C'est meusien N°20

Page 1

C'est meusien ... et ça marche bien !!

Actualité du commerce, des services et de l'industrie en Meuse

decolum technic industries

Photos : Guillaume RAMON / www.grpress.fr

Illuminations, made in Meuse Est-il encore possible de créer et fabriquer en France ? Le spécialiste de l’illumination Decolum installé à Tronville-en-Barrois en est le parfait exemple. Et seulement dix ans après sa création, l’entreprise a atteint la troisième marche du podium national.

decolum technic industries 3 rue du finissage Tronville en Barrois 03.29.78.22.62 Dirigeants : Eric et Sylvain GILLET 45 salariés Superficie totale : 25 000 m2 CA 2011 : 6,7 millions d'euros

"La société a évolué grâce à ses collaborateurs qui ont fait preuve de conscience professionnelle et de pugnacité, c'est une réussite collective !" prévient Sylvain Gillet. Et c’est sans doute le secret de cette entreprise familiale créée en 2001 par son frère Eric, qui a choisi de développer le marché des décorations de Noël pour les collectivités. S’il y a dix ans, six personnes faisaient partie de l’effectif, aujourd’hui, elles sont 45 en CDI auxquelles s’ajoutent 45 intérimaires, qui viennent grossir les rangs de la société de septembre à mi-novembre. Et pour cause, juste avant les fêtes de fin d’année, les dernières commandes doivent être toutes livrées pour embellir les cœurs de ville ou les villages. Pendant cette période, les ateliers de fabrication tournent à plein régime. Et pour faire face, la structure a emménagé dans de nouveaux bâtiments il y a tout juste un an. Elle s’étend désormais sur trois sites : un bâtiment administratif, un atelier de fabrication et stockage mais aussi un local dédié aux expéditions.

Décorations et tendances

Créateur et fabricant d’illuminations, Décolum s’est adapté aux tendances et aux évolutions du métier. S’il y a quelques années, le multicolore était à la fête, ce n’est plus le cas. De nombreuses collectivités privilégient la décoration en s’éloignant des objets trop marqués par Noël. En Alsace et en Lorraine, la tradition reste toujours la plus forte. Depuis 2007, la prise de conscience écologique a changé la donne avec des économies d’énergie vivement recherchées et devenues nécessaires, compte tenu de la crise économique et financière. Le led apporte une réponse à cette demande des clients en divisant par cinq la facture. Malgré tout, les anciennes générations sont toujours sur le marché, étant majoritairement demandées par les plus petites communes, qui n’ont pas forcément de grand moyen. Les collectivités ayant le choix d’acheter les décorations ou de les louer.

Renouvellement des produits

Malgré ce choix, l’entreprise poursuit son ascension "en augmentant le volume des commandes alors que le prix moyen a baissé". Pour parvenir à peser, Decolum innove et occupe le terrain grâce à un réseau de douze commerciaux disséminés sur toute la France. Cette année, le catalogue devrait connaître un vrai coup de jeune avec un renouvellement d’un tiers des références. Et elles sont nombreuses. Parmi les produits proposés, deux familles se dégagent autour des consommables, c’est-à-dire des produits confectionnés et des motifs fabriqués à partir d’aluminium. Et si les clients ne trouvent pas leur bonheur dans le catalogue, ils ont toujours la possibilité de commander une création unique, en précisant uniquement les dimensions et les couleurs privilégiées. Les experts du bureau d’études ont alors trois semaines pour imaginer une mirabelle géante, un motif en trompe l’œil, un ours en 3 D. Toutes ces réalisations peuvent être admirées d’Arras à Paris, en passant par le Sud de la France et Strasbourg. Et en Lorraine ? Pas systématiquement. C’est bien connu, on est toujours reconnu, loin de chez soi.

CHAMBRE DE COMMERCE ET D'INDUSTRIE TERRITORIALE DE LA MEUSE

N° 20 Avril 2012


Avril 2012

C'est meusien et ça marche bien !!

