Bds309 niger mhe baseline et suivi hydraulique

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Ministère de l’Hydraulique et de l’Environnement

CAHIER SPECIAL DE CHARGES MARCHE DE SERVICE POUR LA REALISATION D’UNE BASELINE ET DU SYSTEME DE SUIVI/EVALUATION DU PROGRAMME D’HYDRAULIQUE VILLAGEOISE ET PASTORALE DANS LA REGION DE DOSSO PHASE II – NER 12 034 11

JUIN 2013


TABLE DES MATIÈRES 1 GÉNÉRALITÉS....................................................................................................... 3 1.1 1.2 1.3 1.4 1.5

DÉROGATIONS AU CAHIER GÉNÉRAL DES CHARGES ....................................................... 3 POUVOIR ADJUDICATEUR .............................................................................................. 3 RÈGLES RÉGISSANT LE MARCHÉ ................................................................................... 3 DÉFINITIONS ................................................................................................................ 3 CONFIDENTIALITÉ ........................................................................................................ 4

2 OBJET ET PORTÉE DU MARCHÉ ........................................................................ 4 2.1 2.2 2.3 2.4 2.5

NATURE DU MARCHÉ .................................................................................................... 4 OBJET DU MARCHÉ ...................................................................................................... 4 OPTION ....................................................................................................................... 4 QUANTITÉ .................................................................................................................... 4 DURÉE ........................................................................................................................ 5

3 PROCÉDURE ......................................................................................................... 5 3.1 3.2 3.3 3.4 3.5 3.6 3.7 3.8

MODE DE PASSATION ................................................................................................... 5 PUBLICITÉ ................................................................................................................... 5 INFORMATION .............................................................................................................. 5 OFFRE......................................................................................................................... 5 SÉLECTION QUALITATIVE .............................................................................................. 7 NÉGOCIATIONS ............................................................................................................ 7 ATTRIBUTION ............................................................................................................... 7 CONCLUSION DU CONTRAT ........................................................................................... 8

DISPOSITIONS CONTRACTUELLES PARTICULIÈRES .......................................... 8 3.9 FONCTIONNAIRE DIRIGEANT .......................................................................................... 8 3.10 CAUTIONNEMENT ......................................................................................................... 8 3.11 TIERCES PERSONNES ................................................................................................... 8 3.12 RÉVISION DES PRIX ...................................................................................................... 9 3.13 DROITS INTELLECTUELS ............................................................................................... 9 3.14 PAIEMENTS .................................................................................................................. 9 3.15 CONTENTIEUX .............................................................................................................. 9 3.16 MOYENS D’ACTION DU POUVOIR ADJUDICATEUR .......................................................... 10 3.17 ÉLÉMENTS INCLUS DANS LE PRIX ................................................................................ 10 3.18 CORRESPONDANCE AVEC LE PRESTATAIRE DE SERVICES (ART. 68) .............................. 11 3.19 MODALITÉS D’EXÉCUTION (ART. 69) ............................................................................ 11 3.20 LIEU DE PRESTATION DES SERVICES (ART. 70) ............................................................. 11 3.21 RÉCEPTIONS .............................................................................................................. 11

4 TERMES DE RÉFÉRENCE .................................................................................. 12

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1 Généralités 1.1

Dérogations au cahier général des charges

Dispositions contractuelles particulières” du présent cahier spécial des charges (CSC) contient les clauses administratives et contractuelles particulières applicables au présent marché public par dérogation au cahier général des charges (CGCh) ou qui complètent ou précisent celui-ci. Dans le présent CSC, il est dérogé à l’article 67 du CGCh (voir point 3.17 « Éléments inclus dans le prix »).

1.2

Pouvoir adjudicateur

Le pouvoir adjudicateur du présent marché public est la Coopération Technique Belge, société anonyme de droit public à finalité sociale, ayant son siège social à 147, rue Haute, 1000 Bruxelles (numéro d’entreprise 0264.814.354, RPM Bruxelles). En application de la loi du 21 décembre 1998 portant création de la « Coopération Technique Belge », la CTB se voit confier l’exclusivité de l’exécution, tant en Belgique qu’à l’étranger, des tâches de service public en matière de coopération bilatérale directe avec des pays partenaires. En outre, elle peut exécuter d’autres missions de coopération à la demande d’organismes d’intérêt public et développer des actions propres qui contribuent à ses objectifs. Pour ce marché, la CTB est valablement représentée par Madame Dominique VANDER LINDEN, Représentante Résidente de la CTB au Niger.

1.3

Règles régissant le marché

Pour ce marché, sont d’application : •

La Loi du 24 décembre 1993 relative aux marchés publics et à certains marchés de travaux, de 1 fournitures et de services.

L’A.R. du 8 janvier 1996 relatif aux marchés publics de travaux, de fournitures et de services et 1 aux concessions de travaux publics.

L’A.R. du 26 septembre 1996 établissant les règles générales d’exécution des marchés publics et 1 des concessions de travaux publics.

Le Cahier général des Charges*, repris à l’annexe de l’Arrêté Royal du 26 septembre 1996 établissant les règles générales d’exécution des marchés publics et des concessions de travaux publics.

La loi du 21 décembre 1998 portant création de la Coopération Technique Belge , modifiée par les 3 lois des 13 novembre 2001 et 30 décembre 2001.

La Convention relative à la lutte contre la corruption de fonctionnaires étrangers dans des transactions commerciales internationales qui a été transposée en droit belge par la loi du 10 4 février 1999 relative à la répression de la corruption .

2

1.4

Définitions

Dans le cadre de ce marché, il faut comprendre par :

Une version coordonnée de ce document peut être consultée sur www.belgium.be ; cliquer sur économie > marchés publics > réglementation > arrêtés. 2 M.B. 30.12.1998 3 M.B. 17.11.01 et 31.12.01 4 Articles 240 à 252, 504bis à 504ter Code pénal et articles 10quater Code de procédure pénale. 1

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Le soumissionnaire : La personne physique (m/f) ou morale qui introduit une offre ;

Le prestataire de service ou l’adjudicataire : Le soumissionnaire à qui le marché est attribué ;

Le pouvoir adjudicateur : La Coopération Technique Belge ;

L’offre : L’engagement du soumissionnaire d’exécuter le marché aux conditions qu’il présente ;

Cahier Général des Charges (CGCh) : L’annexe à l’AR du 26/09/1996 ;

Cahier Spécial des Charges (CSC) : Le présent document ainsi que toutes ses annexes et documents auxquels il fait référence.

1.5

Confidentialité

Le soumissionnaire et la CTB garantissent le caractère confidentiel de toute information obtenue dans le cadre du présent marché et ne transmettra celle-ci à des tiers qu’après accord écrit et préalable de l’autre partie. Ils ne diffuseront ces informations confidentielles que parmi les préposés concernés par la mission. Ils garantissent que ces préposés seront dûment informés de leurs obligations de confidentialité et qu’ils les respecteront.

2 Objet et portée du marché 2.1

Nature du marché

Le présent marché est un marché de services/consultance.

2.2

Objet du marché

Ce marché de services consiste en la réalisation d’une étude baseline et du système de suivi et évaluation du Programme d’Hydraulique Villageoise et Pastorale dans la Région de Dosso – Phase II, conformément aux conditions du présent CSC. Il s’inscrit dans la mise en place des conditions idoines en vue d’une meilleure mise en œuvre du Programme. La CTB recherche pour cette prestation, à travers le présent marché, un bureau d’études disposant d’une équipe dont un expert international et un ou deux (2) consultants nationaux nigériens répondant aux exigences des profils recherchés (cfr. point 9 des TdR). Le présent marché se compose d’un seul lot. Pour autant que le seuil de 67.000 € ne soit pas dépassé, le pouvoir adjudicateur se réserve le droit d’étendre le marché à des services similaires dans une période de 3 ans à compter de l’attribution du marché.

2.3

Option

Il n’est pas prévu d’option dans le présent marché. Au cas où le soumissionnaire proposerait une option, le pouvoir adjudicateur se réserve le droit de ne pas commander celle-ci.

2.4

Quantité

En ce qui concerne le nombre de jours, ce marché prévoit vingt et un jour (21) jours au total pour la réalisation de l’étude. 4 CSC NER 151/CTB/2013 « Réalisation étude baseline et système de suivi-évaluation pour le PHVP II Dosso»


2.5

Durée

Le délai d’exécution prend cours une semaine après la date de notification d’attribution de ce marché et expire, au plus tard au terme de la prestation de services (réception définitive), conformément aux termes de référence (voir calendrier indicatif des termes de référence).

3 Procédure 3.1

Mode de passation

Procédure négociée sans publicité préalable en application de l’art. 17, § 2, 1°a, de la loi du 24.12.1993.

3.2

Publicité

3.2.1 Publicité officielle Pas d’application.

3.2.2 Publicité CTB Ce marché est publié sur le site de la CTB.

3.3

Information

L’attribution de ce marché est coordonnée par le bureau de représentation de la CTB au Niger. Aussi longtemps que court la procédure, tous les contacts entre le pouvoir adjudicateur et les soumissionnaires (éventuels) concernant le présent marché se font exclusivement via la CTB Niger et il est interdit aux soumissionnaires (éventuels) d’entrer en contact avec le pouvoir adjudicateur d’une autre manière au sujet du présent marché, sauf disposition contraire dans le présent CSC. Tout renseignement doit donc être demandé par courriel à Mme Dominique VANDER LINDEN, Représentante Résidente de la CTB au Niger, BP 12987 Niamey, Niger (dominique.vanderlinden@btcctb.org ). Jusqu’à la notification de la décision d’attribution il ne sera donné aucune information sur l’évolution de la procédure. Si les soumissionnaires intéressés ont téléchargé le CSC sous forme électronique, ils sont priés de prendre contact avec la Représentante de la CTB au Niger afin de lui transmettre leurs coordonnées et de se renseigner sur les éventuelles modifications ou informations complémentaires. Il est également recommandé aux soumissionnaires ayant téléchargé le CSC sous forme électronique de consulter régulièrement le site web de la CTB (www.btcctb.org).

3.4

Offre

3.4.1 Portée de l’offre Le soumissionnaire doit souscrire sans réserve à l’ensemble du CSC. Si ce dernier devait présenter des lacunes, des erreurs et/ou des imprécisions, le soumissionnaire doit les indiquer et les corriger dans un document distinct et y exposer les explications utiles et les conséquences, notamment au plan financier et technique. Par le seul fait de déposer une offre, le soumissionnaire déclare renoncer à ses propres conditions générales (de vente). Toute mention contraire sera considérée comme une réserve pouvant mener à l’éviction de l’offre.

