Meuse economique 204

Page 1

MEUSE ÉCONOMIQUE Semestriel économique Mai 2014

N° 204

w w w. m e u s e . c c i . f r

Édité par la Chambre de Commerce et d’Industrie de la Meuse

DOSSIER

L’INFORMATION, AU CŒUR DE LA PERFORMANCE DE L’ENTREPRISE

Pages 2 à 6 Les échos /// Pages 18 à 19 Découverte /// Page 20 Territoire /// Page 21 Juridique /// Pages 22 à 24 Chronique économique, Conjonctures commerce, services et BTP ///


« L’IMPLANTATION DE LA PLATE-FORME EDF DE VELAINES M’A PERMIS DE TROUVER UN EMPLOI DURABLE PRÈS DE CHEZ MOI »

ÉDITO

N° 204 Mai 2014

Chacune des décisions que nous prenons chaque jour pour nos entreprises s’appuie sur les informations dont nous disposons à l’instant même où nous les prenons. Les enjeux sont d’importance car l’utilisation d’une mauvaise information ou l’absence d’information peut avoir des conséquences et des répercussions dommageables pour nos entreprises. À contrario, bénéficier de la bonne et juste information peut être un atout essentiel dans nos choix stratégiques et opérationnels. Les informations qui nous parviennent sont multiples, variées et continues (évolutions technologiques de nos produits et des matériaux, clients, contexte juridique et social, conjoncture économique, etc.). Mais comment trier celles qui nous intéressent dans ce flot qui nous arrivent chaque jour ? Trop d’information tue l’information et seule une segmentation cohérente peut la rendre digeste et exploitable. Ne pas recevoir toute l’information mais uniquement celle qui nous est nécessaire est tout l’enjeu d'une bonne maîtrise. C'est l'objet de ce dossier de Meuse économique, qui vous permettra de mieux appréhender les enjeux stratégiques de l'information pour votre entreprise. Les collaborateurs de la Chambre de commerce et d’industrie de la Meuse sont à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches et réflexions.

Michel JUBERT Président de la Chambre de Commerce et d'Industrie de la Meuse

SOMMAIRE ÉCHOS p. 2 à 6 Toutes les infos économiques en bref

DOSSIER p. 7 à 16 " L’information, au cœur de la performance de l’entreprise " • • • • • • •

L'intelligence économique au quotidien Penser collectif Information 100% connectée Mutualiser l'information pour être proactif Une revue de web comme relais de croissance L'information de plus en plus dématérialisée Un communiquant hors pair

DÉCOUVERTE p. 18 à 19 • MGL mise sur la technologie de pointe • Fromagerie Dongé prépare l'avenir

TERRITOIRE p. 20 Cellule Accueil & Intégration

JURIDIQUE p. 21 Pacte de responsabilité

CHRONIQUE ÉCONOMIQUE p. 22 à 24 CONJONCTURES p. 22 à 24 Commerce /// Services /// BTP

OPPORTUNITES / ABONNEMENT

Yannick, magasinier à la plate-forme logistique des pièces de rechange des centrales nucléaires de Velaines, originaire d’Haironville (Meuse).

Depuis 2006, les actions d’accompagnement économique d’EDF en Meuse et Haute-Marne ont permis de maintenir ou de créer 1 470 emplois.

p. 24

Meuse Économique / Le semestriel 100% meusien

Publication de la CCI de la Meuse Parc Bradfer, 6 rue Antoine Durenne /// 55014 BAR-LE-DUC Cedex /// Tél. 03 29 76 83 00 /// www.meuse.cci.fr /// courrier@meuse.cci.fr Directeur de la publication : Michel JUBERT / Rédactrice en chef : Katia DE SA ROSAS Rédaction : Pascal AMBROSI, Alexandra MARQUET, Richard PAPAZOGLOU Numéro de commission paritaire : 1810 ADEP - ISSN 0755-7078 / Dépôt légal : 1er trimestre 2002 Mise en page et régie publicitaire : Alligator Design /// Impression : Novaprint /// Crédit Photos : Guillaume RAMON, CCI de la Meuse.

1


ÉCHOS

ÉCHOS EVOBUS FÊTE SON 15 000ÈME AUTOBUS

JIGE INTERNATIONAL, LES DEPANNEUSES OLYMPIQUES

Le timing très précis de l'organisation des JO ne peut supporter un retard causé par un bus ou un poids lourd tombé en panne ou en travers de la route, aléas très fréquent dus à ce type de climat montagneux altérant toute fluidité du réseau routier. JIGE INTERNATIONAL a été sélectionné par le gouvernement Russe pour fournir 10 dépanneuses poids lourd en Kit de type MEGA 45. Le montage de ces dépanneuses a été effectué à Saint Petersbourg après formation du personnel en leurs locaux par une équipe de spécialistes JIGE. Après réception des dépanneuses fin 2013 par les autorités, ces dernières sont parties vers Sochi et mises en place sur les axes stratégiques des différents sites olympiques. C'est la deuxième participation de JIGE à une olympiade, en 1992 les dépanneuses JIGE avaient assumé avec brio les opérations de dépannage remorquage d'Albertville. Avec JIGE, la France, au travers de cette entreprise Meusienne, peut s'enorgueillir de sa première médaille d'or, celle obtenue pour la fiabilité et qualité de ces dépanneuses.

Fin février, l’entreprise Evobus a officiellement fêté la livraison de son 15 000ème autobus de plus de 8 tonnes pour l’un de ses clients, en l’occurrence la ville de Saint-Nazaire. L’occasion de rappeler que 800 à 1800 heures, selon les modèles, sont nécessaires pour assembler, de façon artisanale et non avec l’aide de robots, les prototypes. Chaque semaine, ce sont 26 véhicules, qui sortent de l’usine implantée à Ligny-en-Barrois. Mais lorsque le bon de commande est validé, cinq à sept mois s’écoulent en raison de la complexité du cahier des charges (solo, articulé…), avant la livraison. Car évidemment chaque véhicule est unique et présente ses spécificités et ses fonctionnalités électriques, que ce soit ceux qui partent à Paris, Marseille…ou plus près, en Lorraine à Nancy, Metz ou Bar-le-Duc. Profitant d’un carnet de commandes dynamique et rempli jusqu’au mois d’octobre, l’usine meusienne tourne à plein régime et est actuellement renforcée par 129 intérimaires. En 2013, 672 autobus ont été assemblés à Ligny-en-Barrois, dont 69% étaient réservés pour le territoire national.

CIGÉO : DIRECTEUR DE PROJET NOMMÉ Patrick Naudin, Sous-Préfet hors classe est nommé directeur de projet auprès de la Préfète de la Meuse, coordonnatrice du projet Cigéo. Il assurera le pilotage de la mise en œuvre opérationnelle de l’insertion de Cigéo en Meuse et en HauteMarne en s’appuyant sur le schéma interdépartemental de développement du territoire et sur les conclusions du débat public.

2

CLAIR DE LORRAINE SE RENFORCE Si Clair de Lorraine a été la première entreprise à mettre en ligne un portail de vente de produits du terroir, il y a une quinzaine d’années, naturellement, le concept du drive a été lancé en novembre dernier, s’appuyant sur le succès des grandes surfaces. Désormais, le client peut soit se faire livrer à domicile, soit aller chercher son colis dans une des boutiques du réseau en Lorraine, en Alsace ou à Paris. Lancé sans publicité en novembre, le drive a été boosté par les ventes des paniers cadeaux de fin d’année. Satisfait de ce succès, Vincent Ferry poursuit le développement de son entreprise avec l’ouverture prochaine d’une nouvelle boutique à Forbach. Si en Moselle, Clair de Lorraine avait déjà trois relais à Moulins-Lès-Metz, Semécourt et Thionville, il y avait clairement un manque dans l’Est du département, voisin de l’Allemagne. Ce ne sera prochainement plus le cas. Depuis le mois de janvier, les travaux ont démarré et devraient se terminer en mai prochain ; date prévisionnelle de l’inauguration de cette 14ème boutique. Trois nouvelles recrues, toutes bilingues, vont rejoindre l’effectif de la société, qui dépasse les 70 salariés. A l’heure où ce projet est quasiment aboutit, un autre est actuellement dans les cartons avec la création d’une quinzième boutique, en Alsace à Mundolsheim. Car après la Lorraine, le chef d’entreprise a jeté son dévolu depuis deux ans sur l’Alsace voisine.

OBER ÉLIGIBLE AU PEA-PME OBER à Longeville-en-Barrois, leader mondial du panneau décoratif bois haut de gamme, répond à l'ensemble des critères d'éligibilité PEA-PME (décret n°2014-283), à savoir moins de 5 000 salariés, d'une part, et chiffre d'affaires annuel inférieur à 1 500 millions d'euros ou total de bilan inférieur à 2 000 millions d'euros, d'autre part. L’entreprise, qui emploie 430 salariés en France et au Maghreb, a réalisé un chiffre d’affaires de 38 millions d’euros en 2013.

SALON DU FROMAGE : DEUX MEUSIENS PRIMÉS Présent au salon du fromage, qui a lieu pendant le salon de l’agriculture à Paris, le Brie de Meaux de la famille Dongé a reçu la médaille d’argent. D’autres Meusiens ont été également récompensés. C’est le cas de la société fromagère Raival, qui a obtenu la médaille de bronze.

