CCIGinfo no 1 - 2014

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MENSUEL No 1

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Janvier 2014

DU COPIEUR À LA GED

T. 0848 912 912

Bulletin d’information de la Chambre de commerce, d’industrie et des services de Genève

www.devillard.ch

Votation du 9 février 2014

Prix de la CCIG

Midis de la Chambre

Infrastructure ferroviaire, immigration, aménagement du territoire : résumé des enjeux. PAGES 4 - 5

Deux étudiants des filières d’études économiques genevoises sont récompensés par la CCIG. PAGE 7

Manifestations à succès, les Midis de la Chambre affichent souvent complets. Notez déjà leurs dates ! PAGE 8

Femmes et monde du travail

Davantage de femmes dans l’entreprise, c’est tout bénéfice ! Peu de femmes dans les sphères dirigeantes Le taux d’activité des femmes en Suisse est élevé comparé aux autres pays de l’OCDE : 78,5 % contre 60 %. Toutefois, la part du travail féminin à temps partiel y est également une des plus élevées au sein de l’OCDE. A Genève, elles participent largement au marché de l’emploi puisque 56 % d’entre elles sont actives (contre 70 % des hommes), mais elles sont fortement sous-représentées dans les fonctions dirigeantes. En 2010, à Genève, la majorité des femmes exerce une activité lucrative sans fonction hiérarchique (66,3 %) ; les hommes sont 44,9 % dans ce cas. Les femmes sont également moins nombreuses (6 %) que les hommes (10,4 %) à être membres de la direction de l’entreprise. Parmi les 8 % de cadres supérieurs que compte l’ensemble des

salariés du secteur privé, seulement 21 % sont des femmes, alors même que notre canton héberge des écoles de très haut niveau et que les femmes y poursuivent de très bonnes études. Le faible taux de femmes hautement rémunérées est notamment dû au phénomène dit du « plafond de verre ».

Impact des femmes sur la marche des affaires Croissance Rentabilité Productivité Création Evolution (mesurée par le d’emplois du cours du chiffre ratio Résultat d’affaires de bourse Opérationnel / Nb de salariés)

2002 – 2006 Toujours des disparités salariales Les femmes sont surreprésentées parmi les bas salaires : elles représentent 62 % des personnes gagnant moins de 4000 francs par mois. Plus le salaire augmente, plus elles se raréfient : on ne dénombre que 30 % de femmes parmi les salariés touchant plus de 10 000 francs par mois et 17 % avec un salaire supérieur à 20 000 francs. Les disparités salariales représentent, calculé en francs sur toute la durée de la vie professionnelle, une perte financière substantielle pour

Moins de 35 % des effectifs

14,61 %

9,97 %

300 070

7,36 %

62,28 %

Plus de 35 % des effectifs

23,54 %

19,55 %

40 257

18,88 %

42,10 %

4,52 %

9,84 %

29 004

3,73 %

- 23,08 %

11,94 %

15,32 %

39 951

6,71 %

- 11,55 %

2007 – 2010 Moins de 35 % des effectifs Plus de 35 % des effectifs

les ménages : plus de 260 000 francs en moyenne dans notre canton. La moitié de cet écart environ est explicable par des discriminations contre lesquelles la loi sur l’égalité (LEg) peut agir.

Impact des femmes sur la marche des affaires De nombreuses études ont été conduites sur l’impact économique de la présence des femmes dans l’entreprise. Plusieurs montrent que

la diversité permet d’améliorer la prise de décision, d’explorer de nouvelles opportunités du fait de systèmes de représentation différents, de s’adapter à la diversité des suite page 2

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Source : Pr Michel Ferrary

Selon l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), le maintien à long terme d’un revenu par habitant élevé en Suisse implique une amélioration de la productivité du travail. Parmi les mesures préconisées figure une meilleure intégration des groupes défavorisés sur le marché du travail et notamment des femmes. Un certain nombre d’outils sont à disposition des entreprises genevoises qui souhaiteraient développer la présence des femmes, notamment dans les fonctions dirigeantes.


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clients, de favoriser la créativité et d’améliorer la dynamique de groupe. De nombreux chercheurs expliquent cela par le fait que les femmes et les hommes se comportent différemment dans les organisations. Ce postulat est toutefois encore le sujet de vifs débats.

Retour aux fondamentaux Nostalgie du protectionnisme, limitation de l’immigration : le resserrement de la conjoncture économique, en dépit de récents signes de convalescence, déclenche de vieux réflexes. Et pourtant, Genève ne respire que grâce à son ouverture au monde.

ÉDITORIAL

JACQUES JEANNERAT Directeur

Le professeur Michel Ferrary * a examiné en quoi la féminisation des grandes entreprises et de leur encadrement peut influencer leurs performances économiques et financières. Pour cela, il a utilisé un échantillon de grandes entreprises françaises cotées à la bourse de

réel sur la nature des interactions sociales au sein de l’organisation et, à terme, sur les performances de l’entreprise ». Agir sur les conditions cadre La loi fédérale sur l’égalité entre femmes et hommes (LEg) reste cependant dénuée de processus obligatoire de contrôle par les autorités (sauf pour les entreprises soumissionnaires à des marchés publics). Une forte volonté politique existe cependant actuellement au niveau fédéral pour renforcer le rôle de contrôle de l’Etat, notamment concernant l’égalité salariale. Au-delà de l’aspect normatif, plusieurs actions peuvent être entreprises par la collectivité publique, afin d’accroître le rôle des femmes dans l’économie. Ainsi, assez logiquement, l’OCDE recommande aux communes et aux cantons d’augmenter leurs subventions visant à élargir l’offre d’accueil extrafamilial pour enfants en âge préscolaire et scolaire.

