n°34 octobre 2010
Dans ce numéro : encart spécial élections consulaires
CRÉATION/REPRISE D’ENTREPRISE : l’accompagnement, clé de la réussite Liber Mugabe, franchisé Passtime
11 COMMERCE Histoire d’en lire, une librairie très « connectée »
12 SERVICES MotivRH recrute avatars
14 INNOVATION Quand Alstef fait rimer simplicité avec efficacité
GIEN
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édito
UN LIEU D’EXPRESSION ÉCONOMIQUE libre et indépendant Vous trouverez, encarté dans ce numéro d’octobre, une brochure spéciale Élections consulaires. Vous pourrez y lire toutes les informations utiles : comment poser sa candidature, comment voter, pour élire qui ? Sachez que vous pouvez également retrouver sur le site Internet de la CCI du Loiret (www.loiret.cci.fr) toutes les informations réglementaires relatives à ces élections. Particularité de ce vote, il intervient dans un contexte de réforme du réseau consulaire. La nouvelle organisation qui en découle poursuit trois objectifs : plus d’efficacité dans le service rendu aux entreprises grâce à une offre plus homogène, la réalisation d’économies de structure et enfin le positionnement des CCI comme acteurs incontournables du développement économique local, représentant les intérêts des entreprises.
Ce tout dernier point, s’il n’est pas nouveau, est fondamental. Les CCI n’ont eu de cesse d’exercer leur capacité à représenter les intérêts des entreprises auprès de l’ensemble des pouvoirs publics. Les CCI incarnent une sorte de « Parlement » des entreprises, un lieu où elles peuvent faire valoir leur représentativité et leur diversité. C’est l’esprit de cette réforme : les futures CCIR (CCI de région) et CCIT (CCI territoriale), composées d’élus représentants les entreprises - toutes les entreprises, quels que soient leur taille et leur secteur d’activité seront pour elles un endroit d’expression économique privilégiée, et libre. La refondation des CCI, qui ne néglige pas bien sûr les actions de proximité visant à stimuler les dynamiques entrepreneuriales, doit faire de vous, entrepreneurs, les grands gagnants de cette réforme !
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Faites avancer le débat économique ! www.blogdupresident.loiret.cci.fr octobre 2010
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tableau de bord
INDICATEURS ET CHIFFRES CLÉS du Loiret Créations et radiations d’entreprises
Créations d’entreprises par bassin de vie
Source > CCIL
Source > CCIL – août 2010
500
Châteauneuf-sur-Loire 2 Château-Renard 1 Châtillon Coligny 1
450 400 350
Radiations
Courtenay Ferrières Gien
2 1 3
300 250 200 155
150 100
83
Créations
août
sept.
oct.
nov.
déc. jan. 10
fév.
mars
avril
mai
juin
Bassin de Vie de Souppes sur Loing
Puiseaux
Pithiviers
Bassin de Vie de Toury
50 0
Malesherbes
Bassin de Vie d'Angerville
Ferrières
juillet Neuville aux Bois
Courtenay
Beaune la Rolande
Patay
Montargis
Dépenses de consommation des ménages
Bassin de Vie de Châteaudun
Châteauneuf sur Loire
Orléans
Lorris Jargeau
Source > Insee -1,9 %
évolution sur 1 an
22 217
Châtillon Coligny
la L o i r e
Beaugency
-1,4 %
évolution sur 1 mois
25
Château-Renard
Meung sur Loire
Gien
Sully sur Loire
La Ferté Saint Aubin
21 798
22 151
Briare
20
Source : Observatoire économique - CCI du Loiret, janvier 2009
Produits manufacturés
15 -0,4 %
évolution sur 1 an évolution sur 1 mois
10
5
0 en millions d’euros
8 850 dont biens durables juin 2009
-1,8 %
La Ferté Saint-Aubin Malesherbes Montargis
8 812
9 022
mai 2010
2 1 7
Orléans Puiseaux Sully-sur-Loire
24 1 3
juin 2010
Commerce extérieur dans la région Occupation et fréquentation hôtelière
Source > Douanes
Source > Insee/Ministère délégué au tourisme/CRT
en milliers d’euros
Centre Taux d’occupation jui 2010 Fréquentation hôtelière juin 2010 - nuitées
68,7 %
Région Centre
Loiret
(T2 - 2010)
(T2 - 2010)
Part Loiret
Loiret variation sur un an
Exportations
3 783 492
1 405 742
37,15 %
66,3 %
Importations
3 751 655
1 338 735
35,68 %
31 837
67 007
–
2,7 pt
Soldes 597 841
141 545
8,5 %
Taux de chômage Source > Insee (*Estimations provisoires)
Permis de construire autorisés Source > Direction Régionale de l’Équipement
Variation sur un trimestre
Variation sur un an
4e trimestre
2007
2008
Évolution
Loiret
8,6 %
-0,2 pt
+ 0,4 pt
Logements (nbr)
1 352
1 712
27 %
Centre
8,6 %
-0,2 pt
+ 0,3 pt
220 787
276 043
25 %
France
9,3 %
-0,2 pt
+ 0,2 pt
Locaux d’activités (m²)
4
2e trimestre 2010*
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sommaire n° 34 octobre 2010 Magazine de la CCI du Loiret ADMINISTRATION
Hôtel consulaire 23, place du Martroi 45000 Orléans Tél. 02 38 77 77 77 Fax 02 38 53 09 78
8
14
13
15
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION
Bruno Jacquemin DIRECTRICE DE LA RÉDACTION
Anne Ferreira RÉDACTRICE EN CHEF
Gaëlle Lepetit RÉDACTION
Gaëlle Lepetit Marie Belhomme (p.16 à 24)
03 04 06 07 08
DIFFUSION
Chantal Legris CONCEPTION
www.enola-creation.fr PHOTOS
Didier Depoorter IMPRESSION
Imprimerie Nouvelle
16 dossier
édito tableau de bord actualités made in Loiret industrie
Dans ce numéro : un encart spécial élections consulaires
Le Loiret roule pour Lifan
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Liber Mugabe, Passtime
11 COMMERCE Histoire d’en lire, une librairie très « connectée »
11 commerce
Sylvia Fromenteaud Tél. 02 38 77 77 22
Histoire d’en lire, une librairie très « connectée »
TIRAGE
21 000 exemplaires N° ISSN : 1955-0642
12 services
CONTACT CCI - RÉDACTION
13 développement durable
MotivRH recrute avatars
Tél. 02 38 77 77 77 gaelle.lepetit@loiret.cci.fr
Nexten, promoteur d’énergie solaire
PRÉSIDENT DE LA CCI
Yves Broussoux Tél. 02 38 77 77 75 www.blogdupresident.loiret.cci.fr LA CCI SUR INTERNET
14 innovation Quand Alstef fait rimer simplicité avec efficacité
15 à table
www.loiret.cci.fr
La Parenthèse, créateur de plaisir
CONSEIL, CRÉATION & EXÉCUTION
DÉVELOPPEMENT, HÉBERGEMENT & PROMOTION
ÉTUDE, CONCEPTION & RÉALISATION
d'identités visuelles, de chartes graphiques…
de sites vitrines, marchands, événementiels…
de newsletters, d'interfaces spécifiques…
CRÉATION/REPRISE D’ENTREPRISE : l’accompagnement, clé de la réussite La création et la reprise d’entreprise CRÉATION/REPRISE D’ENTREPRISE : l’accompagnement, ont le vent en poupe et clé de la réussite surtout dans le Loiret qui totalise déjà plus de 2.700 nouveaux enregistrements sur les six premiers mois de l’année. Qu’il s’agisse de créer ou de reprendre, une telle aventure ne doit pas être menée à la légère. L’une des clés de la réussite ? L’accompagnement par des professionnels avisés qui sauront conseiller le porteur de projet et l’orienter. Les dispositifs d’aide ne manquent pas, tour d’horizon dans le département. n°34 octobre 2010
12 SERVICES MotivRH recrute avatars
14 INNOVATION Quand Alstef fait rimer simplicité avec efficacité
25 passés composés À brides abattues, mais sans brûler les étapes
27 CCI infos
Hervé de Trogoff 02 38 78 04 78 communication globale
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actualités
Salon « j’isol où » : pour mesurer la déperdition énergétique de son habitation
M
ettre à la disposition des particuliers des 22 communes de l’agglomération orléanaise les cartes thermiques représentant les déperditions énergétiques de leur habitation : c’est l’objectif du Salon « J’isol’où » qui se tiendra dans les locaux de la CCI du Loiret place du Martroi à Orléans du 8 au 11 octobre prochain. Les cartes thermiques ainsi restituées permettront de visualiser, grâce à un code couleur, jusqu’aux déperditions d’énergie non perceptibles. Avec pour slogan « L’énergie la moins chère, c’est celle qu’on ne consomme pas », la manifestation doit sensibiliser citoyens et collectivités à économiser l’énergie, voire à réaliser des travaux d’isolation de leur habitat. Des travaux loin d’être superflus quand on sait qu’en France, le bâtiment a été identifié comme le plus grand consommateur d’énergie (30 %
des déperditions thermiques dues aux seules toitures). Menée par la jeune Chambre Économique d’Orléans sur le modèle d’un projet national initié par la jeune Chambre Économique Française, l’opération de thermographie aérienne a été réalisée en partenariat avec l’AgglO Orléans Val de Loire dans le cadre de son Agenda 21 et de son Plan Climat. « J’Isol’où » s’inscrit également dans le respect des engagements nationaux et internationaux du Grenelle de l’Environnement en matière d’économies d’énergie et réduction des émissions de gaz à effet de serre. En attendant la venue d’un public nombreux au salon, la manifestation a déjà obtenu une reconnaissance de taille puisqu’elle a valu à J’Isol’où d’être sacrée « Coup de cœur 2010 » par la Fondation Nicolas Hulot. www.jce-orleans.fr
Bureau renouvelé à la cgpme du Loiret
D
epuis le 14 septembre dernier et pour un mandat de trois ans, c’est Gérard Gautier, dirigeant d’Agropropre (Saint-Cyren-Val), qui préside la Confédération des petites et moyennes entreprises (CGPME) du Loiret, succédant à Rudy Willig (président d’honneur). En collaboration avec les vice-présidents Christian Morin (Klac Industrie) et Jean-François Boucher (Monsieur Bricolage), les trois vice-présidents en charge du commerce, des services et de l’industrie, le nouveau président a annoncé vouloir « poursuivre le développement des fondamentaux de la CGPME qui sont en premier lieu la représentation et la défense des intérêts des entreprises de l’industrie, du commerce et des services ». Des entreprises dont Patrice Duceau, président de la CGPME en région Centre et dans le Loiret-Cher, rappelle la prépondérance dans le tissu économique français : « Sur 2.6 millions d’entreprises, 2.5 millions sont des TPE, soit des entreprises de moins de 10 salariés ». Fort de cette représentativité, le représentant régional, s’il admet une « forte complémentarité avec le Medef », n’en souligne pas moins la défense de valeurs différentes : « pour nous, l’homme 6
Journée douane entreprises La Direction régionale des douanes et droits indirects, CCI Centre International et la CCI du Loiret organisent une journée d’information dans les locaux de la CCIL place du Martroi, le 19 octobre prochain. Thématique du séminaire : comment faciliter et sécuriser les échanges internationaux des entreprises ? Après l’intervention des préfets de la Région Centre et du Loiret et celle de la directrice régionale des douanes, des stands seront mis à disposition des entreprises l’aprèsmidi pour échanger, lors de rendezvous individuels sur les certificats d’origine, les carnets ATA, les factures commerciales, la déclaration d’échanges de biens… Contact : CCI Centre International Stéphane Munos – Tél. : 02 38 77 77 68 – stephane.munos@loiret.cci.fr
De g. à droite : Gérard Gautier (pdt CGPME45), Patrice Duceau (pdt CGPME du Centre) et Rudy Willig (pdt d’honneur CGPME 45).
est la première valeur ajoutée de l’entreprise ». Avec 160 adhérents dans le Loiret, le projet de la CGPME s’oriente autour de plusieurs axes, parmi lesquels Gérard Gautier met en exergue la formation des chefs d’entreprises et de leurs salariés, ou encore « la poursuite des actions de lobbying qui serviront de levier auprès de nos politiques et des pouvoirs publics […] ». Enfin, le président a pointé le rôle que la CGPME du Loiret compte jouer dans les semaines à venir lors des prochaines élections au sein des chambres consulaires. « Il nous faudra être vigilant pour que la
CGPME y conserve une place prépondérante. Ce sera notre priorité ». www.cgpme.fr
Composition du bureau > président : Gérard Gautier – vice-présidents : Christian Morin (Klac Industrie) et Jean-François Boucher (M. Bricolage) – vice-présidents représentant 3 catégories : Sylvie Jousset (commerce), Hélène Quidet (services), Christian Morin (industrie) – trésorier : Patrick Girondeau (Actif Compta) – secrétaire : Jean-Louis Jama (pdt UMIH45) – secrétaire adjoint : Stéphan Chaligné (UIMM45).