OBERFLEX DISTINGUÉ Après avoir été lauréat des trophées du design de Batimat, du concours Archi Design Club et des trophées 2013 Inpi de l’innovation, c’est le Ministre du redressement productif Arnaud Montebourg, qui a distingué le 10 décembre dernier le groupe Ober au titre des projets industriels innovants français. La collection Tectonique 5,5 a été développée par Oberflex en collaboration avec l’équipe des 5,5 designers ayant la volonté de "donner formes et relief" aux plafonds. Au final, la gamme s’est traduite par une série de 24 modèles entièrement éco-conçus.

3


ÉCHOS

ÉCHOS COMMERCY ROBOTIQUE, LE NOUVEAU PÔLE D’EXPERTISE ROBOTIQUE DE CIMLEC INDUSTRIE UNE PME AU SERVICE D’AUTRES PME… Afin de renforcer son image sur le marché porteur de la robotisation des PME, Cimlec Industrie a structuré son offre en créant une nouvelle filiale, Commercy Robotique, qui regroupe ses propres activités robotiques (15 000 robots équipés depuis 25 ans) et les activités de soudage robotisé d’Air Liquide Welding France (1 300 installations robotisés de soudage en Europe). Commercy Robotique, le pôle d’expertise robotique de Cimlec Industrie, compte 70 salariés et conçoit, sur site, des solutions robotiques pour tous types de process industriels : assemblage, emballage, manutention, palettisations, soudage, etc… De l’audit initial à la maintenance des équipements en passant par l’étude et la fabrication des outillages, Commercy Robotique propose également des démonstrations et des formations pratiques à l’utilisation de ses ilots robotisés. Ce rapprochement avec le site de Commercy répond aux valeurs de Cimlec Industrie ; celles de "relocaliser la production et l’emploi industriel en France et de renforcer notre service de proximité et de réactivité", explique Christophe PETIT, Président de Cimlec Industrie et de Commercy Robotique. Besoin d’informations, www.commercy-robotique.com

ORANGE : L’ARRIVÉE DE LA FIBRE OPTIQUE Bruno Janet, le directeur des relations avec les collectivités locales du groupe Orange, Hubert Thiel, le directeur régional et Nelly Jaquet, alors maire de Bar-le-Duc ont lancé officiellement le déploiement de la fibre (FFTH) à Bar-le-Duc, le 20 février dernier. A la suite des rencontres avec les collectivités locales, Orange a décidé de prioriser les quartiers de la Côte-Sainte-Catherine d’un côté puis de l’autre la Ville Haute, la Chênaie et le Haut-Juré, du fait de leur éloignement du noeud de raccordement. Les premiers clients pourront être reliés à la fibre à Bar-le-Duc avant l’été 2015, assurent les responsables d’Orange. Plusieurs phases sont programmées à Bar-le-Duc entre 2015 et 2019. Signé dès 2011, l’accord englobe la ville chef-lieu de la Meuse ainsi que quinze communes (composant l’ancienne Codecom de Bar-le-Duc), qui seront couvertes entre 2015 et 2020. Quant à Verdun, elle sera également fibrée à partir de 2015. Pour le reste du territoire, le Conseil général via son réseau départemental a décidé de procéder à une montée en débit passant de 2 à 10 Mbits/s sur les anciennes zones dites blanches.

PETIT LORRAIN CRÉÉ Ouvert le 28 septembre dernier, le Petit Lorrain se veut d’être la vitrine des producteurs lorrains. C’est en tout cas l’ambition de Pascal et Claire Noël, qui ont contractualisé avec 60 producteurs de la région et qui proposent pas moins de 1000 références, dont 30% de produits bio. Ensemble, ils ont voulu développer le concept "d’éconologie" réunissant l’économie, l’écologie et la logique. "Et contrairement à certaines idées reçues, la qualité ne se paie pas plus chère", préviennent ces Barisiens, fiers de mettre en avant "des prix compétitifs". Si en fin d’année, ils ont vendu pas moins de 800 paniers gourmands, leur cœur de métier ne se résume pas à ces cadeaux, mais aux courses quotidiennes. Il est vrai que dans leur boutique de 100 m2 située à proximité du centre ville se trouvent des produits frais (viandes, charcuteries, crèmeries), des légumes et fruits meusiens et des produits issus de l’épicerie fine (confitures, vins, bières), sans oublier les pâtes, la farine, les lentilles…bref de quoi préparer un repas complet. Avec l’arrivée du printemps, le Petit Lorrain annonce qu’il va élargir sa gamme de fruits et légumes. Pour plus d’informations : www.lepetitlorrain.fr Chaque mois, un reportage sur un producteur sera mis en ligne sur ce portail.

4

50ÈME ET 51ÈME CONTRATS DE GÉNÉRATION SIGNÉS 50ème et 51ème contrats de génération signés à Barle-Duc le 19 février, dans les locaux de la Préfecture de la Meuse. La spécificité de ce contrat vise à aider les entreprises de moins de 300 salariés à bénéficier d’une aide lors d’une embauche d’un jeune de moins de 26 ans sous condition de maintien dans l’emploi d’un sénior de 57 ans. L’aide s’élève à 4000 euros par an et ce sur une période de trois ans et est cumulable avec l’aide au contrat de professionnalisation. L’entreprise Breuil de Ribeaucourt spécialisée dans les travaux de charpente ainsi que la société Segor Industries de Beurey-sur-Saulx, spécialisée dans l’industrie métallurgique ont donc toutes deux contractualisé et se sont donc engagées à assurer une transmission des compétences entre d’un côté le salarié expérimenté et de l’autre un jeune.

AÉROCOMPOSITES : FORMATIONS ENGAGÉES Pour former les futurs salariés des entreprises aéronautiques lorraines, avec notamment l’ouverture de l’usine de Safran Aéro Composite et d’Albany Engineered Composites, le Conseil régional de Lorraine a décidé de créer un centre de compétences au lycée Henri Vogt de Commercy avec l’ambition de "doter les Lorrains de compétences liées aux emplois développés sur leur territoire". Ce centre de formation s’étendra sur 860 m2 et proposera des modules complémentaires aux formations déjà développées à Commercy avec le BTP maintenance industrielle et le Bac Pro technicien d’usage.

UNE NOUVELLE UNITÉ DE FABRICATION POUR LES CONFITURES DE LORRAINE Reprise en septembre 2012 par la fille de Jean-Marie RIVIERE, Céline, sous l’enseigne "Les Confitures de Lorraine", l’entreprise ne cesse de se développer en proposant une large gamme de confitures et en se positionnant à l’exportation. Dans le laboratoire RIVIERE, pas moins de 600 confitures ou gelées différentes et une exclusivité, la confiture de bergamote, sont fabriquées et proposées aux gourmands dans des pots originaux. Disponibles pour toutes les papilles, Les Confitures de Lorraine sont présentes sur les salons, dans les boulangeries, les épiceries fines, les magasins de vins et produits régionaux et aussi dans certaines grandes surfaces. La dégustation ne s’arrête pas à la frontière. Honoré par les fins gourmets, l’entreprise exporte une partie de sa production vers la Belgique, la Suisse, l’Allemagne et, très prochainement, vers Hong Kong. Un savoir-faire éprouvé, qui a permis à l’entreprise d’inaugurer le 14 avril 2014 une nouvelle unité de fabrication à Houdelaincourt ; un bâtiment conçu pour répondre à l’augmentation de l’activité de l’entreprise, soucieuse de suivre la demande et l’évolution de ses Confitures de Lorraine.

5


ÉCHOS

Déjà parus dans la LES GUIDES

collection

LES GUES IDES LES GUID

LES GUIDES

l Internationa

International

Publié par les éditions Héliopoles à Paris, le guide "s’installer à Commercy-Sud Meuse" vient de paraître. Soutenu par l’Etat (dans le cadre du contrat de revitalisation économique), le Conseil général et les collectivités locales, cet ouvrage vise à présenter les atouts économiques, touristiques et culturels du sud meusien. Rédigé par Pascal Ambrosi, correspondant régional des Echos et collaborateur de notre revue, il est illustré par Guillaume Ramon, reporter photographe à Bar le Duc

rcy ommm-Meihier Su e CCo usse el cy Sudd MMeeu urt Saintm id reco nddre es Go ull Gon net-Mi Vo coursrt Vig Sain leu

régulièrement. Pour vécu et qui y séjourne les besoins de ce il a mené l’enqu guide , dant, pen ête nt ste indé mois nali tracer de ce territo penda afin deos. La joursix estportra ire un rosi Les Éch

r . fidèle cal Amb l itpou n Pas Reportage photos : Guillau ant régiona r ce Nancée e correspond me Ramon.ret pou

y séjourn aucun sec Meuse n’a temps vécu et quide ce guide, qui y a longt. Pour les besoins mois afin de « La b onne surpri men se de cette  lière collec pendant six fidèle. tion, c consis tant à propo régu quête’est so t n part é l’en ser un menpratiq por traii pris  un il a récit  e qu’un  empilemen ue de itoir  la vil le plu ce terr t d’inftrac er de ormat ions lénifian Ramon.tôt   aume Le : Guilltes. » Mond e rtage photos Repo

arti pris   c’e st s on p  collect ion, plut ôt    » L Mon de un r « La  lénifian tes. à pr opo ser  consist ant  men t d’infor mat ions qu’un empile

de c ette ISBN 978-2-919006-21 e de la v ille  -2 ne s urpr ise  e écit pra tiqu  bon

