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Nr 45 Avril - Mai 2015
Le point clé de toute réunion : les présentations ! Il s’agit en effet du moyen par excellence de communiquer les messages voulus. C’est d’elles que dépend l’efficacité d’une réunion.
On l’oublie trop souvent, hélas, mais l’échange d’informations constitue le but premier des réunions et des conférences. Il s’agit d’informer, de motiver, de persuader et de définir les nouveaux objectifs et perspectives futures.
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L’avenir du Wi-Fi passera par la « personnalisation client » Il faut savoir mériter le succès de l’événement hybride
Quand la « réunion commerciale du Lundi matin » donne envie d’y participer…
L’avenir du Wi-Fi dans les hôtels dépasse
Les meetings hybrides forment l’une des plus grandes tendances
S’il est bien un « rituel » ancré dans la culture de vente de
On le sait, le slogan « Pas de Wi-Fi ? Pas de
le sait, combine un événement traditionnel, « live » avec une
obligé pour établir les « to-do’s » et autres « targets » pour
des événementiels à venir. Un événement hybride, comme on composante virtuelle, « en ligne ».
l’entreprise, la « réunion du Lundi matin » est le passage démarrer la semaine sur les chapeaux de roues.
aujourd’hui la simple mise à disposition de connexions valables et gratuites.
clients » est de plus en plus d’actualité, surtout outre-Atlantique.
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Les services de vidéoconférence sortent de la salle de réunion ! Les ordinateurs portables, le cloud et la mobilité que
nous connaissons actuellement stimulent l’adoption de services de vidéoconférence par les entreprises.
C’est en 1964 qu’AT&T faisait la démonstration de son
Picturephone. Déjà alors, les nouveaux chantres de la
vidéoconférence estimaient que son déferlement ne saurait tarder. Page 15
La vitrine se dope à l’affichage numérique
La météo du « temps suisse » Page 20
Charger son smartphone sans fil ! Page 17
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L’iPad en entreprise et lors de meetings et congrès C’est une constante en entreprise : dès lors qu’une tablette s’utilise professionnellement, il y a fort à
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parier qu’elle soit labellée Apple et qu’il s’agisse d’un iPad.
es raisons sont nombreuses. La qualité intrinsèque de la marque à la pomme joue, évidemment, son halo aussi, et l’absence de virus lié au système fermé iOS est aussi un avantage important.
Créer, gérer, vendre Dès le départ, les iPad sont dotés de puissantes applications permettant de travailler. Pages, Numbers et Keynote en font partie, mais il en est bien d’autres, dont Word, Excel et Powerpoint de Microsoft. La création de documents est donc largement à la portée de tous les utilisateurs. On peut même afficher, modifier et partager des dessins AutoCAD ! L’archivage, le partage et les synchronisations de fichiers sont hautement disponibles via des systèmes qui fonctionnent peu ou prou comme « dropbox ». La gestion de PDF est prise en compte par de nombreuses applications, ce qui permet de collaborer efficacement. On peut aussi scanner des documents, réaliser des PDF, les passer à l’OCR pour obtenir une version texte Plus encore, particulièrement pour les forces de ventes, il est possible de faire signer aisément des documents, de manière naturelle et soit avec l’index soit via un stylet, de les stocker, de les imprimer ou de les envoyer par mail ensuite.
Communiquer, planifier, voyager Mais il y a bien davantage : les iPad s’accommodent parfaitement des vidéoconférences et des communications à distance. Ils ont tout en intégré, et les applications sont,
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SMART kapp SMART Technologies
ici aussi, fort performantes. Certaines émanent de très grands noms comme Adobe, Cisco et IBM. Les réunions sont gâtées elles aussi : un iPad peut partager son écran avec plus de dix autres, et des applications autorisent un tableau blanc partagé avec zoom illimité via l’Internet. La collaboration totale. On trouve encore des logiciels de gestion de projet, de planification et de listes de tâches, de gestion de clientèle et de suivi du temps de travail ainsi que de facturation et de
comptabilité. Les points de vente disposeront d’applications qui leur sont adaptées, extrêmement conviviales, avec éventuellement même un lecteur de carte de crédit. Pour les déplacements d’affaires, on peut chercher le meilleur vol, le réserver, suivre le cheminement des avions, effectuer sa réservation de séjour et découvrir le restaurant qui correspond aux attentes, tout en tenant à l’œil les frais de voyage et en disposant d’une liste regroupant les objets « à ne pas oublier ». Lors de meetings, de congrès et d’autres réunions d’associations, les iPad peuvent disposer d’applications puissantes dédiées qui augmentent la participation de l’assistance. Profils personnels, agenda de la manifestation, « who’s who » des différents participants, cartes de visite, rencontres business « on the fly », possibilité de votes interactifs, de prises de photos et
Prysm présence d’outils de travail collaboratif sont, entre autres (car la liste est longue) autant de possibilités disponibles qui décuplent l’efficacité de chaque congressiste. Bref, Il s’agit vraiment d’une galaxie d’applications, toutes placées sous la bannière de l’ergonomie, et dans laquelle l’entreprise pourra choisir celles qui correspondent le mieux à ses besoins.
Brillantes idées pour devenir un orateur brillant Contrairement à ce que l’on pense souvent, il n’est pas nécessaire d’être un orateur brillant
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pour faire un excellent discours. Il faut simplement bien se préparer. Quelques conseils…
ans doute votre discours va-t-il intervenir dans le cadre d’un événement. Le programme de ce dernier est généralement publié à l’avance. Essayez de rendre accrocheur le titre de votre intervention pour que de nombreuses personnes y assistent.
Perdre ou gagner avant d’ouvrir la bouche Une grande vérité aussi : vous pouvez gagner ou perdre votre auditoire avant même que vous ne soyez réellement entré dans votre discours. C’est en effet avéré, si les gens pensent que vous allez être bon, vous avez toutes les chances du monde d’être perçu comme tel. Prenez quelques secondes de réel silence total avant de commencer. Vous stabiliserez votre souffle, calmerez un peu vos nerfs et, surtout, donnerez à l’assistance l’occasion de s’installer et de se concentrer sur vous et sur votre message. Sans micro, il faudra veiller à adopter un volume suffisant que pour être entendu par les personnes les plus éloignées. Avantage de la non-amplification, vous
allez pouvoir vous balader dans le public et serez « de facto » plus présent. Vous pourrez faire pareil avec un micro-cravate, mais attention, il faudra parler un peu plus lentement et distinctement que sans amplification. La position de votre regard est importante, balayez régulièrement l’assistance de gauche à droite, sans précipitation, de manière telle que chacun dans la salle puisse avoir l’impression d’être regardé.
Du court, du sibyllin, du percutant ! Les mains ne doivent pas être inertes, elles peuvent et ont tout intérêt à appuyer les messages énoncés, à ceci près qu’il faut se garder d’agiter les bras compulsivement. Tout doit paraître bien dosé. L’ouverture du discours importe tout particulièrement. Il est carrément déconseillé d’utiliser une introduction sous forme de « lorsqu’on m’a demandé de prendre la parole sur ce thème, je me demandais ce que je pourrais bien en dire »… Lui préférer nettement des ouvertures dynamiques voire un peu dramatiques, du genre « Cette année, nous allons transformer radicalement notre organisation »…
Petite astuce qui donne de la vigueur aux phrases émises : mettez le verbe principal en début de phrase, et faites-le systématiquement pour les phrases longues… que vous tenterez d’éviter, car il est conseillé d’utiliser des phrases courtes, parfois même sibyllines, mais percutantes, qu’on explique ensuite comme, par exemple, « L’échec n’est pas une option », « Jamais plus », « Pas d’excuses ». Ayez recours à des adverbes et à des adjectifs qui accentuent, qui subliment et teintent le sens. Pas de « Nos nombreux défis », mais « Nos nombreux défis passionnants ». Pas de « Travaillons nos problèmes », mais « Travaillons énergiquement nos problèmes ». La répétition de mots peut s’avérer fort efficace, elle martèle et s’inscrit dans les mémoires. Souvenons-nous du bien connu « Yes we can » d’Obama. Enfin, pour clôturer ce petit panorama bien incomplet, méfiez-vous : vous ne devez pas tenir trop longtemps le crachoir ! Sachez, d’une part, que personne ne s’est jamais plaint qu’un discours soit trop court et, d’autre part, si vous ne pouvez pas parvenir à tout dire en vingt minutes, vous devez simplement envisager de partir et d’écrire un livre à ce sujet.
Keizershoevestraat, 26 2610 Wilrijk - Belgium Tel: +32 478 948951 Fax: +32 3 2397516 Email: jp.thys@cbsmedia.biz Website: www.cbsmedia.biz Directeur de la Publication Jean-Pierre Thys Rédaction Jean-Claude Lesuisse Traduction Babel Ophoff Vertalingen Impression Lowyck Editeur responsable Jean-Pierre Thys Keizershoevestraat, 26 2610 Wilrijk - Belgium Communications Business Solutions paraît 5 x par an. Online registration forms on our website will be considered for a regular free copy. Abonnement Version imprimée: 50 € (Belgique) 60€ (Europe), 85 € (autres continents) . Tous droits de reproduction réservés pour tous les pays. La reproduction de textes (même partielle) est interdite sans la permission de l’éditeur. Member ICCA (International Congress and Convention Association) Communications Business Solutions est également disponible en néerlandais et online en français, en néerlandais et en anglais..
Le point clé de toute réunion : les présentations ! Il s’agit en effet du moyen par excellence de communiquer les messages voulus. C’est d’elles que dépend l’efficacité d’une réunion.
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n l’oublie trop souvent, hélas, mais l’échange d’informations constitue le but premier des réunions et des conférences. Il s’agit d’informer, de motiver, de persuader et de définir les nouveaux objectifs et perspectives futures.
Les années 50 ont vu l’éclosion des premières techniques de présentation décuplant l’impact des discours et adaptées à des réunions réunissant un grand nombre de personnes. Il s’agissait des rétroprojecteurs et des films 8mm. Vint ensuite la diapositive qui donna ses titres de noblesse à la présentation par images. Mais c’est en 1985 que le premier système informatique de présentation vit le jour. Il s’agissait de « Present », qui tournait uniquement sur les ordinateurs Macintosh, qui fut ainsi le précurseur de PowerPoint qui prit ensuite le relais et devint le logiciel de présentation le plus utilisé dans le monde.
de visuels de haute résolution (vidéo HD et présentations dynamiques animées), ils peuvent décider de réaliser des présentations interactives, en engageant les participants à intervenir vocalement ou via des questionnaires numériques (votes interactifs), ils peuvent utiliser leurs propres ordinateurs (Windows, Mac, Tablettes et Smartphones IOS – Android), et il leur est possible aussi de travailler « on line », en sollicitant l’Internet pour utiliser du contenu disponible en temps réel (comme YouTube ou comme les sites Web dotés de chiffres trimestriels ou encore d’outils de présentation en ligne). Jusqu’ici, les orateurs restaient limités dans leurs possibilités par la nécessité de fournir leurs présentations dans un PowerPoint traditionnel. Ce n’est plus le cas, depuis que Slidebox, une société néerlandaise spécialisée dans les présentations, a permis de prendre en charge tous les formats de présentations courants. Aujourd’hui donc, les speakers peuvent utiliser pleinement toute la richesse de leurs messages.
