Idverre Infos 66, culture, technique et glass design

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ID VERRE INFOS

N-66 2e semestre 2017

SOMMAIRE Édito Formation et nouveaux outils

FORMATION

RESSOURCES & INNOVATION

CULTURE

Interviews

Agenda

Marta Ģibiete

Portes ouvertes Cerfav

Voyage en mer baltique

Exposition Manifestement Numérique

Innovation

Cycles perles au chalumeau

Simon Aufranc Matrex : la maîtrise en conditions extrêmes

Cycles thermoformage fusing


ÉDITO

ÉDITO

|||||||||| Par Denis Garcia directeur du Cerfav

Les formations dont les jeunes ont besoin pour se professionnaliser évoluent beaucoup plus vite que les sempiternels référentiels de formation ne le font. C’est bien navrant mais c’est ainsi. Le comprenant, le Cerfav a très tôt su anticiper et faire évoluer les contenus de ses formations pour les rendre plus pertinentes dans l’intérêt de celles et ceux qui les suivent. Attention toutefois, par cette démarche, il n’a jamais été question de tout jeter aux orties : le cœur de métier est indispensable, il fonde l’expertise et l’excellence. Qui ne sait mettre en œuvre le matériau n’aura d’intérêt réel à ces nouveaux outils. Ceci a toujours été notre leitmotiv. L’excellent ouvrage de Manuel Fadat* recense et analyse l’appropriation par les artistes verriers en particulier des technologies numériques ces 7 ou 8 dernières années. Il relate comment peu à peu ces moyens deviennent l’un des outils à penser et à faire. Il reprend les propos de l’équipe du Cerfav qui a su placer sur la voie cette nouvelle génération d’artistes et verriers. La rapidité de l’avènement des technologies numériques dans les métiers d’art est aussi vertigineuse que la profondeur de la révolution qu’elles provoquent. Quels que soient nos avis et sentiments,

Do you remember ? - Photographies : © Marta Çibiete

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elles sont présentes et questionnent, nous prouvant la nécessité de se ressourcer, de se former pour ne pas voir passer les révolutions ou du moins les évolutions... Et donc quelle est la suite ? Quels sont les nouveaux outils qui se profilent ? Comment ? Pour quoi faire ? Sont-ils à ma portée ? On parle de réalité augmentée, de réalité virtuelle... Science fiction ou réalité dans nos métiers dès demain matin ? Nous devons collectivement échanger, expérimenter partager et nous enrichir de nouvelles pratiques. En tous cas, centre de formation, pôle d’innovation, le Cerfav est ouvert à la création par ces procédés qui se profilent. Sans croire avec béatitude aux forces du progrès, il est important que le chantier s’ouvre et que nous expertisions ce qui peut en ressortir. Les programmes de ressourcement du Cerfav-CRT soutenus par la région Grand Est et le FEDER procèdent de cette démarche. A lire dans ce numéro en page 7. En attendant, l’équipe du Cerfav, d’Idverre Info et moi-même, soucieux d’ouvrir des voies nouvelles avec les professionnels, vous souhaitons de belles fêtes et une heureuse et prospère année 2018.

* Verre et nouvelles technologies dans la création contemporaine ( Éditions Oudeis, Le Vigan, 2017, 186 pages ). ISBN : 978-2-91-831707-4 www.oudeis.fr/sio-verre-et-nouvelles-technologies


INTERVIEW : MARTA GIBIETE

VOYAGE EN MER BALTIQUE |||||||||| Interview David Arnaud, traduction Anita Klavins

