’est garée le long du mur, juste derrière la vieille 4L de papa. « Elle nous enterrera tous cette caisse » souffla-t-elle. Bon, j’ai serré le mur, tu sors de mon côté, et prends ton sac dans le coffre. » J’ai pris le temps de m’accouder à la balustrade et de jeter un œil à ce coin banalement moche, que l’appellation « sud de la France » ne sauvait ni du béton, ni des quatre voies. La sensation restait la même que lorsque j’étais partie : cet endroit m’agressait par son urbanité tant que je me trouvais à l’extérieur du mur qui entourait la maison de mon père. Ce n’était qu’une fois à l’abri de cette enceinte, que je percevais la cime ronde et chaleureuse des pins alentours, les silhouettes bienveillantes du Faron et du Mont Caume. Je retrouvais alors la sensation de cocon, accolés les uns aux autres, que dégageait ce quartier quand on le traversait en train. « C’est qui ? demanda une voix à moitié couverte par le vrombissement d’une disqueuse. Oh pétard de sort ! c’est aujourd’hui, merde ! j’avais pas réalisé… - Bon sang Fred ! je te l’ai dit vingt fois : je te le dépose le 18, il passe deux semaines avec toi. C’est bon ? t’as enregistré ?


- Désolé Gus’, m’a dit mon père. C’est pas très chic d’avoir oublié que t’arrivais. Mais j’ai du temps, pas de soucis. C’est bon Monique, tu peux y aller on se débrouille. » Ma mère esquissa un rictus qui se voulait surement un sourire poli, m’embrassa et fila le trench au vent, en retard par nature. « Bon ! c’est chouette de se retrouver dis-donc. On sera mieux au vert. Tu veux aller où ? je t’emmène en balade. » J’attendais la question, je connaissais la réponse. « A l’Arena. Aller c’est parti, je prends les clés de la 4L ! - Ce lac est vraiment glauque, mais si ça te fait plaisir… ».


conférence agence HYl

Paysagistes du Jardin Alexandre 1er à Toulon, Quartier Chalucet

BIENTÔT SUR ARCHISTOIRE !



Le soldat miniature Mathilde, paysagiste conceptrice

Le crâne rasé sur lequel viennent se cogner des paquets d’embruns drus et collants. Petit gabarit trapu se faufilant dans un urbanisme de bombardements. Il est monté à l’arrière de la navette, en projetant son sac en toile lourd comme six hommes, au-dessus de l’aplomb de son épaule. Le poids des choses n’est pas un obstacle aux manoeuvres. Il a été contenu dans une carcasse de métal pendant des mois. Première permission, il ne va pas pour autant quitter cette odeur de poisson. Les voix du départ se tassent sous le fond plat du bateau. Lui ne parle pas, fixe droit, debout bien solide dans ses rangers. Autour, les passagers reflètent les effluves de crème solaire et de serviettes mouillées. La navette démarre. Son crâne est éblouissant. Il passe la main dessus. Il ressent une sorte de télescopage quand la navette se met à bouger. Il connait pourtant par coeur cette rade à l’horizon bouché, d’autant plus contenu à l’intérieur qu’il vit lui-même dans un navire de guerre, au fin fond du port militaire, d’un secteur entièrement bouclé. Son job est d’assurer la sécurité depuis la hauteur de son embarcation de métal, la sûreté de cette rade qu’il fouille du regard nuit et jour. Mais à la seconde où il y pense, quand la navette passe au milieu entre la paroi jaune fluo du corsica ferry et celle gris embuscade du porte-hélicoptère, il se sent soldat miniature.



