Perspectives éco 2 octobre 2014

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Perspectives

éco

Bilan conjoncturel de l’économie de l’Ouest Hérault N° 2 - 2 e semestre 2014

Édito

Une situation économique compliquée et sans visibilité Les changements qui impactent les entreprises de l’Ouest Hérault tant économiques que sociétaux sont plus structurels que conjoncturels En ce premier semestre 2014, l’économie ralentit encore dans l’ensemble des secteurs du territoire et les entreprises continuent à être fortement impactées par la dégradation de leur environnement de production. Au cours des 6 derniers mois, les volumes d’activité ont ainsi continué à se contracter, entraînant à la baisse les chiffres d’affaires dans la plupart des secteurs considérés, à l’exception notable de l’industrie qui résiste mieux à ce nouveau recul. Une situation délétère qui résulte de facteurs

récurrents tels que l’atonie de la demande, la consommation intérieure étant toujours insuffisante pour alimenter correctement les carnets de commandes dans un contexte de concurrence renforcée. En conséquence, la majorité des entreprises demeurent en sousutilisation de leurs capacités de production, une situation complexe qui entraîne une détérioration accrue des trésoreries, sans pour autant menacer les niveaux d’effectifs et d’investissements qui restent stables.

Sommaire ToUs seCTeUrs, BILAN & PersPeCTIVes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 CoMMerCe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 INDUsTrIe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 CoNsTrUCTIoN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 serVICes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10

Dans le rythme effréné qui scande la vie économique aujourd’hui, il nous paraît important de marquer un temps de pause pour jeter un coup d’œil en avant aussi bien qu’en arrière, voir où nous en sommes et où nous allons. Ce temps d’analyse doit permettre à chacun d’entre nous de mieux comprendre la conjoncture et ses aléas et ainsi, je l’espère, de mieux se prémunir des risques et saisir davantage d’opportunités. C’est tout le sens de cette deuxième édition de Perspectives économiques, proposée simultanément par toutes les CCI du Languedoc-Roussillon sous l’impulsion de la CCI régionale. Je vous souhaite bonne lecture de celle-ci, consacrée au territoire de l’Ouest Hérault. Daniel Galy, Président de la CCI Béziers

+

• Les entreprises industrielles renforcent leurs marchés à l ‘export. Elles investissent notamment dans la protection de l’environnement.

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• Le secteur de la Construction continue de chuter Les chefs d’entreprises ne détectent aucun signe d’inversement de tendance à court terme.


Tous secteurs /// Bilan Chiffres clés • Nombre d’établissements total : 26 270 (12,1% du total régional) - De moins de 10 salariés : 24 879 - De plus de 50 salariés : 224 (Source : INSEE, 1er janvier 2013, hors agriculture))

• Population active : 120 843 - Actifs ayant un emploi : 99 612 (Source : INSEE)

• Taux de chômage: 14,30% (1er trimestre 2014, Hérault) (Source : INSEE)

• Effectifs salariés : 55 451 (10% du total régional) (Source : ACOSS-URSSAF, 31/12/2013, hors agriculture)

• Création d’entreprises : 7 297 (+5,0% par rapport à 2013, Hérault) (Source : INSEE, hors agriculture, de Janvier à Juin 2014)

• Défaillances d’entreprises : 778 (-1,9% par rapport à 2013, Hérault) (Source : INSEE, de Janvier à Juin 2014)

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Chiffre d’affaires Trésorerie Investissement effectif salarié

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1er sem. 2014

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Une demande trop faible pour soutenir l’activité économique En sous-utilisation manifeste de leurs capacités de production, les entreprises du biterrois estiment en grande majorité (59,2%) disposer des moyens de répondre à une plus forte demande. Mais l’atonie de la consommation continue à orienter à la baisse les volumes d’activité des principaux secteurs, à l’exception notable de l’industrie qui bénéficie d’une embellie significative grâce à la progression des exportations. Par conséquent, les chiffres d’affaires poursuivent leur recul pour près de 45,3% des professionnels, même si près d’un tiers d’entre eux parviennent néanmoins à tirer leur épingle du jeu en maintenant stable leur volume de transactions. Cette situation fragile, accentuée par l’absence de progression des prix de vente des produits (voire de leur baisse dans le secteur de la construction pour 45% des entrepreneurs) a provoqué une nouvelle contraction des marges et une détérioration accrue de la trésorerie pour près de 38% des entreprises. Les niveaux d’investissements continuent donc à stagner pour deux tiers des entreprises biterroises, la majorité des dirigeants conservant une attitude prudente en

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D’un coup d’œil 2e sem. 2014

gk gk gm gk

& Perspectives l’absence de perspectives engageantes. Les effectifs salariés n’en souffrent pas pour autant et se maintiennent dans la plupart des secteurs d’activité (81,8%), à l’exception de la construction où 1 employeur sur 4 a été contraint de réduire son personnel. A mi-parcours de l’année 2014, la santé des entreprises ne s’est donc pas franchement améliorée. Elle est néanmoins demeurée stable pour 62,3% des entreprises, une situation certes contrastée suivant les secteurs concernés (près d’un tiers des commerçants interrogés attestant d’une dégradation de leur bilan) mais moins critique qu’attendu, considérant l’absence de croissance économique et l’atonie de la demande au premier semestre.

