Loiret-Eco-novembre-decembre-2012-numero-50

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Trophées de l’entreprise PLEINS FEUX SUR LE MILLÉSIME 2012 13 INDUSTRIE Panibois, la griffe des artisans haut de gamme

14 E-COMMERCE Importateur de saveurs primé

17 INTERNATIONAL Oakridge : atomes sans frontières

CCI LOIRET



ÉDITO

RÉINVENTER L’ÉCONOMIE PLUTÔT QUE LA RESSUSCITER À TOUT PRIX lles sont huit sur le podium. Leur point commun ? L’anticipation, l’innovation et surtout la capacité à faire jaillir cette petite étincelle qui les différencie sur un marché ultra-concurrentiel. Je me réjouis que ces entreprises du Loiret soient aujourd’hui valorisées grâce à la 4e édition des Trophées.

E

Aller de l’avant, regarder vers l’avenir : c’est le message que je voudrais faire passer dans cet édito. Les entreprises qui persistent à croire qu’on peut encore reconstituer le passé et ressusciter ce qu’il fut vont au-devant de désillusions. Laissons de côté la nostalgie et inventons un nouveau modèle qui favorise la créativité, le progrès, et intègre les fulgurantes évolutions technologiques. Certes, le combat visant à faire baisser les charges qui pèsent sur les salaires reste d’actualité, mais il faut surtout explorer d’autres moyens d’augmenter la productivité et la compétitivité. À cet égard, l’avance de nos voisins allemands et italiens sur le plan de la robotique est édifiante. Eux ont déjà compris combien un équipement en stations robotisées pouvait booster leur productivité et alléger certaines tâches des salariés. Une robotisation aujourd’hui à la portée des PME et dont on sait que loin de « tuer les emplois », elle ne fait qu’en réinventer de nouveaux au sein de l’entreprise. Il faut faire preuve d’ambition, à tous les échelons ! Se tourner vers de nouveaux modèles générateurs

de croissance et d’emplois comme le fait la région Nord Pas de Calais. En misant sur la combinaison des énergies renouvelables et la communication en réseaux dématérialisés, elle ambitionne de devenir une région pionnière en matière de transition énergétique et de développement d’une économie post-carbone. Mais pour poser les fondations d’une économie future, se diriger vers une troisième révolution industrielle, il apparaît de plus en plus évident que les entreprises doivent être très vigilantes sur la question de leur rentabilité et disposer de marges suffisantes. Les autres ne pourront éternellement être portées, artificiellement, à bout de bras.

Yves Broussoux Président de la CCI du Loiret

LES CCI DE FRANCE ADOPTENT UNE IDENTITÉ VISUELLE COMMUNE Vous l’avez remarqué sur la couverture du magazine : la CCI du Loiret a adopté le nouveau logo désormais commun à l’ensemble des CCI de France. Plus qu’une simple évolution graphique, il s’inscrit dans un dessein plus vaste, celui d’installer la marque CCI comme un acteur incontournable du paysage institutionnel et économique français.

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CCI LOIRET

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TABLEAU DE BORD

INDICATEURS ÉCONOMIQUES DU LOIRET Taux de chômage

Créations d’entreprises par bassin d'emploi

Source > Insee (estimations provisoires)

Source > CCIL – août 2012

2e trimestre 2012

Variation sur un trimestre

Variation sur un an

Loiret

9,6 %

0,3 pt

0,7 pt

Centre

9,2 %

0,2 pt

0,6 pt

France

9,7 %

0,1 pt

0,5 pt

Gien

11

Montargis

10

Orléans

58

Pithiviers

3

Total

82

Occupation et fréquentation hôtelière Source > Comité régional du Tourisme du Centre

Taux d’occupation juillet 2012

Centre

Loiret Variation sur un an

68,2 %

68,7 %

+ 1 pt

715 253

170 014

+3%

Créations et radiations d’entreprises Source > CCIL – août 2012 500 450

Fréquentation hôtelière juillet 2012 - nuitées

400 350 300

Radiations

250 200

Permis de construire commencés

150

Source > Direction Régionale de l’Équipement

2T 2012

Évolution

50

911

922

+1%

0

61 167

82 457

+ 35 %

Logements (nbr) Locaux d’activités (m²)

100

1T 2012

Un chiffre à retenir… Source > Douanes

36 314 Milliers d’euros. C’est le résultat excédentaire de la balance commerciale dans le Loiret au 2e trimestre 2012. Cela représente 9 % de l’excédent de la balance commerciale de la région Centre.

82

Créations

76 août

sept.

oct.

nov.

déc. jan. 12 fév. mars avril

mai

juin juillet

août

Commerce extérieur dans la région Source > Douanes

Région Centre

Loiret

2T2012

2T2012

Part Loiret

Exportations

4 842 630

1 665 848

34,40 %

Importations

4 418 335

1 629 534

36,88 %

424 295

36 314

en milliers d’euros

Solde

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50 octobre-novembre 2012


SOMMAIRE n° 50 octobre-novembre 2012

03 04

Magazine de la CCI du Loiret ADMINISTRATION

Hôtel consulaire 23, place du Martroi 45000 Orléans Tél. 02 38 77 77 77 Fax 02 38 53 09 78

06 11 12 13

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION

Yves Broussoux DIRECTEUR DE LA RÉDACTION

Sébastien Doron RÉDACTRICE EN CHEF

Gaëlle Lepetit RÉDACTION

Estelle Boutheloup (p. 13 à 19) Gaëlle Lepetit DIFFUSION

Chantal Legris CONCEPTION

www.enola-creation.fr

ÉDITO

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Pleins feux sur le millésime 2012

TABLEAU DE BORD Les chiffres du mois

ACTUALITÉS MADE IN LOIRET PAROLE D’EXPERT Trophées de l’entreprise PLEINS FEUX SUR LE MILLÉSIME 2012

INDUSTRIE Panibois, la griffe des artisans haut de gamme

14

E-COMMERCE

15

SERVICES

16

DÉVELOPPEMENT DURABLE

17

INTERNATIONAL

18

CRÉATION

19

À TABLE

Importateur de saveurs primé

PHOTOS

Didier Depoorter IMPRESSION

Imprimerie Nouvelle PUBLICITÉ

Sylvia Fromenteaud Tél. 02 38 77 77 22 TIRAGE

17 000 exemplaires N° ISSN : 1955-0642 CONTACT CCI - RÉDACTION

Tél. 02 38 77 77 77 gaelle.lepetit@loiret.cci.fr PRÉSIDENT DE LA CCI

Yves Broussoux Tél. 02 38 77 77 75 LA CCI SUR INTERNET

www.loiret.cci.fr

DOSSIER

Binôme gagnant pour le soutien scolaire

Absolem joue la com’ verte

13 INDUSTRIE Panibois, la griffe des artisans haut de gamme

14 E-COMMERCE Importateur de saveurs primé

17 INTERNATIONAL Oakridge : atomes sans frontières

CCI LOIRET

Pour la quatrième année consécutive, La République du Centre, avec le concours de la Chambre de commerce et d’industrie du Loiret, le Crédit Agricole Centre Loire, le Conseil général du Loiret et le cabinet Orcom, ont établi le palmarès 2012 des Trophées de l’entreprise. Réunies le 25 octobre 2012 au centre de conférences d’Orléans pour une soirée festive, les huit entreprises lauréates livrent dans ce dossier spécial - par la voix de leurs dirigeants - quelques-uns des secrets de leur réussite.

Oakridge : atomes sans frontières

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PASSÉS COMPOSÉS

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CCI INFOS

Cap Progress : un booster pour les TPE-PME

Un champion toutes catégories

Pasta Terra, un nouveau Fast Good « 100% » nature

CCI LOIRET

76 rue de la Bretonnerie 45000 ORLEANS

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ACTUALITÉS

Opération de croissance externe pour Abaliud

L

e cabinet orléanais de conseil RH Abaliud, dirigé par Hugues et Ingrid Prieur, accueille dans son giron le cabinet de recrutement et de coaching Scalènes. L’entreprise de six salariés créée en 2004, spécialisée dans la gestion des compétences (évaluation collective et individuelle) pour les industriels de la métallurgie, de l’agroalimentaire et des services notamment, ajoute ainsi une nouvelle corde à son arc. Coaching, recrutement par approche directe, entretiens multilingues pour de grands comptes, notamment issus du secteur bancaire… sont les principaux domaines qu’Abaliud peut désormais mutualiser pour l’ensemble des clients de la holding créée à cet effet. Implantés dans le 17e arrondissement parisien, les spacieux bureaux

de Scalènes (400 m2) accueillent également des salles de formation, un open space destiné aux réceptions et offrent des possibilités de location ponctuelle ou régulière. Très investi au sein du Syntec Recrutement, pour lequel il anime une communauté dédiée aux échanges de bonnes pratiques entre cabinets RH de petite taille, Hugues Prieur inscrit l’entreprise « dans une démarche d’amélioration continue, une des valeurs fondamentales de la structure ». Abaliud a d’ailleurs été cette année certifiée NF353 par l’Afnor Certification au regard de la rigueur et de la qualité de ses services. Un écran plat tactile, dans le hall d’accueil, permet une évaluation interactive et immédiate de ses prestations par les clients et candidats, ainsi que d’autres services

(accès Internet avec géolocalisation, prise de photos pour les CV…). www.abaliud.fr

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tradeservices.cic.fr 50 octobre-novembre 2012


Sphéria Val de France devient Harmonie Mutuelle Sphéria Val de France, associée à Harmonie Mutualité, Mutuelle Existence, Prévadiès et Santévie, constitue désormais Harmonie Mutuelle. La nouvelle entité se positionne comme leader des mutuelles santé de France. Guy Herry, Président d’Harmonie Mutuelle

LOIRET

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octobre-novembre 2012

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ACTION LOGEMENT

BERRY

de Sphéria Val de France, Harmonie Mutuelle répond aux mutations législatives, fiscales et européennes de son environnement, mais lui permet aussi d’atteindre la taille critique nécessaire pour « garantir qualité de l’offre et maîtrise des coûts ». Première ambition affichée : accompagner ses adhérents tout au long de leur vie et les aider à faire face aux aléas de l’existence. La structure d’envergure entend

w ww.c i l - v a l d e lo i re . c om

S

phéria Val de France s’appelle désormais Harmonie Mutuelle. Le fruit d’une union avec quatre autres mutuelles (Prévadiès, Harmonie Mutualité, Mutuelle Existence et Santévie) qui positionne le nouvel acteur global de santé au premier rang des mutuelles santé en France (4,5 millions de personnes protégées, 2,3 Mds € de cotisations santé). Comme l’explique Bruno Duval, directeur général

favoriser l’accès aux soins à un public le plus large possible, mais compte aussi peser en faveur d’un système plus solidaire. La négociation d’accords tarifaires (plus de 2 300 opticiens partenaires par exemple recensés au sein du réseau Kalivia Optique constitué avec Malakoff Médéric) devra ainsi permettre de réduire la part restant à charge des adhérents, jusqu’à 40 % dans certains cas. Harmonie Mutuelle, présidée par Guy Herry, prévoit également de développer ses activités sur un périmètre plus large que celui de la complémentaire santé, via les garanties incapacité/invalidité, décès ou encore l’épargne-retraite…, avec un accent sur le développement de contrats collectifs au niveau des branches.

