CBS-magazine issue Mar-Apr 2014 (FR)

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Nr 41 Mars - Avril 2014

IMEX 2014 : Stimuler la création de nouvelles idées Défier la manière de penser traditionnelle, stimuler la création de nouvelles idées et

aborder les questions essentielles… Cette année, l’IMEX-CIC Inspiration Centre – le

principal théâtre d’éducation du salon – offrira un lieu unique à l’enseignement anglais et allemand, hors des keynotes quotidiens en allemand qui auront lieu tous les matins dans le Hall 9.

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Connectivité à la hauteur au… juste prix! C’est devenu aussi indispensable que de

Trois incontournables pour la vidéoconférence, le streaming media et l’expérience Webcast

La réunion unifiée

Les améliorations dans la bande passante Internet et les avancées

De plus en plus, les collaborateurs apportent leurs propres

dirigeants d’entreprise à utiliser ces services pour réduire les coûts

les tablettes et les Smartphones s’insinuent ainsi dans

dans les technologies de la voix et de la vidéo conduisent les

liés aux déplacements, pour rester en liaison avec leurs équipes de vente toujours plus éloignées, et pour trouver de nouvelles

disposer d’eau courante! Lors d’un événement,

appareils communicants. Les notebooks personnels, l’entreprise.

l’Internet est devenue incontournable.

N’oublions pas un état de fait nouveau: chaque participant

arrive

avec

plusieurs

appareils

mobiles en main ou en poche! L’hypothèse coule de source, ils doivent pouvoir disposer d’un

méthodes pour communiquer avec leurs clients et leurs prospects. Page 14

d’une réunion ou d’un congrès, la connexion à

accès à l’Internet. Page 11

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La dure quête de la bonne expérience utilisateur Comment ça marche? Quelle a la nature de la relation que l’utilisateur entretient avec l’appareil? L’estime-t-il facile à utiliser? A-t-il envie de l’employer de nouveau?

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Les entreprises perdent des opportunités pour raisons financières Page 7

Congrès, assises et signalétique intelligente! Page 6

Le magasin connecté Page 16


IMEX 2014 : Stimuler la création de nouvelles idées

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Défier la manière de penser traditionnelle, stimuler la création de nouvelles idées et aborder les questions essentielles…

ette année, l’IMEX-CIC Inspiration Centre – le principal théâtre d’éducation du salon – offrira un lieu unique à l’enseignement anglais et allemand, hors des keynotes quotidiens en allemand qui auront lieu tous les matins dans le Hall 9. L’Inspiration Centre abritera aussi une nouvelle zone de créativité et de sujets d’actualité, avec des discussions modérées peer-to-peer, ainsi qu’une nouveauté, le «Meet the Expert Clinic». Comme les années précédentes, le Centre offrira aussi les «feux de camp» IMEX de 45 minutes, des séminaires d’une heure et le Research Pod.

Technologie Le Tech Hub, nouveau à l’IMEX, dispensera des mises à jour rapides et un aperçu des nouvelles solutions technologiques innovantes pour l’industrie. Des experts des technologies événementielles présenteront des sessions interactives concernant l’intégration de la technologie dans les événements, dans

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les stratégies des médias sociaux, dans l’utili- du marché et nos valeurs d’entreprise: normes élevées de qualité de service à la clientèle et sation des événements hybrides, etc., etc. Le Tech Hub mettra aussi en vedette de nou- désir de faire en sorte que tant les acheteurs veaux produits. Ils se- que les exposants reçoivent un excellent «reront utilisés au cours tour sur fréquentation». Ce service complète des séminaires, tout les webinaires en direct déjà offerts aux expole temps que durera le sants qui, à leur tour, aident à maximiser le retour sur investissement. show. Une nouvelle App est prête à être lancée à Nouvelles visites thématiques L’IMEX. Elle permet aux utilisateurs de se Après avoir testé les visites guidées du show loguer et l’an passé, l’IMEX trade visualiCarina Bauer: CEO IMEX Group vaillera de nouveau avec ser des inl’agence de communicaformations tion Domset pour offrir personnaliaux visiteurs allemands sées, en ce compris leur agenda de nouveaux circuits et leurs rendez-vous. «theme cloud» en 2014. Le nouveau service permet aux visiteurs alleIMEX à Frankfurt… Nouveau mands de prendre part «preshow customer service». à des sessions de formation de courte durée Un service de conciergerie aidera les ache- sur des thèmes comme la technologie et le teurs nouveaux venus à tirer le meilleur par- CSR et de rejoindre ensuite une visite guidée, ti de leur participation à l’IMEX. Chacun d’eux de rencontrer les exposants et de visiter les recevra un coup de fil de ce concierge IMEX, stands de l’IMEX portant sur le même thème. qui permet de poser des questions sur le Ces circuits sont conçus pour élargir l’informavoyage, les rendez-vous avec les exposants, tion des visiteurs et pour augmenter le potenle programme éducatif et autres. tiel de nouveaux contacts commerciaux. Carina Bauer, CEO de l’IMEX Group: «Ce L’inscription est dès à présent ouverte: http:// nouveau service caractérise notre approche portal.imex-frankfurt.com/register.php


Les hôtels doivent semer pour mieux récolter Compte tenu de la concurrence accrue qu’ils se livrent, les hôtels cherchent à améliorer leurs prestations. Ils ciblent une foule de typologies d’utilisateurs, comme les femmes, les hommes d’affaires, les personnes âgées, bref, cherchent

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à s’adapter aux différents styles de vie.

’idée est de créer des enseignes à l’identité forte, de favoriser la fidélité, d’adopter une attitude environnementale responsable, de viser les soins et le bien-être, et d’intégrer les récentes technologies.

Réinventer l’expérience du voyageur Le but est de réinventer l’expérience du voyageur, depuis son arrivée même, en passant par les services offerts en chambre et lors de réunions ou d’événementiels. Par exemple, à son arrivée dans les hôtels de la chaîne Fairmont, le voyageur disposant d’un véhicule électrique trouvera très prochainement place à des endroits équipés de stations de charge, tant aux États-Unis qu’au Canada ou que dans d’autres destinations internationales. C’est déjà le cas pour les véhicules électriques et hybrides au Fairmont « Le Château Frontenac de Québec. C’est une position hôtelière forte, qui se base aussi sur l’évolution future des mentalités, car, en réponse à la question «Cela faitil la différence pour vous qu’un hôtel investisse dans des efforts environnementaux?», 24% de la clientèle seulement disent rechercher des établissements qui investissent dans l’écologie. En même temps, 37% ne s’en inquiètent pas, mais s’attendent à ce que des programmes en rapport soient actifs dans les établissements qu’ils fréquentent. 39%, en revanche, se sentent plus concernés par le prix des chambres.

Pressing gratuit de 5 pièces en une heure! Un service fort apprécié des hommes d’affaires a été mis au point au Langham Place de la 5e avenue à New York, qui se base sur les nouvelles habitudes en cours. En effet, par le passé, les businessmen arrivaient souvent la veille d’une réunion importante, ce qui leur donnait la possibilité de se préparer correctement. Aujourd’hui, nombre d’entre eux arrivent «just in time», soit un couple d’heures avant d’entrer en meeting. À leur arrivée, l’hôtel leur offre un pressing gratuit de cinq pièces d’habillement, avec l’assurance qu’ils les récupéreront endéans l’heure qui suit. Cette facilité est particulièrement appréciée par la gent féminine, pour laquelle on a également mis en place le «Julien Farel Express Salon», qui offre les services de manucure, de pédicure et d’autres coif-

feuses durant l’heure d’attente. L’hôtel Marlowe à Cambridge, Mass. propose, lui, un programme de mise à disposition de bicyclettes qui connaît un grand succès même auprès de personnes qui n’y ont pas recours (savoir que l’hôtel en dispose semble être une satisfaction en soi).

Une expérience multimédia complète Et puis il y a la technologie. Alors ici, écoutez bien, car c’est du lourd… À la question «Iriez-vous dans un hôtel qui n’offre pas le Wi-Fi gratuit», 57% des personnes interrogées répondent «No Way» (faut-il traduire?) ; 26% s’y rendraient SI c’est leur société qui paie l’Internet et, seulement 17% répondent oui. Les voyageurs utilisent l’accès à l’Internet pour les emails d’abord, puis, aussi, pour lire des nouvelles sur leurs ordinateurs ou sur leurs taIn room iPad Ocean House

blettes. L’Ocean House à Rhode Island place un iPad dans chaque chambre, qui dispose entre autres d’un accès complet et gratuit à «The Wall Street Journal» et à d’autres sites d’actualités. Les clients qui préfèrent une version papier la reçoivent, bien entendu. Offrir un accès Internet gratuit peut poser des problèmes de gestion de la bande passante. Pour éviter qu’une poignée d’utilisateurs intensifs ne pénalisent les autres clients en ralentissant l’accès à l’Internet par des téléchargements intenses, le «Hawks Cay Resort & Villas» de Floride pense mettre en route un système qui offre gratuitement une certaine quantité de données et qui, au-delà, passe à un «premium use» payant. Dans les salles de réunion, il s’agira de créer une expérience multimédia complète. Ainsi, à Morgans Hotel, une salle de réunion prévue pour 20 personnes peut-elle disposer d’un écran de 85 pouces, et d’un matériel audiovisuel de haut vol. Cette salle est occupée à 75% et le retour sur investissement est important.

c’est les hôtels qui s’associent à des fermes attenantes. Les produits passent directement de la terre à la table (ou du poulailler à la table), pour garantir des plats d’une fraîcheur incomparable. Charging Station Fairmont Le Reine Elizabeth Montréal

Le bien-être décliné à l’envi Il est loin le temps du minibar coûteux et snob! Aujourd’hui, les hôteliers le repensent du tout au tout! Les hôtels Hyatt Andaz offrent gratuitement des collations et des boissons non alcoolisées, le Peabody Orlando place dans le minibar… ce que les clients désirent: ces derniers peuvent en précommander le contenu avant leur arrivée, tout comme ils peuvent passer commande à tout moment durant leur séjour. Il existe même des «packages» adaptés, comme ce «Tiny Bubbles» qui associe du champagne, du brie et des crackers, pour fêter, avec des collègues ou des clients, un important accord conclu. Pour aider les visiteurs à garder la forme, les salles de sport fleurissent un peu partout dans les hôtels. Mais, parfois, les femmes d’affaires qui voyagent seules hésitent à fréquenter, tôt le matin ou tard le soir, une salle presque déserte. Le «James New York» leur propose, deux fois par semaine, un programme de yoga «women only». Aux «Omni Hotels & Resorts», les clients peuvent demander des poids, un tapis de yoga ou de stretching et tout autre équipement de sport lors de l’arrivée à l’hôtel. Tom Santora, le Marketing officer de Omni, s’en explique: «Nous pensons que certaines personnes préfèrent rester dans leur chambre pour faire leurs exercices». Il évalue à 8% le nombre de clients qui font appel à ce type de services (les «fitness kits»), principalement des personnes entre 35 et 55 ans et la clientèle féminine. Cela donne d’ailleurs une idée du nombre de kits dont doit disposer l’hôtel. Mais le bien-être dépasse les seuls exercices physiques. Les hôtels l’ont bien compris et proposent des formules qui mêlent massages, soins corporels et nourritures adaptées. L’aromathérapie est également mise à contribution et les programmes sont extrêmement multiples. Une autre tendance, déjà observée dans la restauration haut de gamme,

«Satisfaire au-delà des attentes»

On le voit, customiser les offres pour les adapter à une clientèle spécifique ouvre des horizons nouveaux où les hôtels pourront aisément s’identifier et de différencier fortement. Cet élargissement des services proposés va également attirer de nouveaux voyageurs. Dans tous les cas, il s’agira d’investir pour pouvoir les offrir. Comme le dit Mike DeFrino des hôtels Kimpton, «les clients n’attendent pas ces services, ils ont une réaction de «surprise très agréable» lorsqu’ils en prennent connaissance». Il continue: «Nous continuerons d’essayer de trouver de nouvelles manières de communiquer avec nos clients et de les satisfaire audelà de leurs attentes».