VOLUME D’ACTIVITÉ 1er semestre 2014

2e semestre 2014

23,4%

16,4%

31,2%

54,1%

45,3%

En Baisse

29,5% Stable

En hausse

Dans un climat conjoncturel peu favorable, l’économie régionale peine à retrouver un nouveau souffle et à s’affranchir de la morosité ambiante

Bien que la situation économique régionale ait connu une certaine amélioration fin 2013, permettant au Languedoc-Roussillon d’enrayer pour un temps les destructions d’emplois et de retrouver un certain dynamisme au niveau de la création d’entreprises dans plusieurs secteurs majeurs, l’espoir d’une reprise durable ne s’est pas pour autant confirmé durant le premier semestre 2014.


Bilan & Perspectives /// Tous secteurs Un défi de taille pour les 6 mois à venir En attente de mesures économiques efficaces et durables permettant de renouer avec l’équilibre et de dégager de nouvelles perspectives de marchés, les chefs d’entreprises questionnés conservent un optimisme prudent, 54,1% d’entre eux misant sur le retour à la stabilité des volumes d’activité et des chiffres d’affaires à court terme, même s’ils sont encore près de 30% à anticiper une baisse. En dépit d’un manque de visibilité manifeste sur l’évolution de la situation régionale, l’attitude des entrepreneurs se révèle d’un optimisme prudent. Les niveaux d’investissements devraient donc demeurer stables pour 78,9% des professionnels, à l’instar des effectifs salariés qui ne varieraient pas (86,4%) dans l’attente d’une prochaine sortie de crise propice à relancer des actions de développement plus volontaristes. stabilisation des prix de vente 80,6% des entrepreneurs pensent que les niveaux des prix de vente devraient se stabiliser durant le prochain semestre, améliorant les délais de paiement des clients tout en stabilisant les marges bénéficiaires des entreprises. Une évolution bénéfique fondée

sur l’anticipation d’un léger rebond de l’économie régionale qui permettrait d’enrayer la dégradation des résultats d’exploitation et de détendre les trésoreries des entreprises. Si plus de 3 professionnels sur 4 misent donc sur un retour prochain à la stabilité de la santé de leur entreprise, ils ne sont que 51,3% à afficher un franc optimisme. Partout, la prudence reste de mise, 34,1% des entreprises estimant que l’économie de la région ne pourra qu’être plus favorable à l’avenir, alors que 21,3% d’entre elles craignent une nouvelle baisse, une situation contrastée suivant les secteurs d’activité (la construction demeurant logiquement le plus pessimiste sur son avenir immédiat).

SANTÉ DES ENTREPRISES er

1 semestre 2014 Meilleure 7,8%

2e semestre 2014 Meilleure Moins bonne 4,3% 14,1%

Moins bonne 23,6% Stable 68,4%

Stable 81,6%

Dans un contexte économique national de plus en plus dégradé, caractérisé par une croissance nulle et des investissements en berne, l’économie régionale peine à s’affranchir de la morosité ambiante. Plus de 44% des entrepreneurs régionaux accusent ainsi une nouvelle baisse de leur volume d’activité sur le premier semestre 2014 et conséquemment de leur chiffre d’affaires (seuls 20,1% évoquent une hausse). La prudence reste donc de mise pour l’entrepreneuriat régional confronté à une demande atone, une concurrence exacerbée et des niveaux de prix en baisse. L’effectif salarié se réduit dans la plupart des secteurs économiques, à l’exception des services aux entreprises et de l’industrie qui tirent leur épingle du jeu.

