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C'est meusien ... et ça marche bien !! Actualité du commerce, des services et de l'industrie en Meuse

ébarbage de l'est et traitement des métaux (eetm)

Photos : Guillaume RAMON / www.grpress.fr

Un savoir-faire exceptionnel

Implantée à la lisière de la Meuse et de la Haute-Marne, berceau de la fonderie, la société EETM s’est spécialisée dans une activité méconnue du grand public : l’ébarbage. Découvertes.

Le bruit strident des meuleuses résonnent dans l’atelier de la société EETM. Les bouchons d’oreille ne sont pas de trop dans cet univers assourdissant. Affairés dans leur box respectif, chacun des opérateurs ne nous prêtent guère attention, trop concentrés à déployer des trésors de précaution pour travailler avec justesse les pièces de fonte qu’ils ont sous les yeux. Impossible de discerner précisément ce qu’ils font exactement. A mes côtés, Nicolas BERTRAND, le patron. La question fuse. La réponse tout autant : "EETM s’est spécialisé dans l’ébarbage de pièces en fonte. Dans le processus de parachèvement, nous réalisons pour nos clients une opération spécifique de finition qui consiste à les ébarber". Définition ... Ébarbage: Nom masculin. Définit l’action d’ôter les parties excédantes et superflues de certaines choses. Dans l’univers de la fonderie, opération qui consiste à débarrasser la pièce brute des parties excédentaires (bavures, imperfections de surface).

EETM ZAC de la Tannerie 55170 ANCERVILLE 03.29.77.27.44 Dirigeant : Nicolas BERTRAND CA 2013 : 1 million d'euros 15 salariés

"Nous ne touchons pas à la morphologie de la pièce. Nous n’enlevons que l’excédent. Ici, tout est fait manuellement avec des meuleuses pesant entre 5 et 7 kg. C’est un travail très physique qui demande une très grande dextérité et un sacré coup d’œil" détaille Nicolas BERTRAND dont l’empathie pour ses salariés est tout sauf feinte. "Ce n’est pas la pièce qui s’adapte à nous. A chaque fois, c’est un nouveau défi et il nous faut moduler notre espace en fonction des contraintes imposées par le cahier des charges. Heureusement, je peux compter sur les retours d’expériences et les conseils de mes ébarbeurs pour trouver la solution la plus efficiente !" Quelques minutes dans cet atelier suffisent à comprendre qu’ici l’expression "ouvrier qualifié" n’est vraiment pas usurpée… "Un ébarbeur au chômage, ça n’existe pas ! Malgré un métier difficile, une fois formés, ils font tous preuve d’un savoir-faire exceptionnel et d’une justesse impressionnante !" reconnaît le dirigeant de cette société fondée en 2005. Aujourd’hui, avec un carnet de commandes bien fourni et un chiffre d’affaires qui s’approche du million d’euros, EETM voit l’avenir avec optimisme. Pour preuve, l’entreprise s’est engagée dans un programme conséquent d’investissements pour compléter et diversifier son cœur de métier : "C’est en cours. Notre objectif est de proposer à nos clients de réaliser une étape supplémentaire dans le parachèvement des pièces en développant des activités de grenaillage et de peinture". Déjà prestataire d’une dizaine de fonderies dans un rayon proche, et, à l’heure où chacune d’entre elles cherche à maîtriser les coûts prohibitifs de transport et de manutention, la stratégie pourrait rapidement s’avérer payante !

CCI MEUSE

N° 25 Juin 2014


Juin 2014

C'est meusien et ça marche bien !!

chez mamie

L'antre des cocottes Le respect d’une cuisine authentique réalisée avec des cocottes en fonte n’empêchant toutefois pas des touches de modernité : voilà pour l’âme du restaurant Chez Mamie repris en 2007 par le cuisinier Stéphane BELLAN.

"Pourquoi changer de nom quand celui-ci correspond totalement au concept que je voulais développer ?", explique Stéphane BELLAN. Partant de cette base, il a peaufiné le moindre détail dans son établissement pour progressivement tout refaire à son image, de la terrasse au bar en passant par les tables et chaises. Auparavant les nappes vichy étaient en toile cirée, mais lui a opté pour du tissu, comme chez nos grands-mères. "Il s’agit avant tout d’être cohérent", ajoute-t-il. Si côté salle, de profondes évolutions ont été conduites, la révolution est venue de la cuisine. Dans ce restaurant, la carte propose des coquillettes à l’ancienne et des salades, mais les papilles se régalent en découvrant l’ardoise, qui évolue quotidiennement, selon les arrivages. Le menu à 19,50 euros est d’ailleurs le fer de lance de la structure avec le choix pour le client entre trois entrées, trois plats et plusieurs desserts. On peut aussi y lire très distinctement "vraies frites" ou encore "vrais lardons". Pourquoi ces précisions ? "Tout simplement pour assurer aux clients que tout est fait par nos soins. Un petit logo (fourchettes) garantit chaque réalisation maison. Tout est frais. Ce n’est absolument pas une revendication, mais seulement du bon sens. C’est une habitude et une facilité de travail en cuisine, car les idées arrivent plus naturellement", confie le chef. Saisonnalité des produits L’autre particularité vient des plats traditionnels cuisinés et servis en cocotte, comme le poulet rôti et ses pommes de terre, le jarreton munster, la tête de veau ou encore le carré de porc. Cette cuisson en cocotte est forcément longue, ce qui permet de

