Pékin Infos #61

SANTE-VOYAGE-CULTURE-HISTOIRE-EDUCATION-LECTURE-CUISINE-LOISIRS-EVENEMENT

PEKIN INFOS #61 - SEPT 2015

LE MAG’ FRANCOPHONE DE PEKIN

WWW.PEKIN-ACCUEIL.COM

La rentrée Pékin Accueil Découvrez la nouvelle équipe et les nouvelles activités.

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découverte

LA MURAILLE EN AUTOMNE

Où et quand capturer les plus flamboyantes couleurs de l’automne.

Conseils de photographe.

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portrait

tang’roulou

L’alliance du design à la française, du «fait main» et des références à la culture traditionnelle chinoise

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Pékin Infos #61 | Septembre 2015

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PEKIN INFOS Le Mag’ Francophone de Pékin est un media de l’association Pékin Accueil

Le Bureau PEKIN ACCUEIL Laurent Falcon Président Laurent est parisien et entrepreneur en Chine depuis 4 ans.

Avec Pékin Accueil, il veut aider les Français à découvrir Pékin et la Chine, il souhaite développer les partenariats de l’association et il apprécie l’humour au 15e degré :-) Vous pouvez joindre Laurent à laurent.falcon@hotmail.com

Nora Murphy Vice-Présidente

Contactez l’association par courriel à pekinaccueil@gmail.com Nos hôtesses vous accueillent également tous les lundis matin de 10h30 à 12h30 à l’Institut Français, 18 Gongti Xilu

Nora est à Pékin depuis 4 ans. Lorsqu’elle ne s’occupe pas de ses 2 filles, elle partage son temps entre volontariat à l’école, découverte de Pékin, apprentissage du mandarin, sport et surtout lecture, sa grande passion. Vous pouvez contacter Nora à nomurphy0109@outlook.com Delphine Diet Secrétaire Générale 8 ans de Chine entre Shanghai et Pékin, Delphine a mis ce temps à profit pour travailler dans 2 entreprises, se marier, et donner naissance à trois enfants. Entre apprentissage et étonnement, la Chine continue de la surprendre jour après jour. Vous pouvez contacter Delphine à delphinediet@ gmail.com Lucie Masson Secrétaire et responsable newsletter

COMITE DE REDACTION Rédactrice en chef Catherine Bauwens pekin.redaction@gmail.com Responsable de la publicité Laurent Falcon presidencepekinaccueil@gmail.com Mise en page Catherine Bauwens pekin.redaction@gmail.com Rédacteurs Edith Kermarrec Simone Zhao Xavier Lefrapper Michel Humbert Nora Murphy Eric Meyer Clotilde de Torquat Christophe Rovan

Lucie est maman de 2 petites filles et vit à Pékin depuis mars 2015. Chaleureusement accueillie et guidée dès son arrivée par des membres de Pékin Accueil, elle souhaite à son tour s’investir dans l’association. Vous pouvez contacter Lucie à pekinaccueil@gmail.com

Andréa Firley Trésorière Andréa est Franco-Allemande et réside à Pékin depuis 2013. Elle y avait déjà habité par le passé et adore la capitale chinoise. Passionnée de bien-être, elle a créé sa propre entreprise de consultation dans ce domaine. Vous pouvez contacter Andrea à firleya@yahoo.de

Edith Kermarrec Responsable activités Edith vit à Pékin depuis un an et s’est très bien adaptée grâce à Pékin Accueil. Elle est sportive et adore crapahuter sur la grande muraille. Elle est passionnée de plongée et de photographie sous-marine. Vous pouvez la contacter à pekinaccueil.activite@gmail.com.

EDITO

L

a rentrée est là! C’est l’occasion pour certains de renouer avec Pékin et pour d’autres de commencer un nouveau chapitre. Pour nous qui, au sein de l’association, avons passé l’été à Pékin (pauvres de nous!), cette rentrée est placée sous le signe de la bonne humeur. Avec elle, le coup d’envoi d’une nouvelle année avec vous, amis français et francophones, est donné..

Je suis heureux de pouvoir d’ores et déjà vous l’annoncer riche en nouveautés: une nouvelle équipe, un nouveau (et opérationnel!) website, un nouveau taxi book, quelques surprises, bref de quoi faciliter et agrémenter votre expérience pékinoise!

Mais rassurez-vous, Pékin Accueil est votre association et elle restera fidèle, tout au long de cette année, à ses vocations d’accueil et de partage et vous retrouverez avec bonheur, j’en suis sûr, les activités et formules qui ont su répondre à vos attentes par le passé.

Entouré des membres du Bureau de l’association, dynamiques et motivés, j’ai à coeur le réel désir de faire vivre et vibrer cette association avec vous et pour vous.

Que cette année soit donc placée sous le signe de la découverte, des échanges, du partage, de la solidarité, de l’amitié et de la fête.

Au plaisir de vous retrouver très vite, Laurent Falcon, Président de Pékin Accueil

CONTENU 04

La Rentrée Pékin Accueil

Soirée blanche avant l’été.............................................4 Pékin Accueil fait sa rentrée........................................5 Du neuf côté activités .................................................6 Agenda..............................................................7 Weekend à la mer .....................................................8

28

pékin santé

Dépistage du cancer du sein......................................28

30

Pékin lecture

Coup de coeur lecture.................................................30

10

pékin voyage & découverte

La muraille en automne...............................................10 A la découverte de Chengde.........................................12 Dalian la Romantique...................................................15 Panjiayuan, marché superlatif.......................................17

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pékin gourmet

Benjamin Devos, le boulanger de Pékin .....................32 Les bons plans resto....................................................36 Recette: la bouillabaisse authentique...........................38

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Soirée blanche Le 12 juin dernier, Pékin Accueil a célébré dignement le début des vacances en invitant ses adhérents à une Soirée Blanche Rien ne manquait pour une fête réussie : la terrasse de la Brasserie Flo et ses petits fours, le bar à cocktail, le DJ et surtout vous tous qui avez sorti vos plus belles tenues blanches ! Nous étions près de 200. Allez, on remet ça ?!

Merci à notre sponsor Airbus!

4 Pékin Infos #61 | Septembre 2015

Pékin-Accueil fait sa rentrée.

Notre nouveau bureau (voir composition en page 2) s’appuie cette année sur 4 personnes complémentaires qui ont choisi de donner de leur temps pour accueillir les nouveaux arrivants et animer la communauté francophone de Pékin.

On en profite pour vous les présenter...

céline perez Webmaster Hagetmau, Toulouse, Paris, Schaffhouse, Mannheim, 20 ans se sont écoulés depuis que Céline a quitté ses racines landaises.

Certes ses années demi-d ’ouverture au sein du 15 local sont loin derrière elle, mais elle retrouve à Pékin les notions d’esprit d’équipe et de partage.

Partager, c’est le but premier du site internet de PékinAccueil. Alors Céline n’a pas hésité à mettre son talent à disposition pour muscler le collectif, échanger les expériences et retirer le meilleur de cette aventure, avant tout humaine, ici en Chine.

catherine bauwens Rédactrice en chef Belge francophone, Catherine est arrivée à Pékin il y a 2 ans.

S’intégrer dans cette nouvelle vie rhymait étrangement avec le fait de trouver du travail. Mais après une année au service de la Chambre de Commerce du Benelux à Pékin, elle a décidé de tourner une page pour se recentrer sur ses propres projets.

Ecriture, reportages documentaires, blog, tant de projets la rapprochent de son tout premier choix de carrière, le journalisme! Pékin Infos était une évidence, un appel a été lancé et elle a saisi l’opportunité d’embarquer dans cette belle aventure associative!

Marlène Fischer et Valérie Alamercery Responsables du pôle Accueil Elles sont deux, elles ont des parcours très différents et elles forment un binôme fantastique pour coordonner vos hôtesses d’acceuil et organiser les permanences du lundi matin.

Marlène (à gauche) est arrivée à Pékin il y a un an, avec son mari et ses deux enfants. Sa rencontre avec Pékin Accueil a été salvatrice. Les hôtesses ont su la comprendre et l’entourer, elles lui ont permis de s’intégrer. La prise en charge du Pôle Accueil, avec Valérie, lui permet aujourd’hui de rendre aux nouveaux arrivants ce qu’elle a eu la chance de recevoir: être à leur écoute, les aider dans leurs démarches, les rassurer et échanger.

Valérie (à droite) est orthophoniste, elle est mariée et a deux enfants. Elle est installée dans la capitale chinoise depuis 3 ans et a vécu son intégration «par étapes». La première année, elle s’adapte, découvre Pékin et fait de nombreuses rencontres grâce à Pékin Accueil. La deuxième année s’inscrit déjà sous le signe du partage puisqu’elle s’occupe de cafés et événements de l’Association. Elle devient ensuite hôtesse de sa résidence l’an dernier et enfin, pour sa quatrième et dernière année à Pékin, elle compte bien poursuivre son engagement à travers le Pôle Accueil, mais surtout, elle veut en profiter un max!

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Du neuf, côté activités.

MARCHE A L’OMBRE

Contact: marchealombre@yahoo.com

Vous souhaitez vous promener à la découverte des plus beaux parcs de Pékin? Vous souhaitez en apprendre sur l’histoire de ces parcs et sur l’art du jardin en Chine? Alliez cela avec rencontres et bavardages!

Clotilde, Christine et Sophie vous proposent des marches de 2 à 3h en terrain plat. L’activité est organisée une fois par mois pour un groupe de 15 personnes.

Départ du Lycée français à 9h et retour aux environs de 14h30.

Une participation financière vous sera demandée pour couvrir les frais de transport, d’entrée au parc et éventuellement, de restauration.