Témoignage Jean-Marc Thouvenot, Elu et président de la Commission Commerce de la CCI de Béziers Quel bilan tirez-vous des six derniers mois ? Aujourd’hui, le manque de pouvoir d’achat se fait sentir. Nous sommes obligés de rester sur des prix très modestes alors que les charges liées au coût du travail ne cessent d’augmenter. Le CICE apporte un effet dopant mais il manque un traitement de fond. Sur un plan plus général, quel regard portez-vous sur la conjoncture ? Je ne peux que constater la même chose que tout le monde : en six ans, la crise est vraiment ancrée et touche tous les domaines d'activités : industrie, commerce et services et toutes les CSP. Nous sommes loin d’être épargnés. Les professionnels du tourisme, eux-mêmes, sont touchés. Les campings et hôtels n’ont pas fait le plein cette année entre le 14 juillet et le 15 août, ce qui est exceptionnel. Comment voyez-vous la situation des six prochains mois ? Les indicateurs dont nous disposons ne sont ni optimistes, ni encourageants, tant au niveau national qu’européen et mondial. Ceci dit, il y aura toujours, dans tous les domaines, des entreprises plus performantes que les autres et qui résisteront mieux. Comme pendant toutes les crises, les plus compétitifs sont malgré tout assurés d'avoir de l'avenir.

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Commerce Chiffres clés • Nombre d’établissements : 6 049 - De moins de 10 salariés : 5 796 - De plus de 50 salariés : 36 (Source : INSEE, 1er janvier 2013)

• Effectifs salariés : 13 141 (Source : ACOSS-URSSAF, 31/12/2013)

Une activité au ralenti provoquant des situations financières préoccupantes Déjà fragilisé par une concurrence protéiforme exacerbée qui a de plus en plus tendance à modifier radicalement les comportements d’achat, le secteur du commerce traditionnel affiche de mauvais résultats au premier semestre 2014. Impactés par l’atonie de de la consommation consécutive à la poursuite de la dégradation du pouvoir d’achat des ménages, les volumes d’activité s’ajustent à la baisse pour 44% des commerçants, reflétant la chute de fréquentation subie par 38% des entrepreneurs. Si 28% d’entre eux indiquent avoir malgré tout bénéficié d’une hausse de leurs ventes sur la période, près d’un tiers des professionnels font néanmoins état de marges en net recul et d’une trésorerie dégradée imposant une gestion plus sévère de leur politique d’achats, le niveau général des prix fournisseurs demeurant malgré tout orientés à la hausse pour 43% des personnes interrogées alors que les tarifs à la vente demeurent quant à eux particulièrement étales (72,1%). Les chiffres d’affaires du secteur sont donc en baisse chez près de 44% des commer-

çants interrogés, un constat de récession de l’activité qui, pour autant, ne contraint ni les niveaux d’investissements sectoriels (stables à près de 80%) ni les effectifs qui demeurent équilibrés (l’ajustement à une hausse de l’activité se réalisant par un recours plus accentué à l’emploi temporaire). Si moins d’un commerçant sur deux juge plutôt stable la santé de son entreprise sur la période, ils sont encore près d’un tiers (32,4%) à témoigner d’une dégradation accrue de leur situation, un constat qui témoigne de la fragilité de ce secteur phare de notre économie locale.

VOLUME D’ACTIVITÉ 1er semestre 2014

2e semestre 2014

28,2%

17,9%

28,2%

58,2%

43,7% 23,9% En Baisse

N

Chiffre d’affaires Trésorerie Investissement effectif salarié

4

m m k m

En hausse

èAu niveau régional, le commerce très impacté par le recul

D’un coup d’œil 1er sem. 2014

Stable

2e sem. 2014

gk gk m gm

de la consommation continue à perdre des emplois Impactées par la chute du pouvoir d’achat, la contraction de la consommation des ménages et la hausse des charges, les entreprises du secteur du commerce connaissent une nouvelle dégradation du climat des affaires et doivent faire face à une nouvelle baisse de la fréquentation et un tassement du niveau des prix qui érodent des marges bénéficiaires déjà contractées. Plus d’un tiers des commerçants voient


Commerce Pas de reprise en vue pour la consommation des ménages Si 58,2% des commerçants misent sur un retour à la stabilité des volumes d’activité et donc de leur chiffres d’affaires dans les mois à venir, tous s’accordent à reconnaître que cette conjoncture délétère leur impose d’être encore plus attentifs aux demandes de leurs clients, à leurs concurrents et à leur gestion, et d’intégrer ainsi une véritable dynamique d’offensive commerciale. Une concurrence d’Internet de plus en plus forte Alors qu’Iinternet conquiert de plus en plus de parts de marché, les professionnels continuent de développer leur recours à cet outil de vente dématérialisée (14,5% aujourd’hui contre 7% fin 2013) afin d’intégrer les changements de comportements d’achat des consommateurs qui plébiscitent les commandes en ligne et le drive, et réduisent leurs achats en magasins « physiques » (-5% en moyenne nationale durant les soldes d’été). Tous attendent que la croissance redémarre Malgré tout, chacun espère un prompt redémarrage de l’économie propice à relan-

Témoignage

cer la croissance et la consommation des ménages : les commerçants interrogés entendent donc maintenir à 90,4% leurs niveaux d’investissements et leurs effectifs (87,3%), prévoyant pour, plus d’un commerçant sur deux (58,2%), la stabilisation prochaine des volumes d’activité et des prix de vente qui permettraient ainsi de reconstituer les marges et d’améliorer des trésoreries fortement impactées. Plus d’un commerçant sur deux (52,2%) reste donc franchement optimiste sur l’évolution de la situation économique régionale et l’avenir de son entreprise, une proportion importante qui ne peut néanmoins occulter les difficultés subies par une part importante des professionnels du secteur.