concentrer les goûts, d’optimiser les saveurs grâce à l’étouffer et d’attendrir la viande, à condition évidemment de sélectionner des labels rouges et non les premiers prix. La cocotte présente aussi le net avantage de conserver le chaud, mais également de privilégier une présentation naturelle, sans fioriture. Selon les saisons, l’offre est forcément différente. Depuis quelques semaines, les asperges de Meuse ont fait leur apparition. Et là, il n’est pas question de lasser le client, mais au contraire de lui proposer plusieurs façons de les déguster. Depuis peu, le chef tente d’anoblir son ardoise le week-end avec par exemple du foie-gras forcément maison, proposé contre un supplément de quatre euros. Finalement, le plus difficile pour ce cuisinier aura été de concevoir des desserts maison. C’est en se penchant sur un livre de recettes d’antan qu’il a finalement trouvé ses marques avec des profiteroles, de la mousse de praline, un baba aux mirabelles ou encore de la Forêt-noire. Dans cet établissement où se mêlent les habitués et des touristes de passage, le chef mise sur la convivialité. C’est pour cette raison que des canapés ont été installés en terrasse pour l’apéritif. Si son univers de prédilection reste la cuisine, Stéphane BELLAN aime venir au contact de la clientèle en fin de repas dans la salle principale. Il surfe aussi fréquemment sur le site spécialisé Trip’Adisor afin de connaître leurs chez mamie impressions. "C’est l’occasion de vraiment 52 avenue de la 42ème Division savoir ce qu’ils ont Verdun apprécié ou au contraire 03.29.86.45.50 ce qui les a déçus"…. Dirigeant : Stéphane BELLAN histoire de ne pas se 2 salariés reposer sur ses lauriers. 50 couverts

Fermé le lundi soir et le mardi


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vignot et cie

SOS Amiante Entreprise familiale par excellence, Vignot et Cie a su en un peu plus d’un demi-siècle d’existence développer un savoirfaire éprouvé dans l’univers du bardage, de la charpente, de la couverture et de la construction métalliques. Aujourd’hui, elle se lance nouveau défi à la hauteur de ses ambitions : le désamiantage.

Le sujet est explosif et sa simple évocation cristallise les angoisses. Et pourtant, malgré son interdiction d’utilisation depuis 1997, il y en aurait encore une sacrée quantité autour de nous : environ 6 à 7 kg par français… Mais avant de lâcher le mot qui fait peur, autant tordre le cou à une idée reçue. Non, la présence d’amiante dans une résidence, une école ou un bâtiment public n’est pas dangereuse. Il n’y a véritablement menace que lorsque les matériaux contenant de l’amiante sont abîmés en endommagés. Seules les fibres libérées et inhalées seraient ainsi toxiques pour notre santé. Ce préambule rappelé et souligné, il n’en demeure pas moins qu’il s’agit d’un héritage qu’il nous faudra bien affronter un jour ou l’autre… Bien heureusement certaines entreprises sont aujourd’hui en capacité de nous débarrasser de ce cadeau empoisonné ! Et pour une fois, notre département n’est pas trop à la traîne puisque nous avons un heureux lauréat : Vignot et Cie. Implantée à Fains-Véel, cette société familiale s’est forgée en quelques décennies une solide réputation notamment dans le bardage, la charpente, la couverture et la construction métalliques. Forte de cette expérience, elle a fait récemment le choix stratégique et complémentaire de se lancer dans les opérations de désamiantage. "Depuis quelques mois, nous sommes la 1ère entreprise meusienne à être certifiée Qualibat et a donc pouvoir manipuler l’amiante. Aussi bien en intérieur qu’en extérieur, nous sommes capables d’intervenir sur des plafonds, du flocage et/ou des dalles de sol" atteste le PDG, Rémi VIGNOT.

La seule entreprise de Meuse certifiée Qualibat 1552 et autorisée à s'attaquer à l'amiante en intérieur et en extérieur de bâtiment Aux regards des préconisations, contraintes et autres obligations, cela n’a rien d’une activité comme les autres… "Avant toute opération de désamiantage, nous devons impérativement produire un document définissant et expliquant le mode opératoire que nous allons conduire et le contrôle du retrait de l’amiante. Et en aucun cas, il ne peut s’agir d’un copier-coller car chaque cas est différent et nous oblige à travailler avec un laboratoire indépendant pour faire des mesures précises sur la quantité et la densité d’amiante en présence" indique le jeune patron, qui a repris le flambeau de son père il y a trois ans. En outre, l’entreprise a également dû investir tant dans la formation de ses salariés (avec en point de mire leur sécurité) que dans l’achat d’équipements spécifiques que dans l’agencement d’espace dédié sur les 5 000 m² d’ateliers existants. Malgré un coût important, le jeu paraît en valoir la chandelle tant les perspectives sont réelles. "Il y a un vrai potentiel et un vrai marché à saisir" reconnaît vignot et cie Rémi, incollable et intraitable sur le 11 rue du Stade sujet. Tout sauf un Fains-Veel luxe face à la pléthore 03.29.45.12.98 de chantiers qui tend Dirigeant : Rémi VIGNOT les bras à Vignot et CA 2013 : 3,6 millions d'euros Cie dans les mois et 24 salariés années à venir.


