Catalogue Janvier 2013
DITO
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OUR SES ADHÉRANTS, LES ÉDITIONS MINERVE PUBLIENT PLUSIEURS COLLECTIONS D'OUVRAGES SPÉCIALISÉS. DES OUVRAGES DE RÉFÉRENCE, MAIS AUSSI D'INITIATION POUR TOUT LECTEUR DÉSIREUX DE COMPRENDRE OU D'APPROFONDIR UNE CIVILISATION ET SES TÉMOIGNAGES ARTISTIQUES. LIVRES D’ART AU PLEIN SENS DU TERME, CAHIERS, ESSAIS... ÉCRITS PAR LES MEILLEURS SPÉCIALISTES, CES OUVRAGES ALLIENT EXCELLENCE DU FOND ET RICHESSE ICONOGRAPHIQUE EXCEPTIONNELLE, ET N’AMBITIONNENT RIEN DE MOINS QUE DE DEVENIR DES RÉFÉRENCES.
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L’ART PARIETAL : GROTTES ORNÉES DU QUERCY —P. 3
CIVILISATIONS DES ARTS PREMIERS —P. 6
LES TROIS CODEX MAYAS —P. 7
LA NAISSANCE DES ÉCRITURES —P. 9
LA PIERRE DE ROSETTE —P. 10
L’IMPRIMERIE : HISTOIRE ET TECHNIQUES GLOBAL SYSTE —P.M17
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LE LIVRE DE KELLS « L’OBJET LE PLUS PRÉCIEUX D’OCCIDENT » —P. 12
LA LETTRE, MÉMOIRE DES MÉTIERS DU LIVRE —P. 13
DE PLOMB, D’ENCRE & DE LUMIÈRE —P. 14
USERS
users in space statico (where paper is impractical)
MACHINES LITTÉRAIRES —P. 19
by the million, each connected to one server
DU PAPYRUS À L’HYPERTEXTE —P. 20
POÉTIQUE DU BLANC VIDE ET INTERVALLE DANS LA CIVILISATION DE L’ALPHABET —P. 21
2 | Sommaire | ÉDITION MINERVE
L’ART PARIETAL :
GROTTES ORNÉES DU QUERCY
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Auteur : Michel Lorblanchet Date de parution : septembre 2010 Collection : Livres D’art Broché : 445 pages Langue : Français ISBN : 978281260164-4
SUIVRE CE GUIDE PASSIONNÉ, C’EST PÉNÉTRER DANS LES RECOINS SECRETS DES CAVITÉS OÙ SOUVENT SE CACHENT LES OEUVRES PARIÉTALES »
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ichel Lorblanchet a révolutionné l’étude de l’art pariétal. Ce livre est l’oeuvre de sa vie : quarante-cinq années de recherches dans les grottes ornées du Quercy, la somme de l’ensemble de ses travaux. Un recueil unique mis en valeur par une maquette spectaculaire, reproduisant des documents précieux - analyses,
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relevés, photographies, pour beaucoup inédits. Suivre ce guide passionné, c’est pénétrer dans les recoins secrets des cavités où souvent se cachent les oeuvres pariétales. Voir ce lion de Roucadour émerger soudain au milieu d’une centaine de figurations, après quatre années d’étude du manie panneau ! c’est partager les surprises et les joies de l’archéologue lorsque son dessin lui apprend peu à peu que tel petit animal est un cheval porteur de caractères particuliers tissant aussitôt des relations avec d’autres oeuvres dans d’autres cavités, ou que tel autre motif impossible à identifier au premier abord se révèle finalement, par son relevé, un bouquetin allongeant sa tête pour rejoindre la concrétion qui caractérise en lui servant de cornes; c’est apprendre que dans
telle étroite fissure de Pergouset se loge depuis quinze mille ans un cheval à l’oeil incroyablement précis, dessiné en « aveugle », bout de bras... Ce livre montre la beauté, la richesse et la profondeur de l’art pariétal du Quercy, dans un ensemble de trente sites - au rang desquels les fabuleuses grottes de Pech-Merle, Cougnac et Les Merveilles -, patrimoine secret souvent inaccessible, qui fut l’objet d’une longue étude dont l’auteur fait en ces pages un legs pour les recherches à venir.
