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n°54 juin juillet 2013 Le magazine économique de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Loiret

Entreprise motivante, entreprise performante

Stéphane Estrangin, directeur usine Mars Petcare de St Denis de l’Hôtel

12 industrie Quand Thales donne le goût de l’industrie

14 s ervices Deret met la performance au coeur de la logistique

15 d éveloppement durable

Leader Intérim dans la maturité pour la norme ISO 26000

CCI LOIRET


LES CHAMBRES DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE LA RÉGION CENTRE SONT FIÈRES D’ÊTRE AUX CÔTÉS DE 78 000 ENTREPRENEURS QUI SE BATTENT CHAQUE JOUR POUR LEUR ENTREPRISE.


ÉDITO

LA VALEUR AJOUTÉE DES CCI, RECONNUE AU PLUS HAUT NIVEAU

L

e 28 mai dernier, lors de l’Assemblée générale des CCI, le Premier ministre a signé un « pacte de confiance » avec l’ensemble du réseau. L’acte est à mes yeux primordial et porteur de sens. Ce pacte de confiance marque la reconnaissance concrète, par l’État, de la légitimité et du rôle des CCI au service du développement économique des territoires, et ce, depuis plus de quatre cents ans. Il conforte les CCI comme interlocuteurs privilégiés de l’État et des collectivités territoriales, et comme relais tout aussi privilégiés des politiques publiques auprès des entreprises. Ces politiques publiques, nous les déclinons avec une véritable valeur ajoutée : la proximité. Notre connaissance du monde entrepreneurial, notre compréhension du terrain, sont des spécificités que seules les CCI peuvent aujourd’hui revendiquer. Nous avons une connaissance fine de ces entreprises, parce que nous les accompagnons, depuis des années, à toutes les étapes de leur vie. Assorti d’un contrat d’objectifs et de performance, ce pacte va permettre aux CCI de conforter plus encore leurs missions, pour tendre le plus possible vers une simplification de la vie des entrepreneurs. Uniques, les CCI le sont aussi car elles restent le lieu, indépendant, qui recueille et porte la voix des entreprises. Affirmer notre positionnement. L’exercice aurait été incomplet si nous ne l’avions partagé avec les premières concernées : les entreprises. C’est justement l’ambition de la campagne de communication

lancée à l’échelon national. Je me réjouis de l’excellent accueil qui lui est réservée dans le Loiret, et à double titre. D’abord, parce que les messages choisis réaffirment le rôle prégnant des CCI. Enfin, parce que cette campagne rend un hommage appuyé aux entreprises et surtout à celles et ceux qui les dirigent. Dans une situation économique tendue, systématiquement stigmatisées quand on aborde les questions de chômage et de licenciements, les entreprises méritent bien d’être reconnues pour ce qu’elles sont : les moteurs de notre économie et les vraies créatrices de richesse.

Daniel Guillermin Président de la CCI du Loiret

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TABLEAU DE BORD

INDICATEURS ÉCONOMIQUES DU LOIRET Taux de chômage

Créations d’entreprises par bassin d'emploi

Source > Insee (estimations provisoires)

Source > CCIL – avril 2013

4e trimestre 2012

Variation sur un trimestre

Variation sur un an

9,9 %

0,3 pt

0,7 pt

Centre

9,7 %

0,3 pt

0,6 pt

France

10,2 %

0,3 pt

0,5 pt

Loiret

Gien

13

Montargis

27

Orléans

151

Pithiviers

2

Total

193

Occupation et fréquentation hôtelière Source > Comité régional du Tourisme du Centre

Taux d’occupation décembre 2012

Centre

Loiret Variation sur un an

38,5 %

43,8 %

Créations et radiations d’entreprises Source > CCIL – juin 2013

+ 0,4 pt 500

Fréquentation hôtelière décembre 2012 - nuitées

291 601

81 641

+ 1,4 %

450 400 350 300

Radiations

250

Permis de construire commencés

200 150

Source > Direction Régionale de l’Équipement

1T 2013

4T 2012

Évolution

720

789

-9%

28 281

65 314

- 57 %

Logements (nbr) Locaux d’activités (m²)

Un chiffre à retenir… Source > Fichier consulaire CCI du Loiret

1 701 C’est le nombre de créations d’établissements dans le loiret en 2012. Le solde des créations moins les radiations étant au nombre de 208 .

148

Créations

108

100 50 0

mars avril

mai

juin

juillet août sept.

oct.

nov.

déc. jan.13

fév. mars

Commerce extérieur dans la région Source > Douanes

Région Centre

Loiret

1T2013

1T2013

Part Loiret

Exportations

4 825 644

1 693 461

35,09 %

Importations

4 778 780

1 777 750

37,20 %

46 864

- 84 289

en milliers d’euros

Solde

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54 juin - juillet 2013


sommaire

n° 54

juin - juillet 2013 Magazine de la cci du Loiret ADMINISTRATION

Hôtel consulaire 23, place du Martroi 45000 Orléans Tél. 02 38 77 77 77 Fax 02 38 53 09 78 DIRECTEUR DE LA PUBLICATION

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édito

04

t ableau de bord

06

a ctualités

Les chiffres du mois

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dossier

Entreprise motivante, entreprise performante n°54 juin juillet 2013

Le magazine économique de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Loiret

Daniel Guillermin

DIRECTEUR DE LA rédaction

Sébastien Doron

RÉDACTION EN CHEF

digitale naïve RÉDACTION

digitale naïve Estelle Boutheloup (p12 à 17)

10

m ade in loiret

11

p arole d’expert

12

i ndustrie

DIFFUSION

Chantal Legris CONCEPTION

13

www.enola-creation.fr Photos

Didier Depoorter Impression

Imprimerie Nouvelle

14

PUBLICITÉ

Sylvia Fromenteaud Tél. 02 38 77 77 22 TIRAGE

18 000 exemplaires N° ISSN : 1955-0642

15

CONTACT CCI - RÉDACTION

Tél. 02 38 77 77 77 loireteco@loiret.cci.fr

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LA CCI EN LIGNE

www.loiret.cci.fr

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Quand Thales donne le goût de l’industrie

c ommerce

Monop’ fait son come back à Orléans

s ervices

Deret met la performance au coeur de la logistique

d éveloppement durable

Leader Intérim dans la maturité pour la norme ISO 26000

c réation

Huit semaines pour apprendre à créer

à table

La gastronomie pavoise au Pavillon de Limère

CCI LOIRET

ENTREPRISE MOTIVANTE, entreprise performante

Stéphane Estrangin, directeur usine Mars Petcare de St Denis de l’Hôtel

12 INDUSTRIE Quand Thales donne le goût de l’industrie

14 SERVICES Deret met la performance au coeur de la logistique

15 DÉVELOPPEMENT DURABLE

Leader Intérim dans la maturité pour la norme ISO 26000

CCI LOIRET

Malmenées par la crise depuis 2008, dans un contexte dominé par le mot finance, les entreprises se recentrent sur une question essentielle : l’homme ne serait-il pas, finalement, leur première richesse ? Car le constat est sans appel : les entreprises motivantes sont aujourd’hui plus performantes. Plus que jamais pressées par la conjoncture économique, elles doivent faire preuve d’agilité, d’innovation, repenser leur organisation, réinventer leur management. Entre leur finalité première - la production de biens et de services destinés à la vente sur le marché - à laquelle elles ne peuvent plus se réduire, et leur but ultime - la pérennité -, elles cherchent à donner du sens et à « engager » leurs salariés.

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ACTUALITÉS

Nouveau cap dans la stratégie commerciale de l’agence Thélem Assurances Orléans Gare

L

’agence Thélem Assurances d’Orléans-Gare, fondée par l’arrièregrand-père de l’actuel dirigeant, Bertrand Pioux, poursuit sa croissance depuis quatre générations. « Notre cœur de cible sont les particuliers et les professionnels, artisans, commerçants, auxquels nous apportons des services dans deux branches : les dommages aux biens et plus récemment, l’assurance de personnes » explique le chef d’entreprise. C’est sur cette dernière activité que Bertrand Pioux a en effet décidé de déployer l’essentiel de la stratégie commerciale de l’entreprise. L’enseigne, qui délègue à ses agences la gestion de son portefeuille, a

créé à cette fin, en juin 2012, Thélem Prévoyance. La société d’assurance-vie porte ainsi toute la gamme de produits prévoyance (assurance obsèques, assurance décès, garanties incapacité, invalidité, contrats Madelin…) mise sur le marché. Cette diversification de ses compétences ouvre de nouvelles perspectives à l’agence de Bertrand Pioux, déjà en pole position devant l’ensemble des agences Thélem de France en terme d’encaissements. « Notre portefeuille compte environ 3 000 clients et l’intégration de cette nouvelle gamme va nous permettre d’élargir notre périmètre » affirme-t-il. Élargir son champ d’action, mais tout en s’appuyant sur les valeurs qui

Bertrand Pioux et son équipe presque au complet lors des 90 ans de l’entreprise au Château de Marcilly en 2011, devant 300 invités.

guident son action et celle des six salariés de l’agence : « notre priorité reste d’être présents auprès de nos clients, dont beaucoup sont fidèles de génération en génération ». Et de conclure : « notre force, c’est notre proximité et notre réactivité, à la différence d’autres structures comme les réseaux sans intermédiaire ».

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Créateurs d’entreprises, chefs d’entreprises, venez vous installer au sein de la ZFU (Zone Franche Urbaine) de l’Argonne et bénéficiez d’avantages fiscaux et sociaux.

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Bertrand Pioux, quatrième génération d’assureur qui a fêté les 90 ans de l’agence l’an passé, met l’accent sur le développement de l’assurance de personnes.

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Initiative Loiret, au service de l’esprit d’entreprise Une action efficace et d’autant plus précieuse dans un contexte économique tendu : tel est le constat des élus des collectivités territoriales et services de l’État* sur l’action d’Initiative Loiret lors de son Assemblée générale du 23 avril dernier.

P

lus que jamais, Initiative Loiret, qui vise à installer durablement de nouveaux entrepreneurs et à rompre l’isolement des jeunes chefs d’entreprise, s’est mobilisée autour des porteurs de projets en 2012. Créée il y a 12 ans, Initiative Loiret a aidé sa 1 000e entreprise l’an passé ; 3 500 emplois ont été maintenus depuis cette date, grâce à l’implication de l’association et à celle de ses très nombreux partenaires bénévoles et financiers (notamment le soutien actif de l’Europe via les fonds FEDER et FSE). Au quotidien, ce sont des conseillers de la CCI du Loiret, de la CMA du Loiret, de la Boutique de Gestion et d’Egée, qui étudient

la faisabilité des projets entrepreneuriaux et accompagnent les créateurs-repreneurs. Au final, 197 prêts ont été accordés** à 179 entreprises, pour un montant de 1 410 610 € (soit 7,9 K€ en moyenne par entreprise). Parmi ses faits marquants 2012, Initiative Loiret - dont la qualification Initiative France a été renouvelée - a pointé la création d’un fonds régional de transmission en partenariat avec la Caisse des Dépôts et le Conseil régional de la région Centre, géré par Centre Initiative. Un levier auquel s’est ajouté la mise en place d’une avance remboursable du fonds départemental de revitalisation du Loiret (FDLR), en partenariat avec la Préfec-

Yves Broussoux, élu Président d’Initiative Loiret le 23 avril dernier.

ture du département. En 2013, le contexte économique n’a semble-t-il pas eu raison du dynamisme des porteurs des projets, avec à ce jour 170 prêts accordés (sur 215 dossiers présentés). Enfin, Initiative Loiret a élu son nouveau Président : Yves Broussoux, ancien président de la CCI du Loiret, succède à Jean-Philippe Meyer. * Région Centre, Direccte Centre, Conseil général du Loiret et Agglomération d’Orléans Val de Loire ** Un ou plusieurs bénéficiaires par projet

Recruter pour accompagner le changement

Différentes études mettent en avant les évolutions dans notre façon d’appréhender le travail et les compétences. Côté entreprise, il faut s’adapter, investir tout en restant prudent, se projeter sur le long terme en restant rationnel. Il lui faut miser sur les compétences tout en faisant la part entre les besoins du moment et ceux du futur. Côté collaborateurs, les attentes sont plus fortes et les leviers de motivations plus complexes, les collaborateurs sont aussi des partenaires qu’il faut fidéliser. Côté missions, elles évoluent plus rapidement et demandent souvent une plus grande mobilité géographique et intellectuelle.