9 782919 00621 2

1re édition – 19,80

-2 -919006-21 ISBN 978-2

1re édition 006212

hiel ou leur uccou Va Vau s Vigneulles Void

DOSSIER

express p. 8  • Commercy . 12  • Repérage p e p. 24  rcy Sud Meus ivre à Comme • Vmme • Co rcy expre ss p. 8  e loger p. 42  • S • Repérage p. 12  p. 56  • S’intégrer  • Viv re à Commercy Sud  Meuse p. 24  oisirs p. 66  • Se• L  loger p. 42  n p. 82   onsommatio res p. 92  • S’in• C tégrer p. 56  rité/études supérieu ola • Enfance/sc • Loisirs p . 66  mploi p. 106 s/E rise rep • éco/Ent • Consom mation p. 82   • Enfance/scolarité /études supérieure s p. 92  • éco/Entreprises/ Emploi p. 106

www.heliopoles .fr

9 782919

Sud Meuse Comerme Comm cyrcy Sud Meuse

France

S’INSTALLER À COMMERCY

Commercy Sud Meuse

Le Sud Meuse, son Commercy et sa made de vie, son ancra leine, sa qualité ge enquête approfondielorrain. Mais encore ? À partir d’une , ce guide explore la vie de tous les jours, à l’usage des le Sud Meuse de et de ceux qui nouveaux arrivants projettent d’y séjou vivant, cet ouvra rner. Pratiq ue lité et ge décrypte les code ine, sa qua et délivre toute s de cepar ne et sa madele territ tir d’u oire mercy s les infor Com matio ore ?yÀréuss , son enc insta pour use llatio Men Maisns use de et son lorrain. Le Sud ration. lore le Sud Meir son ancrageintég de vie, son rofondie, ce guide exp nouveaux arrivants des et app e e age uêt tiqu l’us à enq Pra s les jours, séjourner. re itoi terr la vie de tou qui projettent d’y de ce x te les codes r y réussir son Pasca et de ceu Ambr e déc osi ryp est journa s pou ouvl rag indépendant, rmationliste corres ponda vivant, cet info nt les région al pour touetes . Les Échos. La tion Meus n’a et délivre aucun intégra secre son et t pour ce Nancé tiony a longtemps en inst allaqui

LES GUIDES

ction dans la colle Déjà parusLES GUIDES

U E S t I q o U r I L ’ a n t I G IU DI ED E t U t o U r I S t I - G t I q U E L ’ a n

LES GUIDES

S LES GUIDE

France

Sud Meuse Commercy

– 19,80 €

broS paScaL am paScaL amb roSI

I

fr eliopoles.

ww w.h

L'ENTREPRISE "À LA LORRAINE" LABELLISÉE ENTREPRISES DU PATRIMOINE VIVANT Reconnue pour un savoir-faire remarquable et extrêmement rare, l’entreprise "A la Lorraine", implantée à Bar-le-Duc et dirigée par Anne DUTRIEZ, est la seule entreprise au monde à fabriquer de la confiture de groseilles épépinées à la plume d’oie. Un savoir-faire rare, renommée et ancestral, représentant la maîtrise des techniques traditionnelles puisque l’entreprise s’est vue labellisée "Entreprises du Patrimoine Vivant" en octobre 2013. Une belle marque de reconnaissance pour l'entreprise qui perpétue depuis 1879 la tradition de cette confiture de groseille, un produit de luxe référencé dans les épiceries fines et les grands restaurants. Et, si l’entreprise exporte ses précieuses verrines aux Etats-Unis, en Allemagne, en Suisse, en Belgique, en Espagne, en Italie, en Autriche… Anne DUTRIEZ part à la conquête de nouvelles parts de marchés étrangers en participant en juin 2014, à Dubaï, à l’opération "Apéritif à la française", organisée par CCI International Lorraine.

L’INFORMATION, au cœur de la performance de l’entreprise En cette période ou la conjoncture économique est difficile, où la concurrence est exacerbée et où la mondialisation des marchés est totale, la maîtrise de l'information est devenue un véritable enjeu stratégique pour rester compétitif. Ces évolutions majeures du contexte économique sont une formidable opportunité de développement pour les entreprises et une motivation permanente à la performance mais doivent être anticipées. Véritable démarche d'entreprise, l'Intelligence Économique permet de collecter, d'analyser stratégiquement et de valoriser les flux d'information. C'est une aide précieuse à la décision. Elle utilise toutes les ressources des Technologies de l'Information et de la Communication (TIC), des réseaux humains et de leur capacité d'influence pour donner aux entreprises les moyens d'être plus compétitives et plus efficaces. Pratiquée dans tous les grands pays industrialisés et émergents, elle permet d'assurer aux entreprises un avantage concurrentiel, quelle que soit leur taille. Si les grandes entreprises semblent mieux armées et mieux organisées, les PME sont tout aussi concernées et prennent peu à peu conscience des enjeux. Ainsi, selon une étude menée en 2012 dans plusieurs régions dont la Lorraine, par le réseau des CCI, près d'un quart des PME interrogées déclaraient disposer d'une personne ou d'une équipe dédiée à la veille.

UN MAÎTRE-TAPISSIER MEUSIEN À L’HÔTEL DE LAUZUN

Yannick Vidon-Gerlier, maître-tapissier installé depuis 30 ans à Houdelaincourt a été retenu par le designer Thierry Deleforge pour réaliser quelques 300 pièces (sièges, canapés…) du mobilier de l’Hôtel de Lauzun à Paris. Ancienne propriété du marquis de Richelieu cet immeuble du XVIIe siècle, aujourd’hui dans le patrimoine de la Ville de Paris, abrite depuis novembre un Institut de sciences sociales et humaines.

6

Sommaire L'intelligence économique au quotidien // page 8 Penser collectif // page 10 Information 100% connectée // page 11 Mutualiser l'information pour être proactif // page 13 Une revue de web comme relais de croissance // page 14 L'information de plus en plus dématérialisée // page 15 Un communiquant hors pair // page 16


DOSSIER

L’information, au cœur de la performance de l’entreprise

L’INTELLIGENCE ÉCONOMIQUE AU QUOTIDIEN De nombreux chefs d’entreprise mettent en place des actions d’intelligence économique, sans le savoir. Derrière ce terme savant se cache tout simplement le moyen de développer son business. L'Intelligence Économique est moins complexe que ce que beaucoup de chefs d'entreprise pensent. Elle est même pratiquée quotidiennement par des actions volontaires. « Elle consiste à collecter, analyser, valoriser, diffuser et protéger l’information économique stratégique afin de renforcer la compétitivité d’un Etat, d’une entreprise ou d’un service de recherche », explique la Délégation Interministérielle à l’Intelligence Économique (D2IE). L'Intelligence Économique recouvre des réalités concrètes et opérationnelles et repose sur trois volets :

Un volet offensif : la veille La veille peut se définir comme une activité continue et en grande partie interactive, visant à une surveillance active de l'environnement technologique, commercial, etc. pour en anticiper les évolutions.

Les principaux types de veille : • Veille marché : surveiller et analyser un marché donné • Veille technologique : analyser les informations scientifiques, technologiques et techniques • Veille image : surveiller la réputation et l'image d'une entité donnée • Veille financière : surveiller les données financières, comptables et économiques d'une entité • Veille juridique et réglementaire : surveiller les évolutions législatives et réglementaires susceptibles d'avoir des répercussions sur un secteur d'activité ou une entreprise

Une démarche de veille en entreprise, pour quoi faire ? • Accompagner la stratégie et réduire les incertitudes • Surveiller ses concurrents mais aussi ses marchés et ses fournisseurs

8

« Contrairement à ce que beaucoup de chefs d’entreprise pensent, l’intelligence économique n’a rien de complexe », souligne Émilie Vichard, responsable du service d’intelligence économique de la CCI de la Meuse.

• Accompagner, voire anticiper les évolutions technologiques • Anticiper les évolutions réglementaires et normatives • Suivre les appels d'offres • Anticiper toute attaque à la notoriété et à l'image de l'entreprise, de ses dirigeants et de ses produits

Les étapes clés d'une veille stratégique La majorité des systèmes de veille s'inspirent de la démarche du "cycle de l'information", largement éprouvée, qui comprend cinq grandes étapes : • L'orientation et l'expression des besoins • La recherche des sources (le sourcing) • La collecte et la surveillance • Le traitement et l'analyse • La diffusion de l'information stratégique

Un volet défensif La protection de son système d'information S'il est indispensable pour une entreprise d'être tournée vers l'extérieur (clients, fournisseurs, etc.) et de soigner sa communication externe, il est désormais capital de bien prendre en compte les risques en termes de sécurisation de l'information.

Être vigilant face aux risques extérieurs Sur Internet comme ailleurs, il est essentiel de se prémunir de tous types d'attaques en sécurisant les canaux de communication avec l'extérieur. L'accès à un réseau, la consultation d'un site Internet ou encore l'envoi et la réception d'e-mails sont autant de pratiques quotidiennes qui peuvent constituer la porte d'entrée d'une attaque extérieure.

Les bonnes mesures en interne Le traitement et le suivi commercial, comptable ou encore de production reposent majoritairement sur des supports informatiques, donc dématérialisés. Sauvegarder les données régulièrement pour éviter de perdre ou dégrader des informations est une mesure essentielle à la bonne santé de l'entreprise.

La protection de ses innovations

DES OUTILS POUR UNE VEILLE RÉGIONALE Pour accompagner les entreprises à développer une veille performante, la CCI de Région Lorraine propose de nombreuses revues de presse électroniques. C'est notamment le cas d'Info Eco Lorraine, newsletter quotidienne synthétisant les actualités économiques régionales. Envoyée gratuitement sur abonnement, elle est à découvrir sur www.infoecolorraine.fr Une veille sectorielle est également réalisée sur les filières Développement Durable (www.lorraine-reel.net) et automobile (www.autoessor.org).

