Tarentaise Val d'Aoste - Rencontre 6 Livret

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Rencontre VI

Rencontre 6 De Conflans Ă Bard -

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Cevins : un verrou glaciaire et stratĂŠgique

Maison-forte du Chagney Famille de Cevins *, puis, par mariages, familles de Montfalcon, Crescherel, de Seyssel de Châtelard, de Montfalcon et de Carelly de Bassy.


*

La famille de Ce-

vins,

branche

des

Briançon ? C’est l’hypothèse que fait l’abbé Félix Bernard en s’appuyant sur le fait que dans un certain nombre ments

de les

docuCevins

font cause commune avec

les

MOÛTIERS

Briançon.

D’autre part, à une époque où les prénoms traduisent plutôt l’appartenance à une même souche que des modes sociétales, on remarque qu’il y a des Gontier et des Aymeric chez les Cevins, deux prénoms parmi les plus répandus

chez

les

ALBERTVILLE

Briançon.

Armoiries historiques : d’azur au lévrier accolé de gueules

Ruines Chagney ND des Neiges



Le domaine des Brianรงon Aigueblanche Montmayeur

AIME

Mร COT

VILLETTE = BRIANCON

SIAIX St Jacquemoz

Le berceau ?


« L’histoire de la Tarentaise au Moyen-âge est encore un sol presque vierge à défricher. Les légendes, les erreurs et les préjugés historiques s’enchevêtrent comme les racines de la forêt. » Abbé Félix Bernard - Les origines féodales en Savoie et en Dauphiné. 1949

Sortir du schéma uniforme du bon (= archevêque), de la brute (= Briançon / « brigand ») et du truand (= comte de Savoie qui rend service tout en voulant conquérir des territoires ).

Sortir d’une histoire trop linéaire : chaque archevêque, chaque Briançon et chaque comte de Savoie n’a pas mené la même politique que son prédécesseur.

Accepter les « trous » et s’en tenir aux éléments présents dans des documents a/estés.


L’atelier de faussaires des Duyn de La Valdisère La famille de Duin ou de Duyn apparaît au XIe siècle. Elle disparaît vers 1530 et une partie des biens est transmise à leurs cousins, les La Forest. Seigneurs de Duyn (Comté de Genève). Vers 1310, ils deviennent seigneurs puis barons de Val-dʹIsère et de Sainte-Hélène par le mariage de François de Duingt avec Marguerite de Beaufort, puis vicomtes de Tarentaise et de la Val-dʹIsère ; ils ont aussi porté les titres de Seigneurs de Combe-Fort, de Ribaud et du Châtellard, Beauvivier, Biol, Châteauvieux de Duing, Conflans, Dhérè, Duing, Marthod, Saint-Eustache, Saint-Michel, coseigneurs de Cavallerleone et dʹ Outrechaise. Thèse de l’abbé Bernard : Devenus vicomtes de Tarentaise et de la Val-d’Isère, les Duyn avaient besoin d’asseoir leurs droits sur les nouvelles possessions, d’où le recours à de fausses chartes antidatées. Ce qui explique entre autres la Vie écrite par un pseudo Richard de saint Bernard dit de Menthon qui permet de justifier des droits de la famille de Duyn, vicomte de Tarentaise et de la Vald’Isère, sur l’hospice du Petit-Saint-Bernard. La chose a été rectifiée par l’Église qui ne parle plus de saint Bernard de Menthon mais de saint Bernard d’Aoste (son origine) ou de saint Bernard des Alpes (son rôle).


L’invention de Richard Curt dans le faux-acte de la fondation du Prieuré de Saint-Martin de Moûtiers en 900. Richard Curt serait l’ancêtre des Briançon du 11ème siècle : Richard Cur de Briançon •

Le document ne résiste pas à la critique interne : anachronismes nombreux au niveau du vocabulaire,

Dans les documents historiques postérieurs, il n’est jamais fait mention de ce Richard Curt avant le 15ème siècle,

Richard est un prénom que l’on ne retrouve pas dans la suite dynastique des Briançon alors que les familles médiévales utilisent généralement un nombre restreint de prénoms qui marquent le lignage. Par contre ce prénom Richard est très utilisé dans les documents provenant de cet atelier [cf. la Vie de saint Bernard qui aHribue celui-ci à la famille de Menthon et qui aurait été écrite par un certain Richard de la Vald’Isère.]

