Loiret Eco n° 35 - Novembre 2010

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n°35 novembre 2010

RÉSEAUX SOCIAUX : faites-vous bien voir !

Laurent Clementz, directeur associé People Centric

8 INDUSTRIE Aérowatt a le vent en poupe

12 SERVICES Les Balnéades : encore plus de bien-être

13 DÉVELOPPEMENT DURABLE Lyovel Sema, entreprise écocitoyenne



édito

CRÉER, REPRENDRE, ET ASSURER sa pérennité Avec 700 visiteurs et 450 participants aux conférences organisées le 7 octobre dernier, la 7ème édition du Salon de la création et de la reprise d’entreprises n’a une fois de plus pas usurpé son titre de « rendezvous incontournable ». Avec un objectif résumé dans cette phrase : faciliter les démarches des porteurs de projets grâce à la présence, en un lieu unique, de l’essentiel des professionnels compétents pour les accompagner. La manifestation, orchestrée par le Réseau Création Orléans Loiret (RCOL) - dont la CCI du Loiret est un des membres fondateurs - a permis à l’ensemble des exposants de fixer près de 160 rendez-vous pour un suivi de projet. Parmi les visiteurs, presque deux fois plus de créateurs que de repreneurs potentiels, qui ont plébiscité le rythme enlevé des conférences et le professionnalisme du salon en général. Comme le précise l’enquête Système d’information sur les nouvelles entreprises (Sine) menée par l’Insee tous les cinq ans, les facteurs favorisant la survie des entreprises après leur création sont multiples : expérience du créateur, moyens investis au départ, secteur d’activité (l’industrie résiste mieux que le commerce) ou encore statut (les sociétés plus pérennes que les entreprises individuelles)… Auquel il faut ajouter ce

paramètre de taille : c’est au cours de la première année d’existence que les cessations d’activités sont les plus nombreuses. Pour éviter ces cessations et mettre toutes les chances du côté des futurs entrepreneurs, la CCI du Loiret adapte en continu son offre d’accompagnement et de formation : ateliers personnalisés, rendez-vous experts, coaching individuel, création d’un Parcours « Premium » innovant destiné aux porteurs de projet à haut potentiel, actions ciblées reprise-transmission… Nous savons aussi que certains critères sont décisifs dans le choix de créer une entreprise sur un territoire donné, comme l’accessibilité grâce à un large réseau de transport, la qualité de vie, la présence de bassins d’emplois et l’excellence de certains secteurs industriels (2)… C’est pourquoi la CCI veille à rendre le Loiret toujours plus attractif et à dynamiser son économie. (1) Au 26.10.2010 (2) Sondage Chef d’entreprise Magazine (du 28 avril au 27 mai 2010) www.reseaucreation45.com

YVES BROUSSOUX Président de la CCI du Loiret ///////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Faites avancer le débat économique ! www.blogdupresident.loiret.cci.fr novembre 2010

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tableau de bord

INDICATEURS ET CHIFFRES CLÉS du Loiret Créations et radiations d’entreprises

Créations d’entreprises par bassin de vie

Source > CCIL

Source > CCIL – octobre 2010

500

Beaugency Briare Châteauneuf-sur-Loire Château-Renard

450 400 350 300

Radiations

Cléry-Saint-André Ferrières Gien La Ferté Saint-Aubin

2 2 3 1

2 3 2 3

250 200 150

Créations

Malesherbes

Bassin de Vie d'Angerville

117

100 44

50 0

oct.

nov.

déc. jan. 10

fév.

mars

avril

mai

juin

juillet

août

Bassin de Vie de Souppes sur Loing

Puiseaux

Pithiviers

Bassin de Vie de Toury

sept.

Ferrières Neuville aux Bois

Courtenay

Beaune la Rolande

Patay

Montargis

Dépenses de consommation des ménages

Bassin de Vie de Châteaudun

Châteauneuf sur Loire

Orléans

Lorris

Source > Insee

Jargeau

1,2 %

évolution sur 1 an

21 770

Gien

Sully sur Loire

La Ferté Saint Aubin

22 035

22 394

Châtillon Coligny

la L o i r e

Beaugency

-1,6 %

évolution sur 1 mois

25

Château-Renard

Meung sur Loire

Briare

20

Produits manufacturés

Source : Observatoire économique - CCI du Loiret, janvier 2009

15 -0,8 %

évolution sur 1 an évolution sur 1 mois

10

5

0 en millions d’euros

8 814 dont biens durables août 2009

-0,9 % 8 747

8 823

juillet 2010

Lorris Malesherbes Meung-sur-Loire Montargis

1 1 1 7

Neuville-aux-Bois Orléans Pithiviers

1 38 3

août 2010

Commerce extérieur dans la région Occupation et fréquentation hôtelière

Source > Douanes

Source > Insee/Ministère délégué au tourisme/CRT

en milliers d’euros

Centre Taux d’occupation août 2010 Fréquentation hôtelière août 2010 - nuitées

65,8 %

Région Centre

Loiret

(T2 - 2010)

(T2 - 2010)

Part Loiret

Loiret variation sur un an

Exportations

3 783 492

1 405 742

37,15 %

58,8 %

Importations

3 751 655

1 338 735

35,68 %

31 837

67 007

-1,6 pt

Soldes 716 542

149 568

1,96 %

Taux de chômage Source > Insee (*Estimations provisoires)

Permis de construire autorisés Source > Direction Régionale de l’Équipement

Variation sur un trimestre

Variation sur un an

4e trimestre

2007

2008

Évolution

Loiret

8,6 %

-0,2 pt

+ 0,4 pt

Logements (nbr)

1 352

1 712

27 %

Centre

8,6 %

-0,2 pt

+ 0,3 pt

220 787

276 043

25 %

France

9,3 %

-0,2 pt

+ 0,2 pt

Locaux d’activités (m²)

4

2e trimestre 2010*

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sommaire n° 35 novembre 2010 Magazine de la CCI du Loiret ADMINISTRATION

Hôtel consulaire 23, place du Martroi 45000 Orléans Tél. 02 38 77 77 77 Fax 02 38 53 09 78

11

14

13

15

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION

Bruno Jacquemin DIRECTRICE DE LA RÉDACTION

Anne Ferreira RÉDACTRICE EN CHEF

Gaëlle Lepetit RÉDACTION

Gaëlle Lepetit Marie Belhomme (p.8 à 15)

03 04 06 07 08

DIFFUSION

Chantal Legris CONCEPTION

www.enola-creation.fr PHOTOS

Didier Depoorter IMPRESSION

Imprimerie Nouvelle

16 dossier

édito tableau de bord actualités made in Loiret industrie Aérowatt a le vent en poupe

PUBLICITÉ

Laurent Clementz, People Centric

8 INDUSTRIE Aérowatt a le vent en poupe

11 commerce

Sylvia Fromenteaud Tél. 02 38 77 77 22

Hashènka, le raffinement vénitien

TIRAGE

12 services

21 000 exemplaires N° ISSN : 1955-0642

Les Balnéades : encore plus de bien-être

CONTACT CCI - RÉDACTION

Tél. 02 38 77 77 77 gaelle.lepetit@loiret.cci.fr

13 développement durable Lyovel Sema, entreprise écocitoyenne

PRÉSIDENT DE LA CCI

Yves Broussoux Tél. 02 38 77 77 75 www.blogdupresident.loiret.cci.fr

14 innovation AFL Honeycomb Structures, du crash-test au design

LA CCI SUR INTERNET

www.loiret.cci.fr

RÉSEAUX SOCIAUX : faites-vous bien voir ! Investir sur le potentiel de l’Internet collaboratif et des réseaux sociaux RÉSEAUX SOCIAUX : faites-vous bien voir ! en ligne : nombreux sont les dirigeants qui n’y croient pas encore. Pourtant, les possibilités de doper la compétitivité de son entreprise en s’appuyant sur ces vecteurs semblent infinies. Qu’ils en aient fait leur cœur de métier ou qu’ils en prônent une utilisation bien ciblée, les interviewés de ce dossier sont tous unanimes : le web 2.0 est incontournable ! n°35 novembre 2010

12 SERVICES Les Balnéades : encore plus de bien-être

13 DÉVELOPPEMENT DURABLE Lyovel Sema, entreprise écocitoyenne

24 passés composés Au fil de l’eau, au fil de la Toile. Histoire de réseaux.

26 CCI infos

15 à table L’Auberge Solognote monte en gamme

CONSEIL, CRÉATION & EXÉCUTION

DÉVELOPPEMENT, HÉBERGEMENT & PROMOTION

ÉTUDE, CONCEPTION & RÉALISATION

d'identités visuelles, de chartes graphiques…

de sites vitrines, marchands, événementiels…

de newsletters, d'interfaces spécifiques…

Hervé de Trogoff 02 38 78 04 78 communication globale

U n e équip e d e p r of e ssi on n e l s AU SERVICE DE VOTRE COMMUNICATION d e p u i s 1 9 9 4 6 9 r ue d u C ol om b i e r - 4 5 0 0 0 O r lé a n s - c o n t a c t @ a t me dia . f r

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actualités

RÉFORME DES CCI, pour mieux vous servir

Repères actuels

RATIONALISER LEUR ORGANISATION, REPENSER LEURS MISSIONS POUR UNE EFFICACITÉ ACCRUE DU SERVICE RENDU AUX ENTREPRISES : C’EST L’UN DES OBJECTIFS PRINCIPAUX DE LA RÉFORME DU RÉSEAU CONSULAIRE. EXPLICATIONS.

Nature juridique

R

ationaliser leur organisation, repenser leurs missions : c’est ce que les Chambres de Commerce et d’Industrie (CCI) ont fait depuis de nombreuses années, anticipant la Révision générale des politiques publiques (RGPP) conduite en 2008 par le Gouvernement. Parallèlement, elles ont dû s’adapter à un secteur économique en profonde mutation et à la multiplication de nouveaux acteurs, publics et privés, positionnés eux aussi sur les services et le conseil aux entreprises. Elles ont ainsi fait évoluer leurs missions traditionnelles (formation, accompagnement à la création et au développement des entreprises…) mais aussi investi de nouveaux domaines (développement durable, animation de communautés…) tout en repensant leur organisation sur le territoire (passant de 161 CCI en 2000 à 148 ce jour). La loi qui réforme les CCI (1) entre en vigueur le 1er janvier 2011. Objectif principal : une plus grande efficacité dans le service rendu aux entreprises grâce à une offre plus homogène et plus performante. Mais il s’agira également de réaliser des économies de structures grâce à une répartition cohérente des missions entre les différents échelons (voir graphique ci-dessous). Répartition qui devra par ailleurs favoriser une meilleure représentation des intérêts

des entreprises face à la montée en puissance de l’échelon régional.

Les CCI sont des établissements publics à caractère administratif à statut particulier, gérées par des chefs d’entreprise élus par leurs pairs, avec une tutelle technique de l’État.

Missions des CCI Une fiscalité régionale unique Autre changement crucial, l’instauration d’une fiscalité régionale unique. Ce sont les futures Chambres de Commerce et d’Industrie de Région (CCIR) qui percevront les ressources fiscales et les répartiront entre les Chambres de Commerce et d’Industrie Territoriales (CCIT). Concrètement, c’est la CCIR du Centre qui répartira les financements entre les six CCIT de la région : Loiret, Cher, Eure-et-Loir, Indre, Indre-et-Loire (Touraine), Loir-et-Cher, en tenant compte des schémas régionaux de développement économique. Le financement sera assuré par une taxe additionnelle à la contribution économique territoriale (CET) répartie ainsi : une cotisation sur le foncier (40 % du produit, taux voté au niveau régional et gelé jusqu’en 2013), une cotisation sur la valeur ajoutée (60 % du produit, taux fixé au niveau national, taux réduit de 4 % en 2011, 8 % en 2012, 15 % en 2013). Au final, la réforme doit permettre aux CCI de se positionner comme acteurs incontournables du développement économique local, représentant les intérêts des entreprises.