RÉCRÉATION CULINAIRE

Cuisine 2.0 Au départ blogueuse passionnée de cuisine et aujourd’hui à la tête d’une entreprise qui commercialise des articles pour réussir une cuisine tendance et conviviale, Christelle Lemoine a vu son destin s’accélérer et basculer. Retour sur un itinéraire 2.0. Deux millions ! Le chiffre est vertigineux… astronomique… Mirage acoustique ? Même pas ! Imaginez-vous : deux millions de visiteurs recensés sur son blog en à peine 4 années d’existence. Christelle le reconnaît d’ailleurs elle-même et n’en revient toujours pas : "Je suis passionnée de cuisine depuis toute petite et j’avais simplement envie de partager mes recettes, mes astuces et mes coups de cœur". En l’espace de quelques semaines, avec un bouche à oreille un rien viral, le blog baptisé "A toute saveur" devient vite incontournable et séduit des milliers d’internautes. Avec parfois même des pointes records : "en période de Noël, il m’arrive d’avoir 3 à 4 000 visiteurs par jour !" Avec ses 500 recettes différentes et ses suggestions de décoration de table plébiscitées, une question taraude rapidement Christelle : et si elle en faisait une vraie activité professionnelle ?

2 millions de visiteurs !

L’idée, un peu folle, prend corps et se concrétise à l’occasion d’une opportunité saisie du côté de Boncourt sur Meuse. "La Maison des Truffes cherchait quelqu’un pour animer des ateliers culinaires et je me suis laissée tenter par l’aventure !" se souvient Christelle. Pour autant, pas question pour elle d’abandonner son métier de secrétaire de mairie. Ni une ni deux, elle se lance dans cette activité complémentaire avec la même volonté de partager sa passion pour les plaisirs de la table. Créant au passage un vrai site Internet sur lequel elle se met à commercialiser du matériel et des ingrédients dont elle se sert dans ses propres recettes ! Et une nouvelle fois, ça marche ! A tel point que notre "webchef" n’a pas eu besoin de miser sur un référencement payant sur le moteur de recherche Internet Google pour figurer en haut de liste… Les fans de son blog l’ayant naturellement suivi et devenant du coup ses clients !

Plus de 400 articles référencés

récréation culinaire 19 rue du Capitole Lérouville 03.29.92.06.11 Dirigeante : Christelle LEMOINE www.recreationculinaire.com www.atoutesaveur.com

Aujourd’hui, avec plus de 400 articles référencés, "Récréation Culinaire" (c’est le nom du site) est une boutique de Cocagne où les amoureux de cuisine peuvent se fournir en produits d’ordinaire réservés aux professionnels. "J’ai même des traiteurs qui commandent chez moi, notamment parce qu’ils peuvent acheter en petites quantités" s’amuse Christelle. Avec une activité en pleine expansion, notre entrepreneuse ne compte pas s’arrêter en si bon chemin et envisage même de créer un poste dédié au conditionnement des produits. Mais attention, en passionnée qu’elle reste, elle veut préserver ce qui a fait sa force et son succès : cet esprit d’inventivité, de partage et de simplicité allié à une recherche constante de la qualité.


Avril 2012

C'est meusien et ça marche bien !!