Il faut donc oublier Richard Curt et rechercher en d’autres documents l’origine des Briançon.


« Ici à Brigantio »


BRIANÇON Vient de Brixa, toponyme gaulois dérivé lui-même de l’indo-européen berg- qui signifie à la fois hauteur et fort et qui donne aussi, en latin, les toponymes ou ethnonymes (pour la plupart celtes) Bergomum, Bergusia, Bergae, Brigantes, Brito, Bregetio, Brigantium, etc. Le grec ancien avait des termes dérivés de la même origine mais avec un \p\ pour \b\ : Perga, Pergama, Pergamum. Cf allemand : Berg = montagne et Burg = château - fort

Une même origine linguistique pour une même réalité géographique. De haut en bas : Briançon (Hautes-Alpes), Bergame (Lombardie) (Turquie).

et

Pergame


« Aux Dieux Mânes de Lucius Exomnus, fils de Rusticus, né ici à Brigantio, mort dans la Vallée Pennine (Valais) à lʹâge de seize ans dans le cours de ses études, Nigra Marca, sa mère, a fait transporter ici ses restes et élever à son fils, très pieux, et à ellemême, un tombeau de son vivant. » Plaque funéraire retrouvée sous le plancher de l’église de Ville e au 19ème siècle.


Remarques diverses : •

Autour des deux Briançon (lieux) on a un ensemble de légendes qui ne concernent pas directement les Briançon (famille) mais qui a été sans doute le plus populaire : légende d’Irnec le Ceutron / Saut de la Pucelle /Pont du Diable, etc.

Le Briançon d’en haut et le Briançon d’en bas sont deux lieux stratégiques car deux défilés étroits. Si l’on regarde la stratégie FFI durant l’été 1944, on remarque que ce sont naturellement ces deux lieux qui ont suscité les opérations cruciales avec l’opération du Siaix en juin et le bouchon de Feissons (Pierre Château) en août. La géographie physique évoluant très lentement, à plusieurs siècles de distance, ce sont les mêmes points qui permeHent de contrôler l’accès à la Tarentaise et d’en empêcher sa traversée.

Les « Pages blanches » témoignent toujours d’une histoire : •

45 numéros de téléphone « Briançon » en Savoie, 51 % se situent sur Mâcot-la-Plagne et 57 % sur l’ancien canton d’Aime

78 numéros de téléphone « Montmayeur » en Savoie, 52 % se situent sur l’ancien canton d’Aime.

Il est évident que des personnes répondant à ces patronymes et habitant Aix-les-Bains ou Chambéry peuvent être originaires du canton d’Aime.


Rodolphe de Vilar Masco (1081) & Gontier de Briançon (1096). La vicomté de Tarentaise •

En 1081, à la Chambre, le comte Humbert II fait une donation à l’abbaye de La Novalèse. Dans cet acte figurent des témoins qui, pour ceux qui sont identifiés, appartiennent tous à des familles vicomtales.

Parmi ceux-ci un Rodolphe de Vilar Masco que l’on peut entendre au sens de Rodolphe possédant le Villard (domaine) de Mâcot.

D’où l’hypothèse : ce Rodolphe ne serait-il pas, comme les autres personnages qui sont témoins, un vicomte, plus précisément, le vicomte de Tarentaise ?

Il y a une certaine logique à penser que la vi-

Beaufortain

comté de Tarentaise est centrée autour d’Aime, c’est-à-dire au-delà du Vicomté de Tarentaise

Siaix. Le domaine comtal étant, quant à lui, borné, à l’origine par le

Comté de Tarentaise

castel de Conflans, puis la bâtie de Saint-Didier, et

le

château

Jacquemoz.