Dans ce contexte d’adaptabilité et de changement, ACTIFORCES accompagne les entreprises dès le processus initial de management qu’est le recrutement. Tout en veillant en permanence à faire le lien entre le client direct, l’entreprise et un client qu’il faut capter, le futur collaborateur. Une analyse des enjeux pour les entreprises et les candidats Stratégie de l’entreprise : ACTIFORCES met en concordance les besoins à court terme du responsable de service qui a une attente immédiate et à long terme de l’entreprise qui recherche des candidats à potentiel. Pour le candidat, ACTIFORCES veille à l’adéquation compétences, poste et aspirations actuelles ou futures.

Le recrutement en mode projet Dominique Vannier, consultante, souligne l’importance de définir le cahier des charges et le besoin aux différentes échelles de l’entreprise. De communiquer la marque employeur pour attirer les candidatures dans un marché concurrentiel de l’offre et de la demande de compétences. De mobiliser les acteurs décideurs et d’être attentifs sur les facteurs temps et coût. D’utiliser des outils (tests, assessment) pour détecter les compétences attendues et potentielles. Enfin, de définir les points clés de vigilance pour une meilleure intégration et constitution d’équipe.

PUBLI-REPORTAGE

À toutes les étapes, l’approche d’ACTIFORCES tient compte des enjeux humains pour l’entreprise et les candidats.

122/124, rue du Faubourg Bannier • 45000 ORLÉANS • Tél. : 02 38 54 10 52 • Fax : 02 38 54 98 86 • info@actiforces.com Tours Orléans Blois Bourges Poitiers Châteauroux Châtellerault Chartres Bordeaux Paris

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ACTUALITÉS

SEPA unifie les transactions financières européennes au 1er février 2014 Dans moins de 300 jours, l’ensemble des acteurs économiques européens disposeront d’instruments de paiement harmonisés. La future norme, obligatoire, induit la mise en conformité des systèmes de paiement et d’encaissement des entreprises.

D

oter les acteurs économiques européens d’instruments de paiement harmonisés permettant d’échanger facilement, à l’intérieur de l’Europe, des virements ou des prélèvements en euro, dans les mêmes conditions de prix et de délais que les opérations nationales : telle est la finalité de la disposition réglementaire européenne baptisée SEPA*. Au 1er février 2014 et de manière définitive, citoyens, entreprises et administrations de 32 pays européens disposeront des mêmes moyens de paiement pour leurs transactions financières en France et

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pour les paiements transfrontaliers. Conséquence directe pour les entreprises, quels que soient leur taille et secteur d’activité : la nécessité de mettre en conformité leurs systèmes de paiement et d’encaissement pour répondre aux nouvelles règles techniques et juridiques. Concrètement, se substitueront au RIB la nouvelle numérotation harmonisée des comptes BIC (code d’identification d’une banque) et IBAN (identifiant international des comptes bancaires) pour identifier les comptes. Autre effet : l’utilisation de format de fichiers (normé et international)

pour l’envoi des remises d’opérations à la banque, en remplacement des anciens formats nationaux. Pour se préparer au virement et au prélèvement SEPA, les entreprises doivent non seulement mettre à jour leurs outils de gestion mais être vigilantes dans l’intégration du BIC-IBAN comme identifiants dans leurs différentes bases de données. Et se rapprocher sans tarder de leurs experts-comptables et banquiers. * Single Euro Payments Area ou Espace Unique de Paiement en Euros. www.banques-sepa.fr

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Wikipixel : un voyage qui donne des ailes Wikipixel, startup orléanaise, est l’une des 24 entreprises françaises qui ont accompagné Fleur Pellerin, ministre déléguée en charge des PME, de l’Innovation et de l’Économie numérique, lors de la mission Ubifrance à la fin du premier trimestre 2013.

S

électionnée par Oséo aux côtés de 23 entreprises françaises pour accompagner la ministre Fleur Pellerin en Asie dans la Mission Ubifrance « Télécoms, Numérique et Innovation », Wikipixel est une jeune start-up orléanaise fondée par Dylan Goubin-Dahan. Remarquée pour son logiciel professionnel de gestion de documents multimédias en mode Saas*, Wikipixel s’est donc envolée pour le Japon et la Corée, où le secteur des Technologies de l’information et de la communication représente respectivement 9,2 % et 35 % du PIB. Une opportunité, pour la startup, de franchir les portes d’entreprises telles que Samsung, Lexmark ou encore Canon.

Destinée aux entreprises et aux particuliers, son offre de gestion collaborative d’images, de photos, vidéos, dessins et fichiers audio, a déjà convaincu des clients comme La Lyonnaise des Eaux, SmartBox, Vilmorin & Cie ou encore l’Agglomération Orléans Val de Loire. En juin 2012, l’entreprise réussit une levée d’un demi-million d’euros ; Christophe Carel, cofondateur de Nerim, et Victor de Witt, fondateur d’une société d’investissement privé, rejoignent alors Dylan Goubin-Dahan. Récemment, le dirigeant a ouvert un bureau à Miami, en Floride. Après le lancement d’une application disponible sur iTunes (iPhone/ iPad), Google Play (Android) et Adobe Exchange (Photoshop et Illustrator CS6),

Wikipixel vient de lancer la version 2 de sa plateforme. Parmi les nouveautés : la reconnaissance automatique du visage lors de la connexion et la possibilité de créer des albums qui pourront être suivis par tous. *Software as a service www.wikipixel.fr

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MADE IN LOIRET

ASCENSEUR pour l’innovation Avec sa série limitée « Black Edition », OTIS France* bouleverse ses codes habituels. Côté esthétique d’abord, parce que la cabine conçue et fabriquée par le centre de Produit Neuf Otis basé à Gien opte pour une ambiance chic et bicolore : parois gris métallisé, panneau de commandes et plafond noir brillant pour un résultat design et épuré. Sans oublier l’intégration de leds pour une ambiance lumineuse plus douce. Sur le plan technologique aussi, la Black Edition bénéficie des dernières innovations propres au GeN2. Résultat : des courroies plates en acier gainé pour plus de sécurité, de confort et de fiabilité. Nec plus ultra, le ReGen Drive dont la cabine est dotée, et qui permet à l’ascenseur de restituer l’énergie qu’il produit au réseau électrique de l’immeuble. À la clé, une réduction de la consommation d’énergie pouvant atteindre 75 %. *Filiale de Otis Elevator Company http://otisblackedition.fr

Il était une fois… UNE ROBE Il suffit d’un clic pour que les robes qui peuplent l’imaginaire des petites filles deviennent réalité… C’est le cas de ce modèle, baptisé Opéra par sa créatrice Hélène Marsais. Inspirée par un tableau d’Edgar Degas, cette robe de cérémonie tout en tulle joue l’effet tutu et associe du taffetas rose poudré, rebrodé à la main de petites fleurs irisées. Princess story, spécialisée dans la vente en ligne de robes de princesses et de cérémonie haut-de-gamme, de déguisement de luxe pour enfants de 18 mois à 12 ans, a revendique une qualité « made in Europe ». Avec des modèles faits mains en atelier de couture spécialisé, la marque pure player (basée à Santeau), revendique un bon rapport qualité/prix grâce à sa maîtrise de l’ensemble de la chaîne de création du produit. www.princess-story.com

Votre entreprise, située dans le Loiret, crée, développe, vend ou distribue un produit ou un service innovant, original, particulier ? Adressez une photo haute définition du produit/service ainsi que toute documentation relative (catalogue, communiqué de presse…) par courrier électronique à loireteco@loiret.cci.fr – Objet : Made in Loiret.

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PAROLE D'EXPERT

Rubrique réalisée en partenariat avec le Conseil régional de l’Ordre des Experts-comptables

LE NOUVEAU RÉGIME FISCAL ET SOCIAL DES REVENUS DISTRIBUÉS Traduisant la volonté du gouvernement d’imposer les revenus du capital dans les mêmes proportions que les revenus du travail, les dispositions de la loi de finances pour 2013 soumettent obligatoirement les dividendes au barème progressif de l’impôt sur le revenu. Par ailleurs, un dispositif de retenue à la source est mis en place. Application obligatoire du barème progressif de l’impôt sur le revenu La loi de finances pour 2013 supprime le prélèvement forfaitaire libératoire qui s’appliquait au taux de 21 % et soumet les revenus distribués obligatoirement au barème progressif de l’impôt sur le revenu, après application de l’abattement de 40 % lorsque celui-ci est applicable. Ces dispositions s’appliquent aux revenus distribués versés à compter du 1er janvier 2013. A noter que la loi de finances pour 2013 prévoyait que ces dispositions devaient s’appliquer aux dividendes versés à compter du 1er janvier 2012, mais le Conseil constitutionnel a censuré le caractère rétroactif de ces dispositions. Toutefois, l’abattement fixe annuel (1 525 € ou 3 050 € selon la situation familiale du contribuable) est supprimé pour les dividendes versés à compter du 1er janvier 2012.

Mise en place d’un prélèvement obligatoire non libératoire Nouveauté : la création d’un prélèvement à la source obligatoire - mais non libératoire de l’impôt sur le revenu - dont le taux est fixé à 21 % pour les revenus distribués perçus à compter du 1er janvier 2013. juin - juillet 2013

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Distributions soumises au prélèvement à la source Ce prélèvement à la source est applicable à l’ensemble des revenus distribués perçus par des contribuables fiscalement domiciliés en France, à l’exception des : - revenus distribués pris en compte pour la détermination du résultat imposable d’une entreprise réalisant des BIC, BA ou BNC ; - revenus des titres détenus dans un PEA. Dispense de prélèvement à la source Une dispense du prélèvement à la source est possible pour les contribuables membres d’un foyer fiscal ayant un revenu fiscal de référence (de l’avant-dernière année) inférieur à 50 000 € ou 75 000 € selon la situation familiale du contribuable.