Keizershoevestraat, 26 2610 Wilrijk - Belgium Tel: +32 478 948951 Fax: +32 3 2397516 Email: jp.thys@cbsmedia.biz Website: www.cbsmedia.biz Directeur de la Publication Jean-Pierre Thys Rédaction Jean-Claude Lesuisse Traduction Babel Ophoff Vertalingen Impression Lowyck Editeur responsable Jean-Pierre Thys Keizershoevestraat, 26 2610 Wilrijk - Belgium Communications Business Solutions paraît 5 x par an. Online registration forms on our website will be considered for a regular free copy. Abonnement Version imprimée: 50 € (Belgique) 60€ (Europe), 85 € (autres continents) . Tous droits de reproduction réservés pour tous les pays. La reproduction de textes (même partielle) est interdite sans la permission de l’éditeur. Member ICCA (International Congress and Convention Association) Communications Business Solutions est également disponible en néerlandais et online en français, en néerlandais et en anglais..

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STEM et ses spécialistes L’association internationale STEM œuvre pour créer des spécialistes pour exécuter des conférences,

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avec des résultats réels!

’association, qui représente les villes disposant d’un programme STEM (Science, Technology, Engineering and Mathematics), vient d’annoncer avoir signé un contrat avec le Global Industry Development Network pour aider à la mise en place et à la formation d’un «Meetings Industry International Taskforce» pour les conférences STEM. Ce groupe de travail va inclure une douzaine d’associations internationales ainsi que des fournisseurs de l’industrie des réunions. Il visera à fournir des connaissances et compétences spécialisées aux fournisseurs intéressés à accueillir ou à mettre en place des conférences dans le domaine de la science, de la technologie, de l’engineering et des mathématiques. «C’est une excellente initiative, elle signifie que nous sommes clairs à propos de l’importance, pour les conférences et meeting STEM, des fournisseurs leaders mondiaux», dit le professeur Dr Nader Barsoum, Président de l’Asia Pacific Society for Hybrid Technologies and Energy, soit l’une des organisations soutenant cette formation spécialisée des fournisseurs de l’industrie des meetings. Les raisons de ce groupe de travail? «L’ère de l’information a conduit à des changements remarquables, et cela signifie que les gouvernements, les associations et les entreprises ont la possibilité de mieux utiliser les conférences en tant que catalyseur de la croissance. Cependant, il existe un fossé entre ce que nous essayons de réaliser à travers les conférences, ce que les fournisseurs offrent, et ce que les associations pensent. Nous remarquons qu’il serait avantageux pour toutes les associations du STEM de disposer de fournisseurs spécialisés disponibles, qui savent réellement où nous allons et ce dont nous avons réellement besoin», déclare David Goncalves, président de STEM States Incorporated. «Il suffit de prendre un de nos grands objectifs. Imaginez le rôle d’un professeur, qui doit changer durant la prochaine décennie et passer du rôle de fournisseur d’information à celui de coordinateur vis-à-vis d’élèves assis derrière des iPads et travaillant en fonction de leurs rythmes propres. Tous les jours, le professeur télécharge des mises à jour et affecte les étudiants dans des groupes de travail, le tout en fonction de leurs besoins réels». «Les gouvernements du monde entier commencent à placer des tablettes dans les salles de classe, et il y a plusieurs manières de développer ce programme à l’aide de conférences. La technologie est disponible dès maintenant. Le problème est qu’il y a inadéquation entre la manière dont l’industrie des réunions vend ces services et ce que les associations et organisa-

teurs croient disponible, ainsi que le mode de financement. Notre but est clair. Nous voulons former durant un an des fournisseurs de l’industrie du meeting concernant les besoins du secteur STEM de la conférence et la manière dont ils peuvent obtenir des fonds pour utiliser ces produits dans leur conférence. L’objectif est d’avoir une liste de fournisseurs spécialisés qui pourra se distribuer entre associations et organisations internationales pour les aider à organiser leur conférence et réunion et à atteindre leurs objectifs de développement. «Les conférences sont plus que de simples réunions», déclare Scott Campbell, Executive Director du Global Industry Development Network. ‘Les conférences sont des outils très puissants pour le développement social et économique. En tant qu’industrie, nous devons offrir les services et les compétences qui permettent aux organisateurs de meeting et de conférences d’atteindre les résultats réels qu’ils recherchent, et pas seulement les limiter à ce qu’ils pensent qui est disponible ou qu’ils imaginent pouvoir se permettre». «La plupart des associations observent ces nouvelles technologies et estiment qu’ils ne peuvent pas y accéder pour des raisons financières, mais en réalité, beaucoup de ces ou-

tils correspondent aux buts recherchés et les considérations financières s’évanouiraient car, s’ils les connaissaient davantage, ils prendraient conscience des avantages de leur utilisation». «Nous avons l’intention de travailler avec l’industrie pour l’aider à entrer dans les associations et mettre en valeur ce que le produit peut faire pour la croissance de l’industrie». L’équipe du projet fait appel à des fournisseurs tels que des bureaux de congrès, centres de congrès, hôtel, organisateurs professionnels de conférence, agences de voyages et à des fournisseurs de technologies. Ils peuvent nous contacter s’ils souhaitent commencer dès maintenant à se positionner en tant que spécialistes en conférences STEM. Les participants inclus dans le groupe de travail seront invités à assister à une heure de formation vidéo mensuelle, et participeront à une conférence de formation de deux jours organisée chaque année dans le cadre de STEMfest. Après 12 mois, l’organisation participante sera certifiée et figurera dans le STEM Sector Specialist Suppliers List. De plus, il y aura des avantages financiers, tous les participants auront accès à l’app GNR8 business, où ils pourront télécharger les nouveaux débouchés d’affaires durant 12 mois et placer leur nouveau réseau et compétences pour travailler sur le développement de l’entreprise. STEM States Incorporated investit 212.000 US$ dans le projet. Chaque participant sera invité à contribuer à hauteur de 180$ par mois pour couvrir les douze mois de formation, son enregistrement et les nouvelles occasions d’affaires. Les fournisseurs de l’industrie des réunions peuvent nous contacter, pour plus d’informations ou pour s’inscrire, à l’adresse info@globalidn.com.

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Connectivité à la hauteur au… juste prix! C’est devenu aussi indispensable que de disposer d’eau courante! Lors d’un événement, d’une réunion ou

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d’un congrès, la connexion à l’Internet est devenue incontournable.

’oublions pas un état de fait nouveau: chaque participant arrive avec plusieurs appareils mobiles en main ou en poche! L’hypothèse coule de source, ils doivent pouvoir disposer d’un accès à l’Internet.

Évaluer la consommation

saire, beaucoup d’entre eux ne sont pas préparés pour entamer les discussions concernant les exigences nécessaires de bande passante. Voici peu, la question de sélection des organisateurs se limitait à «disposez-vous de «sans-fil» dans vos installations?».

Beaucoup d’appareils mobiles personnels 14 millions pour 13 hôtels! n’existaient pas voici trois ans! De surcroît, les réunions sont de plus en plus charLa solution, à en croire Steve Enpentées autour de la technologie, selein, vice-président des services les présentations font appel au de restauration et de congrès pour streaming vidéo et sollicitent d’aules hôtels Hyatt USA, c’est de «se tant plus les infrastructures Intercoordonner avec les partenaires technet existantes. Dans ces condinologiques sur place et avec les sotions, on ne peut plus rien laisser ciétés audiovisuelles qui travaillent au hasard, il faut planifier, par dans nos hôtels». «Ces gens sont avance, l’accès à l’Internet de la fort bien informés quant aux besoins même manière que le transport de connectivité Internet et ils peuvent des participants ou leur hébergeaider les organisateurs à poser les Steve Enselein bonnes questions au sujet de leurs ment. Ignorer cette nécessité, c’est risquer, sinon des catastrophes, à besoins en bande passante». tout le moins une très désagréable Les organisateurs auront à estimer le «expérience» de l’événement dans le chef des niveau d’utilisation des participants et des préparticipants et des organisateurs. sentations, ainsi que le nombre d’appareils Maintenant, il faut bien se rendre compte que qu’ils sont susceptibles de porter. si les planificateurs, les gestionnaires de sites Quoi qu’il en soit, satisfaire les besoins Internet et les différents techniciens se partagent la res- de larges groupes coûte cher, mais, comme en ponsabilité de fournir la capacité Wi-Fi néces- toute chose, la qualité a un prix. Et il s’agit ici

Business Meeting Hyatt Hotels

aussi d’une mentalité à changer: les organisateurs estiment toujours qu’ils doivent bénéficier d’un accès gratuit, mais vu leurs besoins en bande passante, cette position est tout simplement intenable. Pour fixer les idées, soulignons que MGM a dépensé récemment 14 millions de dollars pour ses 13 hôtels de Las Vegas. Mike Dominquez, vice-président des ventes de MGM Resorts International estime que «les tarifs doivent refléter la dépense, pour qu’il y ait un retour sur investissement». «L’expansion de la bande passante coûte cher et, comme les améliorations sont invisibles, certaines personnes espèrent que ce sera gratuit».

Congrès, assises et signalétique intelligente! Organiser un congrès ou des Assises n’est pas une mince affaire. Il faut tout prévoir et cela déborde largement

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le seul domaine de la planification alimentaire, des boissons ou du calendrier général à concevoir.

’image de marque de la société est également en jeu, et elle doit s’associer intimement à la signalisation qui devra être mise en place.