Pekinsolite

Contact: aude.lataillade@yahoo.fr

Pékinsolite vous propose de se retrouver en petit comité, en soirée, pour un apéritif, un dîner ou une soirée dansante dans des lieux insolites de Pékin.

Aude et Elodie souhaitent offrir à ceux qui travaillent, mais aussi aux autres, l’occasion de découvrir Pékin autrement.

Ces soirées seront, dans la mesure du possible, sponsorisées entièrement ou en partie par des partenaires.

Insid’out

Contact: insidout.china@gmail.com

Vous voulez vivre la Chine autrement? Cela tombe bien, Mélanie et Julie vous proposent l’activité Insidout! Elles vous feront découvrir la Chine et la culture chinoise à travers des ateliers thématiques, des activités pour les enfants et la famille, des visites de Pékin et des week-end organisés.

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Départ en force, Agenda bien rempli Liste des activités proposées par l’association pour l’année 2015-2016 • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •

Peinture sur porcelaine | Cours les lundis, mardis et mercredis matin Ikebana | Cours d’art floral japonais.

Carnet de voyage | Sortie dessin hebdomadaire. Balade en ville et expression de ses émotions par le graphisme.

Calligraphie chinoise Artistes chinois Qi cong | Art martial ancestral pour retrouver équilibre et harmonie sur tous les plans.

Médecine chinoise | Atelier sur les bases fondamentales de la médecine chinoise et les massages French l’équipe | Séances de football pour les enfants de 7 à 18 ans le samedi matin.

Sensation oenologie | Séminaire d’initiation à la dégustation des vins.

Promenades guidées Chant chinois Chanson française | Atelier convivial de chanson française.

Répertoire français Improvisation | Troupe d’impro ouverte à tous, le lundi soir de 20 à 22h à la maternelle LIFP Maman à Pékin | Groupe de rencontres pour jeunes mamans et femmes enceintes.

Club lecture | Le club lecture se réunit mensuellement et en soirée L’art en éveil | Visites d’expositions et conférences sur l’histoire de l’art. Un vendredi matin par mois.

Ciné club | 50 projections par an. Film de toutes les époques et de tous les pays.

Tarot | Le club tarot se réunit tous les vendredis de 13h30 à 16h30 Mah-jong | Venez apprendre et jouer au Mahjong les mardis de 13h30 à 16h30 au restaurant La Taverne Badminton | Pratique du badminton, pas de cours dispensés. Ouvert à tous, le lundi matin de 9 à 10h30 Beijing Pashan | Groupe de randonnée Beijing marche à l’ombre New Golf Tai Tai chineuses | Découverte mensuelle des marchés et quartiers commerçants de Pékin Club 50 | Sortie mensuelle pour celles qui n’ont plus de contrainte d’horaires liées aux enfants.

Made in Beijing | Découverte de lieux authentiques et culturels à Pékin. Un mardi matin par mois.

Insidout New Pékinsolite New Fenêtre sur Chine | Conférences en soirée, sur la Chine, sa culture et son Histoire.

Chinese corner

16 septembre - Forum des activités 19 septembre - Pique-Nique de rentrée 16 octobre - L’apéro 17-18 octobre - Weekend Beidaihe (voir page 8)

A épingler !

23 octobre - Café des Notaires 30 octobre - Soirée

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Pékin Accueil vous emmène en weekend à la mer !

Vous visiterez la Grande Muraille à l’endroit ou elle se jette dans la mer de Bohai Vous profiterez de

Programme détaillé

la plage une dernière

Samedi 17 octobre 2015

Pékin – Beidaihe

Départ de l’école française à 8 :30 pour Beidaihe. Après 4 heures de route, arrivée à la grande muraille de Shanhaiguan qui se jette dans la mer. Déjeuner sur place.

Visite de la muraille Shanhaiguan et Laolongtou (tête du vieux dragon). Route pour l’hôtel en fin de journée. Nuit a l’hôtel situé à 5 minutes à pied de la mer.

Dimanche 18 octobre 2015

Beidaihe – Pékin

Petit déjeuner à l’hôtel. Départ à 8 :30 pour l’ile des dunes émeraudes. Visite du port. Arrivée à la dune, ballade et découverte du paysage avec la mer et la dune des sables. Retour au car vers midi. Déjeuner de fruits de mer. Retour à Pékin dans l ‘après-midi. Après 4 heures de route, arrivée à l’école française vers 18 30.

fois avant l’arrivée de l’hiver

Vous admirerez un paysage de dunes à couper le souffle sur l’ile des dunes d’émeraude

Tarif spécial pour Pékin Accueil Prix adulte : Prix enfant 8-12 ans : Prix enfant 3-8 ans :

980 yuan / personne 860 yuan / enfant en lit supplémentaire 760 yuan / enfant qui partagent le lit des parents

Prix enfant de 2 ans qui occupe une place dans le bus : 380 yuan / bébé Prix enfant de 2 ans qui ne prend pas de place : gratuit Tout compris sauf dépenses personnelles.

Ce prix inclus : - Chambre double + petit déjeuner dans un hôtel 4* au bord de la mer - Tous les transferts en bus privé - Tous les billets d’entrée des sites - Un déjeuner et un diner au restaurant chinois - Un déjeuner fruits de mer - Guide national francophone depuis Pékin Ce prix ne comprend pas : - Toutes les dépenses personnelles

8 Pékin Infos #61 | Septembre 2015

Informations et réservations Réservations par email: simone@chinahorizontravel.com info@chinahorizontravel.com * merci d’indiquer dans votre sujet de mail ‘Voyage Pékin Accueil à Beidahe’ Tel : 010- 8460 6867 Portable : 188 1105 2299

Cet espace est le vôtre!

Vous aussi vous souhaitez promouvoir vos produits et services auprès de la communauté française et francophone et Pékin?

N’hésitez pas à nous contacter par email à pekinaccueil@gmail.com

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La muraille en automne

LA MURAILLE EN AUTOMNE

Nous avons tous nos préférences parmi les quatre saisons de l’année.

Tout dépend à quoi se destine chacune d’entre elles.

Mais pour les photographes que nous sommes tous plus ou moins, c’est l’Automne qui fait la course en tête.

C’est l’apogée dans les nuances de couleur, « objectif » sur lequel nous nous « focalisons ».

Le soleil moins vif vous donne des « ouvertures ».

Il n’y a qu’en automne où vous voyez tant de couleurs.

Paradis des photographes

Maintenant, il faut les appréhender ! Mais ceci ne se fait pas sans un peu de technique.

Que voulons-nous photographier, et mettre en valeur ? Un objet ou un sujet isolé ? Ou plutôt un paysage ?

Texte 80% de des photographes Xavier vue. Le Frapper xlefrapper@orange.fr

amateurs utilisent le mode automatique lors de leurs prises de

Sachez que je suis adepte des modes de prise de vue en manuel, c’est à dire avec une maîtrise voulue des diaphragmes, des vitesses, et de la sensibilité.

La saison automnale nous offre d’énormes possibilités de mettre en valeur des sujets précis dans la nature, mais surtout ses couleurs débordantes. A l’inverse, elle nous ouvre les yeux également sur des paysages souvent fabuleux.

Partant de ce constat, je suis amené à évoquer la notion de profondeur de champ, essentielle selon que vous optiez pour un sujet « spot » ou un paysage.

Pour mettre en valeur un sujet très précis ou une zone très colorée, vous allez concentrer la netteté sur votre sujet et générer des zones floues en deçà et au delà de ce sujet. Vous obtenez une profondeur de champ réduite.

A l’inverse, lorsque vous photographiez un paysage, il faut penser garantir une netteté totale de la partie gauche à la partie droite de votre cliché, ainsi que l’avant et l’arrière. Vous obtenez une profondeur de champ très grande.

Comment s’y prendre ?

Pour obtenir une grande profondeur de champ, vous allez vous arranger pour afficher une focale(f:) au moins égale à 11, et mieux encore 16 si possible. Vous garantissez ainsi une netteté totale de votre photo.

Pour travailler avec une petite profondeur de champ,( un champignon éclairé parmi des fougères), Nous avons tousautour nos de préférences parmi les quatre saisons vous allez vous arranger pour afficher une focale 5,6.

de l’année.

Pour avoir la main sur ce diaphragme, basculez le sélecteur de prise de vue du mode elles. automatique vers Tout dépend à quoi se destine chacune d’entre le mode A, qui signifie « priorité au diaphragme ».

Dans le cas de luminosité suffisante, vous parviendrez à atteindre les focales 11 ou 16 sans problème, Mais pour les photographes que nous sommes tous plus ou Mais surveillez la vitesse d’obturation qui s’affiche.(minimum 1/125è) Si vous n’y parvenez pas (manque de soleil), augmentez légèrement votre sensibilité moins, c’est l’Automne qui fait la course en tête.en ISO.

C’est l’apogée dans les nuances de couleur, « objectif » sur

L’automne est magnifique. Il nous révèle une explosion de couleurs. lequel nous « contre focalisons ». mieux faire ressortir votre sujet.

La palette des nuances est maximale.

Jouez nous avec les jours pour Comme souvent en toutes saisons, utilisez les débuts et les fins dedes journées pour réaliser Le soleil moins vif vous donne « ouvertures ». vos prises de vue, et optimisez ainsi la chaleur de vos couleurs.

Il n’y a qu’en automne que vous voyez tant de couleurs.

10 Pékin Infos #61 | Septembre 2015

L

es couleurs, comment les appréhender? Ceci ne se fait pas sans un peu de technique.

Que voulons-nous photographier, et mettre en valeur ? Un objet ou un sujet isolé ? Ou plutôt un paysage ?