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naturhouse

Expert en rééducation alimentaire ! Nouvellement implantée à Bar-le-Duc et à Verdun, la société Naturhouse propose à ses clients une méthode efficace pour perdre du poids. Avec une recette sans stress ni contraintes !

A l’approche des beaux jours, c’est l’angoisse n°1 : vais-je ou non rentrer dans mon maillot de bain ??? Chaque année, c’est la même rengaine (bedaine ?)… Et contrairement aux corps de rêve qui s’étalent dans la presse (merci Photoshop !), chiffre à l’appui, nous serions ainsi près d’un tiers des Français en surpoids… Pas besoin d’être Einstein pour déduire que nous devrions aussi être plus d’un tiers à avoir essayé tous les régimes possibles et restrictifs. Et pour quels résultats ? Personnellement, j’ai plus perdu de l’argent et du temps que de kilos… Alors que faire ? Continuer à jouer désespérément au masochiste en brûlant des cierges, à défaut des calories… ? Ou se résigner à acheter son bikini dans la taille au-dessus… en maudissant la vendeuse qui exhibe son 34 et son ventre extra plat ? Et si avant d’en arriver à pareilles extrémités, vous tentiez plutôt l’expérience Naturhouse ? Récemment implantée à Bar-le-Duc et Verdun, cette franchise espagnole propose un concept qui a déjà séduit plus de 300 000 clients depuis son arrivée en France en 2006. Le principe ? "Nous luttons contre les problèmes de surpoids et d’obésité par le rééquilibrage alimentaire" explique Maryline ANTOINE, la gérante. Sans restriction ? "Notre méthode n’est pas un régime. Nous ne comptons pas les calories et nous ne pesons pas les aliments. Nous n’empêchons pas non plus de consommer tous les groupes d’aliments dans une même journée ! Nous cherchons à nous adapter au mode de vie de chacun avec l’ambition de manger mieux" précise-t-elle. Les salariées sont des diététiciennes diplômées d’État Mais concrètement, comment ça marche ? "Le client est reçu

par une diététiciennenutritionniste diplômée naturhouse d’État qui, après un A Bar le Duc : bilan complet, va 18 rue Antoine Durenne mettre en place un plan 03.29.70.35.26 diététique personnalisé, A Verdun : en y associant 2 avenue du 30ème corps des compléments 03.29.86.24.01 alimentaires à Dirigeant : Maryline ANTOINE base de plantes". 6 salariés L’ a c c o m p a g n e m e n t est gratuit et seuls les produits sont payants. Avec un panier moyen d’une quarantaine d'euros par semaine, vous pouvez espérer perdre hebdomadairement 600 g à 1 kg. Sous réserve de respecter à la lettre les préconisations et conseils du personnel qualifié de Naturhouse. "A la condition bien sûr de respecter nos 3 règles d’or : le rendez-vous obligatoire une fois par semaine dans la phase de perte de poids, le respect alimentaire de la méthode proposée et la prise correcte des compléments alimentaires" insiste Maryline. Pas de miracle donc pour des résultats probants et durables mais plutôt un accompagnement rigoureux : "Nous suivons vraiment nos clients ! Pas question de les lâcher dans la nature ! Dans un souci d’efficacité, il est primordial que nous soyons encore à leurs côtés dans les phases de stabilisation et d’entretien du poids". Et visiblement ça marche puisque le retour client est déjà bon, le bouche à oreille marchant à plein ! Et si finalement votre maillot de bain devenez votre meilleur ami ?


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M.G.L.

Mise sur la technologie de pointe Installée depuis juillet 2011 à Charny, l’entreprise de mécanique de précision MGL s’est spécialisée dans la conception de pièces techniques pour répondre aux besoins de ses clients. Trois ans après sa création, la société a su faire la différence grâce aux certifications et aux investissements.

Pour se démarquer, Flavien LACROIX, le patron de MGL a choisi d’investir dans un parc machines et des outils flambants neufs. "Face à la concurrence, nombreuse, il faut avoir les moyens de son ambition pour que l’image de l’entreprise puisse tout simplement donner confiance aux clients", estime le chef d’entreprise. Et pour cause, si le respect du calendrier d’une commande et la qualité de production sont évidemment importants, il faut aussi que les clients aient envie de rentrer dans l’atelier. C’est pour cette raison qu’en seulement trois ans, la société a injecté pas moins d’1,5 million d’euros dans des équipements de pointe. Finalement, cette stratégie est payante pour cette structure, qui emploie dix personnes et qui bénéficie d’un carnet de commandes rempli à trois mois. Spécialisée dans la mécanique de précision et l’usinage, MGL s’est positionnée sur la conception de pièces techniques et l’usinage à haute valeur ajoutée. Et après trois ans d’existence, la PME a su séduire 150 clients dans des secteurs d’activités diversifiés que ce soit l’injection plastique, le domaine agricole, l’automobile, l’aéronautique, l’armement, les pièces de moto pour compétition…Chaque mois, deux nouveaux clients passent désormais commande. L’aéronautique en ligne de mire Et pour accompagner sa progression, l’entreprise a opté pour la qualification. Après avoir obtenu fin 2013 la certification Iso 9001 (version