Valeurs et engagements mutualistes Si Guy Herry insiste sur l’ancrage territorial de la nouvelle mutuelle nationale, son organisation se déclinera au 1er janvier 2013 en 50 territoires répartis en 12 régions politiques et six régions mana-

gériales, représentées par des délégués territoriaux. La région centre/Ile-de-France - qui regroupe le plus grand nombre de salariés de la mutuelle, au nombre de 1000 - couvre 18 départements, englobe le siège social parisien, 11 centres de gestion, cinq centres d’appels et 70 agences, pour un total de 837 000 personnes protégées. Le renouvellement des instances de la mutuelle, programmé en février 2013, aura comme enjeu majeur « de faire progresser la parité ». Noëlle Lhuillier, actuelle présidente de Sphéria Val de France, le confirme : « l’objectif est de s’ouvrir aux femmes, à la diversité, pour que nos instances soient représentatives de nos adhérents ». Projet fédérateur pour les 4 300 salariés concernés et voté à l’unanimité des délégués à l’issue de l’Assemblée générale du 27 juin, le rapprochement incarne « les valeurs et les engagements mutualistes basés sur la solidarité avec les adhérents, la démocratie sociale et la parité ». www.harmonie-mutuelle.fr

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ACTUALITÉS

Mister DĂŠmĂŠnagement passe Ă la vitesse supĂŠrieure

C

’est dans la zone industrielle de Puiseaux que FrĂŠdĂŠric Morlet et Karen Money viennent d’ouvrir la première agence de dĂŠmĂŠnagement estampillĂŠe Mister DĂŠmĂŠnagement. Un nouveau cap dans la stratĂŠgie du pure player Misterdemenagement.com, qui s’est imposĂŠ depuis plusieurs annĂŠes comme le leader des sites grand public dĂŠdiĂŠs au dĂŠmĂŠnagement, grâce Ă ses outils en ligne pionniers (demande de devis, calculateur unique de volume 3D) et son rĂŠseau de dĂŠmĂŠnageurs. Au ďŹ l des ans, la recherche permanente de qualitĂŠ dans les prestations fournies ainsi qu’une gestion exigeante des entreprises fĂŠdĂŠrĂŠes au sein du rĂŠseau ont permis Ă Mister DĂŠmĂŠnagement ÂŤ de bâtir une image reconnue, basĂŠe sur la qualitĂŠ Âť, qu’ils entendent faire certiďŹ er

par la norme NF Service appliquĂŠe aux activitĂŠs de dĂŠmĂŠnagement. Ă€ Puiseaux, sur 1 700 m2, la première agence d’une sĂŠrie amenĂŠe Ă s’Êtoffer, a dĂŠjĂ ĂŠtĂŠ suivie de nombreuses ouvertures (Ile-de-France, CĂ´te d’Armor, Nord-Pas-de-Calais, Auvergne, Midi-PyrĂŠnĂŠes). Une otte de quatre camions rutilants - soit un investissement de 400 000 â‚Ź - aux nouvelles couleurs blanc et rose ashy de l’entreprise est venue renforcer la otte actuelle et sillonne dĂŠsormais les routes de France. Autre actualitĂŠ pour l’entreprise : le lancement d’un concept original lowcost sous l’enseigne ÂŤ Box Ă domicile Âť.. Il prĂŠvoit la livraison (puis l’enlèvement vers des entrepĂ´ts ou le lieu de son choix) Ă domicile d’un box de 8 m3, pour rĂŠpondre Ă un besoin de stockage ponctuel ou de plus longue durĂŠe. Toujours

très Ă l’affĂťt des possibilitĂŠs offertes par le web 2.0 (crĂŠation dès 2009 d’une webTV des dĂŠmĂŠnageurs et des transporteurs, intĂŠgration de QR codes sur les camions et dans les agences, renvoyant vers des promotions sur le site Internet de Mister DĂŠmĂŠnagement) les deux entrepreneurs tiennent Ă souligner, en cette pĂŠriode de morositĂŠ ambiante, que ÂŤ l’esprit d’entreprise, la volontĂŠ de bien-faire et l’envie d’innover sont des recettes qui font encore leurs preuves Âť. www.misterdemenagement.com www.boxadomicile.com

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50 octobre-novembre 2012


Polytech’Orléans lance un nouveau mastère pour les créateurs de start-up Faire entrer la culture entrepreneuriale dans les universités et les grandes écoles pour inciter les jeunes diplômés à créer des entreprises innovantes : telle est l’ambition du nouveau mastère spécialisé en « Création d’entreprises innovantes et socialement responsables » lancé au sein de Polytech’Orléans le 1er décembre prochain. Une vingtaine d’étudiants est attendue.

F

ruit du Plan national « Entrepreneuriat Étudiant » lancé par Valérie Pécresse en 2009 dans le cadre du Pôle de Recherche et d’Enseignement Supérieur « Centre-Val de Loire Université », le nouveau mastère lancé par Polytech’ Orléans le 1er décembre prochain doit faire d’une pierre deux coups. Non seulement il a pour vocation de contribuer à faire émerger une nouvelle génération d’entrepreneurs issus de l’enseignement supérieur (en 2010, seuls 8 % de jeunes diplômés figuraient parmi les créateurs d’entreprise), mais il doit favoriser la création d’entreprises innovantes. Accrédité par la Conférence des Grandes Ecoles, avec le soutien d’HEC Paris et l’ESCEM Tours-Poitiers-Orléans, le mastère spécialisé en « Création d’entreprises innovantes et socialement responsables » a été co-construit avec Orléans Val de Loire Technopole, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Loiret, l’IAE et l’Ecole Supérieure d’Art et de Design d’Orléans. Il est soutenu par l’ensemble des acteurs de l’innovation et du monde économique de la région Centre. Accessible aux titulaires d’un Bac + 5 (ou aux Bac + 3 avec cinq années d’expérience) le cursus se déroule sous

forme de périodes fixes de deux à quatre jours pour un total de 450 heures d’enseignement par an, à la fois assurées par des enseignants et des professionnels. Fils conducteurs du cursus, le développement des start-up et le management des entreprises, enrichis de modules primordiaux pour les futurs dirigeants des jeunes pousses, comme l’innovation par les services, l’écoconception, le design ou encore le développement du savoirêtre… Des modules d’ailleurs appuyés par des conférences et des retours d’expérience de professionnels. Chaque étudiant sera en outre parrainé par un chef d’entreprise issu du même secteur d’activité (ou proche) de celui du porteur de projet. Enfin, la première promotion pourra bénéficier d’une prise en charge conséquente des frais de formation, sous réserve de s’engager dans un réel projet de création d’entreprise. Contact : Carole Grillet, responsable Mastère Spécialisé « Création d’entreprises innovantes et socialement responsables » Tél. : 02 38 49 43 63 mastere.entrepreneuriat.polytech@univ-orleans.fr

La Chambre de l’ingénierie et du conseil de France (CICF) célèbre son centenaire a Chambre de l’Ingénierie et du Conseil de France (CICF), organisme fédérateur du 4e secteur industriel de France, célèbre à l’automne son centenaire. Présidée en région Centre par Françoise Filipiak, l’organisation y compte 45 adhérents pour un total de 350 salariés. La branche professionnelle, dont le changement de nom sera prochainement dévoilé, entend gagner en visibilité pour pallier un déficit de notoriété. « Les métiers de l’in-

L

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génierie du BTP et du conseil sont omniprésents, dans l’habitat, la construction, sur des chantiers très pointus comme les centrales nucléaires, les éco-quartiers… et on ne le sait pas assez ! » regrette-telle. Célébrés le 23 novembre prochain au Palais Brongniart, les 100 ans de la fédération patronale permettront à l’ensemble des adhérents de phosphorer autour du thème central, « Concevoir un monde nouveau ». Partage d’expériences, com-

missions permanentes, professionnalisation accrue de ses adhérents, accent sur la formation et la parité des filières… : les axes, fixés pour 2013, devront contribuer à mettre en lumière les missions (assistance, maîtrise d’ouvrage, maîtrise d’œuvre, coordination travaux, audit, recherche…) et le savoir-faire de professions « qui embauchent toujours ». www.cicf.fr/en-regions/centre

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ACTUALITÉS

U Send News : la relation client rĂŠinventĂŠe

U

ne plateforme d’e-marketing en ligne, capable de centraliser et de piloter les actions de communication d’une entreprise pour qu’elles soient rÊactives, professionnelles, ciblÊes, mesurables et optimisÊes en terme de coÝt : telle est la solution dÊveloppÊe par les entreprises orlÊanaises Kapweb spÊcialiste en dÊveloppement d’applications en ligne - et Leitmotiv, agence conseil en marketing et en communication. BaptisÊe U Send News, le nouvel outil permet notamment de crÊer en quelques clics newsletters et e-mailings modulables, mais aussi de planifier la diffusion de sa

communication via tous les canaux de marketing direct, y compris 2.0 (messagerie ĂŠlectronique, SMS, rĂŠseaux sociaux, ux RSS‌). CrĂŠation et envoi ciblĂŠ de formulaires d’enquĂŞte font ĂŠgalement partie des autres fonctionnalitĂŠs possibles. Le tout, ĂŠvaluable en permanence, grâce Ă l’analyse prĂŠcise de la performance des actions. La plateforme en ligne, lancĂŠe il y a un an, a dĂŠjĂ ĂŠtĂŠ adoptĂŠe par plusieurs entreprises locales (EfďŹ a-VĂŠlo +, BEG InĂŠgnierie, CGA Val de Loire‌). Autre exemple d’application e-marketing rĂŠalisĂŠe rĂŠcemment par Leitmotiv pour l’Office de tourisme et de congrès d’OrlĂŠans : la

connexion Ă des contenus rich media depuis un smartphone (ou une tablette), grâce au flashage d’un QrCode. DisposĂŠs depuis juin sur des panneaux qui jalonnent le parcours ÂŤ DĂŠcouverte de la ville Âť d’OrlĂŠans, ces QrCodes

renvoient vers une sĂŠrie de vidĂŠos-guides. Point fort de la technologie : la possibilitĂŠ de mesurer l’intĂŠrĂŞt des touristes et d’observer les parcours effectuĂŠs, grâce au module de statistiques intĂŠgrĂŠ. www.u-send-news.com

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Yeswedeal à l’assaut du marchÊ national

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ancĂŠ par LoĂŻc et Ludovic Geoffroy en 2011, le portail de shopping en ligne Yeswedeal permet aux internautes de bĂŠnĂŠficier de bons d’achats remisĂŠs (jusqu’à moins 70%) Ă utiliser chez les commerçants de proximitĂŠ. Après plus de 200 ÂŤ deals Âť proposĂŠs et une communautĂŠ d’acheteurs de plus de 10 000 inscrits sur OrlĂŠans et son agglomĂŠration, la jeune pousse part Ă la conquĂŞte du marchĂŠ national avec un nouveau concept. BaptisĂŠ Yeswedeal Market, la nouvelle plateforme

entend se positionner comme ÂŤ intermĂŠdiaire incontournable entre commerçants de proximitĂŠ et consommateursÂť. Son principal atout ? Une exibilitĂŠ qui laisse toute latitude au commerçant de ďŹ xer lui-mĂŞme les modalitĂŠs de son offre : nombre de coupons mis en vente, prix, durĂŠe‌ Outre les revenus gĂŠnĂŠrĂŠs par l’opĂŠration, le commerçant bĂŠnĂŠďŹ cie de la ÂŤ vitrine virtuelle Âť que lui offre le rĂŠfĂŠrencement de son offre sur le portail shopping notamment. www.yeswedeal.fr

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50 octobre-novembre 2012


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TAPIS magique Dans un premier temps seulement dévolu à l’industrie agroalimentaire et fabriqué par un grand groupe français du secteur, le tapis de cuisson en fibre de verre « téflonnée » se démocratise. Il suffit désormais de quelques clics sur le site de e-commerce de l’entreprise Luc Lescaut (Huisseau-sur-Mauves), pour qu’il investisse les cuisines des restaurateurs et des particuliers. L’entreprise le promet résistant dans la durée et susceptible de diminuer l’utilisation de matières de grasses de 80 %. Non adhérent, il se substitue au papier sulfurisé et peut être utilisé dans les fours, planchas (gaz et électrique), crêpières, microondes, grills et plaques à snacker. www.tapis-de-cuisson.com

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octobre-novembre 2012

« La Puyselle » - une terrine gastronomique au foie gras de canard - est le nom de l’une des dernières créations du maître Charcutier Michel Brisson. Une spécialité qui s’ajoute à la désormais longue liste des produits imaginés par le très inventif charcutier du terroir, comme le jambon à l’os de cuisson lente à coeur Rond’os, la saucisse cuite à la moutarde à l’ancienne Martin Pouret d’Orléans ou encore celle au miel du Gâtinais et à l’estragon, distribués dans les 12 hyper et Super-U du Loiret à l’occasion d’opérations régionales. Un point commun aux 600 000 kg de spécialités qui sortent chaque année du site de production de 2000 m2 de La Selle-sur-le-Bied ? La qualité des viandes sélectionnées, au service de « l’art de bien manger »… et pour le plaisir des papilles, qu’il met un point d’honneur à exalter, 20 ans après la création de sa société.

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PAROLE D'EXPERT

Rubrique rÊalisÊe en partenariat avec le Conseil rÊgional de l’Ordre des Experts-comptables

2e LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE POUR 2012 : RETOUR SUR LES PRINCIPALES MESURES APPLICABLES AUX ENTREPRISES Le Parlement a dĂŠďŹ nitivement adoptĂŠ, le 31 juillet, le projet de loi de ďŹ nances rectiďŹ cative pour 2012. Ce texte constitue la première ĂŠtape de la rĂŠforme ďŹ scale et du redressement des comptes publics. 4 points Ă retenir. du mĂŞme groupe d’intĂŠgration fiscale et aux distributions payĂŠes en actions. La contribution est ĂŠgale Ă 3 % des montants distribuĂŠs Ă compter du 17 aoĂťt 2012 par les entreprises soumises Ă l’IS en France.