La représentation des intérêts de l’industrie, du commerce et des services auprès des pouvoirs publics, en toute indépendance. Le développement économique des territoires. L’accompagnement des entreprises dès leur création, lors de leur reprise, ainsi que dans les différentes formalités à toutes les étapes de la vie d’une entreprise. La formation initiale et continue (la CCI du Loiret gère l’Ecole de Commerce et de Gestion d’Orléans et son propre pôle de formation continue), La gestion d’infrastructures. Le soutien à l’international, au développement de l’économie numérique, la promotion du développement durable, de l’innovation, intelligence économique…

(1) Loi n° 2010-853 du 23.07.2010

Une nouvelle organisation plus performante Entreprises

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CCIT Chambres de Commerce et d’Industrie Territoriales

CCIR Chambres de Commerce et d’Industrie de Région

ACFCI Assemblée des Chambres Françaises de Commerce et d’Industrie

Pilotage territorial et opérations > Proximité > Soutien > Conseil

Pilotage régional et organisation/gestion > Stratégie > Fiscalité > Budget > Gestion des Ressources Humaines

Pilotage stratégique du réseau > Encadrement > Promotion

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MADE IN LOIRET Votre entreprise, située dans le Loiret, crée, développe, vend ou distribue un produit ou un service innovant, original, particulier ? Adressez une photo haute définition du produit/service ainsi que toute documentation relative (catalogue, communiqué de presse…) par courrier électronique à gaelle.lepetit@loiret.cci.fr – Objet : Made in Loiret.

DES CHEVAUX de faïence “Chevaux du vent” : tel est le nom du décor dessiné par Marine Oussedik, peintre-sculpteur diplômée de l’École Supérieure d’Arts Graphiques de Paris pour la Faïencerie de Gien. Des chevaux arabes, « toujours en mouvement », ornent coupe carrée, porte-cartes, vide-poche et mug, conçus comme accessoires de bureaux. Comme d’autres pièces, elles peuvent être personnalisées avec un logo d’entreprise. Depuis près de 30 ans maintenant, la célèbre manufacture fait appel à de nombreux artistes, créateurs et designers reconnus pour signer des créations spéciales. La Faïencerie de Gien, dirigée par Louis Grandchamp des Raux, se positionne parmi les entreprises françaises les plus prestigieuses dans le domaine des Arts de la table et comme un acteur reconnu dans l’univers du luxe. Labellisée Entreprise du Patrimoine Vivant, elle figure aussi parmi les 75 maisons prestigieuses représentatives de « l’Art de vivre en France ». Son secret ? Une production française avec des techniques artisanales d’impression et de peinture à la main, perpétrées depuis 1821. www.gien.com

VOITURES PROPRES, zéro goutte d’eau Lancée en 2005 par Guillaume Oltra sur le concept innovant du nettoyage automobile écologique sans mousse ni haute pression, Roul’net commercialise une gamme de produits pour particuliers (auto et moto). Disponibles en ligne, les 14 références à base d’huiles essentielles et de cires végétales garantissent un pourcentage de biodégradabilité avoisinant 98 %. Véritable innovation, « Net’àsec » se présente prêt à l’emploi, sans rinçage, et permet une économie d’eau qui peut aller jusque 200 litres. L’entreprise, lauréate 2009 des Trophées de l’entreprise du Loiret dans la catégorie Développement durable, séduit un nombre croissant de grandes entreprises, garages et concessions. Via la structure Conexxiô, présidée par Alexandre Jousset, Roul’net a développé un réseau de franchises à Orléans, Tours, Chinon, Saumur et Montargis. Installée à Fleury-les-Aubrais depuis 2008, Roul’net y stocke et y prépare également l’ensemble des véhicules neufs d’une grande marque automobile française. www.roulnet.fr

UNE BOISSON avec du piquant Il aura fallu sept années de travail à Guillaume Durand pour élaborer sa nouvelle boisson. Baptisée « B’ee », la boisson « pétillante et rafraîchissante » est composée d’ingrédients d’origine naturelle aux propriétés énergisantes : miel, extrait de gelée royale et ginseng. Le gérant, apiculteur de métier et repreneur de l’exploitation de son grand-père (entreprise Mellona/Lapicole à Vennecy), souhaitait « bousculer un peu l’offre ». Avec, comme atout majeur, sa maîtrise du miel, une matière première dont la qualité et la saveur fluctuent respectivement selon les méthodes de travail employées et les fleurs butinées. Disponible dans quelques boulangeries, épiceries, bars et grandes surfaces d’Orléans et de la région, B’ee s’achète aussi sur les marchés orléanais (place de la République, place du Martroi…). Forte de ses vertus énergisantes, sa consommation est préconisée au petit-déjeuner, au goûter, avant une activité sportive ou en base de cocktail apéritif. www.lapicole.com

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industrie

AÉROWATT a le vent en poupe LE PRODUCTEUR D’ÉLECTRICITÉ VERTE BASÉ À SARAN POURSUIT SON DÉVELOPPEMENT ET SES IMPLANTATIONS DE CENTRALES ÉOLIENNES ET SOLAIRES À TRAVERS LE MONDE.

Jérôme Billerey

tation en France de trois parcs éoliens et d’une centrale photovoltaïque. Cet engagement s’inscrit dans un partenariat pour lequel la Caisse des Dépôts, actionnaire à 35 %, a déjà versé 5,7 M€ (sur les 9,2 M€ promis) et se concrétise par 10 centrales sur les 60 prévues. Plus largement, ce déploiement rejoint le vaste parc que le groupe Aérowatt exploite sur le territoire et outre-mer, totalisant une puissance de 110 MW (contre 72 MW en 2008 et 400 MW prévus en 2013), ce qui en fait un acteur incontournable du marché français de l’énergie.

Soleil et vent en stock

E

lle fait partie des rares sociétés du Loiret cotées en bourse. Aérowatt, producteur d’énergies vertes basé à Saran, a enregistré un chiffre d’affaires de 11 M€ en 2009, représentant une hausse de 43 % en un an, et de 7,2 M€ sur le premier semestre 2010 (soit une augmentation de 47 %). Une progression qui se maintient malgré un contexte difficile et des aides fiscales revues à la baisse. Fort d’une cinquantaine de centrales (la moitié en éolien, l’autre en solaire), réparties principalement en métropole mais aussi outre-mer (Nouvelle-Calédonie, Guadeloupe, Réunion, Saint-Pierre-et-Miquelon), ce groupe indépendant poursuit le développement de ses implantations pour lesquelles il a réinvesti 64 M€ en 2009. Il vient notamment de lancer une deuxième phase d’investissement pour sa filiale Aérowatt Énergies, qui permettra d’exploiter une puissance cumulée de plus de 20 MW (de quoi couvrir les besoins de 18 500 foyers) et se traduira par l’implan8

À l’origine, en 1966, Aérowatt fabriquait des éoliennes. Progressivement, la société a élargi son activité : repérer des lieux, construire puis exploiter des centres de production et, depuis l’ouverture du Marché de l’énergie en 2000, revendre de l’électricité à ERDF. « Nous sommes dans un système qui est régulé, explique le président du directoire Jérôme Billerey, ingénieur SUPELEC spécialiste des énergies renouvelables depuis 30 ans. Nous avons des contrats de long terme, entre 15 et 20 ans » . Pour cela, Aérowatt a multiplié par cinq son effectif en quatre ans et emploie aujourd’hui 52 personnes. L’entreprise, qui compte parmi ses fournisseurs son voisin Vergnet pour les zones cycloniques, veut fortement développer le solaire qui passe déjà cette année de 5 % à près de 25 % de la production. Le groupe compte également s’étendre géographiquement avec des projets assez engagés sur l’île Maurice et la Beauce, pour l’éolien, et l’Italie pour le solaire. « On regarde aussi d’autres territoires comme l’Afrique du Nord ou le sud Saharien », ajoute Jérôme Billerey. Côté R&D, les ingénieurs tentent de mettre au point un système

John Deere célèbre ses 50 ans en France John Deere a célébré en octobre dernier le cinquantenaire de son implantation en France. Le Groupe américain, qui commercialise des matériels agricoles et des équipements pour l’entretien des espaces verts depuis sa succursale d’Ormes, possède par ailleurs à Saran son unique centre de production de moteurs diesel non routiers d’Europe (1 000 salariés dans le Loiret). John Deere a investi 54 M€ ces deux dernières années sur son site de Saran (46 nouveaux équipements industriels) ainsi que 12 M€ dans une nouvelle infrastructure européenne de R&D moteurs. Certifié ISO 14 001 et engagé dans une démarche continue de réduction des émissions polluantes de ses moteurs, John Deere a affiché un CA 2009 de 1 012 M€, dont 666 M€ en France. www.johndeere.fr

de stockage, qui lisserait les pointes de ces énergies très fluctuantes, et un procédé de prévision de la production, avec Météo France. Objectif : maîtriser davantage encore et développer ces énergies renouvelables qui n’atteignent en France que 20 % des objectifs fixés par le Grenelle de l’environnement pour 2020. www.aerowatt.com

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La ďŹ n d’annĂŠe arrive, le Lancelot vous propose de dĂŠcouvrir la palette des saveurs festives de son menu‌ avec vos collaborateurs ou vos clients, l’occasion de passer un moment agrĂŠable.

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Centre de conférences : 9 place du 6 juin 1944 (Arrêt de bus : Centre de Conférences ou Carré Saint-Vincent)


commerce

HASHÈNKA, le raffinement vénitien INSTALLÉ DEPUIS 2007 À ORLÉANS, CE COMMERCE VEND D’AUTHENTIQUES BIJOUX EN VERRE DE MURANO ET MASQUES DE VENISE. UNE SPÉCIFICITÉ QUI A SU CAPTER UNE VASTE CLIENTÈLE VENUE PARFOIS DE TRÈS LOIN POUR ACQUÉRIR CES OBJETS UNIQUES.

U

n peu de Venise à Orléans : c’est sur cette niche que la boutique Hashènka a ouvert ses portes rue de la Cerche. Elle est en effet la seule de la région à vendre d’authentiques objets provenant de Venise et Murano. Des bijoux en verre pour commencer, qui constituent 65 % des ventes soit environ 4 000 pièces par an, mais aussi de la décoration. Christian Kula, le gérant, se fournit auprès des petits ateliers, souvent familiaux, de ces artisans d’art réputés à travers le monde et se rend donc environ quatre fois par an sur la lagune, à Venise et Murano. « Je regarde les nouveautés et les spécialités de chacun », indique ce négociant. Boucles d’oreilles, langues de chat, bagues, bracelets ou colliers, en Murrine (petites formes de ronds étoilés), feuille d’argent ou d’or mêlée d’Aventurine (poudre de cuivre) : chaque modèle, fabriqué sur place, est unique par sa profondeur et ses teintes. Christian Kula rapporte également de nombreux objets décoratifs en verre (vide-poches, sculptures, etc.) ainsi que les fameux masques de Venise en papier mâché ou en pâte à bois. Auparavant, ce chef d’entreprise évoluait dans un toute autre milieu : le marketing et la finance. Puis le hasard s’en est mêlé. « Nous avons découvert ces bijoux dans un magasin, avec ma femme. Et nous avons eu envie d’ouvrir un commerce comme celui-là ». Nous sommes en 1999. Ils créent à Nanterre, près de Paris, la société mère KPDP. Aujourd’hui, ils possèdent trois magasins : à Vannes, Gand en Belgique et Orléans, ouvert en janvier 2007. Pourquoi Orléans ? En raison du succès rencontré sur le marché de Noël. À ce jour, la boutique réalise un chiffre d’affaires d’environ 150 000 € (sur les 450 000 de KPDP), emploie deux personnes et accueille quelque 2 000 clients. Des clients fidèles, collectionneurs ou non, qui viennent de la région novembre 2010

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ou de Paris mais parfois aussi de plus loin comme du Pays Basque !