2008), la structure continue sur la même M.G.L. voie en se lançant dans de nouvelles ZA des Marronniers démarches exigeantes Charny sur Meuse et longues pour obtenir 03.29.88.53.53 la norme aéronautique Dirigeant : Flavien LACROIX EN 9100. L’objectif 10 salariés est de décrocher cette www.m-g-l.fr certification en 2015 contact@m-g-l.fr avec l’ambition de se positionner sur le secteur aéronautique, qui ne connaît pas la crise. Ce sera alors "un billet d’entrée" pour travailler en rangs 1 et 2. Face aux grands donneurs d’ordres et aux clients exigeants, Flavien LACROIX met en avant la qualité technique de sa jeune équipe dotée d’un réel savoir-faire, les machines de pointe avec par exemple l’appareil de mesure en 3D mais aussi l’ensemble de son système basé sur l’informatisation et la traçabilité. "Tout est fait pour rassurer le client", explique le dirigeant. Avec une progression régulière et annuelle de son chiffre d’affaires, l’entreprise souhaite poursuivre son développement même si le seul frein reste l’embauche des techniciens, capables de concevoir des pièces complexes. "On pourrait être vingt dans l’atelier de production, mais il est difficile de recruter à l’heure où les formations techniques se raréfient en Meuse. Et compte tenu de l’attractivité de ce département rural, il est impossible d’attirer des jeunes venant d’ailleurs", regrette ce jeune patron, qui ne compte pas s’arrêter en si bon chemin.


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L'eau reine

En plein essor Implantée à Abainville, la société de traitement des eaux l’Eau Reine a su s’imposer en proposant des services adaptés à ses clients. Aujourd’hui à la tête de deux antennes régionales à Reims et Metz, Serge VARIN, son responsable, joue la carte de la proximité et de l’innovation.

En 2003, Serge VARIN s’est lancé dans la création d’entreprise, après avoir travaillé longtemps pour un grand groupe de traitement des eaux. Dix ans après, le dirigeant qui avait commencé seul est désormais entouré de treize collaborateurs. Natif du canton de Gondrecourt, c’est tout naturellement qu’il a posé ses valises entrepreneuriales à Abainville, en pleine campagne. Sa stratégie s’est avérée payante, puisque son périmètre d’action s’étend sur une vingtaine de départements du grand Est. Dès le début de l’aventure, il a choisi "d’apporter un plus par rapport à toutes les sociétés qui sont spécialisées". Lui a opté pour une approche plus généraliste dans le sens où il n’est pas fabricant. "C’est clairement un avantage car on peut s’adapter à toutes les demandes des clients sans imposer un matériel. On colle à leurs besoins", ajoute ce spécialiste. Concrètement, la société travaille à partir du compteur d’eau avec la volonté de commercialiser L'eau reine des produits et des matériels pour "être le ZA Au Crozelier plus fin possible dans Abainville la qualité de l’eau" afin 03.29.90.90.45 de limiter les polluants, Dirigeant : Serge VARIN tout en respectant les CA 2013 : 2,2 millions d'euros règlementations mais 13 salariés aussi les caractéristiques demandées par les www.leaureine.fr fabricants.

Un laboratoire d’analyses Plus de dix ans après sa création, la société a su séduire les industriels et le collectif (hôpitaux, maisons de retraite…). En choisissant de vendre des prestations de SAV et de dépannages, elle ne s’est pas trompée. Et pour cause, avec la crise économique, les clients ne souhaitent pas acheter du nouveau matériel, mais tentent de faire réparer les pièces défectueuses. En s’entourant d’une équipe de techniciens experts, Serge VARIN a pu remporter des marchés d’entretien. Et pour que la société continue de progresser, le dirigeant a misé sur un laboratoire. En 2013, 150 000 euros ont été injectés dans cet équipement pour justement affiner les analyses avec l’achat d’une torche à plasma. En 2014, l’entreprise se lance dans la certification Iso 9001. Ce processus long, gage de qualité, est devenu une nécessité pour pouvoir décrocher certains marchés. Regroupement d’intérêt commercial Depuis plusieurs années, Serge VARIN a impulsé un rapprochement entre des sociétés de traitement des eaux toutes indépendantes et installées aux quatre coins de la France. L’objectif est que ce groupement d’intérêt commercial puisse être présent sur des gros marchés. "On a apporté une crédibilité à notre savoirfaire", confie le responsable. En progression depuis sa création, l’entreprise a affiché une stabilité (+1,1%) de son chiffre d’affaires en 2013. Face à ce résultat, l’entrepreneur a décidé de renforcer son équipe de trois techniciens. Deux autres embauches sont aussi programmées en 2014. "Pour croître, il faut développer des idées". C’est la philosophie de cette entreprise, qui va élargir ses compétences en se tournant vers le traitement des eaux potables. Dans le même temps, l’entreprise anticipe les réglementations de demain autour de l’élimination des résidus de médicaments ou des hormones pour être prêt le jour où les clients en feront la demande.