Contribution additionnelle à l’impôt sur les sociÊtÊs (IS) sur les revenus distribuÊs :

nelle d’IS due au titre des exercices clos du 31 dÊcembre 2012 au 30 dÊcembre 2013 fait l’objet d’un versement anticipÊ Êgal à 75 % ou 95 % (suivant le chiffre d’affaires rÊalisÊ au cours du dernier exercice clos) de la contribution estimÊe au titre de l’exercice en cours.

il est crÊÊ une contribution sur les distributions due par les entreprises soumises à l’IS. Toutefois, la contribution additionnelle ne s’applique pas aux distributions rÊalisÊes par les PME, au sens de la rÊglementation europÊenne, ni aux montants distribuÊs entre sociÊtÊs

Versement anticipÊ de la contribution exceptionnelle d’IS : la contribution exception-

Transferts abusifs de dĂŠďŹ cits : il est instaurĂŠ des critères

objectifs entraĂŽnant la perte des dĂŠďŹ cits en cas de disparition des moyens de production, abandon ou adjonction d’activitĂŠ. De mĂŞme, les conditions d’obtention de l’agrĂŠment autorisant le transfert de dĂŠďŹ cit en cas d’opĂŠration de fusion ou restructuration sont ĂŠgalement durcies au titre des exercices clos Ă compter du 4 juillet 2012.

Ă€ noter ĂŠgalement que dĂŠsormais les aides Ă caractère ďŹ nancier ne sont plus dĂŠductibles. EnďŹ n, des mesures antiabus ont ĂŠtĂŠ adoptĂŠes aďŹ n de limiter la dĂŠduction des pertes Ă la suite d’une distribution de dividendes prĂŠalablement exonĂŠrĂŠe. Plus d’informations sur www.gouvernement.fr

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DUNOIS LOCAUX D D’ACTIVITÉS OU BUREAUX SUR MESURE DĂˆS 50m2

Assurance SantĂŠ Entreprise, une autre façon d’anticiper ses difďŹ cultĂŠs ImpulsĂŠe par les experts comptables au sein du Centre d’information sur la prĂŠvention des difďŹ cultĂŠs des entreprises, l’Assurance SantĂŠ Entreprise est un nouveau dispositif destinĂŠ Ă couvrir la responsabilitĂŠ sociĂŠtale du dirigeant en matière d’anticipation et de gestion des risques. Concrètement, il prĂŠvoit l’intervention ÂŤ d’experts de crise Âť (mandataire ad hoc, conciliateur mais aussi expert-comptable ou encore avocat) dont le rĂ´le sera de permettre au dirigeant de rester mobilisĂŠ sur le dĂŠveloppement de son activitĂŠ, lui ĂŠvitant de contracter des dĂŠpenses censĂŠes pallier l’aggravation de ses dettes. Deux façons d’activer la garantie : elle peut rĂŠsulter d’une procĂŠdure prĂŠvue par la loi, mais aussi - et c’est une nouveautĂŠ - par le chef d’entreprise lui-mĂŞme, dès lors qu’il sollicite auprès du PrĂŠsident du Tribunal de Commerce la nomination d’un conciliateur ou d’un mandataire ad hoc.

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Taux de TVA : le relèvement du taux normal de TVA prÊvu à compter du 1er octobre 2012 est abrogÊ. Le taux normal de TVA reste donc inchangÊ à compter de cette date. Par ailleurs, le taux rÊduit de TVA de 5,5 % est rÊtabli pour les spectacles vivants et les livres à compter du 1er janvier 2013.

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INDUSTRIE

PANIBOIS, la griffe des artisans haut de gamme Leader mondial de la fabrication et commercialisation des barquettes et moules de cuisson en bois déroulé, la PMI de Marcilly-en-Villette s’est fait un nom auprès des artisans alimentaires. Et ce n’est pas fini à en croire son nouveau dirigeant ! n les voit partout ou presque ! Chez les boulangers – marché historique – mais aussi les charcutiers, traiteurs, fromagers, pâtissiers, confiseurs, chocolatiers… Bref, elles emballent tout le monde les petites barquettes Panibois. Même Olivier de Bussac, 39 ans, à la tête de l’entreprise depuis le 24 juillet dernier, littéralement tombé sous le charme : « Je recherchais une société innovante sur un marché de niche, avec un produit, un savoir-faire et un potentiel à l’international : Panibois a fait tilt ». Créée en 1993 par Philippe Bouton-Hugues, la société (42 salariés, 4,6 M€ de CA) est devenue le numéro un mondial de la fabrication et commercialisation de ces fameux contenants en bois déroulé, à la fois barquettes et moules de cuisson, pour denrées alimentaires : un produit unique en son genre, facile à manipuler, 100 % biodégradable, et totalement universel ! « Grâce à son papier imperméable et ingraissable, on y fait cuire au four jusqu’à 240 °C et réchauffer au micro-ondes tout

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ce que l’on veut, explique Olivier de Bussac. Pains spéciaux, pâtés, terrines, plats cuisinés, tarte et tourtes, pâtes de fruit…, le tout sur un mode de cuisson lent et uniforme grâce à la propriété isolante du bois ». Quant aux formes, personnalisables à souhait, il y en a pour tous les besoins. Fabriqués sur place, 25 modèles différents sortent ainsi des cinq lignes de production ultra-contrôlées : barquettes, cercles à tartes ou tourtes, coffrets, sets de tables, planchas, couverts. « Le bois est un matériau noble qui permet aux clients, comme la maison Hardouin à Tours ou Plisson à Orléans, de se différencier à travers une présentation très esthétique des produits, précise Olivier de Bussac. C’est aussi un gage d’authenticité, de valeurs traditionnelles, artisanales et naturelles ».

Entre tradition et innovation En phase de croissance et avec 45 % de son chiffre d’affaires à l’export, Panibois a su séduire et conquérir les marchés étrangers. Une quarantaine au total tels

Olivier de Bussac

Elastopôle évalué au titre des pôles de compétitivité Passer au crible l’action des 71 pôles de compétitivités français pour en mesurer l’efficacité : tel était l’objectif du processus d’évaluation engagé par l’État fin 2011. Classé dans la catégorie des pôles « les moins performants, ayant des marges de progrès », Elastopôle (présidé par Didier Fégly) a annoncé avoir « entrepris un travail de construction des argumentaires qui permettront d’éclairer ses financeurs sur la réalité de son action ». Le pôle de compétitivité français du secteur du caoutchouc et des polymères -qui compte parmi ses adhérents des entreprises implantées dans le Loiret et l’Université d’Orléans - souligne sa jeunesse (quatre années d’activité seulement) et une action pourtant déjà significative (un travail engagé sur 50 projets). Il présentera son plan d’actions pour 2013 à la mi-décembre. www.elastopole.com

le Japon, les États-Unis, la NouvelleZélande, l’Europe ou encore l’Amérique du Sud. Un positionnement que le dirigeant compte encore développer « vers l’Europe proche et les pays à fort potentiel tout en continuant d’innover sur des procédés de fabrication, sur de nouveaux produits et des marchés différents. L’idée est d’aller vers plus de formes et d’utilisations pour toujours répondre aux besoins des clients. Mais tout ceci dans la pure continuité de l’histoire de la société ». Alors qui sait, un jour cosmétiques, huiles d’olive, vins… trouveront peut-être leur place au cœur d’une ces barquettes ? www.panibois.com

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E-COMMERCE

IMPORTATEUR de saveurs primé Depuis 2010, la société pure & simple by ACE sélectionne les meilleurs produits alimentaires exotiques pour les diffuser en France et en Europe. Qualité sans équivalence, valeurs nutritionnelles, achats équitables… ses produits font déjà l’unanimité. arica, banane plantain, manioc… vous connaissez ? Dommage ! À en croire Corinne Ajinça, c’est vraiment passer à côté de quelque chose. « La carica du Chili est une variété exceptionnelle de papaye, un produit très rare et très savoureux. La banane plantain du Honduras est riche en fibre, minéraux et oligo-éléments. Quant au manioc, rien de tel pour le magnésium ». À courir le monde à la recherche de pépites, Corinne Ajinça trouve de vrais trésors culinaires. Objectif ? « Diffuser en France et en Europe ces produits d’importation, sélectionnés pour leurs qualités nutritionnelles et issus d’une production raisonnée et responsable ». Et c’est un vrai succès : « nous faisons en sorte de créer de la confiance (traçabilité, achat équitable…) et de la curiosité autour de ces produits haut de gamme, qu’ils soient source de plaisir, qu’ils séduisent, explique Corinne Ajinça. Ces fruits et légumes ne rentrent pas en concurrence avec la production locale. Pour les clients, ce sont des pro-

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Corinne Ajinça

duits-solutions : faciles à sublimer car bien préparés et pas trop cuits ; un même produit pourra être cuisiné au four, à la poêle, dans une friteuse ou au micro-ondes, ou encore nourrir un maximum de gens dans une collectivité… ». Ainsi professionnels de la restauration commerciale indépendante (Domaine des Portes de Sologne, Le Weekend…), collectivités (hôpitaux, collèges…), chaînes de restaurants (Groupe Georges V Restauration, EuroDisney Paris), distributeurs (Toques d’Azur) ou encore industriels agroalimentaires cuisinent et vendent désormais la carica du Chili, la frite de manioc ou la banane plantain du Honduras, récemment sélectionnée au SIAL Innovation 2012 dans la section Industrie Agroalimentaire.

Bientôt du cosmétique à boire Et qui sait, bientôt de la purée ou brindille de patate douce blanche du Honduras et des jus de fruits du Chili, framboise-myrtille-raisin, que Corinne Ajinça compte bientôt diffuser en plus d’une nouvelle

Castorama Olivet fait peau neuve 11 ans après son ouverture, le magasin de bricolage Castorama Olivet (deuxième plus important de la région Centre en terme de chiffre d’affaires) vient de subir un lifting complet : agrandissement des surfaces de vente (12 919 m2 dont 10 105 m2 de surface de vente intérieure, soit 2 000 m2 supplémentaires), des zones d’expositions plus grandes (100 % des cuisines et salles de bain désormais visibles au sol) et une surface doublée pour le secteur décoration. Le magasin dirigé par Christophe Guéry a également ouvert un Drive avec encaissement et créé une zone de retrait marchandises pour faciliter l’enlèvement des produits volumineux. www.castorama.fr

gamme de produits, de beauté cette fois ! « Le Cosmetofruit : un cosmétique à boire chilien à base de fruits rouges, 100 % naturel, sans sucre, ni colorant ni conservateur ». Parallèlement à son activité, Corinne Ajinça a développé une branche conseil dans l’agroalimentaire. « Une société étrangère qui veut se développer en France doit trouver un importateur. ACE international Consultancy va l’aider. Nous allons voir les ambassades en expliquant ce que l’on peut apporter à ces sociétés : c’est ce qui fait l’originalité de notre positionnement ». Aujourd’hui, pure & simple by ACE a le vent en poupe : son projet de prospection des PME à l’international (Royaume Uni, pays du Nord, pays scandinaves, Benelux, pays germanophones) a été primé par UBIFRANCE le 25 septembre dernier. www.by-ace.com

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SERVICES

BINÔME gagnant pour le soutien scolaire Depuis un an, Binôme a trouvé sa place dans l’univers du soutien scolaire, aux côtés de grands noms vis-à-vis desquels cette petite entreprise se différencie par l’accent porté sur ses exigences de qualité, notamment quant au recrutement. paratoires, etc. ». Mandataire entre les familles et les professeurs, Binôme soigne particulièrement le recrutement de ses intervenants. Une sélection stricte (diplômes exigés, casier judiciaire vierge…) a ainsi permis de référencer entre 80 et 100 intervenants, allant du professeur en exercice au jeune retraité de l’Éducation Nationale, en passant par l’étudiant Bac + 3. « Avec la famille et l’apprenant, nous cernons les besoins (souhaits, problématiques) en termes d’accompagnement scolaire. À l’issue d’un entretien de motivation et d’orientation, on définit avec le jeune un projet d’étude, pour créer ensuite le meilleur binôme prof-apprenant possible. Travailler à deux c’est une force ! ». Sachant que la finalité est « que les jeunes puissent acquérir une autonomie la plus grande possible ».