La cohérence amène la «bonne forme» Avant toute chose, il faut que ladite signalisation soit cohérente. Elle doit se détecter d’un seul coup d’œil. Le logo de l’entreprise, les couleurs utilisées doivent se répliquer de panneau en panneau et devenir ainsi une «bonne forme» qui sera aisément repérable: dès que l’œil «sait» ce qu’il doit détecter, il le trouve beaucoup plus facilement. Bien sûr, il faut également déterminer les emplacements pertinents. Pour ce faire, allez préalablement sur le terrain et marchez tel un visiteur lambda. Où cela semble-t-il évident qu’il faille placer une indication? Où la plupart des personnes risquent-elles de

se perdre? Utilisez un plan d’étage pour planifier l’affichage, à la lumière de vos observations et ajoutezy (ouvrez les yeux et observez!) les flux de circulation des personnes. Continuez la visite et allez vers la salle où se dérouleront les débats. Il faudra prévoir une nouvelle signa-

létique à chaque changement de direction, à chaque montée ou descente de marches, et, bien sûr, placer une grande affiche à l’entrée principale de la salle.`

Gare à la première impression! Si l’événement le permet au niveau des collaborateurs disponibles, ajoutez une «signalisation humaine» à côté des affiches directionnelles. Un membre du personnel avec le T-shirt et le badge de l’événement… ça marche à fond! La personne sera libérée de ce rôle quelques minutes après le début

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de l’événement et pourra donc vaquer à d’autres occupations. La zone d’enregistrement doit être soignée aux petits oignons, car c’est elle, en tout premier, que les congressistes vont rencontrer et qui fera donc bonne ou mauvaise impression. Cette première impression, sans être pour autant indélébile, va marquer considérablement les visiteurs. Ainsi, si l’enregistrement se fait par comptoirs différents, veillez à ce que les indications soient lisibles et claires: «noms commençant par «de A à C» pour l’enregistrement alphabétique, et couloirs éventuels «VIP» ou «Presse» clairement définis. Rien de pire que de faire la queue pour, in fine, être invité à la refaire dans un autre couloir! Personnalisez la salle à votre manière, mais n’oubliez jamais d’indiquer la direction vers les toilettes. Rien de pire que de traverser la salle pour ensuite devoir la retraverser dans l’autre sens!


Team Building: les entreprises ratent des opportunités pour raisons financières

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“Team Building’… Ces deux mots en sont arrivés à signifier des choses différentes pour les individus.

un moment, le team building était Les entreprises ne sont pas des centres compris comme un processus en de loisirs ou des country clubs créés pour cours visant à augdivertir les collaborateurs. menter la cohésion des Elles sont dirigées vers la équipes, pour travailler génération de profit et vers ensemble à aider les enl’augmentation de leurs vatreprises à atteindre leurs leurs d’actions. Si le team objectifs. Une recherche building doit regagner le simple de l’expression sur respect qu’il a perdu, il doit Twitter ou Google va mons’ancrer fermement sur trer une tendance inquiécette réalité. tante qui a édulcoré le sens de «team building» et La mission d’entreprise, sa l’a associé à toute activité stratégie et ses buts deà laquelle un groupe partivraient façonner les objeccipe, du saut à l’élastique tifs du team building. Anne Thornley-Brown au… petit verre que l’on Une fois ces objectifs fixés, prend après le travail. les étapes ultérieures sont: Déterminer la phase de développement de La raison de ce changement est double. l’équipe ; Identifier les lacunes dans la performance du team et évaluer les styles d’apprentissage des participants.

Les entreprises trouvent plus aisé de dégager des fonds pour des activités récréatives si elles les imputent aux budgets alloués au team building. Les fournisseurs d’activités récréatives ont découvert que, une fois labellés «team building», leurs programmes attirent plus d’entreprises. Ce faisant, les entreprises et les fournisseurs semblent inconscients du fait qu’ils tuent la poule aux œufs d’or. Les conditions étaient alors remplies pour qu’on se mette à percevoir le team buiding en tant qu’activité discrétionnaire qu’on peut éliminer avec un impact minimal lorsque l’économie plonge.

Ceci devrait diriger le contenu et l’approche du team building. Parfois, le facteur «fun» constituera un ingrédient important du team building. Si le team rencontre beaucoup de conflits ou s’enlise dans les malentendus, ce sera important de répondre de manière directe aux

préoccupations des membres de l’équipe. En fait, essayer d’engager prématurément une équipe dans des activités récréatives après des licenciements ou suite à un traumatisme d’entreprise peut avoir un effet négatif. Le team building conduit de manière experte, avec des bénéfices tangibles en termes de retour sur investissement, est l’un des outils les plus performants des cadres pour unifier une équipe et faire en sorte que chaque membre fixe les mêmes objectifs. Les bénéfices du team building peuvent inclure: La résolution de problèmes La résolution de conflits Décloisonner Réduire la paperasserie coûteuse Renforcer l’efficacité du travail d’équipe interfonctionnel Générer des solutions pour relever les défis dans le business via le brainstorming. Aussi longtemps que les entreprises continuent à remplacer le vrai team building par des journées récréatives, ces avantages ne seront pas atteints et nous continuerons à voir le team building placé en veilleuse. Anne Thornley-Brown, M.B.A. is the founder and President of Toronto-based Executive Oasis International. Their expert team building facilitators travel throughout Canada, the USA, Dubai, Oman, Singapore, Malaysia, Europe, and the Caribbean to help companies achieve bottom line results through facilitated team building. Team Building Facilitators http://www.executiveoasis.com/teambuildling.html

Les événements sociaux et récréatifs ontils une place dans l’agenda des entreprises? Bien sûr. En fait, ils constituent un important baromètre de la santé organisationnelle. Personne ne veut travailler pour une société où les collaborateurs ne peuvent pas se supporter. Un environnement dans lequel personne ne rit, ne sourit ou ne prend plaisir est un signe de mauvaise santé de l’entreprise, mais le fun et les jeux n’augmentent pas les résultats. La quantité de «fun» ne devrait jamais constituer le critère décisif pour déterminer si le team building est efficace.

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Le Business Breakthrough sera plus qu’une conférence Le Business Breakthrough (BB) Event tant à Londres qu’à Paris… sera plus qu’une conférence

L

e BB mettra en évidence l’impact des communications unifiées sur l’avenir de l’entreprise. Il se concentrera sur les nouvelles solutions qui peuvent augmenter la croissance et la rentabilité. L’Imago Group Pic (le plus important distributeur européen de communications vidéo) et Wainhouse Resarch (le bureau d’étude de marché axé sur les applications de communications d’affaires) ont joint leurs efforts pour abriter le BB, qui se tiendra le 29 mai à Londres et le 3 Juin à Paris. L’événement aidera les chefs d’entreprise et les cadres supérieures à comprendre comment ils peuvent bénéficier de la technologie et des changements culturels qui changent du tout au tout le paysage concurrentiel et le potentiel de rentabilité pour tous. Les chefs d’entreprise présents apprendront ce que Microsoft Lync et ce que d’autres solutions de communications unifiées peuvent faire pour les entreprises et comment les applications mobiles peuvent aider les entreprises à améliorer le workflow et la satisfaction de la clientèle. On verra aussi comment évaluer les services cloud qui peuvent prendre partie prenante de leur futur, et comment les nouvelles technologies peuvent permettre de nouveaux services et favoriser la croissance de l’entreprise.

Plus d’infos sur www.imagogroupplc.com

A propos de Wainhouse Research LLC WR, basée près de Boston, MA, permet de voir clair dans les marchés mondiaux de l’audio, de la vidéo, de la web conférence, des communications unifiées en temps réel et dans le streaming CAP 15 1/13 Quai de Grenelle 75015 Paris Andrew.W. Davis Senior Partner Wainhouse Research

Toutes informations complémentaires sont à obtenir ici: London event (29 May 2014) Endroit: The Brewery 52 Chiswell Street City of London, EC1Y 4SD

et le webcasting d’entreprise. La société publie des études de marché et fournit des conseils stratégiques pour les fabricants, les vendeurs et les utilisateurs finaux. Les conférences de WR, tant aux Etats-Unis qu’en Europe fournissent un

Paris event (3 June 2014) Endroit: CAP 15 1/13 Quai de Grenelle 75015 Paris

A propos d’Imago Group

L’un des nombreux sujets à l’ordre du jour des préoccupations des chefs d’entreprise sont, aujourd’hui, l’évolution du travail avec les «digitalsavvy millennials» (génération Y, «numériquement avertis»). Les participants assisteront à un exposé d’un analyste de Wainhouse Research qui décrira la nature des changements culturels au travail et la manière dont les planificateurs peuvent se préparer à ces changements tout en améliorant la productivité, en maintenant le personnel en place et en augmentant la vitesse de la prise de décision.

Depuis ses débuts en 91, Imago Group s’est spécialisé dans la fourniture de services et de produits de communication vidéo en tant que distributeur commercial uniquement. Cela a abouti à une situation où Imago Group est devenu la plus grande entreprise de solutions vidéo européenne, fournissant des conférences audio et vidéo, de la vidéo en streaming, de la TV Internet et des caméras HD, des tableaux interactifs, et des écrans LCD ainsi que des vidéoprojecteurs. Imago est sur le marché français depuis 2003 et a créé des filiales en Belgique, Hollande, Chine Afrique du Sud et en Espagne. De plus, compte tenu de la croissance de ses ventes –ce qui a été mis en évidence dans le Sunday Times International Track 200, une palette de sociétés internationales de forte croissance en Angleterre.

Ian Vickerage Managing Director Imago Group plc

forum pour l’industrie et ses clients permettant de discuter des questions cruciales pour la croissance de l’industrie. Pour plus d’informations, visitez www.wainhouse.com

Les participants auront l’occasion de rencontrer des fournisseurs, des analystes indépendants, des consultants et des utilisateurs finaux, ceci pour explorer de nouvelles solutions et pour réseauter. Il y aura aussi une aire d’exposition où on pourra approcher les dernières solutions de visioconférence, de communications unifiées, d’agencement de salles de réunions, de média numériques et de systèmes intégrés de contrôle et d’automatisation.

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The Brewery 52 Chiswell Street City of London, EC1Y 4SD


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Les espaces communicants qui créent l’efficacité Les entreprises reconnaissent que le travail en groupes, que les réunions sont essentielles au succès, mais ont encore du

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mal à offrir des espaces de communication efficaces.

istoriquement, les réunions étaient planifiées de manière formelle (tel lieu, telle heure, tels participants). De facto donc, les entreprises ont créé des salles de réunion formelles, conçues pour faciliter le travail de grands groupes et la prise de décision.