Créer ses propres pièces En quelques années, Hashènka s’est forgé une solide réputation de spécialiste auprès d’une large clientèle qui compte de plus en plus de jeunes. En complément de la carte de fidélité, le gérant met maintenant en place une carte « Privilège » à destination des comités d’entreprise, qui offre des réductions de 10 %. Aujourd’hui, Christian Kula compte surtout faire évoluer le site www.murano.nu, qui a déjà reçu plus de 4 200 visites en un an, ouvrir un quatrième magasin, au Mans cette fois, et développer une activité de grossiste dans le nord de l’Europe. Une année 2011 qui s’annonce donc chargée puisqu’en plus de tous ces projets et activités, Christian Kula se lance depuis peu dans la création lui aussi, en petites quantités. « J’ai fait un stage d’apprentissage en 2009 pour apprendre à fabriquer des bijoux en verre, chez un

Christian Kula

artisan d’art ». Plus précisément chez un maître-verrier de Murano, le nec plus ultra pour apprendre les techniques et connaître le métier. « Je m’épanouis dans un métier qui me plaît et dans un univers vraiment agréable. Il y a une part de rêve… » www.murano.nu

Baisse d’activité liée aux travaux du tram : le RSI s’engage En charge de la protection sociale obligatoire des travailleurs indépendants, le Régime Social des Indépendants (RSI) s’engage dans une démarche de prévention des difficultés de ses ressortissants chefs d’entreprise. Ainsi, les commerçants et artisans dont l’activité est impactée par les aménagements de voierie actuels à Orléans et son agglomération (baisse de fréquentation et de résultat), s’ils sont situés sur le trajet immédiat de la future ligne de tramway CLEO, peuvent solliciter le RSI. Faire face à des difficultés de trésorerie, adapter le règlement des cotisations ou encore bénéficier d’une intervention du Fonds Sanitaire et Social Actifs sont autant de solutions qui seront étudiées au cas par cas. Les entreprises concernées qui n’auraient pas reçu cet été le courrier d’information concernant ces nouvelles dispositions sont invitées à contacter le RSI. Tél. : 02 38 56 74 82

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services

LES BALNÉADES : encore plus de bien-être… LES BALNÉADES, SITUÉES À ARDON PRÈS D’ORLÉANS, ONT CHANGÉ DE PROPRIÉTAIRE ET FAIT LE PLEIN DE NOUVEAUTÉS : LOCAUX REVISITÉS ET OFFRE ENRICHIE, DANS L’OPTIQUE DE RENFORCER SON POSITIONNEMENT DE CENTRE DÉDIÉ AU BIEN-ÊTRE, À LA FORME ET À LA DÉTENTE.

L

’année 2010 aura été celle du renouveau aux Balnéades. Ce grand centre de balnéothérapie et bien-être, situé à quelques mètres du golf de Limère, à Ardon, aux portes d’Orléans, a en effet changé de propriétaire en janvier dernier. La mutuelle Sphéria Val de France a cédé la totalité de ses parts à la SBL, Société des Bains de Limère, détenue par Jean Courant, ex-président de Préteux-Bourgeois (leader européen du bouchon en liège, basé à Ingré) et Denis Deketelaere, ancien PDG de l’entreprise régionale EPH 2000 (intelligence électrique). Ensemble, ils ont décidé de donner une nouvelle dynamique à ce site créé en 1993 et qui enregistre un chiffre d’affaires annuel de 2,7 M€ HT : renforcer l’identité du centre autour de trois thématiques que sont le bien-être, la forme et la détente. Pour commencer, Les Balnéades se sont offert une véritable cure de jouvence. Visuellement déjà, avec

Christian Camus

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un hall revisité aux couleurs de l’Asie, dans une ambiance lumineuse et zen ; ou des cabines de soins et de massage transformées en véritables bulles de bien-être, épurées et feutrées. Moins visibles, mais nécessaires, les travaux ont aussi modifié l’aspect technique, tant pour le confort que pour le respect des normes (avec des filtres UV uniques dans le Loiret). La direction a d’autre part mené une réforme organisationnelle portant sur les équipes (soit 42 salariés pour garantir une ouverture 7 jours sur 7), avec notamment la création d’un poste de « responsable service client » pour un accompagnement plus personnalisé ; ou d’une école de formation interne de masso-thérapeutes, discipline qui « concentre une grande partie des demandes de la clientèle », note le directeur Christian Camus.

Une offre masculine renforcée Une clientèle qui représente plus de 1 000 abonnements et 100 000 passages par an et se constitue à 80 % d’habitants du Loiret, les 20 % restants provenant essentiellement de la région parisienne. Pour cette clientèle, Christian Camus a imaginé une nouvelle carte, toujours plus attractive. « On développe évidemment les massages du monde, pour le voyage sensoriel, commente celui-ci, ainsi que les soins esthétiques ». Autres axes de travail : le secteur des soins pour homme qui se voit renforcé, la création d’une « initiation au massage bien-être » et le maintien du pôle soins orientaux pour lequel les lieux étaient pionniers dès 2002. L’offre s’enrichit par ailleurs de nouveaux cours en salle ou dans le bassin (Oxigeno, Kimax, Aqua Music, etc.), d’un site Internet rénové, de formules d’abonnement plus variées et d’une « offre business » qui s’adresse à

16 novembre 2010

Forum de recrutement emploi et handicap Dans le cadre de la 14ème semaine pour l’emploi des personnes handicapées, l’AGEFIPH, Cap Emploi, la Maison départementale du handicap (MDPH), Pôle Emploi et la Ville d’Orléans organisent pour la troisième année consécutive le forum de recrutement Emploi et Handicap. Plus de 50 entreprises seront présentes, tous secteurs d’activités confondus, le mardi 16 novembre prochain au Zénith d’Orléans, pour accueillir les demandeurs d’emploi et leur proposer de nombreuses offres. Cap Emploi, organisme de placement spécialisé assurant une mission de service public, inscrit dans le cadre de la loi Handicap de février 2005, sera également présent pour informer et conseiller les employeurs sur leur obligation d’emploi des travailleurs handicapés. L’édition 2009, qui a drainé près de 800 visiteurs et réuni 57 entreprises, a permis à 48 personnes en situation de handicap de signer un contrat de travail. www.capemploi45.net

« un public de cadres et décisionnaires » et se décline en divers produits sur mesure (d’une journée de soins à la privatisation totale des lieux, en passant par l’incentive). Après toutes ces évolutions, Les Balnéades se lancent déjà un nouveau défi pour 2011 : réduire leur consommation énergétique. Entre maîtrise des coûts et développement durable. www.les-balneades.fr

35 novembre 2010


développement durable

LYOVEL SEMA, entreprise écocitoyenne SPÉCIALISTE DES DISTRIBUTEURS DE BOISSONS ET CONFISERIE, L’AGENCE RÉGIONALE DE LYOVEL SEMA POURSUIT, À TOUS LES NIVEAUX, SON ENGAGEMENT ENVIRONNEMENTAL POUR LEQUEL ELLE A REÇU LA CERTIFICATION ISO 14001.

Philippe Morain

I

SO 14001 : la certification reconnaît les efforts d’une entreprise pour sa démarche de protection de l’environnement. Distinction qu’a justement reçue, il y a un an, l’agence régionale de Lyovel Sema, (près de 11 M€ de chiffre d’affaires), spécialisée dans les distributeurs de boissons et de confiseries ou sandwichs. Cette antenne, basée à Ormes dans la zone d’activité Pôle 45, emploie 90 personnes et couvre une douzaine de départements, depuis la région parisienne jusqu’au Puy-de-Dôme, sur lesquels elle exploite 2 550 automates répartis chez 900 clients. Dès son arrivée à la tête de la direction régionale, fin 2008, Philippe Morain a choisi de « s’inscrire dans une démarche environnementale, initiée d’ailleurs par le groupe ». En moins d’un an, l’agence qu’il dirige a donc obtenu le novembre 2010

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fameux label, seule de sa catégorie dans toute la région Centre et deuxième du groupe Lyovel (qui présente maintenant sa candidature pour une certification de l’ensemble du groupe). « Après étude, explique Philippe Morain, on a dégagé tous nos axes de progrès pour minimiser notre empreinte sur l’environnement, qu’il s’agisse de production de déchets ou de maîtrise de l’énergie ». Cela se traduit par un large plan d’action « vert » : mesure régulière de la consommation en électricité et en eau, mise en veille des automates, arrivée prochaine de machines éclairées uniquement au LED, sensibilisation des fournisseurs, formation du personnel à l’éco-conduite afin de moins consommer et de réduire ses émissions de CO2. Car la pollution fait également partie des préoccupations majeures de Lyovel. « Nous organisons le tri de nos déchets et avons par ailleurs diminué notre consommation de papier de 50 % », indique le responsable.

Du marc de café dans le compost Les machines en fin de vie partent chez un spécialiste qui les démantèle et 100 % des déchets électroniques et électriques sont valorisés. « Le groupe est en période de test pour implanter chez nos clients des collecteurs à gobelets afin de tous les récupérer pour les recycler », annonce Philippe Morain. En parallèle, de nombreux distributeurs sont déjà équipés depuis 2007 de gobelets en carton, spatules en bois et même détecteur de mug. Mais le plus innovant - et l’agence Lyovel du Centre devient pionnière sur cette initiative - réside dans la réutilisation du marc de café en fertilisant. « On démarre en novembre un partenariat avec des agriculteurs de Touraine », précise Philippe Morain. Ces derniers vont donc incorporer

L’exemplarité de CHRYSO récompensée par l’AFNOR Très engagée en matière de développement durable, l’entreprise Chryso a passé avec succès l’évaluation AFAQ 1000NR (AFAQ 26000 depuis début novembre). Le leader sur le marché de la fabrication d’adjuvants pour matériaux de construction se positionne ainsi au 3e rang des 100 entreprises évaluées et 1er adjuvantier à atteindre ce niveau. Si l’écoconception et l’analyse du cycle de vie des produits sont systématiquement intégrées au processus de conception de nouvelles solutions, cinq domaines ont été jugés exemplaires : la gestion de l’énergie et de l’eau sur le site de Sermaises dans le Loiret (plus grand site de production du groupe), l’implication forte des salariés dans la définition de leur mission, une démarche participative (écoute clients/ vision partagée auprès des collaborateurs), la politique handicap de l’entreprise mais aussi l’importance du critère RSE (responsabilité sociétale de l’entreprise) dans le calcul de l’intéressement. www.chryso.com

à leur compost ce marc qui partait auparavant à l’incinération ou en enfouissement. Une démarche écocitoyenne qui s’intègre dans une politique plus large de développement durable. Lyovel propose en effet dans ses automates des produits bio et d’autres issus du commerce équitable, certifiés Max Havelaar, comme 21 % du café distribué. 13


innovation

AFL HONEYCOMB STRUCTURES, du crash-test au design L’ENTREPRISE DE COURTENAY FABRIQUE DES BARRIÈRES DE CRASHTEST AVEC DES PANNEAUX DE NID D’ABEILLE ALUMINIUM QU’ELLE DÉCLINE AUSSI DANS LE MOBILIER. SON PDG, PATRICK POISSON, INNOVE SANS CESSE AVEC CE MATÉRIAU CONNU POUR SA RÉSISTANCE ET SA LÉGÈRETÉ, ET DE MANIÈRE PLUS INATTENDUE, SA BEAUTÉ.

L

a première fois qu’il a utilisé le nidd’abeille aluminium remonte à l’année 1974, pour la fondation Vasarely à Aix-enProvence : ces panneaux alvéolés, intégrés dans un toit en verre, permettaient de briser les rayons du soleil. Patrick Poisson est un homme d’idées. À l’époque, il vient d’entrer chez AFL, Ateliers de Fontenay-sur-Loing. Depuis, il est à la tête de la holding AFL, basée à Amilly, qui chapeaute sept sociétés, de la ferronnerie d’art à l’ébénisterie, en passant par ledit nid-d’abeille. Pour cette dernière activité, AFL Honeycomb Structures, qui emploie sept personnes et réalise un chiffre d’affaires annuel d’un million d’euros (sur les 10 M€ du groupe), Patrick Poisson a investi 1,5 million d’euros l’an passé dans un nouveau site de production,

à Courtenay. Depuis le toit de la fondation Vasarely, l’utilisation du nid-d’abeille s’est multipliée. Dans les années 80, Patrick Poisson devient en effet sous-traitant de l’aéronautique et découvre que ce matériau permet aussi de canaliser les flux d’air. Il l’adapte alors en souffleries pour les locomotives de la SNCF puis les TGV. « On s’est aussi aperçu que le nid-d’abeilles absorbait les chocs sans restituer l’effort », raconte le PDG. Dès 1982, il travaille avec L’UTAC, Union Technologie Automobile et Cycle, sur les casques de mannequins des essais automobiles puis, dès 1991, sur les barrières de crash-tests. « Le 24 décembre 1993, se souvient-il, on a été homologués, c’était mon cadeau de Noël ! » S’ouvre alors un marché exponentiel. Aujourd’hui, cette

entreprise fabrique sept types de barrières pour chocs frontaux et latéraux, ce qui représente 77 % de son activité. Elle totalise 15 % du marché mondial, fournit exclusivement Renault, Peugeot, Citroën et Dacia, et compte parmi ses clients d’autres constructeurs (Fiat, Toyota, Daewoo, Kia, Nissan, etc.) ainsi que des laboratoires.