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3.4.2 Composition de l’offre L’offre du soumissionnaire sera composée comme suit (voir point Erreur ! Source du renvoi introuvable. « Formulaires ») : •

Le formulaire d’identification ;

Le certificat de disponibilité (pour la période indicative mentionnée dans les TdR et/ ou d’autres périodes avoisinant ces dates) ;

L’attestation de l’ONSS ou équivalent (voir point 3.5.1 « Situation personnelle ») ;

Les CV du/de la/des consultant/e(s) international/e(s) proposé/e(s) ;

Le tableau « Profil des experts ».

Le formulaire d’offre ;

La proposition méthodologique pour la réalisation de l’étude et la proposition de programme détaillé de celui-ci.

La déclaration d’intégrité

3.4.3 Enoncé des prix Pour les honoraires, le soumissionnaire propose un prix forfaitaire, qui sera calculé sur base de prix unitaires et du nombre de jours. Pour les remboursables, le soumissionnaire propose une estimation détaillée des coûts. Tous les prix seront mentionnés en euros. Aucune formule d’adaptation au taux de change ne sera acceptée. Les prix offerts sont des prix hors TVA mais doivent tenir compte des prélèvements de taxes 5 éventuellement applicables au Niger .

3.4.4 Langue L’offre sera rédigée en français.

3.4.5 Délai d’engagement Les soumissionnaires restent engagés par leur offre pour une durée de 90 jours calendrier, à compter du jour suivant celui de la date limite de la réception des offres.

3.4.6 Introduction des offres L’offre comporte les documents nécessaires dans le cadre des critères de sélection et d’attribution (voir points 3.5 « Sélection qualitative » et 3.7 « Attribution »). L’original signée et datée sera envoyée à la CTB NIGER, sous format PDF, par courrier électronique (dominique.vanderlinden@btcctb.org), à l’attention de Mme Dominique VANDER LINDEN Représentante Résidente de la CTB au Niger, en mentionnant dans l’intitulé du message la mention : « OFFRE », le numéro du CSC (NER 151/CTB/2013), l’intitulé du CSC (Réalisation d’une étude baseline et du système de suivi-évaluation pour le PHVP II Dosso). L’offre doit également être envoyée en copie à M. Ali Moha (ali.moha@btcctb.org) Elle devra être réceptionnée le 18/07/2013 à 12h30 (heure du Niger) au plus tard. L’offre et chacun des documents l’accompagnant doivent être numérotés et signés par le soumissionnaire ou son mandataire. Il en va de même de toute surcharge, rature ou mention qui y 5

Notamment l’ISB (prélèvement d’office de l’impôt sur les bénéfices) 6

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serait apportée. Le mandataire doit faire apparaître qu’il est autorisé à engager le soumissionnaire.

3.5

Sélection qualitative

3.5.1 Situation personnelle Par le seul fait de déposer son offre, le soumissionnaire déclare sur l’honneur qu’il ne tombe pas sous le coup des critères d’exclusion des art. 69 et 69 bis de l’AR du 8 janvier 1996. À la demande du pouvoir adjudicateur, les candidats doivent, le cas échéant, apporter la preuve qu’ils satisfont aux exigences stipulées aux articles 69 et 69 bis de l’AR du 8 janvier 1996. Le soumissionnaire joint une attestation originale délivrée par l’Office National de Sécurité Sociale (ONSS) ou équivalent portant sur le 4ème trimestre 2012 (ou plus récente) dont il ressort qu’il a accompli ses devoirs en matière du paiement des cotisations sociales. Si le soumissionnaire est indépendant, il joindra à son offre une déclaration sur l’honneur selon laquelle il ne dispose pas de personnel soumis aux règles relatives à la sécurité sociale.

3.5.2 Capacité technique La capacité technique du/des/de la consultant(e)s prestataires de service sera évaluée en vertu deson/leur savoir-faire et expérience. Le soumissionnaire complétera pour ce faire le tableau « Profil expert » et joindra le CV du/des/de la consultant(e)s prestataires de service. Le profil et expérience requis sont décrits dans les termes de référence.

3.6

Négociations

Le(s) soumissionnaire(s) ayant introduit les offres les plus intéressant(es), peut (peuvent) être invité(s) à présenter / préciser leur offre par écrit ou lors d’un entretien avec le pouvoir adjudicateur. Le cas échéant, il(s) sera (seront) invité(s) à introduire une offre améliorée. Le pouvoir adjudicateur se réserve le droit, pendant les négociations, de déroger aux dispositions administratives et techniques du CSC. Les offres doivent autant que possible satisfaire aux prescriptions du cahier spécial des charges, tant en ce qui concerne la forme que le contenu. Si une offre contient des éléments ne correspondant pas aux prescriptions du cahier spécial des charges, ceux-ci pourront éventuellement quand même être pris en considération dans le cadre des négociations entre le pouvoir adjudicateur et le soumissionnaire. Toutefois, les offres dérogeant de manière trop importante au cahier spécial des charges seront écartées des négociations. Le pouvoir adjudicateur sélectionne souverainement, dans le respect toutefois du principe d’égalité de traitement des soumissionnaires, les offres non conformes qu’il prend en considération dans le cadre des négociations.

3.7

Attribution

Le choix de l’offre la plus avantageuse est basé sur une évaluation des offres en tenant compte des critères suivants, énumérés par ordre dégressif d’importance : •

Expertise/expérience du/des/ de la consultant(e)s par rapport aux termes de référence de la mission (40%)

Qualité de la proposition méthodologique et du programme détaillé de l’étude d’analyse en respect des termes de référence (30%) 7

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Disponibilité (10%)

Prix (20%).

3.8

Conclusion du contrat

Le marché sera attribué au soumissionnaire (sélectionné) qui a introduit l’offre la plus avantageuse, le cas échéant améliorée, sur base des critères mentionnés ci-dessus. Cependant, il est à remarquer qu’en vertu de l’art. 18 de la loi du 24 décembre 1993, le pouvoir adjudicateur peut soit renoncer à passer le marché, soit refaire la procédure, au besoin suivant un autre mode. Le contrat intégral consiste dès lors en un marché attribué par la CTB au soumissionnaire choisi conformément au présent CSC et ses annexes, l’offre et toutes ses annexes, telles qu’éventuellement modifiées suite aux négociations, la lettre recommandée portant notification de la décision d’attribution et les documents éventuels ultérieurs, acceptés et signés par les deux parties.

Dispositions contractuelles particulières Le présent chapitre de ce CSC contient les clauses administratives et contractuelles particulières applicables au présent marché public par dérogation au CGCh ou qui complètent ou précisent celui-ci. La numérotation des dispositions reprises ci-dessous suit celle du CGCh. En l’absence d’indication, les dispositions pertinentes du CGCh sont intégralement d’application.

3.9

Fonctionnaire dirigeant

Le fonctionnaire dirigeant est Mr Ali Moha, Chargé de Programme (CTB/Niger), courriel : ali.moha@btcctb.org Une fois le marché conclu, le fonctionnaire dirigeant est l’interlocuteur principal du prestataire de services. Toute la correspondance et toutes les questions concernant l’exécution du marché lui seront adressées, sauf mention contraire expresse dans ce CSC. Le fonctionnaire dirigeant est responsable de la bonne exécution et de la coordination de toutes les activités liées à l’expertise et la réception. Le fonctionnaire dirigeant a pleine compétence pour ce qui concerne le suivi de l’exécution du marché, y compris la délivrance d’ordres de service, l’établissement de procès-verbaux et d’états des lieux, l’approbation des services, des états d’avancements et des décomptes. Le fonctionnaire dirigeant est habilité à prendre toute ordonnance, dans les limites du présent CSC, en vue de permettre la bonne exécution du contrat.

3.10 Cautionnement Aucun cautionnement n’est exigé, étant donné que le paiement des services n’intervient qu’après leur acceptation, ce qui garantit suffisamment leur bonne exécution pour ce marché-ci.

3.11 Tierces personnes § 1. Le fait que l’adjudicataire confie tout ou partie de ses engagements à des sous-traitants ne dégage pas sa responsabilité envers le pouvoir adjudicateur. Celui-ci ne se reconnaît aucun lien contractuel avec ces tiers. Le prestataire de service s’engage à faire exécuter le marché par les personnes indiquées dans l’offre (et les documents de sélection), sauf cas de force majeure. 8 CSC NER 151/CTB/2013 « Réalisation étude baseline et système de suivi-évaluation pour le PHVP II Dosso»


Pour tous les sous-traitants et services achetés autres que ceux mentionnés dans l’offre ou le dossier de sélection, le prestataire de services devra obtenir l’approbation du fonctionnaire dirigeant. En aucun cas, le pouvoir adjudicateur n’acceptera ou ne remboursera les dépenses émanant d’un transfert ou d’une sous-traitance non approuvés. L’adjudicataire reste, dans tous les cas, seul responsable vis-à-vis du pouvoir adjudicateur.

3.12 Révision des prix Une révision des prix ne sera pas acceptée. Les prix sont fermes et non révisables.

3.13 Droits intellectuels § 1. Le pouvoir adjudicataire obtiendra de plein droit les droits d’auteur et/ou droits intellectuels sur tous les documents et/ou rapports qui seront créés dans le cadre du présent marché public par le prestataire de services. Le transfert de ces droits aura lieu au moment de l’approbation/validation des documents et rapports concernés. § 2. Le prestataire de service s’engage à ne pas faire de publicité concernant ce marché sans l’accord préalable et écrit du pouvoir adjudicateur. Il peut cependant mentionner ce marché comme référence dans le cadre d’un marché public, à condition qu’il en indique l’état avec véracité (p. ex. « en exécution »), et pour autant que le pouvoir adjudicateur n’ait pas retiré cette autorisation pour cause de mauvaise exécution du marché.

3.14 Paiements Le paiement se fait conformément à l’art. 15 § 2 e.s. CGCh et se fait dès lors dans un délai de cinquante jours calendrier, à compter de la réception de la facture. La facture sera introduite en double exemplaires, dont un exemplaire portera la mention « original » et l’autre « copie » ou « duplicata », en précisant le titre de la prestation (Réalisation d’une étude baseline et d’un système de suivi-évaluation pour le PHVP II Dosso), le numéro du CSC (CSC N°NER151/CTB/2013), et le nom du fonctionnaire dirigeant (Mr Ali Moha+). Les deux exemplaires seront envoyés à l’adresse suivante : CTB Siège 147, rue haute, 1000 Bruxelles Belgique ou au NIGER, BP 12987 Niamey, Niger. Cette facture sera signée et datée, et portera la mention suivante : « certifiée sincère et véritable et arrêtée à la somme de €…… (montant en toutes lettres) ». Aucune avance ne peut être demandée par le prestataire de services. Le paiement sera effectué en une (1) tranche : -

80% des honoraires, après la formation et l’évaluation des participants jugée acceptable ;

-

20% après remise du rapport de la formation.

En cas d’extension de la demande de la CTB, le paiement sera effectué après approbation du produit par la CTB, sur la base d’une facture calculée en fonction du nombre de jours prestés.