La clé de la réussite Jean-Claude Marin

«

Il y a beaucoup de demandes surtout pour le français, les mathématiques, la physique, la chimie, les langues… » constate Jean-Claude Marin, dirigeant et fondateur de Binôme, entreprise de services à la personne proposant cours particuliers à domicile et soutien scolaire, du primaire à l’enseignement supérieur, voire jusqu’au cours adulte (préparation d’examens, remise à niveau…). Mais plus que du soutien au sens strict, Jean-Claude Marin parle plutôt « d’accompagnement scolaire, car il n’y a pas forcément d’enfants en grande difficulté : ce ne sont pas des jeunes en perdition, mais des jeunes de bon niveau recherchant l’excellence. Ils visent des mentions, des études ou un métier qu’ils souhaitent faire, et dans ce cas, il leur faut un dossier « en béton » pour rentrer dans de bonnes conditions scolaires à la Fac, dans des classes préoctobre-novembre 2012

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Face à la concurrence de noms très médiatisés comme Acadomia, pionnier du soutien scolaire en France (coté en bourse), la petite société a su trouver sa voie : « Binôme se vend sur la qualité et le sur-mesure » précise Jean-Claude Marin. Pour réussir, l’entreprise a bénéficié de la précédente expérience du dirigeant et de son épouse (dans le cadre de la création dans les années 2000 d’un centre de formation supérieure sur le campus d’Orléans-La Source) et du soutien de l’Espace Entreprendre et du prêt Loiret Initiative. Aujourd’hui, le soutien scolaire s’est démocratisé via le service à la personne. Binôme propose ainsi des prix de 14,50 €/h (après réduction fiscale) pour le primaire, 15,50 € pour le collège, 17,50 € pour le lycée et 20 € pour le supérieur. Les intervenants sont quant à eux rémunérés entre 12 et 20 € de l’heure en fonction du niveau et de l’éloignement. Selon les besoins (rentrée, préparation au brevet des collèges, Bac…), l’accompagnement peut se faire sur un trimestre, et pas forcément sur une année entière. www.binome-centre.fr

Orléans Business + tisse sa toile Structurer et organiser ses relations d’affaires, par le biais de recommandations, « dans un esprit positif et actif, avec la volonté de s’entraider » : la vocation d’Orléans Business + (présidée par Nancy Mehanna, entreprise Decoreven’) s’appuie sur la recommandation par le bouche-à-oreille. Émanation du BNI (Business Network International), Orléans Business + compte à ce jour 25 professionnels issus de tous les secteurs d’activité (décoration d’intérieur, imprimeur, notaire, électricien, assureur, agent immobilier…) Une règle toutefois pour intégrer le réseau d’affaires, dont les membres se réunissent au rythme hebdomadaire : « être le seul représentant par métier pour éviter les conflits d’intérêt ». www.bnifrance.info

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DÉVELOPPEMENT DURABLE

ABSOLEM joue la com’ verte Spécialisée dans l’événementiel et la communication, Absolem a toujours pris en compte le développement durable : utilisation de matériaux spécifiques, recyclage… et un projet original de ruches pour lutter contre la disparition des abeilles.

Laurent Barruet et Florent Maréchal

Un annuaire régional de l’écoconstruction et des énergies renouvelables Afin de diminuer l’impact du bâtiment sur son environnement, la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de la région Centre (en collaboration avec les six chambres départementales), a élaboré un annuaire régional de l’éco-construction et des énergies renouvelables. Y sont recensés plus de 150 artisans compétents dans ces domaines, par département et par activité : isolation écologique, construction, géothermie, solaire, bois énergie… Annuaire consultable en ligne sur le site de la CRMA Centre : www.crma-centre.fr

recyclées en sacs pour nos clients. Et plutôt que de les jeter, les moquettes des stands sont récupérées et données à Emmaüs ou à des associations sportives ».

60 kg de miel…

our Laurent Barruet et Florent Maréchal, la tendance est nette : « de plus en plus, dans les appels d’offres, la démarche de développement durable du prestataire est prise en compte : un facteur qui peut conditionner jusqu’à 20 % de la note finale ». Les deux patrons d’Absolem ont su jouer cette « carte verte ». Ainsi par exemple, l’aménagement d’espaces pour des salons est pensé durable : pour la région Pays de la Loire, la commande d’un stand s’est faite à condition que celui-ci soit réutilisable pendant 5 ans. « Sur les salons on nous demande aussi davantage de vaisselle recyclée. Quant au mobilier en carton, ce n’est pas si durable que ça, il devient vite inutilisable. L’empreinte carbone est moindre sur un mobilier qui est bien rangé et bien traité ». Dans ses locaux de 2000 m2

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à Ormes, toutes les facilités sont regroupées : studio graphique, bureau d’études, ateliers son, éclairage et vidéo, menuiserie, mobilier, décor. Plus une flotte de véhicules, du scooter électrique au poids lourd. « Avant nous étions basés à Jargeau. Ici, on bénéficie désormais du réseau routier et autoroutier. On a beaucoup de marchés en Ile-de-France : avec l’A10 toute proche, on économise 30 minutes à l’aller comme au retour » indiquent Laurent Barruel et Florent Maréchal. « Avoir tout sous le même toit évite de multiplier les déplacements et de faire venir du matériel : c’est bon pour le bilan carbone ». Pour ses dirigeants, Absolem a toujours eu sa propre démarche de développement durable : « LED au plafond, récupération de piles, recyclage du papier, de toner… ». De même, « au lieu d’être détruites, les bâches publicitaires PVC sont

Symbole de l’engagement nature d’Absolem, l’installation en mai dernier de trois ruches est un geste pour la sauvegarde des abeilles : elles sont ici 150 000. Bilan : une première récolte de 60 kg de miel ! « C’est Gérard Gréau, apiculteur à Rebréchien, qui gère ces ruches. On arrivera à près de 100 kg l’an prochain. Le miel sera mis en pot et offert à nos clients ». Outre l’environnement, le volet social du développement durable n’est pas oublié : les salariés bénéficient d’une salle de relaxation spécialement créée pour leur bien-être, et tous les deux ans, d’une formation liée au développement durable ou à ses métiers. Une préoccupation qui peut aussi aller dans le sens d’une économie solidaire : « Certains commanditaires nous demandent de prouver notre engagement : a-t-on travaillé avec des ESAT, des personnes en insertion ou en milieu carcéral ? ». Autant de pratiques vertueuses qu’Absolem a su mettre en œuvre dans un métier qui peut aussi donner l’exemple. www.absolem.com

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INTERNATIONAL

OAKRIDGE : atomes sans frontières Sûreté, maintenance, études techniques… Depuis 10 ans, la société d’ingénierie indépendante orléanaise accompagne et conseille les exploitants de l’industrie du nucléaire. Ses solides connaissances sur les EPR en font désormais une référence à l’étranger. es spécialistes auront noté l’allusion historique. Car si Cyrille Molina a choisi de nommer son entreprise Oakridge, ce n’est pas par hasard. « Cela fait en effet référence à cette ville américaine du Tenessee, Oak Ridge, discrètement créée en 1942 dans le cadre du projet Manhattan. Elle y abritait un des laboratoires secrets spécialisés dans les recherches nucléaires », explique l’ingénieur en génie atomique. Basée à Orléans, la petite entreprise, qui a tout juste 10 ans cette année, s’est développée rapidement, avec des références sur tout le parc de centrales françaises, pour atteindre aujourd’hui une dimension internationale. Car la demande existe bel et bien : « lorsque fin 2003, les Finlandais ont commandé un EPR à Areva, ça a fait un big bang mondial en termes de renaissance du nucléaire ! Mais en mars 2011, l’accident de Fukushima a rappelé qu’il faut être exigeant en termes de sécurité. Résultat, certains acteurs se sont désengagés, mais pas nous : il y aura toujours du travail passionnant à faire, notamment dans les pays émergents » déclare avec enthousiasme le dirigeant. « Grâce à la connaissance que nous avons de tous les réacteurs, Oakridge a pu apporter ses services à l’étranger » : en Afrique du Sud, tout d’abord, à la centrale de Kœberg exploitée par Eskom, en Allemagne pour Sofinel, filiale d’Areva-EDF, concernant la radioprotection (projet EPR), mais aussi en Corée du Sud et en Suisse. « On traite de sujets techniques comme par exemple à Kœberg pour une revue de sûreté d’un entreposage de combustibles nucléaires usés. En Corée du Sud, nous aidons à la revue de qualification des équipements de la centrale d’Uljin ». Le tout avec une quarantaine d’ingénieurs opérant soit

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depuis le siège orléanais soit depuis les centres d’ingénierie client où ils sont basés.

Un fort intérêt pour l’EPR Afin de développer son activité internationale, encore embryonnaire, Oakridge prospecte en Chine, en Inde (Bombay) et aussi Grande-Bretagne : « les clients étrangers recherchent notre connaissance des projets EPR acquise sur la France et la Finlande » précise Cyrille Molina. C’est pourquoi l’entreprise recherche toujours des ingénieurs polyglottes (anglais, chinois, sud-coréen, arabe pour les projets aux Émirats Arabes Unis) dotés d’une expérience dans le nucléaire ou dans le secteur de l’énergie : « en fonction des pays, les expériences et les dossiers sont uniques, rappelle-t-il. Il y a un côté aventure et nous traitons de sujets originaux avec une totale liberté d’action ».

Cap sur le Mexique ! CCI Centre international organise le 30 novembre prochain, à la CCI du Loiret à Orléans, une Journée « Réflexe Pays Mexique ». Objectif pour les entreprises : bénéficier de conseils en rendez-vous individualisés en présence d’un expert de la CCI française au Mexique, pour une première approche, évaluer son potentiel sur ce marché, identifier les modes de commercialisation et valider son plan d’actions. Inscription préalable indispensable Contact : Martine Pinguat Tél. 02 38 77 77 99 martine.pinguat@loiret.cci.fr

www.oakridge.fr

Cyrille Molina

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CRÉATION

CAP PROGRESS : un booster pour les TPE-PME Créée en mai 2012, Cap Progress est une société reposant sur le savoir-faire de son créateur, ancien directeur achats chez Hitachi. Particularité ? Proposer aux TPE, PME et artisans un double service : consulting pour la fonction achat… et cours d’anglais. ort de ses expériences à l’international, Christian Périé, a lancé sa propre entreprise au printemps dernier, à 50 ans pile, après un an d’études à l’issue duquel il obtient un Master II en management des organisations. Une reconversion et un statut de consultant senior qui lui permettent d’apporter à des petites entreprises des compétences et un savoir-faire qui ne sont généralement pas à leur portée : comme par exemple le service achats, fonction qui reste habituellement l’apanage des grands groupes ou des ETI (entreprises de taille intermédiaire) et PME d’une certaine importance. L’idée ? Être plus performant, tout simplement : « On est dans une crise importante où les entreprises doivent réduire les coûts. La partie achats devient donc de plus en plus stratégique, explique Christian Périé. Comment investir à moindre coût et acheter mieux ? Par exemple : achats de papier, cartons d’emballage, petites pièces, locations de bâtiments, gardiennage… Il faut savoir trouver le bon fournisseur, standardiser les pièces en évitant les moutons à cinq pattes qui valent une fortune, etc. ». Autant d’objectifs de bon sens, mais qui supposent quand même une certaine expertise : « Mais attention, réduire les coûts doit se faire sans baisser la qualité à prestation égale », note-t-il. Christian Périé vise ainsi les structures qui n’ont

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Christian Périé

pas les moyens d’avoir en interne un service achat, et leur propose du consulting et de l’accompagnement pour les former à « bien acheter ».

Do you speak english ? Parallèlement à cette première activité de Cap Progress, Christian Périé intervient également, à Orléans et Blois, en tant que responsable et formateur sous l’égide de Phileas World. Ce réseau de

OPÉRATION "500 000 ET MOI !" :

révélez votre talent d’entrepreneur en vidéo Du 1er octobre au 30 novembre 2012, CCI Entreprendre révèle les talents d’entrepreneurs avec l’opération « 500 000 et Moi ». Le concept est simple : vous avez un projet de création, de reprise, ou vous êtes jeune chef d’entreprise ? Filmez votre « pitch » et postez-le sur le site Internet dédié. Il suffit ensuite de faire « buzzer » son projet (vote des internautes facilité par la géo-localisation des vidéos) pour décrocher la nomination régionale et peut-être gagner la finale nationale. Contact CCI du Loiret : Alain Souché - Tél. : 02 38 77 89 33 La vidéo : www.youtube.com/watch?v=Yw8Rxgf0_l4 www.500000etmoi.fr

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formateurs dispense des cours à la fois d’anglais « de tous les jours » et d’anglais des affaires. Avec cette seconde carte, Cap Progress s’adresse à la même cible : « certains patrons et employés ont besoin de se remettre à niveau, de progresser car ils voyagent beaucoup dans le cadre de leur travail ». Ces formations se déroulent soit en face à face dans les locaux de l’entreprise cliente, soit en visio-conférence, pour des sessions de 30 minutes avec des professeurs natifs anglais, américains ou australiens, ou encore sur un mode e-learning, à travers des exercices « tutorés » sur PC. S’adressant tout autant au débutant qu’au quasi-bilingue, Christian Périé rappelle que « 90 % des gens en France sont de faux débutants : le but est de les amener à être à l’aise à l’oral ». Prises en charge par les OPCA dans le cadre du DIF ou de la formation continue, ces formations ont selon Christian Périé « un grand potentiel sur le Loiret ». Un cap à suivre pour les petites structures soucieuses de leur performance. cap.progress@free.fr www.phileas-world.fr

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À TABLE

PASTA TERRA, un nouveau « Fast Good » 100 % nature Ouvert depuis octobre à Orléans, Pasta Terra signe une nouvelle génération de resto-rapide. Son concept, basé sur le Slow Food, permet de manger sain, local et durable. L’enseigne a été nominée pour les Trophées du Tourisme responsable 2012.

