Loiret-Eco-novembre-2011-numero-44

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n°44 novembre 2011 Le magazine économique de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Loiret

Trophées de l’entreprise : retrouvez les lauréats 2011 !

10 industrie Franciaflex, en pointe sur la performance énergétique

12 services Intelligence du bâtiment : des ingénieurs “made in Polytech”

14 d éveloppement durable Novotel, l’hôtellerie respectueuse de la planète


COLLÉGIENS, LyCÉENS, ApprENtIS, ÉtudIANtS

5-6-7 J

ANVIER

2012

Parc des exPositions - orléans

Hall Minsard : après la 3ème - Hall prestige : après le BAC

Jeudi - Vendredi - Samedi : 9h-17h Plus qu’une Région une chance pour l’éducation

www.etoile.regioncentre.fr


édito

Préparons l’avenir de nos entreprises

P

eut-on être confiant en l’avenir, quand on est dirigeant, dans le contexte politique et économique actuel ? À cette question je réponds sans l’ombre d’une hésitation que si on n’est pas optimiste, on n’est pas chef d’entreprise. L’année 2011, si elle a été jugée décevante après une année 2010 plus dynamique, restera néanmoins positive. En revanche, des raisons d’être vigilants, les dirigeants en ont réellement. Aux commandes de son entreprise, l’entrepreneur doit certes être à l’œuvre sur le court terme, mais il doit garder à l’esprit qu’il ne peut plus trouver des solutions seul. Le constat vaut aussi pour la vie publique locale, à l’échelon national et international : personne n’a le pouvoir de régler les problèmes isolément. Illustration avec l’Allemagne, dont l’économie reste soutenue par ses exportations, mais qui a besoin de l’Europe autant que de l’euro, et dont on oublie parfois que le niveau de la dette publique, en pourcentage du PIB, est légèrement supérieur à celui de la France*. Le bon point pour l’Allemagne, c’est que le pays a su mener des réformes de fond nécessaires, comme les systèmes de retraite et de protection sociale, et qui lui permettent aujourd’hui de regarder l’avenir avec plus de sérénité.

Vivre en permanence à crédit et rester « perfusés » à la dette, le modèle est révolu. Puisque ce diagnostic fait désormais le consensus, le moment est venu d’engager nous aussi les réformes de fond, sur le long terme. Les politiques ont un rôle majeur à

jouer, mais les entreprises, les organisations professionnelles aussi. À elles de communiquer, de faire preuve de plus de transparence, de lever les tabous pour influer sur le débat. La loi sur la prime de partage des profits, adoptée hâtivement et sans réelle concertation, est mal adaptée aux contraintes si diverses des entreprises ; elle n’aurait par exemple pas eu de raison d’être, si plus d’entreprises qui pouvaient le faire avaient, par anticipation, mieux organisé le « partage de leurs profits ». Il faut parfois souligner quelques vérités. L’entreprise doit faire des bénéfices pour assurer ses investissements et sa pérennité, c’est une évidence. Elle doit ensuite rémunérer correctement ses actionnaires, puis récompenser justement son personnel. Dans cet ordre précis, mais en n’écartant jamais l’un ou l’autre. *Source Eurostat > Allemagne : 83.2 %, France : 82.3 %

Daniel Guillermin

1er Vice-président délégué de la CCI du Loiret

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tableau de bord

Indicateurs et chiffres clés du Loiret

Créations et radiations d’entreprises

Créations d’entreprises par bassin de vie

Source > CCIL – octobre 2011

Source > CCIL – octobre 2011

500

Briare Chatillon Coligny Clery Saint Andre

450 400 350

Courtenay Meung Sur Loire Montargis

2 2 1

1 1 1

300 250

Créations

200

100

Radiations

oct.

nov.

déc. jan. 11 fév.

mars avril

mai

juin juillet août

sept.

4 oct.

Ferrières Neuville aux Bois

Bassin de Vie de Châteaudun

Meung sur Loire

Montargis Châteauneuf sur Loire

Orléans

Jargeau

40 35 992 35 30

Châtillon Coligny

la L o i r e

Beaugency

+0,4 % +0,1 %

évolution sur 1 mois

Château-Renard

Lorris

Source > Insee évolution sur 1 an

Courtenay

Beaune la Rolande

Patay

Dépenses de consommation des ménages

Bassin de Vie de Souppes sur Loing

Puiseaux

Pithiviers

Bassin de Vie de Toury

21

50 0

Malesherbes

Bassin de Vie d'Angerville

150

Sully sur Loire

La Ferté Saint Aubin

Gien

36 132

36 101

Briare

Produits manufacturés évolution sur 1 an

25 20 15 10

+0,2% évolution sur 1 mois

-0,5 %

20 608

20 446 dont biens durables

20 495

Neuville Aux Bois Orleans

1 7

Pithiviers Sully Sur Loire

1 4

5 0 en millions d’euros

août 2010

juillet 2011

août 2011

Commerce extérieur dans la région Occupation et fréquentation hôtelière

Source > Douanes

Source > Comité régional du Tourisme du Centre

en milliers d’euros Région Centre Loiret Part

Centre Loiret variation sur un an

2T2011

2T2011

Loiret

Exportations

4 203 205

1 592 196

37,88 %

Importations

4 185 623

1 569 303

37,49 %

17 582

22 893

Taux d’occupation août 2011

65,1 %

61,3 %

+ 2,0 pt

Soldes

Fréquentation hôtelière août 2011 - nuitées

698 977 153 533

+ 3,8 pt

Taux de chômage Source > Insee (estimations provisoires)

Permis de construire commencés

Source > Direction Régionale de l’Équipement

Logements (nbr) Locaux d’activités (m²)

4

2T 2011 704 94 317

Loiret

8,6 %

- 0,1 pt

+ 9 %

Centre

8,3 %

- 0,2 pt

- 0,4 pt

+ 6 %

France

9,1 %

- 0,1 pt

- 0,2 pt

3T 2011 Évolution 769 100 032

2e trimestre Variation sur Variation sur 2011 un trimestre un an - 0,2 pt

44 novembre 2011


sommaire

n° 44

novembre 2011 Magazine de la cci du Loiret ADMINISTRATION

Hôtel consulaire 23, place du Martroi 45000 Orléans Tél. 02 38 77 77 77 Fax 02 38 53 09 78 DIRECTEUR DE LA PUBLICATION

Yves Broussoux

11 14

15 16

RÉDACTRICE EN CHEF

Gaëlle Lepetit RÉDACTION

Estelle Boutheloup (p11, 12, 15 et dossier) Gaëlle Lepetit DIFFUSION

Chantal Legris CONCEPTION

www.enola-creation.fr

03 04 06 07 08

Photos

Didier Depoorter Impression

Imprimerie Nouvelle PUBLICITÉ

Sylvia Fromenteaud Tél. 02 38 77 77 22 TIRAGE

21 000 exemplaires N° ISSN : 1955-0642

édito t ableau de bord a ctualités m ade in loiret p erspectives

La performance, une responsabilité collective ?

10 i ndustrie

CONTACT CCI - RÉDACTION

Tél. 02 38 77 77 77 gaelle.lepetit@loiret.cci.fr

Franciaflex, en pointe sur la performance énergétique

PRÉSIDENT DE LA CCI

11 c ommerce

Yves Broussoux Tél. 02 38 77 77 75 www.blogdupresident.loiret.cci.fr

JCB Création en tête de course

12 s ervices

LA CCI SUR INTERNET

www.loiret.cci.fr

Intelligence du bâtiment : des ingénieurs "made in Polytech"

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dossier

Trophées de l’entreprise 2011 Une nouvelle vague TROPHÉES DE L’ENTREPRISE : retrouvez les huit lauréats 2011 ! de huit lauréats a donc été couronnée le 10 novembre dernier au centre de conférences d’Orléans. Troisième édition d’un rendez-vous devenu incontournable, les Trophées de l’entreprise ont mis sous les projecteurs des success stories et des entreprises à l’avenir prometteur, à retrouver dans ce dossier. n°44 novembre 2011

Le magazine économique de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Loiret

10 INDUSTRIE Franciaflex, en pointe sur la performance énergétique

12 SERVICES 14 DÉVELOPPEMENT DURABLE Intelligence Novotel, l’hôtellerie du bâtiment : respectueuse des ingénieurs de la planète “made in Polytech”

25 p assés composés

Du bon usage des trophées

26 CCI infos

14 d éveloppement durable

Novotel, l’hôtellerie respectueuse de la planète

15 à table

Au Grand Saint-Benoît, bénits soient les vieux légumes

Impression numérique, Télécom et Vidéosurveillance sur IP Fax 02 38 895 359 18, Rue Edouard Branly 45700 Villemandeur

novembre 2011

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www.svpinnovation.fr 5


ACTUALITÉS

28 novembre 2011 ème

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I

conférence régionale de l’innovation

nformer et conseiller les entreprises sur les questions relatives à l’innovation et au transfert de technologie, mais aussi faciliter les échanges entre professionnels et étudiants : telle est la vocation de cette 4ème conférence régionale organisée au Centre de conférences d’Orléans le 28 novembre 2011 (14h/20h).