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city bowl

Bienvenue au paradis du loisir ! Inauguré il y a seulement quelques mois sur la zone commercial de Verdun, le City Bowl s’est déjà imposé comme un rendez-vous incontournable du loisir pour tous, grâce à une offre ludique et multi-activités. A vous de jouer !

En découvrant le City Bowl de Verdun, il y a matière à se prendre une belle claque et à laisser courir son imagination ! Jugez plutôt. Sur plus de 2 000 m² d’espace entièrement dédié aux loisirs, on y trouve pêle-mêle : 10 pistes de bowling, une zone insonorisée de jeux de dernière génération et ludique pour les 3-12 ans, un Laser Game nous plongeant dans une ambiance digne de Star Wars, des billards, des jeux d’arcade, un bar, un restaurant… Stop, n’en jetez plus ! Ou plutôt optez pour un plongeon dans cet univers qui fait déjà le bonheur de bon nombre de verdunois. Pour la plus grande joie des propriétaires, Sandrine MAGNI et Vincent BARBERIO : "Hormis un cinéma, l’offre de loisirs dans notre ville était quasiment inexistante. Il fallait faire une soixante de kilomètres pour profiter des équipements d’Amnéville. Depuis 2005, nous étions persuadés que le marché était là !" 10 pistes de bowling, un Laser Game et un parc de jeux pour les 3/12ans ! Ouvert depuis décembre dernier sur la zone commerciale du Dragon, l’établissement entièrement pensé et façonné par le couple joue pleinement la carte de l’offre pour tous. "Notre ambition de départ, c’est le package. Nous voulions toucher le plus grand nombre (familles, comités d’entreprise, entreprises, groupes d’amis, …) en leur permettant d’accéder à de multiples activités. Aujourd’hui, après ces premiers mois de fonctionnement,

nous sommes rassurés et confiants pour la suite!" se réjouissent les heureux patrons. Dans un décor urbain et cosy, tagué à la bombe avec talent par un artiste originaire de Dombasle-en-Argonne, les clients n’ont qu’un seul devoir : prendre du bon temps. L’équipe du City Bowl se charge du reste. "Suivant les différentes demandes, tout est modulable à souhait. Anniversaires, enterrements de vie de garçon, accueil de groupe(s), journée de séminaire pour les entreprises, nous pouvons répondre à toutes les demandes sans exception" explique Vincent et Sandrine. Et grâce à l’imposant bar positionné au cœur de l’établissement, l’ambiance du City Bowl se veut plus que jamais festive. Mais peutêtre avez-vous déjà eu l’occasion de goûter à la fièvre carioca qui city bowl s’est emparée des lieux depuis le 17 juin ZAC du Dragon Sud dernier ? Non ? Vous Verdun n’avez pas encore 03.29.73.71.73 profité de la diffusion Dirigeants : Sandrine MAGNI des matchs de la Vincent BARBERIO Coupe du Monde 15 salariés Ouvert 7/7 jours de football sur les 4 De 11h à 23h la semaine écrans géants (2,7 m de 11h à 2h vendredi et samedi x 1,5 m) installés sur 11h à minuit le dimanche les 4 faces du fameux bar ? www.citybowl.fr Dépêchez-vous !


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S.L.T.S.

En plein renouveau, SLTS fourmille de projets Spécialisée dans le zingage électrolytique et la peinture industrielle, la Société Lorraine de Traitements de Surfaces (SLTS) a repris une entreprise mosellane en 2013 baptisée SLCT avec la volonté de diversifier son activité et sa clientèle pour pérenniser ses emplois.

"Ne pas subir le marché". C’est le leitmotiv d’Elfrieda-Sylvie BLACSZAK, la PDG de SLTS, installée depuis 1988 à Bouligny. Pour y parvenir, un programme de recherche et développement avait été lancé en 2007 autour des technologies vertes afin d’anticiper les réglementations futures. Travaillant notamment pour l’industrie automobile, la société a subi de plein fouet la crise économique en 2008 en perdant près de 40% de son chiffre d’affaires en seulement quelques mois. Pour inverser cette tendance, la chef d’entreprise a pris la décision d’acquérir une nouvelle entité (forcément complémentaire). Cette reprise se révèle avant tout stratégique en raison de la proximité des deux établissements, mais pas seulement. Si le site de Bouligny est spécialisé dans le thermolaquage (peinture en poudre), la société mosellane a une compétence en cataphorèse (peinture anticorrosion). Grâce à cette opération de croissance externe, le binôme SLTS-SLCT va pouvoir décrocher de nouveaux contrats. L’objectif est désormais de viser le développement à l’international autour de l’Allemagne, la Belgique et le Luxembourg. Pour ce rachat, l’entreprise meusienne a reçu le soutien du Conseil général de la Moselle, de la région Lorraine et de l’État. Résultat : 43 emplois ont pu être maintenus et aujourd’hui les deux établissements s’appuient sur un effectif global de 77 personnes. Projets de diversification La direction souhaite maintenant adjoindre de la peinture liquide pour répondre à de nouvelles demandes. L’atelier devrait être