Pour se prémunir de l'espionnage industriel, la protection la plus efficace est le dépôt du Secret auprès de l'INPI (Institut National de Propriété Industrielle). Le Secret permet de protéger : • Vos procédés, formules de fabrication, connaissances techniques utiles à la mise en œuvre d'un processus industriel, organisationnel ou commercial, • Les produits dont la diffusion ne révèle pas à vos concurrents leur composition ou leur fonctionnement.

Un volet influence : Au même titre que la veille où la sécurité, les actions d'influence (également appelées actions de lobbying) permettent à

l'entreprise d'anticiper des évolutions et de se protéger contre des décisions susceptibles de lui nuire. Les clés d'une démarche de lobbying bien menée : • Anticiper les décisions et intervenir le plus tôt possible • Identifier les processus de décision au sein de l'organisme décideur, ainsi que les personnes influentes • Agir collectivement quand cela est nécessaire : savoir nouer des alliances avec des alliés (clients, salariés, etc.), faire appel à une organisation professionnelle … • Préparer sa communication : faire entendre sa voix auprès des politiques et de la presse en expliquant clairement sa démarche

DÉLÉGATION INTERMINISTÉRIELLE La Délégation interministérielle à l'intelligence économique (D2IE) est une administration de mission interministérielle directement rattachée au Premier ministre. Elle a pour objectif d'être un centre d'alerte, d'impulsion et d'accompagnement au service des intérêts économiques et de la compétitivité des entreprises. www.intelligence-economique.gouv.fr

Vous souhaitez être accompagné dans la mise en place d'une démarche d'Intelligence Economique, Contactez-nous ! Emilie VICHARD - 03 54 64 50 07 - emilie.vichard@meuse.cci.fr 9


DOSSIER

L’information, au cœur de la performance de l’entreprise

PENSER COLLECTIF INFORMATION 100% CONNECTÉE

Le partage d’informations en interne favorise la notion de culture d’entreprise. Concrètement, si on veut que le salarié soit un ambassadeur d’une marque ou d’un produit, autant faciliter la transparence et la traçabilité mises au service de la performance. En partageant des informations, le chef d’entreprise marque sa confiance auprès de ses collaborateurs, mais pas seulement. Cette transmission peut éviter des impairs et faciliter un bon climat social. Et pour cause, en cas de perte de certains marchés ou de difficultés, pour éviter que des tensions s’installent, mieux vaut parler et informer.

Des outils au service de l'efficacité Avant de maîtriser le flux d'informations externes, il est important d'assurer une bonne circulation et gestion de l'information en interne. Outil de performance, cette information partagée développera le sens du collectif. Partage d’information, travail collaboratif, mise en réseau des entreprises, partage de fichiers, gestion de projet, approvisionnements, ventes, logistique, ressources humaines, comptabilité … Comment tout concilier ? La solution passe par un ERP. Derrière cet acronyme se cache tout simplement « Entreprise Ressource Planning ». Il s’agit d’une solution logicielle visant à unifier le système d’information d’une entreprise en intégrant les différentes composantes fonctionnelles autour notamment d’une base de données unique. Concrètement, le cœur informatique de la société donne la possibilité aux salariés et en temps réel, d’avoir accès à un échange de données, ce qui facilite la gestion des stocks, des achats, de la production, des ventes…Cette centralisation est un facteur de gain de temps, mais pas seulement. L’objectif est d’éviter des erreurs d’information et ainsi de favoriser une meilleure rentabilité pour la structure utilisatrice.

Chercher de l’information auprès de ses salariés peut favoriser l’amélioration de la performance de son entreprise. C’est le cas à Ligny-en-Barrois chez Evobus où des groupes autonomes de travail sont organisés.

Chercher de l’information auprès de ses salariés peut favoriser l’amélioration de la performance de son entreprise. Si certaines sociétés utilisent les boîtes à idées, d’autres sont plus structurées. C’est le cas d’Evobus à Ligny-enBarrois, où les salariés s’impliquent fortement dans le cadre des groupes autonomes de travail (GAT) supervisés par chaque chef d’équipe. Ils y formulent des suggestions qu’ils approfondissent et développent avant de les mettre en application. Selon la direction, « les employés du site constituent donc une force de propositions active et constructive ».

Cloud… Le Cloud (en français le nuage) est un ensemble de matériel de réseaux et de logiciels qui fournit des services sophistiqués exploitables à volonté depuis n'importe où. Au lieu d'obtenir de la puissance de stockage et d'application par l'acquisition de matériel et de logiciels, l'entreprise se sert de puissance dématérialisée et mutualisée, mise à disposition par un prestataire via Internet. C'est ainsi l'ensemble de l'infrastructure informatique qui est dématérialisée et sécurisée..

10

« Pour avoir un impact sur l’activité et ainsi booster son chiffre d’affaires, c’est la complémentarité et la multiplicité des sources, qui entraînera un développement pour les entreprises », estime Maïté Giangrandi, la chargée de mission TIC de la Chambre de commerce et d’industrie de la Meuse.

fonction de l'activité de l'entreprise et du public visé.

Sites Internet, blogs, réseaux sociaux ne peuvent plus être ignorés. L’émergence des nouvelles technologies peut être mise au service de l’information et de l’image de votre entreprise… à condition de ne pas commettre d’impair.

Des campagnes ciblées

Sans référence sur Internet, une entreprise n’existe pas aux yeux des clients. Face à ce changement culturel, les entrepreneurs doivent se poser les bonnes questions. L’objectif est évidemment de maîtriser l’information en définissant au préalable les outils mis à sa disposition. Selon son activité, les prises de marchés et la concurrence, l’entreprise doit définir quels sont les moyens financiers et humains, dont elle dispose. Et pour cause, un site Internet dit "vitrine", n’a pas le même coût qu’un site de e-commerce intégrant le paiement sécurisé en ligne. Quant aux réseaux sociaux, ils exigent une interaction et donc une mise à jour quotidienne pour être efficace. Facebook en est la preuve. « C’est le miroir de la vie réelle », ce qui signifie que pour certains professionnels, ne pas y être est tout simplement un mauvais signal envoyé à des clients potentiels. « Pour avoir un impact sur l’activité et ainsi booster son chiffre d’affaires, c’est la complémentarité et la multiplicité des sources, qui entraînera un développement pour les entreprises », estime Maïté Giangrandi, la chargée de mission TIC de la Chambre de commerce et d’industrie de la Meuse. Le positionnement et les outils utilisés seront différents en

Selon une étude récente, le taux de pénétration du Smartphone est de 38% avec une forte dépendance des usagers. «Face à l’évolution des mode de consommation, il n’est pas question de passer à côté de cette réalité mais plutôt de s’interroger pour savoir comment fidéliser ses clients et comment vendre plus et mieux», confie Maïté Giangrandi. Pour justement profiter de ces nouvelles opportunités, communiquer sur Internet ne s’improvise pas, la clé de toute décision est la mise en place d'une stratégie d'e-marketing. Campagne d'e-mailing, de SMSing (envoi de SMS de masse), newsletters, réseaux sociaux, sont autant d'outils dématérialisés au service du e-marketing, aussi appelé cybermarketing, avec une même finalité : améliorer la visibilité et la notoriété de l'entreprise, développer ses ventes et fidéliser sa clientèle. Le cyberespace offre un volume d'informations en temps réel jusqu'à présent inégalé, l'entreprise doit donc se démarquer. Les TIC permettent d'optimiser le système d'information pour identifier et satisfaire les besoins des clients, de manière interactive et personnalisée. C'est une nouvelle approche du consommateur qui est à mettre en place.

11


DOSSIER

L’information, au cœur de la performance de l’entreprise

MUTUALISER L’INFORMATION POUR ÊTRE PROACTIF

Ne pas nuire à son entreprise Comment maîtriser son image sur Internet à l’heure où les commentaires se démultiplient via des plates-formes spécialisées ? Aujourd’hui, il faut privilégier la transparence face au problématique d’e-réputation. Appelée aussi notoriété numérique, l'e-réputation, qui peut présenter un avantage concurrentiel, est l'opinion commune (informations, avis, échanges, rumeurs …) sur le Web, d'une entreprise. Véhiculée par les forums, les blogs ou encore les réseaux sociaux, l'e-réputation devient primordiale à l'heure où Internet est deux fois plus influent que la télévision. Gérer cette réputation sur Internet nécessite de combiner la prévention, qui permet de la construire sur des bases solides et réelles, mais aussi l'action en surveillant les informations véhiculées et en affirmant sa présence. En cas de diffamation, la loi Informatique et Libertés permet autant aux particuliers qu'aux professionnels présentant des motifs légitimes de demander la suppression des données les concernant sur Internet (plus d'informations sur www.cnil.fr).

APPRENDRE À MAÎTRISER LES TIC Que vous soyez commerçant, prestataire de service ou industriel, la CCI vous propose des formations ciblées pour mieux appréhender les Technologies de l'Information et de la Communication (TIC) : E-mailing, référencement d'un site Internet, analyses de fréquentation, réseaux sociaux ou même formations sur mesure en fonction de vos besoins … Retrouvez notre catalogue complet de formations sur www. meuse.cci.fr Contact : Maïté GIANGRANDI maite.giangrandi@meuse.cci.fr ou 03.54.64.50.01

Créée en 2007, l’association Energic 52-55 a misé sur la mutualisation de l’information pour gagner de nouveaux marchés. Explications avec Faouzi Doghmi, Président depuis deux ans de l’association et qui a passé la main le 14 avril dernier à Virginie Willaime Morel. Meuse Economique : Pour décrocher de gros marchés et être reconnu, en quoi la mutualisation est importante ? Faouzi Doghmi : Au démarrage, on avait engagé un processus qui devait permettre à chaque entreprise de décider de se positionner sur les marchés de l’énergie en intégrant des prérequis nécessaires. La dynamique de l’association a permis justement de faciliter la mise en relation avec les grands donneurs d’ordres et à décomplexifier les démarches grâce à un interlocuteur unique. L’association était un filtre qui permettait de réceptionner les appels d’offres des différents prescripteurs puis de dispatcher aux adhérents les bonnes informations.