80% des photographes amateurs utilisent le mode automatique lors de leurs prises de vue. Sachez que je suis adepte des modes de prise de vue en manuel, c’est à dire avec une maîtrise voulue des diaphragmes, des vitesses, et de la sensibilité.

La saison automnale nous offre d’énormes possibilités de mettre en valeur des sujets précis dans la nature, mais surtout ses couleurs débordantes. A l’inverse, elle nous ouvre les yeux également sur des paysages souvent fabuleux.

La profondeur de champ Partant de ce constat, je suis amenée à évoquer la notion de profondeur de champ, essentielle selon que vous optiez pour un sujet « spot » ou un paysage.

Pour mettre en valeur un sujet très précis ou une zone très colorée, vous allez concentrer la netteté sur votre sujet et générer des zones floues en deçà et au delà de ce sujet. Vous obtenez une profondeur de champ réduite.

A l’inverse, lorsque vous photographiez un paysage, il faut penser garantir une netteté totale de la partie gauche à la partie droite de votre cliché, ainsi que l’avant et l’arrière.

Vous obtenez une profondeur de champ très grande.

Comment s’y prendre ?

Pour obtenir une grande profondeur de champ, vous allez vous arranger pour afficher une focale(f:)au moins égale à 11, et mieux encore 16 si possible. Vous garantissez ainsi une netteté totale de votre photo.

Pour travailler avec une petite profondeur de champ,( un champignon éclairé parmi des fougères), vous allez vous arranger pour afficher une focale autour de 5,6.

Pour avoir la main sur ce diaphragme, basculez le sélecteur de prise de vue du mode automatique vers

le mode A, qui signifie « priorité au diaphragme ».

Dans le cas de luminosité suffisante, vous parviendrez à atteindre les focales 11 ou 16 sans problème, Mais surveillez la vitesse d’obturation qui s’affiche.(minimum 1/125è) Si vous n’y parvenez pas (manque de soleil), augmentez légèrement votre sensibilité en ISO. L’automne est magnifique. Il nous révèle une explosion de couleurs.

La palette des nuances est maximale. Jouez avec les contre jours pour mieux faire ressortir votre sujet.

Comme souvent en toutes saisons, utilisez les débuts et les fins de journées pour réaliser vos prises de vue, et optimisez ainsi la chaleur de vos couleurs.

Où

et quand visiter la muraille pour capturer ses couleurs flamboyantes?

Parc forestier de Badaling

Meilleure période: de fin septembre à fin octobre.

Le parc national de Pékin-Badaling couvre 56 hectares, plantés de plus de 50,000 érables. Le parc est situé près de la grande muraille, sur la colline sud. Chaque automne, l’endroit s’emplit de couleur rouge et de visiteurs.

De fin septembre à fin octobre, le parc forestier de Badaling se vêt d’une incroyable beauté naturelle et multicolore.

Les érables jaunes transforment le parc en trésor. Et à mesure que le temps passe, le parc se change en une mer de nuances rougeâtres.

La muraille de Mutianyu

Meilleure période: de mi-octobre à fin novembre La muraille de Mutianyu est un célèbre point de vue de Pékin, à quelques 20 km du district de Huairong.

On y trouve plus de 280,000 arbres caduques, et la meilleure période pour observer les feuilles rouges est d’octobre à novembre. A cette saison, le site est tel un monde de contes de fées, couvert de feuilles rouges, dorées et vertes.

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Découverte de Chengde Evadez-vous le temps d’un week-end, à quelques heures de la métropole pékinoise, ressourcez-vous dans ce havre de tranquillité qu’est la cité de Chengde.

Texte de Simone Zhao www.chinahorizontravel.com

12 Pékin Infos #61 | Septembre 2015

E

n sortant de Pékin, baignée de smog, au-delà de la Grande Muraille, on trouve une belle attraction verdoyante et sereine. Chengde n’a guère changé depuis l’époque où le site servait de résidence d’été aux empereurs mandchous.

La ville moderne, petite cité à l’échelle chinoise, n’a pas empiété sur l’immense parc du «hameau de montagne pour fuir la chaleur estivale», ni grignoté sur la fondation bouddhique qui couronnait cette cité interdite à la campagne.

Chengde eut son siècle, le XVIIIe, et les voyageurs d’Europe y trouveront des échos des Lumières dans l’aménagement du jardin, l’histoire des Despotes, amateurs de lettres et collectionneurs d’encyclopédies, l’architecture de fabriques qui donne au site le caractère d’une scène de théatre. Seule différence: le calme, tout provincial, règnant aujourd’hui sur Chengde…

Programme d’un week-end :

J1. Pékin - Chengde Départ a 08:30 le matin à l’entrée de l’école francaise.

2h-2h30- d’autoroute pour arriver à la Grande Muraille Jinshanlin, qui est le troncon de Muraille le plus tranquille et le mieux conservé.

Ascension très agréable de la Muraille.

Pique-Nique sur la Muraille.

Fin du trajet pour arriver à Chende à 15h environ.

Visite du Temple de la Tranquillité universelle.

Dîner dans un restaurant typique qui est à côté du Jardin impérial.

Nuit à l’hotel Qiwanglou qui se trouve dans le Jardin impérial.

J2. Chengde - Pekin Promenade dans le Jardin impérial «hameau de montagne pour fuir la chaleur estivale» (Bishushanzhuang en chinois).

Déjeuner dans un fameux restaurant de Raviolis.

Visite du palais Petit Potala (putozongshengzhimiao.

Si le temps le permet, visite du site «le palais de Ximifushou». Retour vers Pékin, arrivée en fin de journée.

Informations et réservations: info@chinahorizontravel.com - 188 1105 2299

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14 PĂŠkin Infos #61 | Septembre 2015

Dalian,

la Romantique Texte de Michel Humbert Cercle francophone de Yantai mhidb@163169.net

J

e dois avouer que j’ai toujours eu un faible pour Dalian...

Cette soeur quasi jumelle de Yantai (à peu près la même taille (13.237 km2 pour Dalian, 13.600 pour Yantai ), la même population (6.69 millions pour Dalian, 7 millions pour Yantai), la même longueur de rivages sur la Mer Jaune (Dalian: 600 kms, Yantai 900 kms), un PIB prospère en faveur de Dalian (128,9 milliards de Dollars pour Dalian, 96.7 milliards pour Yantai), chacune très verte, chacune étant un port important, chacune jalonnée de belles stations balnéaires, chacune se faisant face de part et d’autre du détroit de Bohai, reliées constamment par bateaux, ferries, speedboats, par avion trois fois par jour, et bientôt, à l’horizon 2022, par un pont gigantesque de 148 kms qui fera du saute-mouton entre les îles Chang-

dao et les îles Miao , avant de s’élancer vers Dalian par un bond digne de Noureev...

Les soeurs rivales Mais ces deux soeurs Dalian et Yantai n’appartiennent pas à la même Province (Liaoning pour Dalian, Shandong pour Yantai). D’où une certaine rivalité...

En termes de prestige et de notoriété, Dalian est très en avance. Le Dalian International Festival de la Mode, le Dalian International Auto Show, le Dalian International Beer Festival (qui fait concurrence à celui de Qingdao), le China Dalian International Software & Information Service Fair, le Dalian Lotus Flower Festival en mai , le Dalian International Marathon, le meeting annuel «Summer Davos» du World Economic Forum, etc. etc., tous ces événements économiques et «glamours» confèrent à Dalian une renommée internationale et une image inégalable.

Une Histoire mouvementée Dalian connut une histoire récente extrêmement mouvementée. En effet, dès 1858, les troupes britanniques occupèrent la péninsule, mais

la rendirent aux Chinois en 1880, qui la concédèrent aux Russes en 1898. Port-Arthur (Lushun), du nom du Lieutenant William C.Arthur, de la Royal Navy, fut le théâtre de la célèbre bataille navale Russo-Japonaise qui vit la victoire du Japon le 2 janvier 1905. Le Japon posséda la Péninsule jusqu’en août 1945.

Une architecture multiple Le charme, le parfum unique de Dalian, tient à ces très nombreux immeubles et édifices datant de la fin du XIXème siècle. A l’architecture russe, japonaise, européenne, ils sont entourés et dominés par les tours futuristes du XXIème siècle. Passé , Présent et Futur dans la même ville, une image rare!

La Place Zhongshan («Zhongshan Guangchang»), réalisée par les Russes en 1889, au coeur même de la ville, est ainsi entourée d’édifices Art Déco, Belle Epoque...on est bien loin de la Chine traditionnelle!

Le Dalian Hotel ( 1914 ) qui apparait dans le film «Le Dernier Empereur» possède un charme délicieux : le visiteur qui entre aujourd’hui dans l’hôtel , se trouve soudain transporté en un autre siècle de messieurs à canoPékin Infos #61 | Septembre 2015

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tiers et hauts-de-forme et de dames à voilettes. Les gravures et les objets de vaisselles, les flacons, les bibelots d’époque préservés dans des présentoirs, sont autant de signes émouvants d’antan, de nos grands et arrière-grands-parents.

Une autre «curiosité», unique dans un tout autre genre, est un chemin.

De la Place Xinghai (la plus grande place du monde: plus d’un million de m2, bordée de statues d’athlètes et de colonnes sur lesquelles ne sont perchés aucun ermite ni anachorète) jusqu’à la plage de Fujiazhuang, le bon marcheur empruntera un chemin fait de planches de bois installées en traverses comme celles des chemins de fer. Il parcourt plus de 20 kms, le long du littoral, surplombant la baie, avec une vue extraordinaire sur la mer, les plages, les villas, les

jonques et les îles toutes proches.