Après un workshop français de quelques jours durant les Estivales du verre au Cerfav en juillet dernier, Marta Ģibiete revient sur les particularités de la vie d’une artiste verrière au cœur de la République de Lettonie. ©©Marta Gibiete, pouvez-vous nous parler de votre parcours dans le monde du verre ? wwJ’ai découvert l’art du verre par hasard, et cette matière m’a enchantée lorsque je me suis inscrite dans le département « art du verre » de l’académie des Beaux-Arts de Lettonie. Lors des travaux pratiques, j’ai vite compris que le verre était la matière qui m’inspirait et me ravissait le plus. C’est durant mes études que j’ai mis au point la fusion de petites pièces de verre en vue de les réunir par la suite avec des fils métalliques et de réaliser ainsi des sculptures. Avec ces sculptures, j’ai pris part à des concours internationaux pour jeunes artistes et j’ai reçu deux prix prestigieux : le « Young Glass » en 1997 au Danemark et en 1998 le « Jutta Cuny-Franz Award » en Allemagne. Ce rapide succès m’a convaincue de continuer dans cette voie, de créer et de montrer mon travail à un public de plus en plus large. Je reste fidèle à ma matière – le verre. Je continue à réaliser mes idées dans le verre, je participe aux expositions, aux symposiums et aux festivals. ©©Vous êtes intervenue auprès du grand public en tant que formatrice cet été durant les Estivales du Cerfav 2017, comment s’est déroulé ce premier contact avec le verre en France ? wwLe festival d’été du Cerfav 2017 a été pour moi un événement merveilleux ! Un centre de formation du verre tellement intéressant, de même que des artistes formidables et des étudiants captivés. Je mesure la chance qui m’a été offerte de venir ici, de découvrir les activités du centre et d’apprécier les œuvres couronnées d’un diplôme. Ce fut pour moi une expérience enrichissante que j’ai partagée avec mes collègues en Lettonie. Il m’a été agréable de raconter et d’enseigner ce que j’aime et comprends le mieux, c’est-à-dire le verre, ainsi que de parler de mon travail de création. L’hospitalité française m’a fait me sentir comme chez moi. Merci aussi à mon interprète et assistante Anita Klavins. J’aimerais revenir avec joie ! ©©Vous avez une technique très particulière de fusion et d’assemblage du verre, pouvez-vous nous décrire votre processus de fabrication ? wwDepuis que j’ai découvert le verre en tant que support de créativité, je n’ai cessé de réfléchir à sa mise en forme tridimensionnelle, sculpturale. Tout en pratiquant l’art classique du vitrail, je désirais

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ardemment créer des volumes. En Lettonie, à l’époque où j’étudiais, souffler le verre n’était guère possible et au-dessus de mes moyens. Un jour l’idée m’est venue que pour obtenir un volume il me suffisait de le décomposer en plusieurs éléments, de préparer séparément chaque pièce de verre, mais il me fallait inventer un mode d’assemblage. J’ai donc expérimenté la fusion du verre et sa compatibilité avec divers fils métalliques avant de parvenir à ma première œuvre au printemps 1996. Cette technique m’a permis de réaliser des pièces une à une, peu importe la compatibilité d’une pièce de couleur avec une autre et tout cela dans mon petit atelier. Ma réussite est aussi simple que cela. J’ai appelé mes œuvres ainsi assemblées des bubaki. ©©Où se déroule votre activité de fabrication du verre au quotidien, avez-vous un atelier ? wwJe suis une artiste indépendante travaillant dans son propre atelier, je ne dépends d’aucune institution ou centre d’apprentissage. Ainsi je dispose de mon temps et j’organise moi-même ma charge de travail quotidienne. Cette facilité apparente a son revers, parce qu’il faut trouver des clients, des acquéreurs pour mes œuvres, livrer les commandes tout en innovant en vue de futures expositions. Celles-ci sont des stimuli nécessaires afin de ne pas tomber dans la routine. Mon atelier se trouve dans un quartier agréable de Riga, populaire grâce à ses cafétérias et ses magasins branchés. Je partage mon atelier avec une céramiste de renom, Dace Draveniece, notre espace n’est pas grand mais il est chaleureux. Je pratique en majorité le fusing et mon four est donc mon principal instrument de travail. ©©Quel est votre fonctionnement pour la diffusion et la vente de vos œuvres ? wwEn général je travaille le verre en vue d’un événement concret, que ce soit une installation ou une sculpture. Parfois pour une exposition à thème, parfois pour concourir pour une exposition ou une invitation à me joindre à une exposition de groupe. J’emmagasine mes idées, je fais de nombreuses esquisses. Lorsque les idées se sont accumulées, alors je décide de faire une exposition personnelle. Je fais connaître mon travail au grand public et au monde grâce aux expositions. En présentant mon travail lors d’événements internationaux, de festivals, de symposiums je donne de la visibilité à mes créations. Il m’est plus difficile de répondre quand il s’agit de vendre une œuvre d’art, parce que je n’en vis pas. C’est une joie pour moi quand il m’arrive de vendre un bubaki, et j’ai de bon rapports avec les galeries d’art. Je gagne mon pain quotidien grâce au design et à la création, à la diffusion et à la commercialisation d’une ligne de bijouterie, et je réponds aussi à toute commande individuelle. ©©Êtes-vous présente dans des galeries d’art en Lettonie ou à l’étranger ? wwJe m’efforce de montrer mon travail au grand public le plus souvent possible, la plupart du temps lors d’expositions de groupe mais aussi personnelles dans les galeries d’art ou dans les musées. C’est une pratique adoptée partout dans le monde et bien entendu aussi en Lettonie.