Le libre-échange, qui découle de la théorie de l’avantage comparatif de Ricardo, permet d’augmenter la prospérité générale. Ceci n’est pas un point de vue mais un constat, maintes fois fait, du fonctionnement de l’économie. Le PIB suisse est fortement dépendant des exportations : un peu plus d’un franc sur deux est gagné à l’étranger. Cette dépendance aux marchés étrangers est encore plus forte à l’échelle de Genève, deuxième canton exportateur de Suisse. On ne peut donc que se féliciter de l’accord conclu début décembre à Bali par les Etats membres de l’OMC, qui prévoit, outre la réduction des subventions à l’exportation des produits agricoles et une exemption accrue des droits de douane pour les produits provenant des pays les moins avancés, une réduction de la bureaucratie aux frontières. Quant à l’immigration, elle a été pour Genève, de tout temps, la source de son développement. Après la vague d’immigration française et italienne de la première moitié du XV e siècle, le « Refuge français », c’est-à-dire l’arrivée des protestants persécutés (1550-1560), a fait doubler la population locale et a, au passage, amené des compétences jusqu’alors inconnues des Genevois, telles que l’horlogerie ou la soierie. Et Calvin, déjà, avait dû faire face à des manifestations xénophobes contre ces réfugiés. Adversaires et partisans du libre-échange ont, en réalité, davantage en commun qu’ils ne l’imaginent : les uns comme les autres reconnaissent implicitement la capacité de l’économie à transformer le monde. L’économie de marché est le système économique le plus efficace, l’écroulement des économies dirigées en atteste. Mais économie de marché ne signifie pas loi du plus fort. C’est pour lui assurer un succès durable, tant humain que matériel, qu’il est nécessaire d’avoir une gouvernance mondiale. L’OMC y participe. Espérons que les prévisions de l’Institut Peterson d’économie internationale (Washington), qui estime l’impact de l’accord de Bali à 21 millions d’emplois créés, dont 18 dans les pays en développement, se concrétiseront.

Paris sur la période de croissance économique et boursière 20022006 et sur la période de crise conjoncturelle 2007-2010. Sur ces deux périodes, l’étude démontre que les performances des entreprises qui présentent plus de 35 % de femmes soit dans l’ensemble du personnel soit dans les instances dirigeantes, sont supérieures. Le professeur Ferrary en conclut que « lorsqu’un groupe social, en l’occurrence les femmes, atteint une taille critique, alors cela a un impact

Il conviendrait également de supprimer la pénalité fiscale touchant les couples mariés, afin d’améliorer les conditions fiscales pour les époux exerçant tous deux une activité lucrative. Outils à disposition des entreprises L’apport des femmes au fonctionnement des entreprises justifie sans aucun doute que celles-ci agissent pour augmenter le nombre de femmes dans leur société et parmi leurs cadres. Beaucoup de grandes entreprises, surtout les multinationales, ont mis en place des programmes ou des unités spécialisées

Les entreprises disposant de moins de moyens pourront profiter des instruments mis à disposition par le Bureau de la promotion de l’égalité entre hommes et femmes (BPE). Celui-ci a démarré en 2013 une campagne de communication intitulée « 12 mois pour gagner avec l’égalité ! », dont le but est d’informer les employeurs des outils à leur disposition pour promouvoir la diversité et l’égalité entre hommes et femmes, et des intérêts qu’ils et elles peuvent retirer à s’engager sur ces thèmes. Pour ce faire, un outil de conseil très complet est désormais accessible en ligne sur le site internet du BPE, www.ge.ch/egalite/entreprises. Par ailleurs, en toute confidentialité, le BPE peut être sollicité par les services RH ou les directions pour faire le point de leur situation ou identifier les démarches qui pourraient être mises en place en interne, selon les besoins. Pour faciliter les démarches qui peuvent être menées en interne, le BPE soutiendra, en 2014, les PME qui souhaitent optimiser leurs pratiques, en participant au financement d’un « PME check », outil spécialement conçu pour leurs besoins et pour les conditions qui y prévalent. La Confédération met quant à elle à disposition des entreprises des ressources financières pour faire avancer l’égalité entre femmes et hommes dans la vie professionnelle, comme le veut la loi fédérale sur l’égalité (www.hommes-et-femmes.ch). Des informations complémentaires peuvent être lues dans la version de ce dossier disponible sur le blog de la CCIG : blog.ccig.ch

* Michel Ferrary, « Les femmes influencent-elles la performance des entreprises ? Une étude des entreprises du CAC 40 sur la période 2002-2006 ». Travail, Genre et Sociétés n° 23 – Avril 2010.

L’année 2014… avec le

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Janvier 2014

L’égalité chez les membres de la CCIG De nombreuses entreprises déploient des efforts très concrets pour encourager l’engagement ou la promotion des femmes dans l’entreprise. La volonté ne suffit cependant pas toujours, il y a parfois des obstacles pratiques liés aux types de métiers concernés. Nous avons demandé à quelques-uns de nos membres de faire part de leur expérience. Christine Lamarche

Qu’est-ce qui est fait dans votre groupe pour promouvoir les femmes, notamment à des postes de cadres ?

Quelles difficultés rencontrez-vous ?

Directrice de

Le groupe Manotel compte 320 collaborateurs dont 51 % de femmes et plus de 30 % de femmes cadres. Elles sont présentes à tous les échelons de l’entreprise, notamment à la direction d’hôtels. J’ai moi-même occupé pendant huit ans le poste de directrice adjointe de l’hôtel avant d’en prendre la direction en novembre dernier. Comme chaque cadre je dois faire reconnaître mes compétences et savoir m’entourer des meilleurs collaborateurs, qu’ils soient hommes ou femmes.