Saint-

Archevêché de Tarentaise


Rodolphe de Vilar Masco

(cité en 1081 dans la donation

faite par le comte Humbert II en faveur de l’abbaye de la Novalèse)

Gontier = vicomte Gontier de Briançon (cité avec son frère Aymeric dans un acte de cession au monastère de Nantua du prieuré Saint-Martin et de l’église de Mâcot en 1096 ainsi que dans un acte du comte Humbert II en faveur de la collégiale d’Oulx) Aymon de Briançon, vicomte de Tarentaise, cité à plusieurs

?

Aymeric II de Briançon, vicomte de Tarentaise, témoin en

reprises entre 1120 et 1150.

1125 à la donation faite par

Frère de Gontier, Villenc et Ay-

Amédée III à l’hospice de

meric.

Montjoux.

Pourquoi 2 vicomtes au même moment ? Est-ce le même personnage avec un flottement orthographique, ou bien, est-ce le signe qu’il y a maintenant deux Briançon : le Briançon au-delà du Siaix et le Briançon du « Pas (défilé) de Briançon » ? Durant cette même période on découvre un (cité en 1104) qui semble

Gérald de Villette

être de la famille de Briançon

(descendant de Rodolphe de Vilar Masco). Le titre « de Villette » apparaît-il lorsque le titre « de Briançon » se transporte plus bas dans la vallée ?

Le recoupement de ces différents éléments pourrait conduire à penser que c’est entre 1100 et 1150 que l’on est passé d’un Briançon à l’autre.


Un document qui acte le changement de lieux des Briançon (famille) et le changement du nom des lieux, probablement dans la première moitié du 12ème siècle : le diplôme de l’empereur Frédéric Barberousse du 6 mai 1186 (Renouvelé par le diplôme de l’empereur Henri VI en 1196, puis par l’empereur Frédéric II en 1226). Le but est d’abord de confirmer le diplôme du Roi Rodolphe III qui accordait aux archevêques

de

Taren-

taise le comitatus. Le

document

1186

fait

de

mention

des lieux (châteaux et domaines) sur lesquels l’archevêque-comte exerce sa suzeraineté : on y mentionne dans les châteaux, celui de Briançon et celui de Villette.

Donc premier bilan : •

Fin 12ème siècle, l’antique Briançon s’appelle VilleHe et il y a des Briançon qui s’appellent « de VilleHe ». Le fait qu’il y ait un château à VilleHe permet de risquer l’hypothèse que c’est bien VilleHe (= Briançon) qui a été le siège de la vicomté dont l’un des domaines importants était Mâcot,

Toujours fin 12ème siècle, il y a un château à Briançon (nouvelle appellation), suite sans doute au déplacement de l’une des branches qui, in fine, va garder le titre de la vicomté, déplaçant celle-ci à l’intérieur du territoire de l’archevêque-comte.


Beaufortain

Vicomté de Tarentaise

Archevêché de Tarentaise Comté de Tarentaise

Le titre de vicomte de Tarentaise n’est donc pas usurpé et il témoigne simplement du fait que les Briançon ont été, au départ, des vassaux des archevêques, chargés d’un territoire excentré (au-delà du Siaix), ce qui expliquerait que dans les diplômes de la fin du 12ème siècle et du début du 13ème siècle, les châteaux soient toujours sous la suzeraineté des archevêques.

Là où il y a eu, peut-être, un coup de force, c’est le fait de s’installer au cœur du domaine comtal et les heurts vont se situer plutôt au 13ème siècle que, comme on l’a écrit, à la fin du 11ème siècle. De gueules à l’aigle d’argent Devise : unguibus et rostro = du bec et des ongles, dans le sens de se défendre bec et ongles.


Aymeric II - cousin d’Henri seigneur de Faucigny

Aymeric III

Humbert

Présents lors de nombreux actes passés par les comtes de Savoie Humbert III et Thomas. •

Reconnaît la suzeraineté de son frère Aymon qui est archevêque sur le château de Briançon,

Reconnaît la même suzeraineté de l’archevêque Bernard de Chignin en 1212.