Une manifestation qui s’inscrit dans la Stratégie régionale de l’innovation adoptée par la région Centre, avec le soutien des fonds européens et de l’État. Au programme (dense) du forum « Talents et compétences » : deux miniconférences, 20 tables rondes, des rendez-vous individuels avec un chef d’entreprise, un

espace Gestion de carrière animé par deux consultants et un conseiller en gestion de carrière. Parmi les temps forts de la manifestation, la remise des Trophées de l’innovation dans les catégories produits, services, création d’emplois, projet collaboratif et international. Enfin, la conférence de clôture sera menée par Michel

Serres, philosophe, historien des sciences, élu à l’Académie française, sur le thème : « Y a-t-il des limites à l’innovation ? Quelle est la place de l’humain dans l’innovation ? ». Un tirage au sort désignera les trois gagnants des Ipad offerts en fin de soirée. www.arittcentre.fr/sri

25 novembre 2011

Le groupe orléanais de l’ANDRH célèbre ses 40 ans

«

2020 l’Odyssée au travail ou comment travaillerons-nous demain » : c’est ce thème qu’a retenu le groupe orléanais de l’Association nationale des DRH (ANDRH) pour célébrer ses 40 ans. Plus de 400 personnes sont ainsi attendues au centre de conférences d’Orléans le 25 novembre prochain, à partir de 14 h 30, autour des interventions, entre autre, de Denis Ettighoffer (ancien DG d’une filiale de Bossard Consultants et de Cap Gemini, fondateur d’Eurotechnopolis) et de François Introvigne (expert dans le réseau l’Association Progrès du Management, consultant en relations sociales et enseignant à l’Université de Nancy notamment). Les échanges seront animés par Carole Miko (Journaliste à France Bleu Orléans) et seront rythmés par diverses animations. L’ANDRH, créée en 1947, est une association au service des professionnels des ressources humaines. Elle recense plus de 5 000 membres organisés en 81 groupes locaux, dont le groupe orléanais, présidé par Michel Bouilleau (70 adhérents des secteurs public et privé, issus d’entreprises de 200 à plus de 2 000 salariés). Ouvert aux professionnels de la gestion RH, l’entité locale décline son action autour de plusieurs axes, comme l’échange de bonnes pratiques, l’intervention d’experts, son réseau professionnel et le soutien de la structure nationale au service d’une professionnalisation accrue de ses membres. andrh.orleanais@gmail.com www.andrh.fr

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MADE IN LOIRET

DÉCO clé en main Envie d’une ambiance béton ciré pour le dîner ? Rapidité de pose et possibilité d’interchanger sont sans doute les deux grands atouts de la nouvelle gamme d’habillages muraux enduits de matières naturelles (béton, chaux, métal) commercialisée sous la marque ADN (Agencement de Décors Naturels). Exclusivement distribués par l’entreprise de Jouyle-Potier BCF-PLV, spécialisée dans la PLV, la tabletterie, la signalétique d’intérieure ou encore le mobilier d’agencement, les décors prêt-à-poser (déjà enduits) existent en quatre dimensions. Aucune préparation particulière du support n’est requise, et en plus, peu de risque de voir le même chez ses voisins : finitions, teintes, motifs et incrustations sont personnalisables presque à l’infini ! www.bcf-plv.com

SECRET de sportives Il serait l’arme secrète des joueuses de l’équipe féminine du Fleury Loiret Handball… Le « Miel des Panthères » est un miel de Sologne sélectionné par la Famille Vacher (entreprise Les Apiculteurs Associés à La Ferté Saint-Aubin, depuis quatre générations), qui conditionne plus de 2 000 tonnes de miel chaque année. Un produit dérivé atypique en vente chez les partenaires du club : La cave ô fromages (Orléans), le restaurant Le Week-end (Chécy) et dans les centres E. Leclerc (Fleury-les-Aubrais, Olivet). Le prix de vente unitaire (5 €) sera entièrement reversé en sponsoring au club. L’étiquette du pot (comme l’ensemble de l’identité visuelle) est une création de l’agence de communication orléanaise Sool Design. www.fleuryloirethandball.com

Votre entreprise, située dans le Loiret, crée, développe, vend ou distribue un produit ou un service innovant, original, particulier ? Adressez une photo haute définition du produit/service ainsi que toute documentation relative (catalogue, communiqué de presse…) par courrier électronique à gaelle.lepetit@loiret.cci.fr – Objet : Made in Loiret.

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perspectives

La performance,

une responsabilité collective ? Les Trophées de l’entreprise, au cœur du dossier de ce magazine, récompensent la performance dans différentes catégories. Que vous inspire cette notion de performance ?

Fabien Thouvenin

C’est un terme qui a été beaucoup galvaudé, je parlerais

volontiers de Performance avec une capitale ou de performances au pluriel. C’est une notion subtile, qui ne peut être figée, et qui résulte de choix stratégiques et économiques combinés entre eux. C’est le fruit de critères qui n’évoluent pas nécessairement au même

On agit proportionnellement aux moyens dont on dispose, et quand on en a peu, on les cible le plus intelligemment possible au service de la performance.

rythme, certaines périodes étant plus propices que d’autres : on ne peut par exemple mettre en place de l’intéressement pour ses salariés que si c’est viable économiquement. En revanche, investir régulièrement dans des outils de production est un critère de performance quasiment obligatoire !

Vous liez de manière étroite la performance de l’entreprise, l’implication et le bien-être des salariés… C’est exact, mais je voudrais avant tout rappeler cette analyse chère au CJD * dont je suis membre du bureau depuis sept ans, et qui m’a fait énormément progresser en tant que dirigeant moi-même : pour qu’une entreprise soit performante, et que ses salariés puissent s’y épanouir, il faut avant tout qu’elle gagne de l’argent. Normacadre est une entreprise sans souci de trésorerie, qui exporte dans le monde entier et pour moi, avoir des salariés heureux, gagner la reconnaissance du personnel, c’est la performance ultime !

Un exemple récent au sein de Normacadre pour illustrer la performance ?

Benoît Reine est membre élu de la CCI du Loiret, membre du bureau du CJD (Centre des jeunes dirigeants d’entreprise), et PDG de l’entreprise Normacadre à Neuville-aux-Bois, spécialisée dans la construction de charpentes métalliques complexes.

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Nous venons de remporter deux Trophées pour la construction de la charpente métallique de l’hôpital de Tahiti [ndlr, Prix de la plus belle structure métallique de France et Prix du Grand Public] remis le 10 novembre à Paris lors du Salon Batimat. Ce jour-là, l’entreprise a été fermée, un bus affrété pour l’ensemble des salariés qui pour la plupart ont découvert cette manifestation de renommée internationale. Ces trophées sont une fierté pour la 44 novembre 2011


petite entreprise de Neuvilleaux-Bois qui a relevé le défi face aux plus gros charpentiers de France…

Quelle est la part de responsabilité du dirigeant dans cette quête de performance ? Les leviers qu’il peut actionner fluctuent selon sa marge de manœuvre. La grande force au sein d’une PME, c’est de pouvoir être maître de ses propres choix, à l’inverse de grands groupes cotés où ce sont les actionnaires qui tiennent les rênes. Depuis l’an passé, suite à un LBO**, tous les actionnaires de Normacadre sont exclusivement des salariés de l’entreprise, et je m’en réjouis car personne ne viendra dire par exemple que les investissements consentis sont trop onéreux. Je m’engage de fait, en tant que dirigeant, à donner à mes jeunes salariés qui se sont endettés pour devenir actionnaires les moyens d’y faire face financièrement. Au final, je dirais qu’on agit proportionnellement aux moyens dont on dispose, et quand on en a peu, on les cible le plus intelligemment possible au service de la performance.

À défaut d’une recette clé en mains, quels conseils pourriez-vous donner pour tendre vers la performance ? Incontournable : être tourné vers l’extérieur, travailler en réseau, s’engager… voilà ce que je peux dire avec ma triple casquette CJD/CCI/Normacadre. Mais aussi : réinjecter du bon sens, cela peut parfois suffire…

C’est d’actualité ! Améliorez votre performance en rejoignant le nouveau groupe de travail Lean Loiret ! Depuis avril 2009, en partenariat avec l’Institut Lean France en Région Centre, la CCI du Loiret propose aux entreprises de participer à des groupes de travail Lean inter-entreprises (ou « Gemba Walk »). En quoi cela consiste-t-il ? C’est un « parcours de terrain », qui réunit 8 à 10 entreprises toutes les 4 à 6 semaines, et qui permet de se former à l’identification des gaspillages que l’on trouve tout au long des flux de création de valeur. Il permet donc : d’identifier les gaspillages, de s’approprier la méthodologie du Lean, de bénéficier de l’expérience d’autres entreprises du Loiret qui viendront travailler sur la résolution d’une problématique, d’enrichir la vision de l’organisation industrielle en allant observer les pratiques des autres entreprises du groupe. Un nouveau groupe de travail va prochainement démarrer pour le Loiret. Si vous êtes intéressé et souhaitez donner un coup d’accélérateur à votre démarche d’amélioration continue, n’hésitez pas à vous inscrire pour intégrer un groupe de travail. Le coût de participation à la charge de l’entreprise est de 100 € TTC par entreprise et par rencontre (2 participants maximum), soit un coût annuel de 800 € par entreprise (pour un groupe de 8 entreprises). Cette démarche est ouverte à l’ensemble des entreprises du département. Si vous souhaitez plus de renseignements sur la démarche, contactez la CCIL (nathalie.aminot-boulley@loiret.cci.fr) : il ne reste que 3 places ! En partenariat avec :

23 novembre 2011 Petits-déjeuners thématiques de l’Institut Lean France en région Centre Lean et conditions de travail Informations et inscriptions : relais-centre@leanfrance.fr – 02 38 77 81 20

*Centre des jeunes dirigeants d’entreprise **Leveraged buy-out

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industrie

Franciaflex,

en pointe sur la performance énergétique Spécialiste de l’équipement sur-mesure de la baie, Franciaflex, dont l’un des cinq sites de production français est basé à Chécy, célèbre cette année ses 50 ans. Investissements, innovation, démarche d’amélioration continue, font de l’entreprise de 740 salariés une société en croissance. stores (vénitiens, à lame, à enroulement, à bandes verticales…), parois japonaises, volets battants, persiennes repliables ou coulissantes, bannes… Grâce à son bureau R&D implanté à Chécy, l’entreprise multiplie les innovations produit. « Notre volet roulant à projection Rénoproj, [ndlr compa­ tible avec une fenêtre à l’italienne], a par exemple été primé au Salon Equip’Baie. Notre solution de domotique de motorisation et d’automatisme Well’com a quant à lui été couronné par un jury de consommateurs aux derniers Trophées de la Maison » illustre le dirigeant.