SANTÉ DES ENTREPRISES 1er semestre 2014

2e semestre 2014 Meilleure 18,3%

Moins bonne 32,4% Stable 49,3%

Meilleure 10,6% Moins bonne 18,2%

Stable 71,2%

ainsi leur trésorerie continuer à se détériorer à l’unisson de la santé de leur entreprise (pour 36,1% des professionnels interrogés). En dépit de cette dégradation du contexte économique et de la concurrence accrue des nouveaux modes de commercialisation, les professionnels font néanmoins preuve d’un regain d’optimisme, maintenant stables leurs effectifs et leurs stocks dans l’attente d’une amélioration prochaine de l’environnement commercial.

Mme D. Bresson, commerce de PAP femmes & hommes « Fil à Fil » en centre ville de Béziers

Mon commerce a beaucoup souffert cette année et le secteur est en baisse. Plusieurs raisons à cela : - La morosité économique, il faut savoir que le prêt-à-porter féminin est très sensible à l’évolution du pouvoir d’achat. - Les conditions météo avec un hiver doux et un printemps-été plutôt pluvieux, ce qui n’a pas favorisé la consommation de vêtements. - La concurrence des chaînes et autres concurrents. - Les soldes qui n’ont plus le même impact car les messages ont été brouillés (soldes flottants) - Les difficultés plus structurelles comme la politique nationale (hausse des impôts) ou celles propres au centre ville de Béziers concernant l’accès, le stationnement (encore insuffisant), la sécurité (amélioration déjà ressentie par la clientèle). Je suis pessimiste au niveau national car je pense que la crise ne sera pas résorbée et que les difficultés politiques vont s’accroître. J’ estime que le marché de l'habillement devrait encore souffrir les prochains mois. Par contre localement, je pense qu’en 2015 la situation devrait s’améliorer grâce aux projets touristiques ambitieux menés conjointement par l’agglo et la mairie de Béziers. Voilà pourquoi je suis optimiste pour l’avenir du centre ville de Béziers.

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Industrie Un léger rebond dans l’industrie

Chiffres clés • Nombre d’établissements : 1 831 - De moins de 10 salariés : 1 673 - De plus de 50 salariés : 20 (Source : INSEE, 1er janvier 2013)

• Effectifs salariés : 6 412 (Source : ACOSS-URSSAF, 31/12/2013)

Si le manque de visibilité à moyen terme a eu tendance à restreindre les volontés d’investissement durant 1er semestre 2014 (-9 points par rapport aux intentions), les entreprises industrielles de l’Ouest Hérault attestent à 45% d’une hausse effective de leur production sur la période. Une production en hausse Dopée par les exportations de produits industriels qui ont progressé pour 62,5% des entreprises, l’industrie locale bénéficie donc d’une amélioration nette de sa situation conjoncturelle. Par rapport à l’année passée, les carnets de commandes apparaissent correctement remplis pour plus d’un entrepreneur sur deux, même s’ils sont encore près de 56,3% à estimer être en deçà de leur capacité moyenne de production. Les chiffres d’affaires apparaissent donc plutôt stables, voire en hausse pour la même proportion de dirigeants (40,6%), un résultat inespéré (dans un contexte économique difficile, marqué par la faiblesse de la demande internationale) qui se retrouve au niveau des trésoreries qui

s’apprécient pour près des deux tiers des professionnels interrogés. Une bonne spécialisation des produits Le maintien des marges constaté chez 62,5% des entreprises, et ce malgré la progression du prix des matières premières subie par 58% des entrepreneurs, atteste de la bonne qualité de la spécialisation du tissu industriel local. Conséquemment, les effectifs restent équilibrés pour la grande majorité des employeurs (81,3%), 3 dirigeants sur 4 estimant la santé de leur entreprise plus stable qu’auparavant et faisant montre d’un certain optimisme pour l’avenir.