On passe du personnel au collectif Mais deux éléments fondamentaux ont chan-

vail sont moins performants mais ne savent pas comment y remédier. Pour tenter de répondre à ces questions, Ratekin Consulting, spécialisé en recherche dans les milieux du travail, a recueilli des informations à l’échelon mondial sur les environnements de collaboration, via des sondages électroniques et des entretiens. Les entreprises participantes ont été choisies en fonction de leur leadership dans la création d’espaces collaboratifs efficaces. Vu ce qui précède, c’est sans surprise qu’on note que c’est pour favoriser l’innovation et pour augmenter la vitesse de la prise de décision que les entreprises s’attellent à changer leur organisation de collaboration.

tifs sur lesquels pouvoir travailler et projeter les images en provenance des tablettes, Smartphones et notebooks. Mais toute cette technologie devra être fiable et, surtout, facile d’utilisation. Il ne faudrait pas, par exemple, que sa mise en route gêne la mise en place de rencontres ou d’interactions spontanées. De surcroît, les espaces devront offrir le confort nécessaire et l’intimité indispensable pour entamer des discussions sensibles. Ils

Une évolutivité avérée! La troisième raison c’est que les collaborateurs puissent soutenir le buRoom&Technologies Medialine siness, en permettant la mise en commun de l’expertise des individus et la création des équipes adéquates pour obtenir des résultats devront être aisément accessibles pour éviter tangibles dans des délais les plus de décourager la mise en place d’une réunion spontanée pour raison de perte de temps de Digitech GmbH - Room&Technologies Medialine brefs. E-mail: info@room-and-technologies.com En fait, c’est une palette très large transport. Website: www.room-and-technologies.com d’options d’agencement qui est uti- La taille des espaces devra s’adapter au lisée pour les travaux de groupe. nombre de participants. Par exemple, l’imL’étude a dénombré quelque 32 es- pression ressentie est très désagréable gé, tant pour les collaborateurs que pour les paces de travail différents, et la plupart des lorsqu’un petit groupe de personnes doit se entreprises. La collaboration, pour les pre- participants utilisent au moins sept types de réunir dans une vaste salle. miers, doit s’associer aux liens sociaux et à un configurations. C’est l’absence engagement personnel. Quant aux secondes, d’endroits adéquats pour héberelles réclament une excellence opérationnelle ger les collaborations les plus et la recherche d’innovation pour réussir. élaborées qui constitue le prinL’excellence opérationnelle est liée à l’effica- cipal souci, ainsi que le manque cité des processus dont la vitesse de la prise d’équipement technologique adéde décision collective. De son côté, l’innova- quat. tion se nourrit des interactions informelles, so- Autre enseignement: les espaces collaboratifs continuent d’évoluer. ciales et créatives. Cette situation a généré une nouvelle de- La catégorie la plus «évolutive» mande pour une plus grande variété d’es- concerne les fonctions de brainstorming, de réunions «sur l’inspaces de travail collaboratifs. En d’autres termes, le lieu de travail change tant», la vidéoconférence et le de plus en plus et passe d’une situation d’en- travail d’équipes de projets. Room&Technologies Medialine vironnement qui passe du «personnel» au Un avertissement, aussi: dans l’avenir, la plupart des espaces «collectif», du «moi» au «nous». Fort bien, mais il y a loin de la coupe aux collaboratifs devront offrir des caRoom&Technologies Medialine lèvres, ce n’est pas toujours évident d’obtenir ractéristiques technologiques qui facilitent les communications, qui ce à quoi on aspire… C'en est fini de se tordre le cou pour suivre une présentation permettent de partager l’informaqui se déroule à l'autre bout de la pièce! Car... il n’y a plus d'intion visuelle, ainsi qu’un support Favoriser l’innovation et la prise de terruptions dans la communication lorsqu'on consulte un mod’intendance facilitant le travail décision niteur disposé sur ou... dans la table! intellectuel (nourriture, boisson, Le rétroprojecteur affiche les présentations, l'interface de Certaines sociétés en viennent à copier litté- lumière du jour). contrôle et les slides sur la surface même de la table! Une ralement la conception d’espaces publics à couche invisible à l'intérieur de la table permet de contrôler la succès (cafés, bars, marchés, salons) en es- La bonne technologie et la pièce et les différents médias. L'écran tactile et les câblages pérant, à tort, que la variété des interactions bonne dimension ont vécu! sociales qui s’y produisent se traduira par un Le principe du système est de garder les participants au cadre opérationnel pour l’entreprise. Disposer de la technologie adécentre de chaque réunion. Les présentations, les dessins et Elles sont également fort démunies pour favo- quate est indispensable pour les graphiques devraient uniquement souligner les stratégies riser l’innovation, elles ne peuvent qu’encou- un espace de collaboration. Il en étant à leur service, et ne pas être dominer la réunion. rager autant que possible les interactions et… s’agira de permettre la recharge Cette solution couvre une large gamme d'applications posqu’attendre que la «magie se produise». C’est des appareils et leur connexion sibles. ainsi que de nombreuses entreprises recon- par WiFi. Il faudra aussi disponaissent que leurs espaces de groupes de tra- ser de tableaux blancs interac-

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Animer une séance de formation Les animations sur tableau blanc sont constituées par des images animées qui, en situation de formation, illustrent

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une idée ou un concept à travers une série de dessins qui donnent l’impression d’être créés en direct.

omme ils sont courts et parlants, ils s’intègrent fort bien aux besoins des personnes à former et constituent un outil très efficace pour l’apprentissage assisté par la technologie.

La solution miracle

Il faut, entre autres, disposer de bons acteurs, maîtriser l’éclairage et le son et tenir compte de nombreux facteurs lors de la prise de vue avant de passer à la post-production (le montage) et à la sonorisation. C’est la raison pour laquelle les animations sur tableau blanc, au départ de dessins, constituent un peu la solution miracle, nettement plus aisée à réaliser.

Il est à noter que vu l’avancement permanent de la technologie, les développeurs d’e-learning doivent faire évoluer constamment leurs produc- Conseils et astuces tions pour les rendre disponibles à travers une grande variété d’appareils différents: ordina- Il existe des conseils fort utiles à mettre en œuvre. En voici quelques-uns… teurs portables, mobiles, Il vous faut créer un scénario solide. tablettes et autres SmartIdentifiez l’apprentissage que vous phones. Comme ces apdésirez donner, et transformez-le en pareils sont susceptibles termes courts, brefs et percutants. Le de se brancher sur l’Inscript doit également définir la durée ternet, cela ouvre la voie du programme et déterminer les moà l’affichage d’un contenu ments de transition entre images. multimédia riche qui aura La durée des animations doit être un impact important sur SMART Technologies courte: entre soixante secondes et les personnes en formacinq minutes par animation, et le détion. Bien sûr, créer «ex nihilo» de vraies vidéos pro- bit doit être lisse, non heurté. fessionnelles, personnalisées à un domaine par- Bien sûr, le visuel est l’épine dorsale d’une aniticulier, correspond à se doter d’outils puissants mation sur tableau blanc! Créer des images et qui attirent l’attention instantanément. L’as- des schémas éloquents peut prendre du temps, pect négatif? C’est qu’elles ne sont pas faciles mais il s’agit d’un investissement qui portera ses fruits. Il faudra tenir compte aussi des caractéà créer.

SMART Technologies ristiques socio-culturelles de votre entourage et éviter donc les «private jokes» qui ne peuvent se comprendre que dans un cadre culturel restreint. Surtout ne pas oublier la musique et les effets sonores! Il s’agit d’outils puissants qui créent un impact plus important et qui ajoutent du réalisme au scénario. Ainsi, si on voit une porte s’ouvrir (même en séquence vidéo), l’effet sera décuplé si un grincement accompagne les images. Une fois les dessins créés, il est très facile, avec des logiciels adaptés, d’enregistrer la totalité des animations et de les faire apparaître au moment voulu, exactement comme si on dessinait les images en temps réel! On pourra ensuite exporter le tout sur l’Internet et le rendre disponible à tout un chacun.

La réunion unifiée De plus en plus, les collaborateurs apportent leurs propres appareils communicants. Les notebooks

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personnels, les tablettes et les Smartphones s’insinuent ainsi dans l’entreprise.

a gestion de ces différents outils pose problème. Lors de réunions, nombre de collaborateurs désirent partager leurs contenus, issus de ces différents périphériques et… cela entraîne une belle pagaille et des problèmes techniques sans fin.

Un vrai tour de magie wePresent a réussi un véritable tour de magie: ils sont parvenus à intégrer ces différents outils dans un ensemble parfaitement opérationnel et travaillant sans fil. Prenons par exemple l’appareil wePresent-1500. Il s’agit d’un outil de présentation extraordinaire! Il permet à des groupes allant jusqu’à 64 utilisateurs d’afficher des informations au départ de leurs ordinateurs (Mac ou PC), de leurs Smartphones ou de leurs tablettes, le tout via le réseau Wi-Fi ou filaire. On peut connecter le wePresent sur tout moniteur VGA ou HDMI (1080p). Le logiciel wePresent permet d’afficher en même temps le contenu diffusé par 4 utilisateurs, côte à côte. Le modérateur peut gérer les différents participants et contrôler qui peut diffuser du contenu et quand. Les tablettes et Smartphones iOS et Android peuvent s’utiliser pour

contrôler et projeter le contenu en provenance des ordinateurs Mac ou PC.

De l’ordre du «plug and show»! Une application «sender for galaxy» permet d’ailleurs d’afficher, en miroir, l’écran du Smartphone sur les écrans de projection. L’appareil projette sans souci des présentations PowerPoint, Excel, Word, ainsi que les autres contenus visuels des tablettes et des Smartphones. Les participants peuvent recevoir les vues de la présentation sur leur browser, sur leur propre appareil WiFi, et les enregistrer.