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MADE IN LOIRET Votre entreprise, située dans le Loiret, crée, développe, vend ou distribue un produit ou un service innovant, original, particulier ? Adressez une photo haute définition du produit/service ainsi que toute documentation relative (catalogue, communiqué de presse…) par courrier électronique à gaelle.lepetit@loiret.cci.fr – Objet : Made in Loiret.
INVASION DE MIL’PAT sur l’Hexagone Une platine en aluminium de 2 cm d’épaisseur et trois billes porteuses : c’est l’astucieux outil breveté par Jean-Marie Mary en 1993 à Châtillon-Coligny. Commercialisé sous le nom de Mil’Pat, l’outil permet de déplacer très facilement les rayonnages chargés de marchandises des GMS (1), frigoristes, jardineries et magasins de bricolage. Le procédé permet une manœuvre rapide (« 20 minutes à trois personnes ») et offre une alternative à la fermeture des magasins lors de travaux par exemple. Gondoles Services vend, loue le Mil’Pat, et propose l’intervention ponctuelle de techniciens. Face au succès de son invention, le dirigeant ouvre cette année trois des six agences qui couvriront l’Hexagone : Centre, Vendée-Bretagne et Toulouse-Bordeaux. Très impliqué sur le volet sociétal du développement durable, il en a confié la direction à trois personnes à la recherche d’un emploi. www.gondoles-services.fr (1) Grandes et moyennes surfaces
UNE BAIE D’AMÉRIQUE DU NORD en bouteille LSDH, 1er conditionneur de jus de fruits français (Saint-Denis-de-l’Hôtel), s’est positionné sur un marché prometteur avec la boisson Cranberry (1l, PET). Depuis son lancement en 2009, et grâce à la conquête de nouveaux clients en 2010, l’entreprise a fabriqué et conditionné 1 million de bouteilles. Les atouts du produit ? Un design spécialement conçu : une forme favorisant une bonne prise en main par les enfants et des courbes fines « en clin d’œil aux formes féminines » et à la « touche santé » de la boisson. Car la cranberry (ou canneberge en français) ne se distingue pas seulement par son goût acidulé qui séduit les papilles d’un public jeune. La petite baie rouge originaire d’Amérique du Nord comporte, à l’instar du vin rouge, des tanins aux propriétés anti oxydantes. L’Anses(1) a même estimé que la consommation de jus de Cranberry (vaccinium macrocarpon) contribuait à la diminution de la fixation de certaines bactéries aux parois urinaires. www.lsdh.fr (1)
Agence nationale de sécurité sanitaire, anciennement Afssa
DÉSHYDRATER sans dénaturer C’est l’invention de son procédé de « zéodratation par confinement » qui a valu à l’entreprise orléanaise de Dominique Boutaud une médaille d’or au salon des inventions de Genève en 2009. ZeoDry+Plus commercialise des machines permettant un séchage doux sous vide à températures peu élevées avec confinement des produits dans un bac. Le bénéfice ? Une déshydratation qui préserve les arômes et principes actifs (antioxydants, vitamines) des produits alimentaires et qui garde quasiment intactes leurs couleurs et structure. La technique apparaît aussi innovante sur les plans économique et environnemental : 5,2 kW par litre contre 19,6 kW/l pour la lyophilisation, et de la vapeur d’eau pour seul et unique rejet. Adhérente aux pôles de compétitivité Végépolys et Cosmectic Valley, l’entreprise sera présente au salon IPA (1) du 17 au 21 octobre prochain, ainsi qu’au SIAL, Hall 7 (2). www.zeodryplus.com (1) Salon international du process alimentaire / (2) Salon international de l’agroalimentaire
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industrie
LE LOIRET roule pour Lifan IMPLANTÉE À INGRÉ EN AVRIL 2009 (ET INAUGURÉE EN JUIN DERNIER), LA PREMIÈRE FILIALE FRANÇAISE DU CONSTRUCTEUR DE MOTOCYCLES CHINOIS LIFAN A JETÉ SON DÉVOLU SUR LE LOIRET. PRIORITÉS POUR LA MARQUE : IMPOSER UNE IMAGE DE QUALITÉ ET DÉVELOPPER SON RÉSEAU DE CONCESSIONNAIRES. Wilson Yang
France) travaillent sur su les 1 000 m² du parc d’activité d’Ingr d’Ingré-Saint-Jean-dela-Ruelle. La filiale y d dispose d’un stock de pièces détachées d destiné à assurer le SAV de ses 100 concessionnaires français. Un SAV qui met en avant « la livraison de pièces en 24 heures et la garantie de véhicules deux ans pièces et main-d’œuvre ». Comme le souligne le chef d’entreprise, le groupe souhaite en priorité en France structurer et développer son réseau de distribution. « Lifan, qui exporte déjà en Amérique du sud, en Asie du sud est, au Moyen-Orient et en Afrique du sud, a déjà collaboré avec des importateurs. L’opération ne s’est révélée ni rentable ni positive pour la marque ».
De l’industrie automobile à celle du football
L
a stratégie de développement européen du groupe chinois Chongqing Lifan, créé en 1992, passe par le Loiret. Après l’implantation d’une première filiale européenne en Allemagne il y a deux ans, et avant l’ouverture prochaine de deux sites italien et espagnol, c’est sur Ingré que le choix du constructeur de voitures et de motocycles s’est arrêté. Ce qui l’a motivé ? « Nous avons étudié le marché français et différentes opportunités dans d’autres villes. En plus de l’attractivité du pôle économique qu’est Orléans, c’est l’accompagnement de l’Adel (Agence de développement économique du Loiret) qui nous a fait nous décider, leur bureau chinois nous a fourni beaucoup d’informations » précise Wilson Yang, directeur général de Lifan France. Actuellement, huit personnes (quatre salariés venus du groupe chinois et quatre recrutés en 8
Avec une gamme de véhicules compétitive sur le plan qualité/prix, Lifan distribue en France des scooters 50 et 125 cm3 ainsi que des motos jusqu’à 400 cm3. « De 12 modèles au départ nous nous sommes recentrés sur cinq, dont le dernier, l’Espace 125, est le plus prometteur. Son moteur est puissant, il peut faire des pointes jusque 110 km/h, comme les modèles européens et japonais » se réjouit Wilson Yang. Des scooters que le 3ème constructeur de motos de Chine veut hisser, qualitativement parlant, au-dessus des concurrents chinois. « Nous continuons d’améliorer nos modèles et allons en créer de spécifiques pour le marché européen » poursuit-il. Les ventes prévisionnelles en France sont estimées à 2000 véhicules en 2011, soit un CA d’environ 2 M€. Lifan a présenté un prototype de véhicule propre au salon de Guangzhou fin 2009 et entend proposer sous peu des scooters électriques à ses
Jacques Rollet choisit l’innovation Jacques Rollet, nouveau président d’Arbocentre – association de l’interprofession de la filière bois en région Centre – depuis juin 2010, souhaite « mettre l’innovation de son i au cœur d action », tout en s’inscrivant dans le cadre du contrat d’appui au projet de la filière bois signé avec le Conseil régional du Centre. Cet ingénieur de l’École supérieure du bois, jeune retraité après une carrière effectuée dans la filière, est également membre de la Société des experts en bois, consultant au Syndicat de charpentes industrielles et de bois d’ossature, et chargé de mission innovation à la CCI du Loir-et-Cher. Arbocentre, qui compte plus de 150 adhérents, cherche à améliorer la compétitivité de la filière régionale en renforçant les compétences des entreprises et en les incitant à innover. Notamment : permettre aux entreprises de la construction bois de proposer à leurs clients des maisons durables répondant aux futures réglementations thermiques 2012 et 2020 (maisons BBC et passives). www.arbocentre.asso.fr
clients. Le groupe, qui emploie 12 000 personnes dans le monde, dispose à Chongqing (son siège social) d’un centre de R&D très actif : avec 1 293 brevets déposés pour la seule année 2004, il figure au 4ème rang des 10 principaux groupes chinois les plus « déposants ». Lifan, par ailleurs propriétaire de sa propre équipe de football depuis 2006, s’est également diversifiée dans le secteur financier. www.lifanmotor.fr (1) SIPO, Office chinois de la propriété intellectuelle, annual report 2004
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SalariŽs,ÊReprŽsentantsÊduÊpersonnel,Ê DemandeursÊdÕemploi,ÊChefsÊdÕentreprise...
Une Semaine
Au
Centre del’emploi
CrĂŠation : Conseil rĂŠgional du Centre 2009
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L’innovation est le moteur essentiel aux entreprises pour renforcer leur performance.
commerce
Histoire d’en lire, une librairie très « connectée » Atypique, la librairie briaroise l’est à plus d’un titre. On y découvre des maisons d’éditions peu connues, mais surtout, sa dirigeante mise sur la puissance d’Internet et des réseaux sociaux en ligne pour doper son activité.
S
’appuyer sur le potentiel d’Internet et des réseaux sociaux en ligne pour fidéliser sa clientèle et conquérir de nouveaux marchés : Sylvie Tereso, libraire à Briare, le fait naturellement. Ses précédentes fonctions n’y sont sans doute pas étrangères : avec un profil très orienté marketing/communication dans le secteur de la grande distribution notamment, la dirigeante sait que pour trouver de nouveaux débouchés, il faut aussi savoir faire parler de soi. Histoired’en lire se décline sur la Toile et possède, en plus de son site Internet, une boutique en ligne. « Aujourd’hui j’utilise la plateforme PriceMinister mais je travaille à l’ouverture d’un webshop pour le début de l’année prochaine, où les quelque 4 000 références du magasin seront disponibles » confie Sylvie Tereso. Avant Viadeo, c’est sur le site communautaire Facebook qu’elle est le plus active. « Je veille à distiller un peu d’informations personnelles sur la page professionnelle et vice versa, je sais que l’exercice est apprécié » glisse-t-elle.
