n°46 février mars 2012 Le magazine économique de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Loiret
Le Loiret, bien plus qu'une étape !
Jean-Michel Garnier, responsable d’exploitation de Locaboat Holidays
16 services Embarquez en classe affaires
17 d éveloppement durable
Eau et Industrie, expert en ressources précieuses
19 création Quand l’e-couponing dope le trafic… en magasin
La magie d’une équipe solidaire Pour
CONSEILLER - CRÉER - IMPRIMER Cartes de visite - Cartons d’invitation - En-tête de lettre Documents autocopiants - Flyers - Dépliants - Chemises à rabats Plaquettes - Brochures - Catalogues - Kakemonos - Posters
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édito
La réindustrialisation,
salut de notre économie
À
la surprise générale, 2011 aura été marquée par une progression : avec +0,2 % au quatrième trimestre, le PIB a affiché une croissance moyenne annuelle en volume de 1,7 %. Loin de l’effervescence médiatique et des effets d’annonce, les entreprises ont donc gardé le cap, remportant de nouveaux marchés à l’international, élaborant des produits innovants ou encore investissant dans leur outil de production et dans la formation de leurs collaborateurs. Mais ne nous y trompons pas, cette belle performance ne saurait masquer une conjoncture fragile. Dans ce contexte, ce que les entreprises veulent avant tout, c’est de la VISIBILITÉ. Une visibilité possible à la seule condition d’évoluer dans un environnement réglementaire, législatif, stabilisé. Gardonsnous des réformes et des décisions prises à la hâte, sans réelle évaluation de leurs conséquences ni de leur adéquation avec une réalité aussi multiple que complexe. En ce mois de mars marqué par la Semaine de l’industrie*, je ne peux que me réjouir de voir la reconquête de l’industrie française et le développement de nos PME revenir comme une priorité dans la campagne électorale. Espérons seulement que cela ne reste pas un vœu pieu… d’autant que les idées sont là ! Comment relancer l’industrialisation, créer une culture de l’innovation, améliorer la formation des ingénieurs, répondre aux défis énergétiques, s’engager dans un développement responsable, redonner une image attractive de la science et de la technologie ? Tels sont par exemple quelques-uns
des thèmes explorés dans le Livre Blanc des ingénieurs et scientifiques de France. Ou pourquoi pas cette autre suggestion du Syntec numérique et de l’Afdel** de réindustrialiser la France en s’appuyant sur un secteur générateur de croissance et d’emplois, capable d’améliorer les process de production, les produits et les services ? Comme l’a déclaré Pierre Gattaz dans un article des Echos***, la France a en mains tous les atouts pour réussir sa réindustrialisation. Lui manquerait seulement « l’ambition, la volonté collective et le passage à l’action ». Et si nous les avions désormais ? *19-25 mars, lire p6. ** Association française des éditeurs de logiciels ***http://tinyurl.com/6ptzfde
Yves Broussoux
Président de la CCI du Loiret
février-mars 2012
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3
tableau de bord
Indicateurs économiques DU LOIRET Taux de chômage
Créations d’entreprises par bassin de vie
Source > Insee (estimations provisoires)
Source > CCIL – décembre 2011
3e trimestre 2011
Variation sur un trimestre
Variation sur un an
8,8 %
0,1 pt
- 0,1 pt
Loiret Centre
8,6 %
0,2 pt
- 0,1 pt
France
9,3 %
0,2 pt
- 0,1 pt
Occupation et fréquentation hôtelière Source > Comité régional du Tourisme du Centre
Centre Loiret variation sur un an Taux d’occupation novembre 2011 Fréquentation hôtelière nov. 2011 - nuitées
47,5 %
53,1 %
+ 1,8 pt
346 250
98 730
+ 3,8 pt
Beaugency Beaune-la-Rolande Briare Châteauneuf-sur-Loire Château-Renard Châtillon-sur-Loire Cléry-Saint-Andre Ferrières Gien Jargeau La Ferté-Saint-Aubin
2 1 1 3 1 1 1 3 6 5 3
Lorris Malesherbes Meung-sur-Loire Montargis Neuville-aux-Bois Orléans Patay Pithiviers Souppes-sur-Loing Sully-sur-Loire
1 1 1 12 4 69 1 3 1 3
Créations et radiations d’entreprises Source > CCIL – novembre 2011 500 450 400
Radiations
350 300
Permis de construire commencés
250 200
Source > Direction Régionale de l’Équipement
3T 2011
Logements (nbr) Locaux d’activités (m²)
4T 2011 Évolution 1 219
+ 59 %
50
100 032
49 635
- 50 %
0
Source > Insee
C’est le nombre d’habitants que compte le Loiret en 2009* Le nombre d’habitants en France est de 64,3 millions. Le Loiret représente donc 1,02 % de la population totale de la France.
123
Créations
105
100
769
Un chiffre à retenir...
653 510
150
déc. jan. 11 fév.
mars avril
mai
juin
juillet août
sept.
oct.
nov.
déc.
Commerce extérieur dans la région Source > Douanes en milliers d’euros Région Centre
Loiret
4T2011
4T2011
Part Loiret
Exportations
4 257 752
1 685 863
39,60 %
Importations
3 937 800
1 567 885
39,82 %
319 952
117 978
Soldes
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4
46 février-mars 2012
sommaire
n° 46
février-mars 2012 Magazine de la cci du Loiret ADMINISTRATION
Hôtel consulaire 23, place du Martroi 45000 Orléans Tél. 02 38 77 77 77 Fax 02 38 53 09 78
13
14
18
20
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION
Yves Broussoux
RÉDACTRICE EN CHEF
Gaëlle Lepetit RÉDACTION
Estelle Boutheloup (p16, 18 et dossier) Gaëlle Lepetit DIFFUSION
Chantal Legris CONCEPTION
03 édito 04 t ableau de bord
www.enola-creation.fr Photos
Didier Depoorter
22
06 10 12 13
Imprimerie Nouvelle PUBLICITÉ
Sylvia Fromenteaud Tél. 02 38 77 77 22 TIRAGE
17 500 exemplaires N° ISSN : 1955-0642
Le magazine économique de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Loiret
a ctualités p erspectives m ade in loiret i ndustrie
Jean-Michel Garnier, responsable d’exploitation de Locaboat Holidays
16 SERVICES Embarquez en classe affaires
Quick Prod prototype vite et voit loin
14 c ommerce
CONTACT CCI - RÉDACTION
Tél. 02 38 77 77 77 gaelle.lepetit@loiret.cci.fr
Finally Beauty développe sa propre marque
16 s ervices
PRÉSIDENT DE LA CCI
Yves Broussoux Tél. 02 38 77 77 75 www.blogdupresident.loiret.cci.fr
Embarquez en classe affaires
17 d éveloppement durable
LA CCI SUR INTERNET
Eau et Industrie, expert en ressources précieuses
www.loiret.cci.fr
Le Loiret, bien plus qu'une étape ! En cette année où le 600e anniversaire de Jeanne d'Arc LE LOIRET, braquera les bien plus qu'une étape ! projecteurs sur Orléans, l'occasion est donnée au Loiret d'afficher tous ses atouts. Fortement marqué par son image de "départementétape", il doit désormais séduire encore plus pour trouver sa place dans le paysage des offres touristiques, tant de loisirs que d'affaires. Sur le Web et les réseaux par exemple. Ou par davantage d'animations. Appartenance au Val de Loire Unesco, richesses patrimoniales, naturelles et gastronomiques, labels qualité : le Loiret a tout pour prouver qu'il vaut plus qu'une simple étape. n°46 février mars 2012
Les chiffres du mois
Impression
dossier
18 i nnovation
Votre ordinateur au doigt et à l’oeil
19 c réation
17 DÉVELOPPEMENT DURABLE
Eau et Industrie, expert en ressources précieuses
19 CRÉATION Quand l’e-couponing dope le trafic… en magasin
29 p assés composés
Le Loiret en roue libre
Quand l’e-couponing dope le trafic… en magasin
30 CCI infos
20 à table
SushiShop, entre avant-garde et tradition
76 rue de la Bretonnerie 45000 ORLEANS
Tél. : 02 38 54 20 20 orleans@gemofis.com
février-mars 2012
46
5
actualités
19-25 mars 2012 e
2 édition de la semaine de l’industrie : les rendez-vous à ne pas manquer
F
19-25 mars 2012
À la découverte de l’industrie Visites d’entreprises, forums, rencontres avec des professionnels, animations...
dans votre région !
MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE DES FINANCES ET DE L’INDUSTRIE
AVEC
MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI ET DE LA SANTÉ MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE, DE LA JEUNESSE ET DE LA VIE ASSOCIATIVE, MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE
aire découvrir au grand public en particulier aux jeunes et aux demandeurs d’emploi - l’industrie et ses métiers, le fonctionnement des sites industriels du 21e siècle pour sensibiliser aux réalités actuelles du secteur mais aussi donner une image juste d’une filière qui a beaucoup communiqué en ce sens : telle est l’ambition des multiples manifestations locales et nationales organisées lors de cette seconde édition de la semaine de l’industrie. De nombreuses portes ouvertes sont organisées dans le département : l’Union des Industries et des Métiers de la Métallurgie (UIMM) du Loiret organise des portes ouvertes dans plusieurs entreprises industrielles locales (MSL Circuits, JSM Perrin, Guinault, Inteva Products, Sandvik et Hitachi…). Du côté du secteur agro-alimentaire, l’Association régionale des industries alimentaires du Centre (ARIAC) programme (en partenariat avec pôle Emploi et tous les
AGRO’Form : le secteur agroalimentaire forme à ses métiers
S
ept entreprises du grand bassin orléanais (Antartic, Cargill, Les Crudettes, FDL Chocolat, LSDH, Mc Key Food, Tereos) se mobilisent avec l’Association régionale des industries alimentaires du Centre (ARIAC) pour proposer 15 contrats ou périodes de professionnalisation. Objectif : former des candidats aux postes de conducteur de machines ou de ligne. Recrutés après
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une intense phase de communication, les 15 stagiaires - en immersion dans l’entreprise depuis le 5 décembre - ont démarré leur formation pour neuf mois en alternance depuis le 9 janvier 2012. Au programme : 385 heures de formation pour décrocher un titre du ministère du travail de type CIMA (Conducteur d’installation et de machines automatisées). www.aria-centre.org
acteurs de l’emploi en région Centre), des portes ouvertes du 19 au 30 mars, à destination des demandeurs d’emploi. Six entreprises du Loiret (Antartic, La Biscuiterie Rougier, la laiterie LSDH, Tereos, Tradival, les Vignerons de la Grand’maison) proposent des visites de leur outil de production durant la semaine de l’Industrie (19 au 23 mars) et la semaine "Au Centre de l’Emploi" (25 au 30 mars). Des bus sont mis à disposition certains jours à partir d’Orléans (du 25 au 30 mars) pour faciliter les déplacements. La CCI du Loiret organise quant à elle une conférence du Martroi sur le thème de la transmission du savoir et des savoir-faire le 22 mars prochain, avec Yves Coppens, paléoanthropologue et professeur honoraire au Collège de France. UIMM : www.lesindustries-technologiques.fr ARIAC : www.aria-centre.org Retrouvez le programme complet sur : www.semaine.industrie.gouv.fr
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46 février-mars 2012
Humanis devient l’un des groupes leader de protection sociale
L
liards €). Avec cette fusion, le nouveau Groupe annonce une solidité financière renforcée (soit plus de 15,6 milliards d’actifs gérés et une marge de solvabilité à 355 %) qui lui « permettra de répondre aux enjeux de son environnement, en constante mutation économique et sociale ». Parmi les 6 600 collaborateurs, répartis sur l’ensemble du territoire (50 sites de gestion, délégations régionales ou sociales), environ 2 000 sont implantés en région Centre, dont environ 1 000 dans le département (600 à Saran, ex Novalis-Taitbout et 400 à Olivet, ex VaubanHumanis). Le leader des insti-
es groupes Humanis et Novalis Taitbout ont fusionné le 26 janvier 2012 pour donner naissance à l’un des premiers groupes paritaires de protection sociale français : Humanis. Présidé par Michel Keller et dirigé par Damien Vandorpe, Humanis se hisse ainsi parmi les acteurs de référence de la protection sociale, dans les métiers de la retraite complémentaire (9,2 millions de personnes), de la prévoyance et de la santé (4,2 millions de personnes protégées), de l’épargne retraite et salariale (3,8 milliards € d’encours) et de la gestion d’actifs (8,7 mil-
De gauche à droite : Jean-Paul Lacam, Directeur général délégué, Michel Keller, Président, Damien Vandorpe, Directeur général, Pierre Steff, Vice-président.
tutions de retraite Agirc-Arrco accompagne désormais plus de 10 millions de clients et 700 000 entreprises, de la TPE aux Grands Comptes. Fortement implanté sur le marché de l’individuel, Humanis s’ap-
puie également sur un réseau de proximité de 93 agences commerciales, porté par sa marque Radiance Groupe Humanis. www.humanis.com
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février-mars 2012
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actualités
Débat public LGV : la CCI du Loiret mobilisée pour la défense des intérêts des entreprises et du territoire Publication d’un cahier d’acteurs, mobilisation significative des entreprises grâce au lancement d’une pétition, campagne médiatique commune avec plusieurs acteurs locaux : la CCI du Loiret s’est fortement impliquée dans le débat public du projet de Ligne à Grande Vitesse Paris-Orléans-Clermont Ferrand-Lyon (POCL), clos le 25 janvier dernier.