Cerise (importante) sur le gâteau, un écran blanc interactif se connecte aisément au système, toujours en wireless, et, de surcroît, il est possible de créer un tableau blanc «virtuel» sur le(s) moniteur(s), et puis d’écrire, de dessiner et d’annoter en utilisant un «airpad» (tablette portative spécialement conçue à cet effet par wePresent). L’intérêt d’utiliser pareille solution tombe sous le sens, mais elle est d’autant plus intéressante que les aléas de mise en route et de fonctionnement sont réduits à leur plus simple expression. En effet, la mise en route, est de l’ordre du «plug and show»! Aucune tracasserie! wePresent Internet: www.wepresent1000.com

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L’écosystème Microsoft Lync s’étend

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Par Alan D. Greenberg, Senior Analyst & Partner, Wainhouse Research agreenberg@wainhouse.com.

in février, Microsoft a tenu sa conférence Lync devant plus de 1.600 membres du «Lync/Skype ecosystem». Toute personne intéressée par l’avenir des communications unifiées (UC), par celui des télécommunications, de la collaboration, de la vidéoconférence, de la webconférence et consorts devrait se montrer attentive, étant donné que Microsoft a progressé au cours des dernières années et qu’il travaille aujourd’hui avec vigueur dans l’entreprise (qu’elle soit grande ou petite), dès lors qu’il s’agit d’UC. Que les sociétés utilisent des serveurs Lync locaux ou qu’elles s’en remettent aux offres «cloud», Microsoft a gagné des parts de marché significatives. Voici quelques chiffres… 1/3 des appels longue distance sont réalisés via Skype 130 millions des 300 millions d’utilisateurs Skype travaillent avec des périphériques Android et iOS 60% des grandes entreprises déploient Lync La division «Collaboration» s’enorgueillit de recettes dépassant les 1 milliard de dollars, et de 38 trimestres de croissance à deux chiffres du CA. Nous ne pouvons pas vérifier certaines de ces affirmations, mais tout ceci dénote l’impor-

UK-based Mindlink Software’s Annekathrin Häse and Alan Greenberg Wainhouse Research tance que Microsoft a acquise sur l’ensemble du marché. Gurdeep Singh Pall est entré en scène après deux ans d’absence du groupe de collaboration (en mettant l’accent sur l’intelligence artificielle pour Microsoft) et a touché quelques mots concernant son nouveau rôle en tant que Corporate Vice President de Skype et Lync. Voici quelques années, en tant que GM, il aida le développement de la stratégie qui a conduit à la formation de la division Real-Time Col-

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laboration, à l’acquisition de PlaceWare, et il a supervisé le lancement de «Live Communications Server» en 2003, d’Office Communications Server en 2007, et de Lync Server en 2010. Derek Burney, Corporate VP de Microsoft Lync & Skype Strategic Relations and Solutions à l’intérieur du groupe Microsoft Applications and Services, a effectué la démo d’ouverture, qui comprenait diverses démonstrations de vidéo Lync vers Skype, et donné un coup aux systèmes traditionnels de salle de vidéoconférence (avec un appel à un système Tandberg «coGurdeep Singh Pall bweb-encrusted»)… vous voyez le tableau! Il y avait pas mal d’allusions au «fabricant qui ne doit pas être cité» (à savoir Cisco).

Des annonces particulières à relever… La vidéo «Lync vers Skype» (l’an passé, Burney faisait des démonstrations audio et de messages instantanés – cette année la vidéo est la prochaine étape visant à réunir ces deux capacités distinctes) Le nouveau support Lync pour les tablettes Android, qui sera disponible en été 2014. Le serveur vidéo Lync interagit avec les unités Tandberg L’extension au browser du contenu Lync intégrant la voix et la vidéo à travers un jLink API. Tous ces éléments sont susceptibles d’être en main des clients à la fin de 2014. Autre annonce: la possibilité de faire et de recevoir des appels audio POTS (plain-old-telephony-service) / PSTN (public switched telephony network) au départ de Lync Online et des améliorations pour les grandes réunions dans Lync Online. Microsoft dispose d’un écosystème dynamique, et de nombreux fournisseurs et prestataires de services ont montré une variété de périphériques comme des combinés et des casques, ainsi que le système de salle Lync (Lync Room Systems), des solutions de centre de contact, et même l’IM intégré à Lync. Voici quelques membres de l’écosystème en expansion… L’émulation des appels POTS vers le cellulaire a d’abord été mise au point, voici quelques années, par l’industrie du cellulaire. Plantronics a fait la démonstration de nouvelles applications qui fonctionnent avec Mi-

crosoft Lync, et des appareils portables de détection Plantronics aidant à l’amélioration de la productivité des utilisateurs, en particulier lorsqu’ils sont nomades. Plantronics a montré la façon dont un utilisateur connecté peut utiliser son casque pour transférer, de manière transparente, un appel Lync actif à partir de son ordinateur vers son téléphone portable lorsqu’il quitte le bureau. L’application «Smart Presence» de Plantronics peut offrir des informations de présence plus précises dans Microsoft Lync lorsque l’utilisateur est sur un téléphone mobile ou sur son téléphone du bureau. Les fabricants de systèmes de salle Lync Crestron, SMART Technologies et Polycom (ce dernier montrant son OEM’s Crestron LRS system comprenant une station de conférence unifiée CX5500) ont fait la démonstration du degré d’insertion de leurs produits dans les salles de conférence dans le sandbox Lync. SMART a annoncé un SMART Room System (SRS) amélioré, ajoutant le partage interactif qui permet le toucher et l’encrage dans chaque application ; l’intégration avec le software SMART Meeting Pro PE (Personal Edition), et la mise en place d’un «unbound workspace» (espace de travail non lié) ; ainsi que de nouvelles tailles d’écrans et des com-

Microsoft’s Derek Burney Onstage at the Lync Conference Keynote binaisons pour amener la collaboration dans plus d’espaces de travail. Crestron a dévoilé son Crestron RL – amenant sa capacité d’intégration dans l’infrastructure d’une entreprise par l’intermédiaire de contrôleurs de salle, etc., etc. Avec MindLink, nous avons visité un exemple parfait de la façon dont l’écosystème Lync élargit les possibilités des fournisseurs de toutes tailles. MindLink est une start-up basée en UK qui offre un chat persistant qui s’intègre avec Lync. Pourquoi donc ne pas utiliser uniquement Lync pour le chat persistant? MindLink dirait que son chat persistant ajoute le support de la gestion des périphériques mobiles (MDM), des alertes avancées, une intégration avancée, une meilleure «sauce secrète média sociaux», de meilleures fonctionnalités et la mise en conformité. Y a-t-il un futur pour ce type de «menu fretin»? Des entreprises de services financiers, déjà occupées à adopter Lync, l’utilisent.


Logitech a dévoilé son «Lync-certified ConferenceCam CC3000e», annoncé récemment en fanfare pour son prix de moins de 1K$ et sa vidéo 1080p, ainsi que pour sa capacité sur l’encodage H.264. La conférence Lync a réuni une base de fans ravis des progrès réalisés à ce jour, des vendeurs heureux (et d’autres sceptiques) attachant leurs wagons au train de Microsoft, et d’autres personnes désireuses d’apprendre et de comprendre comment tirer parti de l’UC. Oh, oui, au fait, il ne s’agit plus de Communications Unifiées, Microsoft a rebaptisé le tout «Universal Communications», à la lumière de l’expérience de Lync et de Skype, des aspects de contenu et de l’application de l’intelligente intégrée dans sa suite complète de produits (de Xbox One à Office, Bing, SharePoint, etc…), de la mobilité et des possibilités «cross-device», de l’interopérabilité vidéo et de l’accès global via le cloud.

Nous croyons que Microsoft Lync offre une proposition puissante dans son intégration avec Active Directory, Microsoft Exchange, SharePoint, Office et Skype. Nous pensons que tout ceci annonce un changement organisationnel important qui affectera à la fois le positionnement de marché et le développement de produits. Lync, en tant que solution UC, correspond à un large engagement des clients Microsoft centrés IT/Telecom qui prendront cette direction. Les autres, particulièrement les entreprises petites et moyennes, qui sont moins «Microsoft-centric», peuvent être

Sérieusement, une conférence à guichets fermés réunissant plus de 1.600 personnes (contre 800 en 2013) montre la capacité de «buzz» de Microsoft. Une autre manière de voir les choses, c’est que Microsoft est occupé à devenir une véritable force dans l’UC, comme Cisco l’était voici quelques années. Le choc des titans est là, la course est lancée! Nous apprécions que Microsoft ait créé un écosystème riche et complexe qui aide l’UC à pénétrer davantage dans les entreprises. Nous sommes également revenus de l’événement assez impressionnés par certaines «omissions» significatives.

plus prudentes. L’ajout de la PSTN dans Office 365 rend maintenant Lync adapté aux petites et moyennes entreprises, mais cette capacité n’est pas attendue avant 2015. Nous en disons bien davantage à propos de ce mastodonte Microsoft dans nos services d’abonnement Wainhouse Research. En attendant, bravo à Microsoft pour nous avoir offert un show bien orchestré, bien alimenté, même si certains… plats donnaient faim d’en savoir plus!

SMART Technologies SMART Room System for Microsoft Lync, for more information visit: www.smarttech.com/thenextlevel.

Lync, le grand communicateur S’il fallait présenter Lync de Microsoft en quelques mots simples et aisés à comprendre, on dirait

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qu’il s’agit d’une solution permettant de travailler ensemble, à distance, de manière optimale.

ous les collaborateurs d’une entreprise peuvent ainsi travailler ensemble comme s’ils se trouvaient dans le même bureau.

Intégration totale De surcroît, l’outil Lync est facile à apprendre et à utiliser, ce qui est gage d’une acceptation spontanée par le personnel qui en fera donc une utilisation répétée jusqu’à devenir routinière, pour le plus grand bien de la communication dans l’entreprise. Que l’on utilise des appareils mobiles, des PC ou des Mac, l’expérience utilisateur est cohérente. Avec Lync on gère la présence, la messagerie instantanée, la voix, la vidéo et les conférences. Les utilisateurs peuvent passer d’un appareil à l’autre en fonction de leurs besoins. Lync permet l’établissement de communications vidéo HD, ainsi que le partage de contenu. Lync s’intègre dans Outlook, SharePoint, One-

Note et d’autres applications de Microsoft Office, ce qui permet aux utilisateurs de ne pas quitter l’application où ils travaillent lorsqu’ils désirent contacter d’autres personnes. Les utilisateurs ont accès à une «carte de contact» (pour chacun de leurs contacts) reprenant l’identité professionnelle des différents interlocuteurs, plutôt qu’un simple numéro (de téléphone ou autre) qui renseignerait nettement moins.

Un florilège de possibilités Il est possible d’organiser une réunion à l’avance au départ d’Outlook, y compris avec des personnes qui ne font pas partie de la société. L’invité recevra un e-mail contenant un lien qui lui permettra de télécharger une application web utilisable uniquement le temps de la réunion. Plus, si l’invité n’a pas d’ordinateur, il pourra rejoindre la réunion par téléphone, en composant simplement un numéro déterminé et en tapant l’identifiant de la conférence, une fois qu’il sera demandé. En résumé, Lync permet de téléphoner, de chatter, de partager des fichiers, il permet de trouver les données correctes des personnes en un clin d’œil, il communique directement depuis les autres outils Microsoft, il permet la communication facile vers les personnes en-dehors de l’entreprise, il permet d’assister à n’importe quelle réunion ou discussion sans le moindre problème, il permet d’organiser des réunions efficaces et il renseigne sur les activités des collègues. Un vrai florilège de possibilités!

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Trois incontournables pour la vidéoconférence, le streaming media et l’expérience Webcast Par Mark Maxey, Senior Vice President, Yorktel Media Services.