Paiement et imputation du prélèvement à la source Le prélèvement de 21 % est opéré sur le montant brut des revenus distribués par l’établissement payeur, sans qu’aucune déduction ne puisse être pratiquée. Il constitue un acompte d’impôt sur le revenu, de sorte qu’il est imputable sur le montant de l’impôt sur le revenu dû par le contribuable. À compter du 1er janvier 2013, le régime social des dividendes perçus par le travailleur

non salarié d’une société soumise à l’impôt sur les sociétés est modifié. Il faut réintégrer dans l’assiette de cotisations la part des dividendes supérieure à 10 % du capital social et des primes d’émission et des sommes versées en compte-courant détenus par le dirigeant, son conjoint, son

partenaire pacsé et les enfants mineurs non émancipés. Ces dividendes doivent être déclarés au RSI dans un délai de 30 jours à compter de leur perception. Pour en savoir plus : Article 9 de la loi de Finances pour 2013

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INDUSTRIE

QUAND THALES donne le goût de l’industrie En ouvrant les portes de son site de Fleury-Orléans pour La Semaine de l’Industrie en mars dernier, Thales Air Systems a redoré le blason de l’industrie auprès des jeunes, de l’Éducation et de l’emploi.

«

On ne pensait pas voir tout ça ! » C’est sur cette note positive que s’achevait la visite des 24 élèves de seconde Électrotechnique du lycée Jean Lurçat de Fleury-les-Aubrais le 21 mars dernier. Pour la Semaine de l’Industrie co-organisée par la CCI du Loiret et l’UIMM (du 18 au 24 mars), l’occasion leur était donnée de toucher très concrètement du doigt l’environnement et les métiers du géant mondial de l’électronique civile et militaire, représenté ici par l’un des sites de sa filiale Thales Air Systems qui assure le développement et le support client des radars et systèmes d’armes de courte portée installés dans le monde. Ainsi ils ont pu visiter le site (390 salariés) et certains ateliers, voir un radar et un RAPIDFire (véhicule de défense antiaérienne) mais aussi assister à une présentation de ce qu’est une courte portée et voir, sur écran, la simulation d’une violation d’espace aérien. « Au départ, ils sont impressionnés, explique Michel Vigier, directeur du site et des Opérations. Alors,

Michel Vigier

on leur explique de façon très pédagogique ce que l’on fait, ce qu’est une industrie au service de la technologie ou d’un projet, et comment les bases qu’ils apprennent sont proches de certains de nos métiers. Du coup, notre diversité technologique les fait rêver… Chez Thales, on vend un métier : la sécurité du ciel ».

Faire tomber les clichés Même s’il est de tradition chez Thales de faire visiter ses sites, Michel Vigier reconnaît le côté bénéfique de la Semaine de l’Industrie : « C’est une action très pertinente pour les jeunes et les jeunes diplômés d’université ou d’écoles d’ingénieur qui cherchent à rentrer dans l’industrie. Cela permet de valoriser nos métiers car on note un décalage entre l’image que donne l’Éducation nationale et les médias de l’industrie et la réalité. Ici nous avons une bonne qualité au travail sur laquelle nous capitalisons ». Comme ont pu le constater deux professeurs et deux conseillers d’orientation de Pôle Emploi

Virage salutaire pour MRG Ferronnerie Initialement tournée vers la soudure à sa création en 2002, MRG Ferronnerie s’est peu à peu orientée vers la métallerieferronnerie. Son dirigeant, Mickaël Renault, titulaire d’un CAP-BEP en métallerie, d’un BTS en chaudronnerie et d’un BTS en soudure, crée, restaure et pose vérandas à l’ancienne, orangeries ou encore rampes d’escalier. Un repositionnement opportun qui a permis à l’entreprise de Châlette/Loing de surmonter la raréfaction de commandes en provenance de ses donneurs d’ordre. Architectes, maçons et particuliers composent sa nouvelle clientèle, située à 90 % en région parisienne. Tél : 02 38 98 37 76

invités par le site de Fleury-Orléans dans le cadre de l’opération ‘Stage Prof’Industrie’organisée par l’IUMM* toujours lors de cette Semaine de l’Industrie : « Leur feedback a été positif et à l’opposé des clichés qu’ils pouvaient avoir. Quand on ne connaît pas le milieu, forcément on ne le pousse pas ». Une opération séduction qui se sera terminée au cinéma Pathé d’Orléans lors de la séance de clôture de la Semaine de l’Industrie : « en présentant notamment nos métiers de la maintenance, les jeunes ont découvert ce qu’ils n’avaient pas en tête. Être attractif amène les jeunes à postuler ». Comme ceux qui, emballés, ont déjà envoyé leur C.V. pour un stagedécouverte et qui, peut-être, grossiront les effectifs des apprentis, en réponse à la préoccupation constante qu’est le renouvellement à temps des compétences. * Union des industries et des Métiers de la Métallurgie www.thalesgroup.com

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COMMERCE

MONOP’ fait son come back à Orléans Après 15 ans d’absence, Monoprix a réouvert un magasin il y a 6 mois rue des Halles. Au cœur des tendances, la célèbre enseigne citadine propose un espace mode, beauté, maison ainsi qu’un Daily Monop’, un snaking en libre-service.

Estelle Desbois

Artisanat asiatique à l’honneur

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ix mois après l’ouverture du tout nouveau magasin d’Orléans, Estelle Desbois, depuis 16 ans chez Monoprix, a le sourire. « Nos résultats affichent un très bon début : 30 % au-dessus de nos objectifs ». Il faut dire que l’enseigne de cœur des Orléanais avait disparu depuis 15 ans, laissant place à l’angle de la rue Jeanne d’Arc et Place de la République à Benetton et la librairie Chapitre, et rue Bannier à l’actuel Intermarché. « Dès lors que le projet de la ZAC dans le quartier des Halles a été lancé il y a 8 ans, Monoprix s’est tout de suite positionné, poursuit la directrice du magasin. L’enseigne souhaitait un retour sur Orléans. Le quartier des Halles est un endroit où il fallait être : c’est un beau quartier qui a de l’avenir, surtout quand toutes les boutiques seront ouvertes ». C’est donc avec une image rajeunie que l’enseigne du groupe Casino (450 magasins Monoprix dans plus de 200 villes en France et 4,1 mds € de chiffre d’affaires en 2011) s’est installée dans un bâtiment flambant neuf, sur un peu plus de 1000 m2 juin - juillet 2013

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et deux étages. « Monoprix a évolué en étant plus beauté, mode et tendance, et en étant plus à l’écoute de la clientèle, explique Estelle Desbois. Avec nos créateurs, nous avons ainsi développé un concept shopping avec du textile homme, femme, enfant et bébé, de l’accessoire et de la lingerie, du maquillage et de la parfumerie, du linge et de la déco de maison ».

Snaking à toute heure Et pour capter le client et maintenir sa curiosité, Monoprix a misé sur une rotation rapprochée de ses offres : « Par exemple, notre thème mode pour femme change tous les 15 jours, et une fois par mois pour l’homme, l’enfant et le bébé, le linge et la déco de maison. En revanche, les tailles ne sont pas réassortissables, quand on a un coup de cœur, c’est maintenant ou jamais », prévient Estelle Desbois. Quant aux actifs du quartier, qui même pressés veulent bien manger, ceux-là pourront profiter de l’espace Daily Monop’ installé à l’entrée du magasin. Avec 1 000 références disponi-

Coussins, vases, statues, encens et savons naturels, luminaires, tableaux….mais aussi mobilier, fontaines, pierre de lave….Maxime Letang a référencé une grande variété d’objets et d’accessoires de décoration dans sa boutique orléanaise rue d’Avignon (à découvrir sur son site Internet). Ouverte depuis fin 2011, l’enseigne Art et Zen propose aussi des objets artisanaux importés de Bali et de Thaïlande. Le gérant sélectionne ses produits sur place en étant vigilant sur la qualité, le mode de fabrication des produits et le respect de l’environnement. La boutique est ouverte du lundi après-midi au samedi. http://artetzen.wix.com/orleans

bles à la vente en libre-service, Monoprix a souhaité « proposer une large gamme de produits ultra-frais – sandwiches, salades, plats cuisinés, laitages, boissons, fruits et desserts – pour des repas rapides mais savoureux et équilibrés ». Un avant-goût de ce que les Orléanais pourraient peut-être découvrir dans les prochains rayons d’un futur « magasin gourmand » que le leader du commerce en centre-ville projette d’ouvrir : « un Monoprix qui ne proposerait que de l’alimentation de qualité, voire aussi un Naturalia, spécialisé dans l’alimentation bio ». De quoi réancrer l’enseigne sur le territoire et reconquérir les aficionados du Monop’. www.monoprix.fr

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SERVICES

DERET MET LA PERFORMANCE au cœur de sa logistique 15e logisticien français, Deret a toujours su trouver un positionnement innovant par rapport à son métier historique de transporteur. Avec Deret Logistique, société créée en 1990, le groupe contribue encore plus à la performance de ses clients.

«

Je suis à la tête d’un paquebot de 1000 personnes. C’est une très belle aventure où tous les possibles sont ouverts », confie Agathe Gravier, présidente depuis un an de Deret Logistique, Deret Logistique Asie, Deret Fashion et Deret e-commerce. « C’est passionnant de par la complexité de l’activité ». Pour preuve, l’imbrication d’une multitude de services à gérer : transport, réception, contrôle qualité, stocks, préparation de commandes, distribution nationale, européenne et internationale (par air, mer, route). Et le cap est désormais tracé : « la première action a été de former une équipe de direction avec trois DG pour les services technique, administratif et opérationnel, et de faire un état des lieux des activités. Avec la crise, il y a des clients qui souffrent et des tensions en terme de coûts. Nos objectifs sont donc de stabiliser et de pérenniser l’emploi ». Pour cela Deret Logistique s’appuie sur deux spécificités : la préparation de commande à la pièce avec peu de mécanisation et l’adaptation aux besoins et process des clients (pour le luxe et le prêt-à-porter, contrôle de 100 % des pièces qui rentrent grâce à de nombreuses compétences comme celle de couturière…). « Dès les années 1990, Deret s’est intéressé à ce qu’il y avait dans les palettes, jusqu’à se spécialiser dans des process particuliers qui lui ont fait décrocher de nouveaux contrats comme la gestion depuis début 2011, à Roissy, de stocks de produits sensibles de l’enseigne duty free Aelia ». En 2012, Deret a aussi développé avec Beauté Prestige International (filiale de Shiseido) un modèle de logistique très performant : « on reçoit les marchandises en gros volume pour les expédier dans toutes les parfumeries du monde ».

Asie (à Orléans et en Chine), l’activité de Deret Logistique touche un large panel de clients allant de la cosmétique (Sephora, Shiseido…) au luxe (Jean-Paul Gaultier, Kenzo…) et de l’équipement automobile (Bridgestone, Continental…) au e-commerce (conforama.fr, showroomprive. com…). Et même si distribuer en France reste stratégique, il faut désormais suivre les clients à l’étranger « car les barycentres de consommation se sont déplacés. On accompagne les sociétés européennes qui “sourcent” leurs produits en Asie : nous avons des bureaux de coordination à Shanghaï et Shenzhen pour gérer les flux logistiques et optimiser coûts et délais. Et via un logiciel de traçabilité, les clients européens savent exactement quand vont arriver les marchandises ». Quant à l’avenir ? Agathe Gravier le voit notamment dans l’évolution du e-commerce « grâce à plus d’interface avec le client et les transporteurs et encore plus de réactivité ».