Outre le fait que l’hôtellerie implique souvent des horaires irréguliers et une présence sur le terrain, le défi prioritaire est avant tout de trouver le ou la candidat(e) dont le profil, l’expérience et les compétences correspondent au poste à pourvoir.

Anne-Marie Gisler

Qu’est-ce qui est fait dans votre groupe pour promouvoir les femmes, notamment à des postes de cadres ?

Quelles difficultés rencontrez-vous ?

Responsable

Par sa charte « Egalité professionnelle », Migros Genève s’engage notamment à augmenter prioritairement le nombre de femmes cadres en magasin, à favoriser – à compétences égales – le genre sous-représenté quel que soit le poste et à prendre en considération le temps partiel pour les postes de cadre. Le suivi de ces engagements pour le recrutement, la promotion, la rémunération ou la formation est évalué régulièrement par un comité mixte comprenant un-e-expert-e externe. Les femmes cadres étant plutôt bien représentées dans les activités de support et moins dans les métiers « business », Migros Genève teste actuellement le poste de directrice de magasin à temps partiel.

Migros Genève rencontre les difficultés « classiques » à voir évoluer à la hausse son taux d’encadrement féminin : difficile conciliation vie professionnelle/vie privée et problématique de la garde des enfants. Néanmoins, Migros Genève se félicite de compter, en 2013, 28 femmes parmi les 136 cadres de l’entreprise y compris la direction, contre 16 femmes sur les 133 cadres en 2005 par exemple.

l’hôtel N’vY

juridique et développement durable, Migros Genève

Laurence de la Serna Directrice générale, Jean Gallay SA

Vous êtes cheffe d’entreprise : comment en êtes-vous arrivée là ?

Qu’est-ce que vous entreprenez dans votre entreprise pour promouvoir les femmes ?

Quelles difficultés rencontrez-vous ?

Je siégeais au Conseil d’administration de l’entreprise depuis 2002, lorsque le poste de DG m’a été proposé en 2008. Bien que cela ait été une surprise, il est vrai que j’ai toujours baigné dans le monde de l’entrepreneuriat et de l’industrie. Mes études outre-Atlantique m’ont aussi permis de développer mes compétences managériales.

Il faut d’abord faire preuve d’exemplarité, afin de confirmer que les femmes ont leur place dans l’industrie technique. Nous recrutons des femmes permettant une bonne complémentarité et un dynamisme dans des équipes souvent occupées par les hommes (métiers d’ingénieur, de technico-commercial, d’opérateur). Nous offrons flexibilité dans le temps de travail et les horaires, polyvalence, formation, responsabilités, autonomie et variété des tâches. De plus, nous participons à la Cité des métiers et à divers événements tels qu’Elargis tes horizons (destiné aux jeunes filles).

Il n’y a pas beaucoup de femmes sur le marché du travail pour certains métiers que nous pratiquons. Nous nous efforçons, avec l’aide de l’UIG par exemple, d’encourager les jeunes filles à choisir une filiale technique.

Eveline Vous êtes cheffe d’entreprise : comment en Brechtbühl êtes-vous arrivée là ? CEO, Je suis entrée chez Somatra, à 20 ans, en 1978 pour Somatra SA parfaire mon français. J’avais prévu de rester une

année et pas un jour de plus ! Mais mon supérieur m’a poussée, m’a confié la responsabilité d’un département. J’ai ensuite été nommée mandataire commerciale puis fondée de pouvoir. J’ai remis sur les rails notre service Impex puis, en 1989, les deux propriétaires m’ont proposé de devenir la troisième partenaire. Un an plus tard, j’ai été nommée présidente directrice générale.

Qu’est-ce que vous entreprenez dans votre entreprise pour promouvoir les femmes ?

Quelles difficultés rencontrez-vous ?

Les femmes ont toujours joué un rôle très important chez Somatra. Un de mes partenaires estimait déjà que les femmes sont meilleures transitaires que les hommes, car plus dures et plus astucieuses dans les négociations, mais aussi plus fiables et plus travailleuses. Depuis que je suis PDG, il y a davantage de cadres femmes que de cadres hommes.

Je ne rencontre plus de problèmes en étant une femme dans ce monde d’hommes. Par contre, immédiatement après ma nomination, il a fallu que je fasse doublement mes preuves.

Pas encore membre ? La CCIG a pour mission d’assurer une économie forte et de promouvoir ses membres. Avec plus de 2000 entreprises membres, de toutes tailles et tous secteurs, elle rassemble plus des trois quarts des emplois privés du canton. Indépendante de l’Etat, son autonomie et sa représentativité en font le porte-parole de l’économie face aux autorités publiques.

Si vous souhaitez bénéficier des services de la CCIG, devenez membre sans tarder! www.ccig.ch – tél. 022 819 91 11. Et pour retrouver et partager l’actualité politique et économique, rendez-vous sur notre page Facebook


4 Janvier 2014

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infoPOLITIQUE

Votation du 9 février 2014 Recommandations de vote de la CCIG Enjeux fédéraux

Enjeux cantonaux

Enjeux communaux

Arrêté fédéral du 20 juin 2013 portant règlement du financement et de l’aménagement de l’infrastructure ferroviaire (contre-projet direct à l’initiative populaire « Pour les transports publics ») (FF 2013 4191).

OUI

Initiative populaire du 14 février 2012 « Contre l’immigration de masse » (FF 2013 6575).