Une cité harmonieuse la ville est extrêmement boisée, les pelouses sont d’un vert tendre, soigneusement rasées à faire pâlir Wimbledon de jalousie. Les rues fleuries montent à l’assaut des buttes et des collines verdoyantes, une multitude de petites places arborées d’essences variées ont été créées pour le plus grand plaisir des promeneurs.

Le Botanical Garden, son Ying Song Lake couvert de lotus et le Labour Park tout proche sont des paradis pour les enfants qui donnent à manger aux colombes peu farouches et pour les vieillards qui jouent aux cartes et font voler leur cerf -volant.

chées sur les bras et les épaules de petites filles qui leur donnent des graines avec de grands éclats de rire: l’innocence la plus pure en ce bas monde...

Il n’est rien de plus gracieux et émouvant que de voir ces colombes per-

Photos En haut | Colomne ornementale de la place Xinghai.

A gauche | Architecture Russe à Dalian Page précédente | Rocher en bord de mer, Dalian et Localisation © google maps

16 Pékin Infos #61 | Septembre 2015

C

’est le plus grand (on dit qu’il s’étend sur 48.500 mètres carrés et qu’il abriterait plus de 3000 échoppes), le moins cher et le plus populaire des marchés de Pékin, à en juger par la foule de locaux, touristes chinois et étrangers qui s’y presse le week end.

Panjiayuan,

le marché superlatif

Que vous soyez à la recherche de vieux livres ou d’affiches, de tableaux, de lanternes, de bijoux en ambre, jadéite, agate, etc…, de céramiques, de poteries, d’objets en bambou, de costumes et tissus des minorités ethniques, de souvenirs de la Révolution Culturelle, etc…, vous trouverez très certainement ce que vous recherchez à bon prix.

Il est ouvert toute la semaine de 08h30 à 18h30 et de 04h30 à 18h30 le week end, mais nous recommandons de s’y rendre un samedi ou un dimanche matin pour y voir les vendeurs, qui à même le sol, proposent à la vente un bric-à-brac hétéroclite qui ravira les chineurs.

C’est l’endroit idéal pour mettre à profit vos techniques de marchandage. Si elles ne sont pas au point, que cela ne vous rebute pas! Panjiayuan a aussi la réputation d’être l’un des marchés les moins chers de Pékin.

Alors levez-vous de bonne heure par un beau matin clair (!) et, muni de votre appareil photo, partez à la découverte de celui que nous qualifierons de “père de tous les marchés de Pékin’!

Le marché de Panjiayuan est situé 18, Huaweili Road, à environ 100 mètres à l’est du Panjiayuan Bridge, sur le 3e ring, district de Chaoyang

© Photos de Delphine Diet

Texte de Nora Murphy

nomurphy0109@outlook.com

Pékin Infos #61 | Septembre 2015

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6 raisons de vous mettre au Bio en Chine !

Bons pour la santé, bons pour l’environnement, les produits bios s’installent dans notre quotidien. En Chine, le Bio prend encore plus de sens avec la pollution quotidienne et les scandales alimentaires qui se succèdent. Découvrez 6 raisons de vous mettre au Bio. 1. Les aliments biologiques sont plus nutritifs, plus frais et plus savoureux.

A l’instar des aliments industriels, les produits biologiques sont riches en nutriments. Ils participent à renforcer votre organisme et à faire le plein d’énergie. Ainsi, de plus en plus de restaurants se mettent au Bio en Chine, pour des plats aussi sains que délicieux.

Goûtez à la différence et redécouvrez le vrai goût des aliments avec la large gamme de produits proposée par Epermarket.com 2. Les produits Bios sont faibles en pesticides.

Vous seriez surpris de savoir le nombre de produits qui contiennent des pesticides dans votre alimentation quotidienne. Il ne s’agit pas seulement des fruits et légumes ! Les animaux d’élevage sont souvent nourris avec des produits chimiques, des hormones de croissance et des antibiotiques. Ces substances se retrouvent dans nos assiettes : dans la viande, mais aussi les produits laitiers.

4. Le Bio en Chine, rare mais possible.

Le développement rapide de la Chine a eu un impact négatif sur l’environnement. L’utilisation excessive d’engrais et de pesticides, et les activités industrielles non contrôlées ont entraîné une augmentation de la pollution et la contamination des sols par des métaux lourds. Certifié ISO 9001, Epermarket a une politique de sélection de ses fournisseurs très stricte et mène régulièrement des contrôles qualité pour vous garantir la sécurité de tous ses produits sans exception. C’est également le premier supermarché en Chine à proposer une traçabilité à 100%.

fréquents dans l’agriculture industrielle. Les personnes les plus touchées sont les employés des fermes et usines, exposés aux pesticides au quotidien ; ainsi que leurs familles et tous les habitants vivant à proximité.

6. Faites un investissement sur l’avenir !

Les produits industriels cachent des coûts inestimables. Certes ils sont généralement moins chers, mais c’est sans prendre en considération l’impact sur le rendement de la terre. Acheter Bio revient légèrement plus cher, mais c’est un investissement sur le long terme.

Plus il y aura de consommateurs et de production, plus bas seront les prix.

5. Pensez à vous, à votre famille, mais aussi aux autres.

Les dérives des pesticides et la contamination des eaux sont très

3. L’agriculture biologique protège la biodiversité : Elle favorise la conservation de l’eau, la réduction de l’érosion et l’augmentation de la fertilité des sols. Cette pratique conduit à un meilleur rendement année après année. Epermarket possède sa propre ferme Bio : L’Eperfarm, qui respecte les stricts critères internationaux.

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Mondiaux d’Athlétisme

Pékin 2015

La France rentre déçue, mais à un an exactement des échéances olympiques, les athlètes doivent se recentrer rapidement.

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continentaux et 88 records nationaux! Tout cela dans un stade complet chaque soir et plus rempli que jamais pour les prestations matinales.

Avec seulement deux médailles de bronze, la France rentre déçue de ces Mondiaux 2015. Mais Bernard Amsalem, Président de la fédération française d’athlétisme se veut positif: «Nous avons pris certaines précautions avec des athlètes blessés. On a fait l’impasse sur 2015 pour mieux préparer les Jeux Olympiques de Rio l’an prochain. Je préfère briller aux Jeux qu’aux Mondiaux» a-t-il déclaré.

La première médaille, celle de Renaud Lavillenie (en bas à droite) est évidemment une grosse déception. Le recordman du monde en salle et champion olympique en titre n’est pas encore parvenu à décrocher l’or aux Mondiaux.

Le perchiste rentre au pays avec sa troisième médaille de bronze.

Christophe Lemaître était attendu sur 200m mais après une blessure en pleine préparation, il n’a pas pu concrétiser ses objectifs. De grands espoirs reposaient également sur le 110m haies avec 3 engagés et 3 finalistes, mais ils sont tous 3 restés au pied du podium.

Mais outre les déceptions, ces championnats du monde sont aussi ceux des promesses. De nombreux jeunes faisaient à Pékin leurs premières armes à ce niveau. S’ils n’ont pas décroché de médaille, ils se sont toutefois montrés à leur avantage. Rénelle Lamote (21 ans, 800m), Pierre-Ambroisse Bosse (23 ans, 800m), Jimmy Vicaut (23 ans, 100m), et Kevin Menaldo (23 ans, perche) ont accédé à leur finale.

L

e Nid d’oiseaux a accueilli en août les Championnats du Monde d’Athlétisme à la plus forte représentation de leur histoire: 1873 athlètes représentant 207 pays. Il furent le théâtre d’un record du monde, celui du décathlon, cinq records des championnats, dixsept meilleures performances de l’année, onze records

Alexandra Tavernier (en bas à gauche) est la parfaite illustration de cette jeunesse montante. A 21 ans seulement, elle décroche le bronze au lancé de marteau après avoir été championne du monde junior en 2012 et espoirs en 2015.

CB

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posait sur l’obligation de réussir.

Les mentalités sportives chinoises évoluent Lors de ces championnats du monde à domicile, la Chine a montré au monde entier que ses athlètes pouvaient briller. Le pays a récolté 9 médailles dont une en or, sur 20 km marche. C’est la recordwoman du monde de la discipline cette année, Liu Hong (en photo) qui a terminé en tête de sa compétition.

novembre 2010, l’Administration générale des sports planche sur une stratégie lui permettant d’obtenir des résultats concrets.

Les athlètes chinois avaient remporté 4 médailles à Moscou en 2013 mais aucune en or. Cette année, ils ont fait plus que doubler la récolte avec une médaille d’or, 7 d’argent et une de bronze.

La conscience du problème a été éveillée par l’ancien champion d’athlétisme Liu Xiang, dont la carrière s’est vue écourtée par la pression insoutenable qui pesait sur ses épaules. Le mécanisme de formation des athlètes, piloté par l’Etat, re-

Mais comment expliquer cette progression des performances des athlètes de haut niveau chinois? Dès

L’objectif était double : décrocher des médailles, bien sûr, et promouvoir la pratique du sport auprès de la population.

Esprit de famille chez les belges A la question « tu t’arrêtes quand de faire des enfants?», certains répondent avec humour: «quand j’aurai mon équipe de mini foot». Chez les Borlée, ce n’est pas une blague et ce n’est pas du foot, c’est de l’athlétisme.

Qu’un sport devienne une passion familiale, ce n’est pas si rare. Mais qu’un papa entraîne 4 enfants au

top niveau international, ça c’est une histoire plus atypique.

Jonathan, Kévin et Dylan Borlée font tous les trois partie du 4 x 400m national (en photo ici lors des relais mondiaux d’athlétisme au Bahamas en mai 2015, où ils ont décroché le bronze). Ils se sont classés 5e des championnats du monde de Pékin cet été.