De la thermographie à l’Indoor skyving Voler sans… parachute : tel est le concept innovant que propose Philippe Malempré aux parachutistes confirmés ou simples amateurs. Développée dans son bureau d’études GM Ingénierie à Labrosse, la chambre de vol avec soufflerie reproduit les sensations de la chute libre. Un savoir-faire que cet ingénieur belge en mécanique navale, installé depuis 2006 dans le Gâtinais, a par ailleurs élargi aux solutions de ventilation pour l’industrie et le tertiaire. Une compétence qui s’ajoute aux prestations déjà proposées par son entreprise : thermographie, analyse vibratoire et alignement au laser. www.gmi-ventilateur.eu

www.deret.fr

Un regard tourné vers l’Asie Avec ses trois filiales, Deret Fashion (mode, prêt-à-porter, maroquinerie et accessoires, à Montbazon), Deret e-commerce (vente à distance, à Orléans) et Deret Logistique 14

Agathe Gravier

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DÉVELOPPEMENT DURABLE

LEADER INTÉRIM DANS LA MATURITÉ pour la norme ISO 26000 Neuvième acteur du secteur et premier indépendant français, le Groupe Leader se distingue par son engagement en matière de responsabilité sociétale des entreprises : une stratégie nationale déclinée au niveau local.

«

Nous n’avons pas attendu la norme pour ancrer cette notion de développement durable et de bienêtre au travail, explique Stéphanie Dive, responsable QHSE et RSE du Groupe Leader. C’est un souhait qui remonte à la création de l’entreprise ». Avec une devise : “trouver du travail à des gens qui n’en ont pas et les accompagner”. Un véritable leitmotiv pour cette entreprise créée en 1992, désormais constituée de 90 agences dont celles d’Orléans, Châteauneuf-sur-Loire, et Pithiviers sont l’origine de la naissance du groupe. Fort d’une première certification ISO 9001 sur la qualité dès 1995, puis d’une certification OHSAS 18001 (prévention des risques professionnels) en 2005, le groupe a initié la démarche de développement durable en 2008, avec l’adhésion au Global Compact, avant d’être évaluée en 2012 au troisième des quatre niveaux (Engagement, Progression, Maturité et Exemplarité) du référentiel AFAQ 26000.

agences du Loiret accompagnent environ 1 300 personnes par mois et favorisent une bonne intégration pour déboucher sur du durable. « Avec aussi des initiatives locales originales, sur la sensibilisation à la sécurité par exemple à travers des “causeries”, des remontées de terrain déployées depuis quatre ans en région Centre » soulignent les deux directeurs d’agences. Autres axes forts, la préservation de l’environnement (tri sélectif, éco gestes, opération covoiturage) et l’ancrage territorial, (partenariats avec Orléans-Loiret Basket, ACM Formation, participation aux Rencontres Performance de la CCI… mais aussi, comme à Pithiviers, avec des associations ou encore le Lycée Jean de la Taille). Autant d’actions qui font oublier l’image de la “boîte d’intérim”, à l’heure où nombre d’entreprises externalisent leurs services RH : « le développement des affaires n’est que la résultante du développement des Hommes », conclut Stéphanie Dive.

Six PME du Loiret emballées par la RSE Quinze entreprises industrielles de la région Centre, dont six PME du Loiret, se sont engagées dans une démarche de responsabilité sociétale. L’action collective a débuté fin mai par une formation de deux jours au développement Durable (selon la norme ISO 26000). Elle sera suivie dès l’été d’un diagnostic individualisé réalisé par un consultant Afnor et un consultant régional. À l’automne, le premier d’une série de quatre cercles d’échanges permettra de benchmarker entre entreprises et consultants, d’échanger sur les résultats, les pratiques, et d’identifier les thèmes majeurs. Une opération initiée et réalisée par la Direccte Centre, le Conseil Régional du Centre, les Chambres de Commerce et d’Industrie du Centre et la Délégation Centre d’AFNOR. Contact : CCI Loiret Sébastien Saint-Chély Tél. : 02.38.77.77.19

www.groupeleader.com

7 engagements clés Le Groupe Leader est ainsi le premier acteur de l’emploi en France à avoir été évalué à ce troisième niveau (14 entreprises l’ont été en France, dont 3 dans le Loiret). « Nous avons été évalués sur notre processus, notre action sur l’insertion, le handicap, l’intégration locale, la formation et le développement des compétences » résume Annabelle Lamoine, directrice des agences de Pithiviers, Châteauneuf et Sully. Une reconnaissance fruit de sept engagements concrétisant la stratégie RH du groupe, au premier rang desquels « l’emploi, mission fondamentale de l’entreprise, liée entre autres à des problématiques de départ à la retraite, d’emploi des jeunes, de maintien des seniors ou encore de la formation de femmes à des emplois d’hommes », explique Patrick Colou, directeur d’agence à Orléans. Au total, les six juin - juillet 2013

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Patrick Colou, Annabelle Lamoine et Stéphanie Dive

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CRÉATION

HUIT SEMAINES pour apprendre à créer Après 15 ans passés chez Rexel, Stéphane Guinet a créé en 2011 Info-PRO PME, société de conseils et de solutions informatiques. Le résultat d’un long stage sans lequel, peut-être, rien n’aurait été possible ou du moins, tout aurait été plus compliqué.

Stéphane Guinet

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téphane Guinet, 44 ans, n’échappe pas à la règle. Comme la plupart des jeunes créateurs, cette envie de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale ne date pas d’hier : pour lui, de 20 ans. Et, comme bon nombre de jeunes dirigeants, c’est un licenciement qui en a été le déclencheur. Après 15 ans passés chez Rexel, leader mondial dans la distribution de produits électroniques, Stéphane Guinet est licencié en 2010. L’occasion pour lui de suivre à Saint-Lô (Manche) une formation en web marketing via un Congé individuel de formation. Diplôme en poche, il intègre alors une agence de com’ orléanaise qu’il finira par quitter, poussé définitivement par l’appel de la création : « J’avais différents projets en tête. Mais lequel faire, comment passer de l’idée à la création ? » Stéphane choisit alors de s’informer auprès de l’Espace Entreprendre de la CCI où il en repart avec quelques idées. Puis, au printemps 2012, il se lance dans un stage de création d’entreprise de huit semaines avec, sous 16

le coude, un projet : la sauvegarde de données des entreprises. Deux mois intenses mais riches.

Un heureux concours de circonstances « J’y ai appris tout ce que l’on n’apprend pas à l’école !, confie Stéphane Guinet. C’est-à-dire tout ce qu’il faut savoir au niveau financier, juridique et comptable. Qu’est-ce qu’un Centre de Formalités des Entreprises ? Comment concrétiser et structurer un projet… ? Autre point : vous êtes obligés de vous confronter à des interlocuteurs professionnels qui jugent si votre projet tient la route. Dans mon cas et dans le cadre de mon projet, me lancer seul a été perçu comme une difficulté ». Un petit revers qui peut être difficile mais salutaire. « Vous passez par une phase de découragement avec l’envie d’abandonner. Mais cela évite de s’obstiner et donc de se planter. Je me suis remis alors en cause et suis revenu à mon premier métier : l’informatique et la distribution ». C’était alors

Lauréats 2013 du Réseau Entreprendre Val de Loire « Nous sommes ce que nous mangeons, alors choisissons notre alimentation » : l’aphorisme d’Hippocrate trône en bonne place sur la page d’accueil du site Internet de CVM Audit. L’entreprise orléanaise, spécialisée dans le conseil, la formation et la certification nutritionnelle auprès de la restauration collective, propose notamment un accompagnement dans la mise en œuvre de nouvelles règles nutritionnelles, dans le respect des recommandations* en vigueur, et dans les démarches de qualité et d’hygiène (type HACCP). Créée début 2012 par Mathias Rifard et Brice Lacombe, l’entreprise a été désignée lauréate 2013 du Réseau Entreprendre® Val de Loire. Un prêt d’honneur de 18 K€ leur a été remis, doublé d’un accompagnement par un membre du réseau. *Programme national nutrition santé 20112015 et Groupe d’Etude des Marchés de Restauration Collective et de Nutrition www.cvm-audit.fr

sans compter sur ce petit concours de circonstances : les retrouvailles avec d’anciens collègues. « J’ai appris qu’ils avaient monté la société InfoPRO Bâtiments à Nantes. Alors on est reparti ensemble et j’ai créé InfoPRO PME. Ma solitude était comblée ». Aujourd’hui basée à St Jeande-la-Ruelle, InfoPRO PME propose aux PME/TPE conseil et audit en informatique et les accompagne dans l’univers des NTIC. « Ce stage devrait être obligatoire. On s’expose à blanc pour tester une idée. Seul, je serai peut-être allé au bout mais ça m’aurait pris six mois et pas huit semaines ! ». www.ippme.fr

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à table

La gastronomie pavoise au Pavillon de Limère C’est l’une des meilleures tables gastronomiques de l’agglomération orléanaise ! À Ardon, Le Pavillon Limère, restaurant des Portes de Sologne**** Golf and Spa, apporte éclat et saveurs inattendues à des mets traditionnels hautement travaillés par un chef plus qu’inventif.

«

C’est pour Le Pavillon de Limère que j’ai décidé de venir ici », lâche Thomas Barbier, directeur d’exploitation depuis 3 ans du restaurant et de l’Hôtel des Portes de Sologne. Plus précisément, « pour sa cuisine gastronomique qui fait aujourd’hui du Pavillon l’une des meilleures adresses d’Orléans ». Une réputation que porte depuis 4 ans le chef Wilson (auparavant à l’Orée des Chênes et aux Antiquaires) et à qui Thomas Barbier laisse vraiment carte blanche, avec toutefois une constante : « Nous aimons associer des références traditionnelles à la découverte de nouvelles saveurs, rappelle le directeur. Mais aussi mélanger les textures comme le coulant et le croquant, proposer des plats un peu légers, doux et légèrement relevés ». Ainsi, on prendra plaisir à déguster sur des tables tirées à quatre épingles, en terrasse au bord de la piscine ou en salle autour de la cheminée, un "Filet de bœuf au jus de truffes,

pommes paillasson et tartare de girolles"; un "Turbot gratiné version hollandaise et son risotto Vénéré au jus de crustacé"; des "Saint-Jacques rôties avec des betteraves chioggia sautées arrosées d’un jus d’hibiscus"; ou encore un "Millefeuille d’avocat, mangue et saumon avec une vinaigrette d’agrumes et une crème montée à base de wasabi", dans un menu à 29 € (un choix parmi 3 entrées, 3 plats et 3 desserts) ou un menu dégustation à 44 € ou 57 €, ou une formule midi à 20 € ou 16 €.

Un credo : le plaisir de faire plaisir « Évidemment tout est maison et cuisiné à partir de produits frais, souligne Thomas Barbier. Côté fournisseurs, nous nous approvisionnons auprès de nombreux producteurs locaux en légumes, miel, vinaigre de sureau mais aussi en viande et fromage, bien que celui-ci ne tente plus tellement les Français tout comme le vin que nous proposons malgré tout dans notre carte, le

vin du Val de Loire en particulier et du Languedoc Roussillon ». Quant aux desserts, le chocolat est roi au Pavillon de Limère avec pas moins de 8 sortes ! De quoi en savourer toutes les subtilités dans le "Millefeuille au chocolat génoise et pain d’épices" ou la "Surprise de chocolat dulcey façon sabayon, émulsion d’after-eight avec du sucre pétillant". Et à nouvelle saison, nouvelle carte. « L’été, c’est là où l’on se fait le plus plaisir !, confie le chef Wilson. Contrairement à l’hiver, on peut travailler une centaine de produits : pignons de pin, smoothies aux fruits rouges, sorbets… ». À découvrir sans modération. www.portes-de-sologne.com

Instants à saisir à L’Éphémère Café C’est parce qu’elles étaient lasses de ne pas trouver de lieu pour boire un café au bord du Loiret que Fabienne d’Illiers et Amélie Chaperon ont créé L’Éphémère Café en 2011. Leur salon de thé original et nomade est ouvert les mercredi, samedi, dimanche (tous les jours sauf le lundi pendant les vacances d’été) près de la plaine des Béchets, rue du Bac à Olivet. Elles ont tout prévu, de la version goûter (gaufres, glaces, boissons, à déguster sous les platanes) à la formule déjeuner (sur réservation) en passant par le brunch ou cocktail en groupe. Petit plus : des jeux sont à la disposition des enfants et location possible de barques le dimanche (les autres jours sur réservation).