Sylvie Tereso
librairie, qu’elle songe prochainement prolonger avec un concept de « dîners littéraires ». Son pêcher mignon : dénicher
de « petits éditeurs », comme les éditions du Préau, montargoises, « rencontrées grâce à Facebook » ou encore les éditions de la Frémillerie, qui publient des auteurs locaux comme Pierre Pouvesle. Si c’est à Internet qu’elle doit sa prise de contact avec les romanciers Marie Charrel ou Laurent Luna, c’est l’effet réseau qui la mène au scénariste et écrivain briarois Philippe Le Dem. Pour les journées dédicaces, Sylvie Tereso vise les écrivains renommés mais confie que c’est un travail de longue haleine. En attendant de voir sa boutique en ligne tirer le chiffre d’affaires de la librairie (aujourd’hui seuls 10 % sont réalisés via le Net), la dirigeante a élargi la gamme de produits proposés en magasin : des articles sous licence, des jeux éducatifs, un petit rayon classique pour les scolaires, des coffrets culture-loisirs prépayés ou encore une carterie artistique… www.histoiredenlire.fr
Actualité littéraire en ligne Sur sa page professionnelle, elle comptabilisait début septembre plus de 1 200 personnes, dont « beaucoup d’éditeurs et d’écrivains ». Ce qu’elle y publie ? L’actualité littéraire, ponctuée de coups de cœur et de critiques qu’elle rédige ellemême. Elle a fait de son « Mur » un espace d’échanges : « Réservez-m’en un exemplaire ! », « Comment procéder pour commander ? » sont quelques exemples de l’interactivité du support. Comme sur son site Internet, Sylvie Tereso y relaie l’actualité de la librairie. « Je suis consciente de ce qu’Internet permet mais au-delà du virtuel, les rencontres physiques restent primordiales » analyse la dirigeante. Chaque premier samedi du mois, elle concocte une séance de dédicaces au sein de la octobre 2010
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La Literie d’Avignon associée à Grand Litier La Literie d’Avignon, située au centre-ville d’Orléans, s’est associée à l’enseigne Grand Litier. En rejoignant ainsi le 1er réseau des spécialistes de la literie hautde-gamme (60 enseignes en France), le magasin dirigé par Nicolas Vappereau contribue à l’évolution du dynamisme commercial d’Orléans. Le magasin, créé en 1968 par le père de l’actuel chef d’entreprise, Jacques Vappereau, est également l’un des premiers du réseau à proposer une literie très « développement durable ». Commercialisée sous la marque Signatur, elle est exclusivement composée de matériaux naturels et biodégradables. De la tête de lit au sommier, en passant par le matelas et le sur-matelas, ce sont sisal, fibre de maïs, caoutchouc naturel, coton ou encore lin qui entrent dans la fabrication des lits. À découvrir sur les quelque 250 m² du magasin du litier-conseil. www.grandlitier.com Literie d’Avignon : Tél. 02 38 62 34 84
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services
MotivRH recrute avatars Ils font penser aux personnages du jeu vidéo « Les Sims » : les avatars créés par MotivRH, très à la pointe, permettent d’assimiler de manière ludique des contenus pédagogiques. Immersion.
Martine Louis-Joannes
nus théoriques ou encore des exercices de validation. Le story-board est ensuite validé par le client et le module facilement modifiable une fois réalisé » déroule Martine Louis-Joannes. Parmi les pratiques les plus prisées, le « serious game », littéralement « jeu sérieux », dans lequel « les apprenants sont impliqués grâce à des jeux courts et interactifs, des questionnaires à choix multiples, des quiz… ». Au final, des formations attrayantes qui accrochent véritablement l’attention du salarié et qui facilitent l’assimilation des contenus pédagogiques.
Souplesse et facilité d’accès
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upe noire classique, chemisier beige cintré, carré dégradé sur cheveux blonds : Caroline est l’un des avatars créés par MotivRH pour rendre ses modules de formation dynamiques et attrayants. Le concept - encore novateur sur la région Centre - Martine Louis-Joannes le présente comme le fer de lance de son activité e-learning (1). « Si nos domaines de compétence restent la formation comportementale et le recrutement de commerciaux et du middle management, nous avons développé des modules de e-learning originaux, qui s’appuient sur les nouvelles technologies ». L’idée de départ ? Combiner contenus interactifs et multimédias pour fournir aux entreprises de toutes tailles et tous secteurs une formation innovante. Les avantages sont multiples : une dématérialisation qui gomme les contraintes liées à la mobilité et l’organisation, primordiales sur des sites distants, mais aussi « des coûts divisés par cinq ». Les formations en ligne, à l’inverse des formations clés en mains sur catalogue, sont créées sur-mesure autour des produits du client. « Nous définissons un story-board que nous séquençons en autant d’étapes que nécessaire ; nous y intégrons tous les éléments pédagogiques tels que les conte12
« On peut les personnaliser avec un logo, y intégrer l’intervention d’un humain manipulant un produit ou une machine, y insérer un mot du directeur général… » commente-t-elle. Si l’entreprise travaille avec des consultants partenaires, elle compte désormais toute une batterie
d’avatars, personnalisables à souhait. Pour autant, les clients ne sont pas abandonnés à la toute-puissance du num ér ique. « Nous avons mis en place un tutorat pour répondre aux éventuelles questions » rassure la chef d’entreprise. Côté tech nique, MotivRH s’appuie sur un « webpôle » avec lequel elle est associée. En plus de la conception des modules, celui-ci fournit l’hébergement des formations sur une plate-forme. Pour y accéder, une simple connexion Internet et des identifiants suffisent. « Nous ne sollicitons jamais les systèmes d’information des entreprises » prévient Martine Louis-Joannes. Alors que l’antenne orléanaise de l’entreprise créée dans l’Essonne en 2004 a tout juste deux ans, la dirigeante prévoit de transférer bientôt son siège social en région Centre. « Le marché n’était pas mature, il semble l’être aujourd’hui ». Formation en ligne. www.motivrh.com (1)
Accueil des Villes Françaises Orléans favorise l’intégration des nouveaux arrivants Réussir son intégration dans une ville nouvelle, tisser des liens, trouver de nouveaux repères : c’est en substance ce que propose depuis maintenant 40 ans AVF Orléans (Accueil des Villes Françaises Orléans) aux nouveaux habitants d’Orléans et de son agglomération. L’association, présidée par Catherine Wessier, remplit une mission d’accueil auprès des nouveaux habitants orléanais. Actifs, jeunes parents, retraités, francophones ou non, AVF Orléans propose des rendez-vous ludiques, culturels, sportifs, artistiques, mais aussi des petits-déjeuners, des après-midis récréatifs avec les enfants, des sorties au restaurant, des soirées jeux… Avec 272 adhérents en 2009 et 70 bénévoles, AVF Orléans est également au service des chefs d’entreprises et responsables RH qui accueillent de nouvelles recrues. www.avf.asso.fr / Tél. 02 38 62 22 82
34 octobre 2010
développement durable
Nexten, promoteur d’énergie solaire Le secteur photovoltaïque connaît un réel essor en France, propice au développement de projets d’envergure. La société de conseil Nexten, implantée à Orléans depuis juillet 2010, propose à ses clients une double expertise : d’un côté l’ingénierie technique et réglementaire, de l’autre le financement.
«
Les bâtiments industriels et agricoles, les entrepôts logistique, les toitures de supermarchés ou les friches de plus d’un hectare comme les centres d’enfouissement technique, ou encore les terrains pollués sont nos terrains de jeu pour l’installation de systèmes photovoltaïques ! » énumère Marceau Pinault, co-fondateur de Nexten. L’entreprise, qui vient d’ouvrir une agence à Orléans, propose une offre globale à ses clients. D’un côté, une expertise sur le développement et le montage de solutions photovoltaïques. Un domaine que Marceau Pinault, ingénieur ESTP(1) et ancien directeur de programmes en aménagement de territoire chez Bouygues Immobilier, maîtrise bien. Destinées aux professionnels, les applications photovoltaïques proposées par Nexten se déclinent sur toitures ou en parcs au sol. Julien Pinault, associé et frère de Marceau résume : « À partir de l’instant où l’on se voit confier une étude, nous som-
mes en mesure, sous un mois, de dresser les grands axes du projet le plus adapté à la situation : calcul du gisement solaire, masques d’ombres, impacts énergétiques, solution technique… ». Avec pour préoccupation centrale « la reconversion de surfaces non exploitables ou tout simplement non utilisées, pour les rendre vertueuses, grâce à la production d’une électricité propre ». Si l’idéal est d’intégrer le photovoltaïque dès la construction d’un bâtiment (« on économise une partie des coûts de construction d’une toiture par exemple »), il s’adapte néanmoins parfaitement aux immeubles existants, « notamment grâce à l’installation de solutions légères ne nécessitant pas de renfort de structure ».
Des financements durables Originalité de l’entreprise : son savoir-faire technologique se double d’une expertise financière. Le secteur de prédilection
Un projet de valorisation des déchets à Boismorand C’est un projet innovant de valorisation des déchets qui pourrait voir le jour à Boismorand à l’horizon 2012-2013. Baptisé Ecopôle du Boulat, le futur centre de tri et de valorisation des déchets ménagers et industriels non dangereux devrait prendre la forme d’une unité de méthanisation. Basée sur le principe de la production et d’utilisation de biogaz, l’unité permettra la production d’électricité via Réseau Electricité de France ou encore d’énergie thermique. Jugé recevable par la Préfecture du Loiret, le projet présenté par Centuria Villers Environnement SAS a donné naissance à deux sociétés domiciliées à Boismorand : Valorsys pres de Saint Vrain SAS et Biométhanisation pres de Saint Vrain SARL. Avec un investissement de 40 M€, l’Ecopôle ne prévoit aucun investissement public. Il pourrait générer la création de 40 emplois à plein temps. octobre 2010
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Marceau et Julien Pinault
de Julien Pinault, ingénieur INSA Lyon(2) & ESCP-EAP(3), rompu aux acquisitions et à la gestion d’actifs immobiliers pour investisseurs. « Dans un registre différent, les investissements solaires ont des rentabilités supérieures et présentent moins de risque. Nous élaborons un plan d’affaires sur 20 ans, intégrant l’ensemble des dépenses et des revenus. Nous proposons un accompagnement financier qui s’étend de la recherche de fonds propres à celle de financements bancaires ». 20 ans, c’est la durée fixée par la filière pour l’amortissement des installations, avant recyclage : « Même si les cellules continueront à produire plus de 80 % de ce qu’elles produisaient initialement, on imagine aisément que dans 20 ans d’autres technologies, plus performantes, s’y substitueront » justifie Marceau. Pour l’instant, Nexten mise sur l’essor du parc photovoltaïque français et le développement soutenu de projets professionnels ; avec une puissance cumulée de 81 MW fin 2008 et de 850 MW d’ici la fin de l’année (soit une multiplication par 10 ans en deux ans), la France rattrape le retard sur les objectifs du Grenelle Environnement (5 400 MW installés à fin 2020). (1) École Spéciale des Travaux Publics, du bâtiment et de l’industrie rattachée à l’ENSAM (Arts et Métiers Paristech) (2) Institut national des sciences appliquées de Lyon (3) ESCP-EAP European school of management
www.next-en.com
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innovation
Quand Alstef fait rimer simplicité avec efficacité Spécialisée dans la conception et l’installation de systèmes automatisés de manutention et de stockage, Alstef a récemment inauguré un nouvel atelier d’assemblage. Très tournée vers l’export et investie en R&D, l’entreprise se veut aussi innovante.
