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ENVIRONNEMENT BIODIVERSITÉ du port : le diagnostic est fait
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Dans le cadre de sa démarche environnementale, le Vieux-Port de Golfe-Juan souhaitait réaliser un inventaire exhaustif de sa biodiversité sous-marine et terrestre. Mission accomplie en 2022.
Certifié « ports propres » depuis 2014, le VieuxPort de Golfe-Juan a choisi – pour réaliser son diagnostic biodiversité - deux bureaux d’étude spécialisés : d’une part, l’étude terrestre (faune et flore) a été confiée à Agir Écologique, un atelier varois de gestion, ingénierie et restauration écologiques, d’autre part, la société antiboise Aquanaute Expertise s’est chargée de l’étude sous-marine.
Du fait de sa position entre un milieu terrestre essentiellement urbanisé et le milieu marin, le Vieux-Port de Golfe-Juan n’est pas un site très favorable au développement de la flore. Néanmoins, des espèces végétales sauvages ont ponctuellement recolonisé certains secteurs, comme l’inule visqueuse ou encore le cristme maritime. L’inventaire floristique a aussi permis de mettre en évidence deux espèces végétales exotiques : l’arbre des Hottentots et l’aloe. L’étude de la faune a mis en évidence la présence de la tarente de Maurétanie, ainsi que de neuf espèces d’oiseaux. Pour l’étude sous-marine, la prospection a été réalisée dans l’ensemble des eaux du bassin du port, sectorisées en neuf zones d’étude. Des plongeurs professionnels ont évolué dans des profondeurs d’un à quatre mètres dans le but d’effectuer un inventaire précis de la faune et de la flore méditerranéenne présente (l’espère végétale prédominante est l’algue verte Cladophora et les poissons les plus nombreux sont de petits gobies de l’espèce Gobius niger). L’occasion également de réaliser des prises de vue qui illustrent la vie sous-marine dans le port de Golfe-Juan.
Définir les meilleurs solutions et équipements à déployer pour faire de la restauration écologique, tels étaient également les objectifs de l’étude de la biodiversité au sein du périmètre portuaire. En clair : recréer des habitats pour les différentes espèces, afin de mieux préserver la biodiversité́ et permettre son développement. Sur terre, il peut s’agir de maisons à insectes ou des nichoirs à oiseaux. Sous l’eau, cela pourrait se traduire par le développement des nurseries pour jeunes poissons (le port en possède déjà sept sur la digue Sud). À suivre…