Minimiser les déperditions énergétiques Max Pagniol

«

Nous sommes multi-spécialistes, cela nous oblige à avancer à la même vitesse sur chaque segment­ ! ». Max Pagniol, directeur général de Franciaflex depuis 2008 (après le rachat de l’entreprise par le groupe SFPI en 2006), se réjouit d’avoir « doté l’entreprise de moyens à la hauteur de ses ambitions ». Si la société progresse aujourd’hui (CA 2010 hors filiales, 100 M€), c’est le fruit d’un travail intense sur chacun des quatre domaines de compétences de Franciaflex, investissements industriels et informatiques à l’appui. Expert de la baie sur le marché de la rénovation essentiellement, l’entreprise de second œuvre du bâtiment maîtrise aujourd’hui une offre globale intégrant les stores intérieurs (spécificité du site de Chécy), extérieurs, les menuiseries PVC, aluminium, et les volets. Avec 500 000 produits fabriqués chaque année, la gamme proposée aux particuliers et professionnels via un réseau d’installateurs agréés reste très étendue : fenêtres et portes d’entrées, 10

Autre domaine sur lequel Franciaflex veut rester en pointe, « et pas seulement à cause de la sensibilité actuelle au sujet » : celui des économies d’énergies. Et de rappeler que la priorité est inscrite en première position dans la signature sous le logo de l’entreprise : « performance énergétique et confort de la baie ». Exemples avec une gamme de menuiseries PVC éligibles au crédit d’impôt et à l’isolation thermique renforcée ou avec le simulateur en ligne* « Baie’nergie », qui propose aux particuliers de trouver en quelques clics le produit adapté à ses attentes (15 % des déperditions d’un logement passent par la baie) et surtout, de calculer le gain énergétique réalisé. La réussite de l’entreprise, Max Pagniol y associe é­troi­tement le personnel. Alors que les 50 ans de Franciaflex ont permis de fédérer les salariés autour de journées festives, il assure vouloir favoriser, au quotidien, « la cohésion, le décloisonnement des services et des unités spécialisées, pour donner à chacun la possibilité de se réaliser sur son marché ». *Résultats certifiés par le Centre scientifique et technique du bâtiment et le Centre d’études du bâtiment et des travaux publics. www.franciaflex.com

Burban Palettes Recyclage poursuit sa croissance Un investissement de 1,8 million d’euros, une surface de 15 000 m² dont 2 200 m² d’entrepôt couvert et une trentaine d’emplois créés à terme : tel est le profil du nouveau site de Saint-Alban (Midi-Pyrénées) acquis par Burban Palettes Recyclage. Une nouvelle opération de croissance externe pour le professionnel de la collecte, du tri, de la vente et de la revalorisation de palettes bois (dont le siège est à Ormes), qui mise sur une implantation de proximité pour développer l’entreprise (11 agences en France, 10 millions de palettes traitées, 300 salariés, CA 2010 34 M€, +12 % en 2011). www.burban-palettes.com

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commerce

JCB Création en tête de course En 1996, Jean-Christophe Bignon s’est lancé dans la peinture sur casque pour les pilotes de sport automobile. Une activité peu répandue en France qui l’a conduit à travailler notamment pour des coureurs des 24 H du Mans.

Q

uel point commun y a-t-il entre Sébastien Bourdais (pilote Formule­ 1, IndyCar et 24 H du Mans avec Peugeot), Patrick Bornhauser (gentleman driver vainqueur des 24 H du Mans catégorie Grand Tourisme) ou encore Emmanuel Collard (l’un des pilotes les plus titrés en course d’endurance, ex-pilote Porsche et pilote Pescarolo depuis plusieurs années) ? Tous portent un casque griffé JCB Création, une signature désormais connue dans le milieu. « Chaque pilote de karting, rallye, Formule 3… doit pouvoir être identifié grâce aux motifs personnalisés de son casque aux côtés des logos des sponsors, explique JeanChristophe Bignon. Chaque pièce, faite à la main, est donc unique ». Auparavant très dépouillée, l’allure des casques a évolué avec la société : « en fonction de la demande des coureurs, on voit les casques s’harmoniser avec la combinaison, parfois ce sont les sponsors qui exigent un look. En général, les motifs sont assez géométriques, éloignés du style moto très bariolé. On est sur des choses plus sobres et plus classiques ». De l’idée de départ

imaginée sur papier à la conception sur ordinateur puis l’exécution graphique sur le casque peint et vernis, Jean-Christophe Bignon aura passé 20 heures de travail pour un coût final de 600 à 800 € la réalisation. « J’ai toujours aimé le dessin et les casques. Enfant, mon père m’achetait des revues automobiles : j’y découpais des casques et je leur faisais faire des courses. Le sport automobile m’a toujours plu. Dans les années 1990, je vendais des kartings à Saint-Cyr-en-Val avec un associé ».

De nouveaux locaux plus adaptés Reconverti désormais dans une activité peu répandue en France, ce passionné s’est trouvé une niche générant entre 80 000 et 100 000 € de chiffre d’affaires. « J’ai voulu tenter l’aventure. Je vends aussi des casques ARAI ou BELL et des accessoires comme des visières teintées ou des appendices aérodynamiques ». Longtemps installé sur Saint-Cyr-en-Val, Jean-Christophe Bignon a choisi de passer en rive nord de la Loire pour baser à la fin de l’année ses nouveaux locaux HQE dans la ZAC des Loges à Fay-aux-Loges.

« Les locaux sont ici vieillissants. Je voulais une construction durable, économique en consommation d’énergie et plus adaptée pour mieux travailler. Facile d’accès, cette nouvelle zone est géographiquement bien implantée dans un cadre boisé et préservé ». Pour cette implantation, JeanChristophe Bignon bénéficie d’un soutien de l’OCMACS* Pays Forêt d’Orléans qui accompagne les entreprises dans leur modernisation et pour lequel la CCI a suivi le montage du dossier : « un financement de 7 000 € pour couvrir une partie des aménagements intérieurs ». * Opération collective de modernisation de l’artisanat et du commerce et des services (ex ORAC). www.jcbcreation.com

Les cafés d’Éric, élu meilleur torréfacteur de France 2011

Jean-Christophe Bignon

novembre 2011

44

Eric Villemaine Benchetrit, à la tête de l’enseigne « Les cafés d’Éric » dans le centre-ville d’Orléans (2 rue du Chariot), a été élu meilleur torréfacteur de France 2011 par le Comité français du café. Le gérant est en effet sorti vainqueur des quatre épreuves qui se sont déroulées à La Rochelle en octobre dernier : connaissances en caféologie, analyse sensorielle de dégustation de cafés, reconnaissance de café vert non torréfié et torréfaction. 11


services

Intelligence du bâtiment :

des ingénieurs “made in Polytech” Lancé à la rentrée 2011, le cursus "IBât" forme de futurs ingénieurs en intelligence du bâtiment. Originalité : plus de la moitié de la formation se fait en entreprise.

«

Avant, on appelait ça la domotique, maintenant c’est le “Bâtiment intelligent” ou “Smart Building” » explique Anne-Marie Jolly, directrice de Polytech Orléans. Désormais, avec IBât, des élèves-ingénieurs vont pouvoir se former dans cette nouvelle spécialité : grâce à cette formation mise en place depuis septembre 2011 en partenariat avec l’ITII* Centre, il sera maintenant possible d’obtenir un diplôme d’ingénieur (reconnu par la Commission des Titres d’Ingénieurs) associant connaissances en électronique, informatique et génie civil. Une pluridisciplinarité indispensable pour s’attaquer aux nouvelles problématiques du “Smart building”, un domaine en forte croissance. Mais IBât n’est pas un cursus tout à fait comme les autres : « il se déroule en alternance, avec 1 800 heures de formation académique et 3 000 heures en entreprise » précise Anne-Marie Jolly. Accessible à des Bac+2 en électronique ou informatique de moins de 26 ans, la formation prévoit la signature d’un contrat d’apprentissage avec une entreprise sur 3 ans.

Une formation innovante « Les entreprises recherchent des ingénieurs capables d’intégrer des solutions de gestion technique centralisées (chauffage, accès automatiques…). Elles doivent faire face aux nouvelles normes (RT2012, ISO 5001…) et aussi être en capacité de répondre aux besoins liés à l’augmentation du maintien des personnes âgées à domicile », constate Anne-Marie Jolly. Au final, c’est du gagnant-gagnant : d’un côté, « des possibilités d’aides de l’État et le recrutement de jeunes connaissant l’entreprise puisqu’ils vont y être en immersion longtemps » ; de l’autre, « une acquisition des connaissances plus concrète pour l’élève-ingénieur, avec à la clé un salaire d’embauche assez élevé en moyenne ». Et déjà, des entreprises comme Legrand, Schneider ou encore des bureaux d’études soutiennent la démarche. 12

Anne-Marie Jolly

17 novembre 2011

Mais pour cette professeure en au­t o­ ma­t ique, ancienne directrice adjointe à l’école ENSAIT** de Roubaix et ayant participé au montage du pôle de compétitivité UP-tex, pas de question de s’arrêter là : « À la rentrée 2012, Polytech va porter une nouvelle formation sur l’entrepreneuriat innovant, annonce Anne-Marie Jolly. Je suis une femme qui aime créer de nouvelles choses : comme la formation AESM*** ou le Mastère spécialisé Capteurs et Géosciences mis en place depuis mon arrivée à Polytech », ajoute-t-elle. Et pour ceux qui souhaitent revivre l’histoire de Polytech, rendez-vous du 16 au 21 janvier 2012 pour la semaine “40 ans d’ingénieurs à Orléans”. * Institut des Techniques d’Ingénieur de l’Industrie ** École Nationale Supérieure des Arts et Industries Textiles *** Automotive Engineering for Sustainable Mobility www.polytech-orleans.fr

1ers Trophées régionaux Entreprises et Handicaps

À l’occasion de la 15ème Semaine pour l’emploi des personnes handicapées (du 11 au 19 novembre 2011), les six Cap Emploi de la région Centre organisent les premiers Trophées régionaux Entreprise et Handicap dans l’hémicycle du Conseil régional le 17 novembre prochain. Huit entreprises seront ainsi récompensées pour leurs actions marquantes en faveur de l’intégration ou du maintien dans l’emploi des personnes handicapées. C’est Michel Camux, Préfet de Région, qui remettra le Trophée d’honneur, et Pierre Blanc, directeur général de l’Agefiph, le Trophée régional. capemploi@capemploi45.net

44 novembre 2011


Opé ra ti

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isabelle guilbaud

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développement durable

Novotel, l’hôtellerie respectueuse de la planète Les enseignes Novotel d’Orléans La Source et de Saint-Jean-de-Braye viennent d’obtenir la certification environnementale et sociétale EarthCheck. Le fruit d’actions rigoureuses menées depuis trois ans. jugulé l’augmentation du prix de l’électricité et de l’eau. Généralisation des lampes­ basse consommation, réducteurs de débit d’eau, gestion pilotée du chauffage en période hivernale et programmation méticuleuse de la climatisation ont no­tamment permis aux 2 hôtels d’économiser 2 % de la charge énergie sur une année, et ce « malgré une augmentation de 2.5 % d’activité ».