NON

Loi modifiant la loi sur les structures d’accueil de la petite enfance et sur l’accueil familial de jour (LSAPE) (Plus de places de crèches pour nos enfants) (J 6 29 – 10636) du 17 mai 2013.

OUI

Loi modifiant la loi générale sur les zones de développement (LGZD) (Pour une utilisation rationnelle du sol) (L 1 35 - 10965) du 16 mai 2013.

OUI

Ville de Genève : Délibération du Conseil municipal de la Ville de Genève, du 25 juin 2013, transférant les 2300 actions de 022 Télégenève SA figurant au bilan de la Ville de Genève du patrimoine administratif au patrimoine financier et autorisant leur vente à UPC Cablecom S.à r.l. Versoix : Délibération du Conseil municipal de la commune de Versoix, du 24 juin 2013, approuvant le plan localisé de quartier No. 29’369-511, version du 18 septembre 2012 sis sur la commune de Versoix entre l’avenue Adrien-Lachenal et le chemin Louis-Dégallier.

Contingenter l’immigration n’est pas la solution L’initiative de l’UDC « Contre l’immigration de masse », sur laquelle le peuple devra se prononcer le 9 février prochain, demande que le nombre des autorisations délivrées pour le séjour des étrangers en Suisse soit limité par des plafonds et des contingents annuels et que le regroupement familial ainsi que les prestations sociales soient limités.

Or, la Suisse est, historiquement, une terre d’immigration. Seule l’immigration lui permet de répondre aux besoins de l’économie, en particulier dans les branches des soins et de la santé, de l’hôtellerie-restauration, de la construction, de l’industrie et de l’agriculture. Comment serait-il possible de se faire soigner sans le personnel hospitalier étranger ? Serait-il envisageable de manger au restaurant ou de se loger sans le recours à de la main-d’œuvre étrangère ? Le contingentement de l’ensemble de la population étrangère (frontaliers et requérants d’asile compris) ne serait pas une solution à un enjeu – l’afflux de migrants - qui mérite effectivement réflexion. D’ailleurs, le système des contingents a déjà été appliqué par le passé, sans succès : il a plutôt eu pour effet d’occasionner une bureaucratie importante et, partant, des coûts à la charge des entreprises et de l’Etat. Ne serait-il

pas saugrenu de revenir à un système inefficace avec des restrictions encore plus fortes que précédemment ? L’initiative soumise au vote fait en outre peser une menace sur la libre circulation des personnes. Selon la professeure Christine Kaddous, de l’Université de Genève, la dénonciation ou la non-prorogation de l’Accord sur la libre circulation des personnes aurait pour conséquence que les accords bilatéraux I seraient abrogés six mois après leur dénonciation, conformément à la « clause guillotine ». L’acceptation de l’initiative mettrait non seulement en péril l’ensemble des accords bilatéraux, mais elle entraînerait une pénurie de personnel et créerait des entraves bureaucratiques importantes pour les entreprises. C’est la raison pour laquelle il est nécessaire de la rejeter massivement le 9 février prochain.

OUI

OUI

Pour une utilisation rationnelle du sol La nécessité d’utiliser rationnellement une denrée, quelle qu’elle soit, semble couler de source. Cette évidence prend encore plus de sens lorsque ladite denrée se révèle rare, comme c’est le cas du sol à Genève. La modification de la loi générale sur les zones de développement (LGZD) met des garde-fous au gaspillage du territoire et préserve les espaces verts, les zones agricoles et de villas. L’urbanisation du canton se trouve dans une phase critique. Les problématiques de mobilité sont omniprésentes et les améliorations attendues des gros investissements consentis en infrastructures lourdes, telles que les nouvelles lignes de tram, tardent encore à se manifester, peut-être en raison d’une prise en compte insuffisante d’autres conditions essentielles. Parmi celles-ci, la nécessité de densifier l’habitat là où se trouvent des axes forts de transports publics, notamment des gares CEVA. Pour résoudre l’équation infernale « logements – transports », il est nécessaire d’inverser le paradigme actuel qui consiste à accepter des projets aux densités faibles en regard de la zone considérée en définissant des indices minimaux, assortis de possibilités de dérogations. En 2010 déjà, dans le projet GVACUBE, la CCIG prenait clairement position en faveur d’une densification de la ville « vers l’intérieur », au travers de la présentation d’une constitution urbaine. La densification de secteurs situés à moins de trois kilomètres du centre-ville et à proximité de lignes de transports publics efficaces sonnait comme une évidence. Ces grands principes se sont par la suite retrouvés dans le plan directeur cantonal adopté par le Grand Conseil en septembre 2013. Ils ont été également au centre des réu-

nions de concertation dans les communes où de grands projets de développement sont prévus. Le texte sur lequel les Genevois sont appelés à se prononcer est l’une des concrétisations légales de ces principes. Il donne une définition de l’indice de densité et fixe les indices minimaux selon les zones, entre 2,5 en ville et 0,8 dans les villages. Au Parlement, aucun groupe ne s’est opposé à ce projet. Toutefois, comme souvent en matière d’aménagement du territoire, les intérêts particuliers reprennent le dessus lorsque la quiétude de son habitat est supposée être dérangée. Les arguments opposés à ce projet sont d’ailleurs illustratifs de cette attitude : éviter les constructions en hauteur – afin de ne pas obstruer mon horizon – et refuser la densité de l’habitat, synonyme de mauvaise qualité de vie. En somme, il faut construire des habitations, mais pas proches de chez moi. Densifier pour éviter de déclasser Les référendaires se trompent de combat. Sur un territoire limité, l’utilisation qui est faite des zones dévolues à chaque type d’usage doit être rationnelle. Là où de l’habitat collectif doit se construire, selon les principes déjà énoncés, il doit être dense et qualitatif, adjectifs nullement antinomiques. Il est à ce propos intéressant de noter que la densité des quartiers des Tours de Carouge et du Vieux-Carouge est