Certains prétendent que la mutualisation n’est pas stratégiquement intéressante dans le cadre d’une concurrence entre différentes entreprises. Que répondez-vous à cet argument ? Tout le monde a bien compris que l’outil favorisait l’accès à des nouveaux marchés. C’est la vocation première de l’association, qui vise fondamentalement à un développement commercial. Les chefs d’entreprise viennent chercher de l’information, de la compréhension des marchés et la connaissance des acheteurs. Pour le court terme, ils bénéficient d’une veille mutualisée.

Quelles ont été les autres étapes ? La lecture de l’organisation des prescripteurs étant de plus en plus connue et les premières relations commerciales ayant été réalisées individuellement par les entreprises, on a décidé de provoquer des événements encore plus remarquables en déplaçant les adhérents vers les clients, leur permettant de se faire connaître et de prendre contact avec de nombreux acheteurs dans un temps limité. On a considéré la nécessité de définir une somme de compétences idéale pour servir des besoins particuliers via des groupements. Les dirigeants ont appris à se connaître, ce qui a créé un contexte favorable permettant de répondre à des appels d’offres de manière collective. Cette étape est globalement une réussite, puisque les deux GIE ont apporté un chiffre d’affaires complémentaires aux adhérents.

Quels sont les projets aujourd’hui ? La nouvelle étape est lancée autour d’un appel à projets. L’association a décidé de s’engager sur un processus stratégique visant à préparer l’avenir. On a fait appel à un consultant qui va interroger les principaux donneurs d’ordre

12

« L’association a décidé de s’engager sur un processus stratégique visant à préparer l’avenir », explique Faouzi Doghmi.

sur des thématiques et leurs besoins marquants qu’il serait bon de mettre en place et de développer, puis sondera les entreprises ayant envie de s’engager dans un processus commun. On va s’ouvrir à toutes entreprises de Meuse et de Haute-Marne dans un premier temps, puis régionales voire même nationales si la compétence est manquante et pas uniquement à nos adhérents pour ce projet structurant d’avenir, dont un important effet de levier est attendu.

ENERGIC EN CHIFFRES • 110 adhérents • 34,4 millions d’euros : chiffre d’affaires développé en 2013 entre les adhérents et les donneurs d’ordre et leurs fournisseurs de rang 1.

13


DOSSIER

L’information, au cœur de la performance de l’entreprise

L'INFORMATION DE PLUS EN PLUS DÉMATÉRIALISÉE

UNE REVUE DE WEB COMME RELAIS DE CROISSANCE Créée en 2011 à Void-Vacon par Jean-François Thonin, Data Observer est spécialisée dans la veille et l’analyse des données sur Internet. En trois ans, la start-up a su s’imposer en gérant l’e-réputation de services ministériels, de grosses entreprises ou TPE, toutes ont intérêt à ne pas ignorer Internet. Explications. Meuse Economique : Comment est née l’aventure Data Observer ? Jean-François Thonin : L’idée est venue du constat que de plus en plus de personnes vont sur Internet avant de sélectionner un hôtel, un produit ou un fournisseur. C’est donc important pour les entreprises de savoir exactement ce qui se dit sur elles pour pouvoir accompagner leur développement, car l’image sur Internet impacte clairement leur chiffre d’affaires. Pour les collectivités, c’est nécessaire de prendre le pouls de la population pour coller à leurs attentes.

L’archivage peut se faire de façon traditionnelle dans des cartons comme c’est le cas sur le site de SGA à Houdelaincourt. Les clients ont aussi la possibilité de choisir une solution électronique.

En quoi consiste concrètement votre activité ? C’est une sorte de revue de presse sur Internet en indiquant sur quel support on a parlé du produit ou de l’entreprise, avec quelle tonalité (est-ce d’une manière négative, positive ou neutre ?), par qui (est-ce un client, un prospect ou un concurrent, qui s’exprime ?). Notre activité leur alimente une sorte de baromètre sur ce qu’aiment les internautes ou au contraire ce qui leur déplaît.

Comment réussissez-vous à tout collecter ? On essaie de tout collecter, même si personne peut le garantir à 100%. Mais on étudie sur Internet les news, blogs, forums réseaux sociaux, en France et dans le monde, soit plusieurs millions de sites. On maîtrise 13 alphabets différents ; ça peut être utile pour certains de nos clients, dont un restaurant étoilé lorrain, qui a des visites de Chinois.

Quels sont vos clients ? C’est très large, allant du restaurant au service ministériel. Aujourd’hui, le marché global concerne tout le monde. Pour les professionnels, qui ont des produits à vendre, plus ils sont en contact avec des particuliers, plus ils ont intérêt à faire justement cette veille. Les seuls qui ne sont pas intéressés sont les soustraitants, qui n’ont pas de marque à mettre en avant. Par contre, les artisans devraient s’y intéresser. Car auparavant, il y avait le bouche à oreille ou la publicité, mais depuis quelques années, le troisième canal d’information est Internet, qui devient un moyen de développer son chiffre d’affaires. Aujourd’hui, le grand public recherche les commentaires sur Internet. Et d’ailleurs, même sur le site www.pagesjaunes.fr il est désormais possible de laisser un avis.

14

« L’image sur Internet impacte clairement le chiffre d’affaires des entreprises », explique Jean-François Thonin, le gérant de Data Observer, société de veille et d’analyse de données sur le web.

Quelle doit être l’attitude de vos clients une fois les données collectées et étudiées ? Le plus important est de savoir. Il est vrai qu’en cas de dénigrement ou diffamation sur Internet, la législation est claire : il faut réagir vite, dans les trois mois. Après, plus aucun recours n’est possible. On suggère à nos clients d’appréhender ce qui se dit sur eux en bien ou en mal. Il faut simplement apporter les informations nécessaires quand c’est utile pour améliorer sa performance.

Quelle est la différence entre les outils gratuits comme Google Alerte et votre service payant ? On collecte plus d’informations que les outils gratuits. On les classe et surtout on les analyse tous les mois ou tous les trimestres, selon les demandes des clients. On leur fait donc gagner du temps. CONTACT Jean-François Thonin 29, rue d’Estienne 55190 Void-Vacon www.data-observer.com 06.85.07.11.78

ED ou GRC… derrière ces acronymes se cachent tout simplement des logiciels favorisant une meilleure gestion électronique de vos documents ou de vos relations clients. A l’heure où les versions papier n’ont plus la côte, la dématérialisation des informations présentent de nombreux avantages. Explications. Ne plus crouler sous les papiers, éviter d’imprimer tout ce que l’on reçoit…au delà des critères environnementaux et du gain de place, la sécurisation est au cœur de cette stratégie d’entreprise. L’informatique peut aujourd’hui être mise au service de la sécurisation des données avec la Gestion Electronique des Documents (GED). À l’heure où une grande majorité des informations stratégiques sont stockées dans votre ordinateur, il faut anticiper tout problème : vol, panne, piratage… Pour éviter toute déconvenue, mieux vaut donc anticiper et sauvegarder les informations. Plusieurs solutions peuvent être envisagées selon vos besoins mais aussi le nombre et le poids des documents à sauvegarder : - En interne via un ou plusieurs serveurs, - En externe via des outils tels que le Cloud ou un centre de traitement de données (Datacenter). Dans ce cas, c'est l'ensemble du système

d'information (serveurs, baies de stockage, équipements réseaux) qui est délocalisé physiquement et confié à un prestataire spécialisé pour une sécurité optimale. Au-delà de la sécurité des données, l'importance de la GED est vraiment sa capacité à faciliter l’archivage, l’accès, la consultation, la diffusion de documents et d’informations au sein de l'entreprise.

Optimiser son fichier clients Indispensable pour mener à bien une campagne d'e-marketing, le fichier clients est une base de données qui doit être qualifiée, enrichie et analysée en permanence. La Gestion de la Relation Clients (GRC) permet, au-delà du simple fichier, de traiter tout ce qui concerne l'identification des clients, l'élaboration d'une relation client, un suivi plus poussé de la stratégie commerciale et l'amélioration de l'image

de l'entreprise et de ses produits. La mise en œuvre d'une GRC passe souvent par la mise en place d'une solution logicielle couvrant les aspects marketing (gestion de campagnes, ciblage et segmentation de clients), vente (gestion des contacts) et aprèsvente (gestion des plaintes, supports en ligne).

Respect de la législation La gestion de toute base de données est encadrée par la loi Informatique et Libertés. La création de fichier clients et prospects doit ainsi être déclarée à la Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés (CNIL). Vous devez également obtenir le consentement des personnes intégrées à ce fichier pour traiter leurs données personnelles et mettre à leur disposition un droit d'accès et de rectification. En cas de manquement ou d'abus, vous encourez jusqu'à 30 000 euros d'amende et 5 ans d'emprisonnement.

SGA À HOUDELAINCOURT Installée en Meuse depuis 2007 à Houdelaincourt, la société générale d’archivage (SGA) peut accueillir 54 kilomètres de linéaires, soit l’équivalent de 108 000 cartons. Plus de 90% sont actuellement remplis. Fondée en 1973, SGA est la plus ancienne entreprise familiale indépendante d’archivage. Les clients ont la possibilité de choisir entre archivage papier ou électronique. Dans ce cas, la société effectue la saisie des archives pour la numérisation. Cette opération est nécessaire pour la gestion informatisée qui est ensuite consultable sur internet ou sur logiciel.