ETS VERNIS & CIE

Le bois sous toutes ses formes Installée à Cousances-les-Forges, la scierie Vernis a choisi de diversifier son activité pour durer. Depuis 2009, la société familiale spécialisée dans le chêne et les feuillus précieux s’est lancée un nouveau défi en se positionnant sur la production de stave, c’est-àdire de lamelles de bois en chêne, pour la vinification. En 1976, Jean-Pierre Vernis a repris la société de sa mère, qui était alors l’embryon de la scierie Vernis actuelle. Soixante ans après avoir fait ses premiers pas dans le monde du bois, le patriarche sait que l’évolution et l’innovation sont nécessaires. Et pour cause, entre la tempête de 1999 ou plus récemment la crise subie par l’industrie de l’ameublement, rien ne lui aura été épargné. Et pourtant, il a eu conscience très tôt que concilier des activités complémentaires serait la solution. Reprise en 2000 par deux de ses enfants, Emmanuelle Thirion, la PDG et Frédéric Vernis, le directeur général, la scierie s’est dotée d’un atelier de rabotage. Pendant quatre ans, les salariés ont usiné des panneaux et des encadrements pour les entreprises de l’ameublement. Mais face à la conjoncture difficile liée au secteur du bois, il a fallu changer son fusil d’épaule. Une opportunité ou plutôt un concours de circonstances a donné l’idée à cette PME meusienne de se lancer dans la vinification en 2009 et non pas dans le bois de chauffage, comme beaucoup d’autres.

Lamelles de chênes

Au delà de l’activité de scierie pour les parquetistes et du négoce de bois aux essences précieuses, le site de Cousances les Forges s’est donc intéressé aux stave. Ce terme spécialisé désigne tout simplement des lamelles de chênes non traitées, rabotées et percées, qui sont suspendues à l’intérieur de cuves en inox pour la vinification. Avec ce procédé, les viticulteurs ont trouvé une solution

alternative pour donner aux vins structures et arômes. Pour ce nouveau projet, il a fallu investir plus de 300 000 euros avant même d’avoir signé le moindre contrat. Et après avoir séduit leurs premiers clients en France, l’entreprise Vernis souhaite désormais partir à la conquête de la grande exportation, en Amérique du Sud, Afrique du Sud ou encore en Asie.

Exportation

Pendant ce déplacement, certains clients se sont montrés intéressés, mais avant de signer un contrat, il faut faire la preuve de sa compétence et de son savoir-faire. Des tests ont donc été lancés sur les stave. Après une première étape passée sans encombre, la structure doit encore attendre avec une deuxième salve de tests prévus en avril et mai. Des clients Australiens sont également venus en mars à Cousances-les-Forges pour justement découvrir le site de production, qui s’étend sur trois hectares. Depuis le mois d’octobre, un site Internet est en ligne pour être la vitrine de l’entreprise meusienne à l’étranger, mais aussi pour présenter l’ensemble des activités des établissements Vernis & Cie. Et comme l’équilibre est toujours recherché, la PME va recruter prochainement un deuxième commercial chargé des achats et de l’approvisionnement pour soutenir le Ets Vernis & Cie négoce de bois. "Ne pas avoir toutes les Chemin de Rouchy billes dans le même Cousances les Forges sac". La maxime est 03.29.70.81.43 toujours d’actualité. Dirigeants : Emmanuelle THIRION & Frédéric VERNIS www.vernis-timber.com


Avril 2012

C'est meusien et ça marche bien !!

MARCHAL maraîchers

Le potager meusien Avec l’arrivée du printemps, l’envie de composer des salades fraiches se fait plus pressente. En Meuse, l’entreprise Marchal dispose d’une serre de 12 hectares, où poussent des concombres. Assaisonnez, prêt ? Consommez ! A chaque saison, son légume en fête. Après un long hiver, le concombre se rappelle à notre bon souvenir. C’est généralement la semaine de Noël que la famille Marchal, installée depuis 1898 à Maizey, plante les graines sous les 12 hectares de serres chauffées. En plein hiver, il faut faire preuve de patience et attendre six semaines pour voir apparaître les premières plantes potagères herbacées rampantes, sortir de terre. En été, quand la luminosité et la chaleur sont à leur paroxysme, le temps de pousse est alors divisé par deux. Chaque année, ce sont plus de 7000 tonnes de concombres, qui sont commercialisées par la famille Marchal. En 2012, ce chiffre devrait progresser, puisque pour la première fois, des graines ont également été plantées sous les serres dédiées aux tomates que la société possède en Provence depuis 1972. Si les maraîchers sont confrontés aux problèmes de concurrence, de prix ou encore de météo, la fausse accusation communiquée l’année dernière sur la prétendue contamination du concombre espagnol a pesé lourd.