VOLUME D’ACTIVITÉ 1er semestre 2014

22,6% 40,6%

D’un coup d’œil

Chiffre d’affaires Trésorerie Investissement effectif salarié

6

1er sem. 2014

k k k g

2e sem. 2014

gm gm m k

61,3%

40,6% 18,8% En Baisse

N

2e semestre 2014

16,1% Stable

En hausse

è Au niveau régional, l’industrie continue à résister grâce à la demande extérieure et stabilise ses pertes d’emploi De son côté, l’industrie régionale semble mieux résister à l’apathie de la conjoncture économique. La production industrielle demeure stable en région grâce à la progression des exportations et malgré une concurrence internationale toujours plus vive. Les carnets de commandes se regarnissent et les chiffres d’affaires s’améliorent,


Industrie Certains segments de l’industrie ont de bonnes perspectives Après avoir durement conquis leur place sur les marchés étrangers, les chefs d’entreprises industrielles de l’Ouest Hérault n’entendent pas se laisser pénaliser par la morosité de la conjoncture. Misant sur l’export, ces derniers prévoient une stabilité (40%) voire une hausse de leur volume d’activité dans les mois à venir (à 60%) qui permettra de maintenir positive l’évolution des niveaux de chiffres d’affaires du secteur ainsi que les investissements (stables pour 82% des professionnels interrogés). Ce faisant, les effectifs ne devraient pas varier dans l’industrie (stables à 91%, pas d’ajustement à la baisse envisagé), ce qui permettrait de conserver intactes les capacités de production du secteur et ses perspectives de développement. Les prix de vente et les marges devraient également demeurer stables, voire légèrement progresser sur certains segments de l’activité industrielle. Les trésoreries des entreprises suivraient une tendance similaire. Les chefs d’entreprises demeurent donc résolument optimistes à 94% quand on les interroge sur la santé de leur entreprise et

Témoignage

sa compétitivité tant sur le plan local, régional que national, une attitude volontaire qui tranche avec leur perception de l’évolution de l’environnement économique général, jugé peu favorable par 56% des dirigeants. Dans l’attente des modifications réglementaires qui simplifieront les conditions de production des PME-TPE, notamment la réduction des normes, charges sociales et autres freins de la production, plus d’un chef d’entreprise sur deux (56%) garde confiance dans l’avenir de son activité, gageant sur un retournement de conjoncture à moyen terme.

SANTÉ DES ENTREPRISES 1er semestre 2014 Meilleure 15,6%

Moins bonne 9,4%

Stable 75,0%

2e semestre 2014 Moins bonne 6,5%

Meilleure 12,9%

Stable 80,6%

ce qui permet au secteur industriel de stabiliser ses niveaux d’investissements et de réduire l’hémorragie des effectifs salariés. Les chefs d’entreprises restent confiants dans l’avenir mais néanmoins prudents dans leurs anticipations, en raison de la flambée du prix des matières premières et des incertitudes engendrées par le faible dynamisme de la demande internationale.

Jean-Marc Decuc, Président ITS Fusion

Le marché Oil &Gas connaît une conjoncture favorable. Notre réseau rassemble 8 entreprises locales sous-traitantes du secteur pétrolier. Il a été créé en 2010 avec l’appui de la CCI de Béziers, pour assurer le maintien du flux de commandes par la diversification des activités, en cas de ralentissement de l’activité pétrolière. Par la variété et la complémentarité des savoir-faire de nos entreprises, ITS Fusion est capable de s’adapter à la demande en proposant des prestations sur-mesure. Autre point fort de notre réseau : la mutualisation des moyens, qui nous permet chaque année de participer à des salons de l’industrie et d’engager diverses actions commerciales communes, en France et à l’export. Par le biais d’actions plus ciblées et menées avec les entreprises du tissu industriel local, ITS Fusion participe également à l’amélioration du recrutement de personnel qualifié, problématique à laquelle l’industrie française toute entière est confrontée.

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Construction Un climat très dégradé

Chiffres clés • Nombre d’établissements : 3 670 - De moins de 10 salariés : 3 546 - De plus de 50 salariés : 11 (Source : INSEE, 1er janvier 2013)

• Effectifs salariés : 5 908 (Source : ACOSS-URSSAF, 31/12/2013)

Les entreprises de la construction tentent de résister dans un contexte économique difficile, incertain et plus que préoccupant pour l’avenir du secteur Le créneau du logement neuf très affecté La conjoncture ne s’améliore pas pour ce secteur d’activité, en particulier dans le créneau du logement neuf qui apparaît particulièrement affecté par la baisse des autorisations de mise en chantier. Le négoce de matériaux s’en ressent fortement, et même si l’indicateur de mise en chantier de locaux demeure encore positif, les effets de la crise désorientent les entrepreneurs : le recul de l’activité entraîne un ajustement à la baisse des effectifs, les marges s’érodent à l’aune de la hausse du prix des matières premières et du tassement des prix de vente, une situation éminemment compliquée qui exacerbe la concurrence dans le secteur et impose de fortes tensions sur des trésoreries déjà très impactées. recul d’activité confirmé Plombés par l’atonie de la demande, les contraintes relatives à l’ouverture de crédit et une politique foncière déconnectée des