parfaitement comparable, avec des morphologies diamétralement opposées ! Rationnaliser l’utilisation du sol, c’est créer les logements qui manquent à Genève. C’est aussi permettre à la zone villa de rester une option de vie pour de nombreux Genevois en évitant des pressions grandissantes sur l’ensemble des périmètres abritant actuellement ce type d’habitat plus individuel. Enfin, c’est le meilleur moyen de préserver le cadre environnemental de Genève en évitant des déclassements massifs de la zone agricole. Cette loi va dans le sens d’un développement harmonieux, concerté et efficace de Genève. S’en passer serait à l’évidence un retour en arrière. Economisons notre sol en votant OUI à une utilisation rationnelle de celui-ci !


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infoPOLITIQUE

infoCOMMERCE INTERNATIONAL

Versoix

Mission économique à Beijing

Le hasard du calendrier des votations permet une illustration directe des principes soutenus par cette loi avec la contestation d’un préavis communal favorable à un PLQ sur la commune de Versoix.

La Chine à l’heure genevoise

Situé à deux pas de la gare de Versoix, à proximité des commerces et des principales infrastructures communale, le périmètre à développer est prévu à cet effet depuis… 40 ans ! Il est, comme on peut le constater pour de nombreux projets de développement depuis quelques années, contesté par les voisins de ces futurs habitants atteints du syndrome NIMBY, qui peut se traduire par « Oui à des nouvelles habitations, mais pas proches de chez moi ».

Le calcul des référendaires est erroné. Construire en dehors de ce périmètre, c’est déclasser la zone agricole de la commune ou faire muter la zone villa, tout en augmentant le trafic automobile pendulaire des nouveaux habitants pour accéder au centre de la commune. Refuser des gabarits comparables à ce qui a été construit au Grand-Montfleury revient à bétonner l’ensemble du nouveau quartier, alors que le projet actuel permet un grand espace public.

(suite du CCIGinfo 10/2013)

Deuxième économie mondiale, la Chine est une priorité stratégique pour les entreprises suisses qui désirent exporter ou s’implanter à l’étranger. La part mondiale du PIB chinois pourrait atteindre 25 % en 2030 alors qu’elle n’était que de 5 % en 1980. Être présent sur un des marchés les plus dynamiques au monde est donc devenu une nécessité. Il existe de grandes opportunités pour les entreprises suisses désireuses d’investir en Chine. La Chine a besoin d’expertise de technologie, de savoirs faire qu’elle ne possède pas. C’est la raison pour laquelle la CCIG s’est associée à l’Etat de Genève dans l’organisation d’une délégation économique à Beijing en septembre dernier. Alain Graf, responsable du Swiss Business Hub de Beijing, répond aux questions de la CCIG. branches sont représentées, de la machine-outil à l’alimentaire en passant par les technologies médicales.

Crèches : favoriser l’initiative privée Dans l’optique de permettre une augmentation du nombre de places en crèches, trois mesures ont été adoptées par le Grand Conseil : 1. Les taux d’encadrement des enfants sont modifiés : pour les groupes « 2 à 3 ans », le maximum d’enfants par éducateur pourra être de 10 au lieu de 8. Pour les groupes « 3 ans et plus », ce nombre pourra être de 10 au lieu de 13. 2. 50 % du personnel doit être composé d’éducateurs diplômés et 30 % doit être titulaire d’un CFC (contre 66 % de diplômés auparavant). 3. Les crèches privées ne sont plus soumises aux normes des statuts du personnel des collectivités publiques et peuvent conclure une convention collective de travail avec leurs employés. A chaque fois que sont évoquées des solutions pragmatiques pour pallier l’insuffisance de places en crèches revient la litanie du démantèlement social et de la catastrophe pédagogique induite par la mesure proposée. La loi votée par le Grand Conseil élargit – modestement – le cadre dans lequel peuvent évoluer

les institutions de la petite enfance. 95 % d’entre elles sont contrôlées, directement ou par des subventionnements, par des collectivités publiques. Rien n’oblige ces dernières à modifier les normes qu’elles appliquent, tant au niveau de l’encadrement que de la formation, si elles pensent que les cataclysmes prédis par les syndicats devaient se réaliser. En revanche, des conditions plus souples pourraient inciter des entreprises privées à créer également des places et diversifier l’offre. Les conditions actuelles ne sont pas incitatives, devant se calquer sur des conventions de travail conclues par les collectivités publiques. Ne serait-ce que pour cette raison, adopter cette loi non contraignante est un devoir. Pour rappel, après leur dernière année de crèche, les enfants intègrent la première classe primaire. Le taux d’encadrement y est d’un enseignant pour 20 enfants environ…

Quelles sont les principales opportunités d’affaires à Beijing pour les PME suisses ? Les opportunités pour les PME suisses en Chine sont multiples. Il se peut qu’une société veuille développer ce grand marché pour augmenter ses revenus, suivre ses clients qui se trouvent déjà en Chine ou simplement profiter des « clusters » qui se trouvent dans diverses régions afin de pouvoir s’approvisionner à bon rapport qualité-prix. Si l’on regarde la présence de l’industrie suisse dans ce pays, on se rend compte que pratiquement toutes les