3.15 Contentieux Le présent marché, de même que toutes les conséquences ou effets juridiques qui pourraient en résulter sont intégralement soumis à la loi belge. En cas de litige ou de divergence d’opinion entre le pouvoir adjudicateur et l’adjudicataire, les parties se concerteront pour trouver une solution. 9 CSC NER 151/CTB/2013 « Réalisation étude baseline et système de suivi-évaluation pour le PHVP II Dosso»


A défaut d’accord, les tribunaux de Bruxelles sont seuls compétents pour régler les litiges.

3.16 Moyens d’action du pouvoir adjudicateur 3.16.1 Expiration du délai d’exécution Sans faire préjudice à ce qui est stipulé à l’article 20 du CGCh établi en annexe à l’arrêté royal du 26 septembre 1996, le seul fait de l’expiration du délai d’exécution éventuellement prolongé vaut mise en demeure pour le prestataire de services. Toutes les prescriptions relatives aux amendes pour retard s’appliquent de plein droit, sans formalités ni avis quelconque.

3.16.2 Défaut d’exécution L’adjudicataire est considéré en défaut d’exécution du marché : •

Lorsque les prestations ne sont pas complètement achevées dans le délai d’exécution contractuel ou aux diverses dates fixées pour leur achèvement partiel ;

A tout moment, lorsque les prestations ne sont pas poursuivies de telle manière qu’elles puissent être entièrement terminées aux dates fixées ;

Lorsqu’il ne suit pas les ordres écrits, valablement donnés par le pouvoir adjudicateur ;

Lorsque les prestations ne sont pas exécutées dans les conditions (définies par le marché).

Tous les manquements aux clauses du marché, y compris la non-observation des ordres du pouvoir adjudicateur, sont constatés par un procès-verbal dont une copie est transmise immédiatement à l’adjudicataire par lettre recommandée à la poste. L’adjudicataire est tenu de s’exécuter immédiatement. Il peut faire valoir ses moyens de défense par lettre recommandée à la poste adressée au pouvoir adjudicateur dans les quinze jours de calendrier suivant le jour déterminé par la date postale de l’envoi du procès-verbal. Son silence est considéré, après ce délai, comme une reconnaissance des faits constatés. Les manquements constatés à sa charge rendent l’adjudicataire passible d’une ou de plusieurs des mesures prévues aux § 4 à 9 de l’article 20 du CGCh et à l’article 75 du CGCh.

3.17 Éléments inclus dans le prix Le prestataire de services est censé avoir inclus dans tous ses prix tous les frais et impositions généralement quelconques grevant les services, à l’exception de la taxe sur la valeur ajoutée. Sont ainsi notamment inclus dans les prix unitaires forfaitaires les honoraires, les per diem, les frais de logement, d’assurance, de visas, de communication, les frais administratifs et de secrétariat, le coût de la documentation relative aux services et éventuellement exigée par le pouvoir adjudicateur, la production et la livraison de documents ou de pièces liés à l’exécution des services, les droits de douane et d’accise relatifs au matériel et aux produits utilisés, les frais d’emballage, les frais de réception, tous les frais, coûts de personnel et de matériel nécessaires pour l’exécution du présent marché, la rémunération à titre de droit d’auteur, l’achat ou la location auprès de tiers de services nécessaires pour l’exécution du marché. En cas de prolongation du marché, les prix unitaires forfaitaires mentionnés dans l’offre sont d’application. Les transports (A/R en classe économique) entre le domicile et le pays partenaire seront pris en charge par le soumissionnaire. La CTB organise et prend en charge les transports locaux (dans le pays partenaire) uniquement dans le cadre de l’exécution du marché. Les frais liés aux ateliers éventuels sont pris en charge par la CTB. 10 CSC NER 151/CTB/2013 « Réalisation étude baseline et système de suivi-évaluation pour le PHVP II Dosso»


3.18 Correspondance avec le prestataire de services (art. 68) Les notifications du pouvoir adjudicateur sont adressées au domicile ou au siège social mentionné dans l’offre, sauf si le CSC fait obligation au prestataire de services, après la conclusion du marché, d’élire domicile en un autre lieu.

3.19 Modalités d’exécution (art. 69) Les modalités d’exécution du marché sont précisées dans les Termes de Référence.

3.20 Lieu de prestation des services (art. 70) Les prestations se dérouleront essentiellement à Niamey au Niger.

3.21

Réceptions

La réception du marché consiste en la vérification par le pouvoir adjudicateur de la conformité des prestations exécutées par le prestataire de services aux règles de l’art ainsi qu’aux clauses et conditions du marché.

3.21.1 Réception technique Le pouvoir adjudicateur se réserve le droit à n’importe quel moment de la mission de demander au prestataire de services un rapport d’activité (réunions tenues, personnes rencontrées, institutions visitées, résumé des résultats, problèmes rencontrés et problèmes non résolus, déviation par rapport au planning et déviations par rapport aux TdR…).

3.21.2 Réception provisoire La synthèse, de l’évaluation des participants, sera transmise au fonctionnaire dirigeant dans les 10 jours calendriers suivant la fin de la mission de terrain au Niger. Les commentaires/observations du fonctionnaire dirigeant seront signifiés par courrier électronique au consultant international au plus tard 10 jours calendrier après réception du rapport provisoire.

3.21.3 Réception définitive L’approbation de la synthèse, de l’évaluation des participants, sera signifiée par courrier au consultant international au plus tard 20 jours calendrier après sa réception.

11 CSC NER 151/CTB/2013 « Réalisation étude baseline et système de suivi-évaluation pour le PHVP II Dosso»


4 Termes de référence 1. Introduction Le programme PHVP II démarre ses activités le mois de juin 2013. Il est par conséquent nécessaire que le projet connaisse la situation de départ de telle façon à pouvoir réaliser le suivi et l’évaluation de l’atteinte des objectifs, des résultats et de l’impact de l’intervention à travers le temps, sur la base d’indicateurs pertinents. L’objet de l’étude sera dès lors la détermination de la situation de référence, ainsi que l’analyse et la validation du cadre logique dans le contexte actuel et en harmonie avec la stratégie nationale de développement durable pour les secteurs associés à l’intervention du projet. Cette analyse comprendra également la validation et l’adaptation éventuelle des indicateurs. Sur la base des analyses précitées et considérant la nature des indicateurs retenus, l’étude proposera un système de suivi et évaluation (M&E) pour le projet et les acteurs principaux concernés, y compris les modalités de collecte d’information pertinentes et efficaces. Afin de permettre un suivi visuel des indicateurs, l’étude proposera un squelette d’un Système d’Information Géographique (SIG) réalisé avec un outil facile à gérer et gratuit dans son utilisation (exemple QuantumGIS - QGIS), ainsi que la structure de la base de données associée. L’objet, les résultats attendus et les modalités de cette étude sont détaillés dans les présents termes de référence (TdR).

2. Contexte de l’intervention 2.1. Conventions La Convention Spécifique (CS) entre le Royaume de Belgique et la République du Niger relative au Programme d’Hydraulique Villageoise et Pastorale dans la région de Dosso – Phase II (PHVP II) fut signée le 13 mars 2013. Cette convention spécifique a une durée de cinq (5) ans ; cependant la convention de mise œuvre (CMO) est d’une durée de quatre (4) ans à partir du 12 avril 2013. Le Dossier Technique et Financier (DTF) du projet décrit les modalités de mise en œuvre de l’intervention et fait partie intégrante de la CS. L’intervention démarre effectivement en juin 2013. La réalisation d’une étude base line et la mise en place d’un système de suivi et évaluation sont prévus dans le Document Technique et Financier (DTF) du projet.

2.2. Contexte de l’intervention Le présent programme concerne la deuxième phase du PHVP dans la région de Dosso. Il vise la poursuite de l'amélioration des conditions d'approvisionnement en eau potable, d'hygiène et assainissement des populations cibles des villages et des zones pastorales de la région de Dosso par la réalisation de nouveaux points d'eau modernes, la réhabilitation/optimisation d'anciens points d'eau modernes, la construction de latrines familiales et publiques et le renforcement de capacité des bénéficiaires, et des acteurs chargés de la mise en œuvre du projet. ième

ière

Cette 2 phase fait suite à la 1 phase (de 2006 à 2011) avec un budget de 8,2 millions d’Euro et qui s’est déroulée sur l’ensemble de la région de Dosso. L’évaluation finale de cette première phase a démontré qu’elle a connu un déroulement normal avec l’atteinte de la plupart des résultats attendus voire d'en dépasser certains. Aussi, la cohérence du PHVP1 avec les autres projets et programmes était bonne. Des concertations formelles et informelles ont eu lieu, des informations étaient échangées, ainsi que des conseils de bonne pratique. Une plus grande cohérence aurait dû avoir lieu en ce qui concerne la définition des 12 CSC NER 151/CTB/2013 « Réalisation étude baseline et système de suivi-évaluation pour le PHVP II Dosso»


participations des communes pour les latrines publiques. Une phase ultérieure de l'intervention revêt donc tout son sens, pour la réalisation d'ouvrages supplémentaires (ou des réhabilitations), mais également dans l'appui continu aux structures de l'Etat pour pérenniser les acquis et renforcer le secteur. Les bénéficiaires du projet sont les populations des villages bénéficiant de l’amélioration de l’accès à l’eau potable dans les départements de Dogondoutchi et Tibiri, les éleveurs de bétail de la région, les familles de ces villages qui vont construire des latrines améliorées, le personnel de la Direction Régionale de l’Hydraulique de la région de Dosso et des Directions Départementales de l’Hydraulique des départements de Dogondoutchi et Tibiri, ainsi que les bureaux d’études et les prestataires de service pour l’ingénierie sociale, les entreprises de construction et de forage. L’exécution du PHVP II se fera en cogestion entre le Ministère de l’Hydraulique et de l’Environnement et la Coopération Technique Belge. Le budget global est composé d’une contribution belge sous forme de subvention d’un montant de 6 744 000 EUR (95% du budget global) et d’une contribution nigérienne de 342 910 EUR (5% du budget global).