La situation actuelle et la belle opportunité
Et le futur ?
De nos jours, la palette des possibilités est devenue presque infinie. Les orateurs peuvent enrichir leurs messages de bien des façons ! Par exemple, ils peuvent opter pour la diffusion
Bien entendu, les améliorations vont continuer. Les réunions et autres congrès font partie d’une palette d’outils communicants qui permettent aux congressistes avant, pendant et après l’évé-
Le pionnier en la matière
nement, d’avoir accès au contenu qui peut prendre des formes diverses : enregistrements HD de présentations, fichiers PDF faciles à afficher sur tablettes et smartphones, etc. Pensons aussi aux informations sur l’auteur, sur le programme, sur les résumés d’un congrès, si importantes pour se faire une idée complète de l’événement. On peut les trouver sur un site web, via une application smartphone ou, encore, durant l’événement en lui-même. Slidebox est spécialisé dans l’optimisation et la réunion de ces différentes données, pour permettre à l’information d’être pareille partout et facile à gérer. Slidebox BV Buitenwatersloot, 312 2614GR Delft The Netherlands E-mail: info@slidebox.nl Website: www.slidebox.nl
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Charger son smartphone sans fil ! Comme d’habitude, les appareils électroniques que nous employons pèchent par leur autonomie souvent riquiqui. C’est surtout vrai pour les smartphones, multifonctions par excellence, qui
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permettent un accès à l’Internet, aux mails, aux jeux (etc.) en sus de simplement téléphoner.
algré l’utilisation de puces de moins en moins gourmandes, et en dépit de l’utilisation de batteries plus performantes, l’autonomie stagne et la situation se résume souvent à devoir les recharger régulièrement.
Les compatibles et les autres Pour ce faire, il faut les connecter à la prise d’électricité via leur adaptateur secteur. C’est une petite corvée qui devrait bientôt se terminer vu le succès que rencontre, chez les consommateurs, l’idée-concept des charges sans fil de type QI. En effet, tout le monde a déjà rencontré le problème de ne pas mettre la main sur le chargeur. Ici, il s’agit de charges par induction. Le principe a tout pour séduire : on place le téléphone sur la plaque de charge et le tour est joué ! Il est également développé par plusieurs constructeurs automobiles pour les batteries de voitures électriques : il suffit de garer la voiture au-dessus d’une zone de charge pour que la batterie soit pleine le lendemain matin. Mais tous les smartphones ne sont pas « QI compatibles », on estime la compatibilité à 80%. Chance pour les non compatibles, certains fabricants d’accessoires ont mis au point des coques
arrière pour certains smartphones (Galaxy Samsung, mais le S6 est compatible, lui) compatibles QI. Pour les iPhone, il existe aussi des petites plaques à induction à glisser dans le dos de l’appareil qui se branchent directement sur le connecteur de l’iPhone.
Le géant suédois s’en mêle ! Cela dit, il est intéressant de noter qu’Ikea, dans le cadre de son projet « Home Smart » et en partenariat avec le Wireless Power Consortium (WPC), propose depuis peu des chargeurs sans fil dans certains de ses meubles. En effet, certaines lampes, tables de chevet et des bureaux intègrent un système QI de recharge par induction. Pour les appareils non compatibles, Ikea a également prévu des housses et des coques qui servent de récepteurs QI.
Tech’n (Integrated Technology) Email: info@tech-n.nl Notons aussi que cette technologie QI du WPC est déjà disponible dans des hôtels, des restaurants, des aéroports et des espaces publics. Pour être complet, il faut signaler que le monde de la recharge sans fil se compose de trois concurrents : le WPC (dont il est question ici avec QI), la Power Matters Alliance (PMA) et l’Alliance for Wireless Power (A4WP). Chacun tente d’imposer sa vision de la charge sans fil, mais, aujourd’hui, la technologie QI est sans aucun doute en tête du peloton.
SOS stockage sur tablettes et smartphones Souvent, et sans pour autant opter pour le prix le plus bas, on acquiert un smartphone ou une tablette dotée de peu
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d’espace de stockage. On pense en avoir largement assez pour les besoins que ces appareils sont censés satisfaire.
ne fois qu’on possède l’appareil, on télécharge les applications désirées, on prend des photos, on stocke des documents, des livres, des journaux, on télécharge quelques films et voilà que l’espace mémoire vient à manquer.
Solution carrément portative On en arrive alors très vite à regretter de ne pas pouvoir disposer, comme dans le monde des ordinateurs, d’un disque dur externe. Cependant, on évolue, avec ces appareils, dans un monde où il serait bien malvenu de devoir se coltiner un appareil péniblement lourd. Des solutions existent aujourd’hui. L’idée c’est de séparer les applications (qui doivent résider sur le smartphone ou la tablette) et les « data » (fichiers de toutes sortes, texte, audio ou vidéo). Ces solutions sont ultra-portables, carrément portatives. L’une d’entre elles est une simple clé USB, à ceci près que cette clé spéciale, dotée d’une mémoire SD amovible (on peut donc utiliser autant de SD que l’on désire, mais une à la fois), crée un réseau Wi-Fi sur lequel peuvent se brancher les appareils. Fixons les idées clairement dès le départ : il suffit de placer la clé USB dans la poche après avoir pressé sur un bouton (qui déclenche la mise en route du réseau Wi-Fi) et le smartphone ou la tablette ont
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accès à toute la masse de donnée qu’on a placé sur la clé, indépendamment de l’endroit où on se trouve puisque c’est la clé elle-même qui génère le réseau Wi-Fi . Il s’agit d’un hotspot personnel, en quelque sorte. Il existe des clés de 16, de 32 et de 64Go. Ledit réseau Wi-Fi créé permet le branchement sans fil de plusieurs appareils (huit, par exemple), et la clé a une autonomie de plusieurs heures (quatre par exemple).
Presque rien que des avantages ! Voilà une solution excellente pour l’utilisation des tablettes et des smartphones dans les avions et lors de déplacements.
Mais, penserez-vous peut-être, lorsque les appareils sont branchés sur le réseau Wi-Fi de la clé USB, c’en est fini de la connexion Wi-Fi vers l’Internet (puisqu’on ne peut connecter une tablette et un smartphone qu’à un seul réseau Wi-Fi à la fois). Dans la pratique, c’est pourtant possible, les réglages permettant à la clé de se brancher sur le réseau Wi-Fi Internet qui donne alors accès à la clé. Cela, toutefois (si l’on en croit notre propre expérience), au prix d’une diminution de la vitesse de transfert, gênante par exemple dans les cas où il s’agit de lire de nombreuses photos à la suite l’une de l’autre. Un point positif aussi : la clé doit se recharger. La recharge se fait en la branchant sur le port USB d’un ordinateur… ou en la pluggant directement sur un chargeur USB. Ainsi, nous avons pu la charger sans souci avec le chargeur de notre iPhone. Fort pratique, vu la taille de l’accessoire ! De plus, lorsqu’elle se charge de cette manière, elle peut continuer à émettre son flux Wi-Fi ! On peut également transférer « on the fly » les images que l’on prend avec le smartphone ou la tablette, ou, charger dans leur mémoire n’importe quel fichier issu de la clé. En finale, il s’agit d’une solution (qui marche réellement) qui pallie les éventuelles capacités insuffisantes des tablettes et des smartphones.
L’avenir du Wi-Fi passera par la « personnalisation client » L’avenir du Wi-Fi dans les hôtels dépasse aujourd’hui la simple mise à disposition
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de connexions valables et gratuites.
n le sait, le slogan « Pas de Wi-Fi ? Pas de clients » est de plus en plus d’actualité, surtout outre-Atlantique.
Des messages d’informations Néanmoins, on peut concevoir qu’à côté de l’accès correct (mais vraiment valable, alors !) de base gratuit, il existe une offre « haute vitesse » permettant l’envoi et la réception de lourds fichiers. Il est souvent préférable d’opter pour une petite dépense qui fait gagner beaucoup de temps que de s’en remettre à une offre gratuite, mais qui exige dix fois plus de temps pour parvenir à ses fins. C’est un peu la différence entre un touriste qui désire simplement consulter ses mails et un homme d’affaires qui doit, par exemple, envoyer et télécharger de nombreuses vidéos et se livrer à la vidéoconférence. Mais allons plus loin. Le Wi-Fi et la connectivité dans les hôtels leur permettront de tisser un lien de plus en plus personnalisé avec leurs clients. En fait, hôtels, sponsors et vendeurs ont là une occasion unique de
se connecter directement avec les clients via le réseau Wi-Fi. Imaginons un client d’affaires qui entre dans le hall de l’hôtel. Il reçoit un message de bienvenue sur son smartphone ainsi que le numéro de sa chambre. En même temps, il est tenu au courant des différentes activités qui se tiendront durant la journée. Par la suite, notre businessman recevra un message quant aux horaires du restaurant, les suggestions du jour, les heures dévolues au petit déjeuner, puis également un
autre message lorsque sa chambre sera entretenue, et un autre encore lorsque le nettoyage sera terminé pour lui éviter de s’y rendre lorsqu’elle est indisponible.
Et des messages de suggestions ! Ces notifications « push » simplifient la vie, mais il peut, bien sûr, y avoir des possibilités supplémentaires pour les hôtels de tirer des revenus avec la publicité pour des « contenus spécifiques ». En fait, la connectivité sans fil progresse constamment et le Wi-Fi ne servira pas seulement de passerelle vers l’information, les mails et la Toile . Il va permettre aux hôtels de mieux se connecter individuellement avec chaque client. L’hôtel va axer de plus en plus sa politique sur l’anticipation et la satisfaction des besoins individuels pour améliorer l’expérience client. Chaque client est unique, on le sait, ses goûts sont spécifiques. L’avantage c’est qu’ils changent peu. Et dans cette optique, les bases de données de visites passées permettront de parvenir à envoyer des propositions personnalisées sur base des comportements antérieurs. Notifier un client que son divertissement favori est disponible à quelques encablures de l’hôtel et permettre la réservation des places sans devoir en passer par la case réception, ou, encore, informer le client des restaurants du coin proposant ses menus et sa cuisine favoris est tout à fait à portée de la technologie. On n’en est encore qu’aux balbutiements.
Wi-Fi en chambre, l’avis d’hôtels ! On a déjà beaucoup écrit sur les exigences des voyageurs d’affaires en matière de connexion Wi-Fi dans
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les hôtels qu’ils fréquentent.
ci, il s’agira du « son de cloche » en la matière qui émane de dirigeants de groupes hôteliers. Il nous a paru intéressant de rendre compte de leurs points de vue qui, étonnamment, rencontrent TOTALEMENT les désirs des voyageurs.
aux besoins des clients qui ont annoncé très clairement vouloir diffuser des vidéos et utiliser de multiples dispositifs. Et cela gratuitement.