Et puis, il y a Olivia, dont on parle moins pour l’instant mais qui avait décroché la médaille d’argent avec l’équipe du 4x100m lors des Jeux Olympiques de 2008.

Alors doit-on parler de génétique ou de préparation et d’état d’esprit?

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L’administration des sports a désormais changé son fusil d’épaule pour tenter d’obtenir des résultats concrets et fait appel aux compétences d’entraîneurs étrangers. A la perche par exemple, l’affinement de la technique de deux espoirs chinois a été confié au Français Damien Inocencio, ex-entraîneur du recordman Renaud Lavillenie.

CB

A cette question, Jacques Borlée, papa et coach, répond que le talent est dans les gênes à 20%. Si on a pas ces 20%, l’entraînement même exceptionnel, ne pourra pas combler le manque. Les 80% restant sont du conditionnement, de l’encadrement, et de la préparation physique et mentale.

Pour exploiter le talent familial et emmener sa progéniture au top niveau mondial, Jacques Borlée n’est pas avare d’efforts et d’aventures: entraînements spécifiques avec des coachs américains, préparation en conditions difficiles dans le froid des glaciers ou sous la chaleur du Grand Canyon, stage de plongée avec le célèbre plongeur en apnée Umberto Pelizzari...

Le sport de haut niveau est une vie de sacrifices mais pour certains, c’est aussi une vie très riche en expériences.

CB

Divorce Mme Bovary sur WeChat Le 7 juillet, le ministère chinois des Affaires civiles publiait son bilan des divorces.

Surprise : en 1979, les couples en divorce représentaient 4,7% du total. En 2014, le chiffre était de 26% (3,6 millions), soit 3,9% de plus qu’en 2013 –dans les métropoles, le pourcentage s’envolait, à plus de 30%.

P

Photo: © Blue Jean Images / Alamy

sychologues et conseillers conjugaux relèvent une cause inattendue à la séparation des couples : les réseaux sociaux online, tels WeChat, QQ ou Momo.

Le nombre de maîtresses, dites « petite 3ème » (小三) a grimpé de 20% en 5 ans, selon yihunyin.com, le site de thérapie conjugale, sachant que de tout temps, 40 à 50% des séparations sont liées à l’infidélité.

La nouveauté vient de ces réseaux sociaux qui facilitent les rencontres extra-conjugales. Avec WeChat (468 millions d’abonnés), il suffit d’agiter son téléphone portable pour voir apparaitre les profils d’inconnus à proximité.

D’après Liu Mingsheng, sociologue du mariage, ces excès brisent l’union par deux insidieux chemins. 1° entre époux, on ne se parle plus. 2° derrière l’écran, on cultive une part de mystère qui comble de nombreux jeunes époux trouvant leur vie de couple « ennuyeuse à en pleurer », pour reprendre le mot d’une jeune chatteuse.

Avec 100 ans d’écart, c’est le syndrome de « Mme Bovary » de Gustave Flaubert, qui refait surface en l’Empire du Ciel.

Le ministère se hâte d’ajouter qu’il y a

d’autres causes : le long trajet quotidien pour aller travailler, les « faux divorces » où les époux se séparent pour pouvoir acheter un second appartement (puis se remarient). C’est le cas pour 33% des divorces enregistrés à Canton l’an passé. Autre cas de figure : épouser un titulaire d’un hukou afin de pouvoir placer l’enfant dans une bonne école—puis, on divorce.

Une autre cause est le contrat de mariage devenu trop complexe et matérialiste : on se sépare, au cas où la promesse de tel ou tel signe extérieur de standing n’a pas été tenue.

Un consensus entre experts semble se dégager sur la question du mariage en Chine : en 30 ans, avec l’enrichissement et l’apparition de la

notion de choix, il a perdu sa valeur sacrée, pour se banaliser et devenir un moyen de bonheur (parmi d’autres), voire un bien de consommation.

Texte de Eric Meyer Extrait du Vent de la Chine N°27-28 du 13 juillet au 30 août 2015 www.leventdelachine.com

Pékin Infos #61 | Septembre 2015

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Tang’ Roulou,

« brochette » de vêtements pour enfants ! une délicieuse

Amélie PERAUD Yves BABIN : leur Tang’Roulou

et

Pierre-

chemin avant

L’aventure d’Amélie PERAUD en Chine a commencé en 2001 lors d’un premier voyage en solitaire, sac au dos, dans les régions du Sichuan et du Gansu.

Rentrée en France, elle reprend des études de français langue étrangère, se met à l’apprentissage du chinois et complète ainsi une formation en information et communication qui lui sert bien maintenant dans le métier qui est le sien.

En 2002, elle revient en Chine, à Pékin, ayant trouvé, depuis la France, un poste de traductrice dans un jour-

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nal Chinois « Renmin Huabao »..

En parallèle, elle enseigne la langue française dans des universités de Beijing à Beida, Beihang ainsi qu’à l’Alliance française.

Malgré cette double activité, débordante d’énergie, Amélie commence à dessiner des vêtements et des accessoires d’inspiration chinoise pour les bébés de ses amies restées en France. Elle ouvre en 2004 une boutique de 4m2 entre les tours du Tambour et de la Cloche où elle propose des petits ensembles ainsi que des accessoires (couvertures, nids d’ange, matelas à langer...) en édition limitée.

Pierre-Yves BABIN a un tout autre parcours.

En 1999, il est étudiant en dernière

année de Maîtrise en management des métiers du tourisme et son professeur de Chinois lui propose de faire un stage linguistique dans un hôtel de l’île de Xiamen. Il saisit l’occasion et passe cinq mois en totale immersion. Son Mandarin progresse rapidement et il tombe, comme Amélie, sous le charme de la culture chinoise. De retour en France, la Chine lui manque…

Il revient en 2002 à Haikou sur l’île de Hainan où il séjourne un an en tant que lecteur de français et d’anglais, puis rentre en France ou il organise pendant deux ans des expositions pour un collectif de peintres et de photographes chinois.

Mais son envie de vivre en Chine ne le quitte pas. En 2005 il s’installe à

Pékin et travaille pour l’Ambassade de France à la promotion des universités françaises.

Deux

français portant un même re-

gard sur la culture chinoise

!

C’est en 2007, par l’intermédiaire d’amis communs, que Pierre-Yves rencontre Amélie. Il aime son projet, ses idées, ses dessins ainsi que la direction qu’elle souhaite donner au développement Tang’ Roulou. C’est alors le début d’une grande aventure professionnelle, la création d’une WFOE (Entreprise à capitaux étrangers) et le lancement de leur marque, Tang’ Roulou.

assortiments originaux, chatoyants et intemporels.

Inspiration chinoise On retrouve dans les modèles d’Amélie et Pierre-Yves des détails de la vie des hutong, des éléments d’architecture chinoise, des références aux collections d’objets chinois des années 80, ou des détails plus personnels liés à leur propre expérience de la Chine.

Tang’ Roulou, c’est l’équivalent en langue française du nom de ces brochettes d’azeroles caramélisées les 糖葫芦 [Tang Hu Lu] qui font la joie des Pékinois en hiver. On retrouve dans l’orthographe de Tang’ Roulou un côté enfantin comme dans les mots d’enfants, joujou, doudou… « Nous aimons beaucoup jouer avec les mots, lier les idées, trouver des connexions… Tang’ Roulou, c’est un mot que nous avons inventé et donc qui nous appartient ! » « Design » Français Tout comme le nom de la marque le suggère, les vêtements « fait main » de Tang’ Roulou trouvent leur inspiration dans la culture chinoise à laquelle s’ajoute une subtile touche française présente notamment dans le choix des couleurs et le détail des finitions.

Cette esthétique unique et spécifique à Tang’ Roulou est le fruit du travail de ce «duo professionnel» comme ils aiment se décrire.

Qu’il s’agisse des modèles ou des choix textiles, Amélie et Pierre-Yves travaillent ensemble. Ils dessinent les nouvelles créations et puisent dans leur incroyable collection de tissus (200 au total) pour former des

Dans chaque produit, un symbole ou une histoire nous plonge dans cette culture millénaire, comme cette couverture inspirée des clous des portes de la Cité Interdite, 20 clous en textile avec des motifs et des couleurs différentes...

Un petit coussin garni de balles de sarrasin, très bon pour le sommeil selon la médecine chinoise, arbore fièrement un petit cœur brodé main sur le dessus. Cette création dont le nom chinois «Xin Lian Xin» signifie deux cœurs liés ensemble, évoque le lien du petit avec sa maman mais aussi celui que crée la personne qui offre le cadeau.

Rien n’est donc jamais laissé au hasard dans les créations Tang’ Roulou

qui illustrent tantôt avec humour tantôt avec poésie le regard des deux créateurs sur la culture chinoise. Ici encore, un petit clin d’œil à Zhuangzi avec cette robe rose, couleur pastèque, sur laquelle le baiser magique de deux petits papillons transforme la couleur du col en vert ou encore cette serviette éponge en forme de Gingko qui rappelle les promenades dominicales au parc Ritan.

Fabrication artisanale Pour assurer ces collections en édition limitée, trois couturiers coupent et cousent de façon artisanale dans l’atelier/studio de Tang’ Roulou et deux femmes, spécialisées dans le « fait main » œuvrent chez elles.

L’une d’entre elles, experte en boutons chinois, réalise les pièces les plus compliquées tels que les «葫芦扣» - boutons volute - ou les « 蝴蝶扣» – boutons papillon - qui seront cousus sur les Qipao pour enfant.

