Swisscovid Le vrai du faux ... AFFIRMATION
Tous mes déplacements seront connus et transmis à la Confédération
Mes données seront centralisées sur un serveur L’application m’avertira lorsque je croise des personnes infectées afin de me permettre de les éviter
Cette app pourrait être piratée
VRAI/ FAUX
EXPLICATIONS
FAUX
L’application ne se base pas sur le système de géolocalisation, mais sur le protocole DP-3T (Decentralized Privacy-Preserving Proximity Tracing) utilisant le bluetooth. Les smartphones munis de l’application Swisscovid s’échangent des informations cryptées (identifiants aléatoires) quant aux personnes rencontrées à portée de bluetooth et non des informations relatives aux lieux/déplacements
FAUX
Contrairement au système français, les données de l’app Swisscovid sont enregistrées localement sur le smartphone et effacées après 14 jours.
FAUX
L’application ne transmet rien en direct, mais avertit les personnes lorsqu’elles ont été en contact avec des personnes infectées. Par ailleurs, les échanges d’informations entre les smartphones se font de manière cryptée, aucun nom, numéro de téléphone ne sont échangés.
VRAI
Le risque zéro n’existant pas, l’app peut théoriquement être hackée. La fuite de données impliquerait la possibilité de création de faux foyers infectieux et non la diffusion de géolocalisation des utilisateurs.
AFFIRMATION
Les GAFAM pourront accéder à mes données
Tout le monde saura si je suis infecté
Cette application est basée sur la responsabilité
VRAI/ FAUX
FAUX
EXPLICATIONS Le système d’application SwissCovid a été développé sur mandat de l’OFSP en coopération avec l’Office fédéral de l’informatique et de la télécommunication (OFIT), les deux écoles polytechniques fédérales de Zurich (EPFZ) et de Lausanne (EPFL) ainsi qu’avec la société suisse Ubique. Une API, sorte de base de logiciel, de Google et Apple est nécessaire pour faire « tourner » sur IOS ou Android le protocole DP-3T permettant l’usage du Bluetooth pour le tracing. D’autre part, l’app – comme toute applicationest disponible via l’Appstore ou Googleplay, les plateformes de téléchargement d’applications des deux géants précités. L’infrastructure informatique de la Confédération ne le permettant pas, un tiers, Amazon CloudFront, distribuera les données. Il en sera en quelques sorte le relais. Cependant, aucun des
FAUX
Si le test que j’effectue auprès de mon médecin est positif, ce dernier me transmettra un code à inscrire volontairement dans l’app. De ce fait, les détenteurs de smartphones côtoyés à portée de Bluetooth seront avertis qu’ils ont été en contact (1,5m durant au moins 15 minutes) avec une
VRAI
Les personnes ayant téléchargé l’application sont responsables de l’activer, de maintenir le Bluetooth enclenché et d’inscrire volontairement le code transmis par leur médecin en cas de test positif.
AFFIRMATION Cette application engendrera une consommation plus élevée de la batterie de mon smartphone Cette application a été lancée sans passer par la voie démocratique Cette application est la porte ouverte à tous les abus et un premier pas vers la surveillance généralisée
L’app fonctionne uniquement en Suisse
VRAI/ FAUX
EXPLICATIONS
VRAI
Le bluetooth et l’actualisation en arrière-plan des applications augmentera sensiblement la consommation de la batterie de votre smartphone par rapport à votre usage normal si ces éléments ne sont pas enclenchés habituellement
FAUX
Le Conseil des Etats et le Conseil national ont adopté une base légale (modification de la loi sur les épidémies et ordonnance Covid-19) lors de la session d’été 2020.
FAUX
VRAI
L’utilisation de cette application se base sur une modification de la loi sur les épidémies. Sa portée a une durée limitée à un an. En outre, le téléchargement, l’activation et l’utilisation de cette application se font sur une base volontaire.
D’autres pays ont développé une app sur le même protocole DP-3T. En Europe, on dénombre notamment l’Allemagne, l’Italie, le Danemark, l’Espagne, le Portugal, l’Autriche et l’Irlande. Des discussions sont en cours pour rendre les notifications inter-app compatibles.