Concombre de France

En mai dernier, en plein cœur de la saison, les ventes se sont effondrées pendant plus d’un mois jusqu’à ce que la Commission européenne ne réhabilite ce légume pour pointer ensuite du doigt le vrai responsable de la fameuse bactérie tueuse. Après avoir subi une baisse de 20% de ses ventes, l’entreprise Marchal a su rebondir, affichant des résultats plutôt équilibrés. Reste que jusqu’à

présent, le consommateur ne parvenait pas à trouver le concombre Marchal parmi les rayons de nos supermarchés. Achetée par des centrales, 75% de la production meusienne est distribuée partout en France, dans les grandes surfaces, qui ne communiquent pas sur la provenance des fruits et des légumes. Suite à la mésaventure de 2011, la profession, réunie en AOP a pris la décision de lancer une marque "Concombre de France", qui est désormais indiquée sur un stick collé sur chaque concombre.

La Lorraine, notre signature

Cette initiative devrait permettre de répondre à une demande des consommateurs, qui se posent de plus en plus la question de la traçabilité. Il est vrai que les arguments sont nombreux : la défense de l’emploi français, la qualité des produits ou encore le respect du développement durable. Cette volonté de communiquer n’est pas nouvelle pour la famille Marchal, qui s’est impliquée dès 2007 dans la démarche La Lorraine, notre signature. Marchal Maraîchers Depuis quatre générations, le 2 route de Spada concombre est Maizey bichonné à Maizey 03.29.92.90.90 où 85 personnes Trois dirigeants : Patrick, Lionel & travaillent à sa Sandrine MARCHAL fabrication. 85 salariés en pleine saison La provenance est 12 hectares de serres chauffées de désormais affichée… concombres (7 500 tonnes par an) CA 2011 : 10 millions d'euros


Avril 2012

C'est meusien et ça marche bien !!

CABANES

Cabanes passe la vitesse supérieure Lancée dans une ère de croissance depuis 1995, l’entreprise Cabanès implantée à Velaines a connu un coup d’arrêt en 2009 à cause de la crise. Pour rebondir, Laurent Zanfonato, le PDG, n’a pas licencié, mais a fait le choix de l’investissement pour gagner de nouveaux marchés, avec succès. d’entreprise, qui a réussi à remporter plusieurs gros contrats liés à l’aéronautique et à la climatisation.

4 millions investis

Mais pour concevoir les nouvelles pièces de pointe, il a fallu beaucoup investir et recruter à grande échelle. Pour concrétiser son projet, tous les partenaires économiques se sont mis autour de la table pour apporter leur soutien. Consulaire, GIP, région, Etat…tous se sont engagés à soutenir cette PME, qui ne cesse de grandir. Au total, quatre millions ont été investis dans un bâtiment et dans un nouvel outil high-tech. Opérationnelle depuis un an, la machine a nécessité trois mois de montage. Signés en 2010, les contrats des nouveaux clients représenteront, à l’horizon 2015, 5 millions d’euros. Si la structure meusienne est parvenue à redresser la barre avec un chiffre d’affaires de 9 millions d’euros en 2011, elle devrait atteindre 15 millions d’ici trois ans. Mais en attendant, il va falloir tenir. Et pour cause, en moins de deux ans, l’entreprise a changé de braquet en investissant et en recrutant.