«

Bien manger, vite et équilibré en impactant le moins possible la planète : c’est un vrai défi ! ». Mais Alain Lemirre n’en est pas à son coup d’essai, il est déjà à la tête de trois enseignes à Montargis : Oh Terroir (1989), Pizza Terra (1992) et Pasta Terra (2008). Et toutes dans le même esprit : « Le concept se glisse dans la philosophie du slow food. C’est-à-dire cuisiner un bon produit, de saison, bio, local, équitable et respectueux de l’environnement. Un véritable art de vivre ! ». Le tout en apportant aux clients un maximum d’informations sur les produits, « comme le prônait Brillat-Savarin, qui a mis la gastronomie à l’honneur au XVIIIe-XIXe siècles. Pour lui, le goût c’était le plaisir mais aussi la connaissance : un mot que l’on a tendance à exclure aujourd’hui ». Pour manger « intelligent » donc, direction Pasta Terra rue des Halles à Orléans. Ouvert 7j/7, ce « fast good » propose midi et soir une carte maison de

Alain Lemirre

pâtes en sauce, soupes, salades et desserts bio 100 % made in France. « Tous nos producteurs sont affichés sur les sets de table pour une transparence des produits, poursuit Alain Lemirre. Pain made in Orléanais, fruits et légumes du Jardin de Cocagne, bière du Gâtinais, vinaigrette Martin Pouret, huile de colza de Courtenay, crême fraîche de Lorraine, poulet de Vendée, jambon du Jura, compotes de Marmande… Quant à nos pâtes fraîches, artisanales et demi-complètes, elles viennent à 100 % de Provence avec des farines de blé dur des Hautes-Alpes ». Autant de plats à emporter pour 7,90 € ou à déguster sur place pour une dizaine d’euros selon les formules dans une ambiance zen et moderne (commande sur écrans tactiles, cuisine ouverte…).

TOURISME

Tous ambassadeurs du Loiret C’est une initiative du Comité Départemental de Tourisme du Loiret : donner la possibilité aux habitants* du département de contribuer à renforcer l’attractivité du territoire en en devenant les ambassadeurs. L’idée, astucieuse, consiste notamment à accorder la gratuité de l’accès à plus d’une vingtaine de sites touristiques aux détenteurs de la carte « Ambassadeur du tourisme en Loiret », dès lors qu’ils sont accompagnés au minimum d’un adulte payant. La liste des jardins, musées, châteaux et visites de villes est accessible en ligne, tout comme la possibilité de demander sa carte d’ambassadeur. * majeurs, en résidence principale ou secondaire. www.tourismeloiret.com

Nominées au tourisme responsable Mais pour Alain Lemirre, la démarche éco-citoyenne ne s’arrête pas à l’assiette.

« La prise en compte du développement durable s’applique sur l’entreprise dans sa globalité : gestion de l’énergie par éclairage LED, mur végétal pour l’insonorisation, formation des jeunes apprentis, ou encore gestion des déchets que nous essayons de générer le moins possible par l’utilisation de gobelets et couverts biodégradables, verrines consignées pour les plats à emporter… Pas de bouteilles d’eau car l’eau de la ville est affinée. Nous développons donc des boissons à volonté à base de sirops de fruits bio équitables ». Un engagement récompensé fin octobre au Trophée 2012 du tourisme durable, catégorie restauration responsable, organisé par voyages-sncf.com. « Cela permet de gagner en notoriété et en reconnaissance pour les équipes qui doivent beaucoup s’impliquer en terme de logistique : ici, il y a une soixantaine de fournisseurs à gérer ». www.pastaterra.com

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DOSSIER

De g. à dr. : Emmanuel Vasseneix (LSDH), Hélène Dubus (responsable communication Footways), Damien Colombot (Baudin Chateauneuf), Jean-Luc Fournier (responsable communication groupe Deret), Luc Bellière (Sofraser), Pierre-Yves Bourgeois (Somava), Jérémie Choiseau (C-Lines), Jean-Dominique Bosq et Nathalie Bongibault (Christian Dior Parfums)

Trophées de l’entreprise

PLEINS FEUX SUR LE MILLÉSIME 2012 Pour la quatrième année consécutive, La République du Centre, avec le concours de la Chambre de commerce et d’industrie du Loiret, le Crédit Agricole Centre Loire, le Conseil général du Loiret et le cabinet Orcom, a établi le palmarès 2012 des Trophées de l’entreprise. D’avril à juin dernier, les entreprises du département ont ainsi pu faire acte de candidature en ligne sur le site Internet dédié, dans l’une six catégories proposées : Performance économique/ Développement durable/Reprise d’entreprise/RH et gestion de compétences/Innovation/ International. Six catégories enrichies depuis l’origine de deux Trophées supplémentaires : celui de l’« Espoir de l’économie », et le « Prix Spécial du Jury ». Réunies le 25 octobre 2012 au centre de conférences d’Orléans pour une soirée festive, les huit entreprises lauréates livrent dans les colonnes qui suivent - par la voix de leurs dirigeants quelques-uns des secrets de leur réussite.

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ESPOIR DE L’ÉCONOMIE

Igor Dubus, Président-fondateur de Footways SAS (Évaluation des risques de transfert de pesticides vers les ressources en eau, Orléans) ’entreprise spécialisée dans l’évaluation des risques de transfert de pesticides vers les ressources en eau, créée en 2009 par son président, Igor Dubus, fait partie de ces petites pépites dont on dit qu’elles sont innovantes et à haut potentiel. Pour assurer sa croissance et renforcer ses effectifs (passés de 8 à 15 salariés en un an), la start-up a réussi à boucler, en peu de temps, deux levées de fonds consécutives. La première en mars 2011, d’un million d’euros, auprès des capitaux-risqueurs Seventure et Sofimac Partners (dont la Région Centre est partenaire), suivie en juin 2012 d’un complément de premier tour portant l’opération à 1,6 million d’euros. « Les capitaux mobilisés sont purement financiers. Ils ne sont ni issus du monde agricole, ni de celui de la protection de l’eau » met tout de suite au point Igor Dubus. Une indépendance revendiquée par l’entreprise qui se positionne « comme un juge de paix » entre ses principaux clients, publics et privés, issus du monde agricole et de la protection de l’eau et qui doit permettre de conjuguer agriculture et respect de l’environnement. Car le quotidien de Footways, c’est d’estimer - grâce aux modèles numériques déployés dans son vertigineux centre de calcul - les quantités de pesticides susceptibles de migrer des parcelles agricoles vers les ressources en eau. « Nous avons considérablement renforcé nos capacités de calcul. Footways met à disposition de ses clients des logiciels en SaaS*, accessibles via une plateforme web sécurisée, qui leur permettent d’effectuer des simulations afin d’évaluer le risque de transfert sur leur propre territoire » précise-t-il. Une offre que Footways vient justement d’enrichir en substituant au sur-mesure du clé-en-mains. « Les données sont déjà alimentées, intégrant la météo, les sols, les cultures, les pesticides… il ne reste plus au client qu’à saisir via un formulaire le produit phytosanitaire utilisé et les quantités concernées » décrypte le dirigeant. Baptisé Modul’eau Express, le nouveau produit peut également, dans

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sa version « Pro », être enrichi de données locales affinées. En attendant de fouler les allées du salon Pollutec de Lyon en novembre prochain, Igor Dubus figurait le 25 octobre dernier parmi les cinq grands témoins de la conférence plénière du réseau Oséo Excellence, devant ses 2 000 membres réunis. Le même jour, Footways, nominée dans la catégorie Espoir de l’économie dans le Loiret, emportait le Trophée. www.footways.fr

Footways met à disposition de ses clients des logiciels en Saas accessibles via une plateforme web sécurisée.

*Software as a Service : renvoie à un modèle de logiciel commercialisé non pas sous la forme d’un produit (en licence définitive), que le client installerait en interne sur ses serveurs, mais en tant qu’application accessible à distance comme un service, par le biais d’Internet et du Web.

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DOSSIER

REPRISE D’ENTREPRISE

Nous achetons ou créons au rythme de deux nouvelles entités chaque année.

PERFORMANCE ÉCONOMIQUE

Damien Colombot, Directeur général Baudin Chateauneuf (BTP, Châteauneuf-sur-Loire) ne trésorerie solide garante de son indépendance financière, un développement uniquement assuré par ses fonds propres et une stratégie reposant sur la croissance externe : tel est le trio gagnant qui booste la performance économique de l’entreprise de BTP Baudin Chateauneuf. Avec un chiffre d’affaires qui a quasiment doublé en 12 ans (passant de 130 M€ à 250 M€), Damien Colombot, directeur général du groupe, retrace son parcours : « nous avions quatre sociétés en 2000, nous en comptons 20 aujourd’hui, dont cinq dans le département employant 650 collaborateurs sur les 1 350 que compte notre groupe. Nous achetons ou créons au rythme de deux nouvelles entités chaque année. Parmi les dernières en date dans le Loiret, Inoxeo-Labinox, spécialisée dans les bassins de piscine en inox ». Évidemment, si l’entreprise cherche à accroître sa part de marché dans chacune de ses spécialités « pour y atteindre une taille critique permettant d’aborder des marchés plus complexes », elle mise aussi sur une approche « verticale », comme le détaille le dirigeant. « Notre ambition est de maîtriser le maximum de spécialités dans chacun de nos grands métiers, pour en avoir une parfaite connaissance technique et aborder ensuite des sujets plus complexes ». Construction de structures métalliques pour la production d’énergie, équipements sportifs et culturels, ouvrages d’art ou encore bâtiments industriels

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et tertiaires : Baudin Chateauneuf démultiplie aujourd’hui son champ d’expertise autour de 22 spécialités. De l’EPR de Flamanville au pont de la Matte de SaintNazaire, en passant par le site de Caudalie à Boigny-sur-Bionne, le gymnase de la ville de Montargis, le barrage du mont St Michel ou les ascenseurs de la Tour Eiffel, l’entreprise intervient également, depuis 2007, au travers de contrats de partenariat public-privé (PPP). Marchés globaux de conception construction maintenance et de financement qui s’ajoutent aux marchés de construction classique ou encore à ceux intégrant la conception réalisation. « On possède toute la palette de compétences, de A à Z ». Illustration parfaite avec les piscines et centres aquatiques, que Baudin Chateauneuf construisait auparavant clé en main en ne réalisant en propre que le gros œuvre et la charpente, et dont elle maîtrise aujourd’hui les bassins inox, les fonds mobiles, et jusqu’au traitement de l’eau et de l’air. Enfin, dernière botte secrète : une organisation adaptée pour mutualiser le plus grand nombre possible de moyens. « Nos bureaux d’études sont dédiés à plusieurs activités, notre atelier et les équipes de chantier polyvalents et nos moyens généraux communs et gérés depuis le siège de Châteauneuf-sur-Loire ». Pour Damien Colombot, performance rime avec exigence. www.baudinchateauneuf.com

Pierre-Yves Bourgeois, PDG de Somava (Chaudronnerie, spécialisation conception/ fabrication de moules industriels, Pithiviers) out juste a-t-il repris l’entreprise Somava en octobre 2008 que PierreYves Bourgeois prend de plein fouet les effets de la crise. « Avec une majorité de clients dans le secteur du BTP, les commandes de moules métalliques ont très vite été complètement gelées » se rappelle-t-il. Conséquence directe pour l’entreprise de chaudronnerie spécialisée dans la fabrication de moules en moyenne et petite séries : moins 30 % de chiffre d’affaires. Le dirigeant se retrousse les manches, « sachant qu’un gros travail de développement commercial et de diversification du portefeuille » s’annonce alors vital. Ses principales alliées : la notoriété de Somava, créée en 1973, la qualité de ses réalisations (stade de foot de Lille, lignes TGV…) et la compétence de ses équipes. Quatre ans après, le CA affiche +50 % de progression. Redonner un second souffle à une entreprise à vocation industrielle qui en avait besoin, assurer la pérennité d’entreprises vouées à la disparition, ce sont exactement les challenges que cet ancien directeur d’Orléans Viandes recherchait. Somava, dont le cédant proche de la retraite n’avait ni succession familiale ni repreneur au sein de l’entreprise, était donc faite pour lui. « J’avais préparé le projet bien en amont, il aura fallu un an de l’idée à la réalisation ». Dans cette aventure, Pierre-Ves Bourgeois pointe l’importance de bien s’entourer : le soutien des proches - primordial - mais aussi le soutien technique - celui des experts - ainsi que celui de ses pairs grâce au Réseau Entreprendre Val de Loire - et enfin au sein même de l’entreprise. Le passage de relais avec le cédant dure huit mois. « En période de crise et de faible activité, il m’a aidé à trouver les bonnes solutions. Il m’a aussi transmis son savoir-faire » raconte le chef d’entreprise, sans renier la divergence ponctuelle de points de vue qui a toujours été gérée « en bonne intelligence ». Mais le projet entrepreneurial est plus global.