2.3. Objectifs de l’intervention L’intervention a pour objectif global de « Contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations les plus vulnérables de la région de Dosso en appuyant le gouvernement du Niger dans la mise en œuvre de sa politique en matière d’eau et d’assainissement. » L'objectif spécifique de l’intervention : « Les populations des départements de Dogondoutchi et Tibiri bénéficient d’un accès accru aux infrastructures de base d’alimentation en eau potable villageoise et pastorale, d’hygiène et d’assainissement. »

2.4. Les orientations stratégiques du projet Les principales orientations stratégiques du projet sont : En matière d’Hydraulique : Le volet de réalisation d’infrastructures d’hydraulique comprendra la construction de puits cimentés, de pompes à motricité humaine (PMH) et de réseaux d’alimentation en eau potable (AEP). Une partie des travaux concerneront des ouvrages neufs et une autre des réhabilitations. Ces choix correspondent aux prescrits du programme National d’Alimentation en Eau Potable et d’Assainissement (PNAEPA). Les bénéficiaires seront les populations des zones concernées, ainsi que, pour les puits, le bétail. Le choix de réalisation de puits correspond aux demandes spécifiques des pasteurs dans des zones à forte pression pastorale. La création de nouveaux puits permet aussi, dans les zones d’usage mixte (agro-pastoralisme) de réduire les tensions sociales entre les différents groupes. Par ailleurs, une demande spécifique de la part des autorités (relai des populations) et des techniciens de l’administration (DRH et DHH) concerne la prise en charge de problèmes ponctuels et spécifiques de zones particulièrement difficiles d’un point de vue de la ressource. Il s’agit de puits pastoraux profonds de plus de 100 mètres ou de points d’eau dans les zones de plateau. Ces localisations doivent faire l’objet d’une étude particulière et d’investissements relativement plus importants que d’autres. Peu de bailleurs sont prêts à s’y investir et les populations environnantes sont donc délaissées pour des raisons budgétaires et d’objectifs d’efficience des projets. Il est souhaitable que le PHVP 2 se charge de satisfaire une partie de ce type de demandes. L’intervention se basera sur les demandes en points d’eau exprimés par les populations, au travers des Plans Communaux de Développement (PDC) et/ou des Plans Locaux d’Eau et d’Assainissement (PLEA), s’ils sont déjà disponibles. En matière d’Assainissement

:

La réalisation d’infrastructures d’assainissement comprendra la construction de latrines familiales et de latrines publiques. Il est prévu de réaliser les activités d’assainissement dans les mêmes villages que ceux bénéficiant du volet d’hydraulique et il n’est pas prévu de procéder à des réhabilitations. Le volet 13 CSC NER 151/CTB/2013 « Réalisation étude baseline et système de suivi-évaluation pour le PHVP II Dosso»


assainissement prendra en compte les leçons apprises dans le PHVP 1, notamment pour les méthodes d’animation, le choix de la localisation et la technologie pour les latrines publiques, etc. Au démarrage du PHVP 2, une analyse de l’utilisation (ou non) et des problèmes rencontrés pour les latrines construites en première phase sera menée, afin de valoriser l’expérience acquise en matière de localisation principalement. En matière de Renforcement des capacités

: le renforcement des capacités concerne :

Les services techniques de l’Etat L'appui au développement des capacités des structures déconcentrées du Ministère de l'Hydraulique et de l’Environnement (la DRH et les DDH) pour l'accompagnement des communes dans l'exercice de la maîtrise d'ouvrage est essentiel, notamment en matière d'amélioration du cadre de régulation et de contrôle. Le contexte actuel de décentralisation et des réformes récentes des services publiques de l’Eau (SPE) imposent aux communes, des rôles et responsabilités nouvelles en matière d'alimentation en eau potable, d'hygiène et d'assainissement. Il y a donc nécessité d'investir aussi dans le développement des capacités des communes. Dans cette optique, l'Etat a entrepris des reformes importantes dans le secteur de l'eau et de l'assainissement, notamment par l'élaboration du code de l'eau et du guide des services d'alimentation en eau potable en milieu rural, ainsi que leurs textes d'application afin de sécuriser le service public de l'eau. Pour toutes ces raisons, la Direction Régionale de l’Hydraulique (DRH) et les Directions Départementales de l’Hydraulique (DDH) doivent être accompagnées dans la compréhension et la vulgarisation des outils, notamment par des formations adaptées, ainsi que dans les activités prévues mais difficilement finançables sur les fonds de l’Etat. Cela pourra concerner la construction d’un bureau et la fourniture d’un véhicule pour la DDH de Tibiri, des missions de terrain pour le suivi des communes, délégataires ou des points d’eau, des missions de courte durée à l’étranger dans des domaines spécifiques, etc. Les communes, associations, populations et autres usagers Afin de leur permettre de jouer pleinement le rôle qui leur est dévolu dans la politique de l’eau et la décentralisation en général, le renforcement de capacités des communes est nécessaire. Ce travail a été entamé lors de la première phase du projet et doit être poursuivi. Cela pourra concerner, entre autres, un appui au recrutement et la responsabilisation des opérateurs privés pour la gestion des systèmes d'AEP et des latrines publiques avec la signature de contrats avec les communes qui définissent leurs cahiers de charge. L'implication des services déconcentrés du Ministère de l'Hydraulique et de l'Environnement (DDH, DRH) renforcera leurs capacités en matière de suivicontrôle et d'appui-conseil. Les communautés locales des zones d'intervention seront impliquées et responsabilisées dans le choix des équipements, à l'implantation des ouvrages, le mode de gestion, la pérennisation des investissements, la défense des intérêts des usagers afin qu'elles s'approprient les idées véhiculées par le projet.

2.5. Synergies et harmonisation dans les réalisations Les interventions du PHVP II tiendront compte de celles des autres projets et programmes de la CTB, des autres Partenaires Techniques et Financiers présents dans la région de Dosso. Il s’agit de : Projets et Programmes CTB : - Le Programme d’Appui à l’Aménagement Pastoral et à la Sécurisation des Systèmes Pastoraux (PAAAPSSP): de 2010 à 2014, avec un budget de 11 M EUR. La coordination entre le PHVP 2 et le PAAPSSP sera nécessaire pour s’assurer que les interventions concerneront des ouvrages différents. -

Le Programme d’Augmentation des Revenus Monétaires des Femmes de Dosso - phase II (ARMFD) : 2010 – 2014. L’ARMFD II devra s’assurer que les demandes relatives à la réalisation des points d’eau ont respecté la procédure prévue par les textes de décentralisation, au 14

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niveau communal afin d’être intégrées aux PDC. De la sorte, elles font partie de la demande globale des communes dans le secteur de l’eau et l’assainissement. -

Le Programme d’Appui à la Mise en place des Entités Décentralisées dans la région de Dosso – phase II (PAMED) : 2012 – 2018, avec un budget de 8,5 M EUR. Le recouvrement d’activités avec le PHVP 2 concerne le financement, au travers d’appui budgétaire aux communes, d’infrastructures relatives à la sécurisation alimentaire (les points d’eau villageois et pastoraux sont éligibles), le renforcement de la société civile et l’appui aux services techniques des communes. Seules 3 communes de la zone d’intervention du PHVP 2 sont retenues dans le cadre du PAMED II : Dogonkiria et Kiéché (Dogondoutchi) et Douméga (Tibiri). Une concertation sera nécessaire entre les 2 projets pour harmoniser les demandes, tant pour les ouvrages que pour les appuis et renforcements des services techniques.

Autres PTF intervenant dans le secteur et présents à Dosso : - Lux-Development : Le démarrage du PRODOC est prévu en 2013. Il est prévu la réalisation et la réhabilitation de PEM, un appui à la GIRE, un appui au secteur de l’hygiène et de l’assainissement et l’eau potable en milieu scolaire. La recherche de partenariat est ouverte comme cela a été le cas avec l’adduction de Falmey, réalisée par le projet CTB pendant le PHVP1. -

PLAN Niger : Cette ONG est active dans les régions de Dosso et Tillabéri. A Dosso, seul le département de Dosso est concerné actuellement. Dans le secteur de l’hydraulique, l’ONG réalise des AEP solaires. Il n’est pas prévu d’étendre leurs activités au reste de la région. Dans le secteur de l’assainissement, l’ONG privilégie l’approche ATPC pure, c’est-à-dire sans subvention ni appui technique pour la réalisation des latrines dont la technologie est laissée au libre choix du bénéficiaire. Seuls des kits de matériel aratoire sont remis après la certification du village. L’ONG envisage d’étendre ses activités d’assainissement au reste de la région (dont la zone d’intervention du PHVP 2). Il est donc indispensable de coordonner les actions afin de ne pas proposer des latrines subventionnées par le PHVP 2 dans un village où l’ONG propose de l’approche ATPC pure. Il faut noter que PLAN Niger est chef de file des bailleurs de fonds, pour la gestion déléguée, dans la région de Dosso.

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PASEL : Le Programme d’Appui au secteur de l’Elevage est conduit par Vétérinaires sans Frontières, SNV et CESAO, sur financement de la coopération suisse. Ses activités en matière d’infrastructures concernent la sécurisation des couloirs pastoraux, y compris les puits, notamment dans la zone d’intervention du PHVP 2. L’ONG ne réalise pas et ne finance pas la réalisation des puits mais uniquement la constitution des dossiers techniques. Le financement de la réalisation est confié au PHRASEA (voir ci-dessous).

-

PHRASEA : Le Programme d’Hydraulique Rurale et Appui au Secteur Eau et Assainissement est financé par la coopération suisse et mis en œuvre par Helvetas. Il est en phase de démarrage et se déroulera jusqu’en 2015 (phase 1) et 2022 (phase 2). Sa zone d’intervention comprend 3 départements de la région de Maradi, ainsi que les départements de Gaya et Dioundiou dans la région de Dosso. Le PHRASEA a prévu la réalisation de près de 151 PEM dans les départements de Gaya et Dioundiou, y compris des puits pour le compte du PASEL. En outre, il réalisera, dans les villages concernés par un point d’eau, 2.200 latrines familiales et 38 latrines publiques. Enfin un appui institutionnel est également prévu au bénéfice des DDH et de la DRH de Dosso.

-

Catholic Relief Service – CRS : Cette ONG américaine a terminé, au 30.06.2012, un projet d’eau et assainissement dans le département de Dogondoutchi. La composante eau concernait principalement la réhabilitation d’une cinquantaine de puits et forages, ainsi qu’une AEP. La composante assainissement, par méthode ATPC, a concerné 20 villages, dont aucun n’a été certifié par manque de temps avant la fin du projet. La méthode employée donnait également un appui technique mais aucune subvention pour les latrines. Leur future intervention se fera à Maradi et Zinder. la région de Dosso n’est plus concernée. 15

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-

AFD : L’Agence Française de Développement a récemment terminé un projet d’AEP dans 24 centres secondaires au Niger (seul Dioundiou était concerné dans la région de Dosso). Le dernier programme est maintenant terminé sauf l’appui institutionnel, notamment aux services du MHE pour la finalisation du Guide des services d'alimentation en eau potable en milieu rural. Un nouveau projet est à l’instruction dans le cadre d’un co-financement avec la BAD.

-

BAD : La Banque Africaine de Développement va démarrer son second sous-programme d’alimentation en Eau potable et d’Assainissement en milieu rural sur Tillabéry et Dosso. En cofinancement avec l’AFD, l’appui de la BAD se monte à 24,7 M EUR. Les ouvrages qui seront réalisés sont des latrines familiales, latrines publiques, des forages (neufs et réhabilitation) et des AEP. Le projet appuiera également l’administration centrale et ses services déconcentrés et développera un système d’information sur l’assainissement (sur 3 autres régions). L’approche utilisée pour les latrines familiales est similaire à celui adopté par le PHVP.