E
n ligne depuis le 18 janvier dernier, et venu étoffer un total de 220 contributions produites sur le sujet, le cahier d’acteurs publié par la CCI du Loiret promeut les tracés ouest (avec la prise en compte d’une desserte d’Orly) comme « seule solution satisfaisant les besoins de mobilité des entreprises du Loiret ». Elle y défend entre autres l’idée d’une arrivée TGV au sein d’une gare de Fleuryles-Aubrais reconfigurée, modernisée et multi-modale, ainsi qu’un accès au réseau à grande vitesse pour favoriser le développement de l’est du Loiret. Une position approuvée par près de 550 dirigeants, qui ont signé la pétition « positive » (toujours accessible en ligne sur www.loiret.cci.fr) et
qui a été remise au Président de la Commission particulière du débat public. Enfin, la CCI du Loiret s’est associée à la Ville d’Orléans, à l’AgglO Orléans Val de Loire, au Conseil général du Loiret et à l’ADEL (Agence de développement économique du Loiret) pour mener auprès d’un public le plus large possible une campagne de communication. Son objectif : accroître la participation des citoyens du Loiret lors des réunions organisées par la Commission nationale du débat public, dont la dernière a eu lieu le 25 janvier dernier. Pour découvrir l’intégralité du Cahier d’acteurs de la CCIL : http://www.debatpublic-lgv-pocl. org/docs/documents-debat/ca/ ca-151.pdf
Projet de Ligne à Grande Vitesse PARIS / ORLÉANS / CLERMONT-FERRAND / LYON 3 octobre 2011 - 31 janvier 2012
Cahier d’acteur n°151 janvier 2012 Les cahiers d’acteurs sont des contributions publiées par la CPDP LGV POCL. Elle s’assure que ces contributions respectent les règles qu’elle a fixées et qui sont rappelées sur son site internet www.debatpublic-lgv-pocl.org. Le contenu des cahiers d’acteurs n’engage que leurs auteurs.
Ce cahier d’acteur a été rédigé par :
19 000 établissements inscrits au RCS d’Orléans 142 000 salariés Chambre de Commerce et d’Industrie Territoriale du Loiret 23, place du Martroi 45044 ORLEANS CEDEX 1 Tél. : 02 38 77 77 77 Fax : 02 38 53 09 78 www.loiret.cci.fr
Les entreprises du Loiret plébiscitent les tracés ouest La Chambre de Commerce et d’Industrie du Loiret considère que les scénarii “ouest / sud” et “ouest”, avec la prise en compte d’une desserte d’Orly, sont les seuls qui satisfassent les besoins de mobilité des entreprises du Loiret et qui soient compatibles avec les attentes du plus grand nombre de territoires en matière d’aménagement durable :
Ce sont les seuls qui permettent d’accélérer le développement durable de territoires injustement orphelins de la grande vitesse, Ce sont ceux qui présentent le meilleur compromis en termes d’aménagement durable du territoire pour l’ensemble des territoires oubliés de la grande vitesse, En desservant la gare de Fleury-les-Aubrais, ils vont favoriser l’essor du futur quartier d’affaires d’Orléans, capitale régionale dont l’aire urbaine compte 415 000 habitants, et qui sera implanté à proximité immédiate de celle-ci.
Les scénarii “Médian” et “Est”, ne répondent pas aux attentes du Loiret et plus particulièrement à celles d’Orléans capitale régionale. Les études du maître d’ouvrage montrent que les dessertes non franciliennes, que ce soit vers le nord comme vers le centre et le sud-est, ne seront pas à la hauteur en termes de performances escomptées en raison de la longueur des raccordements qu’ils induisent.
Par ailleurs, pour la prise en compte des attentes légitimes des entreprises de l’est du Loiret (Montargis, Gien, Briare), la Chambre de Commerce et d’Industrie du Loiret souhaite que la ligne Paris-Nevers soit reliée au réseau à grande vitesse via la future interconnexion sud des TGV, par exemple à Sénart, en interconnexion avec la ligne D du RER.
Talents PME, communiquer en roulant
«
Les TPE et PME locales sont souvent restreintes en terme de budget de communication, ce qui pénalise parfois leur activité par manque de visibilité. Talents PME a donc pour objectif de permettre à toutes ces entreprises de mutualiser leurs budgets afin d’en maximiser l’impact auprès du grand public » explique Alexandre Machado, dirigeant de Pub’n’Drive, à l’initiative de l’opération. Du 1er au 31 mars prochain, ce sont environ 500 véhicules de particuliers qui arboreront une campagne aux couleurs des différents annonceurs. Notamment orienté vers les commerçants, artisans, petites et moyennes entreprises de la 8
région, le concept doit permettre de capter l’attention du plus grand nombre tout en conservant la maîtrise de son budget communication (grâce à un nombre de véhicules proportionnellement modulé). Une soirée de clôture réunira notamment les annonceurs, les quelque 500 conducteurs investis dans l’opération et les parrains de l’événement. Enfin, pour amplifier le « buzz » autour de l’opération, Alexandre Machado mise sur l’effet viral du web : page Facebook, hub Viadeo à la clé. http://pub-n-drive.fr/talents-pme-loiret/
46 février-mars 2012
LSDH lauréate du « Grand Prix de l’entreprise patrimoniale et familiale 2012 »
J
ugée la plus performante au regard de critères de croissance durable, la Laiterie de Saint-Denis-de-L’Hôtel vient de remporter le « Grand Prix de l’entreprise patrimoniale et familiale 2012 ». Ouvert aux entreprises patrimoniales et familiales dont le chiffre d’affaires est supérieur à 30 millions d’euros, la récompense couronne les entreprises « dont l’histoire, les produits, le comportement et les dirigeants correspondent le mieux aux attentes des Français et aux enjeux économiques et sociaux auxquels le pays se trouve confronté en Europe et dans le monde ». Mais le prix (remis à l’occasion
d’une réunion officielle le 29 mars prochain) a aussi pour ambition de souligner leur participation à la création de richesses et d’emplois, comme à la notoriété et à l’avenir de la France (leaders mondiaux, produits innovants). Par ailleurs, l’entreprise a annoncé l’investissement de 40 millions d’euros sur ses sites du Loiret et de Varennes-sur-Fouzon (Indre). En ligne de mire d’ici 2015 : augmentation de la capacité de stockage du premier, acquisition d’une seconde ligne de production et d’un transtockeur automatique de 30 000 places palettes.
février-mars 2012
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www.terresdeloire.com
P U B L I - R E P O R TA G E
Dirigeants : anticipez en 2012 les risques auxquels vous êtes exposés
La réglementation juridique et fiscale offre aujourd’hui aux dirigeants des outils d’anticipation des risques auxquels ils sont exposés, évitant la dislocation ou la paralysie de l’entreprise qu’ils dirigent lorsque ces risques se réalisent. Il n’est pas certain que ces outils subsistent après les élections présidentielles… Passage en revue de ces outils dont il faut donc savoir profiter dans les 6 prochains mois :
Le paysage médiatique local s’enrichit d’un nouveau titre, Terres de Loire. Tiré à 10 000 exemplaires et diffusé dans les commerces de Beaugency à Sully-surLoire, en passant par l’agglomération d’Orléans et La-Ferté-Saint-Aubin, le magazine mensuel et gratuit veut « mettre en avant les acteurs du Val de Loire » et aborde « toutes les informations de proximité qui touchent au territoire ». Terres de Loire est aussi présent sur le web : Olivier Rigaud, son fondateur, y propose aussi des « web docus », et annonce une fréquentation quotidienne de 500 visites par jour.
www.lsdh.fr
Décès – Incapacité – Divorce
Pierre de Gouville Avocat associé 06 60 20 26 41 pierre.de-gouville@fidal.fr
Terres de Loire, nouveau journal d’informations local
1. Le mandat à effet posthume permet de confier à un mandataire sélectionné de son vivant, la gestion de tout ou partie de la succession du dirigeant après son décès. La durée du mandat est de deux ans au moins. Ce mandat doit être motivé par un intérêt sérieux et légitime tel que le trop jeune âge de l’enfant du dirigeant décédé ou bien l’incapacité de l’héritier majeur de s’occuper d’un patrimoine complexe comme d’une entreprise. Les pouvoirs du mandataire à effet posthume se limitent à administrer et gérer les titres sociaux visés par le mandat, donc ceux issus de la liquidation successorale. 2. La souscription d’un engagement fiscal de conservation de titres. La dévolution successorale d’une entreprise patrimoniale peut s’avérer désastreuse si les héritiers sont tenus de vendre les titres reçus pour s’acquitter de leurs droits de succession. Il
doit donc être mené une réflexion sur la mise en place d’un engagement collectif de conservation de titres. Dans tous les cas, un engagement fiscal de conservation collectif dit « défensif » peut être mis en place (celui-ci ne faisant pas obstacle à la cession de l’entreprise à un tiers). 3. Le mandat de protection future. Il permet de désigner, le jour où la personne sera privée de ses facultés physiques ou mentales, une ou plusieurs personnes chargées d’accomplir les actes nécessaires à sa protection ou à celle de son patrimoine. La désignation du mandataire de protection future doit bien entendu être cohérente avec celle du mandataire à effet posthume. 4. L’aménagement des statuts de la société. Il est possible de désigner à l’avance celui qui remplacera le dirigeant lorsque celui-ci se trouve dans l’incapacité de poursuivre ses fonctions. Il peut également être décidé des conditions de désignation d’un mandataire social de substitution.
Orléans Société d’avocats
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perspectives
Tourisme : vers des offres
de plus en plus « packagées » ? La CCI du Loiret et le comité départemental de tourisme (CDT) du Loiret viennent d’éditer le Guide des séminaires 2012. Dans quel contexte cette publication voit-elle le jour ?
Fabien Thouvenin
Avec un chiffre d’affaires de 644 millions d’euros (dont 53 % pour le seul tourisme d’affaires*), le Loiret peut encore activer
un certain nombre de leviers pour capitaliser sur ses atouts touristiques et explorer de nouvelles pistes. L’édition de ce Guide est l’un des outils que nous avons élaboré avec le CDT pour renforcer l’attractivité du département et valoriser son « offre séminaires ». Mais c’est également l’illustration de notre volonté de renforcer les liens
Alain Jumeau est vice-président Services au sein du bureau de la CCI du Loiret, président de sa commission Tourisme et membre du Conseil de surveillance de Dunois Voyages (groupe RATP).
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Notre objectif est de faire du Loiret une destination de référence, tant pour les entreprises à la recherche d’un séminaire de proximité avec des équipements performants, dans un environnement naturel, que pour les touristes friands de courts séjours, variés et originaux, inclus dans des forfaits touristiques et culturels.
entre acteurs publics, privés et professionnels du secteur, autour de collaborations très concrètes comme celle-ci !
On connaît bien les nombreux atouts du département, au 1er rang desquels figure le classement de la Loire au patrimoine mondial de l’Unesco… quelles cartes reste-t-il à abattre ? Il faut tenir compte du contexte actuel et être en mesure de fournir des réponses à des budgets sans doute plus restreints. Notre proximité parisienne, celle des aéroports, couplée à des offres compétitives, font qu’en matière de tourisme d’affaires, nous retiendrons l’attention des prescripteurs. Nous travaillons à l’élaboration d’une offre « packagée » complète, qui englobe le transport, la location de salle, l’hébergement, la restauration… auxquels se greffent la découverte du territoire. L’arrivée prochaine d’hôtels quatre étoiles va rendre le Loiret encore plus attractif. Des forfaits qui contribueront à nous permettre de relever le défi de faire résider plus longtemps les touristes de passage, les visiteurs, et d’améliorer notre visibilité à l’international. C’est un vrai enjeu pour les quelque 3 300 établissements du département ayant une activité potentiellement touristique, représentant 8 700 salariés.