A
vec l’inauguration d’un atelier d’assemblage à Boigny-sur-Bionne en juin dernier, Alstef est désormais capable « d’absorber une croissance potentielle de plus de la moitié de son activité », estime Pierre Marol, son PDG. En dépit d’une baisse de son CA évaluée à moins 20 % sur 2010, l’entreprise spécialisée dans la fourniture de systèmes de manutention automatiques reste solide : « nous allons malgré tout afficher un résultat positif et nous n’avons procédé à aucune réduction d’effectifs ; nous les avons même renforcés dans certains secteurs » souligne le dirigeant. L’ancienne filiale d’Alstom, puis d’Alstec – et depuis mai 2006 entièrement détenue par le dirigeant et ses salariésambitionne ainsi d’atteindre dès 2011 un CA consolidé « au moins équivalent à celui de 2009 », soit 44 M€ (18 M€ en 2006). Dans cet objectif, Pierre Marol a redimen-
sionné l’atelier d’assemblage. Avec cette précision : « notre métier, c’est avant tout la conception et la maintenance d’installations complètes chez nos clients, nous sous-traitons la fabrication des pièces et réalisons l’assemblage des équipements dans nos ateliers ». Des équipements qui composeront des lignes de convoyage destinées aux bagages dans les aéroports ou aux palettes dans les entrepôts. Si le nouvel atelier doit répondre à une augmentation des volumes de production, il est aussi justifié par la réintégration d’une activité jusqu’alors sous-traitée. « Nous avons développé un nouveau concept pour les convoyeurs pour palettes, inspiré des convoyeurs pour bagages. L’innovation essentielle réside dans la simplification du produit qui nous a permis d’améliorer la qualité tout en obtenant des coûts de production inférieurs à ceux pratiqués dans
des pays à faible coût de main-d’œuvre, comme la Roumanie » détaille le PDG.
De la croissance organique à la croissance externe
C’est en septembre dernier que Jean Bernard, président d’IRIS Instruments (fruit de la privatisation de l’activité instrumentale du BRGM) et Jean-François Rocchi, président du BRGM, ont célébré 20 ans de partenariat francojaponais. Filiale commune du BRGM et du groupe géotechnique japonais Oyo, Iris Instruments est spécialisée dans la conception, la production et la commercialisation d’équipements de géophysique pour l’environnement, la recherche eau, la géotechnique et l’exploration minière. L’entreprise orléanaise, qui emploie 21 personnes, consacre une part importante de son budget à l’amélioration de ses appareils mais aussi au développement de produits nouveaux pour renforcer son positionnement sur le marché. Ses appareils de prospection électrique, de polarisation provoquée, de résonance magnétique et d’électromagnétique, destinés principalement à l’export, sont présents sur tous les continents, l’Asie constituant actuellement leur première destination.
En rapatriant ce chaînon du process en France, Alstef y a également gagné une parfaite maîtrise des délais de livraison. « Sans vouloir donner des leçons, car je sais que chaque problématique d’entreprise est unique, se tourner vers des pays à bas coûts n’est pas une solution irréversible » avance-t-il. Innover, Alstef y a consacré l’équivalent de trois personnes à temps plein en 2009, soit un effort de R&D multiplié par 2,5 ces deux dernières années. « Ce projet a été en partie financé grâce au crédit impôt recherche et à la région avec CAP Recherche & Développement » ajoute-t-il. Une stratégie qui se double d’une démarche à l’export de plus en plus structurée : déjà deux filiales au Canada et en Turquie, une implantation toute récente au Maroc et à l’étude au Brésil… À l’avenir, le développement de l’entreprise pourrait aussi passer par des opérations de croissance externe. « Nous nous sommes concentrés, certes avec un certain succès, sur notre croissance organique dans une période de faible croissance économique, nous recherchons maintenant des opportunités ailleurs… ».
www.iris-instruments.com
www.alstef.com
IRIS Instruments fête 20 ans de partenariat franco-japonais
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Pierre Marol
34 octobre 2010
à table
La Parenthèse, créateur de plaisir Dans l’ambiance sobre, mais cosy, de leur restaurant, David et Marie-Laure Sterne ont largement relevé le pari lancé il y a quatre ans : conquérir une clientèle grâce à une cuisine soignée et une qualité de service exemplaire.
David et Marie-Laure Sterne
L
a marque de fabrique de David Sterne, chef et gérant du restaurant La Parenthèse en centre ville d’Orléans ? Incontestablement, sa générosité et sa maîtrise de la qualité dans la durée. Depuis l’ouverture de l’établissement place du Châtelet en octobre 2006, avec MarieLaure, son épouse, responsable de salle à ses côtés, le couple a creusé son sillon. Ils s’en amusent aujourd’hui : « Nous avions alors 24 et 26 ans, se rappelle David Sterne, nous sommes quasiment partis de zéro, avons acheté les murs, tout rénové, ainsi que la façade à pans de bois, on y a mis toutes nos économies ». Quatre ans après, le bouche-à-oreille aidant, et avec une équipe fidèle dont les dirigeants saluent le professionnalisme et l’engagement, l’adresse compte de nombreux habitués. Dès le départ, l’idée n’était pas de « brasser de la clientèle » comme le confient d’une même voix David et MarieLaure. « Nous préférons limiter le nombre de couverts, renchérit-elle, on ne fera jamais deux services ». L’explication, c’est le cuisinier qui la fournit : « J’ai toujours octobre 2010
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voulu conserver la notion de plaisir, que les clients soient contents de ce qu’ils viennent manger, comme si je recevais de la famille. Je suis cuisinier, je n’envoie pas pour envoyer. Les chefs auprès de qui j’ai appris le métier m’ont transmis la passion mais m’ont aussi appris à être perfectionniste ». Les chefs en question, David en a côtoyé de renommés depuis sa formation à l’École hôtelière de Montargis. Son apprentissage le mène entre autres dans les cuisines de L’Auberge des Templiers à Boismorand ou dans celles de l’étoilé Michelin Le Gamin à Ervauville ; il affûte ses techniques et éprouve ses compétences de manager aux côtés de l’orléanais d’origine et étoilé Albert Corre (Le Pergolese à Paris) puis au Ciel de Paris, restaurant panoramique de la tour Montparnasse, comme second.
Recherche esthétique La Parenthèse propose de nombreuses formules : plat du jour à 9,50 €, entrée/ plat ou plat/dessert à 13,50 €, entrée/plat/ dessert le midi en semaine à 16,50 € ou à la carte (22 € et 28 €). Au final, dans l’assiette, l’émotion est visuelle avant d’être gustative. À la carte, renouvelée tous les deux mois, on redemande les incontournables : un foie gras et sa brioche faits maison, un saumon fumé par le chef luimême. Une création parmi ses préférées : une boule de pain au pavot, dans laquelle se blottit de la chair de canard travaillée au foie gras et aux girolles, avec une sauce à base de champignons. Origines berri chonnes obligent, David élabore toujours une entrée ou un plat avec du chèvre. Dernier en date : un dos de cabillaud gratiné au chèvre et au basilic. Et pour clore en fanfare, une crème brûlée à la pistache et ses tuiles au carambar. Extase des papilles garantie.
28 octobre
Réunion sur les nouvelles normes de classification hôtelières Vous gérez un hôtel, un camping, un parc résidentiel de loisirs, une résidence de tourisme, un meublé de tourisme, un village vacances ou un village résidentiel de tourisme… ? Vous êtes concernés par la révision des classements des hébergements touristiques instaurée par la loi de développement et de modernisation des services touristiques (1) et désormais coordonnée par Atout France, nouvelle agence de développement touristique en France. Pour en savoir plus sur les nouvelles normes en vigueur (celles auxquelles vous pouvez prétendre, les démarches à suivre pour être classé, les conséquences si vous ne l’êtes pas…) la CCI du Loiret vous convie à une réunion d’information en partenariat avec la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (Dirrecte) et le Comité départemental de tourisme*. *RV le 28.10.2010 à la CCI du Loiret, 23 place du Martroi à Orléans : 10 h : hôtellerie de plein air 15 h : secteur hôtelier (1) Loi n° 2009-888 du 22 juillet 2009
La Parenthèse 26 place du Châtelet 45000 Orléans Tél. : 02 38 62 07 50 15
dossier Nadège Langrand, Au bonheur des papilles
Création et reprise d’entreprise : l’accompagnement, clé de la réussite La création et la reprise d’entreprise ont le vent en poupe, surtout dans le Loiret qui totalise déjà plus de 2 700 nouveaux enregistrements sur les six premiers mois de l’année. Qu’il s’agisse de créer ou de reprendre, une telle aventure ne doit pas être menée à la légère. L’une des clés de la réussite ? L’accompagnement par des professionnels avisés qui sauront conseiller le porteur de projet et l’orienter. Les dispositifs d’aide ne manquent pas, tour d’horizon dans le département.
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e mois d’octobre est placé sous le signe de la création et de la reprise d’entreprise avec un salon qui lui est dédié, le 7, au Centre de conférences d’Orléans. Créer sa propre entreprise ou en reprendre une, voilà une démarche qui ne doit pas être menée à la légère et ce, 16
même si l’on a la fibre entrepreneuriale. Il faut savoir accepter l’aide des professionnels compétents pour mettre toutes les chances de son côté. Et aujourd’hui, plus que jamais. En effet, rarement la France n’a connu tel niveau de création d’entreprises. Selon les dernières statis-
tiques, l’augmentation constante depuis 2003 se maintient et s’accélère même sur le premier semestre 2010 qui a enregistré 338 465* nouvelles inscriptions en France - dont près de la moitié dans les services - soit une hausse de 16,6 % par rapport à 2009. Pour ce même premier semestre 34 octobre 2010
2010, on compte 9 959 immatriculations dans le Centre, soit une augmentation de 11,5 %. Ce qui, dans le Loiret, se traduit par 2 730* créations, le plus gros effectif de la région, soit une évolution de +9,4 %. Dans cet ensemble, il faut distinguer, en dehors des régimes d’auto-entrepreneurs, les créations pures qui sont au nombre de 909** dans le département pour ce début d’année avec, en tête, les services à la personne (299), l’industrie (223) et le commerce de détail (216). S’ajoutent ensuite les 181 reprises où cette fois les caféshôtels-restaurants sont les plus nombreux (57) suivis des commerces de détail (41) et des services aux entreprises (34). Un total à comparer avec les 4 903* créations comptabilisées sur l’année 2009 dans le Loiret qui se place ainsi au-dessus de la moyenne nationale, largement devant les autres départements de la région (4 903* créations sur les 17 655* du Centre) et bien au-delà des résultats de 2008 (+86,7 % *). Dans ce contexte, le récent statut d’autoentrepreneur, institué par la Loi de modernisation de l’économie de 2008 et entré en vigueur au 1er janvier 2009, remporte un succès indéniable. Avec des formalités de déclaration simplifiées à l’extrême et une fiscalité avantageuse, le statut s’avère une excellente solution pour tester une activité avant de se lancer ou afin de se constituer un complément de revenus. Le régime connaît donc un véritable engouement et a fait bondir les statistiques : plus de la moitié des créations d’entreprises sont aujourd’hui le fait d’auto-entrepreneurs. Les Français ont ainsi de plus en plus la fibre entrepreneuriale, qu’ils créent leur propre activité ou rachètent une affaire existante. Tous ces futurs dirigeants, quel que soit leur projet, doivent réunir un « bagage minimum » pour augmenter leurs chances de réussite et ne pas rejoindre les statistiques qui évaluent à 50 % la part des jeunes entreprises qui disparaissent au bout de trois ans. À entendre les différents experts (lire page 24) en contact avec ces futurs acteurs de la vie professionnelle, il faut avant tout rester soi-même mais également être sûr de soi et de son projet, savoir prendre une décision rapidement, faire preuve de patience. Prendre le temps d’étudier son projet et le marché, avoir une bonne visibilité sur octobre 2010
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le court et moyen terme, etc. Et, en cas de reprise, prendre en compte l’histoire de l’entreprise et de son personnel afin de ne pas échouer dans ce que Jerry Gras, directeur de L’Abraysienne, appelle « l’adoption réciproque ». Reste ensuite à suivre quelques conseils-clés ou, à l’inverse, à éviter certains écueils.