-

Fonds Koweitien : Le Fonds est en phase terminale de son Projet d’Hydraulique Villageoise et Pastorale (PHV/P) dans les régions de Dosso et Tillabéry. Entre 2009 et 2013, le projet a réalisé 30 forages, 2 AEP et 10 puits, répartis dans les départements de Boboye, Dogondoutchi et Loga. Le projet n’a concerné que des réalisations hydrauliques neuves. Aucune autre intervention n’est prévue à Dosso dans les années futures.

-

Cadres de concertation : Plusieurs cadres de concertation ont été mis en place afin de faciliter la coordination des interventions dans la région.

2.6. Résultats & Indicateurs actuels du projet Les axes stratégiques du Programme PHVP II portent sur l’obtention de trois (3) résultats : Résultat 1: L’accès à l’eau potable dans les villages et zones pastorales des départements de Dogondoutchi et Tibiri est amélioré en termes de Taux d’Accès théorique. Résultat 2: Les conditions d'hygiène et l'assainissement dans les villages où un ouvrage hydraulique a été réalisé par le PHVP 2 sont améliorées. Résultat 3: Les compétences techniques et de gestion des acteurs locaux sont renforcées.

Les indicateurs prévus dans le cadre logique du DTF sont présentés ci-dessous. L’étude « ligne de base », objet de cette étude, est conduite au démarrage du PHVP II. Elle permettra de fier la valeur des indicateurs du projet au début de l’intervention. Une synergie sera établie avec les autres projets actifs dans la zone d’intervention pour pouvoir suivre, de manière régulière et efficace, certains indicateurs. Indicateurs portants sur l’objectif spécifique : Dans les communes bénéficiant d’une intervention eau et assainissement : - Diminution des maladies d’origine hydrique - Amélioration du taux de couverture en matière d’approvisionnement en eau potable

- Amélioration du taux d’accès à l’assainissement individuel Indicateurs portants sur les résultats : Résultat 1 : - 10 puits cimentés réhabilités et 20 puits construits (hydraulique pastorale) par le projet et conformes aux standards techniques décrits dans la stratégie nationale du Ministère de l’Hydraulique et de l’Environnement. 16 CSC NER 151/CTB/2013 « Réalisation étude baseline et système de suivi-évaluation pour le PHVP II Dosso»


-

-

50 forages avec PMH réhabilités et 60 construits (hydraulique rurale) par le projet et conformes aux standards techniques décrits dans la stratégie nationale du MHE 10 mini-AEP réhabilitées et 18 nouvelles construites, conformes aux standards techniques décrits dans la stratégie nationale du MHE 20 « cas difficiles » purgés par le projet Nombre de comités de gestion formés et opérationnels

- 50% de réduction du taux de panne dans la zone du projet La représentativité des femmes est effective dans les comités de gestion Résultat 2 : - 1500 latrines familiales construites et utilisées, conformes aux standards techniques décrits dans la stratégie nationale du MHE - 30 latrines publiques construites et utilisées, et conformes aux standards techniques décrits dans la stratégie nationale du MHE

- Les latrines publiques sont aussi bien fréquentées par les hommes que par les femmes et les enfants Résultat 3 : - La DDH de Tibiri dispose de locaux adaptés - Les travaux de construction des ouvrages sont suivis et contrôlés par l’Administration - Le personnel des DDH et de la DRH est formé pour exécuter correctement ses tâches grâce à des formations spécifiques - Nombre de comités de gestion formés et opérationnels

- Les femmes sont représentées à part égale dans les comités de gestion Comme indiqué dans le cadre logique, le PHVP 2 ne doit pas axer uniquement les indicateurs de réussite, pour le volet hydraulique, sur le nombre d’ouvrages réalisés, mais également sur le fait d’avoir pu réaliser des ouvrages attendus depuis longtemps par les populations, parce qu’ils sont difficiles et très coûteux à réaliser. L’étude considérera la révision de ces indicateurs de telle manière à répondre aux exigences formulées dans le point « 3. » ci-dessous.

2.7. Systèmes de M&E existants Il est demandé de se référer, dans les limites du possible, aux systèmes de suivi-évaluation existants relatifs aux domaines d’intervention du projet, des services nationaux et régionaux d’une part, et des autres interventions belges ou d’autres bailleurs d’autre part. Concernant les systèmes M&E des services nationaux, la bibliographie des documents stratégiques nationaux importants sera passée en revue afin d’en retenir les indicateurs nationaux existants et notamment les indicateurs des objectifs du millénaire pour le développement. Voici une liste non exhaustive des documents stratégiques nationaux importants dans les domaines concernés par les interventions du projet: -

Le Programme National d’Alimentation en Eau Potable et d’Assainissement (PNAEPA)

-

Le Plan de Développement Economique et Social (PDES) 2012- 2015

-

L’Initiative 3 N : les Nigériens Nourrissent les Nigériens

-

Les lettres de politique sectorielle (Hydraulique Urbaine, 2010 et Hydraulique Rurale, 2010), L’ordonnance portant Code de l’Eau au Niger (2010)

-

Le guide des services d’AEP et ses arrêtés d’application (2010)

-

Le Code d’Hygiène Publique 17

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-

Le Code Général des Collectivités Territoriales

-

La Loi cadre relative à la Gestion de l’Environnement, etc.

D’autres systèmes nationaux de M&E (statistiques, bases de données, suivi des OMD…) ne sont pas à exclure.

3. Buts et principales tâches de l’étude 3.1. Buts et tâches principales Les buts généraux et les principales tâches de l’étude sont les suivants : Revoir/adapter le cadre logique du DTF dans son entièreté, adapter/créer les indicateurs associés au nouveau cadre logique, reflétant également les orientations stratégiques, réaliser le benchmarking des indicateurs sélectionnés et leur projection ; Connaître la situation de référence du domaine d’intervention dans la zone du projet ; Proposer un système M&E pour le projet et les modalités de collecte de l’information nécessaire. Concevoir le squelette d’un Système d’Information Géographique (SIG) réalisé avec un outil SIG facile d’utilisation et gratuit (exemple QuantumGIS), ayant pour objectif de traduire visuellement le système M&E; et concevoir la structure de la base de données associée. Assurer l’évaluation un an après la situation de référence et, le cas échéant, la révision des activités et de leur planification.

3.1.1. Révision du cadre logique, des indicateurs, benchmarking et projection −

-

Analyser et réviser le cas échéant le cadre logique initial en s’assurant de sa cohérence ainsi que de la prise en compte des différentes orientations stratégiques exposées dans le DTF ; •

Analyser la logique d’intervention, la chaîne de résultats, les hypothèses, les conditions préalables ;

Identifier des éventuelles lacunes du cadre logique et proposer un cadre logique alternatif;

Analyser les indicateurs et leur contexte et finaliser l’ensemble des indicateurs en prenant en compte : •

les orientations stratégiques dans les indicateurs ;

la cohérence nécessaire avec indicateurs de la stratégie nationale de développement durable et des autres outils nationaux de pilotage du développement, et spécialement ceux en relation avec les domaines d’intervention du projet ;

la contribution des indicateurs du projet aux indicateurs nationaux ;

la nécessité du caractère ‘SMART’ des indicateurs;

-

Déterminer les points de référence de chaque indicateur sélectionné (benchmark);

-

Faire une projection dans l’avenir des indicateurs sélectionnés ;

-

Déterminer les sources de vérification de chaque indicateur sélectionné.

3.1.2 : Situation de référence des domaines d’intervention dans la région du projet -

Relever l’ensemble des infrastructures existantes dans la région du projet concernant les puits cimentés, les PMH, AEP, points d’eau, latrines familiales et publiques. Cartographier ; 18

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-

Relever dans la région l’état de fonctionnement global de ces ouvrages et leur impact dans l’accès aux infrastructures de base d’alimentation en eau potable villageoise et pastorales, d’hygiène et d’assainissement; Relever l’impact dans l’amélioration des conditions de vie des populations et de leur cheptel ;

-

Déterminer les grandes lignes des causes de non-fonctionnement de ces ouvrages ou de leur manque d’impact dans les domaines décrits ci-dessus;

-

Cartographier la qualité de l’eau des points d’eau favorables à l’alimentation en eau des populations et aux activités pastorales;

-

Cartographier les activités pastorales existantes actuellement dans la zone d’intervention du projet aux alentours des points d’eau.

3.1.3 : Système M & E -

-

Proposer un système de M&E pour le projet. Le système M&E est conçu de façon à être traduit dans un SIG. Le système de M&E doit rester simple et facile d’utilisation, servant aussi bien au suivi et évaluation par le projet lui-même que comme instrument d’inspiration pour le suivi, évaluation et de planification pour les autres interventions de la CTB et les autres PTF de la région. Les autres instances régionales ou nationales en relation avec la planification et la gestion des ressources en eau pourront également se servir de ce système M&E. Assurer que le système M&E puisse être utilisé à deux niveaux : régional et même national. Plus précisément : Définir le champ d’action et l’objectif du système de suivi-évaluation ; Indiquer les principales questions relatives à la performance et les indicateurs ainsi que les mécanismes de suivi qui leur sont associés; Indiquer la stratégie de collecte des données, leur analyse et le système de diffusion de l’information ; Clarifier les responsabilités en matière de collecte, consolidation, synthèse, analyse, rapport; Elaborer un plan détaillé de suivi-évaluation en prenant en compte les mécanismes de coordination avec les partenaires pour le suivi et évaluation ; Définir un échéancier pour les étapes clés du système de M&E ; Répertorier les besoins en formation ou en renforcement des capacités (RC) pour la mise en œuvre du système de M&E au niveau de l’équipe du projet, des acteurs régionaux et nationaux concernés; Analyser les risques qui pourraient mettre en péril la mise en œuvre du système M&E et proposer des mesures de gestion de ces risques ; Estimer les coûts du système de M&E (personnel, finances et matériel).

Pour davantage de précision concernant chacun des points cités ci-dessus, se référer au chapitre intitulé « Plan M&E » dans le document « Directives relatives à l’établissement d’une étude Baseline (document word GL_044_Baselinestudy_FR) » situé en annexe.