Vous évoquez une offre renouvelée, sous forme de packages notamment. Comment la CCI peutelle contribuer à la faire émerger ? 46 février-mars 2012
Nous sommes pleinement dans notre rôle en favorisant l’élaboration de nouveaux produits, à caractère original. La mise en service d’une base flottante à Briare, destinée à la location de bateaux, est l’exemple type d’un projet touristique innovant que la CCI porte depuis plusieurs années et qui sera opérationnel en mars 2012 (lire dossier p22). La nouvelle offre pourra être couplée avec le développement des itinéraires proposés par « La Loire à vélo », et s’inscrira dans un tourisme « vertueux » et plus respectueux de l’environnement.
C’est d’actualité ! Guide des séminaires 2012, pour conjuguer travail et détente Incontournable pour l’organisation de séminaires et réunions dans le Loiret, le Guide des séminaires 2012 édité par le Comité départemental de tourisme et la Chambre de Commerce et d’industrie du Loiret vient de paraître. Plus d’une cinquantaine d’établissements y sont recensés et permettent de visualiser en un coup d’œil : la capacité d’accueil en conférence, l’équipement en matériel, les prestations fournies… mais aussi les conditions et tarifs des journées d’études et des séminaires résidentiels ainsi que les activités proposées sur place et à proximité. À noter également : une sélection de lieux de caractère, particulièrement remarquables… ou insolites ! Le guide est gratuit, commandez-le grâce à la sur-couverture brochée en Une de ce numéro de Loiret Eco ! http://www.seminaires.tourismeloiret.com 1
Quelles actions récurrentes la CCI du Loiret porte-t-elle auprès des entreprises du secteur ? La CCI dispense un accompagnement quotidien aux professionnels. Elle intervient notamment dans les domaines de la formation initiale et continue, avec par exemple des modules spécifiques destinés aux candidats à la création ou à la reprise d’entreprises. Notre objectif est de participer à l’amélioration constante de la qualité des prestations offertes par les professionnels du secteur pour que le Loiret devienne une destination de référence, tant pour les entreprises à la recherche d’un séminaire de proximité avec des équipements performants, dans un environnement naturel, que pour les touristes friands de courts séjours, variés et originaux, inclus dans des forfaits touristiques et culturels.
Loiret 2012
Comité Départemental de Tourisme du Loiret www.tourismeloiret.com Chambre de Commerce et d’Industrie du Loiret www.loiret.cci.fr
Réunions & Séminaires
Lundis 19 et 23 (après-midi) mars 2012 : formation HACCP à Montargis Après Orléans et avant de se tenir dans ses autres agences locales du Loiret, c’est à Montargis que la CCI organise la prochaine formation « HACCP ». Présentation et sensibilisation à la réglementation dite « Paquet hygiène », applicable depuis janvier 2006, cas pratique d’entreprise, diagnostic d’auto-évaluation et préconisations individualisées sont au programme de la journée et demie conçue pour les professionnels du secteur. Elle reste obligatoire pour tous les métiers de bouche : restaurateurs, traiteurs, bouchers-charcutiers, industries agro-alimentaires… Sur inscription. Contact : assistantes.ressources@loiret.cci.fr – Tél. : 02 38 77 77 77
*Évaluation du poids économique du tourisme dans le Loiret – CDT – avril 2010
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made in loiret
Robes stylées 14 mètres de tissu superposés pour la réalisation du jupon, 950 pétales de soie découpés à la main et cousus un à un pour un total dépassant les 200 heures de travail : voilà quelques-uns des secrets de fabrication de cette petite robe en soie noire réalisée par la créatrice-styliste Florence Gossec. Depuis 2007, l’entrepreneuse orléanaise confectionne accessoires, bijoux, vêtements haut-de-gamme (robes de cocktails, de mariée…) et prêt-à-porter sous la marque qui porte son nom, visible dans le showroom « No logo » rue des Carmes. Destinées « aux femmes actives, urbaines et chic », les pièces sont uniques et réalisées dans des matières « nobles et soyeuses » : soies, lins, lainages et beaux cotons en tête. http://cargocollective.com/florencegossec
L’héritage beauté Tout juste relookée dans un esprit vintage, la marque de produits capillaires Capillor fabriquée et conditionnée par les laboratoires NaO à Saint-Jean-de-Braye, joue sur l’idée de la transmission. Avec « L’héritage beauté » pour nouvelle signature, la gamme de shampooings traitants, raviveurs de couleurs et de masques capillaires, capitalise sur la confiance inspirée par un produit qu’on se transmet de génération en génération. Mais se confond aussi, avec l’histoire plus personnelle, de la reprise de l’entreprise paternelle Centel par Célie Troussard en décembre 2010. Commercialisée auprès d’un réseau de grossistes de la coiffure et de l’esthétique, Capillor se décline autour de quatre gammes : « Soin », « Enfant » (avec la licence des Drôles de Petites Bêtes), « Professionnel » et « Esthétique ». www.laboratoires-nao.fr
Virtuellement alléchant Votre entreprise, située dans le Loiret, crée, développe, vend ou distribue un produit ou un service innovant, original, particulier ? Adressez une photo haute définition du produit/service ainsi que toute documentation relative (catalogue, communiqué de presse…) par courrier électronique à gaelle.lepetit@loiret.cci.fr – Objet : Made in Loiret.
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C’est depuis Amilly qu’est géré le site de vente en ligne de produits régionaux français lancé par Virginie Vaussion fin 2011. Son positionnement ? Promouvoir les « petits producteurs français et réunir dans un grand marché virtuel les pépites de la gastronomie française ». On y trouve donc référencés plusieurs produits qui font la renommée du département et de la région Centre, comme le safran bio, le cidre du gâtinais et de la bière locale… et même en provenance de départements limitrophes (spécialités au coquelicot de Nemours en Seine-et-Marne). Petit plus de Trésors des régions : la mise en avant de produits biologiques, certifiés par les organismes compétents. www.tresors-des-regions.com
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industrie
Quick Prod prototype vite et voit loin Spécialisée dans le prototypage rapide de pièces en petite et moyenne série, pour la bijouterie-joaillerie notamment, la jeune entreprise de Meung-sur-Loire ambitionne de devenir le plus gros centre d’Europe en la matière. clients finissent par s’équiper et achètent les machines pour assurer eux-mêmes leur production » constate Jean-Michel Larrivé. La parade pour pallier la perte de ces marchés ? Le chef d’entreprise commercialise toute une gamme d’accessoires qu’il a entièrement conçue : « ce sont des machines très fragiles, on vend tout ce qui gravite autour, comme des produits chimiques pour séparer les différentes cires, des agitateurs, des passoires spécifiques… ».
Jean-Michel Larrivé
Une croissance à… trois chiffres
«
Ce sont les machines les plus rapides sur le marché aujourd’hui ! » lance Jean-Michel Larrivé, gérant de la SARL Quick Prod fondée en février 2010 à Meung-sur-Loire, en désignant deux imposantes imprimantes d’une valeur de 100 000 € chacune. S’il en existe actuellement une douzaine en France, le dirigeant figure parmi les premiers acquéreurs. Capables de réaliser des pièces en cire ou en résine à partir d’un fichier numérique (ou d’une pièce existante grâce à un scanner en 3D), avec une précision à 16 microns, elles fabriquent des prototypes qui seront ensuite transmis à Lyon Casting Consulting, fondeur à Lyon. « Nous avons engagé un véritable partenariat avec ce sous-traitant et lui confions l’ensemble de notre production, ce qui nous permet de proposer à nos clients des produits finis » précise Jean-Michel Larrivé. Grâce à la montée en puissance de son activité et l’achat programmé d’une troisième machine d’ici juillet prochain, il compte hisser l’entreprise parmi les plus importants centres de prototypages européens. Avec février-mars 2012
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une activité principalement centrée sur la bijouterie, Quick Prod compte dans son portefeuille de prestigieux joailliers de la place Vendôme. Autre marché, difficile, sur lequel l’entreprise essaye de s’imposer : le secteur médical. « Nous réalisons des prototypes en petite série pour de grands laboratoires, 20-30 pièces, des prothèses de hanche par exemple. Mais souvent les
Parallèlement, Jean-Michel Larrivé (29 ans d’expérience en bijouterie), a créé il y a un an avec son associé (gérant de la bijouteriejoaillerie Chrystoffann à Orléans) l’atelier Athenor. Quatre personnes y assurent un SAV bijouterie, une activité de réparation et de polissage pour les professionnels uniquement. Face à un chiffre d’affaires qui a progressé de 130 % en un an, le chef d’entreprise envisage d’ici deux ans de regrouper ses différentes activités en un lieu unique. Mais entend d’abord « consolider la position de la société ». Dans cet objectif, il s’appuie entre autres sur les conseils de son cabinet comptable, la Cogep, dont il loue le professionnalisme. « Rendre ce qu’on me donne » : exactement l’état d’esprit qui l’anime en tant que membre de l’association Entreprendre et Réussir 45. www.quick-prod.com
L’Excellence soutenue par Oséo En région Centre, 71 entreprises à fort potentiel de croissance ont été recensées par Oséo pour intégrer la communauté « Oséo Excellence ». Réunies en décembre dernier comme chaque année lors de rencontres destinées à favoriser les échanges et le networking, elles représentent à elles seules 10 350 emplois (+ 10 % d’ici deux ans), comptent 137 filiales dont 67 à l’étranger, déclarent un chiffre d’affaire cumulé de plus de 1,8 milliard d’euros et ont à leur actif plus de 200 brevets déposés. À l’échelon national, cette même communauté rassemble 2 000 entreprises, essentiellement issues de l’industrie et des services. Un quart d’entre elles ont moins de cinq ans, 88 % sont innovantes et 65 % ont une activité à l’export. L’annuaire des entreprises de la région : http://www.excellence.oseo.fr/Annuaireentreprises/ (offset)/60/(region)/6
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commerce
Finally Beauty développe sa propre marque Grossiste de produits de coiffure et esthétique pour professionnels et particuliers, l’enseigne fleuryssoise dynamise son offre avec deux nouveautés : un cycle d’ateliers in situ et le lancement d’une marque low cost en nom propre.
A
l’origine de la création de Finally Beauty en juillet 2011, la volonté de trois associés, tous anciens collaborateurs au sein du numéro un de la distribution pour la coiffure, l’esthétique et l’onglerie dans le Loiret. Sabrina Bisson, Olivier Claisse et Véronique Poulard ont métamorphosé d’anciens entrepôts vides situés rue André Dessaux sur la commune de Fleury-les-Aubrais, dont ils ont complètement redessiné les volumes : près de 350 m2 (aux normes d’accessibilité handicapés) entièrement dédiés à la distribution des 2 600 références destinées aux salons de coiffure et aux instituts de beauté essentiellement, ainsi qu’aux particuliers. Agencée en deux grands espaces - esthétique et coiffure, y compris le matériel nécessaire à la coiffure à domicile – la boutique diffuse de nombreuses marques renommées (L’Oréal, Revlon, La Sultane de Saba, Peggy Sage…), dont certaines en exclusivité pour le Loiret et le Loir-et-Cher. « Il s’agit de marques bien connues des professionnels, détaille Sabrina Bisson que sont Fauvert, Jaguar (de la coutellerie et du matériel de coiffure électrique) mais aussi la marque d’onglerie haut-de-gamme O.P.I ». Pour développer sa notoriété, l’équipe dirigeante mise beaucoup sur le bouche-à-oreille, mais travaille actuellement au développement d’un site de vente en ligne. Dans un rayon de 35 kilomètres, Finally Beauty met un point d’honneur à livrer toute commande passée avant midi, le jour même. « Cette réactivité est très prisée de nos clients éloignés », souligne la gérante.
d’ateliers ciblant les professionnels à la rentrée 2012. « Nous souhaitons dynamiser notre activité en mettant en place des formations, des démonstrations de techniques ou encore accompagner le lancement de nouveaux produits » dévoile la cogérante. Mais le projet phare de l’entreprise, c’est le lancement de sa propre marque de produits de coiffure, aux couleurs de Finally Beauty, tout juste déposée à l’INPI. « Nous les développons dans le respect des normes européennes avec un laboratoire de Saint-Jean-de-Braye dont l’expérience est reconnue, annonce Sabrina Bisson. Nous visons un segment low cost, pour rendre nos produits accessibles à tous ».