Une probable entrée en force de l’accord de libre-échange dans le courant de l’année 2014 rendra les produits suisses d’autant plus compétitifs et permettra à nos PME de se positionner de façon idéale. Il s’agit toutefois d’avoir une bonne approche avant de s’engager sur ce marché prometteur mais complexe. La Chine est à considérer comme une multitude de régions différentes ayant diverses spécificités et mentalités et non comme une entité homogène. Ainsi, les services de Switzerland Global Enterprise (S-GE, autrefois connu sous le nom d’OSEC) sont à disposition de toute PME ayant le désir d’explorer ce nouveau marché. Quels sont les plus grands défis pour une PME qui souhaite faire des affaires à Beijing ? Si l’on analyse le sondage de l’école CEIBS (China European International Business School), qui a été produit en collaboration avec le Swiss Center Shanghai, on se

rend compte que le défi de management principal pour les sociétés suisses se trouve être les ressources humaines, comment trouver les bonnes personnes et surtout comment s’assurer que le personnel que vous avez recruté et formé ne quitte pas votre société. Une autre problématique se trouve être la méconnaissance du marché chinois et de ses particularités par la maison mère, ce qui crée des tensions entre le personnel sur place et le management en Suisse. On ne peut pas suffisamment mettre l’accent sur l’importance de l’implication du management suisse dans le développement du marché chinois. Il s’agit d’un marché complexe et très compétitif qui nécessite des voyages fréquents afin de comprendre les défis auxquels fait face le personnel local. Concernant les défis externes, le sondage a permis de découvrir que la concurrence des entreprises étrangères mais également chinoises, ainsi que l’augmentation des coûts de la main d’œuvre représentent les deux problèmes principaux auxquels font face nos sociétés. suite page 6


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La délégation genevoise conduite par le président du Conseil d’Etat, Charles Beer, et la chancelière d’Etat Anja Wyden Guelpa.

Quels sont les avantages concurrentiels sur lesquels les entreprises suisses doivent miser pour s’imposer à Beijing ? La Suisse a une excellente image en Chine. Nos produits sont consi-

dérés d’excellente qualité et le client chinois sera prêt à les acheter lorsqu’il est convaincu qu’il y existe une valeur ajoutée, que cela soit dans le domaine de la sécurité alimentaire pour le lait en poudre,

par exemple, ou en termes de fiabilité pour nos machines. Il est toutefois important de ne pas nous reposer sur nos lauriers et de nous adapter à la mentalité du client chinois.

Dans le CCIGinfo précédent ont paru les témoignages de neuf des participants à la délégation. Ils dévoilaient les objectifs poursuivis en s’inscrivant à cette mission et le potentiel qu’ils voyaient pour leur entreprise à Beijing. Voici la suite de ces témoignages. Steven Street et Yafei Zhang Partners, Etude d’Avocats Picot, Street et Associés (PSEA)

PSEA souhaite promouvoir la coopération transfrontalière avec des entreprises chinoises actives dans les secteurs de la gestion patrimoniale, des matières premières ou de l’immobilier en les aidant à conclure des accords de partenariat avec des entreprises suisses. Les entreprises publiques et privées chinoises sont friandes de savoirfaire et de technologie occidentales, plus particulièrement européennes. Elles cherchent à faire des transferts de technologies ou des acquisitions de sociétés. Dans le secteur financier, les banques chinoises cherchent des opportunités d’investissement en Suisse ou en Europe pour leurs clients. Inversement, certaines entreprises suisses souhaitent développer leurs activités en Chine dans le domaine de la vente ou de la production sans commettre les erreurs du passé. En rapport avec ces points nous voyons certaines opportunités que nous explorons et développons.

Alain Moser Directeur général, Ecole Moser

L’objectif de ma participation était de découvrir Beijing et de me rendre compte par moi-même du potentiel de développement de cette région de la Chine. Les échanges furent très enrichissants à tous les niveaux, avec la délégation genevoise et bien sûr également avec les représentants chinois. En ce qui concerne l’Ecole Moser, je ne vois pas de potentiel à court terme sur le marché chinois. La langue chinoise est y enseignée et, de ce fait, il est très envisageable que dans un futur très proche certains de mes étudiants se rendent en Chine. Je vois aujourd’hui mieux dans quelle direction des études en Chine sont possibles pour des étudiants suisses. Vincent Gonet CEO, Point Prod Audiovisuel et communication Nos objectifs étaient de comprendre et de maîtriser les médias audiovisuels chinois (télévisions publiques et privées, sites webs communautaires, écrans publics, inflight...), de négocier les accords cadre de diffusion avec les principaux médias

audiovisuels chinois, de garantir visibilité et notoriété aux entreprises suisses qui utilisent les médias audiovisuels dans leur stratégie de développement en Chine, d’agir directement auprès des diffuseurs sans intermédiaires locaux et de créer une plateforme en Suisse capable de développer et inspirer les stratégies web et TV en Chine. En intégrant la délégation genevoise, notre démarche a été prise au sérieux et nos interlocuteurs chinois ont été soucieux de traiter nos demandes avec le plus grand soin. Aujourd’hui, nous avons obtenu des accords avec CCTV, Chengdu TV, Shanghai TV, Air China média, CICC, Youku et nous avançons avec d’autres médias d’importance. La Chine représente le réservoir de la croissance mondiale. Pour en bénéficier, nous devons adapter nos langages et nos habitudes de communications. Les médias traditionnels ont un taux de pénétration très faible. Seuls les médias audiovisuels peuvent aujourd’hui rassembler les Chinois autour d’un projet, d’une idée, d’une vision. Dans cet esprit, nous avons développé un programme de télévision « Destination Suisse » qui présente, sous forme de guide de voyage, les principales destinations touristiques et le savoirfaire suisse qui fait notre réputation à l’étranger. Nous sommes désormais capables de mener une campagne ciblée, créer un rendez-vous avec une marque ou augmenter la visibilité d’un annonceur.