Un savoir-faire exportable

EXtenGIS, tel est le nom du « supercalculateur » développé par la PME orléanaise Géo-Hyd, spécialisée dans la gestion de la ressource en eau et en systèmes d’information environnementaux. Basé sur le calcul intensif et le traitement de données géographiques et environnementales massives, EXtenGIS a été sollicité par le Conseil général du Loiret pour modéliser les hauteurs d’eau de la Loire à partir des plus hautes eaux connues et du modèle numérique de terrain. Le système d’informations géographique, qui réduit le temps de calcul de 15 jours avec des moyens classiques, à quelques heures, a été labellisé par le pôle de compétitivité DREAM (Durabilité de la Ressource en Eau et Milieux Associés). Parmi les nombreuses actions en cours, le pôle présidé par Daniel Villessot coorganise avec le cluster ResoNat un forum national d’échanges recherche/Entreprises le 14 décembre prochain sur les aspects « eau, sol, soussol, biodiversité et forêts » (site du BRGM).

AFL Honeycomb travaille aussi pour l’aérospatiale et toujours pour le ferroviaire. Et ce matériau, qui allie résistance et légèreté, connaît d’autres applications. Plus décoratives et architecturales, comme à l’origine finalement. Patrick Poisson « designe » en effet quelques lampes dans les années 80 et, plus récemment, des tables pour le Pavillon de l’Arsenal à Paris, une paroi verre-nid d’abeille dans le restaurant « Jules Verne » de la Tour Eiffel, les parements de portes du siège de Louis Vuitton, d’autres parois au Musée Le Prieuré à Saint-Germain-en-Laye, etc. Aujourd’hui, l’entrepreneur continue de croire à cette diversification et poursuit le développement des barrières crash- tests. La maîtrise totale de cette technologie lui permet en effet d’envisager une expansion en Chine, en Inde et au Brésil. Des négociations sont en cours et un investissement de 400 000 € dans la production est déjà programmé. Autre projet : la fabrication de panneaux photovoltaïques. Panneaux que Patrick Poisson manipulait déjà en 1980 en montant la première maison solaire à la Foire de Paris.

www.poledream.org

www.afl-honeycomb.com

EXtenGIS, un « supercalculateur » labellisé DREAM

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Patrick Poisson

35 novembre 2010


à table

L’AUBERGE SOLOGNOTE monte en gamme SITUÉ JUSTE DERRIÈRE LA HALLE DE LA FERTÉ-SAINT-AUBIN, CE RESTAURANT TRADITIONNEL A CHANGÉ DE MAINS EN JUILLET. LE NOUVEAU GÉRANT A DONNÉ UNE NOUVELLE ÂME À LA CARTE, DORÉNAVANT PLUS AXÉE SUR LE TERROIR ET LE GOURMET.

Sébastien Lelièvre

C

ôté décoration, rien n’a changé. En revanche, depuis qu’il a repris les commandes de L’Auberge Solognote cet été, à La Ferté-Saint-Aubin, Sébastien Lelièvre a enrichi la carte de nouvelles formules et saveurs du terroir. Saison et situation géographique obligent, le gibier s’invite dans les assiettes pour cet automnehiver. Marbré de lièvre avec noix de ris de veau, noisettes grillées et chutney aux figues ; terrine de foie gras de canard et de magrets fumés ; filet de biche aux baies d’airelles confites et sa tartine de Munster grillée ; ou encore, côté poissons, un dos de bar rôti et brochette de Saint-Jacques avec une crème de fenouil et, pour finir, une feuillantine de chocolat noir praliné avec crème au miel… Ces plats raffinés s’intègrent dans les nouveaux menus imaginés par Sébastien Lelièvre : le Solognot (16 ou 21€) et le Gourmand (27 ou 29€). « Et tout est fait maison », souligne-t-il. Ces formules s’ajoutent aux marmites et tartines mais surtout au traditionnel menu « Entreprise », à 11,90€ pour les déjeuners de la semaine, qu’il a évidemment novembre 2010

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gardés. « Les habitués sont revenus », se réjouit Sébastien Lelièvre qui réalise généralement 40 couverts sur 42 places à midi et devrait capter une clientèle plus large avec cette offre renouvelée, notamment le soir. Car le nouveau gérant a aussi modifié les horaires d’ouverture de ce restaurant traditionnel qui tend dorénavant vers le gourmet : ouvert du lundi au samedi à midi, il accueille maintenant la clientèle les vendredis et samedis soirs. Installée derrière la Halle, au calme, à distance suffisante de la Route nationale, L’Auberge Solognote emploie deux employés ainsi que deux apprentis pour se partager la cuisine, la salle et, quand le temps s’y prête, la terrasse.

Un parcours bien balisé Le chef d’entreprise, en plus de concocter les menus, œuvre en salle auprès des clients. « C’est ce que j’ai toujours fait », explique cet homme de 30 ans. Son bac pro en poche obtenu au lycée Dolto à Olivet, il trouve en effet un poste de maître d’hôtel à L’Escale du Port Arthur, à SaintHilaire-Saint-Mesmin, où il reste pendant 10 ans. « Quand j’ai été licencié en novembre 2009, j’ai choisi de me lancer à mon compte et, dans les 15 jours qui suivaient, je commençais les visites ! » La deuxième est la bonne. La localisation, le style et le très bon état de la cuisine le décident. Puis tout va très vite : compromis signé en février, reprise en juillet. Entretemps, le futur restaurateur suit plusieurs formations : Cinq jours pour entreprendre à la CCI du Loiret, ainsi que deux autres modules concernant les normes d’hygiène et la licence IV. Il enchaîne avec les formalités, décroche un prêt bancaire et deux autres à taux zéro, Nacre et Loiret Initiative. Des étapes qui génèrent des rencontres, « ce qui a été très utile et m’a aidé à faire des

Le Club Hôtelier Orléanais s’impose sur le Net Le site www.orleans-hotels.fr, créé en juillet 2009 par le Club Hôtelier Orléanais avec le soutien opérationnel et financier de la CCI du Loiret, est désormais traduit en cinq langues (anglais, allemand, espagnol, néerlandais et italien). Fédérant 35 hôtels sur les 50 de l’agglomération orléanaise, le site de réservations de chambres en ligne permet de visualiser le nombre de chambres disponibles sur 10 jours dans chacun des établissements. Avec le fonctionnement suivant : le site publie la liste des disponibilités des hôtels (avec en tête de liste l’établissement ayant effectué la mise à jour la plus récente), donnant à l’internaute la possibilité d’accéder à une fiche descriptive de chaque établissement, de le localiser sur une carte Google et de réserver en ligne sur le site de l’hôtel. Marc Langmann, président du Club Hôtelier Orléanais et gérant de l’Hôtel des Cèdres à Orléans, annonce une fréquentation du site en hausse constante, passé de 1500 à 2000 connexions mensuelles entre juin et octobre 2010. www.orleans-hotels.fr

choix », constate-t-il. Aujourd’hui, son affaire tourne et son statut d’indépendant lui apporte une « grande satisfaction ». L’Auberge Solognote 50 rue des Poulis 45240 La Ferté-Saint-Aubin Tél. : 02 38 76 50 65 15


dossier

Rodolphe Champagne, responsable communication Groupe Mr.Bricolage

RÉSEAUX SOCIAUX : faites-vous bien voir ! INVESTIR SUR LE POTENTIEL DE L’INTERNET COLLABORATIF ET DES RÉSEAUX SOCIAUX EN LIGNE : NOMBREUX SONT LES DIRIGEANTS QUI N’Y CROIENT PAS ENCORE. POURTANT, LES POSSIBILITÉS DE DOPER LA COMPÉTITIVITÉ DE SON ENTREPRISE EN S’APPUYANT SUR CES VECTEURS SEMBLENT INFINIES. RETOMBÉES COMMERCIALES, CONQUÊTE ET FIDÉLISATION DE CLIENTS, IMPLICATION DES PARTENAIRES, DE SES COLLABORATEURS, RECRUTEMENT, CAPITALISATION DE SAVOIRS, ACTIONS DE LOBBYING… QU’ILS EN AIENT FAIT LEUR CŒUR DE MÉTIER OU QU’ILS EN PRÔNENT UNE UTILISATION BIEN CIBLÉE, LES INTERVIEWÉS DE CE DOSSIER SONT TOUS UNANIMES : LE WEB 2.0 EST INCONTOURNABLE !

P

ublier les menus de son restaurant et des photos de ses plats sur une « page pro » Facebook, « twitter » les rendez-vous les plus intéressants de son agenda, partager son expertise en matière de valorisation des déchets en entreprise sur une plateforme collaborative ou encore organiser un recrutement de candidats efficace via Internet : ces quelques exemples illustrent, à des degrés différents,

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quelques usages professionnels possibles des réseaux sociaux numériques et de l’Internet collaboratif (ou web 2.0). En effet, grâce à eux, les entreprises peuvent communiquer, recruter, collaborer, partager l’information, les expériences, les bonnes pratiques, capitaliser le savoir, stimuler l’innovation, débrider la créativité et bien entendu, faire du business… Un potentiel si vaste que la question posée par

L’express.fr le 19 août dernier - « Faut-il interdire Internet dans les entreprises ? » - paraît pour le moins incongrue. Et même complètement révolue pour la génération Y, ces « enfants du Net » nés entre la fin des années 70 et le milieu des années 90, pour qui l’utilisation des réseaux sociaux, sur leur temps de travail, est aussi naturel (voire plus) que de décrocher le téléphone. Perçus comme un véritable outil de travail, 35 novembre 2010


les réseaux sociaux ont notamment pour ces salariés une double vocation : répondre à des problématiques professionnelles quotidiennes (une question à résoudre, de la veille…) et communiquer autour de la marque de leur entreprise. De plus en plus enclines à tolérer ces pratiques, les entreprises prônent toutes un usage raisonnable du web. Certaines le réglementent avec des chartes de « bonne utilisation », d’autres pas. À la CCI du Loiret, dont les 115 collaborateurs ont été incités à utiliser ces nouveaux outils, Bruno Jacquemin, son directeur général, a parié sur l’autorégulation. « Chacun les a expérimentés à des degrés divers, selon les générations, les pratiques et les expériences : l’entreprise est un microcosme de la société. Les collaborateurs se sont appropriés ces outils, comme l’Intranet, un accès libre à Internet… je me réjouis de voir que nous avons atteint une maturité et un savoir-vivre suffisants pour nous autoréguler, sans avoir à les revendiquer du bas ni à les imposer du haut ». Au regard d’une récente étude menée par l’Acfci (Assemblée française des chambres de commerce et d’industrie) auprès du réseau consulaire, la présence de la CCI du Loiret sur les réseaux sociaux numériques apparaît plutôt développée : une page, un profil et un groupe Facebook (à l’instar d’un quart des CCI), un hub Viadeo dédié et un compte Twitter (comme un cinquième des CCI), un blog du président, mais aussi une page Netvibes et de nombreuses productions publiées sous Issuu (des Pdf transformés en livres nu mériques) ou encore Slideshare (partage de documents professionnels). Une présence active que Bruno Jacquemin explique (lire encadré p. 22) par la nécessité pour une CCI, face à l’explosion des réseaux sociaux numériques et leurs répercussions sur les organisations et les individus, « d’essayer de comprendre le phénomène en s’y impliquant, puis en le décryptant et en partageant les expériences dans ce domaine ».