Les Français aiment leurs commerçants 77 % des Français interrogés dans le cadre du sondage Opinionway pour l’ACFCI* de janvier 2012 ont une bonne opinion des commerçants, profession qu’ils jugent par ailleurs valorisante. Identifié comme élément clé pour le dynamisme de l’économie locale et la vie des territoires, le commerce est qualifié de « moderne » (excepté par la tranche des 18-24 ans, moins encline à percevoir les innovations du secteur). Surprise du sondage : 73 % des commerçants interrogés considèrent la vente sur Internet comme une menace plutôt qu’un levier au développement de leur activité. Enfin, accueil du client et qualité des produits sont plébiscités, avec une confiance accrue aux enseignes qui affichent labels et certificats de qualité. * Assemblée des chambres françaises de commerce et d’industrie. www.cci.fr http://tinyurl.com/6vhfz5w
Tél. : 02 38 66 48 18
Ateliers de formation et marque en propre Ouverte sans interruption du lundi au vendredi (8 h 30/18 h) et le samedi matin (9 h/13 h), l’enseigne nourrit de nouvelles ambitions. En ligne de mire, le lancement 14
Sabrina Bisson, Olivier Claisse et Véronique Poulard
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services
Embarquez en classe affaires Principalement tourné vers l’aviation d’affaires et le fret, l’Aéroport du Loiret Orléans-Saint-Denisde-l’Hôtel s’est considérablement développé pour optimiser les déplacements des entreprises et répondre à leurs besoins d’expédition dans les plus brefs délais.
L
e temps, c’est de l’argent. En gagner pour une entreprise est donc capital. « Un appel d’offres à remettre en urgence à l’autre bout de la France. Des pièces à expédier illico pour éviter une rupture de chaîne de production. Des évacuations sanitaires ou des organes à transporter. Des déplacements de dirigeants et de collaborateurs pour des congrès, des réunions ou de la prospection… Autant d’occasions d’envoyer ou de prendre un avion », expli-
que Jean-François Vassal, directeur de l’Aéroport du Loiret. Et peu importe la destination : ici, ATR (42 et 72) et autres bimoteurs vont et viennent pour des vols intra Schengen ou internationaux et ce, en des temps intéressants. « Entre 80 et 90 appareils sont basés ici dans des zones que nous louons : ceux d’entreprises ou de grands groupes, de compagnies privées effectuant des vols commerciaux et d’affaires (comme AIR Partner, Airlinair, Twin Jet, Star Service International, AIR
Jean-François Vassal
PME…) ou encore ceux de constructeurs amateurs et de clubs de loisirs ». Le tout hébergé sous plus de 8 000 m² de hangars. Certes petit aéroport régional, l’Aéroport du Loiret ne s’en développe pas moins et ce, malgré le contexte de crise : avec près de 35 000 mouvements en 2011 dont 32 162 privés, son trafic est en hausse de + 22 % par rapport à 2010 avec par exemple 1 042 mouvements et 4 980 passagers en affaire, 170 mouvements et 460 passagers en vols commerciaux. « Avec la crise, les chefs d’entreprise se déplacent beaucoup plus. Cet aéroport représente un enjeu économique important : c’est une partie du poumon du Loiret au même titre que les N60 ou N20. Aussi, l’aéroport doit fournir la meilleure infrastructure possible ».
Un nouvel aérogare d’ici l’été
La qualité d’Abaliud reconnue Rigueur et qualité de ses services : voilà ce que récompense la certification Conseil en recrutement NF 353 attribuée par Afnor Certification au cabinet orléanais de recrutement Abaliud. Aboutissement d’une démarche qualité initiée par son gérant, Hugues Prieur, la certification aujourd’hui attribuée à 13 structures en France passe concrètement par un respect scrupuleux de la déontologie et une qualité « des engagements commerciaux et des techniques de recherche et d’évaluation des candidats ». Exigence supplémentaire : une amélioration continue des prestations fournies, analyse de la satisfaction des clients et candidats à l’appui. www.abaliud.fr
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Géré et exploité par le SMAEDAOL* depuis 1988, l’aéroport du Loiret, historiquement aérodrome de loisirs, va alors bénéficier d’un important programme de travaux : mises en conformité en 1998, allongement de la piste en 2002 (aujourd’hui longue de 1 392 m) ou encore mise aux normes de balisages en 2011. « Le site est équipé pour les vols tout temps, de nuit et aux instruments, explique Jean-François Vassal. En installant des équipements d’approche, notre but est de diminuer les minimas opérationnels de l’aérodrome permettant aux entreprises de partir et revenir par très mauvaises visibilités sans prendre de retard et sans être dérouté sur un autre terrain ». Outre la construction prochaine d’un bâtiment en bois pour l’école de parachutisme du Centre Orléans-Loiret, celle d’un aérogare (2 000 m2, 2,1 m€) interviendra avant l’été. « Il s’agit de répondre aux normes sur le contrôle des passagers des vols internationaux. Par ailleurs, cet aérogare sera doté d’une salle de réunion pour accueillir les séminaires ». De quoi renforcer le service aux entreprises. * Syndicat Mixte pour l’Aménagement et l’Exploitation de la Desserte Aérienne de l’Ouest du Loiret www.loiret.aeroport.fr
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développement durable
Eau et Industrie, expert en ressources précieuses Spécialiste de l’ingénierie du cycle de l’eau, le bureau d’études Eau et Industrie affiche depuis plusieurs années une croissance à deux chiffres. Moteurs de sa réussite : export, innovation et mutualisation des savoir-faire.
C
e sont eux qu’un des deux leaders japonais de fabrication de boissons - le Groupe Suntory, propriétaire d’Orangina Schweppes - a choisi pour l’accompagner et l’assister sur les projets de développement de certaines de ses usines d’eau embouteillée. « Nous en sommes très fiers ! », s’exclame Eric Bertet, co-dirigeant de la SARL Eau et Industrie, créée il y a 13 ans. L’entreprise située à Olivet (17 collaborateurs sur un total de 32 avec ses deux implantations bretonnes) connaît depuis 2005 un développement soutenu : une croissance à deux chiffres et des effectifs doublés en trois ans. Aux commandes avec son associé Mathias Welschbillig, il qualifie aujourd’hui avec humour l’entreprise de « véhicule un peu fougueux ». Cœur de métier originel d’Eau et Industrie, l’ingénierie du cycle de l’eau englobe les aspects « amont » (études géologiques, hydrologiques, conception et maîtrise d’œuvre de forages, découverte de nouvelles ressources en eau ou encore utilisation de l’eau dans les process et sa distribution) et « aval » (expertise dans la conception de stations d’épuration, assistance à l’exploitation, maîtrise d’œuvre de conception et de réalisation, diagnostic réseaux, schémas directeurs, audit…). Mais si l’entreprise travaille historiquement pour de prestigieux clients industriels, elle se positionne aujourd’hui également aux côtés des collectivités publiques pour lesquelles les problématiques « eau » représentent de forts enjeux. Un marché qui représente désormais environ 40 % de son chiffre d’affaires.
commune, Utilities Performance. Comme l’explique Eric Bertet, non seulement la démarche a donné naissance à une offre globale capable de rivaliser sur les marchés internationaux (USA, Japon, Corée, Brésil, Irak, Ukraine, Algérie, Egypte…), mais elle a favorisé l’émergence d’un projet novateur et porteur de perspectives prometteuses. Baptisé Green CIP, le procédé permet de récupérer - puis de régénérer à l’infini - les produits de lavage (soude, acide) générés lors des cycles nettoyage industriels. Lauréat d’un appel à projets éco-innovant lancé par les ministères français de l’industrie, de l’écologie et de la recherche, le projet a également obtenu le Trophée Crisalide dans la catégorie Eco Technologie. www.eau-et-industrie.com
DREAM mise sur le génie écologique Le pôle de compétitivité Écotechnologies DREAM Eaux et milieux lance avec le cabinet de conseil Alcimed une étude sur la filière du génie écologique. Intégrée dans la « feuille de route » du pôle, la structuration de la filière dans la région Centre doit permettre de fédérer les nombreuses TPE et PME actives dans ce secteur. En ligne de mire : le développement d’applications industrielles « tirant bénéfice des interrelations entre l’eau et ses milieux naturels », peu nombreuses en Europe et pourtant essentielles au respect de la Directive européenne Cadre sur l’Eau (DCE), pour le bon état chimique et biologique des masses d’eaux. Comme par exemple l’industrialisation de zones humides artificielles comme alternative aux procédés intensifs d’épuration, ou en complément avant restitution des eaux traitées dans le milieu naturel. www.poledream.org
Eric Bertet
Une éco-innovation prometteuse Il y a six ans, dans l’idée de pouvoir mutualiser des compétences complémentaires en matière d’expertise des fluides et des énergies, l’entreprise s’associe à deux autres bureaux d’études (Barrault Recherche et B2 Ingénierie) au sein d’une structure février-mars 2012
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innovation
Votre ordinateur au doigt et à l'œil Avec KAR Intelligent Computer, Alexander Hoffmann a développé un logiciel informatique d’intelligence artificielle, assistant utilisateur et Green IT. Commercialisé depuis 2010, ce logiciel social et environnemental simplifie la vie des seniors et des handicapés.
«
C’est le génie de la lampe !, résume Alexander Hoffmann en vantant les mille et une fonctions de son logiciel PC. Au démarrage, il peut vous donner la météo, afficher votre emploi du temps, vous donner les actualités du moment, scanner vos documents tout seul et même préparer votre menu pour midi… Demandez, il exécute ! » Bap-
tisé KAR Intelligent Computer, ce logiciel est une petite révolution avec lequel ce jeune entrepreneur de 21 ans, installé chez lui à Pannes, a déjà remporté 5 concours : Défi Jeunes (2009), Concours Européen de l’Entreprise Innovante (2009), Concours et Création de Monts avec une médaille d’or au concours Lépine en 2011 et Concours de création d’Entreprise Éco-citoyenne en
Alexander Hoffmann
2011. « Je travaille dessus depuis 8 ans. J’ai tout développé, poursuit Alexander Hoffmann. Quand j’ai eu mon premier ordinateur à 11 ans, je trouvais l’informatique compliquée. Je me suis dit : ce serait bien d’avoir un logiciel qui puisse répondre à toutes nos questions, communiquer avec nous. Un ordinateur intelligent qui comprenne tout ce que l’on veut et qui simplifie la vie ! » Comme celle des seniors ou des personnes handicapées, cibles principales du logiciel.
450 000 questions, 630 fonctions
À l’occasion de la signature d’un plan d’action conjoint France-Canada 2012-2013, signé par le ministre canadien du commerce extérieur Edward Fast et son homologue français Pierre Lellouche, l’entreprise Alstef (Boigny-sur-Bionne) a reçu un prix de l’ambassade du Canada en décembre dernier. Motif de la reconnaissance : le succès de l’entreprise de manutention automatisée dans les systèmes logistiques et aéroportuaires qui a remporté en 2007 l’appel d’offres lancé par l’aéroport de Montréal (25 millions d’euros), créé une filiale à Montréal et embauché en 2009 une vingtaine de salariés pour l'exploitation de l'installation. Un prix doublé d’un beau compliment d’E. Fast à son Pdg Pierre Marol, également membre du bureau de la CCI : « Vous êtes typiquement le genre de PME que le Canada veut développer, innovante et tournée sur l’international ».
