Portfolio _ Céline Coderch

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Portfolio CÉLINE CODERCH

Architecte D.E. ENSAPM DSA Risques Majeurs ENSAPB Présidente de l’association des ARM


Céline Coderch

Architecte DEA 2015 ENSAP Malaquais Née le 12 janvier 1991 12, rue de la Fontaine du But 75018 Paris celine-coderch@wanadoo.fr +33 7 87 03 32 22

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Architecte diplômée d’état de l’ENSA Paris Malaquais depuis juin 2015, j’ai suivi mon cursus au sein du département « AMC2-Transitions » (Architectures, Matières, Cultures Constructives). J’y ai appris à formuler des propositions pour répondre aux problématiques liées aux transitions énergétique, urbaine et constructive. J’ai par la suite suivi une formation de spécialisation post-master avec un DSA «Architecture et Risques Majeurs» à l’ENSA Paris Belleville car je souhaitais acquérir les connaissances nécessaires pour travailler, en tant qu’architecte, avec les professions spécialisées dans le domaine du risque et ce, afin d’exercer un métier qui acte pour une ville consciente de ses limites, naturelles et anthropiques, afin de résoudre des problématiques humaines, urbaines et environnementales. Je vous prie de bien vouloir trouver, ci-après, une sélection de projets que j’ai conçus et qui m’ont orientée vers une architecture sociale et intégrant les risques majeurs. Page précédente : Image réalisée lors d’un intensif sur le logiciel de calcul Mathematica

Céline Coderch


S o m m a i

CV

p. 4

Association des Architectes des Risques Majeurs

p. 5

Retour aux Sources

p. 6

Exalter l’Architecture pour Contenir la Ville

p. 10

Développement Rural en phase Post-Crise

p. 16

Vers un Territoire aux Risques Maîtrisés

p. 20

Réhabilitation ou Tabula Rasa ?

p. 24

Côté cour, Côté jardin

p. 25

La Porte Sainte-Catherine

p. 26

Approche comparative

p. 28

dans la vallée du Heyang en Chine

deux propositions architecturales pour un développement raisonné de Loches

3 Reconstruction durable dans la région de Dolakha au Népal ONG Architecture & Développement

Résidence avec la collectivité de Luz-Saint-Sauveur Association CivicWise

Collectivité flexible

Conception d’un immeuble d’habitation

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Un patrimoine à l’épreuve des risques majeurs

d’assemblages pour poutres et panneaux lamellés en bois


CURRICULUM VITAE Formation

09.2013 - 01.2014

+ Diplôme de Spécialisation et d’Approfondissement Architecture et Risques Majeurs à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Paris Belleville ° Projet in situ avec l’ONG Architecture&Développement au Népal ° Projet et résidence à Luz-Saint-Sauveur dans les Pyrénées Intégration du risque inondation au projet communal d’aménagement de berges ° Projet à Rhodes en Grèce “Un patrimoine à l’épreuve des risques majeurs” + Diplôme d’Etat d’Architecture à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Paris Malaquais ° Second prix du concours international “Outstanding village housing village” lancé par Wang Shu en Chine “Retour aux sources dans la vallée du Heyang” ° Félicitations du jury de Pau “Requalification du quartier du Hédas” + Artesis Hogeschool à Anvers, Belgique

09.2012 - 01.2013 2010

+ Istanbul Technical University, Faculty of Architecture, Turquie + Baccalauréat scientifique, option musique

03.2016 06.2016 - 09.2016

+ Membre fondateur et Présidente de l’association des Architectes des Risques Majeurs + CDD chez Creactiv architecture - 78 : relevé, saisie et APS pour des magasins Franprix en Ile-de-France + Mission chez Zoomfactor - Paris 5ème : esquisse d’une surélévation en bois pour une MOA privée à Bagnolet et recherches pour “UpFactor” + Stage master chez Xlgd Architectures - Paris 11ème : recherche, conception et réalisation de documents graphiques pour un projet de pont en bois et béton en Autriche + Stage licence chez Mu Architecture - Paris 3ème : PC pour une maison individuelle, participation DCE pour une salle de sport de caserne de pompiers + Stage d’observation chez B2I, Bureau d’études techniques et pilotage de chantier - Tours

2015 - 2017

2010 - 2015

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Expériences professionnelles

12.2013 - 04.2014 06.2013 - 08.2013 07.2012

Logiciels

Langues

07.2011

+ Autocad + Indesign, Illustrator, Photoshop, Premiere Pro + Rhinoceros + Archicad + RDM6 + Word, Excel + Français : Langue maternelle + Anglais : Niveau B2, deux semestres Erasmus avec cours en anglais + Allemand : Niveau A2, pratique occasionnelle + Néerlandais : Notions


ASSOCIATION DES ARCHITECTES DES RISQUES MAJEURS

L’association des Architectes des Risques Majeurs (ARM), créée en mars 2016 par des architectes et des ingénieurs ayant suivi le DSA Architecture & Risques Majeurs à l’ENSAPB, a pour objet d’être un lieu de rencontre, d’étude, de proposition et d’action autour des risques majeurs, de l’architecture et de l’urbanisme. Elle se propose : - De promouvoir et d’assurer la promotion de la prise en compte des risques majeurs en architecture auprès des professionnels et de tout autre public (élus, scolaires, riverains, étudiants en architecture, etc.) par le biais d’expositions, séminaires, workshops, voyages, newsletters... Et de ce fait, d’assurer une mise en réseau entre architectes-étudiants spécialisés et professionnels. - De sensibiliser les acteurs institutionnels sur la nécessité d’intégrer les volets architecturaux et urbanistiques dans l’aménagement du territoire et la conception du bâti en zone à risque. - D’intervenir aux phases de prévention, post-catastrophe et développement pour intégrer la notion de culture du risque et ce, de l’échelle territotirale à l’échelle internationale pour que la gestion des risques majeurs soit assurée sur le long terme. Membre fondateur et présidente de cette association pour une période de trois ans, j’ai en effet réalisé qu’il y avait une demande de réflexion, d’intervention et d’innovation dans les projets en zone à risque. Nous travaillons sur des projets multiscalaires, des actions humanitaires et montons des équipes pluridisciplinaires pour que l’architecture soit la plus fine possible dans ces contextes particulièrement complexes.