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es améliorations dans la bande passante Internet et les avancées dans les technologies de la voix et de la vidéo conduisent les dirigeants d’entreprise à utiliser ces services pour réduire les coûts liés aux déplacements, pour rester en liaison avec leurs équipes de vente toujours plus éloignées, et pour trouver de nouvelles méthodes pour communiquer avec leurs clients et leurs prospects. Alors que la vidéoconférence, le webcasting et le streaming sont susceptibles de jouer un rôle clé pour atteindre ces besoins, il existe un défi essentiel pour que ces méthodes puissent devenir une alternative crédible aux rencontres réelles: l’inattention des participants. Contrairement aux réunions physiques où ils sont dans la même pièce, la vidéo offre la possibilité d’assister à des réunions dans le confort de leur habitation, ce qui inclut les… tentations et les distractions liées à l’utilisation d’appels téléphoniques, d’e-mails, de messages instantanés et des médias sociaux, pour n’en citer que quelques-unes. Avant d’utiliser les communications visuelles en lieu et place d’une réunion «face to face», il est indispensable de disposer d’une présentation bien

JMRConnect préparée, au contenu pertinent, qui saura intéresser les participants. Un autre type de distraction tout aussi importante que les premières émanent de problèmes techniques comme la mauvaise qualité de la vidéo, les saccades tant visuelles que sonores, ou les coupures. Tous ces problèmes peuvent détruire une communication et compromettre les résultats.

JMRConnect source vidéo selon plusieurs débits puis transporter le flux sur un transporteur adaptatif, comme Microsoft Smooth Streaming. Multicasting vs unicasting. Un défi régulier pour les grandes entreprises qui utilisent la vidéoconférence pour leurs vidéotravailleurs est de s’assurer que le réseau interne n’est pas dépassé par les paquets vidéo qui sont en streaming, ce qui pourrait créer des dysfonctionnements non seulement pour les participants aux vidéoconférences, mais aussi pour les utilisateurs du réseau en général. Dans ces situations, la multidiffusion permet d’atténuer les éventuels problèmes de bande passante. Une présentation unicast (monodiffusion) crée une connexion individuelle où chaque participant est acheminé à l’origine de la présentation, peu importe où il se trouve. Ceci signifie que s’il y a 50 spectateurs dans un bureau en Californie qui regardent une présentation 300 kilobits émanant d’un bureau à Paris, chaque participant tire son propre flux de 300 kilobits. Il s’agit d’une charge énorme pour un WAN corporate. La multidiffusion, quant à elle, utilise une connexion «one-to-many». Dans le scénario précédent, elle génère un flux unique de 300 kilobits entre Paris et la Californie, permettant à chacun des 50 spectateurs de tirer leur débit de leur routeur local, en lieu et place de 50 connexions séparées. Utiliser un CDN ou Content Delivery Network. Il s’agit d’un réseau de diffusion de contenu. Selon l’importance

de votre public cible et le type de contenu diffusé, il se peut qu’il ne soit pas réalisable de diffuser votre présentation au départ de votre site même. Utiliser un CDN provider (comme Akamai, Amazon CloudFront, Windows Azure) peut constituer une meilleure solution. Ces sociétés disposent de dizaines de milliers de serveurs Web dans le monde, et sont spécialisées dans la diffusion de contenu vidéo à chaque participant, au départ du réseau optimal. Par exemple, si les participants à Londres et Rome essaient ensemble de visionner la même vidéo (ou webcast) conference, la géolocation permet au CDN d’envoyer simultanément la présentation à ses centres de données en Angleterre pour les participants romains et en Irlande pour les participants londoniens. Ceci pour garantir que le contenu utilise la distance la plus courte possible sur le réseau Internet public. Ceci pour diminuer la perte de paquets et pour augmenter la qualité avec, comme résultante, une expérience de vision de haute qualité. Bien que la vidéoconférence et le streaming vidéo ont parcouru un long chemin au cours de ces dix dernières années, elles peuvent encore être considérées comme difficiles d’accès pour les hommes d’affaires tout venants (et pas que pour eux, d’ailleurs). Heureusement, cela ne signifie pas que vous ayez à jouer avec le matériel ou avec la qualité vidéo: un fournisseur de services spécialisés peut être d’une aide précieuse pour l’acquisition par votre société des technologies dont vous avez besoin pour diffuser la qualité de vidéo et d’audio désirée par vos cibles. Un mot sur l’auteur: Mark leads Yorktel’s award-winning video broadcast and event production operations globally. His work has appeared on ABC, Bloomberg, CBS, CNBC, CNN, Discovery, FOX, Military Channel, MSNBC, MTV, NBC, and PBS. Yorktel Media Services provides a full suite of turnkey professional media services for the creation, production and distribution of audio and video communications. Yorktel’s comprehensive suite of video service offerings includes broadcast-quality video production, post-production editing, live event AV production, streaming media webcasting and managed media services.

En supposant que vous pouvez relever le premier défi, que vous disposez d’un message au contenu convainquant, voici quelques conseils utiles pour éviter que la technologie ne vous trahisse. Voici trois méthodes que nous vous conseillons de suivre pour obtenir une session de vidéoconférence sans à-coups. Utilisez un streaming adapté. Aux premiers temps de l’Internet, lorsque vous désiriez regarder un flux vidéo, on devait sélectionner la vitesse de la connexion. Tout était codé pour délivrer le bon flux selon la vitesse déclarée. A l’époque, il s’agissait aussi d’utiliser un hardware spécifique, et souvent propriétaire à la marque, «fermé». Au cours de l’évolution, cela a changé. Aujourd’hui, on utilise la technologie du streaming adaptatif pour répondre aux fluctuations de bande passante et les surcharges des stations de travail. L’»adaptive bitrate technology» peut détecter la capacité de bande passante et la charge du CPU en temps réel et ajuster le débit en fonction. Pour activer cette technologie, il faut utiliser le soft et/ou le hard pour encoder une

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JMRConnect www.JMRConnect.net


Le présentoir (n’)a (auc)un avenir Par Bram Nauta, Directeur général de l’Instore Shopper Marketing Instituut, à l’occasion du salon

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EuroShop 2014.

e présentoir est (toujours aujourd’hui ?) le support le plus efficace pour influencer le comportement d’achat dans le point de vente. Mais parviendra-t-il à se maintenir face à la débauche des nouvelles technologies ? Comment les détaillants perçoivent-ils le présentoir ? En fait, comme un trouble-fête. Le présentoir est un mal nécessaire dans la chaîne de distribution. Le fabricant de marques, quant à lui, voit chuter sans cesse le rendement de ses investissements dans les points de vente et cherche dès lors la voie de la moindre résistance : les économies sur les coûts. Un point de la situation et une vision sur le présentoir par Bram Nauta, directeur du pôle de connaissances pour le marketing du shopping, l’Institut ISM.

Le présentoir n’a-t-il alors aucun avenir? «Si, mais le moment de la réflexion est venu. En se promenant dans les palais du salon EuroShop 2014, on est frappé avant tout par la similitude des produits présentés. Rien de bien innovant en comparaison de l’édition d’il y a trois ans. Si le secteur n’y prend pas garde, le présentoir deviendra une solution de facilité. Et nous connaissons tous les conséquences d’une telle évolution». Mais vous avez toujours été le partisan du présentoir et estimé qu’il s’agissait du meilleur support pour un fabricant de marques. Il l’est effectivement et j’espère qu’il le restera. Il y a cependant d’autres considérations qui menacent le présentoir. Par exemple l’espace disponible dans le magasin. Aux yeux du détaillant, le présentoir est encore

Bram Nauta: GeneraI Manager Instore Shopper Marketing Instituut trop souvent un trouble-fête, tant au niveau de la distribution que dans le magasin. Une autre lacune est le niveau de connaissances souvent limité du donneur d’ordre en ce qui concerne les supports promotionnels en général et les présentoirs en particulier. Le présentoir est trop souvent le dernier poste du budget, celui que l’on confie au “junior manager”. Celui-ci n’a hélas jamais été confronté aux présentoirs dans le cadre de sa formation, sans même parler de communication dans les points de vente, voire de marketing de shopping. Les fabricants de présentoirs passent aujourd’hui plus de temps à calculer comment parvenir à la réalisation la plus avantageuse possible d’un croquis de production. Nous voyons même des fabricants de marques intégrer les présentoirs à leur ligne de production et de conditionnement. C’est un scénario particulièrement sombre. Quel est l’autre scénario ? Nous pensons que ce scénario sombre ne doit pas nécessairement se réaliser. Nous percevons de réelles opportunités, par exemple dans l’intégration de la vente au détail online et offline. Prenez le supermarché. On s’attend à ce qu’une large part du chiffre d’affaires des supermarchés soit commandée en ligne dans quelques années, les marchandises étant ou non enlevées au magasin ou dans un pointrelais ou bien encore livrées à domicile. Il s’agira des achats de routine bien

connus. Du paquet de langes au bac de bière, en passant par le sac de pommes de terre, les bouteilles de limonade, les paquets de café,… L’assortiment présenté dans les rayonnages se rétrécira. L’espace ainsi libéré sera occupé par la “perception”, quel que soit le sens que l’on donnera à cette notion. Tout est envisageable, de la création de votre propre arôme de café à la découverte de nouveaux produits. Bref, la surprise. Des choses auxquelles le consommateur est prêt à consacrer du temps. C’est là que nous percevons des opportunités pour le présentoir 2.0. Car c’est dans une telle situation que la fonction de base du présentoir, créer la surprise, pourra réellement se distinguer. Cette approche portera-t-elle également ses fruits dans les magasins non-food ? Bien entendu. Là aussi, nous constatons que l’intégration entre le “online” et “offline” prend rapidement forme. Peut-être même encore plus vite que dans le food. Cees Bosma, partenaire de l’institut, qualifie cette évolution de ‘nouveau magasin’. Ceci signifie que le présentoir semi-permanent subira la même transformation que son petit frère en carton. Que fait l’ISMI pour favoriser cette évolution? En premier lieu, nous offrons aux fournisseurs notre assistance dans la transition vers une réflexion centrée sur le ‘shopper’. Dans les années à venir, vous devrez parler le langage de la nouvelle économie si vous voulez rester l’interlocuteur de votre donneur d’ordre et pouvoir lui offrir une plusvalue. Nous prenons en outre l’initiative de “lier étroitement” le fabricant de marques, le détaillant et le fournisseur. Dans le cadre de nouveaux projets de collaboration, nous étudierons les différentes façons de donner une forme concrète à cette transition que devront vivre les présentoirs et les autres supports promotionnels. Nous veillons aussi à amplifier le niveau de connaissances concernant la promotion dans les points de vente et les présentoirs par le biais de cours et de formations. L’ouvrage “Shopper in-zicht” (Savantis, 2012) figure déjà sur de nombreuses listes de littérature et le marketing du shopping est devenu une composante permanente du programme de plusieurs formations.