Au juste, pourquoi est-il monté dans cette navette ? À l’ordinaire chaque entreprise se doit d’être calculée avec minutie. Un ordre entraînant une action puis un résultat. Et lui pour sa première heure de liberté, il se retrouve dans cette navette, ce bateaubus. Les passagers de l’embarcation, aussi oisifs que remuants, prennent des photos dans toutes les directions. Sans vraiment creuser, sans considérer l’envergure de ce qu’il regarde, c’est ce qu’il pense. Lui, toujours droit, solidement ancré, ne regarde ni à gauche ni à droite. Il ne sait pas pourquoi, mais il se met à penser au-dessous de l’eau. Aux traces des forçats du bagne, ceux qui ont bon gré mal gré, participé à construire l’arsenal. Les forçats, ça lui parle. Y avait-il une raison concrète qui justifiait sa présence à bord ? Ou était-ce le poids des choses, justement. Le plomb qu’on lui a mis dans la tête. Ses parents se sont séparés après sa naissance. Son père cela va de soi, était militaire et avait progressivement, mais sûrement, disparu de sa vie. Une fois majeur, il était entré dans la marine, pour ne plus en sortir. Et là pendant que ses pensées fulminent dans son crâne étincelant, à l’exact milieu de la trajectoire de la rade, sa pupille gauche tressaute. La digue. Ils sont en train de reconstruire la digue. Elle avait cédé l’année où il s’était engagé.


Combien de temps exactement depuis qu’il ne l’avait pas traversé ? Il avait éloigné cette rade de son coeur pour la mettre dans son crâne. Il ne pouvait pas se l’avouer quand il a acheté son billet, mais il a bien rendez-vous de l’autre côté. Il a reporté et ralenti ce moment jusqu’à maintenant. On consolide la digue, pour prévenir les écroulements vers le fond. En réalité il se dit que c’est le voyage le plus difficile qu’il n’ait jamais fait. Collé à ces estivants en lunettes de soleil, affublés de Skimboards, ces familles débordantes de palmes et de maillots bigarrés. Il se sent minuscule. Après avoir dépassé tous les forts, ses alliés historiques auxquels il se rattache, la tour Royale, le fort de l’Eguillette et le fort Balaguier. Il faut se rendre à l’évidence, l’arrivée est imminente. Il n’a pas même eu le temps de regarder le parc à huîtres au loin. Ni les villas orientales de Tamaris. Il est monté dans cette navette parce qu’il a quelque chose qui lui brûle la trachée. Autre chose que la cigarette et le Gin mêlés. Lorsqu’il met un pied à terre, débarquant sur le ponton du petit village de la presqu’île, il remarque tout de suite la partie de la colline qui a pris feu l’été dernier. Force est d’admettre que de nouveaux arbustes ont repoussé. Et puis il se met à chercher du regard les volets de couleur bougainvillier. Le soldat miniature n’avait jamais retraversé la rade pour aller voir sa mère.


conference corinne vezzoni Une après-midi avec l’architecte du quartier Chalucet à Toulon



FORMATION PIERRE SECHE Technique ancestrale et éco-responsable à prescrire !



promenade archistoire Découvrir Toulon à travers une application de réalité augmentée

Quelles sont les caractéristiques d’un bâtiment de style haussmannien ? Retrouver les éléments architecturaux inspirés de l’antiquité sur les bâtiments phares de Toulon : de l’opéra, de la cathédrale, du palais de la bourse, de la frontale du port... Combien de lustres sont suspendus dans le hall de l’Opéra de Toulon ? La construction de la frontale du port a duré combien de temps ? Quel est le matériau révolutionnaire utilisé pour la construction des halles de Toulon ?



A la decouverte des paysages varois Pendant les vacances aussi on parle de paysage avec les enfants des centres de loisirs. Choisis un arbre qui te plait, qui t’inspire. Prends le temps de le regarder, de le toucher, de l’écouter. Donne-lui un nom, dessine-le et raconte son histoire.



archikit kid Musée des Gueules Rouges à Tourves Archikit Kid « Vivre la ville » a proposé aux enfants et à leurs parents d’explorer le jardin du Musée des Gueules Rouges à Tourves.