3.1.4 : Squelette du SIG & de la base de données associée Il est demandé de concevoir le squelette d’un projet de SIG (réalisé par exemple avec QuantumGIS) d’une part, et la structure de la base de données correspondante de manière parallèle. Ce SIG sert de support pour l’intégration des indicateurs de suivi. Il est conçu pour permettre de lier les données utiles au M&E avec la représentation cartographique. Le projet SIG et la base de données qui lui est associée seront utilisés comme support visuel et participatif pour le système de M&E, renforçant l’appropriation du projet par l’ensemble des acteurs, 19 CSC NER 151/CTB/2013 « Réalisation étude baseline et système de suivi-évaluation pour le PHVP II Dosso»


ainsi que leur participation (par exemple lors des ateliers de restitution, afin de vérifier la véracité des données récoltées). Ce système permettra également une prise de décision plus aisée durant la phase d’analyse et de priorisation des demandes d’investissements grâce à la visualisation de la demande dans son territoire. Le squelette du projet de SIG est conçu de manière à garantir i) la compréhension et la visualisation de l’état d’avancement du projet (par les différents acteurs) et ii) la gestion de son suivi, par le biais d’une interface visuelle de cartographie. Le SIG et sa base de données associée sont construits de manière à y intégrer la situation de référence, les valeurs des indicateurs mesurées périodiquement, selon le calendrier prédéfini, au cours de l’exécution du projet.

3.1.5. Evaluation après un an Afin de s’assurer de la fiabilité des données récoltées pour alimenter le système M&E, une révision et complémentation éventuelle de la collecte des données sera réalisé après un an de fonctionnement du système. En fonction de l’évolution des indicateurs, une analyse méthodologique et/ou de la planification pourrait être envisageable.

3.2. Buts et tâches secondaires 3.2.1. Révision du cadre logique, nouveau set d’indicateurs, benchmarking et projection Les lignes directrices à respecter lors de la conception des indicateurs ainsi que lors de la réalisation du benchmarking et de la projection sont décrites ci-dessous. Ces lignes directrices s’intègrent dans la structure des tâches principales. Analyse du cadre logique initial

-

Etudier la bibliographie des documents stratégiques nationaux afin de tisser des liens éventuels entre les indicateurs sélectionnés lors de la mission de consultance et les indicateurs existants au niveau national ;

-

Revoir/concevoir les indicateurs d’effets (objectifs), de résultats, et des indicateurs permettant d’apprécier la prise en compte des orientations stratégiques et la performances des partenaires de la mise en œuvre ;

-

Retenir entre 1 et 5 indicateurs par résultat et pour l’objectif spécifique;

-

Prévoir des indicateurs en cascades pour chaque niveau de déroulement du projet permettant la mesure des effets du projet à ces niveaux : national, régional et niveau local;

-

Les thèmes transversaux «genre» et «environnement» sont pris en compte dans la conception des indicateurs (exemple: «sexo-spécifier» les indicateurs quand cela est jugé pertinent). Au minimum un indicateur traduit, à travers sa conception, chacun de ces thèmes;

-

Concevoir au minimum un indicateur de «perception des changements» comme indicateur d’impact (objectif spécifique). L’indicateur peut être qualitatif ou quantitatif et au minimum un d’entre eux doit être conçu de manière participative, dans le sens où les acteurs locaux (de préférence) participent à l’évaluation de l’indicateur ;

-

Concevoir au minimum un indicateur d’ «appropriation » construit de manière participative avec les acteurs locaux ;

-

Concevoir des indicateurs de renforcement des capacités (RC) pour évaluer le RC des instances régionales d’une part, et pour évaluer le RC des bénéficiaires directs d’autre part. Au minimum un de ces deux indicateurs est construit de manière participative; 20

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-

Tous les indicateurs possèdent des valeurs chiffrées, même lorsqu’ils sont qualitatifs;

-

Eviter les indicateurs pour lesquels aucune valeur de base n’est disponible ;

-

Les indicateurs doivent rester simples et facilement mesurables par les acteurs locaux et/ou régionaux, de telle façon à pouvoir continuer à analyser leur évolution après la fin de l’intervention.

Benchmarking des indicateurs sélectionnés et projection

-

Lorsque les indicateurs sont conçus de manière à être évalués à l’échelle locale ou régionale, établir, si cela est pertinent, des projections dans le temps et l’espace régional ou national;

-

Dans l’étude du benchmarking et de la projection, tenir compte, si possible, du caractère saisonnier de la disponibilité et de la qualité des ressources en eau;

-

Il est important d’avoir une concertation avec les acteurs locaux et régionaux sur ces projections.

3.2.2. Situation de référence relative au projet dans la région de Dosso -

Déterminer les besoins du Ministère de l’Hydraulique et des acteurs régionaux de développement, notamment la DRH, en matière de visualisation de l’information à travers le SIG ;

-

Pouvoir situer toute infrastructure existante (puits cimentés, les PMH, AEP, points d’eau, latrines familiales et publiques) sur une cartographie à l’échelle de villages;

-

Préciser la position des points d’eau existants avec la distinction entre les eaux de qualité acceptable ou non pour la consommation humaine ou pour l’élevage;

-

Actualiser les données sur l’état de fonctionnement général de chaque ouvrage (en fonctionnement,

défaillant mais réparable, non fonctionnel et non réparable), son année de mise en œuvre, la quantité de villages qui en bénéficie ; -

Déterminer les grandes lignes des causes de non-fonctionnement de ces ouvrages ou de leur manque d’impact sur les activités des populations ou du cheptel. Exemple : manque de concertation avec population, conception inadéquate, trop éloigné des zones de pastoralisme,

-

Les zones d’intervention des différents acteurs ou partenaires pertinents pour le projet et leur présence actuelle;

-

Les limites administratives de la région, départements et la position et le nom des communes, des communautés rurales et des villages

Le ministère, instances régionales et locales, projets, programmes, associations sont consultés dans ce cadre.

3.2.3. Système M & E Les différentes tâches sont : -

Définir les méthodes de collecte des données pour chaque indicateur (questionnaire, constat visuel, ou autre);

-

Définir, pour chaque indicateur, qui collecte les données et à quel moment ;

-

Si certains membres des bénéficiaires directs se voient attribuer les diverses tâches de collecte des données (concerne les indicateurs construits de manière participative) ; étudier l’intérêt de nommer une personne responsable de la centralisation des données au sein des villages ou autre entité ;

-

Déterminer les responsabilités au sein du projet ou parmi les acteurs régionaux quant à la concentration des données, leur cohérence et la fréquence de relevé, la mise à jour du système de suivi et évaluation, la gestion de la base de données et l’alimentation du SIG ; 21

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-

Présenter sous forme de diagramme le flux de l’information, depuis la collecte à l’alimentation système M&E ;

-

Déterminer les besoins en formation, que ce soit au niveau de l’équipe du projet ou parmi les acteurs régionaux, dans le domaine de suivi-évaluation, outil SIG, gestion de base de données afin de s’assurer de l’utilisation optimale et durable du système mis en place ;

-

Estimer les coûts pour la mise en œuvre et la gestion du système M&E avec SIG : Logiciels/matériel pour la création de bases de données (Excel ; SPSS ; Acess,…) et éventuellement outil SIG ; Frais éventuels de personnel ; Frais de formation ou dépenses liées au renforcement des capacités, que ce soit de l’équipe du projet ou du personnel technique qui se chargera du système de la région ; Frais supplémentaires (publications, ateliers de restitution, vidéos…).

3.2.4. Squelette du SIG et de la base de données associée Outre les données directement liées aux indicateurs, à la ligne de base et au système M&E du projet, il est demandé de créer un fond de carte sur lequel seront disposées et assemblées les données complémentaires et relatives aux indicateurs. Celles-ci se réfèrent entre autres aux limites administratives, points d’eau, etc. Il est également important de déterminer les besoins des acteurs régionaux de développement en matière de visualisation de l’information pour incorporer dans le SIG l’information nécessaire à la planification régionale. Avant la récolte des données pour la construction de la « carte de fond » du SIG, soit avant la consultation des différentes instances et personnes de contact, les consultants rassembleront l’ensemble des données et documents pertinents dont disposent déjà la Direction Régionale de l’Hydraulique de Dosso et le Ministère de l’Hydraulique et de l’Environnement.

4. Implication des parties concernées Conformément au souci d'appropriation et de pérennisation, le prestataire devra impliquer concrètement les structures partenaires du projet dont l’ensemble des Ministères en charge de l’Hydraulique et du développement rural, le Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation, les projets et programmes pertinents pour l’intervention, les acteurs locaux, les ONG nationales et internationales intervenant dans le secteur, etc.

5. Zone d’intervention La zone de l’intervention porte sur 2 départements avec les communes suivantes : • Département de Dogondoutchi : o Dogonkiria o Soucoucoutane o Matankara o Dankassari o Dogondoutchi o Kéché • Département de Tibiri : o Koremairoua o Tibiri o Doumégé o Guéchémé 22 CSC NER 151/CTB/2013 « Réalisation étude baseline et système de suivi-évaluation pour le PHVP II Dosso»


6. Méthodologie de la prestation Dans l’optique d’atteindre les objectifs du service, le soumissionnaire suggérera le plan d’étude, le chronogramme détaillé et proposera les outils permettant de mettre en œuvre la baseline. Ses suggestions ainsi que ses propositions constitueront l’un des critères de sélection de la qualité de l’offre introduite par le soumissionnaire. La méthodologie présentée par le soumissionnaire prendra en compte les recommandations faites dans ce point « 6. » : Il est demandé au soumissionnaire de rédiger un « rapport initial » décrivant dans le détail la méthodologie proposée, les outils de diagnostic, le chronogramme de l‘étude avec les résultats intermédiaires, le calendrier proposé des rencontres avec les acteurs clés et personnes ressources pour la mission terrain. Ce rapport est produit au plus tard pour le 1er jour du démarrage effectif de la mission terrain. Réaliser une recherche documentaire et récolter les données existantes, nécessaires à la réalisation des tâches ci-dessus décrites. Pour ce faire, le consultant procèdera d’abord au rassemblement, lors de son arrivée au projet, de l’ensemble des données et documents pertinents mis à sa disposition. Cette information sera complétée par les données obtenues lors des entretiens et/ou à l’occasion des ateliers organisés avec les acteurs concernés. Au cours des premiers jours de la mission, une première réunion est organisée avec l’équipe de la CTB et du projet avec pour ordre du jour « La révision et compréhension des TdR et du rapport initial: discussion et proposition d’améliorations ». Une première proposition de la structure du rapport final sera présentée à l’équipe du projet et la représentation de la CTB. Le consultant associera le responsable de suivi et évaluation du projet. Une seconde réunion est prévue avec l’équipe du projet pour discuter et redéfinir les exigences du projet envers le consultant. Cette réunion se fait sur base d’un document produit par les consultants et intitulé « projet de rapport». Ce rapport résume l’état d’avancement, les résultats obtenus, les difficultés rencontrées, les éventuelles propositions de réorientation si nécessaire et la planification des tâches restantes de la prestation à réaliser. La structure définitive du rapport final sera également déterminée lors de cette réunion. La réunion est fixée au plus tard dès la moitié de la durée d’exécution de la mission. Le «rapport final» doit être approuvé par l’équipe du projet, la Direction Régionale de l’Hydraulique et la représentation de la CTB au Niger. Il est possible de s’inspirer du Template intitulé « TP_054_BLSreport_FR » (joint en annexe) comme support de rédaction pour le rapport final de l’étude. Il faudra le compléter avec la partie intitulée « SIG et sa base de données associée » ainsi que les informations complémentaires de la situation de référence, qui reprendront toutes les informations demandées. Des missions sur le terrain sont réalisées dans la région d’action du projet. Le consultant organisera un atelier spécifique de restitution (à l’attention de l’équipe projet ; aux instances régionales partenaires et aux communes impliquées). Préciser le calendrier de planification de cet atelier de restitution ainsi qu’à qui il est destiné. Un des buts visé par l’atelier spécifique est de vérifier de manière participative la validité des données collectées ainsi que de la pertinence des indicateurs et du système M&E proposé. Le projet compte un responsable suivi-évaluation qui accompagnera le processus de suivi et évaluation du projet. Il est dès lors important que le consultant puisse coordonner opérationnellement avec cette personne ressource durant toute la durée de la mission. Le prestataire prévoit à la fin de la première année une mise à jour des indicateurs ou la validation des informations collectées par le projet et acteurs associés. Cette évaluation après un an doit se faire impérativement à la fin de l’année pour rendre disponible l’information pour la rédaction du rapport annuel qui doit être validé par la SMCL du mois de février de l’année suivante. 23 CSC NER 151/CTB/2013 « Réalisation étude baseline et système de suivi-évaluation pour le PHVP II Dosso»