« Il y a 15 millions de personnes âgées en France dont 46 % qui ne savent pas du tout se servir d’un ordinateur, souligne le jeune développeur. KAR Senior peut les aider en répondant à plus de 450 000 questions informatiques et plus de 630 fonctions avec manipulations préenregistrées ». Ainsi par exemple l’activation du Wifi, l’enregistrement d’un mot de passe mais aussi gravure d’un CD, rédaction d’un courrier, lecture à haute voix de mails, retouche photo ou encore recettes pour diabétiques. Dédié aux personnes handicapées, Kar Handicap a, quant à lui, été spécialement étudié : « l’ordinateur est contrôlable grâce à des mouvements de la tête et une reconnaissance vocale permettant l’ouverture, l’écriture et la lecture de documents ; une loupe grossit 100 fois sans pixelliser et l’écran s’adapte à tous les yeux ». Enfin, grâce à la gestion de consommation de mémoire des applications, le refroidissement du processeur, une modulation de la fréquence et la mise en veille du PC et de l’écran, KAR Économies d’énergie réduit jusqu’à 48 % la consommation d’un ordinateur. Édité par IA-KAR (société du développeur), KAR a déjà été vendu à 5 000 exemplaires. « En 2012, je vais m’atteler à la domotique. De mon train, je dis au programme l’heure à laquelle j’arrive et le logiciel prépare tout dans la maison : chauffage, volets, repas au four… KAR, c’est le programme du futur ! ».
www.alstef.com
www.ia-kar.com
Alstef primée par l’Ambassade du Canada en France
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création
Quand l’e-couponing dope le trafic… en magasin En créant YesWeDeal, leur site Internet d’achats groupés en ligne, Loïc et Ludovic Geoffroy ont voulu offrir aux commerçants orléanais un moyen simple et peu onéreux de doper leur chiffre d’affaire et d’accroître leur visibilité. Loïc et Ludovic Geoffroy
Un site de loisirs créatifs en ligne Coudre une pochette en patchwork, réaliser un miroir en mosaïque ou fabriquer une bague sertie en pâte d’argent sans sortir de chez soi ? Tel est le concept du site de cours de loisirs créatifs en ligne développé par Emma et Étienne Coutancier en novembre dernier. Son contenu : des vidéos (visibles en illimité pendant trois mois), des schémas et des patrons au format pdf, mais aussi des supports écrits et forums privés. Un large éventail de formations (couture, art floral, pâte fimo, encadrement, scrapbooking…) dispensé par plusieurs professeurs expérimentés. Une suite logique pour la styliste-modéliste issue de l’industrie textile qui a créé en 2003 sa boutique orléanaise « Au fil d’Emma », dédiée au patchwork et à l’art textile. www.2mainspourcreer.com
C
omment, d’une pierre deux coups, générer du trafic supplémentaire dans les points de vente des commerçants et satisfaire des « e-shoppers »* friands de bonnes affaires à réaliser en ligne ? C’est le défi que Ludovic et Loïc Geoffroy, respectivement âgés de 24 et 28 ans, ont voulu relever en lançant www.yeswedeal.fr le 2 novembre dernier. Dans la même veine que les ventes privées en ligne, inspiré d’un modèle qui remporte un franc succès aux ÉtatsUnis, le site d’achats groupés met chaque jour en vente « un bon plan ». Charge aux deux jeunes créateurs d’entreprise, qui ont démarré au sein de la couveuse d’Orléans et ont été accompagnés par l’Espace Entreprendre de la CCI du Loiret et avec les conseils d’EGEE, d’en négocier le prix avec les entreprises partenaires. « Nous visons un large éventail de prestations et de produits : restauration, loisirs, soins, bien-être… plutôt haut-de-gamme, de qualité, et majoritairement destinés aux février-mars 2012
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femmes », détaille Loïc. Chronométrés (les offres sont en ligne pendant 72 heures), les « bons plans » ont une validité de deux à six mois. On pourra ainsi s’offrir une manucure à moitié prix (35 € au lieu de 70), un cours de yoga à 19 € au lieu de 35 €… ou encore dîner au restaurant, sauter en parachute, se faire couper les cheveux à prix compétitifs, avec des réductions allant parfois jusqu’à 90 %. Les deux entrepreneurs ne manquent pas d’arguments pour convaincre les professionnels d’utiliser ce vecteur de communication : « C’est une opération de communication sans risque, promet Loïc, le commerçant se positionne ainsi clairement comme un partenaire de proximité, il bénéficie d’un afflux de clientèle sur une courte période tout en augmentant sa visibilité sur Internet et en accroissant son chiffre d’affaires à moindre coût ».
Un taux de retour précis Atout supplémentaire : les commerçants partenaires bénéficient, grâce aux sta-
tistiques fournies par Google Analytics, d’une vision affinée de l’opération. Loïc le confirme : « ils connaissent la réalité du trafic sur l’offre, le nombre de clics, la tranche d’âge des acheteurs, le nombre de mails ouverts suite à l’envoi de la newsletter aux clients inscrits… et ils profitent aussi d’un relais sur les réseaux sociaux où nous avons créé une page Facebook [ndlr qui comptait un peu plus de 743 membres mi-février ] ». Loin du « buzz » négatif qui a terni en France l’image d’un leader du couponing, les co-fondateurs déclarent avoir « tout bordé » en amont. « Une quantité de bons mise à disposition est définie au préalable, calculée en fonction du trafic quotidien et de la durée de validité de l’offre » argumente Ludovic. De quoi vaincre les éventuelles réticences. *Une des catégories d’acheteurs sur Internet qui représenterait, selon un article paru dans L’entreprise.com en mai 2011, 10 % des foyers français, et qui achèterait sur huit sites en moyenne chaque année. www.yeswedeal.fr
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à table
SushiShop, entre avant-garde et tradition Le leader européen de la livraison et de la vente à emporter du sushi a ouvert un restaurant à Orléans début février. Fraîcheur, originalité, raffinement : les créations réalisées sur place, à la demande, par les « chefs sushimen », font la synthèse des trois.
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ne bouchée d’œufs de hareng fumés et de riz enrobés de fines lamelles d’avocat, un tartare de thon façon Rossini (thon albacore, bloc de foie gras, sauce à la truffe, oignons et croûtons) ou encore un California roll (un maki inversé avec le riz à l’intérieur) au poulet pané, concombre et sauce épicée et même des versions végétariennes : la carte de SushiShop est aussi variée que… surprenante. « Tous nos produits sont frais, et les poissons, thons albacore, saumons, daurades… reçus entiers et découpés sur place » assure Stephan Labasse, gérant majoritaire de l’enseigne orléanaise. Parmi le staff, cinq sushimen (dont deux expérimentés depuis plus de 10 ans) cisèlent ainsi avec dextérité les tranches
Stephan Labasse
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de poisson fondantes. Positionnée sur un segment moyen/haut-de-gamme, la chaîne compte une centaine de magasins à Paris et en province mais aussi en Europe et aux États-Unis, à Manhattan, où l’enseigne s’expose depuis peu sur plus de 200 m2. À Orléans, à l’angle de la rue Royale et de la rue du Tabour, les locaux ont été entièrement rénovés. Au rez-de-chaussée et à l’étage, ambiance chic et zen (faïence couleur ardoise sur les murs, photos géantes de branches de cerisiers en noir et blanc, suspensions en papier et galets, banquettes en tissu ultra cosy) réchauffée par le bois brut : claustras et mobilier en chêne (tables immenses et jolis tabourets diabolo…).
Une pointe d’Occident Dès l’entrée, le client compose son plateau en prélevant lui-même plats, boissons et desserts dans la vitrine réfrigérée. Exemple avec la formule du midi à 12,90 €, que le gérant recommande pour le bureau pour son côté « digeste, sans odeur et sans gras » : une entrée au choix (choux/carottes à l’orange/ concombre à l’aneth), puis du riz ou une soupe et enfin, une des six compositions possibles (entre 8 et 18 pièces parmi les sushis, makis, spring et california rolls, ou un sashimi ou encore un chirashi*). Sinon, une quantité pléthorique de mets est disponible à la carte (et dressés sur assiette le soir), dont les spécialités signées par l’étoilé Jean-François Piège pour SushiShop. « Au mois de septembre, avec la mise en place de la nouvelle carte, c’est un autre chef qui apportera sa touche » annonce Stéphan Labasse sans dévoiler son nom. Une carte qui comporte aussi (entre autres) neuf « plateaux » différents, du Sushi lovers (11 pièces) au Classic roll (24 pièces). Très luxe et design enfin, et conçue pour un dîner entre amis, un apéritif ou un anniversaire… la Blackbox révèle 54 pièces
L’entre Deux de retour C’est la même enseigne que David Giovanetti avait choisi pour son restaurant de Saint-Denis-en-Val, ouvert fin 2006. Désormais à la tête de son agence de communication Infinite et animateur sur France Bleu Orléans, le dirigeant vient d’inaugurer L’Entre Deux dans la zone de la Chistera à La Chapelle-Saint-Mesmin. L’établissement de 120 places assises annonce une cuisine maison type bistrot parisien et, « prouesse qui a fait le succès de sa première enseigne », trois formules complètes avec des choix de plats qui changent quotidiennement. Repas de groupe, petit-déjeuner et séminaire sont aussi possibles (sur réservation). Tél. : 02 38 72 56 47
différentes (60 € pour 3/4 personnes). L’enseigne livre à domicile - en entreprise également - dans un rayon de cinq kilomètres, avec un avantage aux commandes passées en ligne : des réductions pour les clients fidèles. *Tranches de poisson cru dans un bol de riz vinaigré. 51, rue Royale 45000 Orléans Tél. 0 826 826 826 (0.15€/MN) www.sushishop.eu
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© Izis Bidermanas
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dossier Jean-Michel Garnier, responsable d’exploitation Locaboat
Le Loiret,
bien plus qu’une étape ! En cette année où le 600e anniversaire de Jeanne d’Arc braquera les projecteurs sur Orléans, l’occasion est donnée au Loiret d’afficher tous ses atouts. Fortement marqué par son image de "département-étape", il doit désormais séduire encore plus pour trouver sa place dans le paysage des offres touristiques, tant de loisirs que d’affaires. Sur le Web et les réseaux par exemple. Ou par davantage d’animations. Appartenance au Val de Loire Unesco, richesses patrimoniales, naturelles et gastronomiques, labels qualité : le Loiret a tout pour prouver qu’il vaut plus qu’une simple étape.
C
ertes, il n’a ni la mer, ni la montagne ! Pour autant, le Loiret ne manque pas d’atouts au plan touristique : châteaux, édifices religieux, musées, parcs, jardins, forêts et milieux naturels, sans oublier la Loire bien sûr, au cœur même du classement
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Unesco. Bref, un tableau unique, où patrimoine, culture, nature, art de vivre, gastronomie et chasse renvoient l’image d’un département où il fait bon vivre. Le prétexte est donc tout trouvé pour s’y arrêter : du touriste venu majoritairement d’Europe du Nord (Néerlandais,
Britanniques, Allemands, Belges…), en route vers le soleil, au francilien venu découvrir une région toute proche, mais aussi chasseurs et touristes d’affaires. Et cela fonctionne, comme en témoigne le nombre annuel de nuitées qui se situe, rien que pour les hôtels, aux 46 février-mars 2012
environs d’1,3 millions (source Insee 2010) : c’est bien sûr près de 6,5 fois moins que les AlpesMaritimes, premier département hors Paris avec près de 8,4 millions de nuitées (soit 4,4 % du total national en 2010, toujours selon l’Insee) ; mais c’est aussi très encourageant car, qui l’eût cru, légèrement mieux que les 1,2 million de nuitées de la HauteCorse. Et pour accueillir tous ces visiteurs, le Loiret dispose d’une offre étoffée : 2e département de la région Centre au niveau de la fréquentation hôtelière (3e pour les campings), il possédait en 2011 selon l’Insee pas de moins de 138 établissements hôteliers, d’une capacité d’accueil totale de 4 566 chambres, auxquels s’ajoutaient 42 terrains de camping (soit 3 765 emplacements), 234 cham-
bres d’hôtes (468 lits) et 259 meublés de tourisme (1268 lits). Malheureusement, cette belle capacité d’accueil ne fonctionne pas forcément toujours à plein régime. En effet, excepté le cas du tourisme d’affaires, qui représente près des deux tiers des nuitées, la durée moyenne du séjour en hôtel reste d’un jour et demi (contre 2 jours et demi en camping et jusqu’à une moyenne de 8,6 jours pour les meublés loués en centrale de réservation). Une donnée dont les professionnels sont bien conscients et qu’ils déplorent : « les touristes sont ici itinérants et on ne les capte pas assez longtemps », regrette Philippe Michou, chef du restaurant La Canardière à Coullons. Pourtant, pour lui, ce ne sont pas les atouts qui manquent dans le
Les touristes sont ici itinérants et on ne les capte pas assez longtemps.