115 personnes

"On est passé de 65 personnes à 115. On a dû se structurer avec du personnel qualifié tant à la production que pour l’encadrement. C’est pour cette raison que l’on demande un peu de temps. On doit produire vite avec peu de moyens", explique Laurent Zanfonato. Ne s’inquiétant pas pour son carnet de commandes bien rempli, compte tenu des nouveaux clients et de la reprise constatée dès 2010, le chef d’entreprise est confronté à une seule difficulté : produire les commandes. Après avoir été accompagné par le Fonds Lorrain de Consolidation (FLC), l’entreprise a besoin d’un coup de pouce. "On a le parc machines, les hommes, le savoirfaire et les commandes", tient à rappeler le dirigeant. Reste donc aujourd’hui à finaliser le développement et à mobiliser de la trésorerie pour répondre aux commandes et atteindre dès 2015 un nouveau rythme de croisière. En reprenant l’entreprise familiale de mécanique de précision spécialisée dans l’usinage par enlèvement de copeaux, créée par son père en 1979, Laurent Zanfonato avait un objectif : faire grandir la société, en passant de sous-traitant à fournisseur de grands clients. S’il y a encore quelques années, la structure s’appuyait sur une vingtaine de salariés, en 2008, près de 60 CDI et 20 intérimaires travaillaient sur le site de production de Velaines et dans l’unité de Tronville-en-Barrois. La crise de 2009 a toutefois changé la donne avec un chiffre d’affaires divisé par deux pour atteindre péniblement 4 millions d’euros. Conscient qu’une décision rapide devait être prise, Laurent Zanfonato avait deux options : réduire la voilure en licenciant ou élargir le panel de clients en décrochant de nouveaux marchés. C’est cette seconde solution, qui a été retenue par le jeune chef

cabanes Zone Industrielle Velaines 03.29.78.11.78 Dirigeant : Laurent ZANFONATO 115 salariés Création : 1979


Avril 2012

C'est meusien et ça marche bien !!

MENUISERIE COLLIN

Collin des bois ... Exigeante avec elle-même et développant des produits de grande qualité, la Menuiserie Collin redonne ses lettres de noblesse au bois. Découvertes. Presque une évidence. Implantée au cœur de la forêt d’Argonne depuis plus d’un demi-siècle, la menuiserie Collin semble indissociable de ce coin racé à la lisière de la Marne et de la Meuse. Cœur de métier et matière de prédilection, l’entreprise a su perpétuer et fructifier le savoir-faire acquis du travail du bois depuis sa création en 1956. A la tête de l’entreprise paternelle depuis 1984, Pascal Collin est une personnalité dans le milieu ! Esprit affûté et verbe carré, il ne laisse rien au hasard : "nous sommes fabricants de menuiseries bois extérieures : fenêtres, portes d’entrée et volets. Nous nous adressons uniquement aux particuliers et nous posons tout ce que nous fabriquons !"

Le bois : des qualités inégalées !

Avec ses 25 salariés, ses trois showrooms respectivement implantés à Metz-Semécourt, au Luxembourg et bien sûr à Clermont à Argonne, la société peut se targuer d’être en croissance constante comme l’atteste son chiffre d’affaires 2011 supérieur à l’exercice précédent (3,9 millions d’€ contre 3,3 millions d’€ en 2010). "Je paie mes fournisseurs comptants ! C’est notre force" explique Pascal Collin avant de résumer les deux principaux points forts de l’entreprise : "50% de notre chiffre d’affaires se fait par parrainage ou par le bouche à oreille et j’ajouterai que notre activité se fait dans le plus pur respect de l’environnement et ça j’y tiens !". Proximité d’approvisionnement avec la forêt d’Argonne et ses résineux et bien entendu qualité naturelle du matériau : "ses qualités

sont inégalées ! C’est un isolant naturel et le matériau porteur et structurant par excellence". Un détail qui n’en est pas un et qui est surtout révélateur de la confiance et surtout de l’état d’esprit d’un homme qui croit dur comme bois dans les vertus de cette ressource verte et locale : toutes les chutes et tous les copeaux sont récupérés et transformés en briquettes avant d’être réutilisées pour chauffer les bâtiments de Clermont en Argonne !