Intervention au colloque du Cerema «Reconstruction territoriale post-inondation : quels retours d’expériences ?

Assemblée Générale de l’association des ARM

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Intervention au colloque de l’Etablissement Public Loire «La résilience urbaine face au risque inondation»

Exposition «Le Népal, l’après séisme», février 2017, ENSAPB

Rencontre avec l’association Archi-Aid à Sendai, Japon


RETOUR AUX SOURCES DANS LA VALLÉE DU HEYANG Lauréats du concours «Beautiful habitat» P8-Mutations, B.-J. Hubert et G. Bignier Réalisation avec G. Coupez et C. Varin 2013-2014

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Contexte

Concept

Après un workshop de quatre jours avec des étudiants de la China Academy of Art et deux semaines de voyage à Beijing, Shanghai, Hangzhou et au cœur de la vallée du Heyang, nous avons participé à un concours lancé en 2015 par le gouvernement de la province du Zhejiang à l’Est de la Chine et organisé par l’architecte Wang Shu (Pritzker Prize 2012) intitulé «Beautiful habitat, Outstanding Village Housing Design Contest». L’objectif du gouvernement est aujourd’hui de promouvoir des normes de construction, d’instaurer un système de collecte des déchets, de traitement des eaux usées et des transports. Enfin, l’urbanisation s’est développée jusqu’alors sans réglementation. Les collectivités locales mettent seulement en place des réseaux d’électricité dans les villages. Les maisons n’ont ni eau potable ni eau courante.

Prévoir globalement le développement de la vallée permet de prévenir les risques écologiques et sociaux. L’eau, comme ressource essentielle à la vie, à la végétation et à la dynamique sociale, doit être amenée et préservée à une bonne qualité. Elle est aussi un facteur déterminant le degré de confort au sein de l’habiter. C’est la raison pour laquelle la distribution de l’eau définit également l’organisation interne des logements. L’habitant est amené à suivre le cours de l’eau : rentrer le long de l’eau visible, habiter des espaces desservis par une eau de qualité correspondant à ses différents besoins, entretenir son jardin qui participe au traitement écologique de l’eau de pluie récupérée...

Par ailleurs, la vallée subit de fortes spéculations dues au développement du tourisme. Le retour à un environnement non pollué et à la famille est en effet prisé par les citadins issus des classes privilégiées. Des promoteurs peu scrupuleux multiplient les transformations de maisons traditionnelles en hôtels de charme ; phénomène impliquant l’expulsion de villageois et une défiguration du paysage originel.

L’exploitation maîtrisée des ressources naturelles locales est une réponse appropriée à l’objectif de redynamisation de la vallée du Heyang : réhabilitation de l’existant, assainissement des cours d’eau, mise en valeur du paysage, construire avec les matériaux disponibles in situ.

Maquette 1/25


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Plan du RDC avec l’environnement du village Guxicun

Plan directeur du développement de la vallée

Eau claire dans les espaces publics réhabilités


Dans notre projet sur le village Gŭxīcūn, l’eau douce, l’eau de pluie ainsi que l’eau du réservoir sont traitées via divers systèmes pour atteindre les niveaux de propreté requis par les différents usages : bassins aquaponiques, bassins de phytoremédiation et usines d’épuration sont situés respectivement le long des voies et des champs, autour ou au centre des maisons et à la sortie des villages.

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WC

Clear water Open air distribution network in the village

Trois logements-type se déclinent autour de bassins collectifs pour s’adapter à la morphologie urbaine existante et créer une diversité urbaine. Tous sont composés d’un ou plusieurs patios qui amènent lumière et ventilation au centre des logements et permettent également une double circulation à la belle saison. Ils sont accessibles via des coursives collectives en bambou qui reWC WC lient les logements aux commerces et bénéficient des débords de toiture comme protection contre la pluie.

WC

WC

WC

WC

WC

WC

Clear water Drinking water

Grey water Drinking water Clear water

Cette structure incite ainsi à la promenade sur les différents niveaux construits, ouverts sur le paysage, suivant le passage de l’eau et favorise la rencontre entre voisins. Le bambou, la brique et la terre cuite sont également en lien étroit avec la ressource naturelle que constitue l’eau. Le bambou, matériau résistant et léger, est assuré d’une protection antifongique, antiseptique et anti-humidité lorsqu’il est traité à l’eau de chaux. De plus, sa croissance rapide en fait une ressource quasi-illimitée. Les résidus du traitement à la chaux participent dans un second temps au processus de compostage dans chaque foyer. La brique, utilisée au niveau des soubassements, permet de prendre une distance avec l’eau et de procurer une bonne herméticité à la structure. Enfin, la terre crue procure à nos habitations une isolation naturelle et performante. Un tel schéma de développement des villages, assis sur une relation respectueuse entre l’Homme et la Nature, permettra d’assurer la pérennité des villages et de soulager la surcharge des villes ainsi que d’anticiper une situation de chaos environnemental. Nous avons reçu le second prix du concours avec cette proposition et avons été exposés à l’exposition Musai Design à la bibliothèque de l’Université du Zhejiang à Hangzhou.