15


DOSSIER

ÉCHOS

UN COMMUNIQUANT HORS PAIR

23 juIN 2014 pARtAgEoNS NoS IDéES pouR pREpARER l’AVENIR

À la tête de Clair de Lorraine, Vincent Ferry est un chef d’entreprise qui a choisi de communiquer pour faire connaître son entreprise. Nouvelles technologies ou outils plus classiques, il suit une même ligne de conduite depuis quinze ans : faire parler de son entreprise en informant ses clients. Explications. Meuse Economique : Site Internet, blog, Facebook, vous vous servez des nouvelles technologies pour informer vos clients. Pourquoi ce choix ?

Est-ce que ces canaux vous permettent de mieux maîtriser l’information et la communication ? Oui et non, parce qu’il y a toujours les contestataires. Il faut être ouvert et répondre aux consommateurs. L’objectif est de les interroger via les réseaux sociaux et de se servir de leurs commentaires ensuite. On ne présente pas un produit en leur disant, c’est le meilleur, achetez-le moi mais voici une nouveauté, qu’en pensez-vous ? C’est une sorte de baromètre. Mais il faut être vigilant, c’est pour cette raison que c’est plutôt aux chefs d’entreprise de le faire et ainsi de mieux maîtriser cette information.

Vous utilisez les réseaux sociaux mais vous transmettez également des informations aux médias pour justement les prévenir d’une nouvelle actualité. Est-ce important de communiquer ? Il y a un vieux dicton : Pour vivre heureux, vivons cachés. Ma stratégie est différente, car je joue la transparence depuis le 1er mars 1996. Ce positionnement est positif, car je trouve que l’on croit toujours qu’on est connu, or, on ne l’est jamais assez, qui plus est en Meuse. Ma stratégie : qu’on parle en bien ou en mal, mais qu’on parle de Clair de Lorraine.

16

Participez à la 2e session des Economic Ideas sur le thème du Contrat Social à Nancy, le 23 juin 2014

« En apportant l’information aux consommateurs, ma stratégie est de montrer qu’il y a une dynamique », explique Vincent Ferry, le dirigeant de Clair de Lorraine.

La Chambre de Commerce et d’Industrie de Meurthe-et-Moselle, avec le soutien de la Chambre de Commerce et d’Industrie de la Meuse, vous propose la seconde édition des Economic Ideas. Ce forum économique a pour vocation de rassembler dirigeants d’entreprise, décideurs politiques, universitaires et journalistes, afin de construire et partager une réflexion commune et d’apporter des propositions concrètes et innovantes pour notre avenir.

Certaines entreprises craignent d’être exposées en prétextant qu’elles seront davantage contrôlées. Est-ce le cas ? Je ne le suis pas plus, pas moins que les autres. C’est une fausse rumeur.

Votre entreprise est en plein développement, mais en cas de difficulté, est-ce que vous auriez la même stratégie ? Faut-il aussi informer en interne comme en externe quand on est confronté à des problèmes? Je pense qu’il faut aller au bout de la démarche. Si demain, mon entreprise rencontre des problèmes, il faudra en parler. De toute façon, se taire n’est pas la bonne solution.

Vous informez et communiquez beaucoup en externe, mais en interne, est-ce important ? C’est primordial, sachant que j’ai des salariés présents sur différents sites. Pour transmettre l’information j’utilisais jusqu’à présent les mails. Mais là, on est en train de mettre en place un système sécurisé de vidéos pour que seuls les salariés puissent les consulter. Cette nouvelle technique garantira une meilleure interactivité entre les salariés et moi.

Hubert VéDRINE Ancien ministre français des Affaires étrangères

Shirin EBADI Prix Nobel de la Paix 2003

Robert AumANN Prix Nobel d’économie 2005

RetRouvez les taRifs et le pRogRamme suR

www.economicideas.eu demathieu bard

CONSTRUCTION

Agence Trait d’Union - www.traitdunion-com.fr

Vincent Ferry : J’ai été un des précurseurs dans l’agroalimentaire à me doter d’un site de vente en ligne dès 2001. L’astuce est d’être toujours dans les premiers et visibles. Ça nous permet de nous adresser directement aux consommateurs en les informant. La présence sur les nouvelles technologies, c’est un plus pour le développement de l’entreprise. Après, la mise à jour du site Internet demande une journée par mois pour parler des nouveautés. En revanche, la page Facebook nécessite un article par semaine. C’est avant tout une habitude. En apportant l’information aux consommateurs, ma stratégie est de montrer qu’il y a une dynamique. D’ailleurs, aujourd’hui, on est suivi par 20 000 likes sur les réseaux sociaux. C’est très long pour parvenir à ce résultat, mais ce qui est positif c’est que grâce aux nouvelles technologies, on arrive à toucher des personnes qui ne vivent plus en Lorraine.

Nombre de places limité ! iNscrivez-vous dès maiNteNaNt sur www.ecoNomic ideas.eu

17


DÉCOUVERTE

DÉCOUVERTE LA FROMAGERIE DONGÉ PRÉPARE L’AVENIR Depuis le mois de septembre 2013, un chantier important est engagé à Cousances-lèsTriconville. Les travaux devraient durer un an. L'extension permettra à l'entreprise de se diversifier. La qualité du contrôle est primordiale lors de la conception de pièces techniques et complexes.

MGL MISE SUR LA TECHNOLOGIE DE POINTE Installée depuis juillet 2011 à Charny, l’entreprise de mécanique de précision MGL s’est spécialisée dans la conception de pièces techniques pour répondre aux besoins de ses clients. Trois ans après sa création, la société a su faire la différence grâce aux certifications et aux investissements. Pour se démarquer, Flavien LACROIX, le patron de MGL a choisi d’investir dans un parc machines et des outils flambants neufs. "Face à la concurrence, nombreuse, il faut avoir les moyens de son ambition pour que l’image de l’entreprise puisse tout simplement donner confiance aux clients", estime le chef d’entreprise. Et pour cause, si le respect du calendrier d’une commande et la qualité de production sont évidemment importants, il faut aussi que les clients aient envie de rentrer dans l’atelier. C’est pour cette raison qu’en seulement trois ans, la société a injecté pas moins d’1,5 million d’euros dans des équipements de pointe. Finalement, cette stratégie est payante pour cette structure, qui emploie dix personnes et qui bénéficie d’un carnet de commandes rempli à trois mois. Spécialisée dans la mécanique

18

de précision et l’usinage, MGL s’est positionnée sur la conception de pièces techniques et l’usinage à haute valeur ajoutée. Et après trois ans d’existence, la PME a su séduire 150 clients dans des secteurs d’activités diversifiés que ce soit l’injection plastique, le domaine agricole, l’automobile, l’aéronautique, l’armement, les pièces de moto pour compétition…Chaque mois, deux nouveaux clients passent désormais commande.

L’aéronautique en ligne de mire Et pour accompagner sa progression, l’entreprise a opté pour la qualification. Après avoir obtenu fin 2013 la certification Iso 9001 (version 2008), la structure continue sur la même voie en se lançant dans de nouvelles démarches exigeantes et longues pour obtenir la norme aéronautique EN 9100. L’objectif est de décrocher cette certification en 2015 avec l’ambition de se positionner sur le secteur aéronautique, qui ne connaît pas la crise. Ce sera alors "un billet d’entrée" pour travailler en rangs 1 et 2. Face aux grands donneurs d’ordres et aux clients exigeants, Flavien LACROIX met en avant la qualité technique de sa jeune

équipe dotée d’un réel savoir-faire, les machines de pointe avec par exemple l’appareil de mesure en 3D mais aussi l’ensemble de son système basé sur l’informatisation et la traçabilité. "Tout est fait pour rassurer le client", explique le dirigeant. Avec une progression régulière et annuelle de son chiffre d’affaires, l’entreprise souhaite poursuivre son développement même si le seul frein reste l’embauche des techniciens, capables de concevoir des pièces complexes. "On pourrait être vingt dans l’atelier de production, mais il est difficile de recruter à l’heure où les formations techniques se raréfient en Meuse. Et compte tenu de l’attractivité de ce département rural, il est impossible d’attirer des jeunes venant d’ailleurs", regrette ce jeune patron, qui ne compte pas s’arrêter en si bon chemin.

MGL

ZA des Marronniers 55100 Charny-sur-Meuse Tél. 03 29 88 53 53 contact@m-g-l.fr Dirigeant : Flavien Lacroix Effectif : 10 personnes

La famille DONGÉ entre-t-elle dans une ère d’industrialisation ? Surtout pas. "Le mode de fabrication ne changera pas. Tout est fait aujourd’hui à la main et ça le restera aussi demain", prévient Luc DONGÉ. L’objectif est d’améliorer les conditions de travail et de ce fait la productivité avec une usine de plainpied. Construit il y a une cinquantaine d'années par Étienne DONGÉ, grandpère de Jean-Michel et Luc, l'outil de production est arrivé à saturation. La bâtiment actuel répond aux normes exigées par la réglementation, mais les deux niveaux ne permettent pas une extension aisée des différents ateliers. Depuis une dizaine d’années, une réflexion est engagée pour agrandir la fromagerie. Finalement, Jean-Michel et Luc ont passé la vitesse supérieure en 2011 en faisant appel au cabinet d'architectes Roustang. Après avoir mené différentes études, le neuf s’est imposé. Et pour la troisième génération DONGÉ, il n’était pas question de quitter Triconville mais au contraire de pérenniser l’entreprise sur le site familial. "Ce sont nos racines. On est fier de défendre les traditions, le terroir et le territoire meusiens", expliquent les deux frères.