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« Ma stratégie se concentre autour de l’acquisition de plusieurs sociétés pour pouvoir créer des synergies, mutualiser les moyens, et donc atteindre la taille critique nécessaire pour répondre aux exigences de notre clientèle » résumet-il. L’acquisition en 2011 de l’entreprise Mecazoil, spécialisée dans l’usinage et la mécano-soudure à Châlette/Loing, s’inscrit dans le processus. La reprise d’entreprise, dans ce contexte économique troublé empreint de défiance, Pierre-Yves Bourgeois martèle que c’est possible. D’autant qu’en passant de l’agro-alimentaire à la métallurgie, d’une structure de 350 à 16 personnes, le défi se jouait aussi sur un terrain personnel. En attendant son propre passage de relais - pas avant une quinzaine d’années - il n’a qu’une seule recommandation à faire à ceux qui hésitent : « Osez ! ». www.somava-ercomes.fr

Ma stratégie se concentre autour de l’acquisition de plusieurs sociétés pour pouvoir créer des synergies

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DÉVELOPPEMENT DURABLE

Jean-Luc Fournier, responsable Communication et Relations publiques du Groupe Deret (Transport routier, logistique, immobilier, hôtellerie-restauration, Saran)

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La démarche de Deret dans le domaine de la livraison urbaine par camions électriques a agi comme un véritable détonateur sur le territoire français » plante Jean-Luc Fournier, responsable Communication et RP du Groupe. L’entreprise pionnière dans les problématiques liées à l’écomobilité et à la logistique durable*, devenue « experte de la ville » avec 22 grandes agglomérations couvertes par son offre de transports alternatifs, s’inscrit depuis longtemps dans une stratégie de développement durable. Alors que la logistique représente désormais son activité principale (1 000 salariés sur les 1 700 que compte le Groupe) et le transport - son cœur de métier initial - un quart de celle-ci, l’entreprise « chouchoute » de longue date ses chauffeurs. Loin d’être anecdotique, l’affectation d’un véhicule personnalisé à chacun d’eux a non seulement permis d’en faire des ambassadeurs de premier choix auprès des clients, mais de maintenir la flotte de camions en excellent état, avec une consommation de 8 litres inférieure à celle constatée en moyenne aux 100 km**. Mais la véritable innovation de Deret, c’est d’avoir « apporté des prestations de rupture à ses clients » sur le terrain de la livraison urbaine. Aujourd’hui doté de 52 camions électriques et d’une cinquantaine de chauffeurs formés à l’éco-conduite, le Groupe récolte là, comme l’analyse Jean-Luc Fournier, « le fruit de choix audacieux et d’une démarche ambitieuse ». Emblématique de ce succès : l’exemple de Sephora. « C’est un client historique, dont nous gérons la logistique à partir d’une plateforme de 40 000 m2 située sur le Pôle 45. L’offre de Deret a grandi avec eux » résume-t-il. Et se frotte donc en même temps qu’eux, à travers la livraison de 310 magasins de l’enseigne en France***, aux problématiques de diffusion et de livraison de marchandises en ville. Nuisances sonores, encombrement de voirie, horaires décalées… autant d’obstacles qui ont trouvé des réponses élaborées en commun. « Le client a accepté de modifier ses habitudes, en faisant par exemple preuve de plus de souplesse

sur les horaires de livraison ou encore en acceptant de mutualiser les cargaisons de ses marchandises avec d’autres clients, tout en intégrant de notre côté les contraintes liées à la recharge des véhicules électriques et celles imposées par les municipalités » illustre-t-il. Dans la droite ligne de la philosophie de Deret - doubler ses prestations de transport en véhicules électriques d’une qualité de service accrue -, l’entreprise travaille (avec le cabinet SIA Conseil) à sensibiliser ses clients aux « externalités négatives », soit au coût des nuisances (sonores, pollution…) supportées par la société. Alors que l’Organisation mondiale de la santé avance que 42 000 décès seraient liés chaque année en France à l’émission de particules fines produites par les moteurs diesel, nul doute que Deret transforme sa réduction d’émission de CO2 en atout concurrentiel décisif auprès de ses clients. www.deret.fr *Prix 2012 du Transporteur écomobile et Trophée d’Or de la logistique durable. ** 22,8 litres pour un camion chargé à 40 t, contre 30 l aux 100 km en moyenne. ***170 boutiques approvisionnées par camion électrique (75% des volumes totaux livrés), 140 par véhicules thermiques.

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DOSSIER

RH & GESTION DES COMPÉTENCES

Jean-Dominique Bosq, Directeur des Opérations, Christian Dior Parfums Nathalie Bongibault, Responsable Ressources Humaines (Fabrication parfums et cosmétiques, Saint-Jean-de-Braye)

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L’art le plus difficile n’est pas de choisir les hommes mais de donner aux hommes qu’on a choisi toute la valeur qu'ils ont » . Cette citation de Bonaparte, Jean-Dominique Bosq, Directeur des Opérations de Christian Dior Parfums, en a fait un véritable credo. Comme il l’explique, les 1 400 salariés du site de production de SaintJean-de-Braye (fabrication, conditionnement) ne sont ici pas considérés comme des « ressources », mais comme « des potentialités que le manager doit détecter et valoriser ». Engagé depuis plus de 10 ans dans un processus de GPEC* très complet, Jean-Dominique Bosq a semble-t-il trouvé le moyen de relever un double défi sur un site qui fêtera ses 40 ans l’an prochain : assurer en douceur le renouvellement du personnel tout en confortant la pérennité des valeurs de l’entreprise, mais aussi le faire évoluer pour atteindre aujourd’hui un très haut niveau de technicité face à des lignes et des process de plus en plus automatisés. « Nous sommes générateurs de rêve, nous nous devons d’être dans l’excellence en permanence, c’est le propre du secteur du luxe ». Programmes de formations qualifiantes impliquant des organismes extérieurs, Validation des Acquis de l’Expérience, tutorat extrêmement développé… le dirigeant encourage l’esprit entrepreneurial à tous les niveaux et « la capacité de chacun à se mettre en mouvement ». Qu’il s’agisse du partenariat avec les lycées Durzy et Sainte-Croix-Saint-Euverte (pour dénicher les techniciens qui lui font défaut), du dispositif Pharcos (contrats de professionnalisation incluant un BTS Maintenance industrielle*) ou encore du PARE (un programme de réinsertion professionnelle), une première clé d’entrée indispensable : l’envie et la motivation. Très attentif au savoir-être de ses salariés, Jean-Dominique Bosq reste intransigeant sur ce point : « C’est le minimum attendu pour qui veut entrer ici : être capable de manifester son envie de travailler pour la marque et notre maison ». Dès lors, tout devient possible. « Être porteur des valeurs de 24

l’entreprise, avoir l’envie de transmettre et la maîtrise des compétences métier, sans notion de hiérarchie, sont les critères pour se voir proposer de devenir tuteur » complète Nathalie Bongibault, responsable RH du site. Et de se réjouir du résultat obtenu. « On a une belle mixité, d’origines professionnelles, de profils, de niveaux, d’âge… qui favorisent la créativité et l’amélioration continue. Ce qui est important de détecter, c’est ce que le candidat peut apporter à notre entreprise, c’est pourquoi nous sommes très vigilants lors de nos présélections ». Capacité à se remettre en question, solidarité, respect, sont quelques-unes des valeurs qui y sont implicitement promues. Jean-Dominique Bosq voulait à tout prix éviter les clivages entre générations, entre autodidactes et jeunes diplômés. Pari réussi avec « un renouvellement qui se fait en douceur, loin de tout calcul en termes d’image et de communication ».

Les salariés ne sont pas considérés des ressources mais comme des potentialités que le manager doit détecter et valoriser.

*Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences. **100 % de réussite pour la 6e promotion de diplômés Pharcos, avec 10 CDI et deux contrats longue durée signés chez PCD.

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SPHERIA Val de France, mutuelle régie par le livre II du Code de la mutualité, n° Siren 423 406 339.

LA SANTÉ DE MES SALARIÉS, C’EST LA SANTÉ DE MON ENTREPRISE.

SPHERIA Val de France devient Harmonie Mutuelle, 1ère mutuelle santé de France. Avec Harmonie Mutuelle, le monde de la santé rejoint celui de l’entreprise. Bénéficiez de l’expertise de spécialistes de la protection sociale. Fiscalement optimisées, nos solutions s’adaptent à chaque entreprise, quelle que soit sa taille, pour garantir la protection des salariés. Nos conseillers vous accompagnent, jour après jour, dans le suivi et le pilotage de votre contrat.

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Harmonie Mutuelle, mutuelle en cours d’agrément régie par le Code de la mutualité, est issue de la fusion d’Harmonie Mutualité, de Mutuelle Existence, de Prévadiès, de SPHERIA Val de France et des mutuelles Santévie. Cette fusion est soumise à l’approbation de l’Autorité de contrôle prudentiel et à l’avis de l’Autorité de la concurrence.


DOSSIER

INTERNATIONAL

Jérémie Choiseau, PDG de C-Lines International (Conception et design de bâtiments d’élevage industriel, Orléans)

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Notre métier, c’est de concevoir et de construire des bâtiments préfabriqués standards ou sur-mesure destinés à l’élevage avicole essentiellement, de savoir les produire en grand nombre tout en étant très compétitif, mais surtout d’être capable de les réaliser avec des équipes locales, où que ce soit dans le monde » résume sur un rythme enlevé Jérémie Choiseau, PDG de C-Lines International, la société qu’il a fondée en 2003. Où que ce soit dans le monde, et dans des conditions parfois extrêmes, comme en Corée du Nord, au Zimbabwe, en Palestine, au Soudan ou au Nigeria… C-Lines a fait du grand export et des chantiers sensibles sa marque de fabrique. « C’est un métier à risque, mais c’est un métier passionnant. De toute façon, l’export ne laisse pas de place à l’amateurisme ».

S’il met le pied à l’étrier en remportant un contrat de plusieurs millions d’euros pour la construction de bâtiments avicoles pour le Président des Émirats Arabes Unis, c’est en implantant sa filiale à Kuala Lumpur qu’il confie avoir véritablement fourbi ses armes. « Le marché asiatique, c’est la meilleure école, il faut être hyper réactif face à des clients très exigeants ». Lui demander de résumer sa stratégie de développement à l’international sur un micro-marché où évoluent très peu d’acteurs ? « On a peu de concurrents qui ne font que du bâtiment. On conçoit en France, et on produit là où sont nos clients, en sous-traitant sur place, pour limiter au maximum l’impact transport et les taxes à l’import ». Pour gagner en efficacité, C-Lines déploie donc des filiales. Malaisie, Chine, Afrique du sud, Nigéria… elles possèdent toutes

la même structure : un directeur, assisté d’un ingénieur technique, chargé de la gestion des usines, des aspects de soustraitance, de contrôle de production… En dépit d’un marché tendu en Afrique du sud (« une question de temps » analyset-il, confiant), du Printemps arabe « qui a ralenti les projets au Moyen-Orient et en Afrique du nord », C-Lines fait face à un marché en pleine expansion en Asie, où elle a vu son chiffre d’affaires multiplié par deux cette année. Selon le Palmarès 2012 des entreprises les plus rentables réalisé par L’Express, C-Lines, qui figure en 40e position*, a réalisé en 2011 un chiffre d’affaires de plus de 12 millions d’euros (dont 86 % à l’international) et affiche une rentabilité de 13,8 %. Également labellisée Oséo Excellence (Oséo que Jérémie Choiseau remercie de l’avoir soutenu financièrement à l’export en investissant sur la création et le développement de filiales), l’entreprise a fait le choix d’une vitrine française il y a deux ans, via la création d’une filiale bientôt implantée à Meung-sur-Loire. Actuellement dans les cartons : une diversification vers le low cost housing, la conception de logements sociaux autonomes en énergie. Sans oublier un projet d’envergure de bâtiments avicoles qui abriteront une production quotidienne de 2,5 millions d’œufs. En Irak. Ça vous étonne ? www.c-lines.com *Sur un total de 150 PME.