GreyDrinking water water Waste water

Waste Grey waterwater

Drained into the open-air Drained into the open-air Drained into the open-air Drained into the sewer Drained into the sewer Open air distribution Underground distribution UndergroundOpen distribution air distribution Underground distribution distribution network distribution network distribution network network network network in the village network network network in the village network Treated in the village’s basins Treated in thevillage village’s basins Treated in the village’s Treated basins after each village Treated after each

Cycle des différentes types d’eau dans les maisons

Waste water Drained into the sewer network Treated after each village

Diagramme de fonctionnement du cycle de l’eau


L’eau entre paysage et communauté

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Maison en U (T4) avec jardin intérieur

Plan RDC ilôt juxtaposé au village ancien

Un centre-bourg vivant autour de l’eau

L’eau au sein des cours végétales


EXALTER L’ARCHITECTURE POUR CONTENIR LA VILLE

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propositions architecturales pour un développement raisonné de Loches PFE - Transition(s) - P. Simon et S. Memet 2014-2015

Contexte La ville de Loches, située au Sud de la région Centre-Val de Loire, est une Ville d’Art et d’Histoire et l’un des Plus Beaux Détours de France. Depuis les années 1980, notamment suite à l’arrêt de la production du champignon de Paris, la croissance démographique lochoise s’est ralentie. On assiste également à un vieillissement de la population avec l’arrivée de ruraux âgés qui désirent se rapprocher des commodités de proximité.

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La rencontre du maire, de différents usagers et acteurs de la ville et de nombreux allers-retours sur site ont permis une appréhension réaliste et sensible du site aux différentes échelles ainsi que de déterminer la problématique qui a été traitée au cours de ce projet de diplôme. Les tourangeaux qui souhaitent acquérir un bien immobilier à un coût abordable et à proximité de la nature alimentent également cette nouvelle population. Des limites naturelles, telles que la topographie, la nature des sols et une zone inondable non constructible à proximité de l’Indre, mais aussi des limites artificielles instaurées par l’Homme comme les infrastructures, le Plan Local d’Urbanisme et le Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur, ont accentué la tendance de périurbanisa-

tion. A l’échelle architecturale, cela engendre une multiplication de pavillons individuels, consommateurs d’espace et limitant les interactions entre les habitants. Au fil des ans, les citadins semblent ainsi s’être détournés d’une partie du patrimoine ancien. La Ville de Loches souhaite, quant à elle, attirer une population jeune afin d’assurer la prospérité de son centre-ville et de son économie. Or, le dynamisme de la ville dépend principalement du tourisme historique de passage. Pour les autres activités, la vie locale est donc particulièrement dépendante de la ville de Tours, préfecture du département. Concept Le propos consiste en une tentative d’inflexion de ces tendances en profitant des potentiels existants et en tenant compte des propos recueillis auprès des acteurs et des usagers de la ville. En assumant une évolution du passé vers les nouveaux usages, le projet propose ainsi une nouvelle image de l’architecture locale. C’est par le biais d’interventions discrètes ou assumées sur différentes typologies, qu’il présente une stratégie afin d’aboutir à un développement maîtrisé de Loches.


Nord - Paris

Enclos à bestiaux?

Enclos seigneurial de Sibille

Ouest - Poitou

Est - Beaulieu

Moulin des Cordeliers

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Sud - Espagne

Emprise de la ville de Loches au MA

Emprise actuelle de la ville

Projection horizons 2030 selon le PLU actuel

L’expansion de la Ville de Loches Emprise du bâti Zones d’extension Zones non constructibles du fait de la topographie

Intervention menée dans le projet

Zone inondable donc non constructible Axes de circulation principaux Rocade, routes et voie ferrée Remparts L’Indre Zones ponctuelles d’intervention sur l’existant

0

0.2

0.5

1 km


1 12

2 Les limites naturelles et artificielles de la ville

0

0.1

0.2

Rocade : limite artificielle imposée par la voiture

0.5 km

Forêt du Haut Jarry : zone peu constructible du fait de la topographie

Quartier Veautrompeau : «zone d’extension future»

Jardin éco-touristique : forêt royale Zone inondable donc non constructible

Secteur sauvegardé et présumé souscavé - Patrimoine et sols fragiles

Morphologie locale


1_INTERVENTIONS DISCRÈTES ET PONCTUELLES EN SECTEUR SAUVEGARDÉ

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Une trentaine de logements en centre-ville sont vacants pour plusieurs raisons : -Les logements situés en R+1 au-dessus des commerces sont inaccessibles depuis la rue. A l’origine, la plupart des commerçants vivaient au-dessus de leur commerce. Au fil du temps, les commerces ont envahi les façades en RDC, au détriment des circulations. -Peu d’entretien car le coût pour des rénovations d’immeubles anciens en secteur sauvegardé est important et doit faire appel à des entreprises spécialisées. -Les propriétaires n’habitent pas à Loches mais plutôt à Tours ou à Paris. -Les surfaces habitables sont trop petites : les commerçants utilisent donc les étages pour du stockage,. En effet, les étages sont compris dans le prix des baaux puisque les logements n’ont pas d’accès indépendant.