« Internet c’est comme l’eau courante et l’électricité »
Greg Dogan, de Shangri-La Hotels. Ici aussi, parcours sans faute. Il s’agit du premier groupe à avoir offert une connexion Wi-Fi gratuite. Aujourd’hui, la connectivité s’étend à l’intérieur même des voitures du groupe. Le tout gratuit. Greg souligne qu’il est toujours surpris, lorsqu’il voyage, par les prix exorbitants facturés par certains établissements. Sonia Cheng de Rosewood Hotel Group, Carl Michel de Generator Hostels, Nicholas Clayton de Jumeirah Group, Craig Reid, de Auberge Resorts et Larry Korman d’Alias sont également sur la même longueur d’onde. WiFi partout, modernisé, rapide pour pouvoir répondre aux demandes A business couple working in a suite of Hotel Catalonia Barcelona Plaza de streaming et gra-
Christopher Nassetta, de Hilton Worldwide, estime que son groupe est très activement occupé à répondre à la demande de Wi-Fi de la clientèle. Il plaide en faveur d’une tarification échelonnée, et d’un service Wi-Fi de base. Pour lui, le numérique fait intégralement partie de notre existence aujourd’hui. Stephen Homes, de Wyndham Worlwide, pense que l’accès à l’Internet est comparable à de l’oxygène. Il estime très choquant les frais Internet qui sont parfois à charge du voyageur, la majorité des hôtels de sa chaîne ne le font pas, « Internet est quelque chose qui doit être disponible, comme l’eau courante et l’électricité ». Wayne Goldberg, de La Quinta Inns & Suites. Ce qui a changé aujourd’hui, c’est qu’il ne s’agit pas de donner de la technologie aux clients, mais plutôt de leur donner la possibilité de tirer parti de la technologie dont ils disposent. Pour Goldberg, le Wi-Fi est un excellent exemple. Leurs normes sont passées de 6Mo de bande passante à un minimum de 50 et jusqu’à 100 Mo, pour répondre
Wi-Fi même dans les voitures !
tuit. Clayton souligne qu’une famille moyenne vient avec au moins deux (souvent trois) dispositifs et qu’il faut leur offrir de la bande passante. Que conclure ? À la fois que le message de gratuité et de qualité commence à passer et, aussi, pour nuancer cette fois, qu’il s’agit de réactions en provenance d’Amérique, pays bien connu pour son dynamisme en la matière. La vieille Europe a toujours été un peu à la traîne, surtout au niveau de l’équipement technologique de ses hôtels et il lui faudra plus de temps pour s’adapter. Mais, sûr, cela viendra !
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Le Drone qui vous donne de belles images Dans le domaine consumer, les drones ont la cote. Il s’agit, pour rappel, de ces objets volants télécommandés qui permettent
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de voler à plusieurs dizaines de mètres du sol et de rapporter des images prises avec leurs caméras embarquées.
eur autonomie est faible et les modèles amateurs ne sont pas d’une énorme fiabilité. Les appareillages de filmage embarqués sont de la même veine, ils permettent la collecte d’images approximatives, qui remplissent parfaitement un rôle uniquement ludique ou informatif.
Un puissant moyen de création d’images originales À côté de cette faune consumer existe le monde des drones professionnels. Ici, la précision est de mise à tous les étages. L’autonomie est plus large, les commandes plus fines, le matériel est plus imposant et le tout permet la prise de vue ainsi que le filmage en haute résolution. Il s’agit d’un puissant moyen de création d’images originales pour l’entreprise qui, jusqu’ici, n’avait aucune possibilité de parvenir à des filmages de cette nature. Même un hélicoptère doit voler plus haut et ses dimensions ne permettent pas de s’insérer dans certains environnements simplement exigus, voire parfois hostiles (ici, seul le matériel est exposé, aucun risque pour la vie humaine). De plus, le coût de location d’un hélico est sans commune mesure avec celui de l’intervention d’une « équipe drone ». À ce propos, des prestataires spécialisés sont en place en Belgique
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et offrent toutes les compétences voulues. Imaginez la mise en place d’une centrale hydro-électrique. Jusqu’ici, à part la coûteuse solution hélico, on se contentait de gros plans sur le travail en cours et de vues prises au départ des berges ou d’un bateau, au zoom. Le drone permet de filmer la totalité vue d’en haut, de filer vers la construction à la manière d’un horsbord et d’ensuite monter en altitude au moment d’aborder la centrale. Mille et une prises de vues originales sont possibles et extrêmement utiles lors du montage du film commémoratif du travail.
Un outil polyvalent Un drone professionnel fera merveille lors d’événementiels, de foires ou de congrès rassemblant un large public en offrant, ici aussi, des points de vue impossibles à réaliser avec les moyens traditionnels. L’utilisation à l’intérieur de halls et de salles d’exposition est d’ailleurs un plus colossal : en quelques minutes, il est ainsi possible d’obtenir des images d’ensemble qui donnent autrement l’idée de l’événement en cours que n’importe quel filmage réalisé par d’autres moyens. En finale, les exemples d’utilisation des drones par les entreprises sont extrêmement nombreux et… parions que vous avez déjà imagi-
né, depuis le début de la lecture de cet article, ce qu’ils pourraient amener pour votre société ! Pour bien insérer les images ainsi réalisées dans un film d’entreprise, il faut évidemment tenir compte de leur spécificité dès la création même du scénario. C’est une question de créativité, et il faut reconnaître que cette denrée est, hélas, de plus en plus rare. Ajoutons aussi que ce type nouveau de prises de vue s’accommode également fort bien du digital signage, de la signalisation numérique, qui a un besoin constant d’images originales et percutantes. Utilisation ne veut pas dire exagération cependant ! Comme pour confectionner un bon plat, il faut doser les différents ingrédients avec finesse !
Bien se faire comprendre dans des conférences internationales Conférences et langues différentes… Joyeuses (ou tristes ?) cacophonies où l’incompréhension règne… ou moments particuliers d’échanges fructueux ? Le fait est là, pour un être humain, rien de
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plus efficace que d’utiliser sa langue maternelle.
t, en attendant le jour improbable (souhaitable ?) où toutes les mamans se mettront à parler pareil, la traduction et l’interprétation doivent se mettre au boulot !
L’interprétation simultanée Lors d’une conférence, il faut mettre en œuvre des moyens d’interprétation. Il s’agit de transposer un message d’une langue à une autre, avec un cahier de charges fort exigeant : il faut faire montre de naturel, de fluidité, et adopter le ton et les inflexions de l’orateur. Ici, lors de ces conférences internationales constituées de personnes d’horizons et de cultures divers s’exprimant dans des langues différentes, le travail de l’interprète consiste à leur permettre de communiquer. Non en traduisant chacun de leurs mots, mais en faisant passer les idées qu’ils expriment. Différents types d’interprétation sont possibles. La plus connue du grand public est l’interprétation simultanée, où l’interprète travaille dans une cabine insonorisée en compagnie d’au moins un collègue. L’orateur de la salle utilise un micro et l’interprète, qui entend le discours dans ses écouteurs, restitue le message presque instantanément, via micro lui aussi. Dans la salle, chaque participant sélectionne la langue dans laquelle il souhaite écouter l’interprétation.
Interprétation consécutive et chuchotage L’interprétation dite « consécutive », qui a largement cédé la place aujourd’hui à la « simultanée », se déroule autrement : l’interprète, assis parmi les participants, écoute une intervention et, lorsqu’elle
est terminée, la retransmet dans une autre langue en s’aidant de notes. L’interprétation consécutive garde son utilité dans certains contextes (réunions très techniques, déjeuners de travail, réunions en petits comités ou visites sur le terrain). Précisons qu’un interprète chevronné est capable de restituer des interventions de dix minutes, voire davantage, avec grande précision. Une alternative à la « consécutive » est le « chuchotage ». Ici l’interprète est dans l’assistance, assis ou debout, et effectue une interprétation simultanée directement à l’oreille des participants. Le chuchotage, qui s’utilise lors de réunions bilatérales par exemple, fait gagner du temps par rapport à l’interprétation consécutive.
Le « relais d’interprétation » Une situation assez fréquemment rencontrée, c’est « le relais » : un participant s’exprime dans une langue non couverte par une cabine de traduction. Imaginons ainsi l’intervention d’un Japonais et que la cabine vers le français ne connaisse pas cette langue. Cette cabine peut alors se connecter (par liaison audio) à une autre cabine qui couvre la langue de l’intervenant et assure le relais. Imaginons que la cabine vers l’allemand connaisse le japonais et que la cabine vers le français connaisse l’allemand. L’interprète travaille ainsi à partir d’une autre langue (l’allemand) que celle de l’orateur (le japonais) sans perte perceptible de qualité. On sait que les interprètes travaillent normalement vers leur langue maternelle, mais certains d’entre eux maîtrisent une seconde langue à un niveau suffisamment élevé pour leur permettre de travailler également vers cette langue à partir de leur langue
maternelle. On parle alors d’interprétation « en retour ». Plus, quelques interprètes ont une maîtrise tellement parfaite de leur seconde langue active qu’ils peuvent aussi travailler vers cette langue à partir de toutes les langues de leur combinaison linguistique. On dit alors qu’ils peuvent travailler dans deux cabines. Le « retour » est fort utile pour fournir des « relais d’interprétation » des langues peu répandues vers des langues plus répandues.
Interprétation « asymétrique » Il peut se produire des situations où tous les participants parlent dans leur langue maternelle, mais écoutent l’interprétation dans un nombre restreint de langues. Il s’agit alors d’interprétation « asymétrique ». Très souvent, les participants comprennent une ou plusieurs langues très répandues sans se sentir pour autant suffisamment à l’aise pour s’exprimer en ces langues. L’interprétation s’effectue alors uniquement vers, par exemple, trois langues, dites « actives ». Pour que l’interprétation asymétrique fonctionne bien, il faut que les participants comprennent au minimum une des langues actives. Un mot aussi à propos de l’interprétation simultanée en langue des signes, qui s’adresse aux malentendants. Elle s’effectue de la langue orale vers la langue des signes et vice-versa. L’interprète se tient de manière bien visible face aux participants malentendants. Il faut savoir ici qu’il n’existe pas de langue des signes unique et universelle qui soit comprise de tous, même si de nombreux gestes et expressions sont universellement reconnaissables. On dénombre plus de cent langues et dialectes des signes dans le monde !
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Une vidéo d’entreprise, mission possible… à plus d’un titre ! La vidéo et l’entreprise, c’est une histoire d’amour qui a connu plusieurs stades. Voici une quinzaine d’années,
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elle était réservée aux gros budgets. Ce temps est révolu.
’audiovisuel d’entreprise dépassait allégrement le million de francs belges, à l’époque, et réclamait de lourds moyens tant en hommes qu’en matériel.