CIVILISATIONS DES ARTS PREMIERS
Auteur : Collectif Date de parution : novembre 2009 Collection : Livres D’art Broché : 585 pages Langue : Français ISBN : 978-2809900835
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a découverte des peuples dits « primitifs » est récente : peu de publications présentent leur patrimoine artistique, malgré l’engouement suscité ces dernières années par les collections exposées au musée du quai
Branly. Les masques, costumes, instruments de musique, pièces de vaisselle, sculptures, outils, peintures, bijoux, tapisseries, armes ou encore parures des peuples primitifs d’Océanie, d’Asie, d’Afrique et des Amériques sont magnifiquement mises en valeur grâce au format exceptionnel du livre. L’ouvrage reprend largement les principales collections exposées au Quai Branly, mais pas uniquement. Surtout, les premières photos de ces peuples, prises par les explorateurs à la fin du XIXe siècle, confèrent à l’ouvrage une dimension supérieure à celle d’un catalogue austère : les objets prennent vie, et l’on découvre les visages des derniers de nos semblables à avoir conservé un mode de vie ancestral. Découvrons dans cet ouvrage les masques, costumes, instruments de musique ... etc des civilisations dites « primitives ».
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LES TROIS CODEX MAYAS
Auteur : Éric Taladoire Date de parution : octobre 2012 Broché : 240 pages Collection : Beaux livres Langue : Français ISBN : 978-2353151684
EN COMPAGNIE D’ERIC TALADOIRE, L’UN DES PLUS GRANDS SPÉCIALISTES DES CIVILISATIONS PRÉCOLOMBIENNES, DÉCOUVREZ L’HISTOIRE DE CES CODEX, LEURS SENS ET, PLUS GÉNÉRALEMENT, SUIVEZ AVEC LUI LA TRACE DES MAYAS.
LES LIVRES MAYAS RÉUNIS POUR LA PREMIÈRE FOIS
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es Mayas occupent, dans notre imaginaire collectif, une place particulière. Leur civilisation jouit d’un prestige exceptionnel et elle est entourée d’une aura de mystère. Ainsi, au cours des dernières années, trois expositions à succès leur ont été consacrées à Paris. Cette redécouverte permanente de cette fabuleuse civilisation précolombienne s’accompagne parfois d’une quête quasi mystique autour du secret des pyramides mayas ou du sens caché de leur écriture. Récemment, des illuminés et autres « prophètes » de malheur, parfois relayés par des journalistes, ont utilisé les prédictions mayas, tirées de leurs codex livres sacrés de cette civilisation -, pour annoncer la fin du monde le 21 décembre 2012. La publication des Trois Codex mayas qui réunit dans leur intégralité les trois seuls manuscrits
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pictographiques mayas ayant échappé aux Conquistadors est un véritable événement éditorial. Pour la première fois, le public pourra découvrir directement les écrits mayas, apprécier leur incroyable beauté et mieux appréhender leur sens profond. En raison de leur extrême fragilité, ces trois codex ne sont en effet pas exposés au public. Il s’agit du Codex Trocortesianus, conservé au Musée des Amériques à Madrid (Espagne) ; du Codex Dresdensis conservé à la bibliothèque de l’Université de Dresde (Allemagne) ; et enfin, du Codex Peresianus, conservé à la Bibliothèque nationale, à Paris. En compagnie d’Eric Taladoire, l’un des plus grands spécialistes des civilisations précolombiennes, découvrez l’histoire de ces codex, leurs sens et, plus généralement, suivez avec lui la trace des Mayas.
Eric Taladoire est archéologue et professeur à l’Université de Paris I. Il a notamment publié La Vie quotidienne des Mayas et des Azteques (Hachette), Les Mayas (Chêne) ou encore Archéologie et arts précolombiens (Documentation française).