Une autre se consacre exclusivement à la réalisation des rubans de tissu qui permettent de réaliser ces mêmes boutons chinois.

Le processus est long et compliqué surtout quand l’on sait que chaque bouton demande au préalable la réalisation d’un prototype et que 65 cm de rubans sont parfois nécessaire pour former un seul d’entre eux! « Qualité » est le mot d’ordre de Tang’ Roulou. « Du design, à la production, en passant par les nombreux contrôles, nous sommes rigoureux et exigeants tout au long des nombreuses étapes de la fabrication».

La clientèle La clientèle de Tang’ Roulou est très fidèle et les Pékinois connaissent bien la boutique située à Sanlitun.

Les clients ne vivant pas à Pékin peuvent eux acheter sur le site www. tangroulou.com ou sur le site Taobao s’ils sont en Chine. Les livraisons sont Pékin Infos #61 | Septembre 2015

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assurées dans le monde entier et Tang’ Roulou s’amuse de voir partir ses petits paquets «为孩子服务» [Pour servir les enfants] - s’envoler vers d’autres frontières.

Si au tout début de la marque, la clientèle était essentiellement occidentale, Tang’ Roulou estime aujourd’hui à 70% la part de sa clientèle chinoise.

Tang’ Roulou est aussi distribué dans plusieurs boutiques en Chine dont Brand New China, à Pékin dans le village Nord, un « concept store » créé par la très célèbre Hung Huang dans le but de mettre en avant le design chinois. Pierre-Yves et Amélie sont heureux d’avoir été sélectionnés par Hung Huang, car ils sont les seuls étrangers à présenter des créations dans sa boutique «Nouvelle Chine».

«Notre présence à BNC depuis 2010 nous a permis de toucher une clientèle chinoise avertie, sensible aux produits de qualité et ravie de trouver dans nos collections ce mélange de Chine contemporaine et traditionnelle».

Et l’avenir ?

Amélie et Pierre-Yves souhaitent garder leur statut de créateurs indépendants, qui leur apporte énormément de liberté autant dans la création de leurs modèles que dans le choix des réseaux de distribution. «Nos projets à court terme ... l’ouverture d’une seconde boutique à Pékin et le développement de nos distributeurs en Chine continentale et à Hong Kong ».

Alors « Bon Vent », Amélie PERAUD et Pierre-Yves BABIN... continuez longtemps l’aventure de Tang’ Roulou pour le bonheur des parents, de leurs enfants et de leurs petits enfants.

Avis d’une cliente Zhang Nai est cliente de Tang’ Roulou depuis que sa fille Xiaoxiao a un an.

Aujourd’hui, à cinq ans, elle porte toujours de jolies robes signées par la marque franco-chinoise, surtout pour les grandes occasions, fêtes, anniversaires et repas de famille.

Zhang Nai a connu Tang’ Roulou par l’intermédiaire de son amie Hung Huang et a aussitôt été séduite par ces vêtements qui, dit-elle, « capturent l’âme de la culture chinoise ».

Elle adore le choix des tissus et des motifs de Tang’ Roulou. Et puis les détails de fabrication de ces vêtements d’enfants sont si raffinés et délicats. Tout lui rappelle son enfance lorsque sa grand-mère et ses tantes lui cousaient des vêtements similaires, traditionnels chinois. Elle les a toujours conservés et elle espère que sa fille en fera de même avec les vêtements de Tang’ Roulou, même si ce n’est pas elle qui les a cousus.

Elle aime beaucoup le nom de la marque qui, lui aussi, lui rappelle sa jeunesse et ces Tang Hu Lu qu’elle adorait manger. Ce sont ses souvenirs d’hiver et du Nouvel An Chinois !

Aujourd’hui dit-elle, les gens sont en manque des vieilles coutumes et Tang’ Roulou leur offre cette possibilité de revenir à leur histoire.

Elle sent que les créateurs de la marque adorent la Chine et c’est quelque chose de précieux pour elle.

Elle considère que l’alliance du design à la française, du « fait main » et des références à la culture traditionnelle chinoise font de Tang’ Roulou une marque haut de gamme pour les enfants.

Texte de Clotilde de Torquat clodetorquat@hotmail.fr

26 Pékin Infos #61 | Septembre 2015

SCOUT Real Estate vous accueille désormais à Sanlitun !

L

es nouveaux bureaux de SCOUT Real Estate sont situés à Sanlitun, au RDC du projet « Maison France Chine », projet immobilier réalisé par l’équipe SCOUT à la demande de la Chambre de Commerce et d’Industrie Française en Chine. Projet innovant qui a été nominé au prix de la meilleure contribution par CCI France International 2015.

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Entretien avec JeanBaptiste Audran et Grégory Desbuquois, co-fondateurs de SCOUT.

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Pékin Infos #61 | Septembre 2015

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Octobre rose et dépistage systématique du cancer du sein

POURQUOI ?

Le cancer du sein est le plus fréquent cancer chez la femme dans le monde. En France métropolitaine, chaque année environ 50000 nouveaux cas sont diagnostiqués et environ 12000 femmes meurent d’un cancer du sein par an.

POUR QUI ?

En France, la campagne nationale de dépistage du cancer du sein est organisée pour les femmes âgées de 50 à 74ans et consiste à proposer une mammographie bilatérale avec double lecture des images par des radiologues spécialisés en imagerie du sein.

Cependant, les gynécologues français ont tendance à prescrire une mammographie de dépistage à partir de 40 ans comme aux Etats-Unis. De plus, les femmes ayant un ou plusieurs facteurs de risque de cancer du sein sont normalement exclues de la campagne nationale mais bénéficient d’un dépistage annuel spécifique.

QUAND ?

En l’absence de facteurs de risque (FDR) et en France, une mammographie bilatérale est recommandée tous les 2 ans à partir de 50 ans. Cependant, une consultation gynécologique annuelle et une autopalpation mammaire régulière sont fortement conseillées. L’autopalpation mammaire est généralement expliquée par le médecin gynécologue et peut s’effectuer une fois par mois sous la douche et après les règles pour les femmes non ménopausées.

28 Pékin Infos #61 | Septembre 2015

QUELS SONT LES FACTEURS DE RISQUES DU CANCER DU SEIN ?

Les FDR augmentant le risque moyen de présenter un cancer du sein incluent une mutation génétique BRCA 1 ou 2, un ou plusieurs antécédents familiaux de cancer du sein en particulier au 1er degré, un antécédent personnel de cancer du sein, un antécédent de radiothérapie thoracique … ; l’absence d’allaitement, des grossesses après 30ans, une puberté précoce, une ménopause tardive sont des FDR moins importants. Le mieux est de discuter avec votre gynécologue de vos FDR éventuels et de calculer l’importance du risque global afin d’évaluer la nécessité d’un dépistage spécifique ou non.

COMMENT ?

La mammographie est réalisée par une manipulatrice en radiologie qui est formée spécifiquement pour placer le sein dans deux positions bien particulières permettant d’obtenir deux images par sein. La technique de mammographie nécessite une compression suffisante du sein dont le but est d’étaler la glande mammaire afin qu’elle soit visualisée au mieux sur chaque vue. Certaines femmes trouvent cette compression très désagréable voire douloureuse mais elle est pourtant extrêmement importante car c’est d’elle que dépend la qualité des images et donc du diagnostic.

QUELS RISQUES ?

L’obtention d’images mammographiques nécessite l’utilisation de rayons X c’est-à-dire de radiations ionisantes mais à très faible dose. Ces radiations ionisantes peuvent théoriquement provoquer des lésions cancéreuses mais pour des doses 200 fois plus élevées que celles utilisées en mammographie. Cependant, il est important de respecter le principe de précaution et de suivre les recommandations de votre médecin et en particulier celui de votre radiologue. A l’opposé, les rayons X sont également utilisés à des doses beaucoup plus élevées pour traiter certains cancers, donc l’autre théorie au sujet des radiations ionisantes à usage diagnostique serait leur effet protecteur. Malheureusement, ces deux théories sont extrêmement difficiles à prouver et donc en permanence débattues. Enfin, il faut retenir que le dépistage du cancer du sein sauve des vies.

OU PASSER UNE MAMMOGRAPHIE A PEKIN ?

1. Beijing United Family Hospital au Lido, service de radiologie avec possibilité d’une double lecture et d’un compte-rendu en français. C’est le seul hôpital ayant un radiologue international. Tel 59277000 2. Peking Union Medical College Hospital, service de radiologie. Cet hôpital propose un service international mais n’a pas de radiologue international. Tel 6529

ILLUSTRATIONS Le but du depistage est de détecter un cancer du sein à un stade précoce, c’est-à-dire non palpable comme sur la mammographie au milieu à gauche (petit tracé rose).

Le cas en

bas à droite montre un cancer du sein plus avancé et découvert à la palpation.

Texte de Edith Kermarrec Médecin radiologue edithlefrapper@yahoo.fr

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Coup

de coeur lecture

Voici une sélection d’ouvrages, sélectionnés et commentés par le Club Lecture (Echelle de notes: de 1 à 5, 5 étant la meilleure note)

Les années fastes de Chan Koonchung Pékin, 2013. La Chine vit son heure de gloire, alors que le monde n’a pas réussi à se relever de la crise économique. Fort et prospère, le pays semble flotter dans un équilibre harmonieux, les gens se sentent libres, capables de réaliser leurs rêves, si tant est qu’ils ne franchissent pas certains interdits. L’écrivain Lao Chen, habitant satisfait dans la torpeur de Pékin, a grandi entre Taïwan et Hong-Kong. Un jour, il rencontre quelques amis de longue date, qui lui font entrevoir une tout autre réalité : Fang Caodi lui répète, inquiet, qu’un mois entier a disparu, Xiao Xi, anxieuse, change sans cesse d’adresse électronique, convaincue d’être surveillée par les autorités. Et la population entière semble frappée d’amnésie collective…

Lao Chen va bientôt être emporté malgré lui par la vague des quelques contestataires, et peu à peu, il va découvrir, derrière le masque de perfection, le vrai visage de la Chine: une face cachée derrière des illusions aveuglantes…

Roman d’anticipation politique sur la Chine de 2013 Très intéressant, on s’y retrouve, se lit facilement.