« Faire amateur » c’est « faire plus vrai » C’est qu’il fallait tenir compte de la dégradation de la qualité de l’image en fonction du nombre de « générations » : lors du montage, à chaque copie de la bande, la qualité diminuait. On en arrivait ainsi à des cassettes vidéo de distribution dont la qualité était nettement inférieure à celle des filmages originels. Plus rien de cela aujourd’hui, par la magie du numérique : les copies restent d’une propreté à toute épreuve. Reste qu’il faut toujours prendre certaines précautions pour réaliser une vidéo qui soit d’excellente qualité, on le verra plus loin. Mais petite parenthèse préalable : faut-il toujours réaliser une vidéo aux images léchées ? La réponse est clairement non : dans certaines circonstances, il est même conseillé de « faire amateur », car « ça fait plus vrai ». On associe en effet toujours « qualité pro » avec « mise en scène » et cette maîtrise supposée réduit la puissance du message. Par exemple, sur les blogs (où le contenu importe davantage que la forme), lors de « témoignages clients », pour les vidéos de buzz et les « vidéos virales ». D’autre part, si on se place dans le cadre d’un « live », le public accepte fort volontiers un niveau de qualité moindre puisqu’il s’agit d’un compte-rendu réalisé dans le feu de l’action. Encore faut-il évidemment ne pas cumuler les handicaps : une image mal définie PLUS un son parasité PLUS des mouvements erratiques de caméra PLUS des flous intempestifs décourageront les spectateurs. Il faut raison garder.
Savoir éventuellement brider ses ambitions Pour en revenir à la vidéo d’entreprise de haute qualité, celle qui se retrouvera sur les sites internet de la société, sur des DVD, sur des écrans de digital signage, les contraintes sont évidemment toutes différentes.
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Déjà, il faut du bon matériel de prise de vue et de prise de son et il s’agit de penser à ciseler l’éclairage. Mais la technique n’est pas tout. Il faut aussi avoir un objectif de communication précis, avec un message clair. Le projet doit être réfléchi en fonction de la cible et des supports de diffusion. Il faut aussi rester réaliste et avoir des ambi-
tions qui soient en phase avec le budget que l’on désire leur allouer. Par exemple, le cinéma et la TV nous ont habitués à trouver « banals » et « faciles » nombre d’effets spéciaux extrêmement coûteux. Il faut savoir brider ses ambitions en fonction du budget, sans quoi c’est la déception assurée ! Dans le cas d’audiovisuels destinés à la projection sur grands écrans, il est hautement conseillé d’avoir recours à un personnel professionnel. La recherche du bon prestataire sera un point épineux. Ce qui ne signifie pas que vous devez alors vous détourner du processus créatif : c’est précisément au départ de vos besoins que ces professionnels vont vous proposer un synopsis, qui sera affiné au travers d’échanges avec vous ! À vous donc de réorienter l’équipe en veillant à ne pas brider la créativité. Vient ensuite le stade du scénario où les moindres détails doivent être validés (décors, ambiances, dialogue, casting, etc.). C’est la dernière étape, le dernier « filet de sécurité » (à ne pas négliger, car toute modification ultérieure sera onéreuse, voire impossible !) avant le tournage proprement dit et le montage final.
Les réunions… Obligation ou enthousiasme ? L’obligation et l’enthousiasme sont deux choses différentes. La première est contrainte, le deuxième naît de l’inspiration, de la spontanéité, du désir. Finalement, c’est un peu comme la différence entre la recette
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à suivre et la créativité.
omparaison n’est pas raison… Mais vos réunions… Émanent-elles d’un désir ou bien s’inscrivent-elles dans la logique des obligations ?
Plus productifs avec réunion que sans ? Dans la vie de l’entreprise, le temps est précieux, et une myriade d’activités se le dispute. L’énergie d’un individu est ainsi sollicitée en permanence et décider la tenue d’une réunion correspond à un choix guidé par le postulat que le temps et l’énergie qui y seront dé-
pensés sont plus productifs à terme que sans cette réunion. C’est un pari risqué, on s’en doute. En d’autres termes, « Compte tenu de ce que le groupe doit réaliser, et étant donné ce que nous estimons pouvoir arriver à faire en travaillant de manière remarquable ensemble, de quoi devons-nous discuter » ? Selon des experts, discuter des progrès réalisés sur les objectifs les plus importants devrait être le premier choix, surtout si l’avancement n’est pas conforme aux attentes. De la même manière, il serait fécond de se réunir pour apporter une contribution à un collègue qui doit affronter un problème particulier et qui a demandé des suggestions en estimant que l’expérience du groupe ajoute de la valeur.
Viser à rentabiliser le temps des participants Également, les meetings réunissant une large audience peuvent également s’atteler à clarifier un problème d’organisation, de manière à ce qu’il puisse ensuite être pris en charge par un groupe plus restreint.
Les formations courtes et ciblées sur des points particuliers afin de donner la compétence nécessaire aux membres du groupe sur des sujets pointus qu’il faut traiter constituent aussi une excellente motivation. En fait, et ces exemples sont là pour contraster, la pire des motivations est « nous nous réunissons, car nous le faisons toujours tous les lundis ». Il faut viser à rentabiliser le temps des participants en ne discutant que des problèmes qui importent, qui comptent. Si vous désirez tenir des réunions sur une base régulière, il n’y a aucun problème, à condition que l’ordre du jour de chaque réunion soit passé au peigne fin et conforme aux réflexions qui précèdent.
La rénovation d’une salle de réunion Sans aller jusqu’à écrire qu’il on peut réaliser des miracles, on peut grandement améliorer l’efficacité des
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vieilles salles de réunion existantes, en faisant quelques investissements pour les remettre au goût du jour.
u cours de ces récentes années, les entreprises ont investi dans la technologie pour accroître l’efficacité des collaborateurs. Mais les salles de réunion n’ont pas toutes suivi le mouvement, et il ne suffit plus de fauteuils confortables et de jolies tables polies pour qu’une salle de réunion soit digne de ce nom.
Pourquoi pas un flip chart interactif ? L’équipement informatique est indispensable. Il faut un ordinateur central en réseau et prévoir des prises de recharge pour les périphériques personnels qui sont amenés par les collaborateurs. Le réseau Wi-Fi s’impose, car la plupart des tablettes et des smartphones ne dispose pas de prises USB. Regardez maintenant du côté de l’écran de projection ou du moniteur. Il faut pouvoir aisément projeter des présentations, des feuilles de calcul et de vidéos. A vous de choisir entre projecteur et moniteur, en fonction de la taille de votre salle. Remplacez le « flip chart » traditionnel par un tableau blanc interactif ! Votre salle de réunion vaut bien ce cadeau ! On y travaille de manière très naturelle, on peut y afficher les informations en provenance d’ordinateurs, on peut enregistrer le tout et diffuser ensuite par mail ou via des
impressions papier. C’est la fin de la frénésie de la prise de notes par les collaborateurs qui sont assurés d’avoir les documents nécessaires et qui peuvent alors consacrer toute leur attention à l’exposé en tant que tel.
lu qu’une attente de réponse à un e-mail (qui arrivera après que la réunion se sera clôturée). Un pas plus loin, la téléprésence, nettement plus onéreuse, permet d’obtenir l’impression « réelle » de présence des participants distants à la réunion. Elle se réserve généralement aux salles de réunion « executives » où se rencontre le personnel de la haute direction. Dans le cas (rare) où un investissement en vidéoconférence n’est pas possible, équipez au moins votre salle en audioconférence. Enfin, soignez le câblage ! Même dans ce monde sans-fil, il reste et restera des câbles. Dissimulez-les au maximum en utilisant des gainages, et placez aussi les machines dans un emplacement prévu (une armoire, par exemple). L’ordre et la méthode doivent prédominer pour que l’espace disponible soit réellement libre.
Ouvrez-vous au monde ! Ouvrez votre salle de réunion au monde ! Pensez donc « vidéoconférence ». Vous pourrez ainsi converser avec vos teams lointains, ou avec vos forces de vente, en direct et où qu’ils se trouvent. N’oubliez pas que les tablettes, les smartphones et les notebooks peuvent aujourd’hui accéder à l’Internet de partout, et qu’il est essentiel de gagner du temps en augmentant la productivité : rien ne vaut un échange « live » au moment vou-
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Petite histoire utile des réunions inutiles Petite histoire connue… Vous êtes en plein travail, plongé dans la résolution d’un problème (quel qu’il
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soit) et, tout soudain, voici une notification qui apparaît sur votre écran : « réunion de dix minutes ».
ela va certes couper votre effort et réduire votre productivité, puisqu’il vous faut abandonner la résolution de l’affaire en cours pour vous y replonger ensuite. Mais… la réunion fera-t-elle vraiment dix minutes ? Et, surtout… sera-t-elle utile ? Écoutons Mike Brandes, d’InfoComm, « Certified Technology Specialist ».
Il en pleut, des réunions vagues et inutiles ! Des réunions inutiles, il en pleut dans les entreprises ! Exemple ? La trop longue réunion hebdomadaire de mise à jour où 20 personnes discutent de l’état de leurs projets. Les vrais managers/ gestionnaires ne devraient pas éprouver le besoin de convoquer une réunion pour savoir où en sont leurs collaborateurs sur un projet donné, mais c’est une autre histoire. Autre exemple. La réunion vague type ! Son titre est déjà nébuleux, du genre « La conception de nouveaux produits ». Bien entendu, pas d’ordre du jour ni direction vers laquelle aller. Aucune idée non plus du timing. On réunit ainsi cinq à dix personnes autour d’une table pour parler dans le vague. Il en reste une lancinante question métaphysique : « à quoi venons-nous de passer du temps ? ». Dernier exemple qui concerne cette fois une réunion – entretien inutile : votre patron vous envoie un e-mail puis, dès qu’il a pressé sur « send », il
se précipite vers votre bureau et vous demande une réponse au dit courriel (qui n’a probablement pas encore été reçu). Bien entendu, il récite alors le contenu du message et attend votre réaction.
Des correctifs simples à mettre en oeuvre Pourtant, il existe des moyens simples pour rendre productives les réunions. Porter la plus grande attention à l’ordre du jour. Cela apparaît comme évident, mais, hélas, ça ne l’est pas dans la pratique. Il faut avoir un ordre du jour qui ne soit pas vague, un programme spécifique qui renseigne tous les sujets dont il sera question, les raisons de les examiner et les at-
tentes en la matière. Exemple succinct ? « Lancement de nouveaux produits. Détermination du calendrier pour la R&D, pour la réalisation, pour l’assurance qualité, pour les essais puis pour la sortie effective du nouveau produit. Ce calendrier provisoire doit être établi en fin de réunion ». Cette petite phrase prend peu de temps pour être écrite, mais permet de sauver au moins trente minutes d’une réunion. On y définit clairement ce dont il s’agira de discuter, ce qu’il faudra décider, et le résultat escompté. On économise ainsi du temps, de l’argent et beaucoup d’agitation. De surcroît, elle permet à toutes les parties concernées de se préparer à la réunion. Autre conseil facile. Les éléments de réaction post-réunion, les prises de décision. Chaque gestionnaire informe son équipe des décisions prises et de ce qu’elles impliquent pour l’avenir de son travail. Pour l’exemple pris plus haut (lancement de nouveaux produits), le marketing développe une annonce, la fabrication élabore un calendrier de montage, l’assurance qualité met en place un programme d’essais, etc. Enfin, après la réunion, il FAUT un résumé écrit. C’est une pièce maîtresse qui permettra de ne pas tout devoir recommencer la fois d’après, pour éviter que personne ne se souvienne de ce qui a été discuté. Et cela fournira la référence qui permettra de mesurer l’efficacité des mesures de suivi.