Arbres plantés, journaux dématérialisés

Cyril Gast et Pascal Delage

Du bon sens pour réduire les gaspillages d’énergie Opter pour de nouveaux équipements frigorifiques équipés de portes afin de réduire la consommation d’énergie de son magasin : l’initiative est signée Marc Zussy, directeur de l’enseigne Carrefour Market d’Orléans SaintMesmin. À ce jour, l’investissement a généré une baisse de la consommation d’électricité de 17 % (sur un poste qui en mobilisait 35 %), soit à terme selon le dirigeant, « 187 000 kWh, soit l’équivalent de la consommation annuelle de 37 foyers ». Côté confort des clients, le gain serait palpable, avec une augmentation de +3° à +5° de la température dans les allées. 14

E

ngagé dès 2004 dans une stratégie de développement durable, le groupe Accor compte à ce jour près de 90 enseignes Novotel certifiées EarthCheck dans le monde (objectif 100 % du réseau certifié en 2012). Une liste que viennent de rejoindre les établissements d’Orléans La Source et de SaintJean-de-Braye, respectivement dirigés par Pascal Delage et Cyril Gast. Le label, exigeant, couronne les efforts rigoureux entrepris depuis trois ans et scrupuleusement suivis grâce à un outil de pilotage environnemental dédié. Exemplaire dans le secteur de l’hôtellerie et du tourisme, la démarche dépasse la simple conviction de ses dirigeants, comme le signale Pascal Delage : « certains clients ont aujourd’hui l’obligation de séjourner dans des établissements éco-responsables ». Totalisant à eux deux 226 chambres et 220 places de restaurant, les Novotel du Loiret ont déjà de nombreux résultats probants à valoriser. Sur le plan énergétique d’abord, les enseignes peuvent se targuer d’avoir

Alors que le programme EarthCheck é­v alue les performances dans huit do­maines (consommation d’eau, d’énergie, de papier, gestion des déchets…), les établissements, classés quatre étoiles, s’illustrent dans des actions plus emblématiques comme l’opération « Plant for the planet ». Ainsi, 50 % des économies générées par la réutilisation de cinq serviettes par les clients financent la plantation d’un arbre, soit 2 838 unités à ce jour pour les deux hôtels du Loiret ! Si la charte des achats durables prévoit par ailleurs la mise à disposition de gels douche éco-labellisés ou encore d’oreillers re­cy­clables, chacun des sites a innové : Saint-Jean-de-Braye a par exemple été élu site pilote pour la création d’un jardin a­ro­ma­tique (« très prisé des touristes étrangers et de leurs enfants ») ; Pascal Delage entend quant à lui prochainement proposer à ses clients la consultation de journaux sur tablettes tactiles (et économiser ainsi 50 % de journaux jetés chaque­ année…). Enfin, dans le cadre de son engagement vis-à-vis des communautés locales (un autre critère EarthCheck), Novotel Orléans La Source a accueilli en septembre dernier une rencontre organisée par Loiret Nature Environnement autour de la gestion écologique des espaces verts d’entreprise. Thème de partage pour la trentaine de personnes présentes : les techniques alternatives à l’usage des pesticides. www.novotel.com

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à table

Au Grand Saint-Benoît, bénits soient les vieux légumes

P

anais, cerfeuil bulbeux, chervis, carotte violette, crosne, topinambour… Amateurs de vieux légumes, voici une adresse pour vous ! « Nous avons la chance à SaintBenoît d’avoir beaucoup de producteurs, ce serait dommage de passer à côté ! ». Aussi, Sébastien Radzieta, chef rémois dans le métier depuis 24 ans, ne sert aucun plat sans au minimum trois accompagnements : « champignons, légumes et féculents » servis, selon les saisons, avec du gibier, de la viande ou du poisson qu’il aime particulièrement travailler. « Tant les poissons de Loire – mulet au printemps, friture en été – que de mer – bar, turbot, lotte, rouget, raie, cabillaud ou saumon que je fume moi-même. Je cuisine le produit brut, de façon assez naturelle avec un peu d’épices ». Ainsi, on déguste à l’automne Saint-Jacques, dos de cabillaud poché avec jus de moule en espuma, finger de saumon avec chantilly au raifort, mais aussi velouté de panais, ris de veau braisés ou encore

filet de pigeonneau rôti en croûte de pralines Mazet. « Des plats généreux qui changent tous les mois selon les produits frais à disposition ». Tout comme les desserts et pâtisseries que le chef affectionne également : tarte fine aux pommes, glace speculos (les glaces et sorbets sont maison) ou le savarin au chocolat. Bref, un monde de saveurs que l’on découvre dans différents menus allant de 16 € à 55 € pour le menu dégustation.

Une cuisine participative Multi-référencé* et membre des Toques du Loiret, Le Grand Saint-Benoît est aujourd’hui une table incontournable de la région grâce au talent et à l’ambition de Sébastien Radzieta. « J’ai toujours eu ce projet de m’installer, avoir un petit restaurant à la campagne. J’ai donc fait un parcours pour : Hostellerie du Château à Fère-en-Tardenois, Ministère de la Santé (Paris, VIIe), Henri Faugeron (Paris, XVIIe), L’Apicius (Paris, XVIe) et le Relais & Château Royal Champagne d’Épernay ». Dynamique et convivial, Sébastien Radzieta inscrit la cuisine dans une recherche de plaisir partagé : « J’aime que tout le monde s’implique. Ici chacun goûte les plats, même l’apprenti ». Des apprentis qui se forment régulièrement : « Je n’ai jamais passé d’annonces. J’aime que l’on vienne à moi, ça prouve la motivation. Et puis travailler avec des jeunes permet de rester dans le bain : ils apportent des idées créatives ». Plats à emporter pour les fêtes, location de salle pour tout type d’événements, Le Grand Saint-Benoît propose aussi des cours de cuisine en groupe : « On prépare un repas que l’on mange ensemble. L’idée étant de découvrir ce que l’on ne peut pas faire chez soi ». Gourmets, aux fourneaux ! * Bib Gourmand, Routard, Champérard, Gault & Millau

Sébastien Radzieta

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7, Place Saint-André 45730 Saint Benoît-sur-Loire Tél. : 02 38 35 11 92

La Brasserie du Parc centenaire La Brasserie du Parc, située à Orléans dans la rue éponyme (n° 45), a célébré son centenaire en octobre dernier. Dirigée depuis six ans par Jean-Pierre Angé et son fils Julien, l’établissement de 90 couverts propose à une clientèle d’affaires et d’habitués une cuisine traditionnelle « de maison et de saison, dans une ambiance familiale et conviviale ». Programme officiel une semaine durant : « festoiement, breuvage, chansonniers et bonne humeur à volonté ». La brasserie a joué l’originalité avec des plats du début du siècle, comme le brochet au raifort, la poule demi-deuil, soupes, terrines de lièvre, blettes, topinambours, crosnes… Et a clôturé la semaine par une soirée festive pendant laquelle les clients étaient, cette fois, invités. Tél. : 02 38 53 34 13

ORLÉANS

carrément golf

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Bénéficiant des terres maraîchères de Saint-Benoît-sur-Loire, ce restaurant gastronomique multi-référencé met en musique des produits locaux à travers la cuisine généreuse de Sébastien Radzieta, Maître-Restaurateur.

02 38 25 96 17

www.carr egolf.com

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dossier

Trophées de l’entreprise

Trophées de l’entreprise : retrouvez les huit lauréats 2011 ! Une nouvelle vague de huit lauréats a donc été couronnée le 10 novembre dernier au centre de conférences d’Orléans. Troisième édition d’un rendez-vous devenu incontournable, les Trophées de l’entreprise ont mis sous les projecteurs des success stories et des entreprises à l’avenir prometteur…Innovation, développement durable, international, gestion des compétences, reprise et transmission d’entreprise, performance

Un événement organisé par

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économique : les opportunités de succès sont variées, le chemin toujours balisé d’obstacles mais à ce jour surmontés. Sélectionnés par un jury composé des organisateurs de l’événement – La République du Centre, la CCI du Loiret, le Conseil Général du Loiret, le Crédit Agricole Centre Loire et Orcom – les huit lauréats racontent, dans les pages qui suivent, leur aventure entrepreneuriale.

en partenariat avec :

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Catégorie Performance économique

Pas de morosité pour Le Géant de la Fête Malgré la crise, le grossiste en articles de fête de La Ferté Saint-Aubin a le vent en poupe. Une croissance que l'entreprise doit à des méthodes, de la créativité et à l'esprit de fête que porte la famille Bellier depuis 60 ans.

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es sujets-surprises pour la pêche à la ligne aux jouets pour enfants, stands de kermesse, lots et récompenses sportives, accessoires pour loisirs créatifs et décorations pour Noël, soirées à thème, anniversaires, mariages et baptêmes, pas moins de 15 000 références s'étalent ici sur des rayonnages dont on se demande si l'on va en voir le bout. « Avec nous, La Ferté est devenue la capitale de la fête, lance JeanMarie Bellier. De 1951 à 1974 mes parents ont tenu le Drugstore Fertésien dans le centre-ville, à l'époque un bazar de 60 m² qui vendait jouets, farces et attrapes et articles de pêche. Depuis, avec ma femme, on l'a développé ». C'est peu dire ! En plus de ce magasin aujourd'hui de 400 m² proposant notamment 1 200 déguisements, un nouveau bâtiment de 1 000 m² a vu le jour en 1994 dans la zone du Rothais. « Il fallait faire face au marché croissant des articles de fête, explique Jean-Marie Bellier. Aujourd'hui, nous avons 1 700 m² de surface de vente, un local de stockage ultra-sécurisé pour notre autre activité de conception-réalisation de spectacles pyrotechniques, auxquels s'ajoutent désormais un nouveau bâtiment de stockage de 1 200 m² pour notre activité VPC ». Une vente par correspondance qui cartonne avec 600 000 articles vendus par bon de commande ou sur le site Internet : « Nous expédions en moyenne entre 70 et 100 colis

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Jean-Marie Bellier

Malgré la crise, nous nous développons toujours à force de dynamisme, de travail mais aussi grâce à des méthodes.

par jour, sur toute la France, la Suisse et les DOM-TOM ».

