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MENSUEL No 7
Septembre 2011
Bulletin d’information de la Chambre de commerce, d’industrie et des services de Genève
Elections fédérales
infoSPONSORS
Efficacité énergétique
La CCIG soutient les candidats représentant des entreprises membres. Découvrez l’intérêt que ceux-ci portent à la vie économique genevoise!
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Avec son nouveau programme AMBITION NEGAWATT, SIG propose aux entreprises de réduire durablement leur consommation d’électricité et leurs émissions de CO2.
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SOMMAIRE 2
EDITORIAL Les Rencontres du management durable: un nouveau service pour nos membres infoCOMMERCE INTERNATIONAL - TVA intra-communautaire - Prix Gallatin 2011 - LatCam: Nouveau Monde Nouvelles opportunités
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infoVIE POLITIQUE Elections au Conseil national
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infoSPONSORS De Crowne Plaza à Starling… infoCHAMBRE - 9e Evénement économique de la CCIG - La CCIG forme des pros
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infoCHAMBRE - Midi du 23 juin 2011 - La gestion des risques
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infoRH - Certificat de la CCIG - Fiche pratique
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infoENTREPRISE L’efficacité énergétique: un enjeu capital…
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infoAGENDA - Prochain Midi de la Chambre - 2e Salon du vin de la CCIG - Séminaires - Conférence: Nouveautés en matière d’arbitrage et de médiation commerciale - Prochain Petit déjeuner des PME et des start-up - Salon Communica 2011
NEW OPENING! Le confort de voyager léger et d’acheter à prix détaxés à l’arrivée
ARRIVALS
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Elections fédérales
Lüscher-Barthassat: le ticket gagnant pour l’économie genevoise Le 23 octobre prochain, les Genevois sont appelés à choisir leurs représentants aux Chambres fédérales. L’enjeu est de taille pour le canton, une pléthore de dossiers décidés à Berne ayant une influence sur l’économie genevoise. Les Genevois doivent pouvoir compter sur des candidats conscients des besoins de Genève pour assurer son développement. C’est pourquoi la CCIG appelle à soutenir le duo de l’Entente Christian Lüscher - Luc Barthassat. Ces deux candidats, au bénéfice d’un excellent bilan de législature au national, se sont engagés à de nombreuses reprises aux côtés de la CCIG dans les combats qu’elle a menés. Ils expliquent en quoi ils seront les représentants de l’économie genevoise. Que signifie pour vous «être la voix de l’économie» à Berne? Christian Lüscher (CL). De par mes activités professionnelles dans une étude de cinq associés et 45 collaborateurs, je me sens proche des préoccupations des PME. Faciliter la vie des entreprises, créatrices de richesses et d’emplois, est indispensable. Pour ce faire, il y a lieu de plaider en faveur d’une fiscalité mesurée – à cet effet, je défendrai la réforme III des entreprises – et d’une bureaucratie moins lourde, comme le prône l’initiative «Stop à la bureaucratie!» que le PLR va bientôt déposer. En outre, il y a lieu de porter une attention particulière à la place financière. A Genève, elle représente 20% du PIB. Les recettes générées par l’économie permettent de financer l’Etat social. Quels sont les dossiers que vous défendrez? CL. L’avenir de la traversée du lac est aujourd’hui entre les mains de Berne. La volonté de la réaliser devrait souffler sous la Coupole. Pourtant, ce projet n’est pas porté à la Chambre haute. Au sujet de son financement – qui pourrait se révéler être l’obstacle principal pour la Confédération –, le partenariat public-privé est une solution qui mérite d’être étudiée.
Enfin, je suis sensible à l’article 104 de la Constitution fédérale, qui stipule que la Confédération veille à ce que l’agriculture contribue à l’approvisionnement d’une part et à la conservation des ressources naturelles et à l’entretien du paysage d’autre part. La seule possibilité pour Genève de répondre à ces exigences constitutionnelles, eu égard à l’exiguïté de son territoire, est d’améliorer la densification du sol.
Que signifie pour vous «être la voix de l’économie» à Berne? Luc Barthassat (LB). En tant que viticulteur et paysagiste, je suis actif dans un pan non négligeable de l’économie genevoise. Je soutiens les acteurs de ce secteur dans leur travail constant pour être reconnus comme de vrais entrepreneurs et non plus comme de simples percepteurs de prestations. Pour illustrer mes propos, je citerais les efforts consentis pour la certification des produits du terroir. Limiter l’économie genevoise à l’agriculture serait réducteur. C’est pourquoi je suis également sensible à la Genève internationale et à la place financière. Ce sont de réels atouts pour Genève tant au niveau de l’image que des retombées économiques.
formatrices. Par exemple, ce devrait être un critère prépondérant dans les procédures de marchés publics. Berne devrait s’engager davantage dans les énergies renouvelables en encourageant et en soutenant des formations de pointe dans ce domaine. Les valeurs du centre comme le développement durable et ses trois piliers me tiennent à cœur car elles permettent de maintenir un équilibre et une cohésion sociale.
Comment voyez-vous l’avenir de Genève à Berne? CL. A Berne, Genève commence à exister. Le canton a été trop longtemps traité à part et défavorisé. Pour pallier cette situation, le Conseil d’Etat a fait beaucoup d’efforts, mais Genève doit s’engager encore plus dans la vie fédérale pour que les dossiers qui lui assureront une croissance qualitative avancent. Pour ma part, j’ai la volonté sincère de continuer à être un des avocats de Genève à Berne et si possible dans la Chambre où les élus ont le plus de poids. ■
Quels sont les dossiers que vous défendrez? LB. Mon cheval de bataille est la formation professionnelle de nos jeunes, avec ou sans papier. Ces derniers constituent la Suisse de demain pour l’avenir de notre AVS, mais aussi pour le succès de notre économie. Notre pays crée des richesses et pour ce faire doit pouvoir s’appuyer sur une main d’œuvre qualifiée. De l’apprentissage aux hautes études, il y a lieu d’investir davantage dans la formation. En outre, l’Etat devrait soutenir davantage les entreprises
Qu’avez-vous particulièrement apprécié pendant ces six années à Berne? LB. J’ai particulièrement apprécié l’accès à des réseaux multiples tels que les associations professionnelles, les autres parlementaires, les lobbyistes ou les syndicats. Cela m’a permis d’apprendre à travailler ensemble. Genève doit davantage utiliser les relais à Berne. C’est dans la capitale que tout se décide et il est donc très important d’y être bien représenté pour que le canton de Genève obtienne la place qu’il mérite dans la Suisse. ■
La sécurité représente également pour moi un sujet important. Bien que les dossiers soient décidés à Berne, ils sont vécus au quotidien à Genève. Je pense par exemple à l’aberration des joursamende, à la problématique des requérants d’asile frappés d’une non-entrée en matière ou à la révision de la Loi fédérale instituant des mesures visant au maintien de la sûreté intérieure.
Enfin, l’avenir de Genève passe indéniablement par le développement de ses infrastructures. De ce fait, je porte une attention particulière au dossier de la traversée du lac. Les grands travaux ne doivent pas être menés uniquement de l’autre côté de la Sarine. Il faut tout mettre en œuvre pour que Genève soit entendue sur le dossier des infrastructures.
Propos recueillis par Pascale Roch-Gigandet Consultez notre site régulièrement mis à jour
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