Guigues Branche des Briançon seigneurs de Gières, du Touvet et de Bellecombe (Chapareillan)

Aymon dit le chartreux •

Gérard Branche des Aigueblanche

Religieux treux

char-

Archevêque de Tarentaise (1174 1210/11)

Reçoit le diplôme de Frédéric Barberousse, puis celui de Henri VI ainsi que la leHre de protection du pape Lucius III

Sacre l’empereur Philippe le Souabe

Aymon


Des affaires à éclaircir : •

Les dîmes de Mont-Pont = sans doute plus une querelle de famille entre les Briançon et les VilleHe : en 1205, Guigues promet de défendre l’archevêque (son oncle) contre Rodolphe de VilleHe à propos des dites dîmes. En 1215, ce sont les VilleHe qui promeHent à l’archevêque Bernard de Chignin leur protection contre Aymeric de Briançon, demandant à l’archevêque d’excommunier celui-ci si il ne lui rendait pas l’hommage qu’il lui devait. La période 1240 / 1258 qui voit les tensions les plus vives entre les Briançon et les archevêques avec le rôle central tenu par Gontier, fils de Guigues. Un grand personnage dans l’histoire du Dauphiné au 13ème siècle à la réputation parfois sulfureuse (on lui a reproché d’entretenir des malfaiteurs dans certains châteaux dauphinois). C’est lui qui va céder ses droits sur Briançon à ses cousins Aigueblanche (les fils de Gérard). Va s’en suivre un long procès avec l’archevêque Rodolphe Ier Grossi du Châtelard.

Transaction du 6 septembre 1258 passée à PierreChâtel avec l’arbitrage de Jean, archevêque de Vienne, de

Philippe, archevêque de Lyon et de

Thomas, comte de Savoie : l’archevêque Rodolphe renonce pour lui et ses successeurs sur les droits archiépiscopaux sur le château de Briançon pour le prix de 1 700 livres viennoises, au profit de l’Église de Tarentaise.


Avant de faire entrer les Briançon-AIGUEBLANCHE et les Montmayeur, quelques conclusions : •

Félix Bernard a alerté sur les ateliers de scribes faussaires. Un travail important demeure pour faire la part des choses entre les documents, et interroger sous de nouveaux angles les documents fiables (ex. du travail de Laurent Ripart par rapport à la Maison de Savoie). Interroger les faux n’est d’ailleurs pas inintéressant : pourquoi à telle époque, antidate-t-on un document ?

Les documents aHestés demandent d’oublier certains personnages (Richard Curt), à relativiser certaines dates et donc certains scenarii = 1082, l’archevêque Héraclius fait appel à Humbert II de Savoie pour calmer les ardeurs briançonnaises … Rien ne l’aHeste au niveau documentaire. Ce qui peut bien sûr rendre beaucoup plus complexe la question de l’installation des Savoie à Melphe.

Les documents aHestés montreraient plutôt que les Briançon « non légendaires » ont été beaucoup plus fidèles aux archevêques ( = bons vassaux) et moins agressifs qu’on l’a dit. La période couverte par des documents jusqu’au milieu du 13ème siècle montre plutôt une situation assez pacifiée en Tarentaise, et entre les archevêques et les Briançon, et entre les archevêques et les Savoie.

La question serait donc de se demander pourquoi on arrive au coup de force de 1254 ? La réponse étant peut-être à chercher dans le fait qu’à la même époque la branche principale des Briançon va s’enraciner en Dauphiné, laissant la place en Tarentaise à la branche des Aigueblanche ? Simple coïncidence de dates ou éléments objectifs ?