Le service après-vente est primordial, il faut être efficace et surtout très rapide. Le client est véritablement roi et peut appeler à toute heure en cas de problème, il s’agit de faire face à cette réalité et d’avoir du personnel qualifié pour répondre rapidement. La même logique se pose lors de la livraison d’un produit : il s’agit d’être compétitif et d’offrir des délais de livraison courts. En se référant encore une fois au sondage de CEIBS, nos sociétés suisses considèrent que la qualité supérieure de leurs produits et de leurs services, la capacité de gérer la question complexe des ressources humaines – allant de la sélection des employés à la qualité du management local –, ainsi qu’une bonne culture d’entreprise sont les clés du succès afin de réussir en Chine. Avez-vous en tête quelques exemples de « success stories », d’entreprises ayant particulièrement bien réussi sur le marché

de Beijing et quelles sont, selon vous, les raisons de leur succès ? Je pense à des sociétés telles qu’Agie Charmilles ou Bystronic qui sont très bien représentées sur le marché chinois et qui, en plus de remplir les conditions de succès citées ci-dessus, ont leurs propres centres de recherche et développement en Chine. Ils développent des produits adaptés au marché local avec des ingénieurs qui comprennent les besoins du client chinois. Il ne s’agit pas d’avoir des machines « toutes options » haut de gamme mais plutôt d’avoir un éventail de produits ayant un excellent rapport qualitéprix. Les raisons du succès en Chine sont multiples : il faut un bon positionnement du produit, de la réactivité, une attention toute particulière au client (une visite du management suisse est toujours très appréciée) et une bonne dose de persévérance. Lorsqu’une opportunité se présente, il faut savoir la saisir rapidement et faire preuve de flexibilité. ■

infoCHAMBRE

Participez à l’Enquête conjoncturelle 2013 / 2014 de la CCIG !

La CCIG invite ses membres à répondre à sa traditionnelle Enquête conjoncturelle en se connectant sur le site www.enquete-ccig.ch, et ce jusqu’au 10 février 2014. Les données recueillies permettront de dresser un tableau global de l’économie par secteur afin d’avoir une image aussi précise que possible des forces et des faiblesses de l’économie genevoise.

Les résultats complets seront publiés à l’occasion du Dîner annuel de la CCIG précédé de l’Assemblée générale, qui aura lieu le jeudi 3 avril 2014 au Starling Geneva Hotel & Conference Center. ■ ■ INFORMATIONS Philippe Meyer, 022 819 91 11 ou conjoncture@ccig.ch

Dès janvier, nouvelles salles de réunion ! Profitez-en pour organiser votre séminaire d’entreprise avec la CCIG. Contact : s.bernhard@ccig.ch


7 No 1

Janvier 2014

infoCHAMBRE Compte rendu

Midi de la Chambre du 12 décembre 2013 A l’aube de ses 200 ans, la Banque Cantonale de Genève exerce une fonction vitale de soutien et de dynamisation de l’économie régionale. Active auprès des particuliers comme des entreprises, elle finance de nombreuses PME et le secteur immobilier genevois. Elle offre des services de private banking et gestion d’actifs financiers pour clients institutionnels. Banque universelle régionale, cotée en bourse suisse, elle présente le réseau bancaire le plus dense du canton. www.bcge.ch

Sorrel offre des solutions innovantes à forte valeur économique dans le domaine de la gestion des risques. Elle accompagne ses clients pour assurer leur environnement et leur donner plus de liberté dans leur activité. Elle propose des solutions d’assurances spécifiques en concentrant son analyse sur le métier des clients grâce à une ingénierie du risque pointue. www.sorrel.ch

Besoin d’une ressource humaine jeune et talentueuse? Difficultés pour recruter des stagiaires de langue maternelle allemande ou fraîchement diplômés en informatique? Depuis 1948, l’AIESEC (ONG) met à disposition son réseau mondial ainsi que son expertise locale pour aider les entreprises à recruter de jeunes talents à travers le monde, et ce aux prix les plus bas. www.aiesec.ch

Créée il y a plus de cinquante ans par l’union de grands hôteliers et chefs cuisiniers, Relais & Châteaux est une association qui s’impose aujourd’hui comme une référence d’excellence dans les domaines de la restauration et de l’hôtellerie. Relais & Châteaux a redéfini l’hôtellerie haut de gamme en mettant l’accent sur les expériences clients. www.relaischateaux.com

Créée en 1992, Privera SA compte 456 collaborateurs commerciaux répartis dans treize succursales en Suisse. Elle administre quelque 105000 objets et possède environ 360 immeubles commerciaux et 3700 immeubles d’habitation. Sa palette de services est vaste: gérance, courtage, location, estimations et expertises,

Softweb utilise des techniques innovantes pour résoudre des problématiques sociétales. Elle développe les capacités des associations et des porteurs de projet et agit en tant que bureau de conseil en innovation sociale pour les entreprises, fondations et institutions. www.yoursoftweb.org

La CCIG encourage les meilleurs étudiants des filières économiques Lors de la cérémonie de remise des diplômes du Département HEC de l’Université de Genève, qui s’est déroulée le 22 novembre 2013, le prix CCIG de la meilleure moyenne générale de Bachelor a été décerné à Eduardo Chacon.