POURQUOI LA FIN DU MONDE N’AURA PAS LIEU EN DÉCEMBRE 2012 LES ARCHIVES SACRÉES D’UNE CIVILISATION DISPÂRUE CALENDRIERS, ASTROLOGIE ET RÉLIGION MAYAS C’est un calendrier fondé sur la notion de cycles successifs et récurrents. Le treizième baktun, cycle qui correspond à exactement 144 000 jours, soit environ 400 ans, va se terminer le 21 ou le 22 décembre, et en ouvrir un autre. C’est bel et bien la fin d’une période, mais nous ignorons si les Mayas associaient les fins de cycle à des catastrophes. Nous n’avons de cela que des indices insuffisants.
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LA NAISSANCE DES ÉCRITURES «
LA CLÉ DE LA LECTURE A SOUVENT ÉTÉ PERDUE APRÈS LA DISPARITION DE LA CIVILISATION QUI L'AVAIT CONÇUE »
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epuis plus de cinq mille ans les hommes ont communiqué entre eux de manière orale comme écrite, mais la clé de la lecture a souvent été perdue après la disparition de la civilisation qui l’avait conçue. Le déchiffrement d’écritures anciennes aux cours des deux derniers siècles a cependant ouvert des perspectives nouvelles et permis aux savants de lire les traces de ces écritures sur des monuments, des tablettes, des sceaux, des papyrus, et de nombreux autres objets porteurs de signes. Rédigé par une équipe de spécialistes anglo-saxons, cet ouvrage relate en sa première partie l'étonnante histoire du déchiffrement du cunéiforme, des hiéroglyphes égyptiens et du linéaire B. Suit une contribution sur les débuts de l'alphabet, qui permet d'expliquer le passage des systèmes syllabiques à l'écriture utilisée pour transcrire le grec classique. Puis est exploré l'héritage des inscriptions grecques. Enfin, une étude de l'étrusque montre comment, par le biais de cette langue, les lettres de l'alphabet grec furent transmises aux Romains. La présentation de l'édition française, quant à elle, soulève quelques questions fondamentales relatives au rapport entre l'écriture et les pratiques orales, aux raisons du passage à l'écriture et à ses principes.
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Auteur : collectif Date de parution : novembre 1997 Broché : 503 pages ISBN : 9782020334532
LA PIERRE DE ROSETTE Auteur : Robert Sole & Dominique Valbelle Date de parution : mai 1999 Relié : 230 pages Langue : Français Genre : Enluminure ISBN : 9782878110906
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a Pierre de Rosette fait partie de ces objets mythiques dont la découverte, en juillet 1799, a joué un rôle considérable dans notre connaissance de la civilisation pharaonique. En juillet prochain, on célébrera donc le bicentenaire de cette «trouvaille». Conservée au British Museum de Londres, dont elle constitue l’un des trésors, la Pierre de Rosette fut en effet l’instrument principal qui permit à Champollion de décrypter les hiéroglyphes et, donc, ouvrit la porte à la connaissance des millénaires de l’histoire égyptienne. Trouvée par les savants accompagnant l’expédition de Bonaparte, baptisée du nom d’un petit port de pêche où elle gisait, confisquée ensuite par les Anglais, la pierre de Rosette connut elle-même une histoire mouvementée : sur le plan factuel comme sur le plan scientifique. Or, paradoxalement, il n’existait pas, à ce jour, de livre proprement dit sur la pierre de Rosette. A l’exception d’une courte plaquette vendue au British Muséum.
C’est à cette extraordinaire histoire que se sont attelés les deux auteurs. Histoire scientifique d’abord : comment cette stèle rédigée en trois langues (grec, démotique et hiéroglyphes) a-t-elle pu livrer la clé de l’écriture pharaonique que nul ne savait plus lire depuis le IVe siècle ? Autrement dit quel fut le génie de Champollion et comment perça-t-il réellement (en vingt années de recherches) ce secret des hiéroglyphes ? Les deux auteurs ont fait un réel effort de clarté pédagogique pour rendre accessible au non-spécialiste cette aspect des choses. Y compris en multipliant les dessins, tableaux, exemples, etc. Mais ils racontent également l’histoire «politique» ou culturelle de cet objet, histoire qui voit s’affronter les susceptibilités française, britannique et égyptienne. De sorte que ce livre, non seulement comble une lacune mais propose une assez passionnante initiation. Des annexes, des illustrations et des chronologies font en outre de ce livre un véritable instrument de connaissance.