Plus d’un demi-siècle d’existence

Aujourd’hui, malgré la réussite économique de son entreprise, Pascal Collin regarde déjà vers demain : l’ouverture dans quelques jours d’un nouveau showroom à Reims avant, pourquoi pas, de tenter l’aventure à Paris ou Strasbourg. "C’est un objectif" reconnaît-il. En attendant, il prépare la relève familiale avec ses deux fils taillés dans le même bois, dont l’un est déjà salarié et l’autre devrait bientôt les rejoindre. L’avenir se dessine aujourd’hui et les perspectives semblent toujours aussi porteuses si on en juge par les tendances du marché actuel : "contrairement à il y a une vingtaine d’années, nous n’utilisons plus aujourd’hui que 5% de bois exotique. Nous sommes revenus au bois du pays !" Les clignotants sont au vert. Alors rendez-vous dans 10 ans, même jour, même heure, même porte ! En bois bien sûr !

menuiserie collin

ZA le Bas de la Roulie Route de Varennes Clermont en Argonne 03.29.87.41.56 Dirigeant : Pascal COLLIN 25 salariés www.menuiserie-collin.com


Avril 2012

C'est meusien et ça marche bien !!

IDEX

La vache qui rit se met au vert ! Implanté à Cléry le Petit, le site de production du groupe BEL vient de se doter d’une centrale biomasse de production de vapeur qui couvre ses besoins énergétiques. Petit tour du propriétaire. "Du pain, du vin, du Boursin, je vais bien !". Oui, mais vous iriez encore sûrement mieux si le fabricant industriel de ce célèbre fromage vous prouvait par a + b qu’il était respectueux de son environnement ! Vous en doutez ? Et pourtant, à l’instar des autres marques du groupe BEL (Kiri, Leerdammer ou l’emblématique Vache qui rit tout le temps), celles-ci participent réellement à une démarche engagée et responsable ! Vous faites la moue ? Vous n’êtes toujours pas convaincus ? Et l’usine BEL de Cléry le Petit, cela vous dit quelque chose ? Ses 110 millions de litres de lait traités et ses 12 000 tonnes de fromages produits sur place ? Chiffres à l’appui, meusiens de surcroît, ça change tout… et cela démontre les besoins énergivores inhérents à la fabrication des marques stars qui peuplent nos frigos. Alors, forcément, il fallait que les actes rejoignent les mots et donc trouver une solution alternative, répondant aux enjeux environnementaux et fonctionnels du site. Un défi qu’a su relever la société Idex : "depuis 2005, nous exploitions pour le compte de BEL la centrale de production de vapeur qui fonctionnait au fioul lourd. En mars 2010, pour répondre aux orientations de groupe BEL nous leur avons proposé une centrale biomasse. Nous les avons aussi incités à inscrire ce projet au 2ème appel à projets nationaux BCIAT (Biomasse Chaleur Industrie Agriculture et Tertiaire) lancé par l’Etat et confié à l’ADEME" explique Francis Moussu, Directeur Régional Centre Est d’Idex.

Filière bois locale et 10 000 tonnes de CO2 économisées !

Un partenariat payant puisque l’ADEME a finalement retenu le dossier avec à la clé un financement à plus de 50% du chantier. Quelques coups de pelle plus tard et un nouveau contrat d’exploitation de 10 ans en poche, Idex peut résolument se féliciter d’avoir répondu aux attentes de son prestigieux client : "nous avons cherché à proposer la solution la plus adaptée pour BEL en prenant en compte les critères de production de l’usine mais aussi le combustible le plus approprié en fonction de la biodiversité locale. Le bois s’est naturellement imposé à nous et nous nous approvisionnons aujourd’hui par l’intermédiaire d’une entreprise locale qui elle-même se fournit dans un rayon de 150 km alentour" précise Francis Moussu. Et de poursuivre : "c’est une grande fierté pour nous d’avoir su accompagner BEL dans sa stratégie éco-responsable et surtout une marque de confiance et de reconnaissance pour le travail réalisé jusqu’alors". Mis en service depuis janvier dernier, ce nouvel équipement fonctionne donc à 70% par l’énergie bois et évitera ainsi l’émission de 10 000 tonnes de CO2 par an. A noter qu’elle produira annuellement 31 306 MWh, soit 40 838 tonnes de vapeur. La Vache qui rit va pouvoir garder sa bonne humeur chaufferie biomasse légendaire : elle contribue à sa manière à préserver Fromagerie Bel de Cléry le Petit notre environnement ! Et Mise en service en janvier 2012 ça, ça vaut bien son plus joli Exploitant : IDEX sourire ! Capacité : 31 306 MWh / an