Dominick Demoustier

Mob. : 06 52 67 00 24

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DOSSIER

Emmanuelle Lesoil

ENTREPRISE MOTIVANTE, entreprise performante Malmenées par la crise depuis 2008, dans un contexte dominé par le mot finance, les entreprises se recentrent sur une question essentielle : l’homme ne serait-il pas, finalement, leur première richesse ? Car le constat est sans appel : les entreprises motivantes sont aujourd’hui plus performantes. Plus que jamais pressées par la conjoncture économique, elles doivent faire preuve d’agilité, d’innovation, repenser leur organisation, réinventer leur management. Entre leur finalité première - la production de biens et de services destinés à la vente sur le marché - à laquelle elles ne peuvent plus se réduire, et leur but ultime la pérennité -, elles cherchent à donner du sens et à « engager » leurs salariés.

«

Les entreprises motivantes sont plus performantes. Leurs salariés sont généralement fiers du travail qu’ils réalisent, ont confiance dans leur encadrement et travaillent dans une atmosphère conviviale ». Ce constat, issu de l’expérience de l’Institut Great Place to Work®, et dont le dernier palmarès a hissé en troisième position une entreprise du Loiret (Mars Petcare & Food, lire p 20), 18

met en exergue une nouvelle nécessité pour l’entreprise : réinventer la place de l’Homme au sein de son organisation. Révolu le temps où la seule création de richesse était sa finalité ! Elle doit maintenant, pour assurer sa pérennité (tout en prouvant son utilité pour la société civile, en satisfaisant ses clients et en recherchant la performance pour ses actionnaires) se faire une raison : le salarié ne peut

être traité selon les seules lois de l’économie et du marché. Parce qu’il n’est, tout simplement, pas une ressource comme les autres*. De plus en plus nombreux sont les chefs d’entreprises, souvent portés par des associations comme le Centre des Jeunes dirigeants ou l’Association Progrès pour le Management, qui œuvrent pour créer les conditions propices à l’épanouissement de leurs salariés. Considé54 juin - juillet 2013


rant leurs collaborateurs comme de véritables partenaires à part entière (Mars Petcare & Food les nomme d’ailleurs « associés »), ces entreprises les informent de leur fonctionnement, les associent aux décisions qui les concernent, leur laisse un espace de liberté propice à la prise d’initiative et à l’autonomie, les intéressent financièrement aux résultats de leur travail ou encore les soutiennent dans leurs évolutions de carrière. Toujours selon l’Institut Great place To Work®, et de manière indiscutable, la corrélation est directe entre bien-être, motivation des salariés et performance de l’entreprise. Croissance du chiffre d’affaires, de leur marge, de la productivité, création d’emplois, satisfaction

des clients accrue et baisse de l’absentéisme : les résultats sont au rendez-vous.

Bousculer les modèles de gouvernance Jeux de pouvoir, manque de performance, de transparence et de réactivité, bureaucratie, stress, mal-être, désengagement des salariés… : face aux difficultés chroniques rencontrées par les organisations aujourd’hui, et que toutes les techniques managériales, dit-il, semblent impuissantes à vaincre, Bernard-Marie Chiquet avance une solution novatrice. Fondateur d’IGI Partners, intervenant lors des Rencontres Performance organisées par la CCI du Loiret en mars dernier, il milite

Faire primer le pourquoi sur le comment.

« Des salariés à juste titre de plus en plus exigeants » L’Homme première richesse de l’entreprise ? « Une thématique qui fait parfaitement écho à la philosophie et aux actions menées par le Centre des Jeunes Dirigeants : l’économie au service de l’Homme - ! » confirme Emmanuelle Lesoil, actuelle présidente de sa section orléanaise (72 adhérents). D’ailleurs, parmi les cinq axes de travail au service d’une Performance globale de l’entreprise figurent l’enjeu social, et l’un de ses corollaires, le bien-être des salariés. « Une commission de travail nationale lui est dédiée, bientôt déclinée localement, explique Emmanuelle Lesoil, elle fait suite à la prise en compte du désir qu’expriment les salariés, à juste titre de plus en plus exigeants, de comprendre pourquoi ils travaillent ». Une commission qui passe au crible santé, compétences, lien social, investissement des salariés au niveau sociétal… « Avec l’idée sous-jacente de dépasser les clivages qui opposent, en France, patrons et salariés » analyse-t-elle. En tant que dirigeante et fondatrice de la filiale France de Taiyo Yuden (composants électroniques), Emmanuelle Lesoil a expérimenté la valeur de la richesse humaine à plusieurs reprises. Par exemple lors du recrutement de ses salariés (aux parcours et profils volontairement très divers), mais aussi en accordant une attention particulière à leur formation et au développement de leurs compétences. « Chacun est acteur au sein de l’entreprise et contribue à la stratégie de la filiale, et les élans de volontariat qui en découlent font très plaisir » confie la dirigeante. Si la petite taille de la structure (trois salariés) favorise « un dialogue privilégié », Emmanuelle Lesoil assure qu’il leur a fallu beaucoup d’adaptabilité pour traverser les deux crises importantes qu’a connu le secteur électronique. « Nous avons dû faire preuve d’inventivité pour prendre un virage radical et élargir notre territoire d’intervention face à un marché français divisé par dix ». Sans l’accompagnement du CJD conclut-elle, et son approche au service d’une performance globale de l’entreprise, la filiale n’y serait sans doute pas parvenue. www.cjd.net www.taiyo-yuden.com

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en faveur d’une nouvelle conception de gouvernance baptisée Holacracy®. Un modèle né il y a environ cinq ans aux États-Unis et qu’il dépeint comme capable « de développer les aptitudes nécessaires aux enjeux actuels : agilité, résilience, transparence, intelligence collective et leadership distribué ». La nouvelle technologie managériale « intègre la sagesse collective de tous les membres de l’entreprise, et change la structure du pouvoir dans l’organisation ». L’Holacracy® - adoptée par une quarantaine d’entreprises françaises - considère l’entreprise comme un organisme vivant à part entière, soumis à des crises, à des tensions, qui la font peu à peu progresser vers cette question : quelle est ma raison d’être ? Un questionnement autour du sens, que Jean-François Zobrist, exdirigeant de l’usine FAVI (lire p23), a également placé au cœur d’un système de management atypique. Pendant 30 ans, il s’est attaché à faire primer le « pourquoi » sur le « comment » : charge au chef d’entreprise de porter sa vision, sa stratégie, jusqu’aux ouvriers au sein de l’usine ; charge à ces mêmes ouvriers d’organiser euxmêmes leur poste de travail.

Tous responsables du client Convaincu que « le diable se niche dans les cloisons », Jean-François Zobrist a ainsi organisé la fonderie sous pression d’alliages cuivreux en mini-usines autonomes, entièrement responsables de leurs clients. Abolissant les échelons hiérarchiques, ainsi que les contrôles (parce « la confiance rapporte plus »), s’appuyant sur deux valeurs – l’homme est bon, l’amour du client – Jean-François Zobrist a créé un mode de gouvernance qui a fait une centaine d’émules en France. Loin de l’utopie, le modèle rime aussi avec performance. Avec pour seuls indicateurs le cash flow, la marge par pièce et le nombre de pièces produites par heure, JeanFrançois Zobrist prône un mode de management « qui soigne avant tout les acteurs qui créent de la 19


DOSSIER

Cinq valeurs qui boostent l’engagement Pour le 40e anniversaire de l’implantation de son siège social et de son usine à Saint Denis de l’Hôtel, Mars Petcare & Food France s’est offert un beau cadeau en 2013 : la 3e place du palmarès Great Place to Work des entreprises françaises de plus de 500 salariés dans lesquelles il fait bon travailler. Une récompense qui couronne pour la 2e année consécutive le climat de confiance, l’atmosphère conviviale et la fierté des quelque 2 100 collaborateurs* concernés par le classement. Stéphane Estrangin, qui dirige l’usine de production d’aliments préparés pour chiens et chats** (100 000 tonnes annuelles), y voit la conséquence directe d’une « conviction absolue », ancrée dans le groupe multinational (néanmoins entreprise familiale) de longue date : la performance de l’entreprise dépend des hommes et de l’engagement de ses collaborateurs. Un engagement boosté par les cinq valeurs du Groupe, et dont Pascale Perez, directrice de la communication, affirme qu’elles servent de fil rouge à toutes les décisions. « Si la qualité, la responsabilité et l’efficacité sont des valeurs que l’on retrouve de manière récurrente dans de grands groupes, deux de nos valeurs sont réellement différenciantes, ajoute Stéphane Estrangin : la mutualité - la pérennité de l’entreprise subordonnée au partage avec les parties prenantes - et la liberté - financière s’entend, de faire ses propres arbitrages sans avoir à rendre des comptes à des actionnaires ». Avec le classement Great Place to Work, Mars Petcare & Food a pu benchmarker l’efficacité de ses actions au service du bien-être des salariés. Et elles sont nombreuses. Certaines, symboliques et porteuses de sens : open space où cohabitent PDG, Comité de direction et service RH avec l’ensemble du staff administratif et des forces de vente, places de parking identiques pour tous ; d’autres, liées à la politique RH (parité homme/femme, formation, mentoring des salariés à haut potentiel, stimulation à la prise d’initiatives***…) ; quelques-unes enfin sont même liées à l’engagement « au-delà du business », avec, par exemple, la collecte de jouets pour la Croix-Rouge à Noël. *soit au total 4 usines, deux sièges sociaux, incluant les 500 salariés du site du Loiret. **Pedigree®, Whiskas®, Sheba®, César®. *** Lire p21-22. www.marsfrance.fr

Stéphane Estrangin

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valeur, car ce sont eux, qui s’ils arrêtent d’agir, mettent immédiatement l’usine en apnée ! ».