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LE LIVRE DE KELLS Auteur : Bernard
Meehan Date de parution : avril 1995 Broché : 487 pages Langue : Français Genre : Enluminure / Manuscrits à peintures irlandais ISBN : 9782878110906
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L’OBJET LE PLUS PRÉCIEUX D’OCCIDENT »
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e Livre de Kells fut un temps « l’objet le plus précieux d’Occident ». C’était à l’époque où les moines irlandais partaient évangéliser le reste de l’Europe. Il tire son nom de la petite ville de Kells, au monastère de laquelle remonte son origine obscure, à la fin du premier millénaire, mais, depuis le dix-septième siècle, il est conservé à la bibliothèque du Trinity College de Dublin. Le Livre de Kells, à l’origine, avait une vocation sacramentelle et non éducative. La confection du livre semble avoir intégré cette dimension, en faisant du manuscrit un objet très beau mais assez peu pratique. Le texte contient d’ailleurs de nombreuses erreurs non corrigées. De manière générale, rien n’a été fait qui aurait risqué de perturber la beauté formelle des pages : l’esthétique a été prioritaire par rapport à l’utilité. Chef-d’oeuvre de l’enluminure médiévale, cette version des quatre Evangiles reste un vibrant hommage au génie irlandais, avec ses représentations du Christ, de la Vierge et des évangélistes entremêlées de plaisantes figures animales, loutres, phalènes, et souris décoratives qui, courant dans les marges des folios, nous rappellent combien les artistes et les copistes d’alors vivaient près de la nature. La cohabitation du sacré et de l’humour est merveilleusement mise en valeur par l’iconographie de cette édition, qui reprend les plus importantes pages décorées de l’original, et par le texte de Bernard Meehan, actuel conservateur du Cabinet des Estampes du Trinity College. Ainsi revivent, vêtus de leur plus belle ornementation celte, les symboles chrétiens. 117 illustrations, dont 110 en couleurs.
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LA LETTRE, Auteur : Roger Dédame Date de parution : mai 1998 Broché : 182 pages Langue : Français ISBN : 9782702204955
1. HISTOIRE DU CARACTÈRE D'IMPRIMERIE
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près un court rappel portant sur les origines de l'écriture, les cent premières pages retracent de façon beaucoup plus détaillée l'évolution des caractères d'imprimerie depuis l'époque des incunables jusqu'à nos jours. L'œuvre de prestigieux graveurs ou dessinateurs-concepteurs de caractères y est abordée chronologiquement, en relation avec une abondante iconographie. Cette section se termine par une brève évocation de l'utilisation de la lettre, pour sa forme et indépendamment de la signification textuelle, dans les arts du dessin, de la sculpture et de la peinture.
MÉMOIRE DES MÉTIERS DU LIVRE 2. TECHNOLOGIE D'UTILISATION DU CARACTÈRE D'IMPRIMERIE
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ans détailler la pratique des logiciels de traitement de texte que les opérateurs de PAO peuvent trouver dans les manuels des fournisseurs, ce chapitre expose, en les débarrassant de ce qui est devenu caduc, les principales règles typographiques à observer dans l'utilisation des caractères et détaille les nouvelles facilités offertes par le traitement de texte informatisé, afin de satisfaire le plaisir de l'œil, juge souverain du goût, pour reprendre la belle expression de Fournier-leJeune (graveur et novateur en matière d'art typographique, de la fin du XVIIe et du début du XVIIIe siècles).
3. LE PASSÉ, LE PRÉSENT ET L'AVENIR DU CARACTÈRE D'IMPRIMERIE
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a dernière partie relate en deux sections l'une intitulée L'actualité du patrimoine historique, et l'autre La numérisation des caractères d'imprimerie - la teneur d'entretiens que les auteurs ont eus avec trois collaborateurs de l'Imprimerie Nationale, chacun exposant leur conception et l'évolution de la communication imprimée, ils fournissent des raisons de ne pas se résigner à son déclin, mais au contraire, d'utiliser toutes les potentialités des nouvelles techniques..