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Maison de la Presse, accessibilité depuis la rue du logement en R+1 Logement en R+1 inaccessible depuis la rue Espace de stockage pour la Maison de la Presse Bureaux traversants

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Cour commune peu utilisée

Vue depuis la ruelle des Trois Rois

2_URBANISME ET ARCHITECTURE AUGMENTÉS EN ZONE PAVILLONNAIRE

«Zone future d’extension» malgré un patrimoine troglodytique

Les terres agricoles ou libres sont petit à petit grignotées par une multiplication de lotissements. Peu de surface est consacrée au garage des voitures des habitants à l’échelle de la ville. Les voitures se retrouvent ainsi devant la porte des maisons et sur l’espace collectif et limitent les interactions entre les habitants. En résultent des quartiers excentrés du centre-ville, essentiellement résidentiels et sans les avantages de la campagne.

Les remparts médiévaux : limite historique

Résidence Veautrompeau, mixité de destinations Îlot en impasse, Absence de liaison avec le contexte Voitures omniprésentes dans l’espace collectif Deux modèles de volumétrie répétés, Monotonie

Élévation en baïonnette du projet depuis l’espace public


C’est ainsi que l’expansion de la ville se fait aujourd’hui vers l’extérieur et voire au-delà de la rocade. Ce qui accentue la nécessité de se déplacer en voiture pour rejoindre les différentes fonctionnalités de la ville, sans compter qu’il n’y a pas de transport en commun régulier dans la ville.

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Le projet s’attaque donc à des interventions que l’on peut mettre en trois registres que l’on pourrait appeler trois génériques. Le premier registre concerne la réhabilitation ou la reconversion de bâtiments délaissés. En effet, l’un des facteurs de déclin des petites bourgades est le fait que ces villes sont dépossédées des services publics. Le mot d’ordre de cette intervention pourrait être d’assurer une continuité en assumant une rupture. C’est ce qui permettrait de redonner des qualités à un secteur sauvegardé, et adaptées aux usagers, par le biais d’une Charte architecturale. Le deuxième registre, sur lequel je me suis attardée, émane d’une observation du tissu urbain ancien sur lequel on peut agir comme par acupuncture. En accumulant des gestes de microchirurgie sur des typologies existantes, on pourrait donner, par une architecture contemporaine, une nouvelle pulsion, une nouvelle énergie pour

répondre à des besoins nouveaux. Enfin, le troisième registre, qui correspond plus à de l’expérimentation s’appuie sur de l’habitat disons classique. On imagine que l’on pourrait prendre en main des ensembles qui gagneraient à être augmentés voire densifiés pour répondre à la croissance démographique. Le programme, l’accessibilité, l’adaptation aux modes de vie, la vie en communauté et la densité. Ces sujets, appliqués à deux sites aux contextestypes, ont tenté de répondre aux différentes problématiques du territoire étudié : le vieillissement de la population, la déshérence du centre historique, le grignotage des terres agricoles alentours au-delà des limites de la ville et par la multiplication de pavillons et l’augmentation de l’usage de la voiture particulière. Ce type d’analyse et d’interventions à l’échelle architecturale peuvent être appliquées à l’échelle d’un territoire. Une tentative de «PLU Horizon 2030» a été développée afin de répondre aux statistiques de l’INSEE qui prévoit pour cette même date une augmentation de la démographie dans la région Centre-Val de Loire de 200 000 habitants.


Coursive Balcon d’agrément ou d’accès

Redressement

Surélévation

15 Maintien du plancher existant Réutilisation de la charpente existante

Surélévation avec seconde coursive Plancher CLT 3 plis

Coupe transversale d’une surélévation dans le lotissement Vautrompeau

Plan RDC projet en zone sauvegardée

Redressement de la charpente Reprise du plancher à l’aide de suspentes depuis un plancher CLT 5 plis Poteaux ajoutés pour soutenir la coursive Ajout de micro-pieux

Reprise de la toiture par le plancher inférieur

Plan R+1 projet en zone sauvegardée


DÉVELOPPEMENT RURAL EN PHASE POST-CRISE Reconstruction durable dans la région de Dolakha au Népal Projet en DSA Risques Majeurs à l’ENSA Paris Belleville avec l’ONG Architecture & Développement L. Jonard, Cyrille Hanappe, P. Chombart de Lauwe, Lina Guarin

Contexte

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Le Népal, à l’orée de l’Inde et de la Chine, est le troisième pays le plus pauvre d’Asie. En avril et mai 2015, la terre a tremblé à plusieurs reprises, affaiblissant bon nombre d’habitations et faisant disparaître une partie du patrimoine népalais. Un an et demi après ces événements et les actions d’urgence menées par diverses ONG internationales, nous sommes allés dans la région de Dolakha à 20 minutes en hélicoptère de Katmandou, soit 13 heures en autocar du fait du piètre état des infrastructures. Le pays subit également de fortes inondations durant la mousson de juin à septembre, ainsi que de fréquents glissements de terrain. L’espérance de vie des népalais n’atteint pas 68 ans. L’accès aux soins dans les hautes altitudes et la pollution font partie intégrante des problématiques nationales. L’ONG internationale Architecture & Développement nous a proposé de réaliser un diagnostic technique et social in situ afin de participer à la réalisation d’une charte technique demandée par la National Reconstruction Authority créée en janvier 2016 par le gouvernement népalais. Ce dernier a en effet décidé de verser une aide financière à chaque famille touchée par le séisme pour la construction d’une maison neuve. Le parti communiste souhaite distribuer les subventions de

manière équitable en trois temps de construction : fondations, murs à hauteur d’allège et toiture. A la fin de ces différentes phases, des ingénieurs mandatés doivent valider la conformité de la réalisation avec les catalogues techniques publiés par le NRA. Sur site, cette théorie est difficilement visible. Trop de ménages ont besoin de ressources financières et les ouvriers interprètent souvent mal les nouvelles règlementations. Des coopératives et des associations sont créées par les habitants pour assurer leur survie et travailler avec les ONG internationales. Pendant une semaine, nous avons réalisé une multitude d’entretiens avec les habitants de deux villages dans la région de Dolakha et relevé 35 habitations - maisons traditionnelles détruites et abris en tôle galvanisée. Nous avons également répertorié les réseaux d’eau et d’électricité en Système d’Information Géographique. L’enjeu de notre travail a été de proposer une méthodologie probante pour tirer le maximum des structures et matériaux réutilisables. Les 2 000 dollars versés par le gouvernement sont en effet insuffisants pour financer des constructions neuves et le modèle actuel ne semble pas se débloquer.