aménagé en Meuse. "On se donne les moyens de réussir en recrutant et en investissant", confie la patronne. D’ailleurs, après avoir renforcé son effectif en Meuse et en Moselle en 2013, un programme d’embauches est également engagé sur les deux sites de production en 2014. L’entreprise souhaite aussi développer un procédé non polluant de chromage. Actuellement seules deux entreprises utilisent cette technologie en France, SLTS pourrait être la troisième dès l’année prochaine. Cette décision pourrait dès lors leur ouvrir les marchés des automobiles anciennes. La recherche L’innovation fait toujours partie des priorités. En 2007, un vaste programme de R&D sur le traitement de l'aluminium avait dû être stoppé après deux années de recherche compte-tenu des coûts inhérents à l'industrialisation du procédé. Aujourd'hui SLTS s'interroge sur l'opportunité de participer à l'un des huit programmes nationaux, labellisés par l’État, IRT (Instituts de recherche technologique), qui rassemblent industriels et universitaires. La réflexion est en cours. "Si on n’évolue pas, on stagne. Le rôle de chef d’entreprise est d’être visionnaire, d’anticiper les évolutions des marchés, ce qui ne va pas sans prendre de risques et sans oublier S.L.T.S. qu’on a la responsabilité de nombreuses familles, Carreau de la Mine d'Amermont en l’occurrence 77. C’est Bouligny aussi ça le quotidien 03.29.87.92.84 d’un chef d’entreprise", Dirigeant : Elfrieda-Sylvie BLACSZAK rappelle la dirigeante… CA 2013 : 5,5 millions d'euros loin de l’image véhiculée 77 salariés (34 en Meuse et 43 en par les patrons du CAC Moselle) 40.


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Valméca

L'acier, c'est son métier ! Spécialisée dans la mécanique de précision, la société Valméca exporte son savoir-faire dans toute l’Europe et vers le Maghreb. Coup de projecteur sur une entreprise bien de chez nous qui mérite à être connue !

L’œil rivé sur le gabarit et imperturbable aux bruits continus des fraiseuses à quelques dizaines de mètres de son poste, l’opérateur est tout à la pièce qu’il a devant lui. Sa mission : vérifier que le cahier des charges a été respecté de bout en bout, car chez Valméca, on ne plaisante pas avec la qualité ! Forte de ses 40 années d’expérience dans l’usinage de pièces de petites, moyennes et grandes dimensions, l’entreprise valcoloroise a su ériger son savoir-faire en garant de son développement. "Depuis sa création en 1976, Valméca s’est spécialisée dans la mécanique de précision et dans l’usinage en grande dimension pour des secteurs aussi variés que l’industrie, la sidérurgie, la métallurgie, la tuberie et l’énergie. Et bien qu’historiquement implantée en Meuse où nous travaillons sur de la petite pièce, nous disposons d’une autre unité complémentaire à Amnéville qui, elle, s’est spécialisée dans les grands ensembles mécaniques pouvant peser jusqu’à 40 tonnes" explique Fabrice DE PRA, le directeur du site de Vaucouleurs. Malgré un passage difficile en 2009 -mais qui n’a pas été épargné par cette fichue crise ?- Valméca affiche aujourd’hui des mensurations à faire pâlir beaucoup de PME : 5,5 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2013 (dont 1,25 millions d’euros à l’international), 15 000 galets produits par an et un carnet de commandes plutôt bien fourni…

Fabrique des pièces pour les centrales électriques A l’image du bâtiment meusien de 3 000 m² qui n’a cessé de s’agrandir depuis sa construction, la société aux 31 salariés a su prendre le parti d’évoluer au gré des péripéties et des opportunités à saisir : "Notre cœur de métier historique représente 80% de notre activité. Mais suite aux turbulences rencontrées en 2009, nous avons fait le choix d’aller sur des marchés plus pointus. Depuis 2010, nous nous tournons de plus en plus vers le secteur de l’énergie en fabriquant notamment des pièces pour les barrages électriques. Et actuellement, nous développons une activité d’outillage destiné à la fabrication de pièces aéronautiques". Doté d’un parc de machines de pointe et d’un bureau d’études intégré, Valméca se pose plus que jamais comme un acteur incontournable dans la production en petite série de tous types de pièces d’acier. Certifiée ISO 9001 et agréée par des mastodontes tels que EDF et Arcelor Mittal, la société valméca peut répondre aux besoins les plus ZI de Tusey spécifiques grâce Vaucouleurs à sa fiabilité et à 03.29.89.26.33 la qualité de ses Directeur de site : Fabrice DE PRA finitions. Chef d'atelier : Thierry BLANCHARD L’essayer, c’est CA 2013 : 5,5 millions d'euros l’adopter ! 31 salariés www.valmecasa.com


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côté cépages

Côté plaisir ! Depuis 6 mois, le quartier Notre-Dame à Bar-le-Duc poursuit sa mue en accueillant un établissement qui fait déjà le bonheur des amoureux du vin et de la bonne chair. Mêlant en un même lieu restaurant et cave à vins, "Côté Cépages" se révèle un hymne au plaisir de la dégustation !