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Le magasin connecté Les appareils placés en magasin ont de plus en plus la possibilité de communiquer les uns avec les autres, pour parvenir

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à créer une nouvelle expérience pour le consommateur.

a technologie change en permanence. Elle est en train de changer la façon dont les détaillants interagissent avec leurs clients.

Tout est dans l’évolution Les affiches, les étiquettes et autres panneaux imprimés des magasins sont remplacés par du digital signage, soit par des écrans plats avec de la vidéo. On y trouve aussi des codes QR que les consommateurs peuvent scanner avec leurs Smartphones pour obtenir des informations complémentaires détaillées sur les produits, pour visiter un site ou pour découvrir le produit en réalité augmentée. A la caisse, des écrans informent sur les services gratuits fournis par le commerce et sur les avantages liés au programme de fidélité de l’enseigne. De son côté, le catalogue en papier du magasin a été remplacé, sur le point de vente, par des kiosques qui permettent de voir toute l’offre et d’avoir des articles expédiés à leur domicile. De leur côté, les vendeurs vérifient instantanément l’inventaire avec leurs tablettes, sans devoir courir à l’entrepôt pour voir si tel ou tel article est de stock. Mais les magasins qui se contentent de remplacer une affiche imprimée par un écran plat qui délivre une boucle sans fin de promotions manquent une occasion unique. La capacité des dispositifs numériques de communiquer les uns avec les autres, de répondre aux interactions des consommateurs et d’enregistrer le résultat de ces interactions offre aux magasins l’opportunité de dispenser aux clients l’information et l’aide dont ils ont besoin au moment où ils en ont besoin. Et cette manière de faire amène, en finale, la satisfaction de la clientèle et une augmentation des ventes. Ces appareils, de plus intelligents, donnent ainsi naissance à un nouveau type d’environnement de la vente au détail: le magasin connecté.

Un système intelligent qui échange l’information Aujourd’hui, un grand revendeur est susceptible d’être une société distribuant et vendant les produits les plus récents sur des marchés en perpétuelle évolution. D’autre part, l’Internet omniprésent rend les consommateurs infiniment mieux informés qu’avant, allant souvent jusqu’à en connaître autant voire plus que les vendeurs. En conséquence, la relation entre les clients et les magasins a changé, la nouvelle technologie disponible et utilisée par les deux parties nécessite un nouvel engagement de vente. Les magasins ont maintenant la possibilité de connecter les clients avec des informations spécifiques qui créent de la valeur tant pour le vendeur que pour l’acheteur. Lorsque la technologie numérique a commencé à s’intégrer dans les maga-

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sins, l’utilisation du digital signage et des autres écrans était relativement sourde, en ceci que, dans la plupart des cas, l’information se bornait au simple affichage d’images statiques ou à la rediffusion en boucle de programmes vidéo. Bien sûr, on présentait ainsi des informations de manière plus engageante, mais elle restait telle quelle, quel que soit l’intérêt du client. Dans le magasin connecté, les panneaux numériques, les terminaux de point de vente et les kiosques ne sont plus isolés, ils font partie d’un système intelligent qui échange l’information entre les périphériques et le réseau du magasin. Cela offre une plus grande fidélisation de la clientèle et une bien meilleure expérience client, et cela permet au personnel de vente d’aider les clients dans leurs décisions, en faisant les achats pertinents. Jeff Collard, président de Omnivex (Toronto) affirme ainsi: «Dans le magasin connecté, les affichages numériques et les autres systèmes reconnaissent et répondent à l’action d’un client».

Trouver la meilleure perceuse! Dans le magasin connecté, les informations diffusées via le digital signage peuvent se modifier à la volée, en fonction de nombreuses conditions. En travaillant les variables, les règles d’affichage peuvent permettre à chaque display de déterminer quel est le message adéquat à diffuser à un certain moment pour un certain type de personnes. Le système détermine le contenu à afficher à un endroit déterminé de manière à ce qu’il bénéficie de la plus haute pertinence et qu’il ait le plus d’intérêt possible pour le spectateur. En outre, en enregistrant les informations de contact des clients, le système peut s’utiliser pour créer un dialogue avec le client, qui déborde largement l’enceinte du magasin. «Dans un environnement dynamique et multicanal, les magasins ont le besoin d’un tout nouveau niveau d’intégration pour satisfaire les désirs des consommateurs», dit Kevin Dallas, general manager de Windows Embedded. Dans l’optique qu’a Microsoft des systèmes intelligents de vente, les magasins utilisent un tableau de bord tactile de management pour voir consulter les données des points de vente et contrôler l’entretien des bâtiments. Ce tableau de bord permet aussi de gérer les messages diffusés dans le magasin et de lancer des promotions spécifiques pour l’un ou l’autre produit. «En connectant des appareils courants, les applications d’entreprise et les services de cloud

computing dans un large système d’organisation intelligent, les revendeurs peuvent prévoir leurs ventes avec plus de précision, développer des modèles dynamiques de prix, mieux comprendre le consommateur et créer de nouvelles valeurs au départ de ces sources d’information novatrices» (Dallas). Imaginons, par exemple, un magasin de matériel avec un présentoir de différentes perceuses. Lorsqu’un client en prend une en main, l’étagère «intelligente» le sent et, en conséquence, un affichage numérique diffuse de l’information relative à ce produit particulier. Les systèmes du magasin enregistrent cette information, mesurent quels produits génèrent le plus d’intérêt et déclenchent les systèmes d’inventaire pour augmenter le stock sur ces produits qui génèrent le plus d’interaction client. Inversement, si le magasin est rempli d’un modèle particulier de perceuse, l’interaction du client avec ce modèle générera un message de promotion sur l’affichage numérique, ce qui aidera à réduire le stock. Dans le même temps, si le personnel de vente est équipé de tablettes interconnectées avec le système de digital signage du magasin, il pourra venir en aide au client. En fait, les données vont et viennent en temps réel entre les différents appareils, créant une expérience spécifique pour un client spécifique.

Tout est prêt pour ce nouveau mode d’interaction Le magasin connecté génère des expériences uniques individuelles et est construit tout autour de ces expériences. Nous avons connu un changement fondamental au cours des dix dernières années au niveau de la manière dont les gens interagissent avec la technologie. Les infrastructures sont prêtes, aujourd’hui, pour permettre un nouveau mode d’interaction. Avec ce concept novateur de magasin connecté, les revendeurs utilisent la technologie pour anticiper les besoins spécifiques des consommateurs et sont à même de présenter instantanément l’information que le client désire avoir. Même si le magasin ne fait aucune vente lors d’une visite, l’interaction permettra de faciliter le follow-up avec le client via des offres liées à ses points d’intérêt et génératrices d’achats ultérieurs.


Qui crée le contenu du Digital Signage? Le Digital Signage ou Affichage Numérique a rapidement fait partie de notre quotidien.

À

un point tel que nous ne réalisons parfois même pas que nous sommes en interaction avec lui. Prenez les menus «fast-food» des restaurants du même nom. Précédemment, le même menu s’afficherait 24H/24 et fournirait toutes les options et tous les prix. Aujourd’hui, on peut afficher des menus pour le petit déjeuner, séparés des menus du déjeuner, voire même un menu de fin de nuit! Le tout avec des images alléchantes de nourriture et des propositions visuelles pour tester le dernier sandwich à la mode! Les restaurants emploient des équipes qui travaillent pour eux et qui sont capables de fournir des analyses sur la façon dont les personnes interagissent avec les images et sur leur comportement de commandes. Cela aide le restaurateur à décider de placer de nouvelles combinaisons de produits, à mettre tel ou tel élément en plus grande évidence pour augmenter la probabilité d’une commande. On peut même personnaliser le menu basé sur les habitudes d’une région! Cette même logique s’applique à n’importe quel endroit où l’affichage numérique est utilisé pour encourager les achats. D’autres applications où le DS intervient sont constituées d’informations à dispenser. Pensez à un lobby d’hôtel ou à une entreprise. Il devient finalement très banal d’entrer dans ces endroits et d’y voir les nouvelles, la météo ou d’autres informations sur l’établissement, qui s’affichent sur un écran tactile de grand format. Cette manière d’afficher et de manipuler les informations permet aux clients de rapidement faire le tour de la situation et de prendre euxmêmes le contrôle. Nous vivons dans un monde où la plupart des gens disposent d’un écran tactile en poche. C’est tellement aisé à manipuler qu’on pourrait même penser qu’il est plus facile et confortable d’interagir avec un écran plutôt qu’avec une personne physique. Dans la perspective d’une entreprise, lorsque vous cherchez à définir une nouvelle campagne de marketing qui utilise les dernières stratégies et «tips and tricks» qui ont cours en la matière, vous consul-

tez une équipe professionnelle de marketing. Cette équipe utilise sa compréhension de la psychologie, de la vente, de la conception graphique et de la publicité pour créer un message correspondant à votre entreprise, en vue d’attirer les gens à vouloir acheter chez vous, travailler avec vous. Du point de vue des intégrateurs audiovisuels, c’est une occasion de vous fournir le matériel pour effectuer ces fonctions. L’industrie de l’audiovisuel, tout comme vos professionnels de l’IT, l’équipe marketing et la force de vente, constituent un ensemble de compétences spécialisées. Les membres de la communauté audiovisuelle ont une connaissance de la disponibilité de l’équipement et, à condition de poser les bonnes questions, peuvent trouver avec précision la manière dont vous avez l’intention d’utiliser un appareil, en vue de vous fournir la meilleure solution possible. L’affichage numérique est une application Josh Srago unique sur le lieu du travail, car il fait référence à de nombreuses disciplines qui doivent se mettre à travailler en synergie. Le département marketing doit rechercher quel type d’images ou de contenu interactif il s’agira de montrer. Une fois planifiée la solution d’affichage numérique, la prochaine étape sera de contacter un intégrateur AV ou un consultant. Ce sont en effet ces personnes qui sont les plus à même de savoir l’état de la technologie d’aujourd’hui. Dès cet instant, les gens du marketing auront des interlocuteurs

pour discuter de la faisabilité de leur plan. Ils pourront déterminer si oui ou non il sera possible d’atteindre les objectifs en fonction des possibilités offertes par la technologie moderne. Si c’est non, il leur faudra changer leurs idées. En outre, l’intégrateur AV ou le consultant expliquera comment la technologie peut être déployée. Comme les systèmes de signalisation numérique ont des capacités extensives lorsqu’ils sont associés avec des connexions réseau, il s’agira d’intégrer le service informatique aux discussions, de l’impliquer pour s’assurer que le système mis en place peut s’intégrer à l’infrastructure existante. On pourrait, si l’on n’y prenait garde, considérer l’affichage numérique en tant que simple pièce du puzzle de vos pratiques commerciales existantes, mais il ne le deviendra que lorsque vous l’aurez harmonieusement intégré avec des partenaires issus de plusieurs disciplines. Le contenu devra être original et mis au point pour rencontrer les besoins de votre clientèle et encourager à l’action. Votre service marketing maîtrise au mieux les messages de votre entreprise, mais il ne dispose pas nécessairement de la pleine compréhension des possibilités des techniques modernes. Contenu destiné à l’intérieur ou à l’extérieur, résolutions différentes, affichage sur écran ou via multiécrans, présentation statique ou interactive… Avec une intelligente collaboration entre marketing et les consultants spécialisés, le système d’affichage numérique sera beaucoup plus homogène et efficace… Il pourra même, peut-être, offrir plus de possibilités que ce que l’équipe de marketing pensait au départ! Faire en sorte que la technologie travaille pour vous, qu’elle œuvre pour vos intérêts, passe par la collaboration avec un spécialiste audiovisuel professionnel.