Les TPE et les PME, cibles prioritaires Si presque toutes les entreprises françaises d’au moins 10 salariés sont connectées à Internet, moins d’une entrenovembre 2010

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prise sur deux a par exemple informatisé la gestion de ses commandes, seule une sur trois l’a intégrée au sein d’un progiciel de gestion intégrée et seulement 14 % d’entre elles utilisent un progiciel de gestion de la relation client (1). Selon un rapport 2007 de la Commission européenne, les technologies de l’information et de la communication (TIC) ont contribué pour près de 50 % à la croissance de productivité de l’Union Européenne entre 2000 et 2004. La France, avec 5,6 % de son PIB

produit par ce secteur, ne se place qu’au 10 ème rang européen (en tête l’Irlande avec 12,4 % du PIB, puis la Finlande avec 10 % et la République tchèque 9,8 %). Et si l’économie numérique reste le principal facteur de gain de compétitivité des économies développées, la prise de conscience reste très… progressive. Selon une enquête menée par la CCI du Loiret en avril 2009 auprès d’un échantillon de 150 dirigeants du département, ils étaient près de 13 % à utiliser les réseaux sociaux

Mr.Bricolage, une stratégie web solide Lorsqu’il prend les rênes de la communication du Groupe Mr.Bricolage début 2009, Rodolphe Champagne se voit investi de plusieurs missions, dont le développement de la communication web du n° 3 français du bricolage. L’enjeu est de taille : coté en bourse, le Groupe dirigé par Jean-François Boucher (340 salariés au siège de La Chapelle-Saint-Mesmin, 12 000 pour l’ensemble du Groupe) affiche un CA de 2,2 Mds € et compte avec ses enseignes Briconautes et Catena 600 magasins en France, 51 à l’étranger. Autant de cibles multiples (actionnaires, investisseurs potentiels, clients, journalistes…) à nourrir d’informations. « Nous avons lancé simultanément en octobre 2009 un site Internet institutionnel, un blog et une page Facebook » énumère-t-il. Leur point commun ? Une très grande interactivité, des outils 3D, beaucoup de vidéos. « Nous sommes sans doute le seul groupe coté en bourse dans lequel les membres du comité exécutif s’expriment en vidéo » avance-t-il. Ouverture, transparence… des valeurs déclinées sur tous les supports web. Avec le blog, « monté en moins de six mois », l’enseigne fait son entrée dans l’univers de la vente en ligne (sélection de produits design, possibilité de vote des internautes, mais aussi des news…). Un blog que l’on retrouve sous forme de page Facebook, à côté de la page officielle Mr.Bricolage et celle d’« ElyseMrBricolage » (tenue par une salariée du service communication). L’ensemble des flux est relayé sur Twitter et sous Friendfeed. « Entre deux nous avons développé le site client, avec pour crédo le conseil et la proximité sur le terrain ». Un résultat très professionnel – une webtv avec journalistes et chroniqueurs renommés, comme Lætitia Nallet ou Philippe Colignon, 100 fiches conseil en vidéo… – pensé pour des « néobricoleurs(leuses) ». En attendant de déployer des écrans tactiles diffusant la webtv en magasin, Rodolphe Champagne souligne que si tout est « en constante amélioration », la démarche est englobée dans un plan à trois ans. Tout a donc été anticipé, de la dimension internationale (un système de gestion de contenu prévu en anglais dès le départ) aux compatibilités IPhone et IPads… www.mrbricolage.com www.mrbricolage.fr www.design.mr-bricolage.fr

Et aussi sur :

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dossier

La valeur ajoutée des TIC ? Les réseaux sociaux !

Boîte@Media, créateur de visibilité « Il faut savoir à qui l’on parle, sur quel média et sur quel ton » prévient d’emblée David Bedouet, dirigeant de Boîte@Media et président de la Webschool Orléans. L’entreprise de Saint-Jean-de-la-Ruelle, spécialisée en communication web (création, administration et maintenance de sites, référencement naturel et indirect, conseil, formation) aide ses clients à optimiser leur présence sur le web y compris grâce aux réseaux sociaux. Ce qu’ils peuvent en attendre ? Une communication directe avec leurs partenaires, leurs salariés, leurs clients, leurs prestataires… Augmenter la visibilité des entreprises et générer du trafic vers leur site Internet, ce sont à ces priorités que Boîte@Media travaille. « Sur une page professionnelle Facebook, l’idée sera de diffuser son expertise et son savoir-faire auprès d’un maximum de personnes, qui pourront à leur tour relayer l’information auprès de leurs contacts ». Effet boule de neige garanti. Autre intérêt d’une présence sur Facebook ou Twitter, notamment pour les entreprises du e-commerce : générer du trafic indépendamment du système de référencement de Google et qui plus est, du trafic qualifié : « quand l’internaute n’arrive pas sur votre site par hasard, mais parce qu’il a volontairement cliqué sur le lien, alors vous augmentez votre potentiel de vente » explique-t-il. Dernière opération réussie : un relooking complet sur les plans visuel et éditorial, en collaboration avec l’agence SoolDesign, du CJF Fleury Handball. Site rénové, création d’un compte Twitter, présence accrue sur Facebook (+ 300 fans en un mois), interconnexion avec les acteurs locaux et nationaux. « On peut le dupliquer sur n’importe quel secteur » affirme le chef d’entreprise. Il combine luimême principalement plusieurs outils pour la promotion de son entreprise : un site Internet, un blog et deux profils professionnels sur Facebook, relayés sur un compte Twitter. Une démultiplication des supports pas forcément chronophage : « il est possible d’automatiser certaines actions pour qu’une seule et même publication soit dupliquée sur plusieurs vecteurs différents ». www.boite-a-media.fr http://blog.boite-a-media.fr

Et aussi sur :

David Bedouet, fondateur de Boîte@Media

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Pour accélérer l’intégration des TIC (Technologies de l’Information et de la Communication) dans les entreprises, un plan national de développement de l’économie numérique a été lancé en 2008. Parmi les préconisations pour hisser le pays au rang de « puissance » numérique à l’horizon 2012 : poursuivre le déploiement du très haut débit, soutenir la création d’entreprises dans le secteur des TIC mais aussi diffuser ces technologies dans les TPE et PME. Plus d’obstacle désormais à l’informatisation et à la maîtrise du b.a-ba : le programme gouvernemental « Passeport pour l’économie numérique », relayé dans le département par la CCI du Loiret et reconduit jusqu’en 2011, permet aux dirigeants de TPE d’assister à des modules gratuits d’initiation aux fondamentaux et de bénéficier de conditions préférentielles pour l’achat de matériel et logiciels (près de 450 « passeports » délivrés dans le Loiret ce jour). Une fois ces freins -facilement- levés, le chef d’entreprise aura vite intégré quel peut être le premier bénéfice de l’informatisation : le gain de temps. Ainsi, après l’automatisation des tâches sans valeur ajoutée, l’informatisation de la gestion des opérations courantes, la dématérialisation des procédures administratives, il pourra s’atteler à ce qui fait la vraie valeur ajoutée des TIC : l’utilisation d’outils collaboratifs et l’investissement sur les réseaux sociaux.

type Facebook ou Viadeo, mais seulement 4 % dans un cadre professionnel. En revanche, la plateforme collaborative Loiret Ecobiz déployée par la CCI du Loiret fin 2008 dénombre aujourd’hui 6 800 adhésions autour de dix communautés thématiques (2) et huit commu nau tés hébergées (3). Un outil en ligne à l’attention des chefs d’entreprises et des acteurs économiques du département, destiné à stimuler le partage d’expériences, de 35 novembre 2010


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MonRéseauBusiness-Centre surfe sur la proximité Demander à Lucie Brasseur de s’exprimer sur les vertus des réseaux sociaux ? C’est avancer en terrain conquis chez cette jeune chef d’entreprise qui ne cesse de marteler qu’ils incarnent non pas l’avenir, mais le présent ! La webtv économique régionale créée il y a quatre ans et basée à Saint-Jean-de-Braye (un talk-show hebdomadaire diffusé en streaming) a trouvé sa déclinaison en mars 2010 dans la presse écrite avec le bimensuel Twideco news. La dirigeante a par ailleurs donné le coup d’envoi de la 2ème édition du concours Créador : ouvert aux créateurs et repreneurs de la Région Centre, ce sont les candidats eux-mêmes qui décuplent leurs chances de devenir lauréat en appelant leurs réseaux à voter pour eux en ligne. Début septembre, Lucie Brasseur a aussi lancé avec la société tourangelle Wom’up (lauréat du premier Créador) MonRéseauBusiness Centre. « Ce réseau cible tous ceux qui travaillent en Région Centre, l’ensemble du monde économique. Bien sûr il est orienté BtoB, mais il s’adresse aussi aux dircoms, aux DAF [directeurs administratifs et financiers], aux chargés d’affaires… aux multinationales comme aux TPE » décrypte-t-elle. Il a pour objectif de « développer des savoirs communs, partager des informations et créer des espaces d’échanges ». Si la plateforme compte déjà parmi ses membres le CJD Tours, Lucie Lucie Brasseur, fondatrice de Twideco Brasseur voudrait convaincre d’autres réseaux professionnels de venir y créer leur groupe de discussion. Ce qu’ils pourraient y faire ? « Chercher des locaux à louer, vérifier la date de la prochaine assemblée plénière, trouver un emploi pour un conjoint qui suit son époux muté… » énumère-t-elle. Avec une vingtaine de groupes dont le plus étoffé (Twideco) totalise à ce jour une soixantaine de membres, MonRéseauBusiness Centre parie sur « la proximité géographique et des centres d’intérêts communs ». Et vise le cap des 2 000 inscrits à la fin de l’année. www.twideco.tv www.monreseaubusiness.com www.creador.fr

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bonnes pratiques, à générer du business, avec des prolongements sous formes d’ateliers, de conférences, de visites, de rencontres. Cette propension croissante à utiliser Internet de manière interactive, David Bedouet, dirigeant et fondateur de Boite@Media (Saint-Jean-de-la-Ruelle), spécialisée dans la communication web, l’observe également. « À côté de la création de sites Internet traditionnels, j’enregistre des demandes de plus en plus fréquentes pour la création et l’administration de comptes Facebook professionnels ». Alors que sur Internet, les conseils aux néophytes pullulent (Les sept règles d’or pour animer une page de marque sur Facebook, Bâtir une stratégie de marque sur les réseaux sociaux, Comment évaluer la pertinence d’un blog professionnel ?...), il existe localement un moyen simple, gratuit, souple et ludique pour se mettre le pied à l’étrier : fréquenter la Webschool Orléans. Dans cet atelier du numérique précurseur (qui a inspiré la création de nombreuses Webschools en France), experts et passionnés transmettent bénévolement leur savoir tous les 3èmes mardi de chaque mois autour de thématiques en lien avec « les nouveaux usages et pratiques du web et du 2.0 ».