Ancienne maison, cuisine toujours utilisée

Stock de bambou et de bois

L’abri sous lequel ils vivent aujourd’hui

Cow shelter

The old house, where the kitchen is still used

Wood and bamboo stock

The shelter they live in today

Vegetable garden

Toilets with sceptic tank on the side The greenhouse

Vegetable garden

Water supply for the community

Hay stock Goat shelter

Potager

Sanitaires avec fosse sceptique

Potager

Serre

Abri pour les vaches

Arrivée d’eau pour la communauté

Stock de foin Abri pour les chèvres

Abri en tôle galvanisée

Ecole-shelter

Ecole privée de Maina Pokhari

Maison abandonnée

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Contexte Dans chaque hammeau, une structure ouverte mais couverte appelée «pati» assure traditionnellement les activités sociales de la communauté. Ces structures sont très utilisée dans les zones rurales. Nous pensons qu’elles devraient être confortées en priorité pour assurer une protection aux habitants et qu’elles pourraient devenir zone de refuge en cas de catastrophe naturelle.

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structure

Réseau sanitaire - Nouveaux sanitaires - Eau claire disponible

- Chaînage discontinu - Mauvaise connexion plancher/murs en pierre - Fers apparents - Poteaux discontinus - Escalier non indépendant de la structure - Pas de joint parasismique - Un mur effondré au RDC - La plupart des cloisons effondrées au R+1 - Toît complètement effondré

- Ouvertures trop proches des éléments de structure - Pas de poutre au R+1 - Murs en brique non connectés à la structure

L’école privée de Maina Pokhari a été pensée comme une illustration de ces zones de refuge. En cas de séisme ou d’inondation, un signal d’alerte est émis depuis cette zone de refuge vers les autres habitations. Les murs intérieurs sont dans un très mauvais état, l’un d’entre eux est complètement écroulé. L’angle sud-ouest du RDC présente plusieurs fissures et doit être entièrement remplacé. La structure de l’escalier béton ne repose pas sur de bonnes fondations. Sa localisation ne permet pas une évacuation sécurisée en cas d’une situation d’urgence.

morphologie du bâtiment - Structure irrégulière - Bâtiment trop élancé verticalement

L’essentiel des éléments structuraux ont été conservés pour que la structure soit le moins fragilisée possible. Le plancher béton existant pèse la moitié du poidsdes murs en pierre. Il peut donc supporter les poteaux béton existants ainsi qu’un étage et une charpente supplémentaires.

sécurité - Accessibilité dangereuse au niveau de l’escalier en cas d’urgence - Coursive trop étroite pour évacuer - Seulement une sortie par classe

matériaux - Mauvaise qualité de béton - Mauvais mortier (ciment/terre)

Le bâtiment doit être déconnecté du talus pour obtenir deux fréquences de résonnance distinctes en cas de séisme. La coursive sera mobile sur la console béton existante en cas de séisme. Structure globale

Etat existant

implantation sur le site - Absence de mur de soutènement - Bâtiment implanté perpendiculairement à deux pentes


Assemblage entre poteau béton et nouvelle structure en bois

Coursive sur le plancher béton existant. Assemblage souple

Tirant pour retenir la toiture en cas de cyclone

Nepali Rupees (NRP)

30 0

Toiture : bois, tressage en feuilles de bambou, tôle galvanisée, clous jointés avec des morceaux de caoutchouc

600 000

57 8

Protection en bambou contre la pluie et pour garder la lumière naturelle

500 000

400 000

18 0

300 000

7

0 10

11

29

20

46

0

38 25

0 50

40

2

0

50 52

100 000

0

13

2

77 7

15 9

200 000

Total cost (NRP):

Coût de la réhabilitation

Coupe AA’

0

3m

Gestion de crise

=

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584

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VERS UN TERRITOIRE AUX RISQUES MAÎTRISÉS Reconstruction durable dans la région de Approche collaborative dans la commune de Luz-Saint-Sauveur Partenariat entre les associations Architectes des Risques Majeurs et CivicWise au Népal DSA Risques Majeurs de l’ENSA Paris Belleville E. Pierre, D. Lerche, P. Chombart de Lauwe

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Contexte

Concept

La commune de Luz-Saint-Sauveur est située au creux d’une vallée dont le point culminant, au niveau de la station de ski Luz-Ardiden, est à une altitude de 2 500m. La commune est exposée à plusieurs types de risque d’inondation (remontée de nappes affleurantes, zones submersibles par débordement des torrents et ruissellement) ainsi qu’au risque sismique, d’avalanche, de glissement de terrain, de chute de blocs et de liquéfaction En effet, de part sa géographie, la commune présente de fortes pentes qui l’assujettissent à des couloirs d’écoulement importants, définis à partir des lignes de crêtes. Le Bastan, l’Yse et le Gave de Gavarnie permettent d’absorber une partie de ces écoulements mais la gestion complète du risque inondation est complexe. Ces trois torrents sont propices à des débordements lorsque plusieurs facteurs se rencontrent. Lors de la crue de 2013 par exemple, la commune avait subit de fortes précipitations au début du printemps ainsi que des fontes nivales importantes suite aux premières chaleurs après un hiver neigeux.