Optimiser ses chances de réussir Et le principal conseil, revenant comme un fil rouge, se résume à un mot : l’accompagnement. Tous les experts interrogés insistent bien sur cette nécessité : on ne se lance pas seul. D’autant plus qu’un œil neuf apportera un regard objectif, sans a priori. Les chiffres parlent d’eux-mê-
mes : « le taux de réussite atteint 80 % quand il y a eu un accompagnement », confirme Jerry Gras. Heureusement, dans ce domaine, les dispositifs ne manquent pas. Il existe même dans le Loiret un réseau de professionnels qui mutualise les moyens existants pour les futurs entrepreneurs. Réseau Création Orléans Loiret (ou RCOL) compte cinq acteurs principaux : la Chambre de Commerce et d’Industrie du Loiret, la Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Loiret, l’ADASEA ou Association départementale pour l’aménagement des structures d’exploitations agricoles, la Boutique de gestion d’Orléans et du Loiret ainsi qu’Orléans Val de Loire Technopole. Ici, quel que soit son profil, le porteur de
Nadège Langrand, le bonheur des papilles Fricassée de Saint-Jacques sauce aux cèpes, poulet en coque de céréales, sandwich chaud au risotto… Tels sont quelques-uns des mets que Nadège Langrand affiche à sa carte. Une carte qui a ceci également d’original qu’elle est celle d’un traiteur itinérant comme il n’en existe que quatre autres en France. Cette habitante de Châteauneuf-sur-Loire a créé il y a un an Au bonheur des papilles, « de la restauration rapide mais haut-degamme », précise-t-elle. Pour ce commerce qu’elle voulait non sédentaire, elle a aménagé un camion, aujourd’hui transformé en véritable cuisine de professionnel ambulante. Elle commence sur les marchés de l’Orléanais puis se spécialise dans l’activité de traiteur événementiel, pour les particuliers et les professionnels, jusqu’à 150 personnes, sur toute la région. « Je cuisine à l’avance ou sur place », explique cette femme de 32 ans qui apporte même la vaisselle jetable et micro-ondable. Aujourd’hui, elle anime également des ateliers de cuisine, à L’École de la table, à Orléans, ou à domicile. Un résultat obtenu grâce à cette détermination qui la caractérise et l’aide qu’elle a reçu de différents partenaires. Responsable qualité dans une vie antérieure, Nadège Langrand choisit de joindre cette compétence à sa passion pour la cuisine. Une reconversion qu’elle « construit » lors de formations à la CCIL : sur la restauration, sur l’hygiène et, durant deux mois, sur la création d’entreprise. « Ça a été le début de tout, je n’aurais jamais pu créer mon business plan sans cela ». Celle-ci obtient des prêts auprès de sa banque ainsi que le Nacre et le Loiret Initiative. Grâce au soutien de sa famille, des autres créateurs et des parrains rencontrés lors de sa formation, elle dépasse les soucis du démarrage. Au point qu’elle remporte le Prix de la Création Rotary-CCIL en mai et qu’aujourd’hui, les demandes de franchise se multiplient. Ce qui lui donne des idées… www.aubonheurdespapilles.com
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dossier
Liber Mugabe, le guide des bons plans Son guide n’était pas encore imprimé qu’il en avait déjà prévendu 200. Liber Mugabe vient d’éditer Passtime, un petit guide rempli de ristournes dans 90 restaurants, commerces et lieux de loisirs d’Orléans et de son agglo. Vendu 59 €, il est « rentabilisé en deux fois », promet son auteur. À tout juste 30 ans, cet Orléanais a donc quitté le statut de salarié pour devenir franchisé. Ils étaient six candidats dans le Loiret, c’est lui qui a été choisi par le groupe perpignanais aux quelque 60 franchises. Liber Mugabe a le profil : commercial et chef de publicité, il a travaillé pour différents médias et agences de communication de la place. Il connaît donc le terrain et les annonceurs. En 2002, il avait par ailleurs monté un bimestriel sur la musique, Bounce Magazine, vendu en France et dans les pays francophones. Un parcours que ce commercial a voulu enrichir d’une formation, nouvellement proposée par la CCIL, le Parcours Premium. « Il y a un
aspect psychologique, explique Liber Mugabe. Une coach nous aide à déceler nos points forts et faibles ainsi que la personnalité de nos interlocuteurs. On est en plus suivi par un parrain qui nous épaule ». Des conseils qui viennent compléter ceux de L’Espace Entreprendre, sur le panel d’aides proposées aux jeunes créateurs. Un apport « primordial, estime Liber Mugabe, cela permet d’avancer concrètement ». Et d’obtenir des prêts de la banque, mais aussi de Loiret Initiative, Nacre et Oséo. Une aide qu’il aurait appréciée lors de sa précédente expérience : « je n’avais pas eu ces prêts à taux zéro car personne ne m’en avait parlé… ». Tiré à 3 000 exemplaires en septembre, Passtime est aujourd’hui disponible à la librairie orléanaise Chapitre, sur le site Internet dédié et auprès de certains comités d’entreprise. Liber Mugabe compte développer ses points de vente avant de s’atteler à la prochaine édition. www.passtime.eu
Liber Mugabe, Passtime
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projet sera mis en relation avec tous les organismes aptes à l’aider. Il s’agit donc d’un programme d’accompagnement quasiment sur mesure. Avec, pour certains, la possibilité d’entrer dans un parcours d’incubation, encore plus personnalisé, afin de compléter les études de faisabilité déjà établies ; comme le fait la couveuse d’entreprises PES 45 qui offre la possibilité de tester son projet concrètement avant de s’immatriculer. L’ensemble de ces structures est accessible 24 heures sur 24 sur le site www.reseaucreation45. com. Ce portail est par ailleurs la déclinaison virtuelle du Salon de la création et de la reprise d’entreprise qui revient donc le 7 octobre, à Orléans (12 h 30 à 20 heures). Au menu : des rencontres avec les experts de la création-reprise, des informations, des conseils, des échanges et un réseau. À l’échelle nationale, on peut aussi trouver de nombreuses informations sur le site de l’Agence pour la création d’entreprise (www.apce.com). Un organisme sous tutelle de la DGCIS, Direction générale de la Compétitivité, de l’Industrie et des Services instaurée par ministère de l’Économie, qui a mis en place, le 1er janvier 2010, le guichet unique de la création d’entreprises, site permettant d’accéder à l’ensemble des formalités de création (www.guichet-entreprises.fr). Parmi les acteurs de cet acc omp a gnement, tout au long de l’année, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Loiret accueille dans L’Espace Entreprendre, situé à Orléans, et dans ses agences locales (Beaugency, Gien, Montargis et Pithiviers), les porteurs de projets désireux d’obtenir informations, outils et conseils. Ces derniers peuvent aussi y trouver un large panel d’ateliers et de formations, par secteur d’activité ou thème, comme le module, devenu incontournable, « Création-reprise d’entreprise » qui se dispense sur cinq jours ou huit semaines, avec des ateliers plus spécifiques pour la reprise. Autre formation, innovante et nouvellement mise en place : le « Parcours premium » animé par la coach Eve Chegaray et qui s’intéresse à l’aspect comportemental. Un « point souvent négligé, la part personnelle de la vie professionnelle, ce qui implique de bien se connaître en amont de la création ou de la reprise », précise Eve Chegaray (suite p.21) 34 octobre 2010
Créateurs d’entreprise, faites le bon choix !
02 38 68 16 40 - 04/2010 - Crédits photos : ©Fotolia : © Rick Henzel - © Mickael Pouvreau
Créer ou reprendre une entreprise est un acte suffisamment délicat pour mettre tous les atouts de son côté, pas question d’approximation. Pour cela, la solution la plus efficace est de s’appuyer sur les connaissances d’un professionnel. Non, l’Expert Comptable n’est pas qu’un homme de chiffres, de TVA et de déclarations fiscales. Il est aussi celui du conseil patrimonial et social, de l’organisation et des contours juridiques. C’est la raison pour laquelle les Experts Comptables de la région d’Orléans, offrent deux heures de consultation gratuites aux créateurs d’entreprises. « Logiquement, ils sont souvent jeunes et manquent d’expérience en la matière, explique Serge Aubailly, Président de l’Ordre. Ils sont aussi attentifs à leurs dépenses et pensent pouvoir faire l’économie des services de l’Expert Comptable ». Devant ces observations, le constat des Experts Comptables est simple : « le public ne connaît pas assez l’étendue de notre champ de compétences. Il ne sait pas qu’avec un Expert Comptable, bien des difficultés pourraient être anticipées, certaines contournées, et des erreurs évitées ». Alors pour mettre le pied des créateurs à l’étrier, les Experts Comptables les invitent à venir consulter gratuitement avant de se lancer dans l’aventure. Les Experts Comptables se positionnent ainsi comme les premiers partenaires de l’entreprise, avec un taux de satisfaction de 95 % et un autre constat, grave celui-ci : 80 % des entreprises qui déposent le bilan n’avaient pas d’Expert Comptable.
Deux heures pour bien débuter Deux heures sont suffisantes, selon Serge Aubailly, pour « démontrer au créateur les avantages qu’il aura à avoir un Expert Comptable à ses côtés. En connaissant ses ambitions, mais aussi ses moyens techniques, financiers et humains, nous pouvons anticiper et gagner du temps, économiser des dépenses inutiles, trouver le bon statut social de la future entreprise ». Aller droit au but est la priorité. Dans cette formule, le créateur est libre de passer deux heures avec le même Expert Comptable (à choisir dans la liste des cabinets participants) ou d’en consulter deux différents. Et quel que soit le résultat des consultations, le créateur peut donner suite ou ne pas le faire. Enfin, « n’oubliez pas qu’un créateur qui va voir un partenaire financier (banquier, association, business Angel ou investisseurs…) gagne en crédibilité si son business plan et la construction de son projet sont validés par un Expertcomptable. » Pour en savoir plus sur l’opération : Ordre des Experts Comptables de la Région d’Orléans – Tél : 02 38 24 09 24 Site : www.experts-comptables-orleans.fr Blog : croecorleans.wordpress.com Publi-reportage
Clavelle, du sur-mesure en famille C’est une affaire de famille. Christine Barranger et Julien Boudet sont en effet mère et fils. Ensemble, ils ont ouvert leur commerce, fin avril, dans le centre d’Orléans, au 29 rue Jeanne d’Arc. Clavelle, « du nom de ma grand-mère » explique Julien Boudet, est un magasin de vêtements pour homme où chemises, costumes et accessoires, principalement fabriqués en France, affichent un style résolument italien. Mais qui s’appuie aussi sur un concept original alliant prêt-à-porter, sur-mesure et la collection créée par Julien Boudet lui-même. Car ce jeune homme de 25 ans a toujours évolué dans le monde de la mode : costumes sur mesure et accessoires. Après un poste au Réveil des Lions, il suit à Paris une formation de tailleur puis travaille chez le tailleur César Garcia. Des compétences qu’il associe à celles de sa mère, il y a environ un an. Licenciée du notariat « en raison de la crise », Christine Barranger opte pour une reconversion et suit la formation de huit semaines « Création – Reprise d’entreprise » auprès de la CCIL. « C’est vraiment ce stage qui m’a permis de concrétiser mon projet et d’être vraiment certaine de vouloir être indépendante », confie celle-ci. Durant ces deux mois, elle apprend à devenir le chef d’entreprise qu’elle est aujourd’hui et, en amont, à élaborer un business plan fiable et réaliste. Dossier qu’elle a évidemment présenté à un expert-comptable puis à un banquier. « Même s’il a fallu le compléter, il était bien préparé et il a convaincu le banquier, reprend la gérante. Il aurait été impensable d’aller le voir avec trois feuilles, surtout de nos jours ! ». Au final, la banque les suit ; ils obtiennent également des prêts Nacre et Loiret Initiative. Aujourd’hui, Clavelle répartit son chiffre autant sur le prêt-à-porter que le sur-mesure, auprès d’une clientèle venant du Loiret mais aussi de Paris, « grâce au bouche à oreille », note fièrement Julien Boudet.