Une efficacité redoutable Rodolphe Champagne, responsable communication du Groupe Mr Bricolage l’affirme : « aujourd’hui, un simple site Internet ne suffit plus. Il faut créer un ensemble de planètes interconnectées sur le web, de façon à multiplier les portes d’entrées ». Ce qu’on peut conseiller aux chefs d’entreprises qui ont envie d’être présents sur les réseaux sociaux en ligne ? Lucie Brasseur, fondatrice de la webtv économique régionale Twideco, se veut encourageante : « Il faut être acteur, participer… bien sûr il est plus efficace de cibler ses réseaux, par exemple sur LinkedIn pour un développement à l’international ou Viadeo pour des perspectives de recrutement, mais on peut très bien commencer en allant sur Facebook pour prendre ses marques ». David Bedouet, lui, insiste sur la structuration de la démarche : « une présence professionnelle sur les réseaux sociaux passe par une stratégie, la mise à plat d’objectifs ainsi qu’une évaluation avec retours 35 novembre 2010


People Centric, le recrutement IT nouvelle génération La genèse de People Centric ? « Nous sommes une spin-off née de la volonté de la SSII orléanaise Pentalog de dupliquer ses propres process en matière de recrutement auprès de nouveaux clients » plante Laurent Clementz, directeur associé de la structure spécialisée dans le recrutement de compétences informatiques. Au total, au sein de People Centric Roumanie et de sa filiale française, ce sont 20 salariés « tous polyglottes et avec un background IT » qui recrutent des compétences informatiques majoritairement pour des SSII et dans une moindre proportion pour des éditeurs de logiciels et des plateformes d’e-commerce à des postes fonctionnels, commerciaux, de développement et de R&D. La carte maîtresse de People Centric, c’est indéniablement les outils innovants qu’elle a développés. « Nous sommes arrivés avec des idées nouvelles sur un marché mature en France - on dénombre des dizaines de cabinets de recrutement informatique pour environ 700 000 informaticiens – et encore assez archaïque » précise le dirigeant. Exit les échanges de mails froids et fastidieux, les appels téléphoniques aux assistants de DRH, auxquels le cabinet de recrutement a substitué des services novateurs. C’est ainsi tout le circuit de recrutement (recherche et évaluation de candidats, échanges d’informations sur les profils et compétences, interaction directe entre consultants et candidats…) que l’entreprise a repensé sous forme d’un extranet de gestion des compétences, accessible à ses clients et collaboratif. Autre idée révolutionnaire : une plateforme de tests gratuite en ligne. Si chaque poste à pourvoir est systématiquement relié au(x) test(s) correspondant(s), elle reste ouverte à tous. « 10 personnes s’y évaluent toutes les heures. Bien sûr la plateforme contribue à doper notre notoriété mais elle nous sert aussi à repérer de bons profils » confie Laurent Clementz. Présente sur Viadeo, LinkedIn, un peu moins sur Facebook et Twitter pour des raisons de cible, People Centric revendique deux sources de contacts principales pour faire du business, et rapidement : « la recommandation via les réseaux personnels, non numériques, et les réseaux sociaux ». Démarche payante : les prévisions de CA généré, pour l’instant confidentielles, se comptent déjà en plusieurs centaines de milliers d’euros. www.people-centric.fr blog.people-centric.fr Retrouvez-les aussi sur :

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sur investissement. Sans stratégie, pas de résultat ». En effet, lorsqu’on en maîtrise bien les codes et les rouages, l’efficacité des réseaux sociaux peut se révéler redoutable. Sollicité pour rendre service à une institution régionale dans le cadre d’un recrutement, Fabien Prêtre, dirigeant d’Oxyneo (régie marketing et communication web basée à Saint-Pryvé-Saint-Mesmin) a lancé en septembre via ses comptes Twitter et Facebook une annonce pour la recherche d’un Community Manager. Dans novembre 2010

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les minutes qui suivent, le chef d’entreprise reçoit cinq CV (« dont celui d’un community manager renommé »), puis une quinzaine en quelques jours, puis d’autres, l’information ayant été « retwittée » (traduisez : relayée à nouveau par d’autres comptes Twitter). « L’Estacom a aussi rebondi sur ce twitt en me téléphonant pour proposer les profils de ses élèves » souligne Fabien Prêtre, en pointant le côté fulgurant et qualitatif de cette opération de recrutement atypique. Des réseaux

Laurent Clementz, directeur associé People Centric

sociaux capables de générer du business, le cabinet People Centric, spécialisé dans le recrutement de compétences informatiques, le vérifie chaque jour. « C’est pour nous le nouveau moyen de faire des affaires, de signer des contrats de recrutement et d’entrer rapidement en contact avec des décideurs » constate son directeur associé, Laurent Clementz. Ces réseaux, il les dépeint comme « un moyen non intrusif de créer des liens, plus ou moins lâches, qui peuvent se renouer le moment opportun. 21


dossier

Une CCI curieuse et pédagogue Comment appréhender l’irruption du web 2.0 et des réseaux sociaux en ligne, issus de la sphère privée, dans l’organisation des entreprises ? Cette question, la CCI du Loiret l’a prise à bras-le-corps dès 2005. « Le web 2.0, avec son cortège de nouveaux outils et nouvelles pratiques, a provoqué un bouleversement des comportements d’une telle ampleur qu’en tant que CCI, dans notre rôle de « vigie » des entreprises, nous nous devions d’essayer de comprendre ». Et pour comprendre, pas d’autre issue que de s’y plonger. « Non seulement la CCI du Loiret est curieuse, mais sa vocation est d’expliquer aux entreprises, de les sensibiliser, de partager, de valoriser les témoignages sur ce phénomène ». Accompagnement du dispositif gouvernemental « Passeport pour l’économie numérique », déploiement du réseau Ecobiz, soutien à la très interactive Webschool, accueil et organisation des Assises du numérique à Orléans en juin 2008 : la CCIL s’est fortement mobilisée pour la promotion des technologies numériques. Comme le rappelle le directeur général, la force de la plateforme Ecobiz « créée avant Facebook et Viadeo, c’est que nous ne l’avons pas pensée comme un seul réseau social virtuel, mais dans l’optique d’une démarche fédérant des personnes volontaires pour se connaître et partager sur un territoire dédié ». À la question de savoir comment un chef d’entreprise peut opérer un choix face à une offre de réseaux sociaux de plus en plus dense et diversifiée, Bruno Jacquemin répond simplement : « on sait que l’investissement dans les réseaux sociaux peut être chronophage et que la capacité d’attention de chacun n’est pas démultipliable à l’infini. Il faut donc s’orienter vers ceux qui leur conviennent le mieux ». En intégrant cette nouvelle tendance : une complémentarité croissante avec « plus d’interopérabilité et d’interconnexions ».

Bruno Jacquemin, directeur général de la CCI du Loiret

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Si j’entre en relation par Viadeo avec un fournisseur que j’ai repéré, ce n’est pas forcément pour signer l’affaire immédiatement. Je le fais entrer dans mon écosystème et je vais ainsi pouvoir me faire, à mon gré, une opinion sur l’entreprise et ses hommes, avant même qu’un deal ne soit fait ». Un exemple concret de signature de contrat facilitée grâce aux réseaux sociaux ? « Une affaire conclue en deux heures ! Le prospect, avec qui 22

j’avais échangé il y a six mois sur Internet, savait tout de People Centric ». Un succès que le chef d’entreprise a aussitôt salué sur son profil Facebook d’un « Je me régale. Merci les réseaux sociaux ». Car la transparence, c’est aussi la règle pour People Centric : un site web qui diffuse entre autres ses prix, le détail de ses process, la photo et le profil de ses collaborateurs, beaucoup de vidéos, et un blog très actif. Une transparence bien réelle :

Laurent Clementz s’est aussi fait l’écho, sur ce même profil, du mécontentement d’un développeur Senior après le mauvais score obtenu à son évaluation en ligne sur la plateforme People Centric, et annonçait que l’entreprise allait « enquêter ». Même souci de vérité dans la communication web du Groupe Mr Bricolage, dont les vidéos de « portraits métiers » en ligne sur le site institutionnel ont été tournées avec de vrais vendeurs du groupe, sans 35 novembre 2010


casting ni consigne préalable. « Quand on triche sur le web, qu’on essaye d’enjoliver la réalité, cela se voit. Les internautes ne sont pas dupes, ils ont les moyens de vérifier et de comparer » prévient Rodolphe Champagne. Qui plus est, les internautes ont désormais le moyen de s’exprimer et c’est justement le pouvoir que leur offre le web 2.0 : non plus réduits à de simples consommateurs, ils deviennent producteurs d’informations. Pour Laurent Clementz, les réseaux sociaux peuvent aussi influer sur les critères de choix d’un prestataire ou d’un partenaire. « Avant, on aurait davantage été vigilant sur l’assise financière d’une entreprise ou sur la qualité de ses plaquettes de communication… aujourd’hui, grâce aux réseaux sociaux, c’est le contenu qui prime ». Pour la prospection commerciale aussi, y compris à l’international, l’économie numérique fait ses preuves. C’est ainsi que People Centric a signé un contrat non prévu à Barcelone, « malgré la distance et malgré la langue », et sans commercial dédié la zone.

en moins de 30 minutes à la sollicitation de la CCI du Loiret. Sans compter l’impact favorable de cette connaissance virtuelle préalable sur la qualité de la rencontre « réelle ». Comme l’a déclaré un jour Alain Bosetti, président du Salon des microentreprises et de Place des réseaux, lors d’une manifestation Ecobiz, se priver de la dynamique des réseaux sociaux, c’est tout simplement « perdre du temps, des opportunités et le plaisir d’échanger avec des gens ». Maintenant, vous savez. (1) Insee Première N° 1184 - avril 2008 (2) Performance industrielle, Créateursrepreneurs, Nouveaux entrepreneurs, Prestataires de services, RH et Management, Environnement, Logistique, CommercialMarketing, Mobilité et déplacements, Innovation. (3) Grand Maillage, GEZI, GEP45, Réseau des entreprises MSP, ANDRH, Entreprendre et réussir45, Portes de Sologne, Portes d’Orléans Nord.

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Maîtriser son identité numérique Question concomitante à une présence professionnelle sur les réseaux sociaux, celle de la gestion de son identité numérique. Lucie Brasseur préconise la prudence : « On peut intégrer quelques éléments de sa vie personnelle pour « humaniser » son profil Facebook par exemple, mais il faut toujours mesurer les répercussions de ce que l’on va publier ». Même analyse pour David Bedouet, qui conseille une « nonchalance calculée » à ceux qui refuseraient une utilisation trop conformiste de Facebook. Rodolphe Champagne, dont le profil Facebook à son nom reste malgré tout exclusivement à vocation professionnelle, enseigne le principe suivant à ses étudiants en Master Finance Comptabilité Contrôle Audit et Master Marketing du Produit : « Lorsque vous publiez une information sur Facebook, gardez à l’esprit que c’est comme si vous l’affichiez en 4x3. Une fois qu’on sait cela, on peut ouvrir sa bulle comme on le souhaite ». Les médias sociaux jouent un formidable rôle d’accélérateur, y compris dans les relations avec la presse. Trois des interviewés de ce dossier (jamais rencontrés auparavant) contactés via Facebook, ont répondu par l’affirmative novembre 2010

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LEXIQUE Facebook : réseau social numérique créé en 2004 aux Etats-Unis destiné à mettre en relation des personnes proches ou inconnues (1/2 milliard d’utilisateurs actifs selon Facebook). www.facebook.com Viadeo : réseau social professionnel lancé initialement en France destiné à augmenter les opportunités de business et de carrière (plus de 30 millions de membres dans le monde selon Viadeo). www.viadeo.com Twitter : outil de réseau social et de microblogging qui permet à l’utilisateur d’envoyer gratuitement en temps réel des messages brefs, appelés tweets (« gazouillis »), par Internet, par messagerie instantanée ou par SMS. www.twitter.com

LinkedIn : service en ligne qui permet d’optimiser son réseau professionnel (nouvelles opportunités de carrière, de business, conseils d’experts) qui revendique plus de 80 millions de membres dans le monde. www.linkedin.com Friendfeed : service qui permet de partager en ligne un flux instantané et personnalisé, composé du contenu partagé par vos contacts. www.friendfeed.com Issuu : plateforme de numérisation de catalogues, magazines…. www.issuu.com Slideshare : outil de partage en ligne de présentations, documents et vidéos professionnels. www.slideshare.net

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passés composés

AU FIL DE L’EAU, AU FIL DE LA TOILE HISTOIRES DE RÉSEAUX La chronique d’Anne-Marie Royer-Pantin A L’HEURE OÙ CHACUN, POUR SON DÉVELOPPEMENT PERSONNEL ET PROFESSIONNEL, CHERCHE À APPRIVOISER LES RÉSEAUX, VOICI L’HISTOIRE D’UN RÉSEAU REMARQUABLE, PUISSANT, EFFICACE, À VISÉES ÉCONOMIQUES AUTANT QUE SOCIALES, À LA FOIS FLEXIBLE ET ORGANISÉ ET QUI A PORTÉ SES FRUITS PENDANTS DES SIÈCLES. ET DONT LA CCI DU LOIRET EST LA LOINTAINE HÉRITIÈRE.

Anne-Marie Royer-Pantin Ancienne élève de l’École normale supérieure, médaille d’or de l’Académie d’Agriculture de France pour son œuvre littéraire et son action culturelle en faveur du patrimoine, Anne-Marie Royer-Pantin est écrivain, auteur d’essais, d’ouvrages d’histoire et de nombreux travaux sur le patrimoine local et régional. Sa chronique « Passés composés » propose un éclairage différent du présent et du devenir économiques de notre département, à la lumière d’un passé riche d’expériences originales et fructueuses, de belles aventures et de réussites exemplaires.