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Centre d’étude et de recherche typographiques ; préf. de Charles Peignot ; postface de Georges Bonnin. Imprimerie nationale, 1982 Auteur : Collectif Date de parution : septembre 1982 Broché : 343 pages Collection : Arts de livre Langue : Français
ISBN : 978-2110807814
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DE PLOMB, D’ENCRE & DE LUMIÈRE
A L'HEURE OÙ LE PLOMB DEVIENT LUMIÈRE »
À
l'occasion du dernier congrès de l'Association typographique internationale (ATYPI) qui s'est déroulé en France au mois de septembre 1982, le Centre d'étude et de recherche typographiques, en collaboration avec l'Imprimerie nationale, a publié ce recueil de cinq études destinées à dégager les lignes maîtresses de la réflexion typographique française à l'époque contemporaine. Entre un passé de plomb et un avenir de lumière, le jeu du paradoxe semble facile de prime abord ; mais ces cinq études décrivent, bien au contraire, une complexité qui n'est que le reflet de nos incertitudes actuelles. S'il est vrai que l'ère du plomb est révolue, peut-on conclure que la lumière est la révélation suprême en matière de typographie, même si elle préside à l'histoire de l'imprimerie (Fiat lux) ? La réflexion des auteurs nous convie à une exploration du monde des signes livrés à l’imagination de l’homme graphique et typographique. Voyage passionnant que nous propose tout d’abord Raymond Gid, « à l’heure où le plomb devient lumière », partant de l’analyse des lettres pour expliquer la page où le blanc devient lumière par le jeu des noirs dont la disposition crée les signes intelligibles à la lecture. Histoire de la mise en page, histoire des attitudes devant le livre, rythmes intérieurs dévoilant sous nos yeux la vie intime du livre.
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L’IMPRIMERIE :
HISTOIRE ET TECHNIQUES Auteur : Micheak Twyman Date de parution : février 2007 Broché : 118 pages Collection : Métamorphose du livre Langue : Français Illustrations : couleur ISBN : 978-2847881035
« Michael Twyman est professeur émérite au Département de typographie et de communication graphique de l'Université de Reading (RoyaumeUni). Il est l'auteur de nombreux ouvrages sur la typographie et l'imprimerie et il intervient régulièrement à l'Institut d'histoire du livre, Lyon.
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L’IMPRIMERIE EST L’UNE DES PLUS IMPORTANTES INVENTIONS DE TOUS LES TEMPS »
et ouvrage, richement illustré, offre, pour la première fois en langue française, un panorama des principales étapes de l'évolution de l'imprimerie et de ses techniques. L'imprimerie est l'une des plus importantes inventions de tous les temps. Elle a changé le cours de l'histoire par son extraordinaire impact sur les plans intellectuel, social et artistique. Au fil des siècles, ses applications se sont multipliées grâce à l'adaptation continue de ses procédés aux évolutions technologiques depuis la production manuelle jusqu'à la production mécanique, puis électronique. Dans cette histoire documentée et concise, Michael Twyman brosse un tableau de l'évolution des techniques graphiques et de la manière dont cellesci ont contribué au développement des formes et des usages des images et des textes imprimés, depuis l'invention de l'imprimerie en Extrême-Orient et en Europe jusqu'à l'avènement du numérique. Cet ouvrage est une traduction du British Library guide to printing que l'auteur a adaptée au contexte français en s'appuyant notamment sur les collections du Musée de l'imprimerie de Lyon.
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MACHINES LITTÉRAIRES
Auteur : Theodor Nelson Date de parution : septembre 1994 Broché : 93 pages Langue : Anglais ISBN : 978-0893470562
QUI A INVENTÉ L’HYPERTEXTE ? DIEU (LA BIBLE) OU TED NELSON (XANADU) ? NOUS PENCHONS PLUTÔT POUR LA PREMIÈRE HYPOTHÈSE. MAIS LE PROBLÈME, AVEC DIEU, EST QU’IL FAUT PROUVER SON EXISTENCE. TANDIS QU’IL SUFFISAIT DE S’ASSURER DE L’EXISTENCE DE TED NELSON, EN RENCONTRANT CE PERSONNAGE AUSSI MYTHIQUE QU’INCONNU.
« Theodor Holm Nelson (né le 17 juin 1937 à Chicago1) est un sociologue américain, pionnier de l'histoire des technologies de l'information. Il est considéré comme l'inventeur du terme hypertexte (1965).