A l’époque, la nouvelle avait laissé plus d’un barisien désemparé… C’était au printemps 2011. La rumeur était devenue couperet : Patrick BROCARD, l’emblématique patron de "la Bohème" avait décidé de tourner la page en vendant son établissement. Un coup de Trafalgar dans le monde de la nuit de la cité des Ducs et un gros vide pour plusieurs générations d’habitués… Trois ans plus tard, les mêmes fredonnent encore le refrain de la nostalgie mais l’intéressé, lui, ne regrette rien ! "La Bohème, c’est 20 ans de ma vie. Mais j’avais vraiment envie de faire autre chose". Aujourd’hui à la tête d’un restaurant qui n’aurait pas déplu à Épicure, il assume pleinement son choix : "J’avais dans la tête de monter une cave à vins. Malheureusement, je me suis vite aperçu qu’il s’agissait d’un champ très concurrentiel et qu’il fallait y adosser une autre activité. La restauration est vite apparue comme complémentaire et c’est comme ça qu’est né "Côté Cépages" !" 400 références, un chef étoilé et des produits frais : la recette du plaisir ? Ouvert depuis le 15 novembre dernier et lové au cœur du quartier Notre-Dame récemment rénové, "Côté Cépages" a déjà su se tailler une réputation de convivialité et de généreuse table ! La faute bien sûr à une nouvelle belle idée de Patrick qui a eu le flair d’embaucher Jean-Christophe DI NIRO, l’ancien chef étoilé du Relais de la Voie Sacrée. Avec son fidèle second qui l’a également suivi, il excelle à ne travailler que des produits frais

et locaux pour le plus grand bonheur de nos côté cépages papilles. 18 rue Bar la Ville "Tout est fait maison ! Bar le Duc Nous fabriquons tout 03.29.75.64.18 de A à Z !" martèle Dirigeant : Patrick BROCARD avec fierté le nouveau 100 couverts patron qui se rappelle Lundi au samedi de 12h à 14h au passage à ses Mardi au samedi de 19h à 22h belles heures dans la restauration. "Et oui, www.cotecepages.fr j’ai eu une vie avant la Bohème" glisse-t-il avec malice. Avec sa centaine de couverts, son intérieur chaleureux et sa terrasse qui séduira même les plus récalcitrants, "Côté Cépages" semble déjà promis à devenir un rendez-vous incontournable de Bar-le-Duc. Quant à la partie cave à vins située à l’entrée de l’établissement, pleine de promesses elle aussi, elle regorge de 400 références prêtes à déguster. Grands crus, maisons prestigieuses, valeurs sûres, belles découvertes du Sud-Ouest, whiskys et autres spiritueux, rien ne manque ! Complètement épanoui dans cette nouvelle aventure, Patrick BROCARD dresse un premier bilan positif de ces six premiers mois d’ouverture. En préparant déjà l’avenir proche : "Dominique, ma femme, est en train d’apprendre le métier de sommelier dans une grande école d’œnologie à l’Université du Vin de Suze-la-Rousse dans la Drôme. Bientôt, elle sera à mes côtés et apportera un vrai plus à l’établissement grâce à ses conseils avisés". C’est bien connu : derrière chaque grand homme, il y a une femme !


Juin 2014

C'est meusien et ça marche bien !!

groupe cheval

Success Story Spécialisé dans la machine agricole, le groupe Cheval a doublé ses effectifs et son périmètre d’intervention au cours des vingt dernières années. Après avoir inauguré une nouvelle concession à Stenay en septembre dernier, cette entreprise familiale va prochainement investir du côté d’Eton.

Pour réussir, la famille Caré applique toujours la même recette : "être à l’écoute et offrir des réponses rapides aux agriculteurs". C’est d’ailleurs en s’appuyant sur la proximité et le service que l’entreprise a su gravir les échelons pour désormais peser. Créée dans les années 60, la société Cheval a prospéré en collant à la réalité de l’agriculture et surtout en ne subissant pas la baisse inexorable du nombre d’agriculteurs. Pour justement grossir, le groupe repris par Pierre CARÉ en 1986 a su prendre des décisions, qui s’imposaient en saisissant de nombreuses opportunités. L’objectif était hier comme aujourd’hui de compter en étendant son champ d’intervention par des opérations de croissance externe. Concrètement, un maillage du territoire s’est progressivement tissé en acquérant des concessions limitrophes comme à Gondrecourt en 1974, mais aussi dans les départements voisins avec la Meurthe-et-Moselle en 1990, puis la Marne en 2005. Sur chacun de ses neuf sites, le groupe développe trois activités avec la vente de matériel neuf ou des occasions, avec une offre de prestations de service (réparation) et avec un magasin de pièces détachées en mettant à la disposition des agriculteurs un libre service. Depuis 1997, la famille CARÉ défend les couleurs jaune (moissonneuse) et bleu (tracteur) des équipements New Holland, mettant en avant "la gamme longue et la bonne image de la marque". Nord Meusien Bien implanté dans le Sud du département, le groupe s’est

tourné vers le Nord Meusien en 2006 avec le rachat d’une concession à Senon. L’entreprise s’est ensuite concentrée sur l’autre flanc, regardant vers Stenay en décidant de créer une nouvelle concession.