Note : 4

L’eau rouge de Pascale Roze Au cap Saint-Jacques, elle embarqua sur un bâtiment de transport de troupes pour remonter la rivière de Saigon. On entrait dans les terres, on touchait au but. A l’avant du bateau, conquérante, elle scrutait le paysage, un médiocre paysage, très plat, des mangroves pleines de palétuviers, puis des rizières à l’infini dans lesquelles travaillaient des Annamites sous leur chapeau pointu, et des buffles gris et maigres. La rivière n’en finit pas de dérouler ses méandres. Enfin le quai des Messageries. Une fanfare militaire les accueille, qui lui donne des frissons au coeur.

Mais ce qui l’envahit avant même de descendre à terre, c’est l’odeur. L’odeur de Saigon, ce mélange lourd de vase, de sucre, d’épices, de saumure...

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Joli livre, clair et simple, limpide.

Note : 4,5

Disgrâce de J.M. Coetzee David Lurie est enseignant au Cap, en Afrique du Sud, passionné par les oeuvres de Byron et de Wordsworth. Il a 52 ans, il est père et a deux fois divorcé. Dans son genre, c’est un Casanova. La question de sa vie sexuelle est facilement résolue : il paye une femme légère et chaque jeudi de la semaine est «une oasis de luxe et de volupté». Sur le chemin des écoliers, il croise l’une de ses étudiantes, Mélanie Isaacs. Il la séduit. Mais cette relation a tôt fait de faire scandale. Le professeur est démissionné pour «harcèlement sexuel». Pour éviter le regard critique de la ville, il se rend chez sa fille, Lucy, propriétaire d’une petite exploitation agricole en province. Là, il assiste aux tâches quotidiennes de la campagne, des ventes de fruits et légumes à la protection des animaux, à la violence aussi, qui monte depuis la ville, partagée entre le vol et le viol…

Livre crépusculaire, regard d’un pessimiste presque insoutenable, intrigue située explicitement en Afrique du Sud, pays maladivement violent où les deux communautés sont marquées l’une par l’esprit de vengeance et l’autre par la culpabilité. Ecriture remarquable, adapté au cinéma Note : 5

Ce que le jour doit a la nuit de Yasmina Khadra Algérie, dans les années 1930. Les champs de blés frissonnent. Dans trois jours, les moissons, le salut. Mais une triste nuit vient consumer l’espoir. Le feu. Les cendres. Pour la première fois, le jeune Younes voit pleurer son père. Et de pleurs, la vie de Younes ne manquera pas. Confié à un oncle pharmacien, dans un village de l’Oranais, le jeune garçon s’intègre à la communauté piednoir. Noue des amitiés indissolubles, françaises, juives : « les doigts de la fourche «, comme on les appelle. Et le bonheur s’ap-

pelle Émilie, une « princesse « que les jeunes gens se disputent.

Alors que l’Algérie coloniale vit ses derniers feux, dans un déchaînement de violences, de déchirures et de trahisons, les amitiés se disloquent, s’entrechoquent. Femme ou pays, l’homme ne peut jamais oublier un amour d’enfance...

Ecrit en 2008, porté au cinéma en 2012 Très belle histoire d’amour. Le jeune Younes, élevé entre deux mondes, vit sa vie difficilement car il ne peut choisir son camp entre les deux communautés (algérienne et pied-noir) qui se déchirent.

Note : 5

Destination Kailash de Colin Thubron En plein Tibet, le mont Kailash, dont l’ascension est interdite, est révéré par un cinquième des habitants de la planète. Et depuis des siècles, les pèlerins marchent en cercles rituels autour du géant de pierre et de glace. En se joignant à eux, le grand écrivain-voyageur Colin Thubron nous offre le plus intime de ses livres : entre rencontres et anecdotes historiques, solitude et ouverture au monde, un périple spirituel d’une fascinante beauté…

Beaucoup d’informations sur les religions et les rites associés au mont Kailash. Livre magnifique, écriture simple, bien écrit, documenté, profond. A déguster.

Note : 5

cent seize chinois et quelques de Thomas Heams-Ogus En 1941, à la suite des Juifs et des Tsiganes, les Chinois d’Italie sont internés dans la région des Abruzzes, au pied de la montagne du Gran Sasso. Quelques 116 Chinois vont ainsi passer trois ans, confinés en semi-liberté, comme une masse indistincte, sans comprendre réellement les raisons de leur internement, si ce n’est l’immense folie de Mussolini. Oubliés de tous, ils seront incarcérés jusqu’en 1943.

Essai sur l’enfermement et l’intolérance. Sorte de poésie plai-

sante, mais il ne se passe rien, parenthèse de quatre ans.

Note : 4

Eros et thalasso de Chantal Pelletier L’inspecteur daltonien Maurice Laice broie du noir avec pour seule consolation les splendides jeux de lumière sur les côtes de Granville.

Dans ce décor sauvage de crachin et de roches, les cadavres s’accumulent. Les vagues indolentes rendent le corps d’un jeune type roué de coups. Une femme en thalasso est tuée aux barbituriques dans un bain d’algues vertes. La soeur de la dernière victime, aussi jolie qu’insupportable, mène sa propre enquête tout en cachant des faits. Pourquoi? De quoi a-t-elle peur puisqu’elle ne sait rien? À jouer avec le feu, ne pourrait-elle pas finir elle aussi dans le grand bleu si gris de la Manche?

Ecriture féminine, notes fraîches et subtiles, beaucoup d’humour, très tonique. Se lit d’une traite, très bon moment.

Note : 4

Vue cavalière de Wallace Stegner 1974. Joe et Ruth Allston, New Yorkais bientôt septuagénaires, vivent une paisible retraite dans la campagne californienne près de San Francisco. Le vieil ours qu’est Joe affronte les premières piques de la déchéance physique en bougonnant, alors que la maladie et la mort rôdent désormais parmi ses amis et voisins du même âge. Arrive un beau jour une carte postale d’une amie danoise perdue de vue. Ce courrier va replonger Joe dans le contexte d’un long voyage effectué au Danemark, pays d’origine de sa mère, 20 ans auparavant. Joe et Ruth, alors meurtris par la mort accidentelle de leur fils unique Curtis, étaient allés noyer leur chagrin à Copenhague. Ils y avaient fait la connaissance d’Astrid, belle et mystérieuse aristocrate, lointaine cousine de la romancière Karen Blixen...

Plein d’humour, avec des analyses très fines des relations humaines, résolument optimiste.

Note : 4,5

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I

l a le physique de l’emploi : grand, massif, un cou de taureau, des bras comme des hachoirs et de larges mains qui semblent faites pour malaxer la pate !

Pourtant, Benjamin Devos n’a rien d’un boulanger traditionnel. Il est diplômé de l’École hôtelière de Lausanne, ce qui le prédestinait plutôt à ouvrir un restaurant chic à Paris ou à rejoindre l’équipe dirigeante d’un groupe hôtelier.

Benjamin Devos

Mais l’homme a du caractère et, surtout, un goût prononcé pour l’aventure. Il fait ses humanités à Londres et New-York puis, diplôme en poche, il participe à Lausanne au lancement de plusieurs boutiques du « Pain quotidien ». Le début d’une vocation? Sans doute.

le boulanger de

Pékin

En 2006, Benjamin Devos ouvrait son premier Comptoir de France à Pékin dans des conditions rocambolesques. Presque dix ans après, il inaugure la 15ème boutique d’une marque désormais très réputée dans la capitale chinoise. L’occasion de faire le point sur une aventure hors du commun.

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Mais Benjamin Devos a des antécédents. Le grand moulin familial ronronne tranquillement, près de Fontainebleau, depuis 1855. Pour cet héritier d’une longue famille de meuniers, il s’agit plutôt d’un retour aux sources.

En 2005, il décide de voler de ses propres ailes et de lancer ses boulangeries. Reste à trouver un pays à la mesure de ses ambitions. Il arpente le globe avec son stylo, compare, hésite et finalement tranche : ce sera la Chine ! « Pour tous les jeunes de ma génération, la Chine était un extraordinaire Eldorado », explique-t-il. « Un pays immense, avec un potentiel illimité, ou tout restait à faire, particulièrement dans le domaine de la boulangerie traditionnelle ».

Il n’empêche, le pari est audacieux.

Les Chinois sont nombreux, certes, et ils aiment manger par dessus tout.

Ils jouissent d’une vaste et riche tradition culinaire, mais rien ne prouve qu’ils vont apprécier les meringues ou les pains au chocolat. Bien sûr, la boulangerie et la pâtisserie françaises sont connues dans le monde entier, y compris en Chine. Mais connaître ne veut pas dire aimer.