FEISSONS SOUS BRIANCON


Le château est constitué dʹune enceinte avec 2 bâtiments distincts : un logis et un donjon. Quelques ʺtracesʺ font penser que ce château était entouré dʹun fossé. Le donjon : une tour cylindrique du 13ème siècle très bien conservée. Les fondations de la base sont des moellons ordinaires. Elle devait comporter 5 étages accessibles par des échelles intérieures. Le sommet est crénelé sans archère. Les murs à la base ont une épaisseur de 2,80m et au sommet de 2,20m. Une seule cheminée est visible au 1er étage. La hauteur totale est de 26 m. [Tour de la Bâthie = 22 m.] Le logis : Cʹest un bâtiment rectangulaire du 16ème siècle. Les murs sont réalisés avec des petits moellons. Les 4 angles comportent des petites tours cylindriques avec archères et fentes pour arme à feu. Quatre étages étaient visibles. Propriétaires : •

Briançon - Aigueblanche (Donjon peut-être construit à l’époque de Pierre d’Aigueblanche évêque d’Hereford + 1268)

14ème siècle : Famille de Conflans, puis 1390 HugoneHe Bovet dont la fille l’apporte en dot à

Bertrand de Duyn seigneur de la Val-dʹIsère et vicomte de Tarentaise

Fin 16ème siècle : Forest de la Barre

17ème siècle : Carron de Saint-Thomas Sceau de Pierre d’Aigueblanche


Rappel concernant la circulation sur le tracé de la voie romaine : Depuis Ad publicanos ( GillyAlbertville—Conflans),

on

re-

monte la vallée par l’actuelle départementale

990

(La

Piat

[Tours], Oblimium - Saint-Didier [La Bâthie], Langon, Feissonssous-Briançon). Au point le plus étroit du Pas de Briançon, le pont permet de passer en rive gauche et de remonter jusqu’à Moûtiers en rive gauche en

passant

par

Bellecombe

[Letraz = la route pavée, de strata], les Échelles d’Hannibal et en entrant à Moûtiers par le Pont Serrand qui enjambe le Doron, puis sans doute un tracé avenue des Belleville, Quartier SainteMarie, Pont Saint Pierre (aHesté dans l’homélie de saint Avit vers 520) et rue du Pain de Mai. A Notre-Dame de Briançon, on peut continuer en rive droite pour accéder au bassin d’Aigueblanche, mais il faudra aHendre les travaux de 1754 à 1760 pour que la « montée » d’Aigueblanche permeHe d’accéder à Moûtiers par la rive droite.


NOTREDAME de BRIANCON


Eau Rousse

Isère

A

Ce qu’il restait du château à la fin du 19ème siècle : - la base d’une tour importante, en rive gauche, à l’aval du pont moderne (A). On peut supposer qu’elle avait un équivalent sur l’autre rive.

Cahors


Propriétaires : •

Les archevêques de Tarentaise,

A partir de la transaction de 1258, les Briançon - Aigueblanche, bien que les archevêques restent suzerains,

Montmayeur

Ducs de Savoie (1530). Le château devient une forteresse défensive : le « pas de Briançon » ayant essentiellement pour but d’empêcher ou de retarder une invasion de la Tarentaise.

En 1600, les stratèges français prennent le château en étau entre des troupes remontant la vallée et d’autres qui passèrent par le Col de la Madeleine et descendirent dans la vallée par Doucy. Le 06 octobre, sous les coups de l’artillerie française, les défenseurs doivent quiHer le château.

En 1690, lors de la 4ème Invasion française (Louis XIV), les Français prennent la forteresse par surprise (ce qui montre une bonne connaissance par ceux-ci des différents sentiers). L’artillerie du Marquis Charles Chalmont de Saint-Ruth ruine le château qui ne sera pas relevé. Il est donc une ruine depuis plus de 3 siècles.


MONTPONT BONNEVAL



Une tour de guet sur le chemin du col de la Colombe / Madeleine ?

Une maison-forte dans un domaine important (l’antique domaine de Pontius dont on a pu extraire deux « villarium ») ?

Un relais de chasse ?

Les trois à la fois ?

Propriétaires : Une histoire qui suit celle du château de Briançon : •

Les Briançon - Aigueblanche

Les Montmayeur (encore des traces familiales au 16ème siècle)

Après 1530, domaine direct des Ducs de Savoie. Une question à préciser : le rôle exact des VilleHe / Chevron-VilleHe ceHe communauté.

dans


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