Julien Boudet, Clavelle
Tél. : 02 38 72 73 43.
qui travaille avec la méthode américaine Myers Briggs Typology Indicator. L’objectif est de mieux cerner sa propre personnalité et de déceler celle de ses interlocuteurs. Deuxième atout, le dirigeant en herbe qui suit cet atelier bénéficie parallèlement de l’accompagnement d’un parrain, issu de la vie active, qui lui prodigue conseils et expertises pendant un an.
Des soutiens financiers multiples Avec le soutien des professionnels compé tents, on parvient aussi plus aisément à élaborer la pièce incontournable pour qui veut réussir : le business plan. Véritable épine dorsale, il constitue la maquette octobre 2010
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du projet. C‘est lui qui lui donnera sa crédibilité, qui convaincra d’éventuels financeurs et partenaires. Le document contient une présentation du projet, une étude de marché, l’organisation finan cière et juridique de la structure. Le tout, insiste Jean-Pierre Huret, responsable pour le CIC de l’Espace professionnel de la région Val de France, se doit d’exposer les éléments, dans une mise en page soignée et claire, avec du rédactionnel simple et des tableaux, en incluant des perspectives financières argumentées, objectives et non exagérées. Un business plan que l’expertcomptable, autre partenaire incontourna ble de la création ou de la reprise, peut
aussi aider à construire et à optimiser. Depuis le mois d’avril dernier, l’Ordre des experts-comptables de la région d’Or léans offre d’ailleurs dans tout le Loiret des consultations gratuites aux futurs diri geants (inscriptions sur le site dédié). Là encore, la question de l’accompagnement apparaît cruciale. Tout est lié. D’une étape à l’autre, on fortifie ainsi son projet, on l’enrichit et l’on découvre de nouvelles aides. Des aides qui vont revêtir diverses formes selon le domaine et le demandeur. Comme l’exonération des charges sociales pour les personnes en difficulté créant ou reprenant une affaire ainsi qu’une réduc tion d’impôt sur le revenu pour les contri 21
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Stéphane Huiguinen, courtier en travaux Il n’a pas perdu une minute ! Aussitôt après avoir quitté l’entreprise de levage qu’il dirigeait, Stéphane Huiguinen se lance et devient l’un des 150 franchisés du groupe Illico Travaux. Il prend alors la casquette de « courtier en travaux », un métier récent et pas encore classifié mais dont le slogan résume bien l’activité : « Vous cherchez des entreprises pour vos travaux, Illico les a trouvées pour vous ». Son métier consiste donc à jouer l’intermédiaire entre le client et les professionnels. Il se rend chez le client, prend connaissance de son projet et, sous trois semaines, revient le voir avec les devis détaillés de différents artisans référencés au préalable pour leur sérieux. L’objectif ? « Un gain de temps, d’argent et de sécurité pour le client qui bénéficie en plus de notre protection juridique », détaille Stéphane Huiguinen. En moins d’un an d’activité, ce dernier dépasse déjà 1,5 M€ de volume de devis, 800 000 € de contrats signés et 70 000 € de chiffres d’affaires. Des montants à entendre hors taxe et qui concernent des budgets allant de 250 € à 80 000 €, signés principalement par des particuliers. Stéphane Huiguinen a embauché un commercial il y a trois mois et vient d’ouvrir des bureaux à Saran, dans le centre commercial d’Intermarché. Membre de la Jeune Chambre Économique du Loiret, cet homme de 34 ans a suivi un cursus « Étude de chantiers » au lycée Gaudier-Brzeska et a toujours travaillé dans le bâtiment. Des connaissances indispensables au même titre, souligne-t-il, que « le bilan prévisionnel, l’étude de marché, le planning sur six mois et le fait de s’entourer des bons partenaires, banquier et comptable ». Pour le moment, sa clientèle se situe sur l’agglomération orléanaise et jusqu’à Châteauneuf-sur-Loire mais il envisage déjà une autre franchise au sud de la Loire en 2012.
Stéphane Huiguienne, Illico Travaux
www.illico-travaux.com
buables. Le gouvernement a également prévu un crédit d’impôts pour la reprise d’une entreprise par ses salariés ou un régime fiscal et social plus avantageux dans le cas d’implantation dans une Zone Franche Urbaine (ZFU), une Zone de Redynamisation Urbaine (ZRU) ou une Zone de Revitalisation Rurale (ZRR). Par ailleurs, le salarié souhaitant créer ou reprendre peut momentanément quitter son emploi et bénéficier, durant sa pre mière année d’exercice, du maintien de sa couverture sociale tout comme d’une exonération de charges. Autres aides 22
facilitant l’installation : l’ACCRE (Aide aux chômeurs créateurs ou repreneurs d’en treprise) qui prend la forme d’une exo nération de charges sociales pendant au moins un an ; l’ARE, Aide au retour à l’em ploi, pour le porteur de projet qui reçoit une aide de Pôle Emploi (versement d’un capital ou maintien d’une partie des allo cations chômage) ; le statut de « Jeune entreprise innovante » qui donne droit à des allégements fiscaux et sociaux ; ou encore le dispositif Nacre, Nouvel accom pagnement pour la création et la reprise d’entreprise, qui crée un parcours d’ac
compagnement professionnel renforcé et qui entre également dans le volet des soutiens financiers accordés aux futurs dirigeants. Il s’agit d’un prêt d’honneur (à taux zéro) au même titre que ceux accor dés par Loiret initiative ou le réseau de chefs d’entreprises Entreprendre Val de Loire. Des prêts qui viennent évidemment compléter ceux que les banques accor dent ou ceux d’Oséo, dédiés ou non à l’in novation. Sans oublier le prêt Adie, pour les personnes n’ayant pas obtenu le sou tien de leur banque, les différents fonds de garantie, les dispositifs Cap Création 34 octobre 2010
Centre, Cap solidaire ou Créatem offerts par le conseil régional aux créateurs ou encore le Défi jeunes proposé par la mairie d’Orléans. Plus de 3 900 dispositifs sont recensés par l’Observatoire des aides et subventions aux entreprises et du déve loppement économique.
Médiatiser son entreprise
Hervé André, Godeau et Covifruit
Hervé André, repreneur de Godeau et Covifruit Cela fait pile un an. Le 1er octobre 2009, Hervé André rachetait les deux sociétés Godeau et Covifruit, situées à Olivet, en conservant l’intégralité du personnel, soit 22 personnes, « sauf les anciens dirigeants partis à la retraite », indique-t-il pour la forme. Depuis, la reprise se déroule bien. La SAS Godeau, 17 personnes, poursuit ses activités de grossiste en fruits et légumes provenant de la région pour les revendre à travers toute la France. Dont l’igname, sorte de pomme de terre uniquement cultivée vers Blois et vendue dans toute l’Europe. Le chiffre d’affaires de 5 M€ connaît une tendance à la hausse à quelques semaines du bilan comptable. Quant à Covifruit, SARL connue pour son alcool de poire d’Olivet (dont la distillation est en cours), « c’était un peu la cerise sur le gâteau », sourit le nouveau dirigeant. Le chiffre d’affaire d’1,2 M€ reste stable. Après 25 ans passés dans la grande distribution, à des postes de finance et gestion, Hervé André avait envie de changer. Il rencontre alors Joël Godeau, l’ancien directeur, à l’automne 2008 et finalise un an plus tard. Une demi-reconversion, finalement. Entre-temps, il consacre son énergie à monter son projet. « Seul au départ, puis avec l’expert-comptable ». Il adhère à l’association CRA, Cédants-Repreneurs d’affaires, et rencontre ainsi une fois par mois d’autres repreneurs et dirigeants. « On n’est plus seul face à un projet, note-t-il. Cela permet d’échanger et de se faire un petit réseau ». Autre expérience « intéressante », le passage devant la commission Loiret Initiative pour obtenir un prêt à taux zéro, car « ils sont plus exigeants que des banquiers pour le montage du dossier ». Autant d’étapes enrichissantes qui lui ont permis de mener à bien son projet et d’avoir, à ce jour, déjà embauché deux commerciaux, dont l’un sera chargé de faire connaître l’alcool de poire d’Olivet sur Paris et ses alentours. www.covifruit.com
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Non financiers, mais tout aussi primor diaux, les soutiens qu’offrent des struc tures comme Egée, Ecti, la couveuse d’entreprises PES 45 ou encore les qua tre pépinières d’entreprises d’Orléans Val de Loire qui permettent notamment de profiter d’installations existantes ; sans oublier la plateforme web LoiretEcobiz, où créateurs et repreneurs, réu nis en communauté, échangent sur leur expérience et les spécificités de leur acti vité, s’entraident et bénéficient de l’effet réseau. Enfin, en ce qui concerne unique ment les reprises d’entreprises, la CCIL met à la disposition des futurs acqué reurs tout un éventail d’aides et d’outils pour mener à bien tel projet ainsi qu’un « bulletin » dressant la liste d’affaires à céder et à reprendre. Parmi les autres ingrédients de la réussite : bénéficier de l’effet réseau et se faire connaître. Un des moyens d’y parvenir, c’est de partici per aux différents concours existants sur notre territoire. Dans le Loiret, on compte notamment le Prix de la Création RotaryCCIL ou le récent Créa’d’Or, dont la web tv Twideco organise cette année la deuxième édition régionale ; ou encore le concours Talents de la création d’entreprise avec le réseau des Boutiques de gestion. Au niveau national, la DGCIS gère le concours de l’entrepreneuriat étudiant, « Innovons ensemble » ; très médiatique, la « BFM Académie » créée depuis plusieurs années par BFM radio offre aux entreprises locales une formidable visibilité nationale. Des distinctions qui permettent non seu lement d’enrichir son carnet d’adresses et son parcours mais aussi de provoquer la chance. Un facteur certes incontrôlable mais que l’on peut forcer en multipliant les contacts ciblés, en sachant s’entourer de professionnels avisés et en suivant leurs conseils. Et cela, autant dans la phase de préparation de son projet qu’au cours du lancement et durant les premières années de vie de l’entreprise car, comme le sou 23
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conseils d’experts Jerry Gras, co-président de la Commission Création-transmission de la CCIL « Rester soi-même, c’est vraiment le conseil que je donne à tous les créateurs d’entreprise ». Jerry Gras dirige l’entreprise de génie climatique L’Abraysienne, à SaintJean-de-Braye, et parraine un jeune créateur dans le cadre de la formation Parcours Premium. Il souligne également l’importance de se faire accompagner, de « rester à l’écoute du marché » et, pour les repreneurs, de ne pas tout réformer en arrivant.
Eve Chegaray, coach d’entrepreneurs et formatrice « Faire le point sur soi », en amont, est une condition impérative à la création ou reprise d’entreprise, selon Eve Chegaray, coach et formatrice. Cela passe par un bilan de compétences et/ou un profil de personnalité. Il est par ailleurs nécessaire de se faire accompagner, « idéalement par une personne que l’on ne connaissait pas avant », et de trouver le bon rythme afin de « ne pas oublier de prendre le temps du recul ».