L’objectif de notre projet était d’intégrer la gestion de ces risques à des intentions urbaines fortes afin de révéler l’identité des quartiers et de redynamiser un centre attractif entre Luz-Saint- Sauveur et Esquièze, la commune limitrophe au nord du Bastan. Un réseau de places a ainsi été développé autour d’une requalification de chaque usage, des traitements de sol et de déssertes des véhicules et des piétons. Effectivement, un nouvel accès à proximité du carrefour routier actuel permet aux usagers de vivre, acheter et travailler à Luz-Saint-Sauveur, plutôt que d’uniquement traverser ce village dont les atouts sont peu visibles depuis les axes routiers principaux.

La commune a depuis mis en place un Plan Communal de Sauvegarde, actuellement en cours de mise à jour.

Deux fils conducteurs ont été déclinés pour assurer un langage commun, nécessaire à la découverte du territoire : la réutilisation des matériaux disponibles dans le lit des torrents suite aux inondations en gabions et l’introduction de l’eau dans les zones urbanisées comme facteur de convivialité mais également pour marquer le risque d’inondation dans le quotidien des locaux. Après avoir réalisé un diagnostic minutieux de l’état structurel des bâtiments sur plusieurs îlots, différents grades de priorité ont été défini pour le confortement et en accord avec les intentions urbaines majeures


En amont, les volumes et vitesses d’eau prévisibles en cas de forte crue ont été canalisés grâce à l’aménagement d’une succession d’infrastructures. Dans le bourg et le long des berges à sa proximité, les aménagements paysagers ont été conçus tant pour la sécurité des habitants et du patrimoine que pour inviter à la découverte du territoire et révéler les potentiels existants de la commune.

- Nouvelle place du 18 juin : l’ouverture vers le territoire - Accès à l’eau depuis le pont existant - Implantation d’un nouveau pont sur le nouvel accès créé - Réhabilitation de la caserne de pompiers en Maison de l’eau

21 Legende: Voirie Voie potentiellement obstrué Voie accessible pieton1/5000 Voie accessible voiture Tissu urbain Bati pottentillement endomagé Bâti dans un site à risque de liquefaction Bâtiments à enjeux

- Place du 8 mai : une place saisonnière organisée autour de l’eau - Place publique conviviale - Place de marché animée - Accueil ponctuel d’événements festifs

Accès des secours

Synthèse concernant le risque sismique

Canalisations existantes Canalisations ouvertes (projet) Aménagements liés à l’eau (projet) Emprise des nappes affleurantes

Zones de refuge Lit mineur (arpès intervention) Lit moyen (après interventions) Lit majeur (après interventions) Bâtiments à protéger du ruissellement Bâtiments à protéger du débordement Bâtiments à évacuer (situés sur des nappes affleurantes) Bâtiments phares en cas de crise

- Passage d’Esquièze : une entrée de ville aux couleurs locales - Commerçant et piéton - Traitement de l’eau et traitement de sol identique à ceux de Luz-Saint-Sauveur

Simulation de gestion de crise d’inondation


L’un des propos de l’association des Architectes des Risques Majeurs est de sensibiliser les acteurs institutionnels sur la nécessité d’intégrer les volets architecturaux et préventifs dans tout type d’aménagement du territoire en zone à risque

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Lors d’une résidence d’une semaine en tant qu’assistant au sein du commité de pilotage pour le réaménagement des berges du Bastan, nous avons communiqué sur la prévention des risques en allant à la rencontre des Luzéens lors de plusieurs manifestations collectives (marché, Fête du Mouton) et en élaborant un questionnaire diffusé sur le site internet et la page Facebook de la mairie, visant à sensibiliser et faire participer les habitants au projet, de la programation au chantier en passant par la conception.

cas de catastrophe et aux techniques qui lui permettront d’améliorer son environnement. Afin d’assurer une continuité entre la formation Architecture & Risques Majeurs que nous avons suivie et les projets professionnels des membres de l’association, la restitution finale du travail réalisé lors de cette résidence a été l’occasion d’introduire un partenariat pour des stages afin de suivre la conception et le chantier de ce projet.

Carrefour pour le ravitaillement

Démolition maison médicalisée : trop grande proximité avec l’eau

Mairie-cellule de crise Confortée structurellement

Camping protégé de l’eau

2 729m² Gymnase inutilisé : zone de refuge

3 258m² 621m²

Nouveaux logements temporaires - Aire de sauvegarde

4 556m² Nouveau centre médicalisé

520m²

364m²

Ecoles - Aires de sauvegarde : consolidation structurelle et très bonne accessibilité

512m²

500m² Services Techniques déménagés

6 007m² Nouvelle gendarmerie

770m² 758m² 190m²

5 680m² 1 406m² 3 538m² 877m²

Simulation de gestion de crise sismique Espace libre : zone de refuge

A l’issue de ces actions, nous avons élaboré un document pouvant apporter une aide méthodologique à l’élaboration du cahier des charges du projet du Bastan, visant à l’intégration de la notion du risque inondation dans toutes les phases du projet. A cette fin, le principe d’une démarche collaborative a été proposé. Effectivement, il nous semble essentiel que l’habitant soit au centre de tout projet urbain. C’est également l’occasion pour l’architecte d’introduire la notion de prévention et de culture du risque dans le projet. Le citoyen, en participant à un tel projet se responsabiliserait et se formerait naturellement aux gestes qui peuvent le sauver en