Le management, nerf de la motivation Le mode de management de l’entreprise : c’est justement ce que les salariés français - plus que leurs homologues européens et américains - pointent comme principal facteur de (dé)motivation : seuls 37 % d’entre eux se disent se sentir récompensés de leurs efforts, contre 47 % pour les autres européens et 70 % pour les Américains**. Et sont même très durs à l’égard des managers quand il s’agit de les qualifier : « mous et incompétents », voire « très incompétents » pour un salarié sur trois. Parmi les talons d’Achille du manager : la faiblesse de penser qu’il est possible d’imposer des décisions et qu’il suffit d’émettre des ordres pour qu’ils portent les fruits escomptés. Une idée d’autant plus mise à mal avec l’irruption du web collaboratif au sein des entreprises : chaque collaborateur devient, potentiellement, possible émetteur d’un message, capable d’interagir avec son environnement et de recueillir de l’information. La posture du manager, unique détenteur du savoir (et du pouvoir), semble avoir fait long feu. Pour être performant, le collaborateur doit être motivé. C’est donc au chef d’entreprise, aux managers, d’impulser un climat propice à l’engagement des salariés, qui favorise l’autonomie, la prise d’initiatives, et donc, la créativité. Comme l’a rappelé Marc Luyckx-Ghisi, ancien conseiller des présidents Delors et Santer à la Cellule prospective de la Commission européenne lors de la conférence Envipro en juin 2012, « l’outil de production, c’est la personne humaine, et la personne humaine, doit être créative. Or, elle ne crée pas seulement avec son intelligence, mais avec son cœur, avec son corps, avec son âme ». Un impératif que Céline Jolly, directrice de l’agence événementielle orléanaise A’tipic, 54 juin - juillet 2013


a bien saisi : « La crise nous fait prendre conscience, nous, chefs d’entreprise, qu’il existe de nouveaux modèles d’organisation, davantage basés sur la responsabilisation, la confiance, l’écoute, et l’autonomie des collaborateurs. Le contexte économique impose aux entreprises d’être de plus en plus agiles et innovantes : encourager la prise d’initiative, stimuler la créativité, développer l’autonomie, favoriser la diversité, expérimenter et accepter l’erreur, c’est le véritable enjeu ! ». La cause est entendue : l’entreprise performante évolue dans une nouvelle logique économique dans laquelle la création de valeur ne passe plus par la valeur ajoutée à un objet, mais par l’apport de la connaissance à la connaissance. Le capital humain y prime sur le capital financier, le management en entreprise s’appuie sur des valeurs humanistes, promesses de créativité, de motivation et de fidélisation des collaborateurs. Le tout, associé à une vision claire que le dirigeant doit formuler avec son comité de direction ou ses équipes, maximise à coup sûr les capacités de croissance de l’entreprise.

Stimuler la créativité, favoriser le bien-être « Ce que nous accomplissons à l’intérieur modifie la réalité extérieure » : la citation de Plutarque prend ici tout son sens. Selon l’Institut Great Place to Work®, 95 % des salariés de Mars en France (dont le site de Saint-Denis-del’Hôtel) affirment être fiers de travailler pour cette entreprise et plébiscitent à 92 % leurs conditions de travail. Parmi les nombreuses initiatives du groupe pour favoriser le bien-être de ses collaborateurs, Mars cultive plusieurs spécificités et privilégie, entre autres, la transparence, la convivialité, l’équité, le partage de valeurs justes et mutuelles, mais aussi la prise d’initiatives. Emblématique, l’opération « Make the difference », organisée par le groupe à l’échelon mondial, valorise la créativité. « Chacun peut concourir pour ces juin - juillet 2013

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Alain Foulquier

Le bonheur au travail Permettre aux dirigeants de se ressourcer en partageant « l’énergie et l’enthousiasme nécessaires pour nourrir toutes les parties prenantes de l’entreprise (collaborateurs, clients et partenaires) » lors de réunions mensuelles : telle est la vocation de l’APM et de sa branche orléanaise, présidée par Alain Foulquier depuis trois ans. Des rencontres avec intervenants de haut niveau pour répondre, notamment, à un impératif : être en mesure d’adapter son entreprise, d’innover, dans un monde en mutation permanente. Aux côtés des 20 membres de l’association, le président - par ailleurs directeur de l’agence de communication orléanaise Force Motrice - y puise de nouvelles idées. Convaincu de longue date que « la première ressource de l’entreprise, ce sont les hommes », il renvoie le chef d’entreprise à sa responsabilité. « C’est lui qui a la capacité à créer les conditions d’épanouissement de chacun, selon ses attentes, son ambition, son potentiel de réalisation, dans le cadre des besoins et des contraintes de l’entreprise ». Avec cette condition sine qua non : que le chef d’entreprise lui-même soit heureux et qu’il ait fixé un cap précis. Reconnaissance, autonomie, motivation et même… bonheur : des motsclés qui reviennent souvent dans le discours d’Alain Foulquier. « À défaut de bonheur, on peut viser le bien-être, tempère-t-il. Nous sommes entrés aujourd’hui dans une économie de la connaissance, et des entreprises comme celle que je dirige, dans le domaine du service, de la création, ne peuvent fonctionner de manière autoritaire. Pour créer, les collaborateurs de l’agence font appel à leurs neurones, à leur sensibilité, il leur faut un climat propice ». Et de souligner, par exemple, qu’au sein de Force Motrice les obstacles potentiels liés à l’intégration de la génération Y, ne se sont jamais posés. Tout l’art du dirigeant, au final, sera de réussir à mobiliser ses équipes autour de valeurs et d’une vision partagées. « Le chef d’entreprise a parfois tendance à vouloir faire seul, parce qu’il porte beaucoup de responsabilités. Mais s’il invente les conditions pour que ses collaborateurs aient envie de se dépasser, c’est toute l’entreprise qui en recueille les bénéfices ». www.apm.fr www.forcemotrice.com

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DOSSIER

trophées qui s’inscrivent dans une démarche d’amélioration continue, explique Pascale Perez, directrice de la communication du groupe. L’idée c’est de suggérer une amélioration de son poste de travail, et de faire la différence sur les plans sociétaux et environnementaux, ou dans le domaine de l’innovation, du bien-être au travail ou de l’excellence managériale ». Des trophées qui s’ajoutent aux Award Innovation, ouverts aux collaborateurs de Mars Petcare & Food France depuis 2011, et qui priment les

dossiers les plus innovants. « On sélectionne les idées par rapport à leur résonance, poursuit Pascale Perez, en restant attentifs à leur possible duplication dans les 80 autres usines ». En l’espace de trois ans, 125 dossiers ont ainsi été déposés. Enfin, Mars encourage aussi « l’engagement au-delà du business ». C’est ainsi qu’une poignée de salariés du site, constatant le défaut d’éclairage des vélos des collégiens aux alentours, a par exemple vendu du matériel de l’usine, obsolète, pour acheter

Rien de tel pour […]donner du sens qu’une convention ou un voyage hors de ses bases.

de nouveaux kits et en équiper les vélos au sein des établissements scolaires. Bien-être des salariés et du dirigeant, agilité de l’entreprise : des questions considérées comme cruciale par le Centre des Jeunes Dirigeants. À tel point que l’association s’est engagée dans une démarche de labellisation, baptisée LUCIE, pour « accompagner les jeunes dirigeants vers une économie plus humaine, à l’écoute de toutes les parties prenantes ». Dans un premier temps opération

A’tipic, créateur de liens durables

Céline Jolly

« Les Hommes sont la richesse de nos entreprises » : la signature trône en bonne place sur les supports de communication de l’agence événementielle orléanaise A’tipic. Un credo, une conviction, insufflée par sa dirigeante, Céline Jolly. « Une entreprise ne peut être performante que si ses collaborateurs sont engagés, que s’ils adhèrent à un projet, à une vision partagée de la stratégie de l’entreprise » pose-t-elle en préambule. Avec, en filigrane, l’idée d’avoir à reconquérir la confiance des salariés, dont elle constate qu’elle a été « mise à mal » ces dernières années. Justement, comme elle l’explique, l’un des outils qui par excellence permet de générer de la confiance, de valoriser les collaborateurs tout en créant de l’adhésion aux valeurs de l’entreprise, c’est l’événement, le team building, le voyage de motivation ou « incentive ». « Rien de tel pour prendre du recul, créer du lien affectif, donner du sens, qu’une convention ou qu’un voyage en dehors de ses bases. On apprend à se redécouvrir et on crée de nouvelles solidarités ! ». Refusant de voir l’événementiel réduit à sa seule dimension logistique, elle prévient : « A’tipic part toujours de deux fondamentaux : le message à délivrer et ses destinataires ». Exemple avec le Green day organisé en août dernier pour Colgate Palmolive, lors d’une journée en forêt centrée autour du bien-être des 300 salariés des services administratifs. « L’idée c’était de prendre soin de soi, de libérer les énergies, avec des activités fortes et fédératrices comme la création d’un flashmob et d’un haka autour des valeurs de la marque ». Donner du sens, toujours ; avec une touche ludique, souvent. Illustration avec la convention des franchisés Easy Cash à l’Île de la Réunion. Au programme : une plénière forte et dynamique, du teambuilding en rafting et surtout l’affrètement de 15 hélicoptères pour 45 minutes de survol de l’île. Pour des moments forts qui restent gravés dans les mémoires collectives. « Ressentir ensemble, vibrer individuellement », cela pourrait être l’autre credo de Céline Jolly. www.atipic.fr

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pilote auprès de 14 entreprises membres, le label témoigne de l’engagement d’une organisation sur le plan de la Responsabilité Sociétale de l’Entreprise (RSE). Favoriser le bien-être de ses salariés, c’est encore intégrer l’équilibre vie professionnelle/vie privée, la diversité, la féminisation de l’encadrement. Comme l’illustre Corinne Turpin, dirigeante du cabinet de conseil Osmoze, « le dirigeant peut choisir par exemple de ne jamais fixer des réunions après 18 h dans l’entreprise : cha-

cun y gagne en efficacité en étant disponible à 100 % jusqu’à la fin de la réunion, sans avoir à regarder sa montre et à perdre le fil ».

Le coût du désengagement Si la motivation des salariés s’avère payante, le désengagement - et le stress qui en découle - a un coût bien réel : absentéisme, turn over, baisse de la productivité, multiplication des accidents du travail… Pourtant, selon le consultant Philippe Rodet, ancien médecin urgentiste, intervenu lors d’une

Pour être heureux, il faut se sentir responsable et autonome.

conférence à la CCI du Loiret, les remèdes au stress sont souvent basés sur le bon sens. Donner du sens au travail de ses collaborateurs, leur fixer des objectifs atteignables, les encourager, mais aussi savoir reconnaître ses erreurs, restent des « basiques » qui influent directement sur la qualité de vie au travail. Un enjeu qu’a bien saisi la société France Loire à Orléans, spécialisée dans l’achat et la location de logements, et qui a intégré un groupe de réflexion « Santé et Qualité de

« L’Homme est ingénieux, sérieux, travailleur » Jean-François Zobrist

Déjà intervenu à la CCI du Loiret en mars 2012, Jean-François Zobrist viendra à nouveau témoigner de son expérience lors d’une Rencontre performance, le 28 novembre 2013. Pour participer : Tél. : 02.38.77.77.77 lesrencontresperformance@loiret.cci.fr

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Faire la traque aux aberrations : tel a été le moteur de Jean-François Zobrist pendant ses 30 années à la tête de FAVI à Hellencourt, dans la Somme (fonderie sous pression d’alliages cuivreux). Du bon sens, une confiance totale dans autrui, et cette antienne : « la performance vient des ouvriers, des opérateurs ; pas de performance sans bonheur ; pour être heureux, il faut se sentir responsable, et autonome ». Il invente donc un système de management décoiffant : réduction du nombre d’échelons hiérarchique à leur portion congrue (deux !), des résultats partagés à stricte égalité, migration des bureaux des forces commerciales au sein de l’usine (« pour faire rentrer le dehors au-dedans »), auto-contrôle des ouvriers sur leur travail, auto-détermination de leurs objectifs, exit le pointage, les réunions intempestives, récompenses des actions mises en œuvre par les ouvriers pour améliorer les process ou la vie de l’entreprise (validées par un jury d’ouvriers), place de parking identiques pour tous… Et surtout, les clients de FAVI remis au cœur de toutes les actions et décisions. À l’arrivée pour le premier fournisseur européen de fourchettes de boîtes de vitesse dont 85 % de l’activité est consacrée à la sous-traitance automobile ? Pas d’anarchie, mais une performance accrue et des résultats qui ne se font pas attendre : une augmentation de 20 % du nombre de pièces fabriquées et des baisses de coût « issues pour moitié d’idées mises en œuvre par les opérateurs eux-mêmes ». Un système éprouvé que Jean-François Zobrist, aujourd’hui à la retraite, partage de conférence en conférence et qui aurait, dit-il, fait une centaine d’émules à ce jour. Il ne cesse de le marteler : « l’homme est ingénieux, sérieux, travailleur, il faut lui faire confiance ». Et lorsqu’on émet un doute sur la généralité du postulat, il rétorque : « dans ce type d’organisation, les rares à ne pas jouer le jeu se marginalisent d’euxmêmes ». L’homme concède toutefois un bémol : l’absence de turn over, et une moyenne d’âge de 45 ans, qui pèse sur la courbe des âges. www.favi.com www.vimeo.com/33075567