Un tableau éloquent à votre service ! Il s’agit rien moins que de la digne descendance des flip charts qui ont tant sévi dans
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les salles de réunion.
es grands tableaux interactifs modernes acceptent toujours les marqueurs, mais ils savent transformer vos doigts en instruments d’écriture. De plus, ils enregistrent ce que vous écrivez et dessinez sous forme numérique !
Travailler est fort facile Partager leur contenu, c’est en effet un point capital pour les réunions. Ils génèrent des fi-
liant une imprimante à l’ordinateur du tableau), on peut utiliser le tableau interactif pour envoyer des copies directement aux participants. On peut aussi les poster sur un site Web ou / et les rendre disponibles pour tout téléchargement. Travailler est fort facile. Soit on affiche le contenu qu’on a préparé soigneusement préalablement, soit on crée les messages en direct au fur et à mesure que l’on progresse dans la présentation. Bien entendu, un mix des deux méthodes est possible, toute présentation multimédia peut se mettre en pause pour y ajouter des annotations. On peut également utiliser la reconnaissance d’écriture pour votre texte !
Écran géant d’affichage La connexion d’un tableau interactif à l’ordinateur se fait par port USB ou via un module sans fil, Mac, PC Windows et Linux Prysm sont les bienvenus et le tableau devient alors un écran géant d’affichage où on peut chiers PDF, des documents PowerPoint, HTML annoter et écrire. et JPEG, soit une adaptation complète à tous les Les logiciels additionnels comprennent la recontypes d’applications. Plutôt que d’imprimer des naissance de l’écriture manuscrite, la capture documents pour les distribuer en fin de réunion d’écran, la transformation du contenu de la ses(mais on peut toujours le faire aisément en re- sion en fichiers enregistrés, et le partage avec
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Smart Technologies des participants distants. Comme on travaille ici dans un monde informatique, toutes les connexions sont possibles, y compris le branchement sans fil de tablettes et de smartphones. Un mot enfin de la qualité d’image. Les tableaux interactifs se présentent aussi aujourd’hui dans une nouvelle génération qui intègre la technique « 4K » soit la « Ultra Haute Définition ». Ce saut qualitatif (3840 x 2160 points contre 1920 x 1080 en Full HD) est évidemment très intéressant, quelles que soient ses dimensions : n’oublions pas qu’on écrit dessus et que la définition joue alors un rôle maximal. Pour le rendu des graphiques, des images et des vidéos, à condition de sélectionner des sources en rapport, on voit également réellement la différence !
Quand la « réunion commerciale du Lundi matin » donne envie d’y participer…
S’il est bien un « rituel » ancré dans la culture de vente de l’entreprise, la « réunion du Lundi matin » est le passage obligé pour établir les « to-do’s » et autres « targets » pour démarrer la semaine sur les chapeaux de roues. Depuis quelques années, cette réunion est confrontée à une réelle contrainte sociétale, due notamment à la mobilité accrue des forces de vente, à l’internationalisation des participants, et également
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à la modernisation des outils de communication.
raditionnellement, la réunion commerciale du Lundi matin s’organise souvent autour d’un Flipchart qui permet de schématiser et visualiser les éléments-clefs discutés par l’audience. L’outil est efficace, mais pas sans inconvénients : - souvent il n’a plus de feuilles libres ; - les utilisateurs oublient les feuilles sur le chevalet, laissant à l’utilisateur suivant l’accès aux informations (confidentielles ?) discutées précédemment ; - le modérateur doit détacher la/les grandes feuilles pour les photocopier ou bien prendre des photos numériques pour les partager avec l’audience… - et sans oublier le sentiment de gaspillage de papier, à une époque où le « sans papier en entreprise » est promu même s’il est parfois perçu comme une l’utopie. La société SMART Technologies a lancé SMART kapp, un remplaçant du « Flipchart papier » traditionnel qui pourrait s’avérer particulièrement
intéressant pour résoudre les problèmes évoqués plus haut. Il s’agit d’un tableau blanc numérique à feutre traditionnel effaçable à sec, qui a le même format qu’un Flipchart standard, mais dont le papier a été remplacé par une surface vitrée comme surface d’écriture. Il existe aussi au format 84’’ (213cm), qui se rapproche du tableau blanc effaçable à sec traditionnel. Tous
deux sont équipés d’un code QR qui permet à l’utilisateur de créer une connexion Bluetooth entre le tableau blanc et son smartphone, et ainsi faire apparaître instantanément le contenu du ta-
bleau sur celui-ci ! Cette connexion s’effectue à l’aide d’une application gratuite, disponible sur Apple Store et Google Play, qui permet aussi de capturer des images du contenu au gré de son évolution (ajouts, modifications ou effacement). Il n’est donc plus nécessaire de faire une photo numérique de chaque page du contenu avec un smartphone. De plus, il est possible pour l’utilisateur de partager ces captures d’écran par email, ou via les réseaux sociaux, voire même de générer via le smartphone une URL dynamique pour partager en direct le contenu de SMART kapp avec 5 autres participants en local ou à distance. La visualisation à distance se fait en un seul « clic » mais nécessitera par ailleurs l’utilisation soit du même téléphone portable ou soit d’un pont de conférence audio pour assurer la communication verbale. De plus, en souscrivant à la version Premium de l’application SMART kapp (pour moins de deux euros par mois), l’utilisateur pourra partager ce lien dynamique avec 250 personnes. D’autres fonctions comme la protection par code confidentiel, ou la création d’une URL statique sont aussi disponible en version Premium. Grâce à cette solution, tous les participants ont alors accès au même contenu instantanément, peuvent le sauvegarder, le partager, ou s’y référer ultérieurement. Il devient de plus en plus difficile d’omettre un élément de la réunion, ou une tâche à accomplir. La productivité des équipes de vente s’en trouve dynamisée.
union connectée à moindre coût, facile à installer, sans besoin de support IT, ni de maintenance spécifique en dehors du remplacement du feutre de temps en temps permet d’offrir des outils modernes et de référence à leurs clients, tout en réalisant des économies substantielles. Il y a là pour le monde de l’hôtellerie une réelle opportunité de moderniser leurs salles de réunion tout en s’adaptant aux outils et méthodes de travail du 21eme siècle. SMART Technologies Website: www.smartkapp.com Download the video: https://www.youtube.com/watch?v=sSN0aHh1zk
Une telle technologie, aussi simple d’accès que son prédécesseur « en papier », mais sachant tirer parti de la puissance des smartphones d’aujourd’hui, change la donne des modalités de collaboration dans l’entreprise. Les barrières psychologiques de gaspillage du papier sont levées, ainsi que celles du coût annuel : il faut compter une moyenne de 3200 euros de papier par an pour une salle de réunion dans un hôtel ou une salle de congrès. Sans compter les frais de main d’œuvre. Alors que le coût annuel de SMART kapp se rapproche du quart du coût du papier d’un Flipchart traditionnel, et n’a lieu qu’une seule fois ! Au-delà de l’entreprise même, un outil de collaboration comme SMART kapp convient parfaitement à une structure Hôtelière, de réception ou des salles de congrès qui cherche à se différentier de la concurrence. Une salle de ré-
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L’audioconférence est devenue réellement « mobile » La face du monde de l’audioconférence a changé depuis l’arrivée du BYOD. Les collaborateurs utilisent
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en effet leurs propres appareils pour communiquer, dont, bien évidemment, les smartphones.
’autre part, le fait même que les personnes disposent toujours d’un smartphone sur elles augmente les chances qu’elles soient disponibles pour participer à une réunion téléphonique.
Du BYOD au BYOA Dans le même ordre d’idées, les audioconférences menées au départ d’un PC ou d’un mobile travaillant avec une application dédiée augmentent. Ces applications, basées sur l’IP donc
mente la base d’utilisateurs : interfaces différentes, possibilités différentes, et confusion concernant « qui peut appeler qui ». Wainhouse Research a ainsi montré que plus de la moitié des appels vocaux sont connectés à un service de conférence audio. Alors que la conférence audio traditionnelle était la règle, la norme est devenue la conférence audio avec collaboration Web intégrée, éventuellement enrichie de vidéo et intégrée de plus en plus dans une communication unifiée.
Facilité et prix intéressants
sur l’Internet, sont très faciles d’utilisation, il suffit souvent de cliquer sur un calendrier ou un lien. En fait, le BYOD a amené le BYOA (« bring your own applications). En finale cependant, leur utilisation a créé une sorte de « shadow IT » qui peut être préjudiciable à l’établissement de conférences, car elle frag-
Plusieurs conséquences découlent de ce tableau. Les communications « habituelles » par poste fixe se font de plus en plus rares, étant donné les plans actuels de facturation (options « illimité ») que proposent les opérateurs de téléphonie mobile et compte tenu des applications de téléphonie qui « détournent » le réseau téléphonique en se basant sur l’Internet. On découvre qu’une conférence audio peut ENFIN se faire facilement, d’un simple clic. Microsoft Outlook, Google Agenda (et d’autres) créent un lien de conférence téléphonique qui est au-
tomatiquement inclus dans chaque invitation à participer à une réunion. Il suffit alors de cliquer, le moment venu, sur « participer » pour être connecté automatiquement. Lors du déroulement de la conférence audio, il n’est plus nécessaire de créer des combinaisons de touches (par ex appuyer sur « *8 » pour couper), il suffit de presser l’icône « mute ». Dans ces conditions, il faut aujourd’hui choisir un système d’audioconférence d’entreprise qui offre des services audio et web intégrés. Préférer une option illimitée (« all you can use ») d’audioconférence. Il n’est plus indispensable donc de créer une ligne d’appel gratuit qu’appelleront les participants, comme ça l’était par le passé.
Les outils de l’expression vocale Réunions et microphones font bon ménage, les premières ayant souvent besoin des secondes. Mais il ne faut pas
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oublier qu’un micro est un outil qui amplifie la voix et non un moyen d’obtenir une bonne expression vocale !
h oui, le micro, malgré tous ses avantages, ne transformera jamais une voix ennuyeuse en voix intéressante ! Quelques techniques de bon usage…
vert ! Ce n’est pas toujours simple et puis… il faut se souvenir d’actionner le « mute » au bon moment.