INTERVIEW : MARTA GIBIETE

Labyrinth - Art Laboratory AIZ - Photographies : © Marta Çibiete

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INTERVIEW : MARTA GIBIETE

Balance - Julija Pociute - Photographies : © Julija Pociute

Fragile - Mare Saare - Photographies : © Mare Saare

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INTERVIEW : MARTA GIBIETE

©©Vous êtes originaire de Liepāja en Lettonie, est-ce que le verre est très présent là-bas ? wwJe suis née et j’ai grandi dans cette jolie ville côtière à l’Ouest de la Lettonie. Le vent y est permanent et les gens résistants, obstinés et un peu rudes. Je trouve ces qualités tout à fait appropriées pour le travail du verre. Le verre n’est guère représenté à Liepāja, mais la ville abrite l’un des plus anciens lycées d’Art de Lettonie où les élèves acquièrent toutes les notions, composition, dessin, peinture, histoire de l’art, ainsi que la pratique de divers matériaux : le bois, la terre, le métal, le tissage, le cuir et autres. J’ai appris l’art du cuir dans ce lycée. J’ai fait la connaissance du verre à l’académie des Beaux-Arts de Lettonie. ©©Existe-t-il une grande tradition de la fabrication du verre en Lettonie comme en Suède ou en Finlande ? wwCe sont les allemands qui avec la christianisation de la Lettonie y ont introduit l’art du vitrail. Par la suite sont apparus plusieurs sites de fabrication de bouteilles, mais ce n’est qu’à la fin du xixe siècle que des fabriques de verre sont apparues, proposant un choix de produits plus vaste et plus raffiné. Le pays manque de matière première adéquate pour la fabrication du verre, tout est à importer et donc plus aucune usine ne fabrique du verre dans notre pays. Aujourd’hui, le domaine du verre est entièrement dédié à l’art, au design et à l’artisanat. Encore que ce mouvement soit tout récent, sachant que le verre ne fait pas partie de l’art populaire comme la céramique, le bois ou la laine. Lorsqu’aux États-Unis et en Europe se développait au siècle dernier le mouvement studio glass, le rideau de fer encerclait la Lettonie. Nos artistes ne percevaient qu’intuitivement les courants nouveaux. Plus tard, durant les années 90, lorsqu’il fut possible de circuler, de regarder, d’apprendre, de participer, les artistes baltes ont été avides d’apprendre et de ramener un maximum à la maison. L’académie des Beaux-Arts de Lettonie n’a acquis un four à fusing qu’en 1995. Auparavant les étudiants ne pratiquaient que le vitrail et les techniques à froid du verre sur deux dimensions ou créaient des modèles pour l’industrie de l’Union Soviétique. Aujourd’hui les artistes du verre lettons travaillent en majorité individuellement. ©©Vous travaillez parfois d’autres matériaux que le verre, comme c’est le cas avec votre projet Labirints en 2013 où vous avez utilisé du film plastique étirable. Pouvez-vous nous parler de ce projet et du contexte qui l’a vu naître ? wwJ’ai en effet réalisé plusieurs projets sur site. Ils ont toujours été de type expérimental, créés lors de symposiums ou autre manifestation à thème défini, comme par exemple le Festival des lumières ou la Nuit Blanche. Je me sers parfois de miroirs, matériau fascinant. Mon but n’est pas de me servir uniquement du verre, parfois la créativité mène vers d’autres matières. En 2013 j’ai participé à un symposium expérimental et j’ai réalisé un labyrinthe dans une boulaie. Le projet étant prévu pour une courte durée, j’ai utilisé un film plastique étirable pour bâtiment.