Des méthodes anti-crise Aujourd'hui accompagné par ses enfants (Karine et son mari Franck, responsables achats et Romain responsable VPC), JeanMarie Bellier cultive sa bosse du commerce plus que jamais, innovant continuellement pour fournir des fêtes clé-en-main et développer sa clientèle de particuliers (250 000 visiteurs par an) et de collectivités, associations, é­coles, comités des fêtes et d'entreprise, clubs, amicales… « Malgré la crise, nous nous développons toujours à force de dynamisme, de travail mais aussi grâce à des mé­thodes », insiste Jean-Marie Bellier notant au passage un CA toujours en progression (4,3 M€ en

2010). Parmi lesquelles : posséder une certaine surface de vente pour proposer des marques, jouer la diversification – « nous avons attaqué les discothèques et les unions commerciales. Nous cherchons à développer les fêtes dans les campings, les Instituts médico-éducatifs mais aussi les cou­si­nades, les clubs d'anciens : une mine d'or pour nous ! » Mais aussi s'appuyer sur une gamme de produits é­tendue et compétitive, apporter un maximum de services « comme permettre aux associations de ne pas avancer l'argent », proposer des articles innovants (bougie scintillante unique de 3 minutes) et enfin maîtriser la publicité « pour que le coût ne se répercute pas sur les produits ». La fête à petits prix, c'est donc ici. www.le-geant-de-la-fete.com

Le Géant de la Fête en condensé Date de création : 1951 pour le Drugstore Fertésien du centre-ville et 1994 pour les locaux du Géant de la Fête Dirigeant : Jean-Marie Bellier Implantations : La Ferté Saint-Aubin Effectif : 25 CA : 4,3 M€, résultat net 2010 : 437 224 €, + 10% envisagés en 2011

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dossier

Trophées de l’entreprise

Catégorie innovation

Un œil et un cerveau pour traiter les minerais

dont VisioRock, système de caméras (aussi parfois installé dans les carrières), qui détermine la taille des cailloux par analyse d'images ; et VisioFroth, système qui observe les mousses de flottation : nos caméras vérifient ainsi les couleurs, la vitesse d'écoulement et les aspects des mousses chargées en minéraux de valeur ».

Des solutions leader

Alain Broussaud

Optimiser le pilotage au­t o­m a­ tique des usines de traitement des minerais grâce à des caméras couplées à des logiciels intelligents : tel est le défi relevé avec succès par Metso Minerals Cisa dans le monde entier.

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ennecott Utah Copper (USA), Escondida (Chili), São Luis (Brésil), Ahafo (Ghana)… D'un continent à l'autre, Metso Minerals Cisa fournit aux compagnies minières des sys­tèmes sophistiqués leur permettant d'optimiser la conduite automatique de leurs usines de trai­tement de minerai, « qu'il s'agisse de cuivre, d'or ou de fer, métaux qui constituent l'essentiel de la valeur de l'industrie minière dans le monde », rap-

pelle Alain Broussaud, Directeur général de Metso Minerals Cisa, filiale du groupe finlandais Metso depuis avril 2011. Implantée dans la ZAC du Moulin à Olivet depuis mai 2011, cette entreprise créée en 1990 par d'anciens ingénieurs du BRGM développe des technologies à base de caméras et de logiciels pour capter l'information et la traiter dans un but très précis : « Les usines minières sont pilotées automatiquement par des systèmes de vision qui observent, interprètent les images et prennent les décisions pour faire fonctionner l'usine de la façon la plus optimale possible », explique Alain Broussaud. Pour ce faire, « Metso Minerals Cisa a développé et mis au point de nombreux produits

Metso Minerals Cisa en condensé Date de création : 1990 Dirigeant : Alain Broussaud Implantations : Olivet Effectif : 18 salariés au siège, 4 aux États-Unis, 2 au Chili et 1 au Brésil CA : plus de 4 M€

Nous sommes leader mondial avec VisioFroth et numéro 2 avec VisioRock ; 25% de la production mondiale de cuivre passe au moins une fois devant nos caméras.

Développés (matériel, al­go­rithmes, logiciels), puis assemblés et testés sur le site d'Olivet, ces systèmes sont reconnus par les plus grands groupes du secteur, tels Rio Tinto, BHP Billiton, Vale ou encore Newmont : « Ce sont des niches de marché. Nous sommes leader mondial avec VisioFroth et numéro 2 avec VisioRock, souligne Alain Broussaud, ajoutant que « 25 % de la production mondiale de cuivre passe au moins une fois devant nos caméras ». Une réussite qui s'explique par la justesse de la démarche : « On est parti du métier du client. On avait tous la connaissance du traitement du minerai. Tout a reposé sur une intuition, une vision et une compréhension. Il a fallu ensuite rechercher des compétences en informatique et en analyse d'image : on les a développées en interne ». Sur un marché essentiellement à l'export, Metso Minerals Cisa a su tirer parti d'un secteur doublement intéressant : il est extrêmement spécialisé, ne comptant que peu d'acteurs en concurrence, et par ailleurs il se porte bien : « Nous ne sommes pas très vulnérables à une crise de moyenne importance. Notre carnet de commandes se chiffre à 5,6 M€, nous avons cinq recrutements d'ingénieurs et de techniciens seniors en cours ici en France et un autre au Chili. Enfin, la réouverture d'un bureau en Australie est en projet » conclut Alain Broussaud. www.metso-cisa.com

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Catégorie Gestion des compétences

Philippe Gobinet

Partnaire : partenaire pour de l'intérim bien formé Prévoir les besoins en compétences recherchées par les entreprises pour mieux former les intérimaires, tel est le défi relevé avec succès par le Groupe Partnaire, spécialiste reconnu dans le domaine des ressources humaines.

O

bjectif : 3 000 intérimaires formés par an. Depuis mars 2009, le Groupe Partnaire s’est engagé activement dans la gestion prévisionnelle des compétences des salariés intérimaires, axe stratégique de son développement. Ayant déjà reçu en 2010 un F d’or de la formation professionnelle de l’Opcalia Centre, récompensant l’engagement du groupe en faveur de la formation pour tous, le Groupe Partnaire a mis en place un service dédié à la gestion de la formation, avec notamment un spécialiste participant à la commission formation de l’organisation professionnelle PRISME*. « L’ingénierie de la formation implique de tenir compte d’un ensemble complexe de paramètres : obligations légales plus importantes, dispositifs mis en œuvre par les partenaires sociaux, contrats jeunes intérimaires, personnes loin de l’emploi qu’il faut repérer et pour lesquelles il faut monter un dossier de prise en charge… », énumère Philippe Gobinet, à la tête du Groupe Partnaire

depuis 1987. « La priorité de cette formation est de permettre aux intérimaires de monter en compétence pour avoir des emplois stables à l’issue de leur mission », poursuit Philippe Gobinet. « 50 % de la population d’intérimaire est non qualifiée », rappelle-t-il. Et désormais, grâce aux dispositions votées en juillet 2011, il est possible de proposer des contrats d’apprentissage de 6 mois à 3 ans aux jeunes intérimaires.

Du travail temporaire aux RH Pour l’ancien président du FATT (Fonds d’assurance formation du travail temporaire) et vice-président de PRISME, il ne faisait pas de doute que le métier du groupe devait évoluer et s’élargir à un ensemble plus vaste de missions au service des différents besoins des entreprises : « le Groupe Partnaire n’est plus un groupe de travail temporaire, mais un groupe de RH » , affirme ainsi Philippe Gobinet. Acteur des ressources humaines depuis 1952, Partnaire propose en effet une offre globale au service de la gestion des RH (recrutement, intérim, formation, conseil en gestion des ressources humaines…). « Avec 65 agences d’emploi en France sur plus de 24 départements, qui peuvent recruter en CDI ou CDD depuis 2005 et qui bénéficient désormais de l’ouverture du secteur public

Partnaire en condensé Date de création : 1952 Dirigeant : Philippe Gobinet (actionnaire majoritaire) Implantations : Orléans Effectif : 210 permanents et 30 000 collaborateurs intérimaires CA : 175 M€

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Avec 65 agences d’emploi en France sur plus de 24 départements, qui peuvent recruter en CDI ou CDD depuis 2005 et qui bénéficient désormais de l’ouverture du secteur public à l’intérim en 2009, le groupe figure au 15e rang national parmi le millier d’acteurs que compte le secteur.

à l’intérim en 2009, le groupe figure au 15e rang national parmi le millier d’acteurs que compte le secteur ». Et l’offre fonctionne dans un grand nombre de domaines d’activité, avec 3 500 clients allant des grands comptes tels la SNCF, le Groupe Bouygues, Vinci, Dior… aux collectivités, ministères, mais aussi bon nombre de "petits" clients. « Nous apportons la flexibilité nécessaire pour s’adapter au monde réel », conclut avec pragmatisme Philippe Gobinet. * Professionnels de l'intérim, services et métiers de l'emploi www.groupe-partnaire.fr

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dossier

Trophées de l’entreprise

Catégorie Reprise et transmission d’entreprise

Duralex, une reprise bien trempée À la veille de sa liquidation judiciaire en 2008, Antoine Ioannides et ses associés reprennent la marque mythique alors au bord du gouffre et sauvent 200 emplois. Avec des comptes, aujourd’hui, repassés au vert et un avenir commercial qui se redessine, la verrerie basée à La Chapelle SaintMesmin repart à la conquête de nouveaux marchés.

De nouveaux horizons pour Duralex

Antoine Ioannidès

«

On m’a dit que j’étais fou ! On nous donnait trois mois à vivre…, lâche Antoine Ioannides, PDG de Duralex. Au bout de 18 mois, nous gagnions de l’argent avec un bilan positif fin 2009. En 2010, notre chiffre d’affaires a progressé de 24 %. À quoi tient le miracle ? Notre projet industriel et commercial, les différentes expériences des associés et les investissements qui ont été faits. Nous ne cherchions pas à effectuer une opération financière mais à sauver Duralex ». Afin que la marque retrouve le chemin de la réussite, Antoine Ioannides s’est entouré d’une nouvelle équipe professionnelle. Homme de challenge, industriel francobritannique d’origine grecque, Antoine Ioannides a voulu une stratégie offensive : « Je savais qu’il y avait un travail énorme à faire. Nous avons remis du professionnalisme dans la gestion industrielle, placé les bonnes

personnes au bon endroit, fait du management participatif, pratiqué l’intéressement et renforcé le service marketing… ». « 7 M€ ont été investis depuis la reprise : installation de filtres à particules, travaux d’aménagement, réparations et amélioration des lignes de production, etc. ». Aujourd’hui, Duralex produit 26 000 tonnes de verre pour un outil permettant d’aller jusqu’à 40 à 45 000 tonnes.

Aucun dividende n’a été versé aux actionnaires : l’argent sert à renforcer les fonds propres. Aujourd’hui, il y a une paix sociale et on a sauvé un patrimoine.