La voix, outil de communication à part entière La première fois qu’on utilise un microphone est une expérience un peu déstabilisante. Sous la pression d’être sous les regards de l’auditoire, il est difficile de maîtriser la tonalité de la voix, son volume et le rythme de locution. Or il s’agit des trois paramètres avec lesquels il s’agira de jouer et qui donneront du corps et de la vie (sens et émotion) à votre message. Il faut s’habituer à sa voix avant d’essayer de l’utiliser en tant que véritable outil de communication qu’elle peut devenir. Selon le cas, hausser le ton, augmenter le rythme ou, au contraire, émettre des paroles lentes sur un ton grave aident beaucoup à ce qu’un message passe au mieux. L’exercice et l’expérience sont les clés du succès à cet égard. Il n’empêche que bien connaître le fonctionnent du micro est indispensable également. Par exemple, savoir comment l’allumer et aussi comment l’éteindre : souvenons-nous des mésaventures qui sont arrivées à bien des personnalités qui se livraient à des commentaires privés alors… que leur micro était toujours ou-
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Micros et « points chauds » et « froids » Les micros de type « lavalière » sont fort utilisés. Ce microphone se fixe sur les vêtements de l’orateur qui doit donc en tenir compte et porter un habillement comportant un revers (ou une cravate) où le micro pourra prendre place. Un « lavalière » sans fil exige la présence d’un émetteur qu’il s’agira de porter à proximité de la taille, sur une ceinture par exemple. Il faut savoir qu’un « lavalière » fonctionne au mieux lorsqu’il est situé à une dizaine de centimètres (ou davantage) en-dessous du menton. Ce n’est pas indifférent, il faut se
livrer à des tests précis, car si le micro est placé trop haut, il va créer des « points chauds » et des « points froids » lorsque l’orateur tournera la tête. On peut imaginer la « zone d’action » du micro comme étant une sorte de « V » dont la base est le microphone. On apprécie énormément les micros sans fil qui permettent de se déplacer dans l’assistance pour assurer une présence plus motivante. Là encore il s’agira de tester préalablement car l’effet « larsen » (retour du son des haut-parleurs dans le micro) est dévastateur Un micro de pupitre ou de pied exige lui aussi de se placer à la distance idoine. Souvent, les gens parlent trop près du micro et ce dernier amplifie chacun de leurs souffles et autres claquements de mâchoire, sans parler de « l’effet popof », dû aux explosives trop près de la membrane du micro.
Un projecteur vraiment dédié à votre salle de réunion Les salles de réunion d’entreprise sont de grandes consommatrices d’images. Le choix d’un projecteur
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LCD/DLP peut s’avérer très rentable. Mais comment bien le choisir ?
l existe quelques repères qui peuvent aider. Ils sont faciles à comprendre et à mémoriser, car ils relèvent avant tout du bon sens.
utilisant un écran allant de 4 à 7m et avec son éclairage normal, il faudra choisir un appareil allant de 1500 à 2000 lumens.
Le souci d’une bonne luminosité
Ne pas limiter la qualité d’image d’origine
La luminosité de l’appareil fait partie de cette logique de base. Pour en tenir compte, il faut prendre en considération la grandeur désirée de l’image et, facteur supplémentaire, la nécessité –ou pas- de garder certaines lumières allumées pendant la projection pour permettre aux participants de prendre des notes. Exemple évident, si vous êtes dans une grande salle et qu’il vous faut une image bien brillante et que la lumière interne à la salle reste en fonctionnement, vous aurez besoin d’un maximum de luminosité. La luminosité d’un projecteur s’exprime en lumens ANSI. Généralement, ils fonctionnent entre 500 et 2100 lumens. Fixons plus encore les idées : pour une image allant de 1,5 à 1,9m, dans une petite pièce (de 5 à 10 participants) et sans éclairage, on peut opter pour des appareils allant de 500 à 1000 lumens. Un éclairage tamisé dans une salle de taille moyenne (10 à 30 personnes) et pour un écran dont la taille va de 2,5 à 3m) réclamera un projecteur de 1000 à 1500 lumens. Pour une grande salle (30 à 100 personnes)
La résolution de l’image est un autre facteur important à prendre en compte. Il faudra choi-
sir cette résolution en fonction de celle des sources d’images que vous allez utiliser. Il faut en effet que la résolution du projecteur soit à
leur hauteur. L’ère étant aux ordinateurs portables, la résolution XGA (1024 x 768) ou, mieux, la SXGA (1280 x 1024) constitue la norme de base, d’autant que vous en viendrez aussi à projeter des images vidéo ou AutoCAD. Il serait dommage de limiter la qualité d’image d’origine. Pour éviter l’obsolescence, le bon conseil est alors d’acquérir un projecteur disposant d’une résolution maximale pour lui permettre d’être capable de traiter les signaux issus des périphériques les plus sophistiqués aujourd’hui disponibles. Dernier petit conseil pratique et facile à comprendre : avant d’acheter, il est vivement conseillé de demander une démonstration, côte à côte, de plusieurs projecteurs dans votre salle de réunion, afin que vous puissiez comparer les résultats obtenus. Cela coule de source, mais cela permet réellement de se décider, au-delà de toute considération technique.
Vidéo et digital signage, tout est possible et c’est ça le drame ! Faut-il rappeler que les films captivent le public depuis plus d’un siècle ? Films et vidéos divertissent d’autant
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plus qu’ils nécessitent un minimum d’efforts et que l’information est facilement absorbée et retenue.
es gens ont l’habitude d’en voir, à travers de multiples médiums : téléviseurs bien sûr, mais aussi ordinateurs, smartphones, tablettes, etc. On estime que les vidéos sont six cents pour cent plus efficaces que l’impression et que le direct mail. Il est aujourd’hui extrêmement facile de placer ces outils magiques sur les écrans de digital signage.
Contenu adapté et pertinent Tout est possible et c’est bien là… le drame ! Car il faut que le contenu diffusé soit approprié et pertinent. Tout dépend de l’emplacement du système de digital signage, du type de personnes qui circulent et de la communication que l’on désire faire passer. Par exemple, dans le hall d’entrée d’une grande entreprise, d’un hôtel, de centre de congrès on peut jouer une « vidéo de bienvenue », alors qu’on peut choisir de diffuser des messages d’information spécifique dans la salle d’attente du dentiste. Si le digital signage est placé en interne dans l’entreprise, il peut, par des vidéos de formation adaptée, minimiser le temps d’apprentissage des collaborateurs, par exemple ou, encore, répercuter efficacement un message managérial (comme une « communication du PDG »). Dans les cantines et autres espaces de délassement, on pourra diffuser des séquences is-
sues d’une fête interne ou de journées portes ouvertes.
Plus court, plus efficace ! Quoi qu’il en soit, la longueur de la vidéo joue énormément sur la rétention. Les vidéos courtes (moins d’une minute) atteignent le score faramineux de 80% de rétention tandis que celles qui durent entre deux et trois minutes plafonnent à quelque 60%, ce qui n’est déjà pas si mal, on en conviendra. Si vous décidez de réaliser votre vidéo, il faudra veiller à diffuser l’information la plus importante en tout premier lieu, surtout si les systèmes de digital signage sont placés dans des zones à fort trafic où il existe un risque que les téléspectateurs mobiles ne puissent pas visualiser la totalité d’un clip. Le tout début correspond un peu à l’idée TV du « prime time ».
La qualité de l’image doit être adaptée à la taille des écrans. Dans le cas du digital signage proprement dit, il est important qu’elle soit excellente et de type HD. Vu la distance avec laquelle les gens regardent, il est rarement nécessaire de monter au 4K, sauf cas et circonstances exceptionnelles. On veillera, si la vidéo est réalisée en interne, à utiliser des supports stables de prise de vue pour exclure tout effet de tremblement.
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Wainhouse Research Invites our European Clients and Readers to Cross the Pond
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Alan D. Greenberg, Senior Analyst & Partner, Wainhouse Research
very year we make the Wainhouse Research North American Summit a global affair. Past North American Summits have drawn delegates from the UK, Germany, Spain, Italy, France, Israel, South Africa, Russia, Brazil, Mexico, Canada, Japan, China, India, Singapore, and elsewhere. The entire Wainhouse Research crew is excited about some new elements to our Summit this coming 27-29 May, 2015 – most notably for some free passes (more on that below). Foremost, this year we will have more analyst and enterprise user talks on the topic of Unified Communications and workplace transformation than ever before. That’s where the focus will be: Wainhouse Research data, Wainhouse Research analysis, Wainhouse Research’s take – along with enterprise users – on market trends, real-world best practices, and ways of accomplishing successful collaborative technology deployments. Enterprises large and small will be speaking to making UC global or local. Dell Corporation’s Lawrence Grafton will speak to how he pitched to Michael Dell himself on an enterprise video initiative that would unify corporate messaging to more than 100,000 employees and ensure that everyone, no matter where they are in the world, is speaking the same language. His idea, DellTV, leverages Sonic Foundry’s Mediasite Showcase, My Mediasite, analytics and policies to change how it trains and communicates in a truly global environment. Workplace furniture designer Herman Miller’s Nic Milani will speak to building a workplace environment for collaboration that help people feel supported, engaged, and able to collaborate effectively. The cloud will be under scrutiny: Emma Richardson of the Colorado East Central BOCES (a service center) will talk about how interconnectivity (and cloud-based collaboration) is leveling the playing field, while Gene Warren, CEO of Warren Global Conferencing, will explore the impact of mobility, HD Voice, IP-encrypted voice, and cloud computing on conferencing service providers. Jennifer Klein of Principled Learning Strategies will speak to efforts for using collaboration in global contexts – and what educators need to support their efforts.
And then there are the Wainhouse Research analysts.
Industry executive asking a question from the audience
Andy Nilssen, Can Microsoft Lync Online truly replace your mainstream web conferencing service? – We will take a critical look at Lync strictly from the perspective of its strengths and weaknesses for those thinking of replacing a mainstream solution such as WebEx or GoToMeeting. Andrew W. Davis, 50 Video Conferencing Trends, 50 Shades of Grey – The many trends rocking video conferencing today Bill Haskins, Tomorrow’s UC - Innovation or Good Intentions? – This session will take a look at these developments, comparing and contrasting across emerging solutions and next-level strategies from Microsoft, Cisco, and companies like Unify, Google and … Amazon! Alan D. Greenberg, Alexander and the Horrible Terrible No Good Very Bad Day for Collaboration – This talk will explore the collision of online and brickand-mortar collaboration; 2) the impact of new solutions that combine real-time
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and on-demand tech; 3) the rebirth of the LMS; and 4) how user-generated content is changing the opportunity map. Steve Vonder Haar, Mixing it Up: Breaking Free From the Confines of Webcasting – Steve will discuss that while “traditional” webcasting applications are effective and generate substantial value, advances in streaming platforms make video more malleable than ever before. Marc Beattie, Where’s the Growth in UCaaS? – This session explores the promise, the problem, and possibility of UCaaS – for your enterprise or your service. Ira M. Weinstein, Selling Collaborative Technologies: A View from the End User Alan Greenberg Side of the Negotiating Table – This session will provide vendors and service providers with direction concerning what they can do better to move sales opportunities further along, and end user organizations will hear a few ideas about how better to manage their vendors But the most exciting new element this year: free passes! For the first time ever, Wainhouse Research is offering one free pass per subscribing organization of our On Demand subscription services. If an organization subscribes to any one or more of those services at the time of registration, they are entitled to one free pass. If anyone ever thought about subscribing, this is a great excuse. Besides the analyst and user focus, we are planning a pre-conference Workplace Transformation workshop with Compass Business Solutions, a casual welcome reception on Wednesday May 27th, and an all-new optional analyst dinner on Thursday evening, May 28th. With the theme of workplace transformation, we expect to continue to add speakers in the coming weeks.
Les services de vidéoconférence sortent de la salle de réunion ! Les ordinateurs portables, le cloud et la mobilité que nous connaissons actuellement
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stimulent l’adoption de services de vidéoconférence par les entreprises.