N

D’un coup d’œil

Chiffre d’affaires Trésorerie Investissement effectif salarié

8

1er sem. 2014

m m m m

2e sem. 2014

gk gk gm gk

è

réalités, les volumes d’activité accusent des baisses importantes ressenties par près de 45% des entrepreneurs. La demande privée et publique a décru pour respectivement 56% et 42% des professionnels. Les deux tiers des entreprises de la construction font état de carnets de commandes insuffisamment remplis et d’une visibilité à très court terme (3 mois et moins), une situation inextricable qui menace l’avenir d’un secteur phare de l’économie régionale et le contraint à des mesures d’ajustement drastiques. Les effectifs salariés se contractent donc sévèrement dans une entreprise sur quatre, 25,8% des dirigeants estimant que la santé de leur unité de production continue à se dégrader

VOLUME D’ACTIVITÉ er

1 semestre 2014

2e semestre 2014

22,6%

16,1%

32,3%

45,2%

45,2%

38,7%

En Baisse

Stable

En hausse

Pas d’éclaircies au niveau régional pour le BTP qui s’enfonce dans la crise

Le marasme ne fait que se confirmer durant le premier semestre 2014 pour ce secteur phare, pilier de l’économie régionale. Les carnets de commandes continuent à se réduire, la concurrence s’exacerbe, les prix des devis se contractent et l’offre s’étiole face à la réduction de la commande publique et au recul de la demande sur la plupart


Construction Pas de perspectives de reprise Les entreprises du secteur de la construction demeurent fortement fragilisées par une croissance négative de leur activité, et rien ne laisse malheureusement espérer un redémarrage au 2e semestre 2014. Face à la morosité de l’environnement économique, l’attentisme est donc de mise chez les professionnels de la construction dont l’offre s’étiole à l’aune d’une concurrence qui s’exacerbe. Près de 39% des dirigeants prévoient une nouvelle baisse des volumes d’activité et des chiffres d’affaires du secteur (33%). Malgré cela, les investissements devraient demeurer stables pour 70% des entreprises interrogées, et les effectifs salariés également, même si le marché du travail régional n’a jamais compté autant de chômeurs. Les chefs d’entreprises restent dans l’attente de mesures idoines, propices à éviter le naufrage du secteur, (notamment le plan de relance pour le logement annoncé fin juin et qui devrait porter ses premiers fruits à court terme). Après une forte hausse constatée des prix d’achat des matières premières, la majorité

Témoignage des entrepreneurs estime qu’ils devraient également se stabiliser, à l’instar des prix de vente (87,5%) qui pourraient suivre une tendance similaire. Toutefois cela ne devrait pas empêcher un nouveau recul des marges bénéficiaires des entreprises à court terme pour près de 42% des entreprises, entraînant une dégradation accrue des trésoreries d’entreprises déjà en difficulté. Si 80% des professionnels prévoient un retour prochain à la stabilité de la santé de leur entreprise, ils ne sont plus que 43,3% à rester optimistes sur leur avenir, confirmant l’inquiétude grandissante du secteur face à une situation qui n’en finit plus de se dégrader.

SANTÉ DES ENTREPRISES 1er semestre 2014 Meilleure 0,0% Moins bonne 25,8% Stable 74,2%

2e semestre 2014 Meilleure 0,0% Moins bonne 20,0% Stable 80,0%

T. Tournes, Start up MEDITRAg

Notre Start up MEDITRAG se place sur le marché énergétique de l’écorénovation. Fort de nos expertises distinctives comme le désamiantage, l’accessibilité et l’amélioration énergétique (mention « Retenu Grenelle de l’Environnement »), le chiffre d’affaire de 2013 a progressé de 10 % et six nouveaux emplois ont été créés. En 2014, notre siège sur la ZAC de Saint Thibéry, reconnu BDM (Bâtiment Durable Méditerranéen) a vu le jour. Nous avons désamianté la toiture, utilisé des éco-matériaux et installé des panneaux photovoltaïques nous permettant une production destinée à la revente mais aussi à l’autoconsommation. Ces travaux nous ont permis d’atteindre le niveau or de la phase conception.

des segments de marché. En franche sous–exploitation de leurs capacités de production, les entreprises régionales voient leurs chiffres d’affaires se détériorer, une situation étouffante qui conduit le secteur à diminuer encore ses effectifs, y compris au niveau de l’emploi intérimaire. Cette tension conjoncturelle impacte fortement les niveaux d’investissements qui continuent à se replier à un niveau d’étiage, assombrissant les perspectives d’un retour prochain à une stabilité relative.