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DOSSIER

vie au travail », initié par l’AFNOR. Son objectif : prendre en compte les effets de la qualité de vie au travail sur la santé des salariés et inversement. « Les effets sur la performance économique sont aujourd’hui indéniables, assure Corinne Turpin qui accompagne l’entreprise dans sa démarche, comme le démontrent l’expérience québécoise ou l’association internationale de sécurité sociale. Effets tangibles : 1 € investi en prévention rapporte 3 € ; effets intangibles : rapport immédiat sur la confiance, l’amélioration du dialogue social, l’innovation, la qualité du service rendu au client ou au citoyen… ». Cette constante corrélation entre performance de l’organisation et qualité des relations qui s’établissent en son sein, l’Association française de communication interne (Afci, près de 500 membres) s’en est aussi saisie, prônant « une communication qui favorise des

relations de coopérations équilibrées » et qui permet aux salariés et aux dirigeants notamment, « de partager durablement des objectifs communs ». Enfin, parce que les idées les plus simples sont souvent les plus efficaces : la convivialité fait aussi partie des clés de la réussite ! Si Corinne Turpin affirme qu’elle favorise le bien-être individuel et l’efficacité collective, Evelyne Pélissier-Treunov (Cabinet de coaching Epta Conseil) assure quant à elle que toutes les actions qui fédèrent doivent être encouragées. « Du simple repas d’équipe pour fêter un projet à l’événement interne annuel, tous ces événements créent du lien entre les personnes et apportent de la fluidité dans les échanges de la vie quotidienne de l’entreprise ». * Managing for the future, Gary Hamel et C.K. Prahalad, Dunod 1999 ** Etude TNS Sofres 2007

www.greatplacetowork.fr www.lesrencontresperformances.fr www.igipartners.com http://bit.ly/11df62l (Conférence Envipro - juin 2012, Marc Luyckx Ghisi) www.entrepreneursdavenir.com www.osmoze-conseil.fr http://www.epta-coaching.net/ www.afci.asso.fr http://www.entreprise-et-convivialite.com/

Les RENCONTRES PERFORMANCE de la CCI du Loiret : l’Humain comme fil conducteur L’Humain à la clé de la performance de l’entreprise : tel est le fil conducteur du programme des Rencontres Performance élaborées par la CCI du Loiret. Management, santé au travail, performance industrielle, innovation, réseaux sociaux… : autant de thématiques abordées sous le prisme de l’Homme, omm mme, e, eett qu quee les entreprises adhérentes plébiscitent. Gagner en LES RENCONTRES compétences, en savoir-faire, trouver des idées PERFORMANCE nouvelles puis les appliquer en entreprise : les Rencontres Performance permettent aussi de créer du lien, une dynamique de réseau, entre entrepreneurs souvent confrontés aux mêmes problématiques.

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PROGRAMME 2013

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PASSÉS COMPOSÉS

RÉVISONS NOS CLASSIQUES La chronique d’Anne-Marie Royer-Pantin

L’humanisme est, au cœur de l’entreprise, une valeur fondatrice, aujourd’hui plus que jamais invoquée. Les industriels du Loiret n’ont pas attendu qu’on en parle pour en faire l’une de leurs préoccupations majeures : il y a près de 100 ans qu’ils ont eu, en précurseurs, la volonté de prendre en compte cette dimension humaine essentielle, avec clairvoyance et efficacité.

L

Anne-Marie Royer-Pantin Ancienne élève de l’École normale supérieure, médaille d’or de l’Académie d’Agriculture de France pour son œuvre littéraire et son action culturelle en faveur du patrimoine, Anne-Marie Royer-Pantin est écrivain, auteur d’essais, d’ouvrages d’histoire et de nombreux travaux sur le patrimoine local et régional. Sa chronique « Passés composés » propose un éclairage différent du présent et du devenir économiques de notre département, à la lumière d’un passé riche d’expériences originales et fructueuses, de belles aventures et de réussites exemplaires.

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a ressource la plus précieuse de l’entreprise, ce sont les hommes et les femmes, dans leur diversité, leurs différences et leur liberté, porteurs de créativité, d’initiative, de connaissances et de compétences. C’est une cause entendue, et qui alimente un flot de réflexions et de beaux discours. En tout cas, cela nous donne l’occasion de rappeler les fondamentaux et de réviser nos classiques. D’abord, l’aphorisme célèbre, « Il n’y a richesse ni force que d’hommes » , ne date pas d’hier : il fut énoncé au XVIe siècle par Jean Bodin, esprit éclairé de la Renaissance, qui proposait là une vision proprement humaniste de la politique et de l’économie. Quelques siècles plus tard, les industriels du Loiret allaient, dans des circonstances très particulières, remettre au goût du jour et en pratique ce principe fondamental, mis à mal par la toute puissance de la productivité. On était en 1918, au sortir de la Grande Guerre, à laquelle villes et villages du Loiret venaient de payer un lourd tribut. Dans l’horreur des tranchées, patrons et ouvriers s’étaient retrouvés au coude-àcoude et avaient noué des liens de fraternité si serrés qu’une fois la paix revenue, les industriels avaient voulu les maintenir en les transposant dans leurs entreprises sous la forme de mesures sociales ambitieuses et pragmatiques. Forts de cette expérience humaine marquante, investis de cette nouvelle responsabilité morale et sociale née de la camaraderie du front, deux hommes, au nom de leurs collègues, se sont alors mis au service de la collectivité : M. Depallier, patron des établissements éponymes (célèbre fabrique de

corsets) et René Chenesseau, industriel également et vice-président de la Chambre de Commerce (son fils Pierre en sera président de 1946 à 1959). Ces deux pionniers, fédérant tous les patrons de bonne volonté, créèrent l’Union des Industriels du Loiret, dotée d’une existence officielle et d’une personnalité morale en 1919. La jeune Union allait mettre en place toute une série de structures novatrices au service des salariés, précédant largement la législation de l’État dans ce domaine : dès 1920, elle fondait la Caisse Interprofessionnelle d’Allocations Familiales, et en 1923 la Commission patronale de l’Apprentissage. En 1926, elle fut à l’origine de la création de la Caisse d’Assurances Sociales qui a fonctionné dans le Loiret avant même que la loi se préoccupe de réglementer ce secteur. La même année, toujours sous l’égide de l’Union des Industriels du Loiret, s’instauraient des Cours d’Apprentissage Féminin et le Comité d’Hygiène de l’Enfance, tandis qu’entraient en fonction dans le département les toutes premières assistantes sociales. À tous ces services, l’Union ajoutait, dans les années 30, deux Mutuelles et une organisation de loisirs, baptisée Ecran Orléanais et Heures Libres, puis un Service Médical Interentreprises. Toutes ces actions, menées avec ferveur, sans tambour ni trompette, concourraient au bien-être et au respect de l’homme au travail. Et elles viennent nous rappeler, à point nommé, que l’entreprise a charge d’âmes, qu’elle est une communauté vivante, mouvante, plurielle, porteuse de richesses non seulement matérielles mais surtout humaines. 25


AGENDA

LES RENCONTRES PERFORMANCE de juillet à septembre 2013

4e édition du défi inter-entre prises

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AMÉLIORATION CONTINUE

DU 16 AU 20 SEPTEMBRE 2013

Santé et sécurité au travail 2 juillet - Mettre en place une démarche d’ergonomie sur les postes de manutention manuelle. (partie1) 26 septembre - Mettre en place une démarche d’ergonomie sur les postes de manutention manuelle. (partie2) /////////////////////////////////////////////////////////////

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4 édition du défi de mobilité « Bougeons Autrement »

u Du u 20

16 au bre septem 3 13 01 20

CHANG GEZ EZ VOS MODES

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CCI LOIRET

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Objectif du défi interentreprises (structures privées et publiques) « Bougeons autrement » : inciter vos salariés à venir travailler autrement qu’en voiture solo pendant une journée, voire deux ou idéalement sur toute la durée de « Bougeons autrement »- soit du 16 au 20 septembre 2013.

EFFICACITÉ MANAGÉRIALE ET SOCIALE Management et ressources humaines 26 septembre - Regards croisés sur le management des hommes et des équipes : les clés de la réussite de Google. www.lesrencontresperformance.fr

Vous souhaitez participer à l’élaboration du programme des Rencontres Performance pour 2014 ? Participez et répondez au questionnaire en ligne ! http://choix-sujets-rencontresperformance.loiret.cci.fr/

En inscrivant votre entreprise au défi 2013, vous bénéficierez d’un événementiel ludique pour valoriser l’image éco-citoyenne de votre structure et contribuer à renforcer la cohésion de vos équipes. En 2011, 14 employeurs du Loiret ont relevé le défi, soit 1200 salariés. En 2012, 23 employeurs ont mobilisé près de 8500 salariés. Sur ces deux éditions, 10 vélos de ville et un vélo pliant ont été gagnés. En 2013, nous comptons sur vous ! Pendant toute l’opération, la CCI vous accompagne et met à votre disposition des outils de sensibilisation et de communication clés en main, pour vous simplifier l’organisation et le déroulement du défi.

Installée depuis 1973 à St-Denis-de-l’Hôtel – siège social de notre entreprise – notre usine est spécialisée dans la préparation d’aliments en boîtes et en pochons pour chiens et pour chats commercialisés notamment sous les marques Pedigree®, Whiskas®, Sheba® et Cesar®.

3e des entreprises françaises de plus de 500 salariés où il fait bon travailler Mars Petcare & Food France produit et commercialise des aliments préparés pour animaux de compagnie mais aussi du riz, du blé et des sauces.

Nous élaborons des repas de qualité, équilibrés et complets afin de répondre jour après jour aux besoins nutritionnels de nos compagnons à quatre pattes. Nous opérons en réduisant au maximum notre impact sur l’environnement, notamment la gestion des déchets et des eaux et notre émission de CO2. Depuis 2006, notre usine est certifiée ISO 14001. Pour le bonheur de toute la famille, nous commercialisons aussi une gamme variée d’aliments. Nos marques Uncle Ben’s®, Ebly® et Suzi Wan® privilégient les aliments sains, auxquels toute maman peut se fier, et les aliments rapides et faciles à cuisiner, sans jamais faire aucune concession sur le goût. En 2013, Mars Petcare & Food France obtient, pour sa troisième participation, la 3e place des Best Workplaces au palmarès de Great Place To Work.