’est en 1964 qu’AT&T faisait la démonstration de son Picturephone. Déjà alors, les nouveaux chantres de la vidéoconférence estimaient que son déferlement ne saurait tarder. Au fil des années ultérieures, la vidéoconférence est pourtant restée cantonnée dans les salles de réunion où le coût, la complexité et la portée limitée de nombreux systèmes ont découragé leur utilisation.
Et plus de cinquante ans plus tard… Aujourd’hui, soit plus de cinquante ans après, le déploiement de la vidéoconférence est enfin à la hauteur des espoirs originels grâce aux communications unifiées. Ce sont en effet les communications unifiées qui ont placé la vidéoconférence sur le poste de travail. Selon Nemertes Reserach, qui a recueilli, fin 2014, les données en provenance de 180 entreprises, 43% de ces dernières avaient ajouté la vidéoconférence à plus de 10% de leurs postes de travail (alors qu’en 2012 il ne s’agissait que de 17%). Les principaux fournisseurs qui offrent des systèmes de communication unifiée « universelle » sont aujourd’hui Avaya, Cisco, Microsoft, Mitel et Shore Tel. Et les technologies émergentes comme le WebRTC éliminent le besoin d’un client dédié et offrent la possibilité d’étendre aisément la conférence vidéo à l’extérieur de l’entreprise. De nombreux fournisseurs répondent aussi aux besoins des utilisations mobiles, tant et si bien que des individus isolés peuvent participer à une vidéoconférence de groupe ou en tête à tête, indépendamment de leur emplacement. Utiliser le cloud, c’est la certitude pour l’entreprise d’économiser sur les coûts initiaux d’inves-
tissement puisque c’est le fournisseur de service qui s’occupe de l’infrastructure. Le cloud, aussi, est évolutif, il s’adapte à l’entreprise (vers le haut ou vers le bas) et supprime le besoin en personnel dédié à la gestion des infrastructures.
La vidéoconférence est définitivement lancée La plupart des services de cloud permettent facilement les vidéoconférences vers leurs clients, partenaires ou fournisseurs, qui peuvent utiliser leurs propres terminaux ou se connecter via des navigateurs compatibles WebRTC.
Les fournisseurs de cloud réduisent également le coût des points de connexion, ce qui rend les possibilités vidéo moins onéreuses tant pour les grandes salles de réunion que pour les petits bureaux. De plus, la disponibilité généralisée des services
« consumer » de vidéoconférence tels que FaceTime, Google Hangouts et Skype a engendré l’idée que les possibilités de vidéoconférence sont toujours disponibles sur n’importe quel appareil et n’importe où. Fixons les idées simplement : il y a entre 6500 et 10.000 conférences vidéo par jour dans l’entreprise Google, et c’est entre autres lié à la facilité d’y avoir accès (un simple clic) ! Selon Wainhouse Research, en 2015, environ 200 millions de personnes feront du travail collaboratif via vidéoconférence. La nouvelle génération qui intègre aujourd’hui le monde du travail a ainsi toujours eu la possibilité de chatter en vidéo avec famille et amis et s’attend à trouver les mêmes possibilités à son travail, quelle qu’en soit la localisation. La vidéoconférence est définitivement lancée.
Intéressante pour l’entreprise « à tous les étages » !
Fait intéressant, la disponibilité croissante de la vidéoconférence au bureau et sur les appareils mobiles va de pair avec l’augmentation du déploiement de systèmes de vidéoconférence pour salles de réunion (taux de croissance moyen de 32%). Prysm Tous les services de l’entreprise peuvent bénéficier de la collaboration vidéo. A en croire une enquête portant sur plus de 5.000 personnes, 88% des membres de la direction sont hautement satisfaits de son utilisation. Les IT sont 83% à l’être également, de même que le marketing (93%) et que le service financier (75%). Quant au service vente, il est satisfait à 92%, le service clientèle l’est à 73%, et les ingénieurs à 83%. Jolis scores ! Plus que jamais, la vidéoconférence devient incontournable dans le cadre des communications unifiées (UC), et la tendance en la matière tient en ces trois expressions: « à tout moment, partout et sur tout périphérique qu’il soit mobile ou fixe ». Les outils vidéo collaboratifs vont continuer à proliférer. Ceci pour profiter au maximum d’une communication qui est véhiculée, selon le Dr. Mehrabian, auteur du livre « Silent Messages », à 7% à travers les mots employés, à 38% via la voix et à 55% par l’intermédiaire de la « métacommunication » (expressions faciales, gestes, postures).
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Préparer l’hybride avec soin ! De plus en plus d’entreprises s’intéressent à l’organisation de réunions, de congrès et de meetings hybrides. Rappelons en deux mots qu’il s’agit d’une manifestation qui, en plus de réunir physiquement des participants, permet à un public distant « on line », branché sur l’Internet, de prendre connaissance (et de participer) à
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l’événement.
ette manière de faire connaît un succès grandissant malgré certaines réticences des organisateurs qui, au début, craignaient un phénomène de cannibalisation.
Comme un réalisateur TV En effet, la crainte majeure était que le public intéressé resterait chez lui et que la situation diminuerait d’autant la participation réelle et active à l’événement. Depuis, on sait qu’il s’agit d’une crainte d’autant plus erronée que l’événement hybride permet d’augmenter l’audience de l’événement en permettant aux personnes qui ne seraient de toute manière pas venues de participer. De plus, et c’est un corollaire, l’événement hybride permet de « mondialiser » la manifestation qui a un retentissement plus important. L’organisation d’une manifestation hybride ne diffère pas fondamentalement de celle d’un événement traditionnel, à ceci près qu’il faut le préparer plus finement et qu’il s’agit également de s’assurer de la présence et du bon fonctionnement du matériel technique adéquat. Il faut donc organiser plus en profondeur que d’habitude et en arriver pratiquement à découper le dé-
roulement de l’événement à la manière d’un réalisateur de télévision, en quelque sorte. Le timing doit être respecté, ne serait-ce que parce qu’une partie du public distant s’intéressera certainement à des moments particuliers de l’événement (interventions spécifiques par exemple) et ne se branchera qu’alors.
Minuter les temps de parole La préparation impose donc aussi aux différents acteurs (président, intervenants) de minuter leurs prises de parole, ainsi que de fournir à la technique les différents documents qui seront utilisés. Ceci
Mediasite
lui permettra, lors des différentes interventions, d’afficher sur les écrans les visuels adéquats. Sur le plan technique, il faudra prendre langue avec un spécialiste Internet spécialisé en événements hybrides et, entre autres, s’intéresser avec lui à la vitesse de transmission possible, en sachant que le son « coûte » moins cher en bande passante que la vidéo, par exemple. Il faudra également faire un choix au niveau de la qualité des images délivrées sur l’Internet. La bonne qualité exige des connexions à large débit. Le nec plus ultra, en matière d’hybride, c’est de permettre aux participants distants de prendre la parole (lors de séances questions / réponses par exemple) et, dans certains cas, de permettre à la salle de voir les intervenants. On peut aussi mettre au point des systèmes de vote qui prennent ainsi le pouls des « internautes » en temps réel et l’affiche sur un des écrans présents à la manifestation. Enfin, et cela fait partie des avantages d’un événement hybride, les séquences diffusées seront emmagasinées sur les machines, ce qui permettra à tout le monde (les présents physiquement, les distants et les … absents) de revoir ou de voir la manifestation « à la carte ».
Il faut savoir mériter le succès de l’événement hybride Les meetings hybrides forment l’une des plus grandes tendances des événementiels à venir. Un événement hybride,
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comme on le sait, combine un événement traditionnel, « live » avec une composante virtuelle, « en ligne ».
a technologie d’aujourd’hui permet la mise en place de liaisons d’excellente qualité et faciles à mettre en œuvre. Du côté des organisateurs et des intervenants, il faudra de plus en plus composer avec un public réel présent et des participants distants.
Conversion du virtuel vers le « live » Il est évident, et nous le soulignons d’emblée, qu’une participation en personne offre plus d’avantages et de valeur qu’une présence virtuelle, notamment en termes de possibilités de réseautage, de l’établissement de liens personnels et en termes d’expérience immersive. La mise en place d’un événement hybride peut cependant élargir l’audience et offrir une perspective internationale à la manifestation. De plus, un certain pourcentage de participants virtuels en vient par la suite à devenir des congressistes « live ». Cela étant, il faut savoir que, pour les participants « on line » ou distants, un simple flux web ne suffit plus, ils méritent davantage. Ils doivent avoir le sentiment
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d’être « présents » à part entière. Les orateurs devront ainsi prendre le temps, dans leurs introductions, de regarder la caméra et de souhaiter la bienvenue aux participants virtuels, au même titre qu’à ceux présents physiquement dans la salle. Eux aussi devront être mis au courant de la situation. Une bonne méthode d’intéresser tout le monde à l’événement hybride en cours est d’annoncer le nombre de participants en ligne et de détailler leur provenance. De plus, il faudra parvenir à mélanger les questions de la salle avec le point de vue des participants en ligne. Sonic Foundry
Interventions croisées « Penser aux participants en ligne », c’est aussi ne jamais les placer devant une image de salle de conférence encore vide. Avant que ne commence réellement l’événement, diffusez des commentaires et des annexes informatifs sur ce qui va se passer. Le respect du timing est encore plus important lorsque l’événement est hybride. Vous l’avez diffusé préalablement, et certains participants en ligne se connectent aussi à des moments déterminés pour suivre
Sonic Foundry la discussion sur l’un ou l’autre point précis du programme. Comme cela se passe à la télévision, si vous êtes en retard ou si autre chose se passe, ils risquent tout simplement de… passer à autre chose et de se déconnecter. Les réactions du public en ligne sont importantes. Il peut intervenir de différentes façons, en fonction de la technologie mise en œuvre. Soit il s’agira d’un onglet « commentaires » soit cela se fera par le biais d’un média social comme Twitter, par exemple, soit encore par un autre moyen (dont la diffusion vidéo des intervenants, dans les cas les plus sophistiqués). Le président ou l’orateur doit alors injecter ces commentaires et les rendre publics de manière à ce que les discussions en tiennent compte. Les deux publics (réel et virtuel) doivent en bénéficier.
La météo du « temps suisse » Il était particulièrement intéressant cette année, vu la sortie de l’Apple Watch, de prendre la température des entreprises horlogères traditionnelles, qui se sont réunies lors du récent Baselworld à Bâle, qui s’est tenu du 19
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au 26 mars.