groupe cheval Haute-Marne : Roches sur Marne Marne : Marolles Meurthe et Moselle : Einvaux, Laloeuf Meuse : Brabant le Roi, Chauvoncourt, Gondrecourt le Château, Lérouville, Senon, Stenay Dirigeant : Florent CARÉ CA 2013 consolidé : 51,9 millions d'euros 105 salariés

Si le projet a été lancé en 2011, il www.cheval-sa.com aura fallu deux années pour qu’il se concrétise. Au final, 600 000 euros ont été investis dans un bâtiment neuf et fonctionnel de 900 m2 sur la ZAC les Cailloux, où six emplois ont été créés. Inauguré en septembre 2013, le site tourne d’ores et déjà à plein régime. "En seulement quelques mois, on a su s’imposer. C’est grâce aux hommes et aux femmes qui y travaillent, car une belle vitrine ne suffit pas. On a su mettre les bonnes personnes aux bons endroits", confie fièrement Florent CARÉ. Actuellement, un nouveau projet est en cours de montage à Eton, avec la volonté de s'installer en bordure de l'ancienne nationale, en direction de Bouligny. Désormais propriétaire d’un terrain d’1.1 hectare, le groupe a donc engagé toutes les démarches administratives avec la volonté de procéder à une nouvelle inauguration avant le 1er janvier 2016. "On est devenu un acteur incontournable, c’est bien, mais le plus difficile est de le rester", martèle Florent CARÉ.


Juin 2014

C'est meusien et ça marche bien !!

le petit lorrain

Épicerie 100% lorraine Pascal et Claire NOËL ont misé sur la production à traitement raisonné en créant le Petit Lorrain à Bar-le-Duc en septembre dernier. Cette épicerie propose pas moins de 800 références, donnant la possibilité aux consommateurs de manger des produits locaux et ainsi de soutenir l’emploi et les agriculteurs régionaux.

Une adresse incontournable pour les "Locavores". Derrière ce terme encore méconnu, se cache tout simplement une personne qui souhaite manger local, favoriser les circuits courts, privilégier la qualité, préserver l’environnement en limitant les impacts sur son assiette et encourager de fait l’économie locale. Si auparavant, c’était un peu le parcours du combattant pour faire des courses alimentaires 100% meusiennes ou lorraines, car il fallait connaître les producteurs et aller directement chez eux, tout est désormais centralisé à Bar-le-Duc dans un site unique. Claire et Pascal NOËL avaient d’ailleurs bien conscience que l’offre était large en Lorraine, aussi, il n’a pas été difficile de convaincre les producteurs et de sélectionner pas moins de 800 références à la vente aujourd’hui. "Et d’ici un ou deux mois, ce chiffre va encore augmenter", assurent ces amoureux du terroir. Du bio aussi mais pas seulement… A l’intérieur de cette épicerie se trouve naturellement des produits secs comme des terrines, des confitures, des gâteaux, mais pas seulement. Les Barisiens peuvent y remplir leur panier en choisissant charcuteries, viandes, fromages, yaourts, vins, bières…. Reste à connaître le prix à l’heure où le pouvoir d’achat des ménages est en berne. "Contrairement à ce que de nombreuses personnes pensent, on propose des prix compétitifs du fait d’être le seul intermédiaire entre le producteur et le consommateur", confie

le couple. Et parmi leur gamme, 25% des produits ont le label bio. Ce n’était pas une volonté de leur part, mais une démarche entreprise par de nombreux producteurs, artisans et agriculteurs lorrains. C’est le cas par exemple de certaines farines, huiles, lentilles ou viandes meusiennes.

le petit lorrain 36 rue Maginot Bar le Duc 03.29.75.76.42 Dirigeants : Claire et Pascal NOËL 800 références dont 50% de produits meusiens et 25% de produits bio 65 producteurs référencés www.lepetitlorrain.fr

Avec l’arrivée de l’été, les étals du Petit Lorrain se remplissent. En hiver, la gamme de légumes et fruits locaux est limitée, mais ça permet de prendre conscience de leur saisonnalité. Pourquoi acheter des tomates, sans goût en plein hiver ? Alors que finalement c’est seulement en été qu’elles offrent parfum et saveur… Asperges, fraises, salades sont donc en vente au plus grand bonheur des fins gourmets. Si, à Noël, de nombreux clients venaient faire des cadeaux 100% lorrains, aujourd’hui, les gens du quartier y font leurs courses. "On a su séduire et convaincre des personnes, tout simplement parce que les produits sont de qualité. Certains ont redécouvert le goût du jambon blanc de leur enfance. Tous ces produits ont le point commun d’être fabriqués par des agriculteurs et des artisans passionnés. C’est une grande fierté de faire connaître des spécialités et des producteurs, qui finalement n’avaient pas beaucoup de lisibilité pour le grand public", se réjouissent les deux responsables du magasin qui n’ont pas fini d’explorer tous les trésors réalisés en Meuse ou dans les trois autres départements lorrains. Depuis le mois d’avril, le portrait d’un producteur est en ligne sur leur site Internet. C’est avant tout l’occasion pour les consommateurs de découvrir le visage qui se cache derrière le produit de nos assiettes.


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