MENSUEL No 3
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Mars 2014
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Imposition d’après la dépense
Un indispensable apport aux finances cantonales L’imposition d’après la dépense constitue une forme particulière de taxation des contribuables. Elle est destinée aux personnes étrangères désirant s’établir en Suisse, pour autant que celles-ci répondent aux stricts critères de la loi. A quelques mois des votations visant à permettre ou non le maintien de cette faculté d’imposer les riches étrangers sans activité lucrative en Suisse et à Genève, une mise au point sur le sujet s’impose. 150 ans d’histoire Ce système d’imposition a été mis en place en Suisse il y a plus de 150 ans, dans le canton de Vaud, afin de soumettre au fisc les ressortissants étrangers qui séjournaient plusieurs mois par année sur la Riviera. Genève a introduit ce système dans sa législation en 1928 et la Confédération en 1934. Chaque canton est libre de proposer ce système d’imposition ou d’y renoncer, conformément au fédéralisme qui laisse aux cantons une certaine latitude pour définir leur politique fiscale.
En effet, définie par les articles 14 de la loi sur l’impôt fédéral direct (LIFD) et 6 de la loi sur l’harmonisation des impôts directs des cantons et des communes (LHID), l’imposition d’après la dépense pose des conditions strictes pour son application. Le contribuable doit être étranger. Il est assujetti pour la première fois en Suisse ou après une absence de dix ans au moins. Il ne doit pas exercer d’activité lucrative dans le pays. L’article 14 de la loi genevoise sur l’imposition des personnes physiques (LIPP) reprend les mêmes conditions.
employés de maison. Suite à une récente réforme de l’IFD, cette assiette de l’impôt correspondra, dès 2016 au niveau fédéral, au minimum à une dépense de 400 000 francs ou à sept fois la valeur locative ou le loyer du logement occupé. Un «calcul de contrôle», qui cumule tous les revenus provenant de Suisse (royautés, rendements mobiliers et immobiliers, rentes, etc.), assure également une imposition correspondant aux standards helvétiques. Le plus élevé de ces trois montants est retenu comme assiette fiscale.
Une dénomination erronée Le terme est entré dans le langage courant : les contribuables imposés d’après la dépense ont un « forfait fiscal ». Cette dénomination laisse à penser que la quotité d’impôts payée résulte d’une négociation avec l’administration et, en conséquence, est arbitraire. Il n’en est rien et le terme de « forfait fiscal » est un abus de langage manifeste.
Dans la pratique, le contribuable désireux d’être imposé d’après la dépense doit remplir une déclaration. Celle-ci permet à l’administration de vérifier le respect des conditions d’éligibilité à ce mode d’imposition et de définir la dépense annuelle globale qui servira de base à l’imposition. Celle-ci est composée notamment du loyer de l’habitation, des frais d’écolage, de voyages et de loisirs, des salaires des
L’imposition d’après la dépense en Suisse… Le système de l’imposition d’après la dépense est connu dans l’ensemble de la Suisse. Il revêt toutefois une importance variable selon les cantons. Certains ont récemment décidé de le supprimer de leur législation (Zurich, Schaffhouse, Appenzell Rhodes-Extérieures, Bâle-Ville et Bâle-Campagne). Il s’agit de cantons
■ Imposition d’après la dépense possible ■ Imposition d’après la dépense possible confirmation démocratique récente, avec ou sans contre-projet
■
Imposition d’après la dépense impossible
Plus de 75 % des contribuables imposés d’après la dépense (4283 sur 5634 en 2012) sont domiciliés dans les quatre cantons de Vaud, Valais, Tessin et Genève. Les recettes générées représentent entre 2,5 % et plus de 3 % des revenus fiscaux des personnes physiques pour ces cantons.
n’abritant que peu de contribuables concernés ou dont l’apport financier était relativement faible.
tons latins et les régions de montagne sont les principaux utilisateurs de l’imposition d’après la dépense.
D’autres cantons ont dans le même temps confirmé ce mode d’imposition dans leur législation, parfois en renforçant les conditions d’octroi. De manière schématique, les can-
… et à Genève Genève tire des revenus confortables de l’imposition d’après la dépense. Selon les chiffres les plus suite page 2
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