MENSUEL No 6
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DU COPIEUR À LA GED
Juillet /Août 2012
Bulletin d’information de la Chambre de commerce, d’industrie et des services de Genève
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Le Starling Hotel Geneva propose une offre culinaire variée de grande qualité grâce à ses restaurants: l’Olivo, le C bar & lounge et le Starling Café.
Découvrez les nouveaux membres admis lors du Conseil du 21 mai dernier. Ces adhérents renforcent la plateforme d’entreprises que représente la Chambre.
Conférences, Midis, Rencontre du management durable et séminaires d’entreprise sont au menu de la rentrée pour offrir des moments riches en réseautage.
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SOMMAIRE
Extension de Cornavin
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ÉDITORIAL Plan directeur cantonal: il faut aller de l’avant
Attention à l’entrée en gare!
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infoSPONSORS Starling Hotel Geneva, des restaurants pour chaque évènement infoENTREPRISE «Troisième Milliard» par Ernst & Young
A l’heure de la croissance démographique et économique, les infrastructures ferroviaires genevoises doivent évoluer pour transporter un nombre de plus en plus élevé de passagers. Construite au cœur de l’hyper-centre genevois, la gare de Cornavin devra être agrandie pour y arriver. A condition que la Confédération et les autorités cantonales et communales harmonisent leurs points de vue d’ici à la fin de l’année. Explications avec Laurent Staffelbach, délégué de la Direction de CFF Infrastructure, chef de projet général Léman 2030.
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infoCOMMERCE INTERNATIONAL - Chine: abolition du statut de MDE - Sécurité pour les exportateurs - Statistique d’importation
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infoCHAMBRE Midis des 21 juin et 5 juillet 2012
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infoCHAMBRE - Accueils des nouveaux membres des 26 avril et 14 juin 2012 - Nouveaux membres admis
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infoCHAMBRE Quand la communication est une seconde nature infoAGENDA Séminaires d’entreprise - Debitors management - Vanbreda International
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infoAGENDA - Midis de la Chambre des 30 août et 13 septembre - Le comptoir immobilier met les pieds dans le PAV - Rencontre IMIG - Les rendez-vous de la rentrée
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© Serge Fruehauf / Ville de Genève
la Praille, par exemple, les CFF parlent d’un coût de 6 à 7 milliards de francs et d’une mise en service au mieux en 2060.
Pour répondre à la croissance démographique et économique, la Gare Cornavin, construite au coeur de l’hyper-centre genevois, devra être agrandie.
Démographiquement, le bassin lémanique témoigne d’une croissance de 15% sur la dernière décennie. La création d’emplois suit la même tendance et pourrait même la dépasser. Cette «croissance exceptionnelle» doit pouvoir s’appuyer sur des infrastructures dignes de ce nom, d’autant que le CEVA pointera le bout de ses trains à la fin de 2017 et qu’il faudra l’intégrer au reste du réseau ferroviaire. Et c’est bien maintenant le moment de faire avancer la réflexion, à l’heure où les moyens disponibles ont tendance à s’épuiser. En effet, l’axe routier Lausanne-Genève est plus que saturé, avec quelque
100000 véhicules par jour, chiffre qui pourrait encore croître de 20 à 40% d’ici 2030. Côté rail, le nombre de passagers a doublé entre 2000 et 2010 pour passer de 25000 à 50000, alors que les prévisions des CFF annoncent 100000 voyageurs en 2030. Il s’agit-là de la plus importante augmentation de trafic de voyageurs en Suisse. Autre argument, seuls 25% de la population installée dans la région genevoise ont renoncé à posséder une voiture, alors que ce sont 50% du côté alémanique, où le réseau de transports publics, particulièrement dense, permet d’abandonner les quatre-roues.
Tous ces éléments plaident clairement en faveur d’un rapide développement ferroviaire du bassin lémanique. D’autant qu’une grande gare à Genève «profiterait à tout le monde et permettrait de connecter la Suisse de bout en bout, de Genève à St-Gall», commente Laurent Staffelbach. Une trentaine d’années de disette confédérale à l’égard de Genève serait ainsi rattrapée. Dès lors, et puisqu’il fallait choisir, c’est la centralité de Cornavin qui rassemble les suffrages, plutôt que les gares de Cointrin ou de la Praille (voir en page 2), beaucoup plus onéreuses et longues à réaliser. Dans le cas de
D’une même «voie» Tous les indicateurs sont donc au vert, d’autant plus que les autorités cantonales et municipales se sont récemment mises au diapason pour négocier avec les instances fédérales. Et c’est là que Genève va devoir user de beaucoup de diplomatie. D’abord pour que le projet Cornavin soit ajouté au Financement et aménagement de l’infrastructure ferroviaire (FAIF) et que l’enveloppe initialement prévue par ce plan fédéral passe bien de 3,5 à 6 milliards de francs, comme demandé par les cantons qui espèrent que leurs besoins soient pris en compte. Ensuite, bien sûr, pour glaner les 790 millions nécessaires à l’extension de la gare, selon les estimations et le projet présentés par les CFF. Ce sont les Chambres fédérales qui décideront cet automne de la répartition des précieux deniers. En attendant cette échéance, Genève devra faire bonne figure et maintenir un front uni. En cas d’échec, notre canton devra se résoudre à attendre la prochaine tranche de financement, dans cinq ans, alors que Zurich et quatorze autres cantons alémaniques se battent déjà pour que l’augmentation du FAIF soit plutôt dévolue aux trois projets de tunnels prioritaires à leurs yeux et à leur région.
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