Depuis la création de l’emblématique gobelet de cantine "Gigogne" et le fameux "T’as quel âge ?", la marque Duralex a bien évolué, bénéficiant désormais d’une nouvelle dynamique : catalogue de plus de 250 références (gobelets, assiettes, saladiers…), lancement de plusieurs coloris (Marine, Vermeil, Créole et Pink), relooking complet des emballages, refonte du site Internet avec lancement d’une boutique en ligne en 2012, mais aussi présence dans les salons internationaux des Arts de la Table (Francfort, Moscou, Chicago, Shangaï, Athènes…). « Duralex reste très connue à l’international. 90 % du CA est réalisé à l’export, nous vendons dans une centaine de pays dont récemment la Chine ». Forte de son renouveau, Duralex entend bien regagner sa place en France, en renforçant sa présence en GMS, en restauration commerciale ainsi qu’en collectivités. « Depuis la reprise, nous avons franchi les obstacles un par un et avons réparé les erreurs commises par le passé, tout en conservant plus de 200 emplois. Aucun dividende n’a été versé aux actionnaires : les bénéfices ont servi à renforcer les fonds propres. Aujourd’hui, nous avons rétabli la paix sociale et avons sauvé un patrimoine. La voie est ouverte pour de nouveaux marchés et de nouvelles ambitions » , conclut Antoine Ioannides. www.duralex.com

Duralex en condensé Date de création : 1945 par Saint-Gobain Dirigeant : Antoine Ioannidès Implantations : La Chapelle Saint-Mesmin Effectif : 220 salariés CA : 31/32 M€ (Prévision 2011)

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Catégorie Développement durable

Antartic, "green" embouteilleur modèle Préservation de la ressource en eau, réduction de la consommation d’énergie, gestion des déchets… L’entreprise, qui assure la production et l’embouteillage des boissons non alcoolisées du groupe Intermarché, s’est depuis toujours engagée dans le respect de l’environnement.

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a démarche ne date pas d’hier, confirme Manuel Machado, directeur du site Antartic de St-Martin d’Abbat : « Nous investissons dans le développement durable depuis une vingtaine d’années. D’une part parce que nous sommes implantés dans un petit village et que nous avons toujours tenu à prendre soin de nos riverains, d’autre part pour montrer à nos clients que nous sommes respectables et attirer de nouveaux collaborateurs ». Et c’est sur tous les fronts que l’entreprise a choisi de s’impliquer. L’eau, d’abord. Entre les jus de fruits, softs drinks, sirops et les eaux, pas moins de 350 millions de litres sont fabriqués chaque année par Antartic. « L’eau, c’est notre matière première. Nous devons donc maîtriser notre consommation et respecter la qualité de cette eau avec vigilance. Il y a 12 ans, nous avons monté un dossier avec l’Agence Loire Bretagne – comment éviter le gaspillage, limiter nos pollutions, recycler, sensibiliser le personnel… – qui

nous a ainsi amenés à diviser par deux notre consommation ». Même attention pour les rejets. « Pour assurer le traitement des eaux résiduaires de l’usine, une station d’épuration a été installée sur le site, gérée par un personnel maîtrisant le cycle de l’eau de A à Z ». Côté emballage, Antartic a mis en place une politique de tri des déchets dès 2003 réduisant la part des enfouissements et envoyant papiers, verres, bois, plastiques et métaux… vers des filières de traitement ou de valorisation. « 95 % de nos emballages sont ainsi recyclés, soit 1 t par an. Pour cela, nous avons investi et un gros travail a été fourni avec les collaborateurs et les fournisseurs à qui nous exigeons que les emballages soient recyclables ».

Une fierté d’entreprise Les consommateurs ne s’en sont peut-être pas aperçus. Et pourtant, bidons d’alu, petites bouteilles d’eau et bouteilles en verre ont été allégés. « En 10 ans, nous avons réduit le poids d’une bouteille plastique de 33 g à 25 g », souligne Manuel Machado. À la clé, moins de carbone produit, moins de volume et donc une meilleure optimisation du remplissage des palettes dans les camions ! Des camions* qui, depuis 2004, bénéficient d’un système d’inscription via Internet à des créneaux horaires donnés, leur permettant d’être chargés à

Nous investissons dans le développement durable depuis une vingtaine d’années. D’une part parce que nous sommes implantés dans un petit village et que nous avons toujours tenu à prendre soin de nos riverains, d’autre part pour montrer à nos clients que nous sommes respectables et attirer de nouveaux collaborateurs.

95 % dans leur heure d’arrivée. Le transit entre Antartic et les bases Intermarché est ainsi plus fluide et les nuisances réduites. Autre réduction : - 10 % en consommation d’énergie depuis 2 ans grâce à 200 capteurs qui mesurent en temps réel la consommation du site (lignes de production, groupes froids…). « Nous avons été l’un des premiers sites français à faire notre bilan carbone en 2005, poursuit Manuel Machado. Notre objectif est de réduire de 5 à 10 % nos émissions chaque année**. Le développement durable est ici une fierté d’entreprise, une valeur partagée par tous ». Un pari qu’Antartic semble avoir gagné avec l’engagement éco-citoyen de ses salariés. * 13 000-14 000 en expédition et 6 000-7000 en réception par an ** 99,9 kg de CO2 pour 1000 l produits en 2010 www.antartic.fr

Manuel Machado

Antartic en condensé Date de création : 1981 Dirigeant : Manuel Machado Implantations : Saint Martin-d'Abbat Effectif : 250 salalriés CA : 135 M€

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dossier

Trophées de l’entreprise

Catégorie International

ALSTEF : du stockage au bagage, l'automatisation efficace Fa c e a u x m u l t i n a t i o n a le s concurrentes, ALSTEF a su jouer ses atouts pour s’imposer comme un acteur important de la manutention automatisée, à la fois dans les systèmes logistiques et aéroportuaires.

T

out le monde le sait. Dans un aéroport, les bagages sont contrôlés avant d’être triés et convoyés sur des tapis roulants vers la soute des appareils. Ce que le passager ne voit pas, c’est toute la complexité du système automatisé qui est à l’œuvre derrière. Et c’est justement là qu’ALSTEF intervient : « Depuis les attentats du 11 septembre 2001, on a assisté à un renforcement des contrôles dans les aéroports. Notre mission est d’acheminer les bagages dans le bon avion et de repérer un éventuel bagage douteux : dès lors, il est mis à part », explique Pierre Marol, P-D G d’ALSTEF Automation SA, implantée à Boigny-surBionne. Et avec le renforcement des plates-formes de correspondance (les fameux hubs) dans les aéroports, l’idée est de réduire les temps de transit des passagers, donc de réduire aussi le temps de transit des bagages : pour développer des systèmes (équipements et logiciels) plus performants et plus rapides, ALSTEF conçoit en interne tous les éléments, de la mécanique à l’informatique. « La fabrication est sous-traitée en France, en Europe et un peu en

Chine. Quant aux machines qui détectent les explosifs, on ne les fabrique pas, mais on les intègre au dispositif. Notre ingénierie est "100 % maison" ». Autre activité, liée au secteur de la logistique : « Dès ses débuts, ALSTEF a été pionnier en France sur le stockage automatique grande hauteur (jusqu’à 40 m). Nous vendons des installations complètes pour tous produits conditionnés sur palettes : ainsi, nos clients sont présents dans tous les secteurs d’activité (agroalimentaire, automobile, grande distribution, armement, chimie…) ».

Innover en s’associant Malgré son succès, notamment à l’international, « ALSTEF reste un acteur modeste », constate Pierre Marol. « Dès que le projet dépasse 10 M€ c’est un challenge : il faut convaincre qu’on a les compétences et la surface financière ». Mais il faut aussi savoir innover : l’entreprise consacre à la R & D un budget de 400 à 450 k€ par an, et n’hésite pas à travailler en partenariat, comme par exemple avec la société allemande Beumer, pour le développement du DCV (Destination Coded Vehicles). Les deux entreprises sont ainsi engagées depuis plusieurs années dans le développement de systèmes de convoi de bagages par petits chariots : le fait de disposer d’un chariot par bagage améliore à fois la vitesse d’acheminement

ALSTEF en condensé Date de création : 1961 Dirigeant : Pierre Marol Implantations : Boigny-sur-Bionne Effectif : 200 salariés dont 25 dans les filiales CA : 50 M€

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Pierre Marol

Pour développer des systèmes (équipements et logiciels) plus performants et plus rapides, ALSTEF conçoit en interne tous les éléments, de la mécanique à l’informatique.

et la fiabilité du tri. « Alstef fait l’intégration, l’informatique et la maintenance. Ces systèmes sont notamment implantés dans les aéroports de Toulouse et de Montréal ». Autre exemple dans le secteur logistique : le partenariat avec la société norvégienne Hatteland, pour le développement d’AutoStore, un système de stockage de petits produits dans les bacs (CD, articles de quincaillerie…), bien adapté au e-commerce, et pour lequel Alstef assure la distribution en France. www.alstef.com

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Catégorie Espoir de l’économie

Buzznative crée l'événement(iel) dans la rue

Maxime Moire et Julien Hatton

Distribution d'échantillons de produits, stickers repositionnables, déambulation de segways événementiels, tags sur trottoir… Pour Buzznative tous les moyens marketing sont bons pour offrir à leurs clients une com' décalée leur permettant de toucher directement et précisément leurs prospects.