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THE MAGIC PLACE OF LITERARY MEMORY WHERE NOTHING IS FORGOTTEN »
n 1960 Théodore Holm Nelson (Ted Nelson), alors âgé de 27 ans, étudiant en sociologie à l'université Harvard, réfléchit à un concept de système d'information « au bout des doigts ». Il imagine une machine permettant à chacun de stocker des données, de les mettre à disposition de tous, partout, en quelques instants. Théodore Nelson invente ainsi le concept d'hypertexte. Dans les années 1960, l'informatique reste encore balbutiante. Les ordinateurs restent lents, encombrants, rares, chers, d'un abord spartiate et souvent dépourvus d'écrans : ils étaient généralement équipés de télétypes, sorte d'imprimante accolée à un clavier. Face à ces contraintes matérielles, le projet de Ted Nelson reste longtemps une utopie. Le projet Xanadu connut des difficultés dans son élaboration et sa réalisation, très lente, et il fut supplanté par le Hypertext Transfer Protocol (HTTP), un protocole de communication plus simple et moins ambitieux qui connut une rapide popularité. Le concept de Ted Nelson a traversé quelques difficultés pour se transformer en un objet utilisable. Très en avance sur son temps, l’idée a dû attendre la banalisation du matériel informatique, et l’avènement de technologies de réseau unifiées. Des questions simples comme le transcodage de documents écrits en caractères non latin, leur affichage sans erreur n’ont trouvé de réponses tangibles qu’à la fin des années 1990.
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« Je travaille depuis vingt-cinq ans sur différents projets, tous fondés sur le principe de l’hypertexte et tous appellés Xanadu. C’était le nom de l’un des palais de l’empereur mongol Ku Blai Khan, près de Pékin. Dans l’une de ses oeuvres, le poète anglais Samuel Coleridge se sert du nom Xanadu pour en faire le symbole de la créativité et de l’inspiration romantique. Mais Coleridge dit aussi qu’il a oublié une partie de l’histoire. Xanadu devient donc le symbole du conflit entre l’esprit de l’artiste et les problèmes apportés par le monde extérieur, qui lui font oublier son oeuvre. Pour moi, Xanadu est le lieu par excellence de la création artistique et le palais magique de la mémoire, où plus rien n’est jamais oublié ». Le Monde du 31/04/96
Auteur : Christian Vandendorpe Date de parution : octobre 1999 Broché : 224 pages Collection : Cahiers libres Langue : Français Illustrations : aucune ISBN : 978-2707131355
«
DU PAPYRUS À L’HYPERTEXTE
LA RÉVOLUTION DU CODEX NE S'EST PAS LIMITÉE À L'ORDRE ERGONOMIQUE, MAIS ELLE A EU AUSSI UNE INFLUENCE CONSIDÉRABLE SUR LA NATURE DES CONTENUS ET L'ÉVOLUTION DES MENTALITÉS EN GÉNÉRAL.
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EN EFFET À PARTIR DU MOMENT OÙ LE TEXTE ES APPRÉHENDÉ COMME UNE ENTITÉ VISUELLE, ET NON PLUS ORALE, IL SE PRÊTE BEAUCOUP MIEUX À UNE ATTITUDE CRITIQUE, ANALYTIQUE ET OBJECTIVANTE »
usqu'à la fin des années 70, on peut croire que l'ordinateur n'a des effets que dans le domaine des sciences et techniques. Mais cela révolutionne aussi notre façon de stocker, et transmettre notre savoir. Donc il y a des effets sur le texte et donc irrémédiablement sur la lecture. L'objet de cet essai n'est ni classificatoire, ni historique, ni encyclopédique, ne vise pas à l'exhaustivité, mais vise à apporter quelques éléments sur la question des mutations de l'écrit et de la lecture. A travers ses différents chapitres, l’auteur va parler de l’évolution de l’écriture avec, à la base, l’écriture sur le papier jusqu’à l’hypertexte. L’ordinateur ne reproduit malheureusement pas l’impression de durée et de continuité que l’on a quand on lit un livre. Il crée plutôt une impression d’urgence de choix pour savoir où cliquer. Avant de pouvoir écrire sur des livres, les personnes échangeaient des informations par l’oral. Ils ne pouvaient pas choisir le débit ou choisir le moment qu’ils voulaient étudier. Tout a changé avec la lecture. Elle n’oblige pas plusieurs personnes à être présente en même temps pour l’échange: ce que pense une personne peut être retranscrit et réutilisé plus tard avec organisation. Au cours de l’histoire de l’écriture, la plupart des peuples étaient en sa faveur car elle permettait de montrer l’intelligence supérieure des scribes et la transmission des religions. Seuls les Grecs étaient contre car elle ne transmettait pas la sagesse. Plus tard, l’écriture a été très utilisée pour retranscrire les découvertes scientifiques.