Une superficie de 3 500 m2 Pour favoriser l'implantation d'un éco-système, le choix s'est porté sur des matériaux traditionnels en privilégiant la brique. L’environnement

Engagés depuis septembre 2013, les travaux devraient durer un an pour une mise en service début 2015 dans les nouveaux locaux d'une superficie de 3 500 m2.

a clairement une incidence sur la qualité du Brie de Meaux AOP au lait cru, qui ne se réduit pas à une recette artisanale. L'adaptation aux nouveaux ateliers sera forcément longue et délicate afin d'obtenir la même qualité qu'aujourd'hui. La mise en service devrait démarrer début 2015. Pour ce projet, la famille DONGÉ investit pas moins de 9 millions d'euros. "Tout reste à faire mais on est serein. Pour pérenniser et développer l’entreprise, il faut inévitablement investir et prendre des risques mesurés. On a la volonté commune de préparer l’avenir", confient Luc et Jean-Michel DONGÉ. À terme, évidemment, l’objectif est de transmettre à la quatrième génération… et plus précisément à leurs quatre enfants une entreprise familiale, qui a su évoluer et progresser tout en conservant les mêmes traditions.

La croissance Actuellement, 350 000 bries de Meaux et 90 000 coulommiers sortent de l’usine chaque année. Avec le nouvel outil, la famille DONGÉ ne doublera pas sa production mais souhaite se diversifier

et accompagner le développement de son "produit phare", le Brie de Meaux, souvent médaillé au concours général agricole à Paris, qui a de l’avenir au vu de la volonté des consommateurs de privilégier des produits de qualité. "Le brie de fabrication artisanale répond à un plaisir retrouvé de bien manger", se réjouit Luc DONGÉ. La production est distribuée essentiellement dans le réseau traditionnel. Environ 25 % sont destinés à l'exportation en Europe, au Canada, au Japon… Si 42 emplois sont recensés à Cousances-lès-Triconville, des embauches devraient accompagner progressivement le développement de l'activité.

Le financement 25% devraient être financés par les partenaires que sont l’Etat (Fonds du Fred dans le cadre du projet de revitalisation du bassin de Commercy, France Agrimer), l’Europe (FEADER), la Région, le GIP Objectif Meuse, le dispositif Alizé et la commune (voierie).

19


TERRITOIRE

JURIDIQUE CELLULE ACCUEIL & INTÉGRATION

PACTE DE RESPONSABILITÉ : L’ACCORD TROUVÉ Dévoilé officiellement lors de la conférence de presse du 14 janvier par le Président de la République, le pacte de responsabilité a l’ambition de restaurer la compétitivité des entreprises, de redresser l’industrie, la croissance et l’emploi.

Objectif

Vous allez accueillir prochainement un(e) salarié(e) qui ne connaît pas la région ? Vous rencontrez des difficultés pour faire venir de nouveau(x) collaborateur(s) en Meuse ? La CCI vous propose "Accueil & Intégration", une cellule dédiée spécifiquement aux nouveaux arrivants sur le territoire, qui propose un accompagnement gratuit et personnalisé pour simplifier toutes les démarches liées à une mobilité professionnelle.

Installation

• Accompagner les nouveaux arrivants dans leur recherche de logement, en fonction de leurs besoins, grâce à des partenariats avec les agences immobilières, les notaires et les bailleurs sociaux. • Gérer les démarches administratives liées à un déménagement : transfert de dossiers auprès des administrations, des fournisseurs en énergie, en téléphonie, etc.

Inscriptions des enfants

Identifier les besoins et permettre une pré-inscription rapide des enfants dans la structure adéquate : crèche, garderie, Relais Assistantes Maternelles, école, etc.

devrait intervenir dès 2015….au vu de la non-inversion de la courbe du chômage, il y a urgence à agir et à donner de l’air aux entreprises.

Accompagner le conjoint pour faciliter ses démarches de recherche d'emploi, grâce à des partenariats avec Pôle Emploi, les agences d'intérim, les missions locales, la Maison de l'Emploi ou encore le Cercle Emploi.

Pour gagner en compétitivité face à la concurrence internationale et notamment de l’Allemagne voisine, le pacte de responsabilité prévoit d’allouer d’ici à 2017, 30 milliards d’euros par an à la baisse du coût du travail. Sachant que 20 milliards sont déjà accordés pour le crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE), reste à trouver les 10 milliards d’euros supplémentaires. Les arbitrages de l’Elysée en termes de réductions des cotisations patronales devraient être connus avant la fin du mois d’avril et le vote de confiance au Parlement. Le projet prévoit également de simplifier les normes et procédures administratives.

Découverte du territoire

Le financement

L’accord

Pour financer cette nouvelle mesure, plusieurs pistes sont à l’étude autour d’une diminution des dépenses publiques et d’une hausse de la TVA. La réflexion porte sur des diminutions des cotisations destinées à la branche famille. Selon les dernières déclarations de Michel SAPIN, le Ministre du travail, "la majeure partie" des baisses de cotisations

En échange de la baisse de 30 milliards d’euros du coût du travail, le texte prévoit de "demander aux branches professionnelles d’ouvrir des discussions ou des négociations sur des objectifs quantitatifs et qualitatifs en termes d’emploi". Cette proposition vise à développer et soutenir le dialogue social.

Emploi du conjoint

Permettre aux nouveaux arrivants de trouver de nouveaux repères et s'imprégner de leur nouvel environnement en leur offrant une mallette d'accueil pour découvrir la Meuse, contenant notamment : une carte du département, des dépliants touristiques, la programmation culturelle, la liste des associations sportives et de loisirs proches de leur nouveau lieu de résidence ainsi que de nombreux renseignements pratiques liés à la vie quotidienne.

Quelles contreparties? Des discussions ont été conduites en février et mars entre les organisations patronales et les syndicats pour définir les contreparties visant à inciter les entreprises à embaucher. Aucun objectif chiffré n’est avancé dans l’accord finalement trouvé le 5 mars dernier par la CFTC, la CFE-CGC et la CFDT. En revanche, FO et la CGT refusent de contractualiser avec le Medef et la CGPME.

Intégration

Proposer des rencontres organisées ou relayées par la cellule Accueil & Intégration pour permettre aux nouveaux arrivants de recréer un réseau relationnel, qu'il soit amical ou professionnel.

LE CERCLE EMPLOI Spécifique à la cellule Accueil & Intégration, le Cercle Emploi est un réseau d'entreprises partenaires qui s'engagent à participer à la recherche active d'un emploi pour les conjoints des nouveaux arrivants, avec notamment : • La diffusion des postes disponibles dans leur structure • Un entretien prioritaire lorsque le profil du conjoint correspond au poste à pourvoir Vous souhaitez intégrer le Cercle Emploi ? Obtenir des informations complémentaires ? N'hésitez pas et contactez-nous !

20

Contact : Claire JUBERT Tél. 03 29 76 83 59 - claire.jubert@meuse.cci.fr

21


CHRONIQUE ÉCONOMIQUE PEUT-ON ENVISAGER UNE DÉPRÉCIATION DE L’EURO ? Depuis l’annonce de Mario DRAGHI, Président de la Banque centrale européenne, en juillet 2012 de tout faire pour préserver l’euro alors en pleine tourmente, ce dernier a atteint des sommets à 1,40 pour un dollar. La différence de politique monétaire entre les États-Unis et l’Europe a par ailleurs favorisé la monnaie unique. Le dollar a en outre été pénalisé par une série de facteurs dont le shutdown fin 2013 et la dégradation de l’activité américaine depuis le début de l’année suite aux mauvaises conditions météorologiques.

Si ce haut niveau de l’euro marque un regain de confiance des marchés à son égard, il a un revers. Il obère la compétitivité prix des entreprises exportatrices, dans une période où de nombreux pays de la zone euro ont perdu des parts de marché au cours de la dernière décennie. Même si la compétitivité prix n’est pas la seule raison à cette dégradation (liée également au manque d’innovation et au faible niveau de gamme), l’appréciation du taux de change reste un handicap non négligeable. Ainsi, une dépréciation de l’euro induirait un

VIGILANCE ET MOROSITÉ DES CHEFS D’ENTREPRISES gain de compétitivité qui bénéficierait aux pays de la zone euro qui ont le plus besoin d’être dynamisés tels que l’Espagne, l’Italie ou la France, plutôt qu’à l’Allemagne par exemple. En corollaire, l’inconvénient de cette dépréciation est la perte de revenu national liée à la hausse des prix des importations et une hausse des prix à la consommation. Mais, en l’absence de signes de changement des politiques monétaires américaine et eurolandaise, la dépréciation de l’euro cette année devrait rester très modérée.