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Cessons les polémiques et savourons la citation! Critiquer l’impression 3D en soulignant ses faiblesses, c’est juste oublier une chose: la technologie en question est vagissante, encore un peu dans les limbes, et... ça coule de source qu’il y a des imperfections et des ratés.

M

ais elle est prometteuse en diable, et son évolution est fulgurante! Quant à la citation, la voici, à bien déguster avant d’aller plus loin: «La révolution de l’impression en 3D est comparable à l’arrivée du traitement de texte pour l’imprimerie. Avec ces nouvelles machines à imprimer, tout le monde pourra créer ses objets». (Glenn Lewis designer et PDG de Jewelry of Distinction, créateur US de bijoux)

Personnalisation à tout crin Et dans le «tout le monde», est inclus celui de l’entreprise, évidemment. Aux tout débuts, l’impression 3D était réservée à la réalisation de prototypes, elle sert aujourd’hui à produire des petites séries. L’impression 3D est fort utilisée dans le monde de la F1 où elle permet de tester les pièces en soufflerie. Les entreprises qui ont franchi le pas ont d’ailleurs changé leurs habitudes: au lieu de s’envoyer des pièces, elles s’envoient des fichiers! L’impression 3D permet aussi de personnaliser des objets produits en grande série, souligne Pete Basiliere, directeur de recherche chez Gartner. Ainsi peut-on déjà imaginer la production de tableaux de bord d’automobiles, pour des séries limitées ou des intérieurs personnalisés. Mais ça va plus loin encore: déjà Rolls-Royce, le fabricant bien connu de moteurs d’avions, a annoncé recourir à l’impression 3D pour la réalisation de certaines pièces de moteurs. Il peut ainsi concevoir des pièces différentes et, en finale, ça diminuera le poids des avions. L’impression 3D par injection se destine au grand public et son principe est comparable à celui d’une impression jet d’encre. L’im-

pression 3D laser dessine l’objet dans la masse: on utilise une cuve de résine (matière la plus employée) et le laser trace les contours de l’objet désiré. Une autre méthode utilise des LED en lieu et place du laser, opération bien plus rapide.

Même Lamborghini et Nike! L’impression 3D excelle aussi dans la réalisation de prototypes et s’utilise avec grand succès dans le domaine de la création et du packaging. Rien de tel pour créer un modèle que l’on soumet à des tests de perception, par exemple! De cette manière, on peut atteindre une accélération spectaculaire des processus de conception des nouveaux produits: on passe directement du modèle en trois dimensions à la pièce physique. Exemple? Lamborghini, pour créer la coque de son prestigieux modèle Aventador, aurait réclamé 4 mois de travail et un investissement de 40.000 dollars, via les moyens

3D Systems: 3D Printed Dental Waxups on Projet 1200

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3D Systems: Cube Printer, Lifestyle

conventionnels. Ici, grâce à l’impression 3D, cela a pris vingt jours et cela a coûté 3.000 dollars! Citons encore Nike qui utilise l’impression 3D pour réaliser ses «Vapor Laser Talon» (doté de crampons intégrés dans la structure, le tout ne pesant que 159 grammes) destinés aux footballeurs, qui constitue le premier modèle de l’histoire qui n’est plus fabriqué, mais imprimé. Bien entendu, c’est également dans le domaine des implants et de la chirurgie réparatrice que les imprimantes 3D font merveille! Des implants sur mesure ont été fabriqués et posés avec succès pour remplacer des os du crâne fracturés. Les os, les implants dentaires, évidemment, mais, aussi, les copies exactes de l’anatomie d’un patient, qui permettent de préparer les interventions en les répétant à volonté en testant différentes stratégies et angles de forage. Et, pour terminer, il faut souligner qu’on imprime déjà en métal, en porcelaine ou en matériau Materialise: Owls Wear and Snowey Owl Brooch biodégradable, et que des os en nylon sont à l’étude!

Materialise: Slot Car Championships 2014


La dure quête de la bonne expérience utilisateur Comment ça marche? Quelle a la nature de la relation que l’utilisateur entretient avec l’appareil? L’estime-t-il

C

facile à utiliser? A-t-il envie de l’employer de nouveau?

es questions s’appliquent autant aux ouvre-boîtes, aux tondeuses à gazon qu’aux appareils technologiques!

Manivelle contre clé de contact Pensons aux balbutiements de l’automobile. Nous sommes passés de la manivelle à la clé de contact. Les deux méthodes obtiennent le même résultat mais la plupart d’entre nous préfèrent la conception de la clé de contact. C’est un peu ce qui fait l’expérience utilisateur. Une conception facile à utiliser, à comprendre, offrir ce qu’on veut obtenir sans peine… Soit un concept crucial s’il en est pour les appareils mobiles. Lorsqu’on télécharge une application, aucun manuel de formation ne l’accompagne. Vous ne VOULEZ pas en avoir un, vous désirez utiliser l’application immédiatement. Son concepteur doit donc être certain de bien faire les choses dès le départ, car le nombre d’applications qui sont lancées puis irrémédiablement jetées à la poubelle est astronomique. On estime à 70% le nombre d’abandons. Pour parvenir à concevoir et à créer une bonne expérience utilisateur, il faut d’abord connaître le public qui va utiliser l’application. Vous devez comprendre votre public cible. Niveau démographique, niveau consommation. Est-il un employé,

est-il une autre entreprise, travaille-t-il sous Android ou sous iOS? Ensuite, comment va-t-il utiliser l’application? Où va-t-il l’utiliser?

Pas de blabla, juste des analyses d’observations Prenons un exemple… Une chaîne de restaurants désire installer un kiosque permettant de passer des commandes personnalisées et de payer. On trouvera des adolescents, de jeunes adultes, des mères de famille et des personnes âgées à la vue déficiente. Vous devez développer une stratégie qui tienne compte de ces caractéristiques. Lors de la conception et du développement de l’application, il ne faut pas discuter avec des utilisateurs, il faut OBSERVER la manière dont les gens interagissent avec le processus, pour déterminer leur cheminement mental et pallier les insuffisances que vous détecterez. Parvenir à une bonne expérience utilisateur, c’est passer par une série d’étapes qui peu-

vent s’avérer longues. La conception visuelle est également un élément essentiel de la manière dont les gens interagissent avec une application. Il est important d’impliquer les designers dès le début du processus de création de l’application, pour qu’ils puissent valider que la conception du design est réalisable. Il faut se garder de toute précipitation: être le premier sur le marché, ce n’est pas l’alpha et l’oméga! En revanche, il est impératif d’être le meilleur sur le marché! Une expérience utilisateur médiocre fait plus de tort que de bien et peut réellement endommager une marque.

Visionect

La valeur et le contenu contre l’infobésité! Nous sommes de grands lecteurs! Chaque jour, nous lisons quelque 100.000 mots, soit

A

l’équivalent d’un roman. Or, et le psychologue Miller l’a démontré, le cerveau humain a des ressources cognitives limitées, sa capacité de «mémoire de travail» (soit notre «mémoire tampon») se limite à 5 (9 au maximum) éléments différents. Une situation de «trop-plein d’information» se traduit alors par l’impression de travailler constamment dans l’urgence, l’augmentation du stress et la peur de rater une information capitale. Dans ces conditions, il faut apprendre à gérer l’infobésité. Tout d’abord, il faut fluidifier le flux d’informations et il faut veiller à ne pas se transformer Xavier Delengaigne soi-même en «infopollueur».

utre repère: l’équivalent de l’information publiée entre l’invention de l’écriture et l’an 2003 est désormais produit… tous les deux jours!

Fluidifier le flux!

Xavier Delengaigne parle pertinemment d’infobésité… «When information is cheap, attention becomes expensive». L’information? Mais elle est partout, on en est débordés, elle est plus libre, plus accessible et immensément plus abondante! Le résultat? Nous restons dans l’immédiateté et nous risquons de perdre notre sens de l’analyse et, partant, notre esprit critique. Xavier Delengaigne souligne que, déjà au moyen âge, les savants se plaignaient d’infobésité, mais elle atteint aujourd’hui des sommets. C’est lié à plusieurs facteurs dont la baisse du coût de production de l’information et la redondance, amplifiée par le succès des médias sociaux.

Éviter la redondance, rechercher l’analyse Pour pouvoir en arriver à un «Système d’information Personnel» cohérent, il faut respecter le bon sens populaire et garder «chaque chose à sa place». Par exemple, toujours selon Xavier Delengaigne, «de nombreux collaborateurs d’entreprise utilisent leur messagerie en tant qu’espace

de stockage «bis», alors qu’une messagerie devrait plutôt s’apparenter à une sorte de «gare de triage». Prenons exemple sur le réel: lorsqu’on traite sa correspondance, on ne la laisse pas dans la boîte aux lettres, on la vide puis on trie le courrier en jetant les publicités inutiles, en archivant les factures et en répondant à certains courriers. Pourquoi travailler autrement avec une boîte mail?» En matière d’information, il faut devenir proactif. Il existe une foultitude d’outils gratuits automatisant les processus de collecte et de traitement de l’information. On peut créer des alertes sur le nom d’une société pour suivre sa réputation numérique, avec Google Alertes par exemple. Il faut aussi distinguer le fait ponctuel de l’analyse. Certains médias se bornent généralement à égrener les nouvelles, alors que d’autres publications tentent d’en tirer la substantifique moelle. Les faits rebattus perdent de leur intérêt, cette redondance est nocive pour l’esprit. En revanche, les analyses qui permettent d’aller plus loin dans la compréhension et qui donnent du sens aux événements sont porteuses de valeur. Et, aujourd’hui, le contenu fait toute la différence!

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