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Avec la multiplication des relations et des connexions, des échanges et des interactions, les réseaux proposent de nouveaux challenges et apparaissent dans tous les domaines comme un atout pour l’avenir. Certes, les outils sont nouveaux et les techniques opérationnelles totalement novatrices. Bien sûr, la géographie mouvante de l’information, l’espace dans lequel s’imbriquent les divers moyens de circulation et de communication, sont d’une complexité et d’une organisation sans précédent. Mais l’idée elle-même, le concept opératoire et la démarche de réseaux sont bien plus anciens qu’on ne croit. Le Loiret en la matière possède une sérieuse antériorité. Très tôt dans son histoire en effet, on voit se mettre en place et se développer un modèle original de maillage collaboratif, à la fois libre, ouvert et très structuré, inscrit durablement dans le tissu économique et social de notre territoire : il s’agit de La Communauté des marchands fréquentant la rivière de Loire, vaste organisation active et puissante dont l’origine remonte au Moyen Âge. Appuyée sur le principe de « l’union fait la force », cette association réunissait, dans le libre exercice de leur profession, tous les marchands et bateliers, travailleurs et patrons sans exclusive, dont le rayon d’activité s’étendait sur l’ensemble du bassin de la Loire, alors artère principale des communications et des échanges. Son but était, en engageant tous ses membres dans une relation solidaire de réseau et de coopération, d’assurer la sûreté de la navigation, ainsi que la protection et l’essor du commerce fluvial. Ses actions multiples et efficaces ont permis de faire abolir les

péages abusifs que les seigneurs riverains levaient sur les marchandises, entravant et la navigation et le négoce. Elle œuvrait sans cesse à maintenir navigable le cours du fleuve, en assurant le curage et le balisage de son lit. Elle assumait toutes les charges d’aide et d’appui aux marchands et nautoniers du réseau : assurance, défense des intérêts lors d’accidents et d’avaries, secours mutuels et assistances en cas de maladie ou décès. Le statut de cette Compagnie était très original : tous les acteurs du négoce fluvial y étaient admis sur un pied d’égalité ; il n’y avait pas de monopole dans la direction de la Communauté : chacun y trouvait assistance et sauvegarde et pouvait y profiter des avantages communs, au prix d’une coopération personnelle et d’une contribution volontaire minime que l’on décidait soi-même et que l’on prélevait sur sa propre activité. C’est à Orléans, choisie à la fois pour sa position privilégiée sur le fleuve et la place prééminente qu’elle occupait, depuis les temps les plus reculés, en tant que ville négociante, que la Communauté avait établi son siège. Cette organisation pionnière, basée sur les liens entre les individus, sur les relations de collaboration, sur le partage et le développement des ressources et des bonnes pratiques, sur la réciprocité des intérêts et des devoirs, sur l’égalité des parties prenantes, préfigure de manière exemplaire les réseaux sociaux qui ont aujourd’hui le vent en poupe. Et puis, que ce soit sur la Loire ou sur le Web, il s’agit avant tout de navigation : on est passé du fil de l’eau au fil de la Toile, et c’est encore et toujours une histoire de réseau. 35 novembre 2010


Embarquement immédiat vers le succès

L’Aéroport du Loiret est tout à la fois un point d’entrée privilégié dans un département aux richesses multiples et un point d’envol de premier ordre vers des métropoles nationales et européennes avec l’objectif constant

de

deux

notions

fondamentales

pour

l’Aéroport « services aux entreprises et attractivité du territoire ».

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CCI infos

LES RENCONTRES LOIRET ECOBIZ

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ECOBIZ ENVIRONNEMENT 19 novembre 2010 La gestion de l’environnement par le CNPE de Dampierre-en-Burly Le Groupe EDF est certifié ISO 14 001 depuis février 2004. Le Centre Nucléaire de Production d’Électricité de Dampierre en Burly a donc mis en place un Système de Management de l’Environnement répondant aux exigences du référentiel pour améliorer de façon continue sa performance environnementale. Tour d’horizon des méthodes et moyens et visite du laboratoire et de l’aire de transit des déchets conventionnels. Sur inscription uniquement. 7 décembre 2010 La prévention des risques associés aux rayonnements électromagnétiques Les sources de rayonnement électromagnétiques susceptibles d’être rencontrées en entreprise sont nombreuses (soudage, four, antenne et téléphone, WiFi, RFID, micro-ondes, lampes fluorescentes com-

pactes…). Une rencontre avec la CARSAT du Centre pour connaître les principaux effets sur la santé et les risques connus ainsi que les moyens d’évaluation du risque et les mesures de prévention envisageables selon différentes situations de travail. L’occasion également de faire le point sur la directive européenne 2004/40/CE portant sur les prescriptions minimales de sécurité en ce qui concerne l’exposition des travailleurs aux champs électromagnétiques. Contact : Sébastien Saint-Chély Tél. : 02 38 77 77 77 http://environnement.loiret-ecobiz.fr //////////////////////////////////////////////

ECOBIZ INNOVATION

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C’est le 25 novembre prochain, au centre de conférences d’Orléans, que se tiendra la deuxième édition des Trophées de l’entreprise organisés par la République du Centre avec la CCI du Loiret, le Conseil général du Loiret, Orcom et le Crédit Agricole Centre Loire. Sept entreprises du Loiret seront couronnées pour leur performance dans l’une des catégories suivantes : Innovation, Développement durable, Performance économique, International, Gestion des compétences, Groupement d’entreprises & dynamique des réseaux et Espoir de l’économie, sans oublier le Prix Spécial du Jury. À retrouver dans le dossier de Loiret Eco de décembre/janvier. Entrée sur invitation.

9 novembre 2010 (Pithiviers) et 18 novembre (Montargis) Ateliers Open Innovation Lire page 29. Contact : Nathalie Purdom Tél. : 02 38 77 77 77 http://innovation.loiret-ecobiz.fr

Participation record pour la 2ème opération Berges de Loire propres Plus de 500 participants étaient réunis le 18 septembre dernier pour la deuxième édition de l’opération Berges de Loire propres, initiée dans le cadre de la communauté Ecobiz-Environnement animée par la CCI du Loiret. Les 24 entreprises partenaires de l’opération (9 l’an passé), ainsi que quatre associations, la Préfecture du Loiret, Pôle Emploi Centre et la CCI du Loiret, ont ainsi rassemblé plus de 500 employés et leurs familles pour une vaste collecte de déchets. Des salariés mobilisés, pour certains autour de leur direction

25 novembre 2010

2ème édition des Trophées de l’entreprise

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(Hitachi, La laiterie de Saint-Denis de l’Hôtel, McKey, Auchan ou encore Véolia Propreté) pour passer au peigne fin les différentes zones à nettoyer : 20 communes de Briare à Mareau-aux-Prés, soit 58 km de berges. Résultat après une collecte de quatre heures : 4,15 tonnes de déchets, dont plus de 500 kg de verre et 110 kg de déchets dangereux.

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35 novembre 2010


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DES ORAC pour doper son commerce DEPUIS LE DÉBUT DE L’ANNÉE, DES OPÉRATIONS COLLECTIVES DE MODERNISATION DU COMMERCE, DE L’ARTISANAT ET DES SERVICES (ORAC) SONT DÉPLOYÉES DANS CHACUN DES PAYS DU LOIRET. OBJECTIF : SOUTENIR LES PROJETS DE DÉVELOPPEMENT ET AMÉLIORER LES PRATIQUES PROFESSIONNELLES DES COMMERÇANTS ET ARTISANS EN MILIEU RURAL.

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mbellir sa boutique, rénover sa vitrine, aménager ou mettre aux normes ses locaux, acquérir des équipements apportant une plus-value à l’entreprise : c’est pour soutenir ce type de projets que des opérations collectives de modernisation du commerce, de l’artisanat et des services (ORAC) sont déployées depuis le début de l’année dans l’ensemble du Loiret. Successivement mises en œuvre dans les pays Forêt d’Orléans Val de Loire, Beauce Gâtinais en Pithiverais et Giennois en 2010, les ORAC seront également déclinées dans les pays Sologne Val Sud, Loire-Beauce et Gâtinais au cours du 1er semestre 2011. D’une durée de trois ans, le dispositif s’adresse aux commerçants et artisans (en phase de création, de reprise, de modernisation ou de développement) dont le chiffre d’affaires n’excède pas un million d’euros. Sous réserve de respecter les critères d’éligibilité - comme un montant d’investissement minimal de 10 000 € hors taxes -, la subvention peut s’élever jusqu’à 30 % du montant des investissements hors taxes.

organisationnels de son projet d’investissement… Les ORAC sont menées avec le concours financier de l’État (FISAC), de la Région Centre (Contrat de Pays), du Conseil Général du Loiret et l’appui technique et financier de la CCI du Loiret et de la CMA du Loiret. La CCI du Loiret, compétente pour émettre un avis sur la viabilité économique des projets présentés, accompagne également les entrepreneurs qui le souhaitent dans le montage de leur dossier. Contacts : CCIL – Pascal Hurault Pôle Expertises Économiques Tél. : 02 38 77 77 77 pascal.hurault@loiret.cci.fr

Développement durable : effet de mode ou accélérateur de performances ? Pourquoi et comment s’engager dans une démarche développement durable, pour quels bénéfices ? C’est sur cette thématique que les entreprises Version Écologique (fournitures de bureau et objets publicitaires écoresponsables…), Osmoze (conseil en développement durable pour les PME) et Abeille Royale (Traiteur) organisent une série de mini-conférences à Gien et Montargis en novembre et décembre, puis en 2011 à Pithiviers, Beaugency et Orléans. Des rendez-vous/petitsdéjeuners autour de témoignages de chefs d’entreprises du Loiret engagés. En partenariat avec la communauté Loiret Ecobiz Environnement. 18 novembre (8 h 30) - Gien, ancien Hôtel de ville 9 décembre (8 h 30) - Montargis, agence locale de la CCIL

DES ORAC DÉPLOYÉS DANS L’ENSEMBLE DU LOIRET

« Chéquiers commerce » pour développer la compétitivité de son entreprise Dans les pays Beauce Gâtinais en Pithiverais et Giennois (soit 127 communes concernées), l’ORAC se décline également sous la forme d’un « chéquier commerce » qui permet de soutenir financièrement les professionnels qui font appel à une expertise externe : deux heures de conseil (sur un total de six heures maximum) à disposition des commerçants et artisans, à utiliser auprès d’un cabinet référencé pour aménager son point de vente, adapter son offre commerciale, définir les enjeux novembre 2010

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PHARMACIE-COSMÉTIQUE : lancement de la 5ème vague de contrats de professionnalisation OPÉRATIONNEL DEPUIS PLUSIEURS ANNÉES DANS LE SECTEUR DE LA PHARMACIE-COSMÉTIQUE, LE DISPOSITIF D’ACCOMPAGNEMENT À LA FORMATION ET AU RECRUTEMENT POUR LES ENTREPRISES DU LOIRET (AFREL) MIS AU POINT PAR LA CCI ET L’UDEL SE DÉCLINE DANS L’HÔTELLERIE-RESTAURATION. UNE RÉPONSE COLLECTIVE AUX MÉTIERS EN TENSION, EN ASSOCIATION AVEC LES ENTREPRISES ET LES ACTEURS DE L’EMPLOI ET DE LA FORMATION.

Les diplômés de la 4ème promotion Pharcos en octobre dernier.

pération reconduite pour la 5ème année consécutive. Face au succès du dispositif Pharcos, toutes les parties prenantes ont unanimement approuvé sa reconduction. Objectif du dispositif ? Anticiper une pénurie de main-d’œuvre dans les secteurs pharmacie-cosmétique (très développés dans le Loiret et la région) en formant de nouveaux collaborateurs aux métiers de conducteurs de lignes et d’opérateurs de fabrication. Recrutés en CDD de douze mois au titre du contrat de professionnalisation, ceux-ci bénéficient d’un cursus en conditionnement ou en fabrication, débouchant sur un titre du Ministère du Travail (Conducteur d’installations et de machines automatisées) ou un certificat de qualification professionnelle reconnu par la profession mais aussi par d’autres branches, comme l’agro-alimentaire ou la plasturgie. Alors que les candidats de

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la quatrième promotion ont officiellement reçu leur diplôme le 19 octobre dernier (photo) – avec un taux de réussite avoisinant les 80 % – le lancement de la 5ème vague Pharcos débutera en novembre. Au programme : une formation de deux semaines à un mois en alternance au centre de formation de la CCI du Loiret, à Sainte Croix-Saint Euverte et pour quelques jours à l’IMT de Tours.