CONJONCTURE COMMERCE COMMERCE : UN SEMBLANT DE REGAIN ? Les chefs d’entreprises interrogés par l’Insee en mars relevaient que, globalement, le climat des affaires s’améliore tant dans le commerce de détail que dans le commerce et la réparation automobile. Même s’il reste en deçà de son niveau moyen l’indicateur synthétique gagne deux points mais fluctue toujours autour d’un niveau inférieur à sa moyenne de long terme. Concernant les prévisions, si le solde relatif aux ventes prévues reste nettement inférieur à sa moyenne de long terme, celui relatif aux intentions de commandes progresse légèrement et se rapproche de sa moyenne de longue période : ce progrès est imputable au commerce automobile. Le solde relatif aux perspectives générales se situe légèrement sous son niveau moyen, indiquant ainsi que les chefs d’entreprise restent assez pessimistes sur la situation globale du commerce. Les chefs d’entreprise sont quasiment aussi nombreux que lors de la

22

dernière interrogation à déclarer des baisses de prix tant sur le passé que sur les prochains mois. Les commerçants automobiles étaient aussi nombreux que le mois précédent à déclarer une baisse de leurs ventes passées et prévues, chacun des deux soldes demeurant en dessous de sa moyenne de longue période. Cependant les intentions de commandes progressent nettement, le solde correspondant revenant audessus de son niveau moyen. Une tendance générale qu’on retrouve en Meuse. Ainsi, à Bar-le-Duc, les aléas liés aux travaux du centreville, qui arrivent en phase finale, s’estompent et les commerçants retrouvent le sourire. "Nos adhérents savent avoir le moral et positiver, même si la conjoncture n’incite pas encore à un déferlement d’optimisme", déclare-t-on à l’UCIA. Même sentiment à Verdun où l’arrivée précoce des beaux jours contribue à un regain d’optimisme. D’autant que l’attractivité des enseignes de centre-

CONJONCTURE BTP

ville et de la périphérie, notamment sur la zone du Dragon, renforce l’activité de la ville qui s’affirme de plus en plus comme le pôle commercial du nord du département. À Commercy, passé le scepticisme concernant l’implantation des groupes Safran et Albany, les commerçants, au vu de l’avancement des travaux, se plaisent à croire à un renouveau d’activité. "Certes, tout le monde est conscient que le démarrage du site, dans les prochaines semaines, ne va pas se traduire immédiatement par un sursaut du commerce, mais que sur le moyen terme, les effets positifs vont se manifester" , souligne les responsables de l’UCIA locale. Autre phénomène constaté en Meuse, le déplacement des centres d’intérêt de consommation. La réduction – contrainte par la situation économique générale – des dépenses de loisirs et de vacances, se traduit par une légère « sur »consommation de biens d’équipement ou d’alimentation.

En décembre dernier, lors de sa conférence de presse de fin d’année, Didier RIDORET, Président de la Fédération française du bâtiment, ne cachait pas que "la situation économique du secteur a été mauvaise en 2013 et le restera en 2014". Après une baisse d’activité de -2,6%, le marché devrait encore se contracter de près de -0,5% cette année. Un pessimisme qui ressort toujours de l’enquête mensuelle menée auprès de chefs d’entreprises du secteur par l’Insee en février dernier. Les entrepreneurs interrogés estimaient que leur activité restait dégradée. Ils étaient aussi plus nombreux qu’en janvier à prévoir encore une baisse pour les mois à venir. Le taux d’utilisation des capacités de production restait stable, sous sa moyenne de longue période. De même, l’emploi dans le bâtiment est mal orienté et les entrepreneurs sont encore nombreux à envisager des baisses d’effectifs. Une perspective pessimiste pour partie liée à la poursuite de la baisse des prix. Cette morosité est confirmée par la fédération départementale du

bâtiment et des travaux publics de la Meuse. "Il y a un manque notable de visibilité : très peu d’appels d’offres au premier trimestre compte tenu de la période électorale et une certaine incertitude liée aux municipales à l’issue desquelles la profession enregistre souvent une baisse de 15% à 20% de ces marchés", relève Patricia GALLET, secrétaire générale de la fédération du BTP 55. Parallèlement, elle relève que les entreprises sont confrontées à des contraintes croissantes telles que la réforme de la formation, les dispositions relatives à la pénibilité. Viennent s’ajouter de nouvelles exigences réglementaires (thermique, accessibilité, sanitaire, acoustique….). Ainsi, notamment, à partir du 1er juillet prochain, si les entreprises veulent rester sur le marché de la rénovation énergétique, elles devront avoir le label RGE (reconnu garant de l’environnement). En effet, les particuliers souhaitant bénéficier de l’ECO PTZ, du crédit d’impôt développement durable ou des certificats d’économie d’énergie ne pourront traiter qu’avec des

professionnels labellisés. La fédération BTP 55 organise des réunions d’information et de formation à destination de ses adhérents, sur ces nouvelles réglementations. De même que courant juin prochain, sous la présidence de la Préfète du département, elle prévoit une réunion d’information sur les programmes de travaux envisagés en Meuse en 2014 et 2015. Peut-être de quoi redonner espoir aux entreprises dont les trésoreries sont fragiles depuis la crise de 2009 qui perdure. Déjà, l’organisation professionnelle a enregistré plusieurs défaillances depuis le début de cette année 2014. Pour sa part, la Capeb (Confédération de l'Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment), s’associe à cette analyse, notant qu’au plan national "pour 2014 les indicateurs restent contrastés". Au cours de cet exercice, la baisse d’activité de l’artisanat devrait s’établir en moyenne à -1,5%. Elle sera toutefois moins perçue par les TPE (moins de 10 salariés) que par les autres structures aux effectifs plus importants.

23


L’ACTIVITÉ DÉGRADÉE… SAUF POUR L’INTÉRIM ET LES ACTIVITÉS IMMOBILIÈRES D’après les chefs d’entreprise interrogés au plan national par l’Insee en février 2014, le climat des affaires reste stable dans les services. L’indicateur synthétique est inchangé par rapport au mois de janvier et s’établit à 91, un niveau inférieur à sa moyenne de longue période (100). L’indicateur de retournement passe dans la zone indiquant une dynamique conjoncturelle défavorable. Les entrepreneurs estiment globalement que l’activité reste dégradée sur la période récente et revoient à la baisse leurs anticipations d’activité et de demande pour les trois prochains mois. Le solde relatif aux perspectives générales, qui retrace l’appréciation des chefs d’entreprise sur l’ensemble de leur secteur, est inférieur à sa moyenne de long terme. Pour ce qui est des services hors intérim, les soldes d’opinion relatifs aux effectifs passés et aux effectifs prévus sont inférieurs à leur moyenne de long terme. Toutefois l’indicateur Prisme affiche sur les deux premiers mois de cette année une légère

croissance (+0,5%) du chiffre d’affaires du travail temporaire. AU niveau régional cette tendance s’inverse puisque le secteur enregistre une baisse de 6,4% en janvier et 8,5% en février. Dans ce contexte le département de la Meuse tire son épingle du jeu avec une activité en progression par rapport à la même période en 2013. Une bonne tenue essentiellement due au secteur de l’industrie. Les recrutements en contrat à durée indéterminée ont également cru. "Mais il persiste toujours une difficulté à attirer de jeunes diplômés dans notre département, même avec des dispositifs d’aide à la mobilité", souligne Carmen Langlois, responsable des agences meusiennes de Manpower. Dans le secteur du transport routier de marchandises et de la messagerie, le solde d’opinion relatif à l’activité passée progresse. Cependant, le solde relatif à l’activité prévue continue de se dégrader. "Sur un marché de plus en plus

ABONNEMENT

Chaque semestre recevez

concurrencé, notamment par les transporteurs originaires des pays de l’Est européen qui ne subissent aucune contrainte réglementaire (sociale, fiscale..), notre activité est en dent de scie et nous avons de moins en moins de visibilité", explique le dirigeant des transports Thénot à Cousances-les-Forges, spécialisés dans les marchandises générales. Il remarque que le nombre des acteurs économiques du secteur diminue régulièrement, les grosses flottes réduisent leur activité et beaucoup de petites structures disparaissent. Il s’inquiète d’une situation difficile qui perdure depuis 5 ou 6 ans, réduisant les marges et donc la capacité d’investissement des entreprises et de la baisse du fret lié à la baisse d’activité du secteur industriel. Concernant les activités immobilières, les chefs d’entreprise estiment que l’activité s’est améliorée au cours des derniers mois. Ils révisent à la hausse leurs prévisions d’activité pour les prochains mois.

PARTEZ À LA CONQUÊTE DE L’INTERNATIONAL AVEC UNE BANQUE PROCHE DE VOUS

MEUSE ÉCONOMIQUE

Semestriel économique Mai 2014

N° 204

w w w. m e u s e . c c i . f r

Édité par la Chambre de Commerce et d’Industrie de la Meuse

NOM................................................................................................................................................................................ PRÉNOM

......................................................................................................................................................................

FONCTION ADRESSE

..................................................................... ENTREPRISE ............................................................

.....................................................................................................................................................................

CODE POSTAL

............................................................. LOCALITÉ ...................................................................

Je souscris ................................. abonnement(s) d'un an au tarif de 10,50 euros les deux numéros Je souhaite une facture COUPON À RENVOYER À LA CCI DE LA MEUSE - Parc Bradfer - 6 rue Antoine Durenne - 55014 Bar-le-Duc Cedex - accompagné de votre règlement par chèque à l'ordre de la CCI de la Meuse

24

LA DIMENSION INTERNATIONALE ALLIÉE À LA PROXIMITÉ D’UNE BANQUE RÉGIONALE Leader sur le marché des entreprises* et présente dans 50 pays, Banque Populaire vous soutient dans toutes les phases de votre développement à l’international. Conquête de nouveaux marchés, optimisation des flux, financement d’opérations et maîtrise des risques, Banque Populaire est le partenaire de votre réussite. * Source : TNS Sofres Juin 2013

www.bplc.fr - 0 890 90 90 90 0,12 € TTC/mn - attente gratuite depuis un poste fixe hors surcoût selon opérateur.

BPLC - SA coopérative à capital variable - 3 rue François de Curel 57000 METZ - 356 801 571 RCS Metz - ORIAS N° 07 005 127. Illustration : Noroc.

CONJONCTURE SERVICES



Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.