7. Délivrables de la prestation Les rapports et annexes seront rédigés en français. Ils seront transmis à la représentation de la CTB au Niger en version papier (format A4) et sur support informatique (e-mail et CD) en format Word et pdf. Chaque exemplaire de l’aide-mémoire, du rapport provisoire et du rapport final comportera la formule suivante: « Le présent rapport, financé sur les fonds de l’Etat belge, a été établi par des experts indépendants. Le contenu de ce rapport n’engage que la responsabilité de ses auteurs et ne reflète pas nécessairement l’opinion de la CTB». Chaque document devra être approuvé formellement par le projet et la CTB pour le paiement des tranches correspondantes : Un « rapport initial » décrivant dans le détail la méthodologie, les outils de diagnostic, le chronogramme de l‘étude avec résultats intermédiaires, le calendrier proposé des rencontres avec les acteurs clés et les personnes ressources pour la mission terrain. Une première proposition de la structure du rapport final sera présentée. Un «rapport de projet » résumant l’état d’avancement, les résultats obtenus, les difficultés rencontrées, les éventuelles propositions de réorientation si nécessaire et la planification des tâches restantes de la prestation à réaliser. La structure définitive du rapport final sera également considérée dans ce rapport. Un aide-mémoire spécifique sera élaboré en 10 pages maximum avec des annexes et sera remis, lors de l’atelier de restitution, à toutes les personnes invitées. Ce document, tout en donnant une vue d’ensemble de la situation et de l’avancée de la mission, servira de base à l’atelier ou à la réunion de restitution. Cette réunion de restitution devra réunir toutes les parties prenantes du projet. Elle permettra de présenter l’aide-mémoire qui présentera les conclusions de la mission et le cadre logique assorti des indicateurs et de leurs valeurs initiales. Le rapport provisoire sera transmis au projet en six exemplaires au plus tard 15 jours calendaires après la réunion de restitution. Le rapport provisoire devra prendre en compte les différents commentaires oraux ou écrits émis par les personnes qui auront assisté à l’atelier ou à la séance de restitution. Les commentaires sur le rapport provisoire seront centralisés par le projet qui va les envoyer au consultant dans un délai de 15 jours calendaires à partir de la date de réception du rapport provisoire. Au-delà de cette échéance, et en cas de non réaction des différents services et partenaires, le rapport provisoire sera considéré comme tacitement approuvé. Le rapport final sera élaboré dans un format qui ne dépassera pas 120 pages, dont un résumé de 1 page, une "synthèse opérationnelle" de 4 pages donnant un aperçu général des résultats déterminants du travail dont les principaux sont: Le cadre logique retravaillé et accompagné du nouveau set d’indicateurs, ainsi que des sources de vérification nouvellement retenues ; Le benchmarking des indicateurs sélectionnés et leur projection associée ; Le système M&E avec ses modalités de mise en œuvre ; Le SIG et sa base de données associée ; La cartographie de la situation de référence des domaines d’intervention du projet dans la région du projet Les recommandations pour les différents intervenants du projet avec des échéances. Le consultant veillera à ce que le rapport final prenne en compte les différents commentaires sur le rapport provisoire qui auront été émis par les différents services et par les partenaires. Le rapport final sera adressé par courrier express à la CTB représentation au Niger au plus tard 15 jours calendaires après la réception des commentaires, en six exemplaires et sur support informatique correspondant. Les annexes du rapport final devront également comprendre au minimum : les termes de 24 CSC NER 151/CTB/2013 « Réalisation étude baseline et système de suivi-évaluation pour le PHVP II Dosso»


référence de l'évaluation, le nom des évaluateurs et leurs CVs (limité à une page), le calendrier du déroulement de la mission, la méthodologie utilisée, les matrices des cadres logiques (originale et mise à jour) avec les indicateurs de référence, les benchmarks et les projections, la liste des documents consultés, une carte de localisation des sites visités avec la liste des personnes rencontrées, une description sommaire des types d'interventions effectuées et le contenu des enquêtes à réaliser, la cartographie de la situation de référence.

8. Période et durée de la prestation Le démarrage de la mission est prévu dans les meilleurs délais. Le calendrier est laissé à l’appréciation du consultant et devra être défini dans sa « proposition d’offre ». Il sera ensuite concerté avec l’équipe du projet et la représentation de la CTB au Niger. La prestation a un délai total estimé à 21 jours ouvrables, avec min. 14 jours de travail dans le pays et une durée max. de 7 jours pour l’élaboration du rapport final. La durée de la mission de suivi après un an est estimée à 4 jours au Niger. La durée de participation du chef d’équipe et des experts nationaux est précisée dans l’article 5.9.2. 8.1. Orientations pour Baseline – étude initiale Le calendrier de la proposition du soumissionnaire prendra en compte les éléments suivants : 1. Préparer la mission et organiser les différents rendez-vous et étapes ; 2. Participer à un briefing avec la représentation de la CTB Niger à Niamey, afin de rencontrer les principales parties prenantes du projet, les commanditaires de l’étude et des acteurs concernés afin de préciser la nature et la portée de la prestation, présenter la méthodologie et son adéquation en fonction des termes de référence et des attentes de chacun ; 1 jour 3. Débriefing à la représentation de la CTB avec l’équipe du projet PHVP II ; 1 jour 4. Atelier de restitution ; 1 jour 5. Rédaction des différents rapports prévus ; Après la clôture de l’étude, les consultants s’engagent à rester à disposition des équipes de projet et de tous les acteurs concernés pour répondre à d’éventuelles questions, apporter des clarifications et/ou des compléments d’informations par rapport à la situation de référence. 8.2. Baseline – évaluation en 2014 L’équipe proposée par le prestataire sera à la disposition du projet au mois de novembre ou au plus tard décembre 2014. Cette évaluation sera l’occasion de réunir la même équipe de consultants afin que les indicateurs de la baseline soient mis à jour. Sauf défaillance avérée d’un consultant ou cas de force majeure, le maintien de la composition de l’équipe initiale est indispensable pour assurer le suivi correct des indicateurs et pour assurer la mémoire institutionnelle de l’étude. La mise à jour des indicateurs doit être mise à disposition du projet avant le 31/12/14. La période de fin d’année doit être impérativement respectée de manière à respecter la date limite du 25 février de 2015 pour la validation du rapport annuel par la SMCL du projet, et ce conformément au règlement d’ordre intérieur. Le soumissionnaire veillera à présenter le coût de la mise à jour pour l’année 2014 dans le formulaire d’offre. L’évaluation fera l’objet d’un atelier ou d’une séance de restitution avec les responsables de la CTB et le projet. En cas de changement d’un des consultants pour cette évaluation 2014, un avis de non-objection devra être demandé au fonctionnaire dirigeant de la CTB, et le consultant proposé devra disposer au moins des mêmes compétences que le consultant défaillant.

25 CSC NER 151/CTB/2013 « Réalisation étude baseline et système de suivi-évaluation pour le PHVP II Dosso»


9. Composition de l’équipe de la prestation 9.1. Équipe de référence Bureau CTB Niger : La Représentante Résidente de la CTB au Niger ; le Conseiller de la Représentante Résidente ; le Chargé de Programme Développement Rural ; PHVP II : Le responsable et le co-responsable du projet et les autres membres de l’UGP du projet

9.2. Équipe de la prestation Cette étude sera exécutée par un bureau d’études ou un consortium de consultants expérimenté en matière d’élaboration de situation de référence, de système de suivi et évaluation et de cartographie dans le domaine de l’hydraulique rurale. De préférence, le prestataire proposera une équipe composée d’un chef de mission de profil expert international et d’un ou deux experts nationaux, selon la méthodologie que le prestataire présentera. Ce chef de mission coordonnera le travail de l’équipe pendant toute la durée de la mission et sera responsable de la production et la transmission des rapports livrables, après consolidation des différents éléments produits durant la mission. Pour la conduite de l’étude, l’élaboration du diagnostic et la ligne de base, le système de suivi et évaluation, la cartographie, etc. le prestataire mettra à disposition un ou une équipe d’experts nationaux spécialisés.