Serge Aubailly, président du conseil régional de l’ordre des experts-comptables de la région d’Orléans « La clé de voûte, c’est la gestion », note Serge Aubailly, président du conseil régional de l’ordre des expertscomptables. Pour réussir sa reprise ou création d’entreprise, il est primordial, souligne ce spécialiste, de faire valider son business plan par un professionnel, de bien anticiper et d’avoir une bonne organisation. À éviter : la précipitation « qui est mauvaise conseillère ».
ligne Eve Chegaray, « il n’y a pas que le lancement. La première année est difficile et les trois premières années sont déter minantes ». Reste qu’à ce jour les dis positifs pour « l’après » sont bien moins nombreux que pour « l’avant ». Quelques structures interviennent néanmoins dans la durée : le Centre de jeunes dirigeants (CJD) ou Entreprendre et Réussir 45 orga nisent par exemple régulièrement des soirées thématiques et des formations ; la plate-forme communautaire Loiret Ecobiz de la CCI du Loiret dédiée aux créateursrepreneurs ou encore son groupe repre neurs permettent eux aussi de maintenir le lien en permanence. Objectif : éviter l’isolement de l’entrepreneur, lui apporter l’aide dont il a besoin, au bon moment. Et contribuer à assurer la pérennité de son entreprise en dépit des imprévus, lot de tout créateur ou repreneur. *chiffres Insee-APCE **chiffres CCIL www.reseaucreation45.com www.apce.com www.guichet-entreprises.fr www.experts-comptables-orleans.fr www.aides-entreprises.fr www.loiret-ecobiz.fr www.egee.asso.fr
www.creador.fr www.concours-talents.com www.innovos-ensemble.com www.radiobfm.com
Jean-Pierre Huret, responsable CIC Espace Professionnel de la région Val de France « Il faut déjà être sûr de son projet, l’avoir fait mûrir et l’avoir bien préparé », insiste Jean-Pierre Huret, responsable pour le CIC de l’Espace professionnel de la région Val de France. Il est donc impératif de présenter un business plan lisible, efficace et cohérent, respectant trois maîtres-mots : « Concret, fiable et réalisable. » L’idéal est aussi d’avoir une expérience dans le métier ou, sinon, de suivre une formation.
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passés composés
À brides abattues, mais sans brûler les étapes… La chronique d’Anne-Marie Royer-Pantin Chaque cas de création d’entreprise est un cas particulier qui suit un cheminement original, plus ou moins linéaire, ou chaotique. Mais quel que soit le parcours, il s’agit toujours de passer des décisions aux actions sans perdre de temps, de saisir les opportunités sans tarder, d’être imaginatif, enthousiaste et réactif, mais sans confondre vitesse et précipitation.
Anne-Marie Royer-Pantin Ancienne élève de l’École normale supérieure, médaille d’or de l’Académie d’Agriculture de France pour son œuvre littéraire et son action culturelle en faveur du patrimoine, Anne-Marie Royer-Pantin est écrivain, auteur d’essais, d’ouvrages d’histoire et de nombreux travaux sur le patrimoine local et régional. Sa chronique « Passés composés » propose un éclairage différent du présent et du devenir économiques de notre département, à la lumière d’un passé riche d’expériences originales et fructueuses, de belles aventures et de réussites exemplaires.
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Concept à facettes multiples, la création d’entreprise est d’abord un enjeu social et économique majeur. Bon. Mais c’est aussi (surtout) une aventure humaine, une décision courageuse, un pari ambi tieux sur des potentialités, un engagement fort de la part du créateur qui met en jeu ses aspirations, ses compétences, son devenir, entre euphorie et travail intense. Entreprendre, c’est, bien sûr, un moyen de gagner sa vie, mais – mieux encore – c’est un moyen d’inventer sa vie, de tracer sa propre trajectoire. Mûrir sa réflexion, passer du désir au des sein, du rêve au projet, de la conception à la réalisation, de l’émergence à l’enga gement : cela se planifie, s’organise avec beaucoup de rigueur et pas mal de pas sion. Aujourd’hui, l’itinéraire est balisé, les étapes sont clairement identifiées ; on parle beaucoup de méthodologie, de modélisation, de systèmes d’appui et d’in citation à la création. Le Loiret fournit ainsi toute une gamme d’outils affûtés et des accompagnements adaptés aux candidats à l’aventure entrepreneuriale. Mais, quels que soient l’époque et l’environnement, le moteur reste toujours le créateur, avec son parcours, ses apprentissages, ses rêves, son enthousiasme, sa manière bien à lui de se projeter dans l’avenir, et son intuition juste des opportunités. Voici l’exemple particulièrement remarqua ble d’un brillant créateur d’entreprise du Loiret qui sut, en partant de rien, mener son aventure avec succès, à brides abat tues, sans pour autant brûler les étapes. Sans doute est-ce pour cela qu’on l’avait surnommé le « Napoléon des diligences » ! Issu d’une famille très modeste de Beau
gency, Vincent Caillard travaille à Orléans, pendant la Révolution, dans une entreprise de travaux publics, dans laquelle il gravit courageusement les échelons : manœuvre, puis surveillant, enfin conducteur de tra vaux, chargé des réfections des routes du département du Loiret. Ce sont ces débuts dans les Ponts et Chaussées qui vont lui donner l’idée de se lancer dans la carrière des transports par route, c’est-à-dire des Messageries. Les Messageries, instituées pour le transport en diligences des per sonnes ainsi que des marchandises, sont, en ce début du XIXe siècle, une grande entreprise monopolisatrice, dont la position privilégiée va être battue en brèche par ce nouveau venu, immensément travailleur, audacieux, doué d’un fabuleux sens des affaires. En 1815, il crée donc une compa gnie de diligences, qu’il élargit rapidement en rachetant d’autres petites entreprises de voitures publiques, sous l’appellation de Messageries Générales. Son coup de génie, après une première phase de développe ment rapide, a été d’intéresser la haute finance à son affaire, en l’occurrence la grande famille des banquiers Laffitte qui ouvrent leurs coffres-forts pour donner à l’entreprise une envergure considérable. Bientôt les Messageries Générales, dites Laffitte et Caillard, desservent plus de 30 grandes routes et 2 200 postes et relais. Elles sont même immortalisées dans les romans de Balzac, qui fait voyager tous ses héros dans des diligences Laffitte et Caillard, rapides, ponctuelles et (relative ment) confortables… L’aventure de la création d’entreprise est vraiment passionnante. Alors, en voiture et fouette cocher ! 25
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CCI infos
Les rencontres Loiret Ecobiz www.loiret-ecobiz.fr /////////////////////////////////////////////
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ECOBIZ PERFORMANCE INDUSTRIELLE
ECOBIZ RESSOURCES HUMAINES ET MANAGEMENT
Relais Lean Centre 19 octobre 2010 Groupe de travail Lean chez Astaf à Fontenay-sur Loing 20 octobre 2010 Groupe de travail Lean chez Merck Serono à Semoy Les groupes de travail Lean contribuent à la mise en relation des entreprises : constitué de huit entreprises, chaque groupe se réunit mensuellement à tour de rôle dans chacune d’elles. L’objectif est de trouver des solutions à une problématique donnée et partagée, toujours dans le souci de recherche de la performance par l’élimination des gaspillages et l’amélioration continue. Contact : Nathalie Aminot-Boulley Tél. 02 38 77 77 71 http://perfindustrielle.loiret-ecobiz.fr
14 octobre 2010 (9 h/11 h 30) Entreprise et handicap Tout employeur du secteur privé et tout établissement public à caractère industriel et commercial occupant 20 salariés ou plus, doit employer, dans une proportion de 6 % de son effectif salarié, des travailleurs handicapés. Même si 39 % des entreprises du Loiret concernées par cette législation n’ont réalisé aucune action d’emploi en faveur des travailleurs handicapés en 2009, ce chiffre a baissé de 10 % par rapport à 2008 (1). La Communauté RH & Management vous propose de venir participer et découvrir les différentes solutions pour remplir l’obligation légale ainsi que les aides au recrutement des travailleurs handicapés. Ce sera l’occasion d’échanger avec différentes entreprises actives en la matière à la Chambre de Commerce et d’industrie du Loiret place du Martroi à Orléans. (1)
Rapport annuel Agefiph 2009
6 octobre 2010 – 18 h 30 – CCI du Loiret à Orléans
Conférence du Martroi animée par Laurent Trioreau : « Préparer les femmes et les hommes au changement et les aider à s’adapter à un nouvel environnement » Évolutif, mutant, révolutionnaire ou même explosif : c’est ainsi que sont nos environnements économique, culturel, politique, technologique mais aussi géographique et géologique ! Parce que le changement devient une composante essentielle de la vie des entreprises, il faut y préparer les hommes qui y travaillent. Comment répondre à la résistance des équipes ? Comment les aider à s’adapter à un nouvel environnement ? Comment faire évoluer l’organisation ? Laurent Trioreau animera cette conférence du Martroi, suivie d’échanges avec le public. Laurent Trioreau, diplômé de l’Insead et titulaire d’un doctorat en gestion de l’université PanthéonSorbonne, est Directeur de l’Executive Education du Groupe ESCEM de Tours. Il y dirige l’ensemble des programmes de formation, inter et intra, ainsi que les formations supérieures qualifiantes en France et à l’étranger. La Business School propose à ses étudiants, quels que soient leurs âges et leurs expériences professionnelles, des théories, concepts et applications, intégrant les derniers concepts, actualités et tendances, afin qu’ils ne vivent jamais sur leurs acquis. Inscription obligatoire : http://conference.loiret.cci.fr
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Intervenants et entreprises présentes : M. Besnard - Parfums C. DIOR Mme Flouest - ESAT de Lignerolles Mme Galliard - BRGM M. Goudou - PREST-HANDI Mme Auber - ESAT de la Couronnerie M. Lefebvre - Groupama Contact : Caroline Sasias Tél. 02 38 77 77 35 http://rhmanagement.loiret-ecobiz.fr
Retrouvez toute l’actualité économique et celle de la CCI du Loiret sur :
www.loiret.cci.fr
www.netvibes.com/ cci-du-loiret
http://twitter.com/cciloiret
www.facebook.com/cci.loiret
www.slideshare.net/cciloiret
http://issuu.com/cciloiret 27
CCI infos
Porteurs de projets : et si vous renforciez le taux de pérennité de votre entreprise ? Si les CCI sont le portail principal des formalités liées à la création d’entreprise, elles interviennent également dans l’accompagnement des créateurs et des repreneurs. La CCI du Loiret propose un accompagnement à chacune des étapes de la vie de l’entreprise.
L
es statistiques le confirment : le taux moyen de pérennité d’une entreprise à un an, qui est de 50 % en moyenne au niveau national, grimpe à 85 % en cas de passage par un Espace Entreprendre du réseau consulaire. Labellisé CCI Entre prendre en France depuis 2005, le pôle de la CCIL dédié aux créateurs et repreneurs propose toute une palette de dispositifs d’accueil ou d’accompagnement, à chaque étape du processus. Accessibles à Orléans et dans ses agences locales de Beaugency, Gien, Montargis et Pithiviers, ces espaces sont ouverts sans rendez-vous pour toute demande d’information sur les différents dispositifs d’aide et d’accompagnement ou pour toute consultation de documen tation. Pour mettre le pied à l’étrier, des réunions d’information (3 heures) sont organisées toutes les deux semaines à Orléans et une fois par mois dans les agences locales. Leur contenu ? Passer en revue les grandes étapes qui balisent le parcours d’un porteur de projet, ainsi que les aspects fiscaux, juridiques, financiers et administratifs liés à toute création ou reprise. À un stade plus avancé, les chefs d’entreprise en herbe peuvent participer à un atelier « Structurer votre étude de mar ché » ou avoir recours au pack « Étude de marché » auprès de la CCIL. Lorsque l’idée se fait plus précise, le porteur de projet peut opter pour une formation animée par des partenaires et experts de la créa tion-reprise : de 5 jours à huit semaines pour la plus approfondie, et qui inclut la réalisation d’un business plan et sa vali dation préalable par un jury composé d’ex perts. Des accompagnements individuels sont également possibles : ils permettent d’éviter les différents écueils, de l’étude de marché à la recherche de partenaires qui 28
favoriseront un lancement optimal de l’en treprise. Dans le cas d’une reprise d’en treprise, le module d’accompagnement permet notamment d’appréhender les spécificités liées à la conduite d’un projet de reprise et surtout de préparer un projet crédible.