1 266m²

Réhabilitation ancienne caserne en Maison de l’eau

Atelier participatif animé par les Architectes des Risques Majeurs lors de la Fête du Mouton et du marché hebdomadaire à LuzSaint-Sauveur

Voie piétonne accessible Voie accessible pour les secours Voie inaccessible Bâtiment conforté pour l’accessibilité Bâtiment conforté pour les habitants Bâtiment phare pour les situations de crise Zone de liquéfaction

Visite du site défini par la Mairie de Luz-Saint-Sauveur avec les acteurs de la ville : élu, SIVOM d’énergie, Services Techniques, jardinier communal

2 450m²

EHPAD résistante aux séismes et facilement accessible


LA PORTE SAINTE-CATHERINE DE RHODES Concept

Un patrimoine à l’épreuve des risques majeurs

Notre travail a consisté à établir un géométral exhaustif de la porte et de ses alentours, à réaliser un diagnostic sur ses pathologies, sa vulnérabilité aux risques majeurs et à définir une critique d’authenticité. Suite à ce diagnostic, nous avons dégagé 3 enjeux à privilégier dans le cadre d’une réhabilitation de la porte. L’enjeu historique : unique expemple de porte en chicane de la ville, datant du XIVès. L’enjeu touristique : c’est la première entrée de ville accessible depuis le débarcadère Enfin, nos intentions pour le projets étaient les suiventes. «Redynamisation» d’une zone peu attractive pour les habitants et pour les touristes?.Rendre des clefs de lecture au fonctionnement défensif d’origine tout en gardant la fonction de passage. Améliorer la gestion des flux de circulation et l’accessibilité du lieu. Donner une fonction d’usage à la porte : une «entrée de ville» piétonne, proposition alternative au cheminement en front de mer. Matérialiser un espace de repli en cas de séisme.

Workshop entre les DSA Risques Majeurs et Patrimoine de l’ENSA Paris Belleville P. Chombart de Lauwe, B. Weliachew, S. Kasri, M. Kitamura Contexte La porte Sainte Catherine, de par sa position stratégique dans la fortification de la ville de Rhodes dispose de nombreux dispositifs défensifs : chemin de ronde et plan en chicâne. La courtine, mur d’enceinte, est surplombée d’un parapet à créneaux composé de merlons et mâchicoulis. La porte en elle-même prend la forme d’une large voûte traversant la chicane. Elle est percée en son sommet, sur toute la hauteur de la muraille, d’une trémie, appelée assommoir, permettant de défendre la herse. Une meurtrière est également mise en place sous la voûte afin de contrôler le passage. En effet, tout assaillant qui voulait attaquer la ville devait passer par cette porte. Agée de plus de sept siècles et ayant subit les attaques du temps, de la nature (séismes multiples et inondations) et des hommes (transformations, bombardements, flux importants en saison haute), la porte a été l’objet de restaurations dont les traces restent visibles. La porte est située sur la partie Nord-Est de l’enceinte de la vieille ville de Rhodes. Elle permet un accès à la ville depuis la mer et les côtes de la Turquie à seulement quelques kilomètres.

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Panorama sur l’histoire de la protection guerrière grâce à une zone paysagère décaissée Déformation Fissures JOINT Altérations des joints Déjointement

Bardage à l’arrière de l’existant

Campagne de rejointement Phase 1 Phase 2

Plaques de verre et revêtement bois

PAREMENT Altérations chromatiques Noircissement mortier Dégradation avec perte de matière Désquamation Alvéolisation Désagréagation Percement Dégradation avec perte de matière

Espaces commerciaux Cheminement surélevé, lattes non jointives

Céramiques Pierres restaurées

DIVERS Colonisation biologique Plantes Mousses Éléments rajoutés Pièces métalliques (corrosion) Réseaux

Circulations PMR

Porte Sainte-Catherine consolidée Fortification résistante face aux séismes

Intégration légère du projet

Diagnostic sanitaire de la pierre - Façade Sud de la porte 1/200 Zone de repli en cas de séisme

Programmation urbaine et prise en compte du rique sismique

Périodes d’interventions sous les chevaliers sous l’occupation italienne XXIème siècle

Critique d’authenticité - Façade Ouest de la porte 1/400

Le projet intégré selon l’histoire et les fragilités structurelles existantes - Façade Ouest de la porte Sainte-Catherine 1/500


RÉHABILITATION OU TABULA RASA ? Collectivité flexible P7-Tectonique-Performance-Typologie, G. Driesen 2013-2014 Contexte

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Lors de ce projet intitulé « Tectonique_Perfomance_ Typologie », j’ai, après consultation et analyse des archives, réalisé les plans, coupes et élévations de la structure existante d’un immeuble au programme mixte sur la Leopold Platz d’Anvers afin de déterminer les avantages et les inconvénients d’une éventuelle réhabilitation par rapport à une tabula rasa. Le bâtiment, à structure poteau-poutre en béton s’avérait peu flexible.

L’habitat collectif, respectueux de l’individualité de chaque ménage et attentif à la mise en place d’espaces partagés, est peut-être l’une des réponses à apporter aux problématiques spatiales et financières de la société contemporaine. Pour atteindre cet objectif, les orientations, les dispositifs et la relation au collectif offre à chaque appartement un caractère unique. Les espaces communs, situés à la rencontre des deux ailes, abritent des fonctions d’usage de l’habiter telles que la laverie, l’accueil pour le niveau accueillant des bureaux, et des lieux de rencontre - bibliothèque avec fonds communs, terrasse - qui peuvent par la même occasion amoindrir les problèmes de voisinage - insonorisation pour les évènements.