9.3. Profils & responsabilités des consultants Les consultants à engager pour la prestation sont expérimentés en méthodologies de suivi et évaluation de projet de développement, particulièrement dans le domaine de l’hydraulique rurale et pastorale. Consultant international (chef d’équipe) Profil : Le consultant sera de préférence titulaire d’un diplôme en hydraulique ou tout autre en relation avec les domaines d’intervention du projet ; Bonne connaissance en matière d’élaboration de situation de référence en matière d’hydraulique rurale, d’hygiène et d’assainissement; Bonne connaissance et expérience établie d’au moins 10 ans en matière d’élaboration de cadre logique et de système de suivi et évaluation dans le domaine de l’hydraulique rurale et d’hygiène et d’assainissement; Bonne connaissance et expérience de méthodologies participatives dans le domaine de suivi et évaluation de programmes/projets de développement ; Le consultant possédera au minimum 10 années d’expérience dans la coopération au développement, avec une bonne connaissance des dernières évolutions en la matière ; Parfaite connaissance de la langue française ; Toute expérience du consultant en Afrique de l’Ouest constitue un atout. Tâches: Le consultant assumera la responsabilité de ses constatations, conclusions et recommandations. Il/elle sera notamment en charge des tâches suivantes : Briefing de début de mission ; Coordonner l’équipe de la prestation ; 26 CSC NER 151/CTB/2013 « Réalisation étude baseline et système de suivi-évaluation pour le PHVP II Dosso»


Assurer la rédaction des rapports et la remise des délivrables, en garantir la qualité ; Veiller à ce que tous les stakeholders et bénéficiaires pertinents soient impliqués dans la mission moyennant visites sur le terrain et ateliers de restitution ; Produire un résumé des principales conclusions et recommandations à soumettre aux réunions de débriefing ; Présenter et appliquer une méthodologie et un chronogramme de travail en cohérence avec les TdR ; Assurer la collecte de données au niveau des bénéficiaires, du personnel de l’intervention, des autorités et des instances partenaires ; Garantir la réalisation des ateliers de restitution avec les stakeholders et les bénéficiaires au terme de la mission sur le terrain ; Débriefing en fin de mission; Organiser l’atelier de restitution ; Rédaction du rapport et envoi à la CTB et au projet ; Transmission du rapport final à la CTB et au projet ; Finalisation des formalités administratives et financières. Il est estimé que le chef d’équipe preste au minimum une durée de 14 jours au Niger et réalise en max. 7 jours home la finalisation du rapport final dans son pays d’origine. Consultant(s) national (aux) Un total de 21 hommes jours est envisagé, à répartir éventuellement sur deux consultants de façon à ce que les compétences ou expériences demandées ci-dessous soient toutes disponibles pendant la mission. Profil Justifier d’une expérience d’au moins 10 ans dans les domaines de la conception, suivi et évaluation de projets de développement rural en général, et plus particulièrement en hydraulique rurale; Parfaite connaissance de la politique et stratégie nationale du secteur hydraulique du pays et les programmes associés ; Bonne connaissance de l’hydrologie du pays; Bonne connaissance des systèmes de tarification appliqués pour les systèmes d’approvisionnement en eau (potable ou productive) dans le pays ; Bonne connaissance et expérience du contexte institutionnel de décentralisation, des rôles et compétences de chaque acteur, des dispositifs d’appui technique et financier aux collectivités locales, de la mise en œuvre de la politique de décentralisation et du renforcement des capacités des CL ; Justifier des expériences dans les domaines pédagogiques et approche participative ; Maîtrise et expérience en outils SIG et en conception de bases de données ;

Parfaite connaissance de la langue française. Tâches Les tâches seront précisées par le chef de l’équipe lors de la remise de sa proposition et en fonction de la méthodologie considérée. Ils se verront confier des tâches comme l’organisation d’études, interviews, collecte de données, cartographie, etc.

27 CSC NER 151/CTB/2013 « Réalisation étude baseline et système de suivi-évaluation pour le PHVP II Dosso»


10.

Plan d’action et chronogramme

Le plan d’action et chronogramme sont décidés en concertation avec l’équipe de référence au Niger ère lors de la 1 réunion ayant pour ordre du jour éventuellement l’organisation de la mission de terrain et des précisions sur les attentes des uns et des autres.

28 CSC NER 151/CTB/2013 « Réalisation étude baseline et système de suivi-évaluation pour le PHVP II Dosso»


11. 11.1.

FORMULAIRES Formulaires d’identification

Si le soumissionnaire est une personne morale Dénomination de la société : Forme juridique : Siège social (adresse) : Représenté(e) par le soussigné Nom, prénom : Qualité : Personne de contact : Numéro de téléphone : Numéro de fax : Adresse e-mail : Numéro d’inscription ONSS ou équivalent : Numéro d’entreprise : N° de compte pour les paiements : Institution financière : Ouvert au nom de Si le soumissionnaire est une ou plusieurs personnes physiques (à compléter par le chef de file représentant le soumissionnaire) : Nom, prénom du soumissionnaire (représenté par le chef de file) : Domicile : Numéro de téléphone : Numéro de fax : Adresse e-mail : N° de compte pour les paiements : Institution financière : Ouvert au nom de :

29 CSC NER 151/CTB/2013 « Réalisation étude baseline et système de suivi-évaluation pour le PHVP II Dosso»


11.2.

Certificat de disponibilité

En déposant cette offre, le soumissionnaire …………………

……………………… certifie explicitement que les consultants mentionnés dans l’offre sont disponibles pour effectuer les prestations mentionnées et conformément au calendrier indicatif mentionné dans les termes de référence.

Fait à …………………… le ……………… Signature : Nom :

………………………………………………

30 CSC NER 151/CTB/2013 « Réalisation étude baseline et système de suivi-évaluation pour le PHVP II Dosso»


11.3. Tableau « profil expert » Profil expert

Qualifications / expériences

Année

Proposer un tableau par expert

31 CSC NER 151/CTB/2013 « Réalisation étude baseline et système de suivi-évaluation pour le PHVP II Dosso»


11.4. Formulaire d’Offre En déposant cette offre, le soumissionnaire ………………………………………… déclare explicitement accepter toutes les conditions ci-dessus énumérées et renoncer à ses propres conditions (de vente). Il s’engage à exécuter le présent marché public aux prix suivants, exprimés en euros et hors TVA (en chiffres) : Unité Expert international Niger Homme/jour Domicile / Europe Homme/jour Prix maximum transport A/R pays partenaire Expert(s) national(aux) Niger Homme/jour Pourcentage TVA %

Prix unitaire*

Quantité

Total

€ €

€ €

€ Total (HTVA)

€ €

Transports locaux et ateliers (location, pause-café…) Pris en charge par la CTB En cas de prolongation du marché, les prix unitaires forfaitaires mentionnés dans l’offre sont d’application.

……………………………………………… Signature manuscrite originale / nom du représentant du soumissionnaire

32 CSC NER 151/CTB/2013 « Réalisation étude baseline et système de suivi-évaluation pour le PHVP II Dosso»


11.5. Déclaration d’intégrité pour les soumissionnaires Concerne le soumissionnaire : Domicile / Siège social : Référence du marché public : À l’attention de la Coopération Technique Belge, Par la présente, je / nous, agissant en ma/notre qualité de représentant(s) légal/légaux du soumissionnaire précité, déclare/rons ce qui suit : Ni les membres de l’administration, ni les employés, ni toute personne ou personne morale avec laquelle le soumissionnaire a conclu un accord en vue de l'exécution du marché, ne peuvent obtenir ou accepter d’un tiers, pour eux-mêmes ou pour toute autre personne ou personne morale, un avantage appréciable en argent (par exemple, des dons, gratifications ou avantages quelconques), directement ou indirectement lié aux activités de la personne concernée pour le compte de la Coopération Technique Belge. Les administrateurs, collaborateurs ou leurs partenaires n'ont pas d'intérêts financiers ou autres dans les entreprises, organisations, etc. ayant un lien direct ou indirect avec la Coopération Technique Belge (ce qui pourrait, par exemple, entraîner un conflit d'intérêts). J'ai / nous avons pris connaissance des articles relatifs à la déontologie et à la lutte contre la corruption repris dans le Cahier spécial des charges et je / nous déclare/rons souscrire et respecter entièrement ces articles. Je suis / nous sommes de même conscient(s) du fait que les membres du personnel de la Coopération Technique Belge sont liés aux dispositions d’un code éthique qui précise ce qui suit : “Afin d’assurer l’impartialité des membres du personnel, il leur est interdit de solliciter, d’exiger ou d’accepter des dons, gratifications ou avantages quelconques destinés à eux-mêmes ou des tiers, que ce soit ou non dans l’exercice de leur fonction, lorsque les dons, gratifications ou avantages précités sont liés à cet exercice. Notons que ce qui importe le plus dans cette problématique est moins l’enrichissement résultant de l’acceptation de dons, gratifications ou avantages de toute nature, que la perte de l’impartialité requise du membre du personnel dans l’exercice de sa fonction. À titre personnel, les membres du personnel n’acceptent aucune gratification, aucun don ni avantage financier ou autre, pour les services rendus”. Si le marché précité devait être attribué au soumissionnaire, je/nous déclare/rons, par ailleurs, 33 CSC NER 151/CTB/2013 « Réalisation étude baseline et système de suivi-évaluation pour le PHVP II Dosso»


marquer mon/notre accord avec les dispositions suivantes : Afin d’éviter toute impression de risque de partialité ou de connivence dans le suivi et le contrôle de l’exécution du marché, il est strictement interdit au contractant du marché (c'est-à-dire les membres de l’administration et les travailleurs) d’offrir, directement ou indirectement, des cadeaux, des repas ou un quelconque autre avantage matériel ou immatériel, quelle que soit sa valeur, aux membres du personnel de la Coopération Technique Belge, qui sont directement ou indirectement concernés par le suivi et/ou le contrôle de l'exécution du marché, quel que soit leur rang hiérarchique. Tout contrat (marché public) sera résilié, dès lorsqu’il s’avérerait que l’attribution du contrat ou son exécution aurait donné lieu à l’obtention ou l’offre des avantages appréciables en argent précités. Tout manquement à se conformer à une ou plusieurs des clauses déontologiques peut aboutir à l’exclusion du contractant du présent marché et d’autres marchés publics pour la Coopération Technique Belge. Le contractant du marché (adjudicataire) s’engage à fournir au pouvoir adjudicateur, à sa demande, toutes les pièces justificatives relatives aux conditions d’exécution du contrat. Le pouvoir adjudicateur pourra procéder à tout contrôle, sur pièces et surplace, qu’il estimerait nécessaire pour réunir des éléments de preuve sur une présomption de frais commerciaux inhabituels. Le soumissionnaire prend enfin connaissance du fait que la Coopération Technique Belge se réserve le droit de porter plainte devant les instances judiciaires compétentes lors de toute constatation de faits allant à l’encontre de la présente déclaration et que tous les frais administratifs et autres qui en découlent sont à charge du soumissionnaire.

Signature précédée de la mention manuscrite "Lu et approuvé" par : avec mention du nom et de la fonction …………………………….. Lieu, date

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11.6.

Calendrier détaillé

Le calendrier détaillé à compléter ci-dessous doit obligatoirement être joint à la méthodologie améliorée et proposée par le soumissionnaire. Durée Début Tâches détaillées (cf. méthodologie) Lieux (jours) (jours) 1 T0 2 T0 + 3 T0 + 4 T0 + 5 T0 + 6 T0 + 7 T0 + 8 T0 + 9 T0 + 10 T0 + 11 T0 + 12 T0 + 13 T0 + 14 T0 + 15 T0 + 16 T0 + 17 T0 + 18 T0 + 19 T0 + 20 T0 + 21 T0 +

Fin (jours) T0 + T0 + T0 + T0 + T0 + T0 + T0 + T0 + T0 + T0 + T0 + T0 + T0 + T0 + T0 + T0 + T0 + T0 + T0 + T0 + T0 +

T0 : premier jour de l’exécution du marché. Le calendrier détaillé est exprimé en jour de calendrier.

CSC NER 151 /CTB/2013 « Réalisation baseline et systme de suivi-évaluation PHVP II Dosso»


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