Formules à la carte Dans cette optique, des formations spé cifiques ont été élaborées pour les repre neurs de cafés, restaurants ou hôtels. Animées par un spécialiste du secteur sur une durée de 10 jours, elles passent au crible la réglementation (notamment les normes d’hygiène) et favorisent les rencontres avec experts et professionnels de l’hôtellerie-restauration. Récemment, la CCI du Loiret a développé de nouvel les offres innovantes, comme le parcours
« Premium ». Un module qui se distingue à double titre : non seulement il aborde l’as pect comportemental dans le parcours du dirigeant mais il prévoit de manière sys tématique l’accompagnement du porteur de projet par un parrain, chef d’entreprise en activité. Sur Internet, à côté de la décli naison virtuelle et permanente du Salon annuel de la création (www.reseaucrea tion45.com, lire notre dossier p. 18), la communauté Loiret Ecobiz de la CCI du Loiret offre aux créateurs repreneurs un espace d’échanges, de partage d’expé riences et de ressources documentaires… sans oublier le suivi post-création, que la CCI du Loiret a intégré dans les missions de sa communauté Loiret Ecobiz Nou veaux Entrepreneurs, en partenariat avec Entreprendre& Réussir 45. http://createurs-repreneurs.loiret-ecobiz.fr
Du 22 novembre au 3 décembre 2010
Reprendre ou créer dans le secteur de la restauration avec la CCI du Loiret Du 22 novembre au 3 décembre prochain, la CCI organise à Orléans au sein de son Espace Entreprendre un programme sur-mesure pour les porteurs d’un projet de création ou de reprise d’un café, d’un hôtel ou d’un restaurant. Objectif du module : donner aux futurs chefs d’entreprise toutes les clés pour acquérir et exploiter leur établissement. Panorama de la profession, approche commerciale, business plan, communication, structure juridique, plan de financement, comptabilité, gestion du personnel, protection sociale… sont quelques-unes des thématiques abordées lors de ces 10 journées. Destiné aux demandeurs d’emploi ou aux salariés bénéficiaires d’un dispositif de reconversion, le module est cofinancé par le Fonds social Européen (FSE). À ce titre, les frais de formation des demandeurs d’emploi peuvent être pris en charge par le Conseil régional. Nous consulter. Contact : CCI du Loiret – Tél. 02 38 77 77 77 – assistantes.ressources@loiret.cci.fr 34 octobre 2010
CCI infos
ECG Perspectives : la CCI du Loiret renforce le professionnalisme de votre entreprise
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estiné aux salariés en activité qui sou haitent valoriser leurs compétences par l’obtention d’un diplôme Bac+3, le programme « ECG Perspectives » devrait bientôt voir le jour. Le futur dispositif, qui s’inscrit en complément des processus de VAE (Validation des acquis de l’expérience) déjà proposés par l’ECG (École de Com merce et de Gestion) d’Orléans et l’ESCEM (École supérieure de management) Tours/ Poitiers, se déroulera sur un an, à un rythme de six jours par mois. Débouchant sur l’obtention du Bachelor de l’ECG, le programme « ECG Perspectives » confor tera l’expérience des participants par l’acquisition de connaissances dans les domaines du marketing, de la négociation, de la gestion comme du management.
Thinkstock
Motiver, professionnaliser ses salariés, améliorer leur employabilité tout en renforçant la compétitivité de son entreprise : les vertus d’une démarche de validation des acquis de l’expérience (VAE) sont nombreuses. L’ECG d’Orléans élabore un nouveau dispositif débouchant sur l’obtention d’un diplôme Bac+3. Dispositif reconduit dans la restauration collective La VAE, déjà éprouvée avec un succès croissant par l’ECG d’Orléans et l’ESCEM Tours-Poitiers, permet non seulement à toute personne ayant une expérience de plus de trois ans dans un domaine donné d’accéder, à titre individuel, à des diplômes visés par l’Éducation nationale, mais aussi de bénéficier de l’accompa gnement d’une grande école. Et le dis positif a fait ses preuves. En effet, depuis septembre 2008, sur une idée initiée par Mc Donald’s France, les deux organismes d’enseignement supérieur proposent à des directeurs de l’enseigne de restau ration rapide la préparation du diplôme Bachelor ECG via la VAE. Face au succès
de l’opération, l’enseigne réitère le par tenariat avec une troisième session col lective. D’autres entreprises, soucieuses de « faire monter en compétences » leur personnel grâce à la VAE, nouent actuel lement des partenariats avec l’ECG. Des réunions d’information sur la VAE et les diplômes qu’elle permet de préparer avec l’ECG d’Orléans et l’ESCM Tours-Poitiers sont régulièrement organisées à Orléans dans les locaux de l’ECG ou à Tours dans ceux de l’ESCEM. Contact : ECG Orléans – 02 38 77 89 00
Les rendez-vous de Perspectives Commerce : un nouveau cycle de rendez-vous pour doper sa performance commerciale Les 26 octobre et 3 novembre prochains, la CCI du Loiret inaugure un cycle de rendez-vous à l’attention des commerçants et des unions commerciales. Le concept : des experts nationaux apportent leur expertise lors de conférences, suivies d’échanges.
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es rendez-vous de Perspectives Com merce s’inscrivent dans la continuité du salon éponyme initié par la CCI du Loi ret en octobre 2009 : poursuivre la dynami que enclenchée au profit des commerçants et unions commerciales du département. Première salve les 26 octobre et 3 novem bre prochains avec deux conférences : la première, organisée à Orléans en parte nariat avec Les Vitrines d’Orléans et la octobre 2010
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Jeune Chambre Économique d’Orléans, sera animée par Thibault Le Carpentier (directeur associé Obsand) sur le thème « Commerce de centre-ville : les nouveaux défis » ; la suivante, intitulée « Les nouvel les stratégies d’achat des consommateurs et adaptation du Commerce », sera menée à Gien par Jean-Luc Pinson, directeur Prospective et Développement du Centre de formation des assistants techniques au
commerce. Concrètement, l’objectif de ces rencontres sera de sensibiliser les profes sionnels du commerce aux mutations de leur secteur d’activité. Elles ont aussi pour but affiché, dans un contexte économique encore fragilisé, d’aider les commerçants à accroître leur performance commerciale. Les conférences seront suivies d’échanges avec les participants. Entrée libre – Contact : 02 38 77 77 77 29
CCI infos
Baromètre Ec’horizon Services : restez connecté à votre environnement Quelle est la conjoncture économique dans le secteur des prestataires de services ? Comment la concurrence se situe-t-elle ? Les réponses à ces questions, et bien d’autres encore, la CCI du Loiret vous les apporte gratuitement avec le baromètre Ec’horizon. Focus sur un produit d’aide à la décision.
«
S’intéresser à la conjoncture, c’est le seul moyen d’être réactif » : la phrase, prononcée par le journaliste économique Jean-Marc Sylvestre lors de la Conférence du Martroi qu’il a animée à la CCI du Loiret en juin dernier, prend tout son sens avec le dispositif de suivi de conjoncture Ec’horizon Services. Son principe de fonctionnement ? Chaque trimestre, la CCI du Loiret interroge un panel de 200 dirigeants - prestataires de services - pour connaître leur perception de leur environnement économique. Ainsi, conjoncture, chiffre d’affaires, ordres de mission, montant des prestations, concurrence, confiance en l’avenir… sont les principaux sujets sur lesquels les prestataires de services sont amenés à se prononcer. À partir de
ces données, la CCI du Loiret réalise un tableau de bord, véritable baromètre qui permet aux professionnels du secteur de se positionner… et de réagir.
Élus consulaires : ils ont fait la CCI de… demain
De gauche à droite sur la photo (et en l’absence de dernière minute de François Huvelin, président de la CCIL de 2001 à 2003) : Daniel Barbereau (vice-président de la CCIL de 2004 à 2007, actuel conseiller technique), Jean-Bernard Gautier (membre associé en 1998 puis membre titulaire en 2001), Yves Broussoux (président de la CCIL depuis 2004 et président de la CRCI du Centre depuis 2010), Henri Dransard (président de la CCIL en 1986 puis président honoraire jusqu’en 1992 et président de la CRCI du Centre de 1995 à 2001), Michel Moreau (président de la CCIL 1989 à 1995), Patrick Ugarte (membre associé en 1995 puis trésorieradjoint, membre titulaire et membre associé en 2004), Guy Robinet (membre associé en 1983, membre titulaire en 1992 et depuis 2004 viceprésident trésorier).
« Pour savoir où l’on va, mieux vaut savoir d’où l’on vient ». Les élus et anciens élus de la CCI du Loiret ont illustré l’adage en se réunissant place du Martroi à Orléans le 15 septembre dernier. À quelques semaines de la fin de la mandature actuelle, le président Yves Broussoux a tenu à rassembler les élus qui ont contribué à faire de la CCI du Loiret ce qu’elle est aujourd’hui. Un instant trait d’union entre les projets qui ont marqué le passé de la CCI et ceux qui façonneront l’avenir du territoire économique local. 30
Un outil d’expression simple et rapide Lors de la dernière édition du baromètre en juillet dernier, envoyée gratuitement à tous les panélistes (et dans sa version synthétique accessible en ligne sur www.loiret.cci.fr, Les chiffres clés du Loiret), 41 % des prestataires de services déploraient une perte de chiffre d’affaires par rapport à la même période l’an dernier. Une perte qui s’expliquait notamment par une stratégie, de leur part, de baisse des prix. Avec une note de 5,5 sur 10 pour
exprimer leur confiance en l’avenir, la tendance globale était bien à la morosité. Vous êtes prestataire de services et vous souhaitez rejoindre les panélistes du baromètre Ec’Horizon Services de la CCI du Loiret ? Trois bonnes raisons de le faire : bénéficier d’une dynamique de veille sur son activité, disposer d’un outil permettant de se situer par rapport à la concurrence et enfin, utiliser un canal d’expression simple et rapide. Enfin, le dispositif existe également pour le secteur du commerce et de l’industrie. Pour rejoindre Ec’horizon Services contactez le 02 38 77 77 77 ou écrivez à echorizon@loiret.cci.fr
34 octobre 2010
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LES MISSIONS DE L’ADEL L’objectif de notre équipe est de faciliter les initiatives d’implantations et de développements économiques des entreprises sur l’ensemble du territoire du Loiret. Dans cette perspective, nous travaillons en étroite collaboration avec l’ensemble des acteurs économiques départementaux et nationaux.
www.adeloiret.com Parmi les projets récents accompagnés par l’ADEL : L’implantation de l’Italien ICT à Montargis et la construction du centre R&D de LVMH à St Jean de Braye. Autres exemples : MPP (Puiseaux), Taillardat (St Cyr en Val), Pajon (St Denis de l’Hôtel) Bulle de Linge (Pannes Arboria), Nanosynthèse (Orléans), Solénove (St Denis en Val), Teo Jasmin (Beaugency), LIFAN motorcycles (Ingré) 1ère implantation chinoise. Succès confirmé pour la 2ème édition de COSM’Innov (30 & 31 mars 2010) à Orléans dans le cadre des évènements de la Cosmetic Valley. > 330 congressistes > 21 nationalités > 92 entreprises > 51 universités L’emploi est une priorité : 654 offres mises en ligne sur le portail-emploi de l’ADEL et 1389 candidatures - 45 000 connexions annuelles.
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