Briare largue les amarres avec Locaboat Holidays « Notre premier client embarque le 19 mars. Nous avons déjà 170 réservations et l’on attend 400 départs cette année », s’enthousiasme, du haut du ponton, Jean-Michel Garnier, responsable d’exploitation de Locaboat Holidays. En contrebas, amarrées, 14 pénichettes® de 9 à 15 m sont prêtes pour la saison. Une saison inaugurale pour le loueur français de bateaux sans permis (2e Européen, 15 m€ de CA) qui vient de signer, ici à Briare, son premier contrat d’exploitation de 8 ans avec la CCI du Loiret sur la toute nouvelle base fluviale des Prés Gris. Située à deux pas du port de plaisance, celle-ci a été aménagée par la CCIL (563 366 € HT) à l’endroit où, il y a 20 ans encore, transitaient des péniches de commerce chargées d’émaux. « Depuis des années, Locaboat et la CCI sont en contact : au regard des enjeux touristiques que représente cette ville fluviale mondialement connue, nous voulions monter quelque chose ici. L’idée était de saisir une opportunité pour développer une activité sur ce plan d’eau, au cœur d’un site naturel remarquable », explique Jean-Michel Garnier. C’est chose faite. Exploitant 400 pénichettes® sillonnant l’Europe (Hollande, Allemagne, Irlande, Italie, Pologne) et la France (Canal du Midi, Bourgogne, Nivernais, Alsace, Bretagne, Somme) via 28 bases-relais, Locaboat Holidays se positionne ici à un endroit stratégique, offrant aux plaisanciers une boucle de navigation long séjour : Briare – Loire – Nivernais – Yonne – Canal du Loing – Briare. Côté confort, pas d’inquiétude, la base propose toutes les facilités ! « Accueil, sanitaires, laverie, atelier d’entretien-réparation, eau, électricité, carburant… énumère Jean-Michel Garnier. Jusqu’à la mise en place d’un système de tri sélectif et d’évacuation des eaux usées car le site est non polluant ». Reste plus qu’à embarquer ! Avec 350 semaines de location prévues sur Briare en 2012*, Allemands, Suisses et Français – clients majoritaires de Locaboat Holidays – n’ont pas fini de se croiser sur les canaux du Loiret. * 5600 enregistrées en 2011 sur toute la France www.locaboat.com
février-mars 2012
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Loiret : « en peu de kilomètres on peut faire plein de choses », lance-t-il enthousiaste, lui qui est aussi le Président des très réputées Toques du Loiret. « Il faudrait sans doute davantage médiatiser et mettre en valeur nos châteaux, comme La Bussière, Sully-sur-Loire, ou Gien, qui sont moins prestigieux que les grands de Touraine, mais qui sont de vrais trésors. On a tout ce qu’il faut pour réussir ! Avec de beaux atouts naturels par exemple comme La Sologne, la forêt d’Orléans, la Loire : une balade avec Les Passeurs de Loire, et c’est tout le fleuve qu’on redécouvre ». D’autant que pour lui, les différents axes de communication peuvent aussi contribuer, involontairement, à un "effet d’évasion" de touristes vers d’autres destinations : « Outre l’axe ParisChambord qui nous fait du mal, l’autoroute A19 détourne beaucoup de Suisses et d’Allemands que du coup ici, dans le Giennois, on ne voit pratiquement plus ».
La force de l’image, le poids des labels Alors, si on ne séjourne pas dans le Loiret, comment faire en sorte que les touristes y restent plus longtemps ? Selon le CDT, c’est une démarche permanente qu’il faut mener sur tous les fronts. Et ce, qu’il s’agisse d’agrémenter les idées de week-ends suscitées par les RTT, d’innover avec de grands projets comme la Loire à Vélo ou encore de jouer la carte de l’image avec le classement Unesco. En témoigne la signature le 16 janvier dernier, par les régions Centre et des Pays de la Loire, l’État et son opérateur Atout France, d’un protocole d’accord renforçant la promotion de la destination Val de Loire. L’objectif : « mieux valoriser l’offre touristique déjà riche du Val de Loire (châteaux, itinéraires cyclables Loire à Vélo et Vélodyssée, art de vivre et gastronomie, tourisme urbain, tourisme industriel…) et susciter par cette démarche de nouvelles offres touristiques 23
dossier
innovantes » . À terme, c’est la visibilité à l’échelle nationale et même internationale de la destination Val de Loire qui devrait être significativement renforcée. À ce titre, le Loiret est concerné, tout comme le Loir-et-Cher, l’Indre-et-Loire, le Maine-et-Loire et la Loire-Atlantique. Et sur le terrain de la Loire à Vélo justement, le Loiret connaît un véritable engouement, avec une progression de plus de 20,7 % dans le secteur de Mareau-aux-Prés et de 7,1 % sur celui de Briare. Une preuve que cette véloroute origi-
nale constitue un véritable levier qui devrait permettre d’allonger la durée des séjours dans le Loiret. Un effet d’entraînement qui pourra être d’autant plus efficace en termes de retombées économiques que l’offre touristique connexe (hébergements, sites et monuments, offices de tourisme, loueurs de vélo, etc.) pourra bénéficier d’un des labels "Loire à Vélo" ou "Accueil Vélo". Rappelons en effet que, selon une étude du Comité régional du tourisme du Centre-Val-de-Loire, un cyclotouriste dépense en moyenne
Jean-Louis Jama, président de l’UMIH45
Sur le terrain de la Loire à vélo le Loiret connaît un véritable engouement, avec une progression de + de 20,7%.
68 € par jour et par personne, soit 10 € de plus qu’un touriste "classique", la tendance étant encore plus forte pour les touristes étrangers. Des touristes pour lesquels il faudra parfois soigner particulièrement l’accueil et ainsi que la maîtrise de l’anglais, voire d’autres langues, remédiant en cela à un point faible certes typiquement français. Portée par cette image forte du Val de Loire dans son ensemble, l’attractivité du territoire départemental repose aussi sur d’autres points forts comme le projet de
Les clients, ça se bichonne ! Aujourd’hui, la tendance est claire : « le touriste veut du confort et de la qualité sur les hôtels et les restaurants. Et ce qu’il demande, c’est une vitrine soignée, un bon accueil et une bonne cuisine », annonce Jean-Louis Jama, président de l’UMIH45 (Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie du Loiret), gérant du Bistro Le 443 à Saran. « C’est le client qui nous fait vivre, alors il faut le bichonner ! poursuit-il. Un client qui vient pour la première fois doit être accueilli comme si c’était un client habituel. Il faut lui donner envie de revenir. On doit recevoir les gens comme des amis et à n’importe quelle heure ». C’est pourquoi Jean-Louis Jama déplore « un manque chronique de restaurants en juillet et en août sur Orléans ». La cause ? « Une absence de concertation sur les congés. Mais cela vaut pour tous les commerces en général, et c’est préjudiciable au tourisme ». D’autant que le Loiret, traditionnellement terre de passage, cherche à capter plus longtemps ses visiteurs : « Le Loiret reste une halte et c’est dommage. On n’arrive pas à retenir les gens plus d’une nuit. Il manque des offres annexes. Il n’existe pas de dynamiques de loisirs le soir, ou si elles existent elles ne sont pas mises en valeur : à 20 h, tout est mort. Or, lorsqu’il sort, le touriste veut de l’animation. À Tours ça marche, pourquoi pas ici, à Orléans ? note Jean-Louis Jama, ajoutant toutefois que La Place de la Loire devrait profiter à tous avec l’arrivée de nouvelles enseignes et des projets d’horaires d’ouvertures tardives ». Côté hôtellerie, si selon le président de l’UMIH45 la répartition de l’offre est plutôt bonne sur le département, « des problèmes subsistent parfois en zone rurale, notamment pour le tourisme d’affaires, là où le haut débit n’est pas assez déployé » remarque Jean-Louis Jama. Autre difficulté : le manque de salles de séminaire, qui profite aux grosses chaînes, obligeant ainsi les petites structures à s’adapter. www.umih45.umih.fr
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réouverture du canal d’Orléans ou encore l’aménagement par la CCI du Loiret d’une nouvelle base fluviale à Briare (voir témoignage Locaboat Holidays p23), le tourisme fluvial se développant de plus en plus. Il ne faut pas non plus oublier la gastronomie : on dénombre dans le Loiret 119 restaurants classés. Le tourisme gastronomique est en effet très prisé par la clientèle étrangère. Et pour se vendre sous le registre de la qualité, les professionnels n’hésitent pas à brandir labels et autres dénominations représen-
tatives d’un certain niveau d’exigence. Comme le titre de maîtrerestaurateur délivré par l’État. Ou encore les Toques du Loiret, où 17 chefs locaux réunis en association valorisent et font découvrir les richesses du terroir grâce à leurs talents respectifs. Mais aussi le label Qualité TourismeTM, obtenu en janvier dernier par le restaurant Les Brémailles de Sologne à La Ferte-Saint-Aubin.
Affaires et tourisme Secteur à fort potentiel et axe de développement important pour
Nouveaux défis pour le CDT « Pour une année de crise, 2011 s’est achevée avec un bon bilan touristique » affirme Antoine Carré, Président du Comité Départemental du Tourisme du Loiret. Un bon cru notamment pour les hébergements, qui ont enregistré une hausse de la fréquentation : « 1 307 850 nuitées pour les hôtels à fin novembre, soit + 3,8 %, plus de 250 000 nuitées pour les campings*, soit +9,6 %, 135 540 nuitées dans les meublés de tourisme, soit +7,8 %. Ce qui marque bien le goût de la clientèle pour les différents types d’hébergements disponibles et confirme l’attrait du Loiret ». Derrière ces chiffres, une réalité : malgré la crise, pas question de se priver de vacances ! « Néanmoins, celles-ci doivent être plus proches et moins chères, poursuit Antoine Carré. Dès lors, l’attention portée au rapport qualité-prix est encore plus stratégique ». C’est pourquoi le classement et la labellisation sont des leviers indispensables à la commercialisation et à la notoriété. Mais il faut aussi compter avec un autre phénomène de société : tout se fait au dernier moment, en surfant sur le Web et les réseaux sociaux, à la recherche de bons plans et de promotions de dernière minute… « Pour les différents acteurs économiques du secteur, gare à ne pas perdre en quelques clics de précieuses parts de marché au profit d’une concurrence de plus en plus difficile à maîtriser ». Car l’enjeu économique est de taille pour le Loiret : pas moins de 8 700 emplois non délocalisables et 644 000 000 € de consommation touristique, dont une partie non négligeable générée par le tourisme d’affaires, un secteur devenu un atout important, représentant 64 % des nuitées hôtelières. « Aujourd’hui, à l’heure des budgets contraints, il faut faire aussi bien si ce n’est mieux avec moins : aussi notre offre et nos actions promotionnelles, notamment sur Internet, doivent être constamment repensées, en proposant différents cocktails associant séjours à la carte, idées insolites, etc. Le tout à des prix toujours compétitifs, pour savoir s’adapter à toutes les demandes ».
Pour une année de crise, 2011 s’est achevée avec un bon bilan touristique.
l’économie touristique du Loiret, le tourisme d’affaires a inspiré une synergie fructueuse entre la CCI et le CDT du Loiret. Une charte de qualité a été mise en place, avec au final 57 prestataires référencés : 31 hôtelsrestaurants, 6 hôtels, 6 restaurants, 13 lieux de caractère et 1 lieu insolite sont ainsi facilement identifiables par les entreprises de la région Centre et de l’Ilede-France, cibles privilégiées de l’opération. Une brochure recense leurs capacités d’accueil (moins de 50, de 50 à 100, ou plus de 100
Antoine Carré, président du Comité Départemental de Tourisme du Loiret
* Chiffres hôtels et campings source CRT/INSEE www.tourismeloiret.com
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Le Loiret, terre de goûts Le Loiret : ses châteaux et forteresses médiévales, ses forêts et vastes campagnes, ses petites cités en bord de Loire… Mais pas seulement. Sa gastronomie aussi ! Un atout considérable que le chef Philippe Michou n’hésite pas à mettre en avant dans les menus de son restaurant gastronomique, La Canardière à Coullons : canard colvert en deux cuissons, mikado de foie gras poêlé aux champignons, tartare de saumon et silure au coriande et fenouil, pomme d’or en coque de meringue parfum de solanacée… « Je suis "locavore", j’aime donc travailler au maximum les produits du Loiret : légumes du Val de Loire, escargots, volailles et gibiers de Sologne, poissons de Loire et d’étang, fromages de chèvre et de vache, fruits (cerises, pommes, poires), mais aussi safran, miel, pralines Mazet ! Et c’est autour de ces produits que les 17 chefs des Toques du Loiret proposent un parcours gastronomique aux clients », explique le Président de l’Association. Situé proche de la Sologne et du Sancerrois, dans une zone à fort potentiel touristique (Musée de la Chasse et Faïencerie de Gien, Iris Cayeux, Château de La Bussière, Musée du Cirque de Dampierre…), La Canardière travaille en lien avec le CDT* et les Offices de Tourisme de la région, des tours operators belges et hollandais ainsi que des sites touristiques : « Nous accueillons les touristes qui font des circuits sur Gien et alentour. Mais nous recevons aussi des locaux et des Franciliens en balade, beaucoup de randonneurs, des gens qui travaillent sur Paris mais qui vivent ici, ainsi que des personnes en résidence secondaire. Le but est de tous les garder sur le Loiret, de faire en sorte qu’ils ne passent pas les frontières ». Pour cela Philippe Michou a un autre atout : le titre de Maître-Restaurateur que lui a délivré l’État en décembre 2010. Et chez Les Toques du Loiret, il y a en 6. « Ce n’est pas neutre pour nous. C’est une belle vitrine pour le grand public et l’on se fait connaître auprès des ambassades du monde ». * Comité Départemental de Tourisme www.restaurantlacanardiere.fr
Philippe Michou, président des Toques du Loiret
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personnes) et détaille chacune de leurs caractéristiques, tandis que le site Internet dédié www.seminaires.tourismeloiret. com apporte en plus des ressources en ligne pour organiser un séminaire réussi. Parmi les critères de sélection, la charte prévoit notamment pour les hôtels, outre l’indispensable salle de réunion équipée, un classement minimum de 2 étoiles, une capacité d’au moins 10 chambres, la possibilité de restauration sur place et la présence d’un parking ; concernant la prestation fournie, café d’accueil, pause et déjeuner boissons comprises doivent être inclus. Et pour associer l’agréable à l’utile, le Comité départemental du tourisme du Loiret propose de "dynamiser les séminaires" avec différentes formules : au choix, du golf pour tous les niveaux, à la journée ou à la demi-journée, des croisières sur les canaux (d’Orléans, de Briare ou du Loing), des vols en montgolfière ou en hélicoptère (survols de la Loire, de la Sologne ou des châteaux), des descentes de Loire en canoë ou de la navigation à bord d’un bateau de Loire traditionnel… et jusqu’au parcours aventure avec passage en tyrolienne au-dessus de l’eau. Un bon bol d’air pour des cadres souvent venus de l’Ile-deFrance ! Avec une part estimée à 53 % du chiffre d’affaires touristique global (selon l’étude Évaluation du poids économique du tourisme dans le Loiret réalisée en avril 2011 par TMO Régions), le tourisme d’affaires contribue de manière importante au dynamisme du secteur. Un secteur qui, toutes sources de consommations confondues, pèserait ici selon la même étude 644 millions d’euros, 41 % provenant des activités touristiques à part entière, 11 % des activités de loisirs et 48 % des activités dites connexes. Côté emploi, 8 721 postes salariés seraient liés à l’activité touristique dans le Loiret : 1 766 dans les établissements touristi46 février-mars 2012
ques, 1 142 dans les activités de loisirs et 5 183 dans les activités connexes. Autant d’emplois qui, en période de crise, dépendent de la capacité de ce secteur à se maintenir et se développer. Un challenge qui nécessite de se renouveler en permanence pour satisfaire les différents publics, et notamment les touristes de loisirs qu’il faudrait pouvoir retenir plus longtemps qu’une ou deux journées. Mais comment faire ?