’observation est largement de mise, mais, néanmoins, plusieurs marques suisses ont sauté le pas et proposent des montres connectées, à l’instar de Breitling (chronographe connecté à un smartphone), de Frédérique Constant, de Bulgari Diagono (prototype), d’Alpina et de Mondaine.
chronographe Breitling connecté, conçu pour les pilotes d’avion. Bien sûr, la montre connectée est aussi considérée comme une menace pour l’horloLa synthèse entre l’art horloger et gerie suisse. Ell’innovation mar Mock (un des Elles s’axent sur la santé et le bien-être, of- créateurs de la friraient une autonomie confortable de deux Swatch) estime, ans, et se veulent la synthèse entre l’art hor- dans le quotidien loger suisse traditionnel et l’innovation techno- « Le Temps », logique, et sont compatibles avec les smart- que « la montre phones Android et iOS. connectée met en danger le segment de la montre classique de moyenne gamme ». François Thiébaud, président de Tissot, tempère : « Il y a une complémentarité, pas une opposition ». Il estime aussi que l’avènement de la montre connectée a été le déclencheur d’un Photo from left to right: phénomène béMonsieur François Thiébaud, Président de Tissot néfique : « On Monsieur Johann N. Schneider-Ammann, Conseiller Fédéral n’a jamais autant Monsieur Nicolas Clerc, Vice-Président Département Produit Tissot parlé d’horlogeMonsieur Nick Hayek, Président de la Direction Générale du Swatch Group rie ! » Tissot voit autreFredérique Constant parle d’une montre « qui ment son projet de montre connectée : labellée se veut être une passerelle entre la Silicon Val- « swiss made », elle ne dépendra pas d’un téley et la Suisse ». Chez Breitling, il s’agit d’un léphone et bénéficiera d’une large autonomie.
La force du symbole La réaction de Certina, par la voix de son directeur Adrian Bosshard : « Nous vendons des valeurs horlogères à long terme et pas des produits électroniques de grande consommation ». Elie Bernheim, directeur de Raymond Weil, souligne à juste titre que « le problème principal de la montre connectée, c’est son obsolescence ». Il est vrai que le montre a, jusqu’ici, représenté un investissement pérenne. Il voit cependant un réel potentiel présent dans ce nouveau marché. Thiery Stern, président de Patek Philippe, pense que « la montre connectée peut remettre le concept « montre » au goût du jour et inciter les jeunes à y revenir ». Il insiste sur la médiatisation des montres connectées, qui pousse les gens à « surréagir ». Enfin, il « aimerait voir les 3e et 4e générations de ces modèles », en soulignant qu’on n’en est encore qu’aux tout débuts. Le consensus se fait autour de l’idée qu’une montre est « un symbole, un statut, une mémoire par rapport à un événement de notre vie », contrairement à ce que peut offrir une montre connectée.
Baselworld
Thierry Stern, Président de Patek Philippe
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Une profusion d’opportunités pour tout qui est impliqué dans la communication visuelle. Du 18 au 22 mai 2015, le parc des expositions « Koelnmesse » de Cologne accueillera « FESPA 2015 », le plus grand événement au monde dans le domaine de l’impression. Cette manifestation attirera des milliers de visiteurs, émanant du monde entier, qui viendront pour voir les dernières innovations technologiques appliquées à l’impression grand format.
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ais, selon Neil Felton, le PDG de la FESPA, cette mecque de l’impression est également un antre d’opportunités pour toute personne impliquée dans la communication visuelle qui vise à attirer, à promouvoir, à engager ou à informer.
around » (« enveloppantes », « complètes ») à vos clients. Qui plus est, les avancées dans des domaines comme l’eye-tracking (suivi du regard), signifient que vous pouvez dès à présent équiper des visuels de dispositifs rendant compte des niveaux d’engagements des consommateurs en soulignant les zones des images sur lesquelles ils se sont concentrés. Les visuels deviennent ainsi une partie de plus en plus mesurable du mix de communications.
Neil Felton
L’imprimé pour bien impacter
Il donne ici un aperçu des tendances qui vont se révéler cette année.
Profusion d’opportunités pour les communicateurs La révolution numérique qui a bouleversé le monde de la communication marketing au cours de ces 15 dernières années a également initié une explosion de créativité dans le monde des imprimantes, transformant l’impression en moyen de communication visuelle. La technologie numérique grand format signifie que l’économie de l’impression a changé fondamentalement. Les projets ou idées autrefois irréalisables sur papier voici seulement dix ans sont maintenant à portée de main, et l’impression numérique permet un degré de personnalisation extrême. Des graphiques de toutes natures peuvent être imprimés et adaptés à toute spécification individuelle, personnalisés ou adaptés aux besoins d’un environnement particulier.
Repenser l’impression Et il ne s’agit pas de limiter l’imagination au seul papier ou carton, c’est l’heure de repenser l’impression. Même dans la signalisation et dans l’affichage, on peut penser à utiliser des textiles souples pour augmenter l’impact ou pour réduire les coûts de transport et de stockage. Vous pouvez aussi penser à utiliser des supports magnétiques pour créer des visuels de points de vente qui peuvent se repositionner à l’envi sur n’importe quelle surface métallique. Savez-vous que les derniers développements en matière d’encres rendent possible la création de graphiques qui réagissent à leur environnement ? Ils apparaissent, disparaissent ou se modifient avec les changements de température ou l’addition d’eau, par exemple. Des encres sensibles, des métaux « intelli-
gents » ou des encres tactiles permettent de créer de magnifiques effets à peu de frais. Pensez aussi aux vinyles contemporains auto-adhésifs, qui permettent d’envelopper pratiquement tous les objets tridimensionnels, ce qui signifie que tout peut véhiculer votre marque ou votre image de campagne publicitaire : voitures, vélos, bateaux, avions, meubles et, même, bâtiments entiers. Que l’objet soit ou non en mouvement, il suffit de l’emballer !
Imprimer en « numérique hybride » L’impression d’aujourd’hui a trouvé une place confortable dans notre monde marketing multicanal. La technologie des codes QR, le NFC et iBeacons transforment l’impression en un médium interactif qui agit en tant que pont très efficace entre le monde physique et le virtuel, et qui permettent d’inciter le spectateur d’un visuel à s’engager davantage dans l’espace en ligne, ou d’utiliser les données de géolocalisation pour permettre un niveau personnalisé d’envois de promotions ou d’informations. Les visuels imprimés peuvent se combiner aisément avec l’affichage numérique ou les médias « écran » pour créer une expérience plus multisensorielle, incorporant l’audio et la vidéo, ou pour diffuser une information dynamique. Beaucoup de spécialistes audiovisuels peuvent vous conseiller sur des solutions intelligentes qui mélangent imprimés et média « écran », en vue de diffuser des expériences « wrap-
Si votre entreprise organise des événementiels (marketing expérientiel), l’impression grand format est la solution reine pour créer des espaces pop-up ou des visuels générant « l’effet wow », via des drapeaux simples ou des bannières à panneaux de marque, des auvents, des podiums imprimés, des décors et des structures gonflables. Même dans les domaines les plus classiques du marketing (merchandising promotionnel) par exemple, les technologies avancées d’impression permettent de produire des vêtements ou des cadeaux qui sont créatifs et personnels, et cela en petites quantités, pour promouvoir des activités limitées dans le temps et éliminer tout gaspillage.
Pas de limites C’est exact d’affirmer que l’impression d’aujourd’hui ne rencontre plus de limites. La technologie permet d’imprimer économiquement à peu près sur n’importe quoi. Ciment, verre, céramique, bois, tapis, textile, métal, tout est possible, ce qui peut transformer toutes les zones d’affichage. Que ce soit dans un espace de vente, d’accueil, dans un bureau ou lors d’une exposition, la règle est simple : « si vous pouvez l’imaginer, vous pouvez l’imprimer ». À l’ère des expériences de marque immersives et des espaces de vente « salles d’exposition » qui incitent d’éventuels achats en ligne, l’impression de grand format est votre meilleur allié. Elle vous permet de transformer les murs, les sols, les plafonds, les vitrages, les revêtements de surface ainsi que le petit mobilier. Cerise sur le gâteau ? Le coût relativement faible de l’impression permet de rafraîchir tout espace régulièrement, que ce soit pour donner une touche saisonnière à un restaurant, pour afficher les changements réalisés dans un hôtel ou dans une salle où se déroule un événement, ou encore pour souligner des campagnes ou les promotions dans un magasin.
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La vitrine se dope à l’affichage numérique L’affichage numérique s’insère dans de plus en plus d’écrans ! Autrefois cantonné aux seuls « big screens », le voici qui se loge aujourd’hui dans des lucarnes plus menues et dans des combinaisons franchement innovantes. Caractéristique marquante : le
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digital signage investit de plus en plus dans les écrans tactiles et dans l’interactivité.
es frontières s’estompent donc entre kiosques interactifs et signalisation numérique. C’est dans l’ordre des choses, étant donné que les premiers faisaient aussi appel à des écrans. Mais on va aujourd’hui beaucoup plus loin.
Shopping Window Adidas
De la vitrine traditionnelle au véritable « windows shopping » ! En réalité, c’est la philosophie même du « digital signage » qui évolue. Voici peu, il servait principalement à capturer les regards, à diffuser des messages informatifs et publicitaires. Il s’imposait par ses dimensions et par sa luminosité. C’est toujours le cas, mais, d’une part, des écrans plus petits permettent aux visiteurs de choisir leur cheminement propre dans les rayons mêmes du magasin et surtout, d’autre part, il y a de véritables révolutions. Celle qui suit est exemplaire. Il s’agit du « window shopping » à la mode Adidas, appliquée à sa gamme NEO et installée d’abord sous forme de prototype. La marque a ainsi investi la… vitrine traditionnelle pour la transformer en véritable magasin virtuel. Premier avantage : ce magasin est ouvert 24H/24. Deuxième avantage, il attire prodigieusement l’attention. Troisième avantage : son aspect ludique qui plaît aux jeunes générations (finalement, le cœur de la cible d’Adidas). Mais voyons comment tout cela fonctionne. La vitrine est un grand écran tactile où on trouve un modèle « virtuel » et des produits Adidas. Un codebarre (QI) s’affiche, qu’il suffit de scanner avec le smartphone pour obtenir un code PIN. Dès cet instant, le mobile du client potentiel est connecté en temps réel
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avec un sac d’achats qui apparaît en vitrine. Tout produit que le consommateur fait tomber dans le panier, par gestes sur la vitrine, apparaît instantanément sur le smartphone. Le client peut modifier les détails du produit et peut aussi informer ses amis par les médias sociaux. Le mannequin numérique grandeur nature évolue, porte le produit désiré, bouge en fonction des désirs du client. C’est extrêmement ludique.
Déjà des acteurs innovants
Shopping Window Adidas
Média tactile de demain, la vitrine interactive est une révolution dans le monde du marketing et du média. Elle permet de transformer une simple devanture vitrée en véritable outil de communication interactif qui permet aux passants d’être acteurs des animations produites sur la vitrine. On n’en est évidemment qu’aux balbutiements, mais des enseignes renommées se lancent déjà dans l’aventure de la vitrine interactive. Ainsi AS Colourmatic, marque réputée pour ses t-shirts colorés, propose-telle une vitrine interactive qui analyse le passant au niveau de la « gaieté de sa tenue ». Le système propose ensuite un coloris plus tendance, disponible en magasin. De son côté, Starbucks a posé, à Toronto, une vitrine interactive qui « récompense ses clients et les passants de la ville » : offres d’essai, réductions, boissons offertes au programme ! La marque de prêt-àporter WESC a invité, en Angleterre, les passants à faire danser un hologramme, selon leur position le long de la vitrine. Enfin, Nike+, via la technologie Kinect, a animé toute une série de vitrines avec des balles qui s’envolaient (virtuellement) lors du passage des passants devant la vitrine. D’autres vitrines permettaient de réaliser un « jump » et de voir le score atteint, etc.