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Services Le manque d’activité est patent

Chiffres clés • Nombre d’établissements : 14 720 - De moins de 10 salariés : 13 864 - De plus de 50 salariés : 157 (Source : INSEE, 1er janvier 2013)

• Effectifs salariés : 29 990 (Source : ACOSS-URSSAF, 31/12/2013)

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Chiffre d’affaires Trésorerie Investissement effectif salarié

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D’un coup d’œil 1er sem. 2014

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Bien que 87% des entreprises de services estiment leurs carnets de commandes correctement remplis, près des deux tiers des dirigeants (63%) n’ont pas encore retrouvé leurs niveaux d’équilibre et déclarent être toujours en sous-utilisation de leurs capacités de production. Impactés par une demande qui demeure étale, les volumes d’activités ainsi que les chiffres d’affaires apparaissent donc en baisse pour la moitié des entreprises de services, notamment dans l’hébergement et la restauration. Malgré cela, les investissements tendent globalement à progresser dans le secteur (stables pour 58% des entreprises, en hausse pour 34,8%), révélant une certaine confiance des acteurs dans la dynamique économique de ce premier semestre et qui se retrouve également au niveau des effectifs, stables pour 84,7% des professionnels interrogés, (en progression dans les activités informatiques, la santé et l’action sociale). Les prix de vente n’augmentant que pour 17,4% des professionnels (72,1% les jugeant stables), les marges renouent avec

2e sem. 2014

gk gk gm gm

une tendance baissière pour près d’une entreprise sur deux, accentuant la dégradation des trésoreries. La santé des entreprises de l’Ouest Hérault s’en ressent et traduit une conjoncture qui reste difficile pour le secteur des services, : plus d’un employeur sur 4 la jugeant moins favorable que précédemment (même si elle reste stable pour 64% des dirigeants interrogées). Le début décevant de la saison touristique n’ayant pas permis de véritablement relancer la dynamique, les perspectives des professionnels s’assombrissent, ravivant leur pessimisme quant à leur avenir proche.

VOLUME D’ACTIVITÉ 1er semestre 2014

2e semestre 2014 13,6%

15,1% 30,2%

51,9%

54,7% 34,6% En Baisse

Stable

En hausse

Bien qu’impacté par le recul de la demande, le secteur tertiaire se maintient et la santé des entreprises se stabilise

Bien que le contexte économique soit encore jugé plutôt défavorable par la majorité des entrepreneurs, le tertiaire régional semble retrouver son second souffle grâce à des carnets de commande plus étoffés qu’auparavant, qui permettent de donner un peu d’oxygène à ce secteur d’une importance stratégique pour le développement de l’économie du Languedoc-Roussillon. Même si la demande demeure encore à des niveaux


Services Entre pessimisme et espoir contenu Les prévisions à court terme des entreprises de services interrogées demeurent donc particulièrement prudentes et mesurées, les dirigeants modérant volontairement leurs prévisions dans un environnement économique qui reste trouble, et où la concurrence ne fait que se renforcer. S’ils sont près de 52% à miser sur un retour à la stabilité des volumes d’activité dans le second semestre 2014, plus d’un tiers d’entre eux confient leur manque de confiance dans l’avenir, estimant que les niveaux de production ne pourront que baisser durant le second semestre. Les prix de vente demeureraient stables afin de conserver les parts de marché et de fidéliser les clients malgré le contexte défavorable, ce qui conduirait à un nouveau recul des chiffres d’affaires pour 35,1% des professionnels interrogés (ils sont néanmoins 50,6% à anticiper une stabilité à court terme) et à une dégradation accentuée des marges (36,7%) et des trésoreries (33,3%) Les prévisions demeurent donc très contrastées dans le secteur tertiaire, évoluant entre pessimisme et espoir contenu, une attitude

Témoignage

qui ne semble pourtant pas impacter les niveaux d’investissements sectoriels qui retrouveraient l’équilibre pour 73% des entreprises, voire augmenteraient pour 22,9% d’entre eux. Les effectifs salariés suivraient une tendance similaire et ne varieraient pas. Au final, 43,3% des entreprises estiment que leur environnement économique ne peut que se stabiliser à court terme, à l’aune du retour à une situation plus favorable à l’échelle régionale. 52% des dirigeants interrogés gardent donc un optimisme prudent quant à l’avenir de leur entreprise et une grande majorité (75,9%) gagent sur un retour à la stabilité de la santé de leur entreprise.