Le marché asiatique, c’est la meilleure école, il faut être hyper réactif face à des clients très exigeants. 26

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Sofraser cherche en permanence à repousser ses limites pour répondre à de nouveaux besoins.

INNOVATION

Luc Bellière, Président de Sofraser - Groupe Ana Bell (Viscosimètres, Villemandeur) ’entreprise de Villemandeur vient d’apporter la touche finale à la dernière de ses innovations brevetées : un capteur de viscosité ultra-dense et intelligent, destiné aux encres d’imprimerie. « C’est extrêmement compliqué de savoir rendre les choses simples ! prévient Luc Bellière. L’innovation, c’est précisément d’avoir su le rendre très compact, léger, donc facile à utiliser ». Depuis douze ans, le dirigeant de Sofraser (une des sociétés du groupe Ana Bell, qu’il préside) ne ménage pas ses efforts pour maintenir l’avance de l’entreprise sur son secteur de prédilection, l’instrumentation. Avec 6 des 16 salariés de l’entreprise dédiés à la R & D, Sofraser « cherche en permanence à repousser

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[ses] limites pour répondre à de nouveaux besoins et proposer aux clients des solutions là où ils n’en attendent pas forcément ». Une volonté qui s’est illustrée par l’implication dans le projet R & D « LAMPE2 » mené au sein du pôle de compétitivité Elastopole. « Notre expertise a résidé dans la compréhension des manques dans les process de contrôles industriels et dans notre capacité à les traduire en termes scientifiques et de conception ». Être là où ses clients ne l'attendent pas, c’est par exemple dans le secteur de l’agro-alimentaire ou encore celui de l’injection automobile, où Sofraser a décidé de jeter ses filets. « Notre technologie nous permet de développer de nouvelles applications, comme

la mesure non plus de viscosités mais d’extraits secs ». L’entreprise se tourne aussi activement vers l’élaboration de solutions automatisées répondant à des sollicitations plus sophistiquées. C’est ainsi qu’est sorti de ses ateliers le premier appareil d’analyse autonome au monde, capable de mesurer les indices de viscosité. Avec environ 35 % de son chiffre d’affaires (dont 90 % réalisé à l’export) réinvesti en R & D, l’entreprise assume sa part d’autofinancement. Pour le reste, Luc Bellière joue la carte de la franchise : « le crédit impôt recherche (CIR) est une idée géniale ! Sans ce dispositif, pas de R & D et donc pas d’innovation possible chez nous ». Et de saluer par ailleurs l’excellente coordination des acteurs locaux en matière de soutien financier : le Conseil général du Loiret, pour une thèse en partenariat avec Polytech’Orléans, son action conjuguée avec celle de la Région Centre pour le projet « LAMPE2 » ou encore Oséo pour une avance remboursable à taux zéro sur le label Eureka. Enfin, innovation rime ici systématiquement avec éco-conception. Rendre les produits les plus durables possibles, choisir des matériaux qui le sont aussi, tout en étant recyclables (plutôt le métal), inventer des capteurs toujours moins énergivores et opter pour une chaîne logistique la plus courte possible : Sofraser affiche, là encore, une vraie volonté. www.sofraser.com

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DOSSIER

PRIX SPÉCIAL DU JURY

Emmanuel Vasseneix, Président de la Laiterie de Saint-Denis-de-L’Hôtel (LSDH) (Conditionnement aseptique et réfrigéré d’emballages de lait, jus de fruits et produits laborés, Saint-Denis-de-L’Hôtel) mmanuel Vasseneix en est convaincu. « Quand on est au clair au travers des valeurs de son entreprise et de sa stratégie, il est plus facile d’avancer ». Avancer, pour l’entreprise spécialisée dans le conditionnement aseptique et réfrigéré d’emballages de lait, jus de fruits et produits élaborés, c’est innover, en permanence, pour assurer sa pérennité. « C’est l’énergie du moteur ! L’innovation permet de créer le buzz, de susciter l’intérêt, d’animer l’entreprise ! » poursuit-il. Des exemples de réussites emblématiques nées de cette stratégie ? La bouteille de lait sans opercule - une innovation mondiale que le président est fier d’avoir mené en collaboration avec l’entreprise PDG Plastiques de Malhesherbes - ou encore « ce mariage impossible du lait et du jus de fruit » concrétisé sous la marque Danao. Toujours à la recherche d’une sophistication du produit au bénéfice final de la praticité pour le consommateur, LSDH va décliner sa maîtrise

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du lait vers les produits dits visqueux, type sauces, crèmes, gaspachos, ainsi que vers le bio. Se réinventer toujours, pour donner à ses fournisseurs aussi l’envie de travailler avec l’entreprise, en lui donnant « les clés pour innover ». Pourtant, en cette période de crise, Emmanuel Vasseneix se trouve face à un paradoxe : « le contexte économique pèse sur les distributeurs, qui sont nos clients, mais nous n’avons pas d’autre choix que de continuer à investir dans les processus d’innovation ». Tout en rappelant que cette décision, loin d’être « la lubie d’un homme », reste « au service de la croissance et de la compétitivité de l’entreprise ». Les investissements se succèdent au fil des ans : 25 M€ pour la modernisation du site de Varennes-sur-Fouzon en 2008 ou encore 40 M€ investis récemment pour assurer le développe-

ment de LSDH dans les emballages ou la supply chain… Au total, 145 M€ investis depuis 23 ans, 50 millions en deux ans et 60 millions dans les deux qui viennent. Lignes de conditionnement modernisées, démultipliées et diversifiées, partenariats stratégiques engagés (JFA, puis L’Abeille puis l’espagnol ZVM SA), autonomie de stockage accrue, hommes formés… les choix audacieux et offensifs du dirigeant s’avèrent payants pour l’entreprise qui affichait en 2011 un CA de 320 M€ (en progression de 5 %) et qui ambitionne de créer 70 emplois sur deux ans. Quelque 101 ans après sa création, LSDH affiche le visage d’ « une entreprise citoyenne au service du consommateur ». Peut-être le meilleur retour sur investissement. www.lsdh.fr

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au départ de St Denis de l’Hôtel

Photo Eric Mangeat

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PASSÉS COMPOSÉS

UN CHAMPION TOUTES CATÉGORIES La chronique d’Anne-Marie Royer-Pantin

Les Trophées de l’Entreprise du Loiret donnent à déguster un cocktail épatant de réactivité, d’innovation, d’audace et de pragmatisme. Cela fait du bien et nous offre l’occasion de revisiter la bonne vieille recette qui fait les champions, à la lumière d’une aventure entrepreneuriale orléanaise remarquable mais peu connue, qui mérite la palme dans tous les domaines. uisque c’est la distribution des prix et que l’on met à l’honneur quelques maillons forts de l’économie de notre territoire, je décernerais volontiers un « prix spécial du jury », pour l’ensemble de sa carrière, ses performances et sa longévité, à une entreprise du Loiret, qui a su exporter, en France et dans le monde entier, les savoir-faire de l’Orléanais, et qui, depuis 175 ans et en dépit des crises, poursuit sa trajectoire. L’histoire commence en 1838, à Saint-Jeande-Braye où s’installe François GuillotPelletier, un jeune serrurier ingénieux qui va mettre au point plusieurs systèmes de serres et de châssis pour les maraîchers du coin. Il récolte sa première médaille (de bronze) en 1855, lors de l’exposition de la Société d’Horticulture d’Orléans. Et c’est le commencement d’une « success story » exemplaire ! Au début des années 1870, avec l’âge d’or des châteaux et propriétés de chasse, il s’installe sur un marché de niche extraordinairement porteur : celui des serres et des jardins d’hiver chauffés, dont il va proposer, sur de magnifiques catalogues illustrés, quantités de modèles d’une grande recherche esthétique, complétés de vérandas, marquises, salons de jardins et grilles de parc. Le succès ne se fait pas attendre et l’usine en pleine croissance déménage pour s’installer à Orléans, au 33-34 rue de la Gare (aujourd’hui avenue de Paris) sur 8 000 m2 de bâtiments couverts de remarquables charpentes métalliques. Guillot-Pelletier construit alors des serres dans la France entière : on peut toujours admirer, récemment restaurées, les serres monumentales du Jardin des Plantes de Nantes, sorties des ateliers orléanais en

P Anne-Marie Royer-Pantin Ancienne élève de l’École normale supérieure, médaille d’or de l’Académie d’Agriculture de France pour son œuvre littéraire et son action culturelle en faveur du patrimoine, Anne-Marie Royer-Pantin est écrivain, auteur d’essais, d’ouvrages d’histoire et de nombreux travaux sur le patrimoine local et régional. Sa chronique « Passés composés » propose un éclairage différent du présent et du devenir économiques de notre département, à la lumière d’un passé riche d’expériences originales et fructueuses, de belles aventures et de réussites exemplaires.

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1895, aujourd’hui classées Monuments historiques. Dans les années 1890, la maison se lance sur un tout nouveau marché, celui du « mobilier urbain », en proposant aux municipalités une vaste gamme d’édicules en « préfabriqués », à choisir sur catalogue avec possibilités de personnalisation : Guillot-Pelletier va faire la belle époque des kiosques à musique dans les villes et villages de France et d’ailleurs (celui de Belèm au Brésil est estampillé « GuillotPelletier Orléans »). La société rafle les médailles d’or, dont celle de l’Exposition universelle de Paris en 1900. Aux créations de ferronnerie d’art viennent s’ajouter des constructions métalliques industrielles, comme les halles qui s’exportent jusqu’en Amérique du Sud. Après la Grande Guerre, la société relance sa croissance, dépasse la centaine d’ouvriers et met au point des procédés novateurs de tubes métalliques pour fabriquer des clôtures et portails, puis des portes industrielles lourdes. La Seconde Guerre mondiale et les bombardements du quartier Gare portent un coup d’arrêt à l’entreprise, qui dans les années 1950 va s’installer à Saint-Jean-de-la-Ruelle où elle se recentre sur des activités de transformation du tube avec des technologies de pointe, avant de rejoindre le groupe JCB industries en 2004, au sein duquel elle conserve son identité et son sens de l’excellence. Cette vitalité extraordinaire, ce sens de l’innovation, cette capacité à saisir les opportunités et rebondir après les périodes de crise : tout cela vaut bien un grand coup de chapeau ! 29


CCI INFOS

LES RENCONTRES LOIRET ECOBIZ www.loiret-ecobiz.fr NOVEMBREDÉCEMBRE 2012

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STRATÉGIE ET PILOTAGE DE L’ENTREPRISE

ORGANISATION ET PRODUCTION

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Les rencontres « Innovation » 4 décembre - Créer de nouveaux services avec la radio-identification et visite du CRESITT.

HOMMES ET FEMMES DE L’ENTREPRISE Les rencontres « Sécurité » 20 novembre - S’informer sur l’actualité juridique en santé et sécurité au travail. Les rencontres « RH management » 29 novembre - Recruter sans se tromper.

Les rencontres « Stratégie » 6 décembre - Trouver les accompagnements pour vos projets de développement.