Vous resterez bien une nuit de plus ? En période de crise, les consommateurs sont encore plus difficiles à capter. Consultant beaucoup les sites web et échangeant activement sur les médias sociaux, ils sont particulièrement affûtés en matière de curiosité et d’analyse critique de l’offre pléthorique que le marché leur propose. Pouvant faire le choix en ligne en quelques minutes seulement, ils sont devenus volatils et prompts au "zapping", passant parfois d’un territoire à un autre. D’où l’importance de savoir anticiper l’émergence de nouvelles tendances et d’être capable de proposer des "bons plans", notamment vers les CSP +, couples et familles de 35-64 ans. Venus de la région Centre, de l’Île de France, mais aussi de Rhône-Alpes et du Nord-Pas de Calais, ils forment l’essentiel des touristes du Loiret, avec une part importante d’excursionnistes qui s’avèrent souvent fidèles. Tipis, yourtes, roulottes, cabanes dans les arbres… À côté des visites et programmes de séjour classiques, c’est tout un éventail de produits insolites que certains professionnels du tourisme dans le Loiret ont su mettre en avant. Reste toutefois un bémol : nombreuses sont les voix qui pointent un déficit d’animations, le soir dans Orléans, pourtant labellisée ville d’art et d’histoire depuis mai 2009, ou encore sur les quais de la Loire par exemple. « Pourquoi pas implanter des kiosques, des terrasses, des petites brasseries ? Il y a un marché à dévefévrier-mars 2012
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Orléans, une ville où il fait bon dormir mais… « Nous sommes ravis de l’activité 2011. Nous sommes en avance de deux ans sur notre prévisionnel avec un remplissage de 63 % pour un taux moyen de 78,00 € », lance d’emblée Stéphane Gauthier, nouveau propriétaire de l’Hôtel Marguerite, repris avec son épouse en janvier 2010. Ce 2 étoiles de 25 chambres, facile d’accès et idéalement situé en plein centre-ville d’Orléans, couronne le parcours hôtelier de cet ancien directeur général de Best Western France de 2001 à 2011, aujourd’hui professeur de marketing dans une vingtaine d’écoles (ISC Paris, IMUS Chambéry, ESH Paris, ESG Paris, ESC La Rochelle, IGR Rennes, EM Lyon, IAE Toulouse et Lyon…). « Le tourisme d’affaires fonctionne très bien du lundi au jeudi. Et ce, à peu près pour tout le monde, souligne Stéphane Gauthier. Non, ce qui nous manque, c’est la clientèle de loisirs ». Présente pourtant de mai à septembre, cette clientèle ne reste que pour une ou deux nuits seulement : « c’est une étape pour les Hollandais, Belges et Allemands qui descendent vers l’Aquitaine et l’Espagne, poursuit l’hôtelier. Nous voyons par ailleurs émerger une nouvelle catégorie de clients qui vient visiter Orléans et ses alentours ou qui monte sur Paris sans y dormir car les prix explosent. C’est une clientèle très ponctuelle à développer ». Tout comme ces nouveaux Franciliens qui viennent faire du shopping ou les soldes au calme sur Orléans le temps d’un week-end. « Il y a une carte à jouer avec des actions de communication à faire de la part de la ville d’Orléans et du Département ! On a un potentiel – une ville où il fait bon vivre, des magasins qui s’embellissent, des enseignes sympas qui s’implantent, un beau centre historique… – à vendre et à marketer en étant plus agressif sur le web. Se trouver une identité forte, une complicité avec Paris. De novembre à mars, les hôtels d’Orléans et de l’agglo sont vides : on est tous prêts à faire de bons tarifs pour attirer ces nouveaux clients ». www.hotel-marguerite.fr
Stéphane Gauthier, propriétaire de l'Hôtel Marguerite, et son épouse Karine
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lopper pour les restaurateurs, hôtels et bistros qui pourraient proposer aux cyclotouristes de la Loire à Vélo des petits-déjeuners ou des plateaux-repas » suggère Jean-Louis Jama, président de l’UMIH45. En attendant, une nouveauté va voir le jour en avril prochain : la Carte Ambassadeur imaginée par le CDT du Loiret. Elle permettra à
un habitant du Loiret de bénéficier d’une entrée gratuite dans un site partenaire dès lors qu’il d’accompagne un visiteur adulte payant. L’idée étant de faire découvrir la région à la famille ou aux amis. Car dans le Loiret comme partout ailleurs, les locaux restent toujours les meilleurs ambassadeurs de leur territoire !
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passés composés
Le Loiret en roue libre La chronique d’Anne-Marie Royer-Pantin
A pied, à cheval, en voiture, en bateau à voile, voire en ballon, le Loiret se prête volontiers à tous les modes d’escapades touristiques, tant il recèle de trésors aux quatre coins de ses terroirs. Mais pour en découvrir toutes les richesses à petite vitesse et le nez au vent, il n’y a pas mieux que le vélo…
L
Anne-Marie Royer-Pantin Ancienne élève de l’École normale supérieure, médaille d’or de l’Académie d’Agriculture de France pour son œuvre littéraire et son action culturelle en faveur du patrimoine, Anne-Marie Royer-Pantin est écrivain, auteur d’essais, d’ouvrages d’histoire et de nombreux travaux sur le patrimoine local et régional. Sa chronique « Passés composés » propose un éclairage différent du présent et du devenir économiques de notre département, à la lumière d’un passé riche d’expériences originales et fructueuses, de belles aventures et de réussites exemplaires.
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a découverte de notre département à vélo, c’est bonheur et oxygène garantis : il y a des centaines de kilomètres de pistes aménagées, de petits sentiers sentant la noisette ou le champignon, le ruban royal de l’itinéraire la Loire à Vélo, les nobles allées cavalières de la plus vaste forêt domaniale de France, des chemins de halage ou de grande randonnée à n’en plus finir. C’est l’embarras du choix, entre virées tranquilles et longues boucles sportives, pédale douce et grand braquet… Dans le Loiret, on n’a pas attendu pour s’intéresser de près au vélocipède, et nos aïeux ont été très tôt des amoureux de la « petite reine ». Dès le 22 août 1869, la Municipalité d’Orléans organise les toutes premières courses de vélo : on était vraiment des pionniers, puisque la première course de vélo en France s’était déroulée juste avant, en mai 1868, à Paris au Parc de Saint-Cloud. Dans le mois qui suit, en septembre 1869, est créée la Société vélocipédique d’Orléans – ce qui en fait l’un des plus anciens clubs de vélos de France. Et l’engouement pour ce nouveau sport-loisir est tel que, à la Belle Epoque, il y a à Orléans plusieurs clubs concurrents. Le plus populaire est le Club Vélocipédique d’Orléans créé en 1886, qui organise toutes les courses. Plus sélect et collet monté, l’OrléanaisCycle, fondé en 1895, réunit tout le gratin de la bonne société orléanaise. Dans le règlement de l’Orléanais-Cycle on pouvait lire ces sages recommandations : « Il est expressément demandé, afin d’éviter les chutes, de laisser toujours 5 m de distance entre deux machines se suivant. En cas d’avarie on est prié de se porter secours. On est invité à être toujours muni
de sa boîte de réparations, de sa pompe et de sa clé anglaise. » Les autres villes du Loiret avaient aussi leurs clubs : ceux de Pithiviers et Gien datent de 1890 et ceux de Montargis et Briare remontent à 1892. Et il ne faut pas oublier que le Loiret est le berceau de la Société Hutchinson basée à Chalette-sur-Loing, qui a révolutionné la pratique du vélo avec ses pneus baptisés « Monofil » mis sur le marché en 1906 : plus souples, plus légers et plus résistants que les premiers boyaux, les pneus en caoutchouc made in Loiret ont permis de battre tous les records. Le Team Automoto-Hutchinson, avec ses champions hors pair les trois frères Pelissier, a remporté, dans les années 1920, le Tour de France et le Championnat de France à plusieurs reprises. Hutchinson disposait même d’une équipe « d’essayeurs de pneumatiques pour vélocipède », c’est-à-dire des cyclistes au jarret d’acier que le fabricant payait pour rouler par tous les temps, sur tous les types de routes et sur les pires chemins afin de tester la qualité de ses pneus en conditions d’utilisation réelle : tous les jours ils sillonnaient les routes du Gâtinais pour permettre aux ingénieurs d’étudier la résistance des gommes. Plus tard, ces expérimentations sur le terrain ont été remplacées par des simulations sur bancs d’essai. En 1938, l’entreprise Poutrait-Morin s’installait à Jargeau pour fabriquer des accessoires de bicyclettes : sous le nom de Zefal, elle est devenue, dès les années 1990, leader mondial de la pompe à vélo. Qu’il s’agisse de son tourisme ou de son industrie, le Loiret a de bonnes raisons d’avoir un petit vélo dans la tête. 29
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Les rencontres Loiret Ecobiz www.loiret-ecobiz.fr MARS-AVRIL 2012
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Stratégie et pilotage de l’entreprise
Les rencontres « Innovation » 13 mars Capitaliser l’échec : principe fondamental de l’innovation Les rencontres « Stratégie » 22 mars S’ouvrir à l’international : faire vos premiers pas à l’export 19 avril Faire du buzz sur votre entreprise grâce au marketing 2.0 /////////////////////////////////////////////
Hommes et femmes de l’entreprise
Les rencontres « RH management » 16 mars Utiliser la gestion prévisionnelle des emplis et des compétences (GPEC) comme outil de création de valeur Les rencontres « Mobilité et déplacements » 12 avril Découvrir de nouveaux services à la mobilité (voiture servicielle…) Les rencontres « Santé et sécurité au travail » 17 avril Comprendre le nouveau contexte réglementaire sur le risque électrique et identifier les conséquences pour votre entreprise /////////////////////////////////////////////
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Organisation et production
Les rencontres « Protection de l’environnement » 20 mars Rencontrer la DREAL pour connaître les priorités de l’inspection en 2012 4 avril Exploiter une Installation classée pour la protection de l’environnement (ICPE) : se repérer dans les textes et à jour dans ses obligations Les rencontres « Performance industrielle » 29 mars Bénéficier du retour d’expérience de la fonderie FAVI – Une entreprise sans hiérarchie : ça marche ! ///////////////////////////////////////////// En savoir plus, vous inscrire : ecobiz2012@loiret.cci.fr - Tél. : 02 38 77 77 77 www.loiret-ecobiz.fr
Conférence du Martroi
Yves Coppens à la CCI du Loiret le 22 mars prochain De la transmission du savoir et des savoir-faire à la transmission d’entreprise il n’y a qu’un pas, que les participants à la prochaine conférence du Martroi franchiront avec Yves Coppens, paléoanthropologue et professeur honoraire au Collège de France, à la CCI du Loiret le 22 mars prochain. Son intervention sera précédée du témoignage de la Faïencerie de Gien, reprise en 2010. Sur inscription uniquement – Chantal Legris – Tél. : 02 38 77 77 85 – chantal.legris@loiret.cci.fr
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5 juin 2012
3e édition d’ENVIPRO : valorisez vos réussites ! La 3e édition du salon des professionnels de l’environnement et du développement durable aura lieu à Orléans le mardi 5 juin 2012. L’occasion de mettre en avant des services et produits que les entreprises ou les collectivités peuvent utiliser pour faciliter leur démarche de développement durable ainsi que des retours d’expérience réussis, bénéfices concrets à l’appui. Vous souhaitez exposer sur ENVIPRO et témoigner sur votre démarche ou valoriser vos produits et services en matière d’environnement ou de développement durable ? Contact : CCI du Loiret - Sylvia Fromenteaud sylvia.fromenteaud@loiret.cci.fr- Tél. : 02 38 77 77 22
46 février-mars 2012
ENQUÊTE DU MARTROI : LA CCI DU LOIRET INTERROGE LES DIRIGEANTS SUR LES IMPACTS DE LA CRISE DE LA DETTE C’est dans un climat très anxyogène, sur fond de tensions sur les marchés et de croissance en berne que 150 dirigeants de PME du Loiret ont été interrogés par la CCI du Loiret fin 2011. Quel était leur état d’esprit au moment où la perte du triple A n’était qu’une menace ? Comment abordent-ils 2012 ? L’Enquête du Martroi fait le point sur les réalités locales face aux enjeux économiques majeurs des mois à venir. Janvier
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lobalement, c’est l’état de l’économie française en général, les répercussions de la crise de la dette sur la croissance du pays et l’emploi, qui alimentent le pessimisme des chefs d’entreprise. Une conjoncture économique perçue comme négative qui laisse
penser à 54,5 % des dirigeants interrogés que « la France pourrait connaître une situation de crise économique comparable à celle de la Grèce ». Ralentissement de la croissance, plans de rigueur et hausse des taux de crédits en sont les premiers effets redoutés.