C'est meusien et ça marche bien !!

Avril 2012

concept agro

L’art du contre-pied réussi ! Hier Recomat, aujourd’hui Concept Agro. A travers ce changement de nom, c’est avant tout la trajectoire surprenante d’une PME qui a su se remettre en question et avoir le courage de s’orienter vers une nouvelle activité pour se lancer dans la tuyauterie et la chaudronnerie inox destinées à l’industrie agroalimentaire. En se fixant déjà d’autres horizons. Découvertes. "A l’origine, la société était spécialisée en serrurerie et métallerie mais je me suis vite aperçu que la serrurerie n’était pas le marché le plus porteur… C’est pourquoi nous avons basculé en 2006 dans l’agroalimentaire !" Dis de cette manière, cela peut surprendre… Et pourtant, Jean-Pierre Bauguitte ne regrette pas son choix. Au contraire ! Recomat, incontournable dans le secteur de l’agroalimentaire ! Oui, à une nuance importante près : proscrivez "Recomat" et privilégiez "Concept Agro", plus en conformité avec son créneau actuel ! En l’occurrence, si Concept Agro peut se targuer de s’être taillée une belle réputation dans les milieux spécialisés, elle le doit avant tout à son savoir-faire acquis et éprouvé dans la tuyauterie et la chaudronnerie inox pour des sociétés soumises aux normes drastiques de l’alimentaire. Citons pêle-mêle Lactosérum à Baleycourt, les fromageries Raival, Bel à Cléry le Petit, également Véolia Eau, Wellman Recyclage, etc… que du très lourd et du très bon !

"Un nouveau service et une passation !"

Avec ses 5 salariés, la petite PME de Lemmes a su développer des compétences que le gérant souhaite aujourd’hui exporter dans un autre secteur tout aussi technique et spécialisé. : Les Métiers de l’Eau. "Suite à nos différentes expériences et rencontres comme

celle avec Damien Jacobé, ancien Responsable de Service chez Véolia Eau, ancien Technico-Commercial chez PERAX (Fabricant de Télégestion), nous avons décidé de le recruter comme chargé d’affaires." Dans un premier temps Damien Jacobé assure la mise en place de ce nouveau service. "La société doit avant tout se faire connaître dans ce secteur d’activité et trouver sa place malgré une concurrence extérieure de grands groupes spécialisés. En conservant bien sûr les clients que nous suivons depuis plusieurs années", confirme Damien. Dans un second temps, Jean Pierre Bauguitte et Damien Jacobé préparent judicieusement leur passation, tout en plaçant en priorité le développement du service Métiers de l’Eau qui laisse envisager au futur gérant d’autres prestations au vu des besoins remontés, tel que : le suivi des installations, la recherche de fuites ... "On sait que le besoin est là et notamment les communes rurales. Nous avons un réel savoir-faire, notamment sur la télégestion, le traitement de l’eau et le pompage qui peuvent intéresser les petites communes". Ambitieux, l’homme l’est pour l’entreprise : "En connaissant l’importance de la protection des ressources naturelles, il y a de nombreuses communes en Meuse qui peuvent avoir besoin de nos services !" s’enthousiasme Damien dont l'objectif est de devenir incontournable sur ce marché !...


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.