Malgré une petite déception concernant le choix de l’immeuble imposé et le souhait d’approfondir la méthodologie pour réaliser un diagnostic rigoureux concernant la structure et l’enveloppe, la consigne d’opposition et de réalisation d’une réhabilitation et d’une tabula rasa au cours d’un même projet m’a parue particulièrement enrichissante.

Espace commun - salle de lecture

Appartement en duplex

Concept Après avoir envisagé une réhabilitation, seuls le gabarit, la volumétrie des deux ailes, la rue intérieure et la mixité des programmes -commerces, bureaux, logements- nous ont paru constituer la valeur de l’immeuble. En effet, l’irrégularité de la structure, le manque d’espace ouvert et l’absence de connexion de l’immeuble avec son contexte nous ont amenés à projeter une réinterprétation la plus durable possible. Pour ce faire, nous nous sommes attardés sur une structure nouvelle ainsi que sur la notion de collectivité. Plan R+2 - logements et espace commun

Façade de l’aile Nord depuis la Leopoldplaats

Coupe structurelle sur la façade de l’aile Nord


CÔTÉ COUR, CÔTÉ JARDIN Conception d’un immeuble d’habitation P4 - L’habitation en projet J. Leonard, P. Céleste, M. Eleb 2011 - 2012

Contexte Près du canal de l’Ourq, un terrain vague se prête à l’exercice d’échelles suivant : conception de deux types d’habitation : la maison et son groupement puis l’appartement et l’immeuble.

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Concept . Fonctionalités évolutives . Lumière naturelle . Double hauteurs . Salles d’eau superposées . Connexion au jardin

Coupe longitudinale

Façade côté jardin

Façade côté rue

5.50

2.21

8.75

3.06

3.37

4.82

3.67

Vid es ur

R+ 1

2.14

Te rra sse

6.46 2.04

7.53

Programme côté rue

Programme côté jardin

R+1 - 1/200e

4.15

6

3.60

2.21

3.37

7m ²


AUTRES PROJETS

Réinterprétation du petit pont de bois Projet pour une exposition à Weissensee, Autriche

Agence Xlgd architectures, Paris 12è X. Lagurgue et G. Domenig

Construction d’une caserne de pompiers à Bourgeuil 26

Participation au DCE pour la salle de renforcement musculaire Agence Mu architectures, Paris 3è L. Malbet, M. Caldoncelli Vidal, G. Dubreux

Saint-Denis Pleyel : un pont à vivre P9-Transition(s), S. Memet, M. Malinowski, R. Leroy Réalisation avec H. Thiabaut et J. Feichtinger

Relevés et APS, franchises Franprix Agence Creactiv, Montfort-L’Amaury Nicolas Cardon


APPROCHE COMPARATIVE d’assemblages pour poutres et panneaux lamellés en bois Mémoire Master- AMC2 - Transition(s) R. Leroy 2013-2014 Contexte D’après le Ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire, le secteur de la construction représente 42% de la consommation en énergie sur le territoire français si l’on cumule la production et l’exploitation des bâtiments. Dans le cadre du Protocole de Kyoto, les pays industrialisés se sont engagés à réduire leurs émissions. Le bois présente dès lors un important potentiel d’économie. Le décret du Plan Bois Construction Environnement vise à favoriser l’utilisation du bois dans la construction. On peut se demander de quelle manière cette volonté politique va se traduire à l’échelle de l’architecture. L’exploitation, la transformation et la mise en œuvre du bois nécessitent beaucoup moins d’énergie que celles des autres matériaux de structure. De ce fait, la construction d’un bâtiment à structure bois consomme deux à trois fois moins d’énergie. Concept De nouveaux types d’assemblages innovants sont actuellement en phase de recherche dans

les laboratoires d’écoles d’ingénieurs ou d’entreprises privées. J’ai ainsi réalisé un inventaire de ces techniques et comparé les assemblages plus traditionnels via des tests de résistance au cisaillement. C’est ici que le rôle de l’architecte semble essentiel. Quelles sont les améliorations à apporter à la filière bois pour une architecture bois encore plus écologique ? Le bois peut‐il être utilisé dans n’importe quel contexte climatique, géologique, structurel, programmatique, économique ?

Thermo-soudure réalisée avec un tourillon cylindrique

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J’ai également souhaité tester l’une de ces techniques d’assemblage innovantes et prometteuse, et ce, à travers l’expérimentation, afin de se mettre dans la peau d’un ingénieur-chercheur. Il s’agit de la thermo‐soudure, une connexion 100% bois qui permettrait un gain de 20% de résistance par rapport à un chevillage traditionnel. Il semblait également intéressant d’en acquérir une mise en œuvre simple, maîtrisable par tous et d’abord par un étudiant en architecture qui souhaite maîtriser les techniques de construction en bois.

Observation microscopique du phénomène de la thermo-soudure Images prises aux Ponts et Chaussées

Si ces techniques s’avèrent réellement performantes, peuvent‐elles être utilisées pour l’amélioration thermique des bâtiments ? Ou encore pour densifier la ville ? Quelles sont les potentialités architecturales des assemblages thermosoudés ? Réalisation des tourillons coniques au tour à bois

Mesure de la flèche après tests sous presse


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CÉLINE CODERCH

Architecte D.E. ENSAPM 2015 DSA Risques Majeurs ENSAPB Présidente de l’association des Architectes des Risques Majeurs celine-coderch@wanadoo.fr +33 7 87 03 32 22


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