E

nvie d'une pub qui change de l'ordinaire ? Voici le Street Marketing, un nouveau concept de com' créatif, dynamique, interactif, une com' "live", efficace, qui bouscule. « Les consommateurs sont sursollicités par la publicité qui plus est unilatérale, explique Julien Hatton, co-gérant avec Maxime

Moire de Buzznative, jeune agence de communication spécialisée en marketing opérationnel (Street et Guerilla Marketing). En créant l'événement dans la rue, sur des lieux de fréquentation précis, le Street Marketing joue la proximité avec un public ciblé. Un dialogue et une interactivité s'instaurent avec lui autour d'un message publicitaire à véhiculer. La communication est ainsi optimisée et très qualitative ». Concept américain relancé en 1984, le Street Marketing permet de se démarquer : « C'est une alternative à la com' traditionnelle autorisant des idées à l'infini, souligne Maxime. Nos opérations ne sont pas pré-packagées : les clients arrivent avec

Buzznative en condensé Date de création : 2010 Dirigeants : Julien Hatton et Maxime Moire Implantation : Orléans Effectif : 2 CA : –

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Le but est d'étonner les passants pour que le message passe : faire en sorte qu'ils aillent vers les distributeurs et non l'inverse.

un objectif et nous leur proposons du sur-mesure ». Ainsi par exemple, des distributions de flyers ou d'échantillons, des déambulations de segways publicitaires, la pose de stickers électrostatiques sur les voitures, l'utilisation de véhicules événementiels… « Le but est d'étonner les passants pour que le message passe : faire en sorte qu'ils aillent vers les distributeurs et non l'inverse », poursuit Julien. Lancements de produit, ou­ver­ tures de boutique, promotions… Tout événement peut être prétexte au Street Marketing ! « Nous avons monté par exemple une opération de freeze mob promotionnelle pour le 1er salon Stages et Jobs de la Société Générale. Une animation-jeu pour Groupama avec deux "Cerises" et un animateur. Pour le lancement du McCafé du McDonald's d'Orléans, des segways offraient macarons et boisson chaude dans la rue… Il faut marquer les esprits pour créer un lien affectif entre la marque et le consommateur : la rue nous le permet ». Moins conventionnel mais tout aussi surprenant, le Guerilla Marketing ne manque pas d'effets comme le souligne Maxime : « Pour la sortie de la nouvelle formule de La République du Centre, nous avons créé des tags éphémères parterre aux arrêts de tram. Mais on peut aussi modifier des abris de bus ! ». Quant au marketing digital (réseaux sociaux), comment faire sans aujourd'hui ! « Via des créations de pages sur Facebook ou Twitter, un marketing relationnel s'établit, relance julien. On sonde ainsi les attentes des prospects à travers des idées, des avis. Ce qui compte ce n'est pas avoir plus de fans mais l'interaction avec eux ». Convaincus ! www.buzznative.com

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dossier

Trophées de l’entreprise

Catégorie Prix spécial du jury

Tanguy Delamare

Gien : 190 ans de prestige sur la table En cette année d'anniversaire, la très renommée Faïencerie poursuit son développement. En s'ouvrant à d'autres produits haut de gamme tels que les textiles, les couverts ou encore les luminaires, elle entend créer tout un univers Gien.

«

On ne suit pas les tendances mais on ne s'en écarte jamais trop : Gien doit conserver sa personnalité qui se traduit par beaucoup de couleurs et une riche décoration ». Quand Tanguy Delamare reprend en 2010 la direction générale de la prestigieuse marque qui fête ses 190 ans cette année, son but est clair : pour­suivre son développement et ce, malgré un contexte de crise. Comment ? « En maintenant la production de faïences et en développant des produits complémentaires. Nous sortons entre quatre et six nouveaux décors par an imaginés par notre bureau d'étude et des designers de talent comme Philippe Starck, Patrick Jouin, Fabrice Moireau ou Anne Jochum… L'objectif étant d'apporter de la gaieté à travers différentes sensibilités tout en restant dans un produit de qualité et haut de gamme ». Ainsi par exemple Les Chevaux du Vent de Marine Oussedik, Eden d'Isabelle Barthel ou le grand service de table

Colette de Stefany Bellamy lancé à la rentrée, « symbole du romantique chic ». Des nouveautés pleines de fraîcheur et de couleurs qui s'ajoutent à d'autres récents décors contemporains : Millefleurs et Route des Indes, les deux best-sellers actuels constituant chacun 10 % du chiffre d'affaires de la Faïencerie (12 M€). Innovant sans cesse, la marque, membre du Comité Colbert et labellisée Entreprise du Patrimoine Vivant, est « un produit français fait en France. Et c'est ce qui fait qu'il est aussi prisé tant dans l'hexagone qu'à l'étranger – Russie, Chine, Japon, Moyen-Orient – où il y a une véritable recherche de l'art de vivre à la française ».

Cuisiner dans du Gien ? Élargir la marque sur d'autres supports pour trouver une croissance supplémentaire : le virage initié en 2007 était resté jusqu'ici en dormance. « Le marché de la faïence est stable, précise Tanguy Delamare, mais si nous voulons développer notre CA et notre innovation, nous devons développer des produits sur d'autres supports que la faïence mais toujours dans les arts de la table ». Comme les textiles, serviettes en papier, plateaux de service et depuis cette année les couverts. « Designés par Richard Perron,

La Faïencerie de Gien en condensé Date de création : 1821 Dirigeant : Tanguy Delamare Implantation : Gien. Effectif : 185 dont 120 salariés à l'usine CA : 12 M€ dont 4 M€ à l'export, 3,2 M€ sur le marché français et 4,5 M€ par les 5 boutiques (2 d'usine – Gien et Bordeaux– 2 à Paris et 1 à Bruxelles). Objectif de 12,5 M€ en 2012 et de 13 M€ en 2013.

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ils sont en acier de qualité orfèvrerie, de formes traditionnelles, en bi-matière avec trois couleurs : Le marché de Améthyste, Faïence et Marron la faïence est Glacé. S'ajoute le lancement en septembre dernier de trois gamstable, mais si mes de luminaires avec pied en nous voulons Gien et abat-jour en toile de lin ». développer Quant à l'avenir de la faïencerie ? Tanguy Delamare le voit dans le notre CA et culinaire : « un marché porteur. notre innovation, Un univers est à créer autour de nous devons la cuisine et Gien y a une place : nous sommes les seuls à propodévelopper des ser du culinaire en gré coloré avec produits sur des plats de cuisson décorés. Serd'autres supports vices de table, couverts, tex­tiles, culinaires : il y aura de quoi s'inque la faïence venter tout un univers Gien dans mais toujours la cuisine ».

dans les arts de la table.

www.gien.com

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passés composés

Du bon usage des trophées La chronique d’Anne-Marie Royer-Pantin

Décrocher la médaille, c’est très bien. En saisir l’opportunité pour aller plus avant, relancer ses innovations et accroître son efficacité, c’est encore mieux. Une célèbre manufacture du Loiret, habituée des palmarès et des récompenses, avait, dès le 19ème siècle, tout compris du bon usage des trophées.

C Anne-Marie Royer-Pantin Ancienne élève de l’École normale supérieure, médaille d’or de l’Académie d’Agriculture de France pour son œuvre littéraire et son action culturelle en faveur du patrimoine, Anne-Marie Royer-Pantin est écrivain, auteur d’essais, d’ouvrages d’histoire et de nombreux travaux sur le patrimoine local et régional. Sa chronique « Passés composés » propose un éclairage différent du présent et du devenir économiques de notre département, à la lumière d’un passé riche d’expériences originales et fructueuses, de belles aventures et de réussites exemplaires.

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’est l’automne : les trophées se ramassent à la pelle et sont l’occasion de manifestations de fierté et de reconnaissance. Si les trophées, dans le monde de l’entreprise, permettent de féliciter des hommes et des femmes, de mettre en lumière et récompenser des réussites diverses, de valider des réalisations originales, ils sont aussi, et surtout, une fois passée l’effervescence de la distribution des prix, une source de motivation et un puissant levier pour la créativité et l’intelligence collective. La Faïencerie de Gien, qui fête cette année ses 190 ans, a su, au long de sa prestigieuse histoire, profiter, avec une réactivité étonnante, de chacune de ses nombreuses médailles reçues, pour apporter à sa production des améliorations techniques et artistiques marquantes, tout au bénéfice de son image et de sa croissance. Ainsi la manufacture obtient sa toute première récompense à l’exposition de Paris de 1839 : un diplôme avec mention honorable. Cette récompense encore modeste stimule les efforts de la fabrique pour améliorer la qualité de sa pâte et le décor de sa vaisselle et pour moderniser l’entreprise – efforts fructueux puisque, en 1844 à Paris, la médaille de bronze lui est décernée. Dopée par ce succès, l’équipe de la faïencerie planche sans attendre sur de nouveaux types de décors, en reproduisant des modèles de belles pièces anciennes avec une technique innovante, plus rapide et moins coûteuse. C’est une réussite, et à la première Exposition universelle à Paris en 1855, Gien reçoit une médaille de bronze – récompense qui incite les dirigeants à développer l’usine, tout en mettant au point une nouveauté appelée

à un grand succès : les services de table de luxe avec blasons ou chiffres. Gien fait désormais la course en tête, rivalisant avec les faïenceries renommées de Creil et Montereau : une médaille d’argent à l’Exposition universelle de 1867 vient primer la qualité de sa faïence fine et la richesse de ses nouveaux décors. La manufacture ne s’endort pas pour autant sur ses lauriers et relance ses innovations techniques, tout en faisant venir dans ses ateliers des artistes célèbres pour y créer des œuvres d’art très recherchées. En conséquence, Gien rafle les médailles d’or dans les expositions françaises et s’ouvre à l’exportation : nouvelle occasion d’obtenir une médaille d’or, cette fois-ci à Philadelphie en 1876. Dans la foulée, l’entreprise n’hésite pas à se lancer dans un nouveau créneau porteur : la fabrique de carreaux de revêtements décoratifs, qui va connaître en immense succès, en particulier avec le marché du métro parisien. L’Exposition universelle de 1878 au palais du Trocadéro marque la consécration de Gien qui obtient la médaille d’or pour l’ensemble de ses créations. Dès lors les trophées se succèdent, en France et à l’étranger, stimulant sans cesse la créativité des équipes qui inventent de nouveaux procédés, tout en portant à son plus haut point la qualité artistique des pièces sorties des ateliers giennois – tant et si bien qu’à l’Exposition universelle de 1900, la faïencerie de Gien fait un triomphe. Cette brillante aventure, jalonnée de trophées et d’innovations, prouve qu’il n’y a pas de meilleur moyen que les encouragements et les félicitations pour aiguiser l’envie, le dépassement et la créativité. 25


CCI INFOS

Les rencontres Loiret Ecobiz www.loiret-ecobiz.fr /////////////////////////////////////////////

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ECOBIZ ENVIRONNEMENT & SÉCURITÉ

ECOBIZ PERFORMANCE INDUSTRIELLE

15 décembre La démarche RSE (Responsabilité sociétale de l’entreprise) de la Laiterie de Saint-Denis-de-L’Hôtel

8 novembre 2011 Groupe de travail Lean – Faurecia, Nogent-sur-Vernisson

Contact : Sébastien Saint-Chély Tél. : 02 38 77 77 77 http://environnement.loiret-ecobiz.fr /////////////////////////////////////////////

6 décembre 2011 Groupe de travail Lean – VWR à Briare (avec le Mepag) Contact : Nathalie Aminot-Boulley Tél. 02 38 77 77 77 http://perfindustrielle.loiret-ecobiz.fr /////////////////////////////////////////////

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ECOBIZ INNOVATION

22 novembre Comment booster vos projets de développement ? CCI du Loiret à Orléans 8 décembre Accompagnement de vos projets innovants CCI du Loiret à Orléans Contact : Nathalie Purdom Tél. 02 38 69 80 50 http://innovation.loiret-ecobiz.fr /////////////////////////////////////////////

À vos agendas ! LGV : faites entendre la voix des entreprises lors des prochaines réunions de débat public ! 2 4 novembre 2011 (19h) ORLÉANS Parc des Expositions 1 rue des président Robert Schuman 1 9 janvier 2012 (19h) GIEN Salle Cuiry -Chemin Cuiry 2 5 janvier 2011 (19h) ORLÉANS Parc des Expositions 1 rue des président Robert Schuman http://debatpublic-lgv-pocl.org et www.loiret.cci.fr

Retrouvez toute l’actualité économique et celle de la CCI du Loiret sur :

www.loiret.cci.fr

www.netvibes.com/cci-du-loiret http://twitter.com/cciloiret

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www.facebook.com/cci.loiret

www.slideshare.net/cciloiret

http://issuu.com/cciloiret

L’accompagnement d’un professionnel, ça change tout ! 44 novembre 2011


Cellule Accompagnement Entreprises, parce qu’il vaut mieux prévenir que guérir La cellule Accompagnement Entreprises mise en place en 2008 par la CCI du Loiret propose aux entreprises un accompagnement personnalisé face à leurs problématiques structurelles. Mode d’emploi.