Professeur à l'Université d'Ottawa (Canada) et sémioticien spécialisé dans les théories de la lecture, Christian Vandendorpe est l'auteur d'un essai intitulé Du papyrus à l'hypertexte (La Découverte, Paris, 1999).
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POÉTIQUE DU BLANC Auteur : AnneMarie Christin Date de parution : mai 2009 Broché : 208 pages Collection : Essais d’art et de philosophie Langue : Français ISBN : 9782711621972
Spécialiste d'Eugène Fromentin, AnneMarie Christin a créé le Centre d'étude de l'écriture afin d'élargir cette analyse comparée du texte et de l'image à celle des civilisations de l'écriture, selon que celles-ci sont fondées sur l'idéogramme ou sur l'alphabet.
VIDE ET INTERVALLE DANS LA CIVILISATION DE L’ALPHABET
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our qui a l’habitude de pratiquer Poétique du blanc et L’Image écrite dans leur édition originale, cette présentation dans une nouvelle maquette est aussi l’occasion d’une redécouverte, et de nouvelles réflexions. De nombreux remaniements ont étoffé la matière du texte, et modifié l’angle d’approche de certaines questions. L’Image écrite s’est ainsi enrichi d’un chapitre sur « l’écriture selon Magritte », Poétique du blanc d’une postface consacrée à L’Empire des signes de Barthes, et, dans le chapitre « La mémoire blanche », d’une réflexion sur l’existence à côté de la mémoire orale d’une mémoire visuelle dans l’antiquité. Les changements de format, de mise en page et de typographie, ont eux aussi introduit dans les pages naguère familières de légers décalages, d’autant plus déroutants qu’ils sont parfois infimes, et nécessitent une réappropriation de l’oeil et de la main.Tout est à reprendre, à relire, et à repenser. L’exercice est en vérité plutôt bienvenu. Car la réflexion sur les liens de l’écriture avec l’image est justement centrale dans le propos d’Anne-Marie Christin, en particulier dans Poétique du blanc qui nous occupera principalement ici. La thèse développée par Anne-Marie Christin dans ce livre s’appuie sur un constat : le blanc,
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essentiel dans les cultures de l’Extrême-Orient où il est perçu comme un élément dynamique et productif, n’est le plus souvent envisagé en Occident que comme un manque. Il en va de même pour le vide, espace tragique que n’anime aucune trace, ou l’intervalle, place perdue entre deux figures. La raison d’une telle différence d’appréciation est à chercher, selon Anne-Marie Christin, dans une conception elle aussi différente de l’écriture dans ces deux cultures : contrairement à l’idéogramme, qui accorde toute sa place, dans l’acte même de la lecture, au support des signes écrits, notre alphabet qui repose sur un découpage abstrait de la langue ne lui reconnaît aucun rôle. Le refus du blanc dans la culture occidentale ne signifie pas que celle-ci ait toujours été, et de manière monolithique, indifférente à ses sortilèges. Certain créateurs, peintres mais aussi photographes ou poètes, y furent sensibles et tentèrent même de le faire revivre dans leurs oeuvres. Mais leur démarche tenait du défi, tant « voir le blanc, dans la civilisation de l’alphabet, ne pas l’identifier à une absence, un manque, un deuil, relève de la transgression » (p. 11). C’est ce défi, ses enjeux, ses formes, ses réussites et ses hésitations, qui sont au cœur de l’enquête.
Conception graphique : Laura HENDERSON