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Remerciements Avec la participation de : Ateliers écriture : Agnès, Catherine, Attila, Fleur, David, Catherine, Sandrine, Mathilde, Laurence, Jeanne, Sarah, Adèle, Laurie Atelier peinture : Steve, Caroline, Cécile, Attila, Rose, Georges, Isabelle, Mallory, Sandrine, Ghislaine Promenades, conférences, masterclass, etc… Simone, Béatrice, Catherine, Marie France, Christelle, Mathilde, Jean Philippe, Marie Eve, Pierre, Marie-Lise, Dominique, Lydie, Flavien , Olga, Louis, Antoine, Marie Madeleine, Marie Hélène, Josette, Catherine, Eric, Bruno, Suzie, Thierry, Aline, Ugo, Camille, Yannis, Côme, Mireille, Benoit, Adeline, Lili, Julien, Perrine, Antonio, Isabelle, Françoise, Anne, Pierre, Danielle, Chloé, Mathilde, Sylvie, Martine, Patrick, Catherine, Thierry, Joëlle, Josette, Nicole, Patricia, Claire, Frédéric, Marie-Jeanne, Bernard, Dominique, Yannick, Nadine, Christine, Dominique, Flavien , Sandrine, Maxime, Sandrine, Gérard, Simone, Micheline, Emmanuel, Hervé, Agnès, Michel, Attila, Catherine, Jean-Victor, Monique, Josette, Luc, Hélène, Isabelle, Laurence, Nathalie, Marie-Lise, Samantha, Sophie, Dominique, Didier, Dominique, Elisa, Mathilde, Baptiste, Maeva, Linda, Eliette, Eugène, Lara, Jérémy, Charlyne, Camille, Julie, Charlotte, Morgane, Amanda, Flora, Justine, Valérie, Patrick, Victoria, Nicolas, Eric, Frank, Adrien, Clémentine, Corentin, Fanny, Eleonore, Stéphane, Odile, Marion, Manon, Marin, Florian, Jean-Baptiste, Jean-Luc, Cécile Le CAUE Var, remercie pour leur soutien, leur accompagnement, leur engagement : Hubert Falco, Marc Giraud, Hélène Audibert, Jérôme Chabert, Var Aménagement Développement et collaboratrices & collaborateurs, Jean-François Ruiz, Philippe Bartoloméo.

L’équipe du CAUE Var, Alexandra, Christiane, Clémence, Elaine, Emmanuelle, Eric, Jocelyne, Julie, Marie, Mireille, Pierre, Marie (stagiaire graphiste). Vivien Ayroles, Michel Pena, Bernard Castel chez Marius Bar, Manuel Baptiste et son équipe chez Manugraph Communication, Delphine Ratier, Catherine Fleury, Antoine Magnon, Corinne Vezzoni et l’équipe de Vezzoni Associés, l’Agence Arc’h, l’Agence HYL, Vincent Hours, l’équipe de 9b+, Raphaëlle Paupert-Borne, le Labo des histoires, Laurie Thinot, Jean-Paul Delfino, Cédric Fabre, Albert Porri, Arnaud Autric, la Fédération Française des professionnels de la Pierre Sèche, le Domaine d’Orvès, Lydie Glories, les équipes de la Médiathèque de Chalucet, l’équipe d’Image de Ville, l’équipe du Domaine du Rayol, l’équipe du Musée des Gueules Rouges, Yannick Ronzoni, les enfants du CLAE Les Oeillets et son équipe encadrante, la Direction Jeunesse Ville de Toulon, la Communauté d’Agglomération de la Provence Verte, l’équipe du Parc Naturel Régional de la Sainte Baume, le Ministère des armées, la Marine Nationale et les équipes du Fort Lamalgue, l’école d’architecture et de design Camondo Méditerranée, l’Ecole Nationale Supérieure de Paysage Versailles Marseille, l’Ecole Supérieure d’Art et de Design Toulon Provence Méditerranée. Jean-Paul Gondard et ses collaboratrices & collaborateurs, Pierre-Jean Rey et ses collaboratrices & collaborateurs, le Syndicat des architectes du Var, la Fédération Nationale des CAUE, la Fédération Française du Paysage, la Fondation PaysSages, l’Inspection académique du Var. Les crédits : Croquis & textes p.17,18,19,28,30,31 : Agnès Benedetto architecte et Sylvain Pons architecte / Documents graphiques p.36,37,55 : Archistoire© / Plan Chalucet p.44 : Agence HYL / Photos p.40 : Cécile Dauchez et p.41 : Vivien Ayroles, JeanBaptiste Lestra / Croquis p.52 : Alain Gely



PERCERVOIR

"... développer l’information, la sensibilité et l’esprit de participation du public dans le domaine de l’architecture, de l’urbanisme, de l’environnement et du paysage. "

L’intime des paysages du Va

Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et d’Environnement du Var 17 rue Mirabeau, 83000 Toulon contact@cauevar.fr www.cauevar.fr 04 94 22 65 75


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