N

ée de l’urgence à épauler les entreprises touchées par la crise en octobre 2008, la cellule Accompagnement Entreprises mise en œuvre par la CCI du Loiret propose un accompagnement aux dirigeants dont l’entreprise doit négocier un virage. Le rôle de la CCI ? Favoriser la pérennité et le développement d’entreprises viables en abordant avec le dirigeant la consolidation et la sécurisation du plan de financement de son entreprise, mais également dans un second temps les fonds propres, le positionnement de l’entreprise sur le marché, les relations clients/ fournisseurs, l’organisation… L’entrepreneur peut ainsi analyser de façon globale le modèle économique de son entreprise.

Confidentialité des échanges Les dirigeants qui contactent la CCI dans ce cadre sont assurés de la confidentialité de la démarche. Les entretiens, préparés en amont, documents de gestion à l’appui, ont pour objectif immédiat d’établir un constat partagé sur les difficultés identifiées. Ensuite, place à l’action : un calendrier des priorités est établi avec le dirigeant et la médiation avec des tiers organisée, si besoin. La CCI du Loiret assure un suivi des préconisations étape par étape et reste à la disposition de l’entrepreneur, si besoin. www.loiret.cci.fr Contact : 02 38 77 77 94

Installée depuis 1973 à St-Denis-de-l’Hôtel – siège social de notre entreprise – notre usine est spécialisée dans la préparation d’aliments en boites et en pochons pour chiens et pour chats commercialisés notamment sous les marques Pedigree®, Whiskas®, Sheba® et Cesar®.

4e des entreprises françaises de plus de 500 salariés où il fait bon travailler Mars Petcare & Food France produit et commercialise des aliments préparés pour animaux de compagnie mais aussi du riz, du blé et des sauces.

Nous élaborons des repas de qualité, équilibrés et complets afin de répondre jour après jour aux besoins nutritionnels de nos compagnons à quatre pattes. Nous opérons en réduisant au maximum notre impact sur l’environnement, notamment la gestion des déchets et des eaux et notre émission de CO2. Depuis 2006, notre usine est certifiée ISO 14001. Pour le bonheur de toute la famille, nous commercialisons aussi une gamme variée d’aliments. Nos marques Uncle Ben’s®, Ebly® et Suzi Wan® privilégient les aliments sains, auxquels toute maman peut se fier, et les aliments rapides et faciles à cuisiner, sans jamais faire aucune concession sur le goût. En 2011, Mars Petcare & Food France obtient, pour sa première participation, la 4e place des entreprises « Great Place To Work » et se voit décerner le Prix spécial de l’Équité.

Pour en savoir plus, www.marsfrance.fr

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CCI INFOS

6 décembre 2011

« Relevons ensemble le défi de la croissance » : une charte ambitieuse et une conférence anti-sinistrose S’engager - nombreux et d’une même voix - pour une vision ambitieuse du territoire, c’est la vocation de la soirée organisée au Centre de conférences d’Orléans le 6 décembre prochain. Au programme : signature d’une charte pour le développement économique du Loiret, suivie d’une conférence.

L

’événement devrait faire date : le 6 décembre prochain, sept acteurs locaux majeurs s’uniront autour d’une charte commune pour le développement économique du territoire du Loiret. Ainsi, les trois chambres consulaires (CCI, CMA, Chambre d’Agricultures et Territoires), la CGPME, la FFB, l’UIMM et l’UDEL-MEDEF conjugueront leurs forces pour influer sur le débat économique et agir ensemble sur l’essor du Loiret. L’idée, au-delà de prises­de position communes, y compris dans les débats avec les collectivités locales et l’État, c’est de promouvoir un dé­ve­lop­pement du territoire équilibré et ouvert vers les régions limitrophes et d’affirmer le rôle régional du Loiret et de sa capitale, Orléans. L’ambition de la charte c’est aussi de réfléchir et d’anticiper, à plusieurs, sur les meilleures options pour l’évolution du département… Enfin, la charte doit aussi contribuer à la mutualisation de moyens en période de restriction des financements publics tout en respectant l’individualité de chaque entité.

En partenariat avec :

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Les Trente Glorieuses devant nous ? Dans le prolongement de cette vision volontariste au service de l’économie du département, Karine Berger, économiste, directrice des études économiques d’Euler Sfac après un passage par le ministère de l’Économie et l’Insee, animera une conférence-débat intitulée « Relevons ensemble le défi de la croissance ». Face à des Français régulièrement épinglés dans les sondages pour leur pessimisme et leur manque de confiance, elle s’appliquera à démontrer, comme elle le développe dans l’ouvrage co-écrit avec Valérie Rabault « Les trente Glorieuses sont devant nous », que « tout n’est pas joué pour la France » et que « le pays peut renouer avec la réussite économique et sociale à condition de faire des choix audacieux ». Envie d’une bouffée d’espoir ? Inscrivezvous impérativement avant le 22 novembre 2011 à assistantes.ressources@loiret. cci.fr. www.loiret.cci.fr

Relevons ensemble le défi de la croissance ! Karine Berger, économiste, a été classée par le magazine Capital en octobre 2010 parmi « les jeunes cracks qui préparent la relève ». À 37 ans, elle s’impose comme une figure médiatique montante, et intervient régulièrement dans le débat de politique économique, notamment dans le « Club de l’économie » sur LCI. Ancienne du ministère de l’Économie, elle est actuellement directrice des études pour le numéro un de l’assurance-crédit.

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La CCI franco-portugaise (CCIFP) choisit le Loiret pour créer sa première délégation régionale

C

’est le Loiret qu’a choisi la Chambre de Commerce et d’Industrie franco-portugaise (CCIFP) pour y implanter sa première délégation régionale. Officialisé dans les locaux de la CCI du Loiret place du Martroi à Orléans le 26 septembre dernier, le choix est notamment motivé par l’attractivité exercée par le département et la région auprès des entrepreneurs franco-portugais (qui en comptent respectivement 800 et plus de 2000, selon l’Insee). Cette ouverture est la première étape d’une démarche visant à accompagner les entrepreneurs portugais vers la conquête de nouveaux marchés européens. C’est aussi, comme l’a souligné le Président de la CCIFP Carlos Vinhas Pereira, un signe fort à l’attention des entreprises souhaitant des nouer des relations commerciales avec le Portugal.

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CCI INFOS

ARDAN CENTRE, un dispositif gagnant-gagnant Faire rencontrer la demande d’une entreprise ayant un projet de développement avec celle d’une personne en recherche d’emploi : tel est le principe du dispositif Ardan Centre. La CCI du Loiret en fait la promotion régulière auprès des entreprises, qu’elle accompagne dans le montage et le suivi des projets.

L

e fonctionnement d’Ardan Centre est simple : un « stagiaire développeur » (statut stagiaire de la formation professionnelle continue), recruté par une entreprise, développe pour elle un projet au cours d’une période de six mois (voire un an pour certains projets innovants). À l’issue de cette période, et à la condition que les objectifs initiaux aient été remplis, l’entreprise s’engage à proposer un contrat de travail. La rémunération du stagiaire est financée dans le cadre de la formation professionnelle continue (Pôle Emploi ou Agences de Services et de Paiement) et complétée par Ardan Centre à hauteur du montant fixé par l’entreprise. Les critères pour être éligible au dispositif Ardan Centre­sont larges : être une PME de moins de 100 salariés de la région, avec plus d’un an d’existence, et issue des secteurs de l’industrie, du commerce, des services (sauf professions libérales régle-

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Une aide au montage du projet

demandeur d’emploi inscrit à Pôle Emploi, le futur stagiaire peut faire valoir une formation ou une première expérience en lien avec le poste à pourvoir, être étudiant bientôt diplômé ou encore intérimaire volontaire pour s’investir à plus long terme sur un projet d’entreprise. À la fin du premier semestre 2011, 47 projets ont été présentés par l’ensemble des CCI de la région, dont 11 pour la CCI du Loiret. Les deux chambres consulaires (CCIR et CRMA), membres fondateurs d’Ardan Centre, apportent un soutien financier au dispositif. Elles œuvrent également au quotidien pour la promotion du dispositif auprès des entreprises et les accompagner dans le montage et le suivi des projets. Cofinancé par la région Centre, membre fondateur et financeur du dispositif pour un quart des ressources, Ardan centre bénéficie d’un co-financement de l’Union européenne (FEDER) ainsi que de la DIRECCTE pour Ardan Innovation.

À noter enfin que le profil du porteur de projet au sein de l’entreprise est varié : s’il faut impérativement avoir le statut de

Contact CCI : 02 38 77 77 77 www.loiret.cci.fr

mentées), de l’artisanat et de l’agriculture. Bénéficier du dispositif signifie aussi pour l’entreprise adhérer à l’association Ardan Centre et contribuer ainsi au financement du dispositif.

Ardan Innovation est une déclinaison du dispositif (12 mois) qui concerne : l a recherche et le développement de nouveaux produits et services, l’intégration de nouvelles technologies, la mise en place de fonctions dans l’entreprise précédant ou accompagnant l’innovation technologique (marketing, commercial, veille économique et technologique, SI…).

44 novembre 2011


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