Ce que Benjamin Devos anticipe dès le début, c’est une mutation des comportements, l’émergence d’une classe bourgeoise nouvelle, urbaine, aisée et avide de multiplier les expériences. Pour lui répondre, il faudra proposer un concept original: un réseau de boutiques élégantes et confortables, ou l’on servira des produits français de qualité, faits maison, sans additifs ni conservateurs. « Aujourd’hui, une telle offre semble naturelle », évoque l’intéressé. « Mais en 2005, peu de gens y croyaient. On m’a prédit le pire ». Benjamin a 25 ans. Il trouve rapidement plusieurs investisseurs, séduits par l’aventure chinoise et la hardiesse du concept puis débarque à Beijing, sac en bandoulière. « Mon bureau, c’était le Starbucks du coin », se souvient-il en rigolant. « Et d’ailleurs, cela m’a permis de comprendre ce qui fonctionnait bien ou ne fonctionnait pas chez eux ».

Il trouve une usine désaffectée au nord-est de Pékin, idéale pour y installer son atelier et recrute un chef pâtissier expérimenté. Très vite, avant même d’ouvrir sa première boutique, il commence à fournir les restaurants de Pékin et certains hôtels. Il faut dire qu’en 2005, un véri-

table croissant français peut encore être considéré comme un produit de luxe, tant il est difficile de s’en procurer. La plupart des producteurs de l’époque n’ont ni l’équipement ni les produits adéquats.

Alors Benjamin Devos met les petits plats dans les grands. Tout le matériel, en particulier les fours à pains, est importé. Il en est de même pour les produits essentiels : la farine et le chocolat.

La première gamme est lancée très vite, avec les stars de la boulangerie et de la viennoiserie : baguettes, pains de campagne, pains au chocolat, croissants aux amandes, etc.

En pâtisserie aussi, il convient de proposer une offre complète et identitaire : les éclairs au chocolat, la tarte au citron, le millefeuille ou la sublime petite tartelette au caramel, pour laquelle des hordes d’afficionados vont se damner pendant 10 ans.

Parfois même, l’on commet quelques infractions au protocole. Ainsi pour Noël, fête oecuménique par excellence, Fapai (le nom des Comptoirs en Chinois) se donne-t-elle quelques libertés en préparant des panettone et surtout une savoureuse et parfu-

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mée Stollen, le gâteau de Noël allemand, digne des meilleures maisons bavaroises. A l’automne, ce sont les effluves de Gâteaux de Lune (version sucrée) qui chatouillent les narines des visiteurs. Si les Comptoirs de France s’appuient sur la tradition culinaire française, ils revendiquent aussi le cosmopolitisme des grandes diasporas.

de 20 restaurants et 10 hôtels haut de gamme. La compagnie emploie plus de 150 personnes pour un catalogue de 200 produits. Les clients Chinois sont désormais majoritaires (plus de 60% de l’ensemble). Et ils ont leurs propres stars : les sorbets, les glaces à la crème et, surtout, les macarons qui se vendent comme des petits pains !

Lors de l’ouverture de la première boutique, au printemps 2006, Benjamin Devos est derrière le comptoir. Il discute avec chaque visiteur afin de capter sa réaction. Il sait très bien qu’avant de séduire sa cliente chinoise, il devra convaincre les clients français, râleurs, pointilleux, exigeants. « Les Français ? Ils forment mon service contrôle/qualité !», déclare-t-il avec un grand sourire. «Ils comparent toujours avec la boulangerie de leur village ou de leur quartier. Alors, bien sur, j’ai intérêt à assurer ».

Benjamin Devos, lui, est resté le même. Certes, en dix ans de boulangerie, il a pris un peu de brioche.

Mais il conserve l’énergie et l’approche professionnelle qu’il avait à ses débuts : rigueur, créativité, disponibilité. « Mon credo est inchangé. Il est d’ailleurs applicable a tous les métiers de bouche : Il faut des produits de qualité, ainsi qu’un service attentif et rapide. Sans cela, vous n’arrivez a rien »

Aujourd’hui, les Comptoirs de France ont pris leur essor. En sus des 15 boutiques de Beijing et de Tianjin, l’atelier fournit quotidiennement plus

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Depuis deux ans, il amorce un important changement stratégique. Plus que les grandes boutiques, où l’on sert des repas complets, salades, tartines, petits déjeuners, etc., il entend dorénavant créer des «Corners», ces kiosques de taille plus modeste que

l’on installe dans des espaces à forte densité, comme les hôpitaux, les gares ou les grands malls.

Dans le même temps, il ennoblit et modernise sa gamme, avec des gâteaux « light », sans sucre ajouté, ou à faible taux de calorie. Il demande aussi à l’Irlandais Brian McKenna, l’un des chefs les plus branchés de Pékin, de lui concevoir une nouvelle et audacieuse collection de gâteaux. « Nous devons rester mobile », commente-t-il. « Anticiper les attentes de nos clients, en particulier les Chinois qui sont friands de nouveauté ». Une remise en cause permanente et salutaire qui explique sans doute cette décennie de succès.

Mais lorsqu’il rentre dans l’une de ses boutiques avec ses enfants, Benjamin Devos sait aussi que tout le monde va se précipiter sur le rayon des sucettes… Et ça, ça ne changera jamais !

Texte de Christophe Rovan

christophe.rovan@gmail.com

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Les Bons Plans Resto de Cuisine Mei Wen Ti

TACO BAR

Courtyard 4, Gongti Bei Lu

SUMI, le temple du Shaomai

Gongti Xi Lu, 8 (quasiment en face du restaurant la Taverne, derrière le bâtiment coloré du babyface) C

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Difficile de repérer ce restaurant sans devanture caché à coté du 1949 derrière la Banque of China. Seul l’enseigne « BBQ» à sa gauche donne un indice.

A l’interrieur un mur de briques noires décoré de graffitis colorés à la craie.

A la carte un choix assez restreint mais de qualité. On

est loin des grosses portions de fajitas ou autres burritos des tex mex traditionnels . Ici chaque plat est savoureux et authentique, réalisé à base de produits frais, du moins c’est l’impression que l’on en a. Rien que le guacamole ou encore les calamars qui ne baignent pas dans l’huile vous surprendront.

Coté tacos, les petites galettes de maïs et leur garniture variée raviront votre palais, sans parler de la salade de légumes a la plancha accompagnée de graines de tournesol ou encore des jus de fruits frais.

Coté tarif :

3 tacos pour 45rmb, salade autour de 45rmb.

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Vous vous lassez des traditionnels raviolis pékinois, alors RDV chez Sumi pour déguster des Shaomai mongols délicieux, similaires à de petites aumônières. Il y en a pour tous les goûts: crevettes, crabe, boeuf,... mais aussi une version végétarienne qui séduira les plus réticents .

Tester la «shredded tofu skin in pottery pot». Pour les plus gourmands, la carte propose également de nombreux classiques de la cuisine chinoise.

Quant au cadre, ne vous arrêtez pas au parking abandonné qui jouxte le restaurant. Passée l’entrée vous découvrirez un décor résolument moderne dans un style new yorkais et un service chaleureux.

Un restaurant kids friendly avec de grand espaces, un babyfoot et jeu de fléchettes.

Côté tarif:

panier vapeur de 6 raviolis autour de 30rmb, 68 rmb pour la version au crabe.

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L’Authentique Bouillabaisse Recette pour 4 personnes, par la Brasserie Flo

Ingrédients Ingrédients de la garniture soupe : 1/5 l d’huile d’olive 3 oignons moyens 3 têtes d’ail 1 petit morceau de céleris branche 2 tomates fraîches bien mûres 20 g de concentré de tomate 10 g de thym frais 2 feuilles de laurier frais 50 g de fenouil en branche, sec gros sel (si possible non traité) 5 g de safran 2 piments de Cayenne 20 g d’estragon frais

Garnitures accompagnements : pommes de terre à chair ferme sauce rouille à l’ail et au safran croûtons grillés au four ail frais Soupe : 500g de moules 4 kg de poissons de roche (rascasse, rouquier, blavier, cirelle, serre, bassaguet, petit rouget grondin, murène, petit sar, petite cigale de mer) Principaux poissons pour la bouillabaisse (compter 1 kg par personne) : 1 kg de St Pierre 800 g de Rascasse ou Chapon 900 g de Vive 900 g de Gallinette (Grondin) 800 g de Baudroie

RECETTE •

Videz tous les poissons à l’aide de ciseaux, lavez-les à l’eau, puis égouttez-les dans une passoire.

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Dans un rondeau, de préférence à fond épais, faites revenir la garniture dans l’huile d’olive : oignons, blanc de poireaux, le tout émincé, ajoutez les 3 têtes d’ail juste coupées en deux et le céleri. Suez le tout pendant 7 mn.

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Ajoutez le concentré de tomate, faites pincer 4 mn sans coloration. Ajoutez les tomates fraîches coupées en morceaux, le poisson et le reste des aromates : thym, laurier, fenouil, Cayenne, estragon frais.

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Mélangez bien l’ensemble, toujours sur le feu. Mouillez avec 4 litres d’eau salée. Comptez 10 mn de cuisson à partir de l’ébullition. Une fois la soupe cuite, mixez-la pendant 1 mn.

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Passez-la une première fois au presse-purée à grosse grille, puis une seconde fois à la grille plus fine. Filtrez dans une passoire étamine très fine, appuyez très fortement avec une louche ou un pilon, pour bien extraire les sucs des poissons.

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La soupe étant terminée, vous pouvez ajouter le safran. Passez ensuite à la cuisson les poissons que l’on a vidé et écaillé. Coupez la tête du saint-pierre et mettez-la dans un fumet de poisson, puis, 7 mn plus tard, ajoutez les autres poissons : bassaguet, gallinette, etc.

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Quand les poissons sont presque cuits, ajoutez la lotte en filet. Hors du feu, ajoutez les moules. Comptez en tout 15 mn de cuisson, puis égouttez les poissons et servez-les accompagnés de la soupe, de croûtons frottés d’ail et de rouille.

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