Les rencontres « Performance industrielle » 27 novembre - Protéger vos savoir-faire, vos idées… avec les outils de la propriété intellectuelle. 13 décembre - Cartographier votre chaîne de valeur avec la Value Stream Mapping. ///////////////////////////////////////////// En savoir plus, vous inscrire : ecobiz2012@loiret.cci.fr - Tél. : 02 38 77 77 77 www.loiret-ecobiz.fr

LES RENDEZ-VOUS DE PERSPECTIVES COMMERCE 16 novembre - 8 h 00 - Agence de la CCI à Gien Prévention et sécurité dans les commerces : comment mieux se protéger ? Organisé par la CCI du Loiret, en partenariat avec le Groupement de Gendarmerie du Loiret, le dernier atelier « Perspectives Commerce » 2012 est consacré à la prévention et la sécurité dans les commerces. Objectif : donner aux commerçants - en contact direct et constant avec le public, et donc exposés à des actes délictueux – l’information utile pour savoir y faire face et réagir de manière appropriée. Les commerçants qui le souhaitent peuvent bénéficier d’un Diagnostic sécurité gratuit. Pascal Hurault – Tél. : 02 38 77 77 90 - pascal.hurault@loiret.cci.fr

20 NOVEMBRE – AGENCE DE LA CCI À BEAUGENCY

Un atelier gratuit pour exploiter le potentiel d’iD loiret ! Chefs d’entreprises, porteurs de projets, consultants, commerciaux : la CCI du Loiret vous invite à découvrir la version enrichie de son site d’information économique à valeur ajoutée ! Au programme de la rencontre : ateliers interactifs et exercices pratiques pour aller à la découverte du potentiel d’iD loiret et de ses multiples services ! Inscriptions en ligne : id@loiret.cci.fr

16 ET 30 NOVEMBRE 2012

Cycle Art & management ! Booster ses compétences de manager et coach en communication, stratégie et team building : c’est que propose de (re)découvrir le réseau Cap team à travers ses ateliers du cycle Art & Management. Michèle Rey - Tél. : 02 38 81 70 10 - michele.ollivier.rey@gmail.com

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ENQUÊTE DU MARTROI : L’APPRENTISSAGE POST-BAC, VOIE ROYALE ? Les formations en alternance post-bac (niveau IV et plus) ont le vent en poupe auprès des étudiants. Comment les entreprises du Loiret appréhendent-elles le phénomène ? Entre atouts pour l’entreprise et réserves sur le dispositif, 141 chefs d’entreprise témoignent de leur expérience. v e c d e s e f fe c t i f s e n hausse de 8,1 % à l’échelon national en l’espace de deux rentrées, l’apprentissage post-bac se démarque des autres niveaux de formation préparés en alternance, en nette contraction. Face à la montée en puissance de cette filière, les dirigeants du Loiret interrogés par la CCI pour son Enquête du Martroi (octobre 2010) restent toutefois mesurés. Plutôt enclins à la considérer de plus en plus comme une « voie royale », ceux qui ont eu recours à des apprentis de niveaux I, II et III au cours des trois dernières années, semblent avoir intégré ce type de recrutement dans leur stratégie (à 85 %). Loin d’être considérée « comme une variable d’ajustement des effectifs à moindre coût », l’alternance trouve

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à leurs yeux de nombreuses vertus. Outre le caractère effi cace et opérationnel des jeunes recrues, formées aux savoir-faire et à la culture de leur entreprise, les chefs d’entreprise saluent chez elles un savoir-être particulier : ouverture d’esprit, motivation, dynamisme, qui, par ricochet, rejailliraient positivement sur l’image de l’entreprise. Parmi les freins au recours à l’apprentissage, l’investissement en temps nécessaire au « tutorat » du jeune, parfois chronophage, l’éloignement du centre de formation ou encore l’inadéquation du rythme de l’alternance à celui de l’entreprise. Quant aux aides financières liées au recours à l’apprentissage, elles ne seraient pas décisives pour deux tiers des répondants. Enfin, l’appren-

tissage post-bac constituet-il le meilleur tremplin vers l’embauche ? Oui, ont répondu

à 60 % les entreprises interrogées, qui en font un critère de recrutement. *2010/2008

ENQUÊTE DU MARTROI N°16 - Octobre 2012

Intégralité de l’enquête en ligne sur : www.id.loiret.cci.fr

En partenariat avec

L’apprentissage post bac : une filière d’excellence ?

Enquête réalisée en partenariat avec :

sur l’emploi salarié - en fort recul - impactant également les effectifs de l’apprentissage. Des chiffres qui prouvent, contrairement à une idée reçue, que le recours à l’apprentissage n’a pas été utilisé par les entrepreneurs comme une variable d’ajustement des effectifs à moindre coût. Un ralentissement global auquel échappe toutefois l’apprentissage post-bac : en effet, les formations en alternance pérparant à des diplômes d’un niveau supérieur ou égal à Bac+2 ont le vent en poupe, avec des effectifs en hausse de 8,1 % sur la même période. Depuis sa prise de fonction, François Hollande, face au taux de chômage préoccupant des jeunes (xx % en 2011) a fait de la jeunesse et de l’emploi un axe fort de son quinquennat. Parmi les mesures phares figure la mise en oeuvre des « contrats de génération ». Le dispositif qui susciete d’ores et déjà la controverse, certaisn objectant une possible concurrence exercée vis-à-vis de l’apprentissage à cause des aides financières programmée et du public visé (jeunes de moins de 26 ans)

Introduction Après plusieurs années de croissance rapide, les effectifs de l’apprentissage ont commencé à se contracter depuis 2008 à l’échelle nationale. Ils étaient 426 300 apprentis à la rentrée 2010-2011 contre 424 700 l’année précédente, soit une progression de +0,4 %. Pour mémoire, à la rentrée 2007-2008 la progression était de 5,7 %. Le phénomène trouve son origine dans un contexte conjoncturel tendu, qui a eu une incidence négative

Une publication de la

Développement de l’apprentissage post-bac, stratégie du gouvernement volontariste en faveur de l’emploi des jeunes : la tendance trouve-t-elle un écho auprès des dirigeants du Loiret ? Considèrent-ils l’apprentissage post-bac comme une filière d’excellence et un tremplin vers l’embauche ? Quelles contraintes y voient-elles ? Pour le savoir, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Loiret a passé au crible les témoignages de 141 chefs d’entreprise du département qui ont accueilli, au cours des trois dernières années, des apprentis de niveaux I, II et III.

CCI LOIRET

CONTRATS D’APPRENTISSAGE : L’ENREGISTREMENT ALLÉGÉ La loi Cherpion a allégé la procédure d’enregistrement des contrats d’apprentissage. Désormais l’employeur n’est plus tenu de fournir systématiquement des pièces justificatives au contrat d’apprentissage, sauf sur demande du service d’enregistrement à des fins de contrôle. L’arrêté du 6 juillet 2012 instaure un nouveau formulaire « Cerfa » disponible sur https://www.alternance.emploi.gouv.fr. Malgré tout, l’ancien formulaire peut toujours être utilisé jusqu’en mai 2013, accompagné d’une attestation sur l’honneur, téléchargeable sur le site www.loiret.cci.fr , onglet formalités, rubrique contrat d’apprentissage. Point A – Tél. : 02 38 77 77 77 - apprentissage@loiret.cci.fr

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MTONMARCHE.COM, QUAND LE DIGITAL DÉFERLE SUR LES ÉTALS La CCI du Loiret vient de lancer un nouveau portail web destiné à promouvoir les marchés auprès des consommateurs. Une approche innovante qui non seulement enrichit leur relation avec leurs commerçants, mais offre à ces derniers une visibilité accrue sur Internet. roposer aux consommateurs « une manière contemporaine de faire leurs achats sur les marchés du Loiret » : telle est la vocation du site d’information www. mtonmarche.com lancé par la CCI du Loiret en octobre dernier. Première CCI de France à porter ce projet innovant en collaboration avec l’ADPM*, elle a naturellement misé sur la pertinence d’une communication numérique en prise avec

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son temps. Aux commerçants - dont les portraits sont accessibles en ligne - l’outil de promotion offre une visibilité accrue sur la Toile : possibilité de partager et recommander le contenu à partir du site, mais aussi sur les réseaux sociaux (page Facebook : www.facebook.com/Mtonmarche) et via les smartphones (IPhone et Androïd). Côté consommateurs, le site Internet donne accès à une multitude d’informa-

tions : géolocalisation, possibilité de réservation de courses par mail, descriptif des marchés (horaires, accès, informations pratiques), portraits de commerçants, producteurs et artisans (lire ci-contre), recette du marché, rubrique « Coin des enfants »…. Dans un contexte à la fois marqué par un retour vers les commerces de proximité (engouement pour les produits locaux, qualitatifs et traçables),

Venez enez ez déco découvrir vr vrir le site du marché nouvelle génération !

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et des stratégies de consommation bouleversées par la déferlante du digital et des réseaux sociaux, www.mtonmarche. com offre là une belle opportunité de faire rimer virtualité avec réalité. * en partenariat avec le Conseil Régional du Centre via les fonds FEDER, le Conseil Général du Loiret, la Chambre d’Agriculture et le Syndicat des Marchés. Contact : Véronique Chemineau Tél. : 02 38 77 77 67 veronique.chemineau@loiret.cci.fr

Pas moins de 82 commerçants, producteurs et artisans situés sur l’un des 108 marchés du Loiret sont recensés sur le site.

GÉOMARCHÉS®, PREMIER BILAN ENCOURAGEANT La loi Cherpion a allégé la procédure d’enregistrement des contrats d’apprentissage. Désormais l’employeur n’est plus tenu de fournir systématiquement des pièces justificatives au contrat d’apprentissage, sauf sur demande du service d’enregistrement à des fins de contrôle. L’arrêté du 6 juillet 2012 instaure un nouveau formulaire « Cerfa » disponible sur https ://www.alternance.emploi.gouv.fr/portail_ alternance/jcms/pa_5012/navigation/accueil. Malgré tout, l’ancien formulaire peut toujours être utilisé jusqu’en mai 2013, accompagné d’une attestation sur l’honneur, téléchargeable sur le site www.loiret. cci.fr, onglet formalités, rubrique contrat d’apprentissage. www.geomarches.com

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CCI INFOS

MARCHÉS PUBLICS : LA CCI DU LOIRET FACILITE L’ACCÈS AUX TPE-PME Accéder rapidement et facilement aux marchés publics correspondant à son cœur de métier et en faire un véritable levier de développement : c’est le nouveau service en ligne que propose la CCI du Loiret aux TPE-PME du Loiret.

© Fotolia

Il offre trois entrées possibles pour effectuer une veille en lien avec son cœur de métier. Première option : l’utilisation du moteur de recherche, affinée grâce aux critères « Catégorie du marché », « Thème associé » et « Territoire ». Autre possibilité, plus rapide et automatique, avec la création d’alertes directement envoyées sur sa messagerie électronique, à la fréquence souhaitée. Enfin, la CCI peut prendre en charge, en fonction des critères définis par l’entreprise, une veille intégrale sur les marchés publics qui la concernent. L’accès au détail des appels d’offres et au contact pour y répondre est quant à lui payant. D’autres opportunités d’affaires sont également accessibles avec les mêmes modalités (moteur de recherche et paramétrage d’alertes ciblées), comme les annonces de rachats d’actifs issus de liquidations d’entreprises (fonds de commerce, stocks…).

e montant global de la commande publique oscillerait chaque année entre 120 et 150 milliards d’euros. Pourtant, la part des PME dans le total des marchés serait de 62 % en nombre de marchés, et seulement de 28 % en terme de montant. Pour aider les entreprises à bien cibler les marchés qui les intéressent*, (et plus spécifiquement les marchés inférieurs à 90 000€) la CCI du Loiret a lancé un nouveau service : « Opportunités d’affaires ». Un premier niveau de service accessible en ligne gratuitement via son site d’information économique iDloiret (il suffit de s’y créer un compte, là aussi gratuit), recense les appels d’offres communiqués directement par les établissements publics du département.

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* « Opportunités d’affaires » vient en complément de la plateforme du Conseil Général du Loiret qui publie des appels d’offres supérieurs à 90 000 €, à cette adresse http:// marches-publics.loiret.com. Pour découvrir le service et s’abonner en ligne : www.id.loiret.cci.fr/Opportunites-affaires Contact : Billy Jannequin Tél. : au 02 38 77 77 14 billy.jannequin@loiret.cci.fr

INAUGURATION DU CENTRE D’AFFAIRES JEAN-PAUL CHARIÉ À PITHIVIERS

Le 1er octobre dernier, la CCI du Loiret a inauguré son Centre d’affaires au centre-ville de Pithiviers. L’immeuble entièrement rénové, d’une superficie totale de 1 500 m2, abrite l’agence commune CCI-CMA et son Espace Entreprendre, des salles de formation et de réunions, une salle de conférences entièrement équipée (100 personnes) ainsi que des bureaux, ouverts à la location. Élément novateur du Centre d’affaires : l’ouverture d’une pépinière d’entreprises (gérée par la CCIL) dès janvier 2013 pour contribuer à dynamiser le développement économique local. Soutenue par les acteurs locaux, dotée d’une subvention de 412 500 € au titre du contrat de Plan État-Région 2007-2013, la pépinière accueillera jusqu’à sept entreprises. Contact : Elodie Miché, Chef de projet Nord Loiret Tél. : 02 38 77 89 40 elodie.miche@loiret.cci.fr Centre d’affaires Jean-Paul Charié Agence de la CCI 1 bis faubourg d’Orléans

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