Une réponse collective à une problématique emploi-compétences À l’origine de la réussite du dispositif, une synergie efficace entre les acteurs : huit entreprises des secteurs pharmacie-cosmétique (avec l’arrivée de Gemey cette année), les salariés eux-mêmes mais aussi des tuteurs à l’engagement exemplaire. La collaboration s’avère tout aussi fructueuse entre les deux organismes de formation

Hôtellerierestauration : les professionnels du secteur se mobilisent pour recruter et former de nouveaux collaborateurs En s’appuyant sur le dispositif d’Accompagnement à la Formation et au Recrutement pour les Entreprises du Loiret (AFREL) de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Loiret, et sous l’égide de l’UMIH (Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie), une dizaine de restaurateurs et d’hôteliersrestaurateurs du département vont recruter de nouveaux collaborateurs en contrat de professionnalisation (CDD de 6 mois). Objectif : leur faire découvrir les différentes facettes du métier - en salle ou en cuisine, familiarisation avec les techniques de base ainsi qu’avec les questions d’hygiène et de sécurité alimentaires pour les inciter à s’engager dans un secteur d’activités qui offre de nombreuses possibilités d’emploi et d’évolution. À l’issue du CDD, les candidats pourront valider leurs nouvelles compétences grâce à un certificat de qualification qui assurent les cours, l’IMT de Tours et le service Formation Continue du Lycée Sainte Croix-Saint Euverte. L’un et l’autre apportent leur expertise de l’enseignement tout en répondant aux objectifs définis en termes de compétences par les entreprises. De son côté, l’OPCA-C2P, (organisme collecteur agréé du secteur), appuyé par les branches Chimie et le LEEM (Les entreprises du médicament), apportent leur contribution sur les volets technique et administratif ainsi que pour le montage des contrats de professionnalisation. Enfin, l’UDEL (Union des Entreprises du Loiret) et 35 novembre 2010


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LOIRET ECOBIZ INNOVATION : professionnel (RECAPE), portefeuille de compétences indispensables pour évoluer au sein du secteur de la restauration et de l’hôtellerie. Ils auront ensuite la possibilité d’intégrer un dispositif de formation qualifiant à temps plein, ou même de postuler en tant que salarié, dans le même établissement ou chez un autre employeur. Une offre née des besoins des entreprises S’il marque l’aboutissement d’une démarche menée par l’UMIH et la CCI du Loiret, le dispositif est parti de l’analyse des attentes des hôteliers et des restaurateurs du Loiret en matière de compétences et d’emploi. Attentes ensuite traduites en termes de définition de poste et de parcours pédagogique. C’est l’AFPA (Association nationale pour la formation professionnelle des adultes) qui a conçu la partie formation et c’est elle qui assurera également les cours (soit un quart du temps total de travail). Pôle Emploi et la Mission Locale de l’Orléanais ont présélectionné les candidats pour les orienter vers les employeurs potentiels, hôteliers et restaurateurs indépendants, ou établissements d’enseignes nationales. À noter que le calendrier de la formation a été défini afin de respecter les contraintes de saisonnalité de la profession.

la CCI du Loiret assurent l’encadrement et l’animation du projet, de la conception à la remise des diplômes en passant la gestion du comité de pilotage. Autre atout du dispositif AFREL(1), qui s’inscrit dans une véritable démarche de GPEC (Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences) : il contribue à une élévation globale du niveau de compétences du secteur en permettant aux autres salariés des entreprises impliquées de suivre certains modules du cursus. Contact : 02 38 77 77 77 (1) Accompagnement à la Formation et au Recrutement pour les Entreprises du Loiret

novembre 2010

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des ateliers pour passer à l’action LANCÉE DÉBUT OCTOBRE PAR LA CCI DU LOIRET ET ORLÉANS VAL DE LOIRE TECHNOPOLE (OVLT), LA 10ÈME COMMUNAUTÉ THÉMATIQUE LOIRET ECOBIZ DÉDIÉE À L’INNOVATION SE DÉCLINE SOUS FORME D’ATELIERS DÉDIÉS À L’OPEN INNOVATION.

A

nimer le territoire du Loiret et accompagner les entreprises dans une démarche d’innovation : telle est la vocation de la dernière née des communautés Loiret Ecobiz dédiée à l’innovation. Fruit d’un partenariat CCI du Loiret/OVLT, la communauté a pour objectif de rendre l’innovation plus accessible tout en luttant contre les idées reçues. Comme l’explique Nathalie Purdom, animatrice de la communauté : « les méthodes traditionnelles, en matière d’innovation progressive, ont fait leur temps. Nombreuses sont les entreprises qui revoient leurs méthodes de travail pour rendre les produits innovants plus efficaces et rentables ». Parmi les outils déployés par la communauté Loiret Ecobiz Innovation pour donner aux entreprises les meilleures chances de réussir leur politique d’innovation figure l’Open Innovation, ou l’innovation ouverte. Autrement dit, une innovation qui associe des tiers (comme les collaborateurs) au processus de développement de l’entreprise.

Deux des quatre ateliers programmés sur ce thème dans les agences locales de la CCI du Loiret ont déjà eu lieu à Beaugency et Gien. Et déjà des prolongements concrets se sont dessinés : l’accompagnement individuel d’une entreprise sur un projet innovant et pour une autre, une évolution dans le choix de matière première, ainsi que l’organisation d’un rendez-vous d’affaires entre une entreprise et un designer… Les participants l’ont confirmé : le groupe crée l’émulation et l’Open Innovation donne « envie d’aller plus loin »… Et si votre entreprise se joignait à cette dynamique ? Prochains ateliers Open Innovation : le 9 novembre à Pithiviers et le 18 à Montargis. Contact : Nathalie Purdom Tél. : 02 38 77 77 77 nathalie.purdom@tech-orleans.fr http://innovation.loiret-ecobiz.fr

Enquête du Martroi : les dirigeants du Loiret sont-ils innovants ? Quels sont les comportements et les besoins des entreprises en matière d’innovation ? C’est autour de cette question que la CCI du Loiret, en partenariat avec le Conseil général du Loiret, a réalisé une enquête téléphonique auprès de 150 dirigeants d’entreprises (5 à 250 salariés). Ce qu’elle nous apprend ? Que l’innovation est pour près d’un tiers d’entre eux liée à la seule R&D ou encore que la taille de l’entreprise influence sa capacité à innover. Autre enseignement : le coût lié à l’innovation reste à la fois son principal obstacle et son principal levier. Alors que les acteurs de l’innovation semblent méconnus des dirigeants (avec une bonne note toutefois pour la CCI du Loiret citée en 2ème position après les banques), les chefs d’entreprise utilisent à des degrés divers la recherche et le partage d’informations et la veille. Et seuls ¼ d’entre eux s’en servent pour adapter leur stratégie d’innovation. Pour lire l’enquête dans son intégralité : www.loiret.cci.fr

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CCI infos

ENQUÊTE SALAIRES : quelles sont les pratiques des entreprises du Loiret ? CONNAÎTRE LA RÉALITÉ SOCIALE ET LES PRATIQUES DES ENTREPRISES DANS LE LOIRET EN TERMES DE RÉMUNÉRATION GLOBALE DE LEURS SALARIÉS EST ESSENTIEL POUR DISPOSER D’INDICATEURS DE PERFORMANCE SOCIALE ET D’ATTRACTIVITÉ. LA CCI DU LOIRET, L’ADEL ET L’AGGLOMÉRATION ORLÉANS VAL DE LOIRE, AVEC LE CONCOURS DE L’ANDRH, ONT ENQUÊTÉ AUPRÈS DE 1300 DIRIGEANTS. Mesurer la compétitivité salariale de son entreprise, pouvoir établir un comparatif sur le marché local : telle est la vocation de l’enquête menée d’avril à juillet 2010 par la CCI du Loiret, l’Adel (Agence de développement économique du Loiret) et l’Agglomération Orléans Val de Loire.

Même si les résultats détaillés de l’enquête ne seront diffusés qu’aux 119 entreprises (6 261 salariés représentés) ayant contribué à l’observation de la rémunération de 31 fonctions, certaines grandes lignes émergent. Premier constat : la rémunération moyenne des salariés

NOUVEAU

Mobi’pratique : un annuaire électronique pour faciliter les actions de mobilité des entreprises du Loiret

La CCI du Loiret, en partenariat avec l’ADEME (1), la Région Centre et la DIRECCTE Centre (2), ont développé un nouvel outil gratuit pour accompagner les entreprises dans la mise en œuvre de modes de transport alternatifs pour leurs employés. Baptisé Mobi’pratique, l’annuaire électronique des professionnels de la mobilité et des déplacements recense à ce jour plus de 70 prestataires et fournisseurs liés à la mobilité et aux déplacements durables (bureaux d’études, vélocistes, solutions de visioconférences…). Il est accessible en ligne (www.mobipratique.fr) et il suffit aux prestataires souhaitant y figurer de s’inscrire gratuitement. La démarche, 30

initiée suite à la création d’un poste de conseil en mobilité par la CCI du Loiret, en partenariat avec l’ADEME, la Région Centre et la DIRECCTE Centre, est le fruit d’une réflexion avec les entreprises. Elle répond aux souhaits des entreprises : avoir une meilleure visibilité sur les moyens existants pour fournir des équipements, aider à sensibiliser les salariés à la mobilité durable ou encore solliciter une prestation de bureau d’études. D’autres outils sont à la disposition des entreprises, comme la communauté Ecobiz de la CCI du Loiret consacrée à la mobilité et aux déplacements, qui favorise les échanges avec des partenaires potentiels et d’autres entrepreneurs. www.mobipratique.fr http:/mobilite.loiret-ecobiz.fr/ (1) Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (2) Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi Contact : CCIL Conseil en mobilité Karine Gauluet – Tél. : 02 38 77 77 77karine.gauluet@loiret.cci.fr

du privé dans le Loiret en 2009 s’avère très proche de la moyenne nationale (moins un point par rapport à la moyenne nationale). Si tel est le cas des fonctions de production, les résultats sont à nuancer pour d’autres métiers : les fonctions tertiaires comme la comptabilité ou les ressources humaines se positionnent bien en deçà de la moyenne nationale alors que les fonctions commerciales se situent au-dessus. Autre enseignement de cette enquête, la part variable de la rémunération oscille autour de 5 %, voire 12 % dans les emplois commerciaux. Enfin, exception faite des cadres commerciaux et des conducteurs de ligne, l’étude confirme la corrélation entre âge du salarié et niveau de rémunération. Saluée par les trois partenaires économiques et le représentant local de l’Association nationale des dirigeants en ressources humaines (Andrh), la participation des entreprises à cette première enquête départementale d’envergure est un succès. L’enquête a désormais valeur d’outil de référence en matière salariale et pourra être utilisée par les trois partenaires dans leurs échanges avec les investisseurs potentiels qui souhaitent s’implanter, se déployer ou relocaliser dans le Loiret.

Une prochaine enquête sera réalisée en 2012 avec pour objectif de renforcer l’approche par filière ou branche professionnelle. Tout dirigeant d’entreprise est invité à y participer en s’inscrivant dès maintenant sur http://enquete-salaires.loiret.cci.fr Contact : CCIL Pôle Connaissance, Études, Marketing Mounir Essaadaoui Tél. : 02 38 77 77 77 mounir.essaadaoui@loiret.cci.fr 35 novembre 2010


VOTEZ pour ĂŠlire vos reprĂŠsentants

qui dĂŠfendront vos intĂŠrĂŞts Ă la CCIT du Loiret et Ă la CCIR du Centre Vote par

CORRESPONDANCE TĂŠl. : 02 38 77 77 77 elections@loiret.cci.fr www.loiret.cci.fr

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Du 25 novembre au 8 dĂŠcembre 2010


Informer vos publics interne et externe

1er semestre 2010 : 53 conventions 15 250 participants

1 agence : XCPH Organisation

www.xcph.com 7 bis, rue de l’Industrie / Z.A. des Montées / 45073 Orléans Cedex 2 / 02 38 56 60 54


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