Pour en savoir plus, www.marsfrance.fr

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CAP SUR L’EXPORT AVEC LE FORUM ODYSSÉE 2013 La Chambre de commerce et d’industrie de Région Centre (CCI Centre) organise au Centre de Conférences d’Orléans, en partenariat avec la Région Centre, la 3e édition du forum régional pour le développement international des entreprises.

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eur du risque dans une co n j o n c t u re d i f f i c i le , méconnaissance des mécanismes liés à l’export, absence de taille critique…les freins à l’export restent encore trop nombreux. Pourtant, l’international représente, pour les entreprises de la région, une véritable opportunité de croissance. Objectif du Forum Odyssée qui se tiendra au Centre de Conférences d’Orléans le 26 septembre prochain, de 9h à 19h : condenser en une

journée, et en un lieu unique, l’ensemble des solutions utiles au développement de son activité à l’international. Parmi elles : Alliance, le tout nouveau programme de CCI International Centre, qui favorise la coopération de deux entreprises à l’international. Le forum s’adresse aussi bien à ceux qui débutent dans leur démarche export qu’à ceux qui souhaitent la dynamiser. Plébiscité lors de la précédente édition par 96 % des 500 visiteurs* présents, le

forum Odyssée permet d’identifier de nouveaux leviers de croissance, de confronter sa propre expérience et de développer son réseau, ou encore de repérer les aides et financements les plus adaptés à son projet. Organisée avec le soutien de la Région Centre, la manifestation a pour ambition

d’apporter des réponses concrètes aux chefs d’entreprises, aux responsables exports et à toute personne en charge de l’international. *218 entreprises représentées. Renseignements et inscriptions avant le 10 septembre http://international.proforum.fr

ODYSSÉE 2013, LE PROGRAMME EN BREF • 7 ateliers thématiques • 3 tables rondes (retour d’expériences/témoignage entreprises) • Espace networking • Rendez-vous experts pays • Rendez-vous expert V.I.E 18 exposants, acteurs du commerce international, répartis autour de 4 thèmes : • Accompagnement/Conseil à l’international/ Partenaires publics de l’export • Financement • Transport/Logistique • Communication/événementiel Les Trophées INPI de l’innovation qui récompensent les réussites d’entreprises et d’organismes de recherche dans leur utilisation de la propriété industrielle, comme le levier de croissance à l’international. Une conférence de Daniel Cohen, économiste de renom sur le thème : Quels nouveaux modèles pour la croissance de demain ? Une réflexion sur le devenir de nos sociétés industrielles.

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CCI INFOS

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ENQUÊTE DU MARTROI

GESTION DES RISQUES EN ENTREPRISE, UNE CULTURE À DÉVELOPPER Des dirigeants majoritairement conscients des risques qui planent sur leurs entreprises, mais que seule une infime partie a intégrés dans une stratégie concrète de réduction de leur vulnérabilité : tel est le principal enseignement de l’Enquête du Martroi publiée en juin par la CCI du Loiret.

ENQUÊTE DU MARTROI N°18 - Juin 2013 En partenariat avec

Dirigeants, comment intégrez-vous la gestion des risques dans la dynamique managériale de votre entreprise ?

Introduction Au cours des dernières semaines, l’actualité a mis en lumière des entreprises qui n’ont pas su anticiper des événements de nature à les mettre en difficulté. Plusieurs exemples illustrent cette situation, le plus médiatique étant certainement « l’affaire de la viande chevaline ». Que ce soit les grossistes en matières premières, les fabricants de plats préparés ou les distributeurs, tous ont subi les conséquences de ce « scandale sanitaire ». Les entreprises concernées et plus globalement le secteur de l’agroalimentaire en ressortent aujourd’hui affaiblis, et la méfiance des consommateurs accrue (moindre consommation de plats préparés, vigilance sur la traçabilité des ingrédients utilisés…). Dans un registre différent, on peut également citer le cas de quelques dirigeants d’entreprises en Bourgogne qui, malgré les nombreuses alertes des pouvoirs publics, n’ont pas pris la juste mesure des conséquences d’une montée des eaux de l’Aube. Au final, l’arrêt d’exploitation dû aux dommages subis est susceptible de mettre en difficulté leur activité.

La diversité des situations rencontrées qui fragilisent les entreprises et la forte médiatisation que suscite la survenue d’un « incident », nous conduisent naturellement à nous interroger sur l’intégration de la gestion du risque dans la dynamique managériale de l’entreprise. Pour y voir plus clair sur cette thématique dans le Loiret, nous avons interrogé du 18 avril au 15 mai 2013, 150 dirigeants d’entreprises de plus de 10 salariés dans les secteurs de l’industrie, du BTP et des services aux entreprises. L’enquête proposée leur a permis de se positionner sur les questions suivantes : la prise de risques fait- elle partie intégrante de leur métier ? A quels types de risques sont-ils exposés ? Comment gèrent-ils ces risques ? Sur quels aspects mettent-ils l’accent actuellement ? Quelles actions concrètes ont-ils mis en œuvre dans leur entreprise ?

avons volontairement choisi d’interroger les dirigeants sur six types de risques : le risque financier, le risque commercial, le risque réglementaire et normatif, le risque lié aux ressources humaines de leur entreprise, et le risque opérationnel. Il est important de signaler que notre département est exposé à d’autres types de risques et en particulier celui d’une crue de la Loire. Cet aspect ayant été déjà traité dans une enquête réalisée en 2011/2012 par le Plan Loire, nous n’avons pas souhaité l’aborder d’une manière aussi approfondie. Par ailleurs, dans le prolongement de la présente enquête du Martroi, nous complétons le traitement de la problématique à travers les risques pénaux et civils du dirigeant dans le cadre d’une conférence thématique dédiée qui se tiendra début juillet prochain dans les locaux de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Loiret.

Plus globalement, dans un contexte où la compétitivité des entreprises françaises est portée à la une, nous avons cherché à savoir si une gestion maîtrisée du risque est le vecteur d’une meilleure performance. Pour aborder cette enquête nous

Une publication de la

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CCI LOIRET

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rendre des risques, quand on est chef d’entreprise, relève du pléonasme. 94 % des dirigeants interrogés* par la CCI du Loiret pour sa dernière Enquête du Martroi « Dirigeants, comment intégrez-vous la gestion des risques dans la dynamique managériale de votre entreprise ? » l’affirment : la prise de risque est inhérente à leur métier et à leur fonction. Pour autant, ils l’abordent assez différemment. Un peu plus de la majorité d’entre eux (surtout des industriels) ont opté pour une stratégie de prévention du risque. À l’opposé, un quart des répondants concède ne pas avoir arrêté de ligne directrice en la matière. Alors que 25 % des chefs d’entreprise ont effectué une cartographie des risques de leur entreprise, ils sont seulement 15 % à avoir mis en œuvre les outils nécessaires à la réduc-

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tion de leur vulnérabilité. Pour ces derniers, l’arbitrage se révèle doublement bénéfique : en anticipant et en évaluant systématiquement les risques auxquels elle est soumise, l’entreprise se trouve mieux prémunie, mais aussi, elle adopte face au risque une posture plus sereine.

enquête : la gestion du risque reste une affaire interne à l’entreprise, avec peu de moyens humains dédiés. Alors même qu’elle est clairement identifiée comme facteur de compétitivité pour l’entreprise.

Intégralité de l’enquête en ligne sur : www.id.loiret.cci.fr

Enquête réalisée en partenariat avec :

*150 entreprises de + de 10 salariés des secteurs du BTP, de l’industrie et des services aux entreprises.

Un risque financier craint, mais anticipé Parti-pris de l’enquête : interroger les chefs d’entreprises sur six types de risques, financier, commercial, réglementaire et normatif, opérationnel, et celui lié aux ressources humaines de l’entreprise. Identifié comme menace déterminante, le risque financier arrive en tête des préoccupations des dirigeants. Et c’est, plutôt logiquement, celui face auquel 90 % des sondés affirment être les plus sereins grâce aux actions engagées. Dans leur collimateur : les retards de paiement ou les impayés, la diminution de leurs taux de marge, l’évolution de leur chiffre d’affaires ou encore l’augmentation des charges et des taxes. Autre menace sous étroite surveillance : le risque commercial, et la pression concurrentielle accentuée par la conjoncture économique actuelle, qui raréfie les opportunités de business dans certains secteurs (le BTP par exemple). Parmi les autres enseignements de cette 29


CCI INFOS

RESO45, UNE RÉPONSE AUX BESOINS DE MAIND’ŒUVRE DE L’HÔTELLERIE-RESTAURATION Initié par le Club hôtelier orléanais, soutenu par la CCI du Loiret, le nouveau groupement d’employeurs RESO45 réunit des professionnels de l’hôtellerie et de la restauration. Il vise à mieux répondre à leurs besoins de main-d’œuvre tout en s’inscrivant dans une démarche de développement de bonnes pratiques RH.

R

épondre aux besoins de main-d’œuvre spécifique au secteur de l’hôtellerie-restauration, guider les entreprises adhérentes vers de bonnes pratiques RH tout en favorisant l’insertion par la qualification : tels sont les objectifs principaux de RESO45, émanation locale du groupement national d’employeurs CHR Tourisme. La nouvelle structure est née d’un constat de plusieurs chefs d’entreprises du secteur*, qui ont pu éprouver l’efficacité de l’action de RESO France dans l’Indre-et-Loire ou le Maine-et-Loire : un besoin croissant

de partager leurs collaborateurs afin de mieux répondre au besoin de flexibilité de leurs métiers. Seront ainsi favorisés grâce à ce groupement : la création de CDD et CDI en temps partagé, solution particulièrement adaptée à une conjoncture économique tendue ; une simplification des formalités de recrutements temporaires ; une meilleure gestion et optimisation du temps de travail et enfin, la complémentarité des compétences ou encore la formation, en collaboration avec un GEIP (Groupement d’employeurs pour l’insertion et la profes-

sionnalisation) via des contrats aidés. De nombreux partenaires, à l’échelon national, soutiennent la structure : Pôle emploi, les missions locales, l’ACFCI (Assemblée française des chambres de commerces et d’industrie). La CCI du Loiret, qui a établi une convention avec RESO45, met à sa disposition un bureau. * Stéphane Gauthier (Hôtel Marguerite), Laurent Baud (Hôtel Mercure), Marc Langman (Hôtel Abeille), Dominique Foucaud (Grand Hôtel) Contact : Reso45@resoemploi.fr Tél : 06 68 57 88 76 - www.reso45.fr

EN BREF

NOUVELLE ADRESSE POUR L’AGENCE DE LA CCI À BEAUGENCY Depuis le 17 juin, l’agence de la CCI à Beaugency a quitté ses bureaux du centre-ville, situés au 38 rue du Change, pour emménager dans de nouveaux locaux situés dans le village d’entreprises Beauval (http://village-entreprises-beaugency.fr/), avenue d’Orléans. Les chefs d’entreprises, créateurs et porteurs de projets devront désormais se rendre à l’adresse suivante : Village d’entreprises Beauval 62-73, Avenue d’Orléans 45190 Beaugency Téléphone et mail inchangés : Tél. : 02 38 77 77 77 – agence.beaugency@loiret.cci.fr

L’agence de la CCI du Loiret à Beaugency propose : • un accueil aux créateurs, première information/orientation, • l’organisation d’actions collectives en direction des entreprises industrielles, commerciales et de services.

30

Horaires d’ouverture :

Fermeture :

du lundi au vendredi de 10 h à 12 h 30 et de 14 h à 17 h

lundi et mercredi matin vendredi à 16 h 30

54 juin - juillet 2013



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