SANTÉ DES ENTREPRISES er

1 semestre 2014 Meilleure 8,4% Moins bonne 27,7% Stable 63,9%

2e semestre 2014 Meilleure 6,3% Moins bonne 17,7% Stable 75,9%

jugés insuffisants pour permettre au secteur de restaurer ses niveaux d’avant crise, en particulier au niveau du chiffre d’affaires, les marges se stabilisent et la santé économique des entreprises s’améliore, ouvrant des perspectives plus optimistes pour l’avenir du secteur. Demeurant prudents, les professionnels se déclarent néanmoins plus confiants et anticipent une amélioration prochaine de la situation économique qui permet de préserver la stabilité des effectifs et le niveau des investissements dans le secteur.

olivier DUBossoN, gérant de l’entreprise Les Petits Trains du Cap d’Agde

Notre entreprise située au Cap d’Agde fonctionne essentiellement en saison touristique, d’avril à la Toussaint. La saison estivale 2014 aura été marquée par une baisse de fréquentation, constatée par la majorité des professionnels du tourisme, notamment en juillet. Malgré cette baisse, la saison estivale s’avère globalement satisfaisante. Nous avons stabilisé notre chiffre d’affaires grâce à une hausse imperceptible de notre tarif pour les visites en soirée qui aura permis de compenser la baisse du volume de clientèle. L’année 2014 sera également marquée par la hausse de la TVA qui passe de 7 à 10%. Pour anticiper la baisse de notre marge, nous avons décidé d’accentuer nos actions de promotion et avec l’aide de l’office de tourisme, nous nous sommes regroupés avec d’autres professionnels de la station du Cap d’Agde pour proposer aux touristes des offres commerciales packagées et attractives.

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Infos CCI i Fiche contact CCI Béziers 26 allée Paul Riquet CS 40371 34535 Béziers Cedex T. 04 67 80 98 09 F. 04 67 80 98 10 www.beziers.cci.fr Contact : Martine Louis Pôle dynamique des territoires et études économiques martine.louis@beziers.cci.fr

Faciliter l’accès à l’information économique Connaître l’état des lieux de l’économie du territoire, réaliser des études de marché, identifier les secteurs porteurs et ceux en tension… L’observation économique est un outil précieux pour les

futurs et actuels chefs d’entreprises, comme pour les acteurs institutionnels. C’est pourquoi la CCI Béziers s’est dotée d’une mission observation économique, véritable outil d’aide à la décision.

Une solide expertise Sa proximité avec les chefs d’entreprises et l’élaboration d’outils propres aux CCI (Actiscope pour le tourisme, Code 34, l’observatoire des zones d’activités économiques…) lui permettent de fournir des données précises, brutes ou mises en perspective, sur l’état de la conjoncture et du tissu économique. Dotée d’un nouveau pôle « Dynamique des territoires et études économiques », la CCI Béziers réalise spontanément ou à la demande, des études d’impact sur des événements (Caritats, Féria…), des diagnostics de territoires, des notes de conjoncture…

Des partenariats avec les territoires Engagée dans une politique de partenariat, conformément à l’un des axes stratégiques de son projet Ouest Hérault 2020, la CCI Béziers est à l’écoute de chaque besoin, l’objectif étant de créer une synergie territoriale à l’échelle de l’arrondissement. Toutes ces actions s’inscrivent en complément des outils tenus quotidiennement à la disposition des entreprises (voir ci-dessous)

les prestations fournies par le pôle « dynamique des territoires et observation économique » Légende

kHausse gStabilité mBaisse gkStabilité à tendance positive gmStabilité à tendance négative

§

• Eléments de conjoncture issus du baromètre semestriel de la CCI. • Avis qualitatifs issus de l’étude d’opinion d’un panel d’entreprises référencées • Etudes thématiques (secteur d’activité particulier, filière…) • Fourniture d’indicateurs territoriaux bruts ou analysés au choix (utilisation des potentialités de code 34) • Fichier des entreprises, listes ou comptages (créations de l’année, liste des commerces actifs …) • Mesure indicateurs de marché (concurrence + toutes les informations économiques utiles au projet + tendance du secteur + avis + liste clients potentiels) • Diagnostics de territoires • Résultats des observatoires du commerce (offre et demande) et du tourisme (Actiscope).

Les 9 Chambres de Commerce et d’Industrie du Languedoc-Roussillon et la Chambre de Commerce et d’Industrie de région ont réalisé cette enquête d’opinion sur la conjoncture régionale au cours des mois de juillet et août 2014. 2 205 questionnaires ont été exploités pour réaliser des analyses qualitatives sur chaque territoire consulaire. Nous remercions sincèrement les chefs d’entreprises qui ont répondu à cette vaste enquête, contribuant ainsi à apporter une meilleure information aux décideurs publics sur l’évolution de la situation économique régionale.

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Directeur de la publication : Daniel galy • Analyses et rédactionnel : Service dynamique des territoires et études économiques • Conception graphique - Mise en page PAO : Frédéric ginestet / MTC34


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