Face à cette perception de l’environnement, des éléments factuels plus positifs : 76 % des entreprises interrogées ont enregistré un chiffre d’affaires (CA) 2011 au moins égal à celui de 2010 et 73 % d’entre elles annoncent même être « sur une tendance similaire » pour 2012. La situation actuelle de trésorerie reste d’ailleurs qualifiée de « normale », voire « très positive », par 70 % des chefs d’entreprises interrogés. Les relations avec les banques semblent satisfaisantes pour 71 % des entrepreneurs dont on a accepté la demande de financement « sans condition supplémentaire ». Des chiffres qui ne doivent pas masquer la faible visibilité des carnets de commande (trois mois) et la proportion d’entreprises (30 %) qui, à l’inverse, juge sa trésorerie très tendue et l’accès au crédit difficile.
Une démarche offensive, dans l’attente des élections présidentielles La tonalité pour 2012 ? Les entreprises préfèrent miser sur une stabilité de ce qu’elles maîtrisent : formation des collaborateurs, incitations salariales… L’Enquête du Martroi fait par ailleurs émerger trois
Enquête du Martroi Crise de la dette : quel(s ) impact(s) pour les dirigeants du Loiret ? 150 PME interrogées, dont 50 % travaillent sur le intérieur (en France) et 50% sur les marchés l’interna marché tionaux.
dénominateurs communs pour l’année : une politique interne de réduction des coûts, un renforcement des politiques marketing et commerciale mais aussi une prise en compte accrue des enjeux de développement durable. Plutôt dans une démarche offensive, les dirigeants sont dans l’expectative des prochaines élections présidentielles. Ils en espèrent, bien entendu, des actions visant à réduire les déficits et la dette publique, mais aussi une réduction de la fiscalité de l’entreprise et enfin une harmonisation des politiques fiscales européennes. L’intégralité de l’enquête est disponible en ligne sur www.id.loiret. cci.fr
Prochaine Enquête du Martroi (en partenariat avec l’Adel et l’AgglO) : La chaîne de valeur dans l’entreprise.
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CCI INFOS
MOBIL’ACTIFS : LA CCI ACCOMPAGNE DE NOUVELLES ENTREPRISES EN 2012 ! Après une première promotion fructueuse en 2011, composée de huit entreprises*, la CCI du Loiret réitère cette année l’opération Mobil’Actifs. Entièrement gratuite, elle fournit un accompagnement - dynamique collective à l’appui - vers la mise en place d’un Plan de Déplacement Entreprises (PDE).
A
près le succès de l’opération Mobil’actifs lancé auprès de huit entreprises pionnières en 2011, la CCI du Loiret renouvelle le dispositif en 2012. Le concept ? Amener les entreprises participantes à construire un plan d’actions pour mettre en place un PDE, grâce une dynamique collective (six sessions mensuelles de travail collectif) et un suivi personnalisé. Sa force : le groupe, constitué de six à dix entreprises maximum, s’engage dès le départ autour d’une charte qui définit leurs engagements respectifs. Tout au long de la démarche, interventions d’experts, outils clés en mains, mise en relation avec les acteurs locaux de la mobilité (autorité organisatrice
des transports collectivités…) viennent renforcer la construction du plan d’actions. L’offre, entièrement gratuite pour les entreprises, est financée en partenariat avec le Conseil Régional, l’ADEME, le Conseil Général du Loiret, et l’association PSRE. Il est aujourd’hui acquis qu’une politique d’écomobilité peut améliorer les conditions de travail et de recrutement de ses (futurs) salariés, les impacts environnementaux, réduire le budget déplacements et stationnement mais aussi renforcer les liens avec les acteurs publics territoriaux et les entreprises voisines. Quels que soit l’effectif de l’entreprise et son secteur d’activité, toute activité économique génère
des déplacements, dont les impacts peuvent être, sur simple impulsion du chef d’entreprise, diminués. * AFPA, CALBERSON LOIRET, CHRYSO, CROIXMARIE, M. BRICOLAGE, THALÈS AIR SYSTEM, TOUTÉNET, VAUBAN HUMANIS.
Votre entreprise est intéressée : contactez Karine Gauluet, expert en mobilité à la CCI du Loiret - Tél. : 02 38 77 77 81 – karine. gauluet@loiret.cci.fr
Signature de la 1re charte Mobil’actifs le 10 mars 2011 à la CCI du Loiret avec les représentants des entreprises impliquées.
Contrats d’apprentissage : les enregistrements à la CCI font un bond de 10 % en 2011 1 700 : tel est le nombre de contrats d’apprentissage enregistré par le Point A de la CCI du Loiret en 2011, soit +9.9 % par rapport à 2010. Une progression conforme aux vœux du gouvernement qui souhaite développer l’alternance à hauteur de 800 000 contrats d’ici 2015 (+ 20 % par rapport à 2010). Dans cet objectif, la procédure d’enregistrement des contrats par les Chambres de commerce et d’industrie a été simplifiée par un récent décret* : - suppression de la validation par les DIRRECTE de l’enregistrement des contrats d’apprentissage réalisé par les chambres consulaires. - la visite médicale préalable à l’embauche ne constituera plus une condition d’enregistrement du contrat mais devra seulement être réalisée avant la fin de la période d’essai. - les pièces devant être annexées au contrat ne seront plus transmises systématiquement au service d’enregistrement mais devront seulement lui être communiquées à sa demande. *2001-1924 paru le 21.12.2011
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L’ÉCOLE DE COMMERCE ET DE GESTION (ECG) D’ORLÉANS FUSIONNE AVEC L’ESCEM TOURS-POITIERS Le projet a été officialisé en Assemblée générale de la CCI du Loiret le 6 février 2012 : l’ECG d’Orléans fusionne avec l’ESCEM Tours-Poitiers. e Bachelor (Bac +3) de l’ECG vient ainsi compléter les programmes du groupe ESCEM en devenant le campus dédié aux formations commerciales, managériales et professionnalisantes avec, à la clé, une montée en puissance de l’offre à destination des étudiants, des dirigeants et de leurs salariés. Depuis 2008, l’ECG et l’ESCEM sont associées autour de la Validation des Acquis de l’Expérience (VAE) au niveau Bac +3 ; avec ce rapprochement, les deux entités réaffirment le partage de valeurs éducatives
communes au service de la compétitivité de la région Centre et de ses entreprises, avec des cursus privilégiant l’alternance et la VAE.
Une offre de formation continue diplômante pour les dirigeants Intérêts majeurs de ce rapprochement : un vivier renforcé de jeunes talents – 3 000 étudiants, 14 000 diplômés - pour les entreprises du Loiret et, pour les dirigeants et leurs salariés, un accès garanti à des formations continues diplômantes
adaptées (ECG et ESC Perspective). Il permettra aussi aux entreprises du Loiret de disposer des services que l’ESCEM propose à ses partenaires : forums entreprises, portail emploi, CVthèque, stagiaires et apprentis… L’ESCEM, avec 70 enseignants chercheurs, 500 intervenants professionnels, 110 universités partenaires dans le monde et une offre d’enseignement du Bac +2 au Master, participe ainsi à l’élévation du niveau de formation en région Centre. www.ecgorleans.com
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FINANCEMENT DES CCI : QUELLES CONSÉQUENCES AVEC LA SUPPRESSION DE LA TAXE PROFESSIONNELLE ? La suppression de la taxe professionnelle* a entraîné la suppression de sa Taxe Additionnelle (TATP), qui finançait traditionnellement les CCI. Aujourd’hui, cette taxe professionnelle est remplacée par deux impôts à la charge des entreprises : la Cotisation Foncière des Entreprises (CFE) et la Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises (CVAE). Le financement des CCI est donc reporté sur deux taxes additionnelles à ces nouvelles cotisations (TACFE et TACVAE). moyenne des anciennes bases de TATP - elle doit fournir environ 40 % des ressources des CCI. Le taux de la TACFE est par ailleurs gelé à son niveau
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atteint en 2010. Si l’on s’en tient aux taux faciaux de l’ex TATP et de la nouvelle TACFE, le rapport est donc d’un à deux en moyenne. Cependant cette comparaison du taux de l’ancienne TATP tout entière avec le taux de la seule TACFE n’a guère de sens puisque ce dernier s’applique à des bases en moyenne cinq fois moins élevées. L’autre taxe additionnelle affectée aux CCI, portant sur la Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises, ne touche, comme la CVAE elle-même, que les entreprises dont le CA est supérieur à 500 000 euros. Son taux est national et fixé par l’administration, en diminution de 2011 à 2013, pour respecter l’objectif de décrue de la recette fiscale des CCI. En effet les règles retenues pour la fixation des taux de ces deux impôts consulaires sont programmées afin d’opérer une baisse des ressources fiscales des CCI de 2,4 % en 2011, 4,8 % en 2012 et 9 % en 2013.
Des disparités selon les secteurs et la taille des entreprises De plus les TPE (et les autoentrepreneurs) redevables d’une cotisation consulaire
ne sont pas concernés par la TACVAE et devraient donc voir leurs frais de participation au financement des CCI en 2011 baisser très substantiellement par rapport à 2010. Au final, la pression fiscale liée aux CCI est donc globalement orientée à la baisse pour les entreprises ressortissantes. Cependant, le gain d’imposition par rapport à l’ex TP et TATP est variable selon les secteurs et les entreprises, notamment dans les entreprises de services. L’économie attendue par rapport à la TP (et à la TATP) peut aussi être atténuée, pour ce qui concerne le foncier, par des revalorisations des bases minimum de CFE décidées par les collectivités. Les CCI n’ont aucune possibilité d’action à ce sujet ni, de façon générale, sur les bases ou les taux de ces nouveaux impôts. Confrontées au défi de la diminution de leurs recettes fiscales conjuguée à la réforme de leur réseau, les CCI sont déterminées à le relever en continuant à offrir les meilleurs services possibles.. *au 1er janvier 2010. Source : acfci.
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