© Team Reporters

Les orateurs de ce Midi, de gauche à droite : Olivier Ernoult, BCGE ; Kirsty Craig, AIESEC ; Aurore Bui, Softweb S.à r.l. ; Themis Lianetis, Sorrel SA ; Muriel Bouchet, Relais & Châteaux Suisse ; Didier Anthoine, Privera SA ; Richard Guyon, Relais & Châteaux Suisse.

center management, solution intégrale de facility management. www.privera.ch

Le prix de la CCIG est sur le point d’être remis à Bryan Marfurt.

Le lauréat, Eduardo Chacon, entouré de Nathalie Hardyn, directrice adjointe de la CCIG, et du professeur Bernard Morard, doyen de la faculté des sciences économiques et sociales.

En outre, le 9 décembre 2013, la CCIG a récompensé Bryan Marfurt pour son étude intitulée « Les accords Rubik constituent-ils une solution durable pour les différents acteurs économiques ? », le meilleur travail de Bachelor de la filière Economie d’entreprise de la Haute école de gestion de Genève. ■


8 Janvier 2014

No 1

infoAGENDA

Séminaire d’entreprise

Midis de la Chambre

Prévoyance : l’avenir se prépare aujourd’hui !

En 2014, les Midis de la Chambre auront lieu les jeudis suivants :

23 janvier - 13 février - 13 mars - 10 avril - 15 mai 12 juin - 3 juillet - 28 août - 25 septembre - 16 octobre 13 novembre - 11 décembre

IMPRESSUM

Mardi 4 février 2014 de 12 h à 14 h (accueil dès 11 h 45) CCIG, bd du Théâtre 4, Genève

Bulletin d’information de la CCIG. Paraît 11 fois par an, 3300 exemplaires Responsable d’édition: Alexandra Rys Rédaction: Sonam Bernhard, Fabienne Delachaux, Nathalie Hardyn, Charles Lassauce, Alexandra Rys. Publicité: Promoguide SA - Tél. 022 809 94 92 Informations: publications@ccig.ch

Lors des deux prochains Midis de la Chambre, qui auront lieu à la CCIG dans des locaux entièrement rénovés, venez écouter la présentation des entreprises suivantes : Jeudi 23 janvier 2014 de 12 h 30 à 14 h (accueil dès 12 h) STARLING HOTEL & CONFERENCE CENTER GENEVA

AGORAPUBLICA S.à r.l. EVERIAL

LOYCO SA

La prévoyance vieillesse suisse fait face à de grands défis. La longévité augmente et, dans quelques années, la génération des baby-boomers atteindra l’âge de la retraite. En outre, le rendement des capitaux est, depuis plusieurs années, inférieur aux attentes.

GLOBAL RISK PROFILE

Jeudi 13 février 2014 de 12 h 30 à 14 h (accueil dès 12 h) DORIER SA

CRE8MANIA

MIGROS PRO

ATELIERS DE COMÉDIE MUSICALE DE GENÈVE

AD GENTES SA

SECUR’ARCHIV SA

Ce séminaire, organisé conjointement par la CCIG et Swiss Life, abordera notamment les questions suivantes : Comment l’entrepreneur voit-il cette réforme ? Quelles sont les mesures les plus urgentes à mettre en œuvre ? Quelles sont les préoccupations principales de l’Office fédéral des assurances sociales ?

Impression: SRO-KUNDIG SA Genève

4, boulevard du Théâtre - 1204 Genève Adresse postale Case postale 5039 - 1211 Genève 11 Tél. 022 819 91 11 - Fax 022 819 91 00

Venez en débattre avec Colette Nova, vice-directrice de l’Office fédéral des assurances sociales, Guy Mettan, député PDC au Grand Conseil, et Karin Larcinese, de NL Ferblanterie Sanitaire S.à r.l. Le débat sera animé par Jacques Jeannerat, directeur de la CCIG. ■

Nouveau look !

© Didier Jordan

Dîner annuel précédé de la 149e Assemblée générale de la CCIG

Sav et he Da te

Selon le conseiller fédéral Alain Berset, la réforme doit reposer sur une approche globale tenant compte à la fois du 1er et du 2e piliers. La réforme a pour objectif de maintenir le niveau des prestations et d’assurer à long terme un financement suffisant. Il propose une gamme de mesures pour atteindre ces objectifs.

Conception: ROSS graphic design

Architecte : Michel Racheter & Associates S.à r.l.

PRO-DATA GROUP

En novembre 2013, le Conseil fédéral a lancé la procédure de consultation de l’avant-projet de réforme de la prévoyance vieillesse. Cette procédure va durer jusqu’au 31 mars 2014. Après analyse des résultats, le Conseil fédéral soumettra en fin d’année 2014 au Parlement le message relatif à la réforme de la prévoyance vieillesse 2020.

Le Dîner annuel précédé de la 149e Assemblée générale de la CCIG aura lieu le jeudi 3 avril 2014 dès 17h au Starling Hotel & Conference Center Geneva.

Pour mieux accueillir les membres de la CCIG, la capacité des salles de réunion du 2e étage a été augmentée. Dès janvier, les évènements se dérouleront dans un cadre tout neuf !

■ PROGRAMME ET INSCRIPTIONS POUR TOUS CES ÉVÉNEMENTS www.ccig.ch (Agenda des événements)

L’autonomisation L ’autonomisation du potentiel humain

En 2014, SELF SELFARMONIA FARMONIA ARMONIA ARMO vous souhaite de vous rredécouvrir! edécouvrir! Leadership, gestion du changement ou créativité Selfarmonia rmonia of offre ffre aux membr membres es de la CCIG 15% de réduction sur toute étude de personnalité MBTI, clé du développement de votre votre potentiel pr professionnel. ofessionnel. Meilleurs M eiil ill lleu lle ll leur urs rs V Vœux œux œu ux à chacun! ch hacu hac ha h cun un! n!

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