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©©Lors des Estivales, vous nous avez donné un aperçu de la pratique du verre en Baltique. Comment se déroule-t-elle ? Quels sont les lieux de formation ? wwEn Lettonie il n’est possible d’acquérir l’art du verre à un niveau professionnel que dans très peu de centres d’apprentissage. Le lycée du design et de l’artisanat d’art de Riga propose un enseignement de l’art du verre au niveau secondaire, mais un baccalauréat et un master s’acquièrent à l’académie des Beaux-Arts de Lettonie. Au niveau du loisir on peut découvrir le verre et acquérir sa pratique dans de nombreuses écoles d’art municipales et centres culturels dédiés au temps libre des jeunes scolarisés. Le système éducatif est le même en Estonie et en Lituanie. ©©Les artistes baltes que vous nous avez fait découvrir ont une grande variété de démarches et de mises en œuvre. Pourriez-vous nous citer quelques références d’artistes verriers dont vous appréciez le travail en Lettonie en Estonie et en Lituanie ? wwLes trois pays baltes ont la même histoire en ce qui concerne l’art du verre. Celle-ci s’est accélérée depuis les années 90. Une partie des artistes professionnels travaillent comme enseignants dans les institutions publiques, une autre a développé des entreprises privées liées au verre ou bien travaille dans une autre branche tout en gardant du temps libre pour la créativité. Les artistes baltes abordent toutes sortes de techniques et utilisent toutes sortes de technologies. Vous pouvez découvrir les artistes estoniens sur le site de leur association www.klaasikunst.ee. Mes préférés sont Mare Saare, Rait Praats, Ivo Lill, Eeva Kasper, Tiina Sarapu et Maret Sarapu. Parmi les lithuaniens j’aimerais citer Julija Pociute, Indre Stulgaite-Kriukiene, Remigius Kriukas, Paulius Rainys. Ce sont les artistes lettons que je connais le mieux, nous ne sommes pas nombreux mais ceux qui sont en activité sont de véritables enthousiastes : Kārlis Bogustovs Anda Munkevica, Dainis Gudovskis, Artis Nīmanis, Ernests Vītiņš, Ieva Strazdiņa, Inguna Audere, Ieva Gaine. ©©Quels vont être dans les mois à venir les projets sur lesquels vous allez travailler ? wwEn ce moment je réalise une œuvre en vue d’une exposition de groupe l’année prochaine. Cette exposition sera dédiée à l’identité lettonne et fera partie d’un ensemble de manifestations culturelles en l’honneur du centenaire de la Lettonie. Liepāja, ma ville natale, accueille mon exposition personnelle dans son musée. Je prépare déjà des esquisses et des propositions pour ma prochaine exposition personnelle d’œuvres nouvelles que je désire montrer non seulement à Riga dans un an ou deux, mais aussi ailleurs en Europe. Au début de l’année prochaine j’espère bien intéresser quelques galeries à l’étranger et sans cesse j’inscris mes œuvres pour les concours d’expositions dans le monde entier. Je travaille le verre tous les jours !

www.martagibiete.com www.klaasikunst.ee


INNOVATION : MATREX

MATREX : LA MAÎTRISE EN CONDITIONS EXTRÊMES |||||||||| De Simon Aufranc

De hautes technologies pour le monde des verriers bientôt accessibles aux TPE et aux micro-entrepreneurs via le Cerfav. Le projet inter-CRT Matrex devrait permettre de repousser certaines limites techniques actuellement difficiles à contourner par les verriers afin de leur garantir une plus grande liberté dans leurs choix de production et des solutions innovantes et moins coûteuses pour les petites séries.

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Le projet Matrex est en mesure de développer un programme d’expérimentations concertées ouvrant sur des services à apporter aux entreprises. La maîtrise des matériaux résistants à de fortes sollicitations mécaniques, thermiques et chimiques est un point primordial pour la pérennité et le développement du monde des verriers. Pour l’usine du futur, cette maîtrise nécessite une connaissance approfondie des nouveaux matériaux utilisés et notamment : quelles sont leurs limites, leur durée d’utilisation, leur impact sur l’hygiène, la sécurité et l’environnement. Un exemple concret de démonstration de ce projet serait un moule verrier capable à moindre frais d’effectuer une petite série de pièces à l’aide de nouveaux assemblages de matériaux et de traitements particuliers. «Les moules verriers sont soumis à des contraintes thermomécaniques importantes. L’état de l’art actuel permet de faire des moules verriers capables de produire une grande quantité de pièces, mais ils sont très coûteux. On sait également faire des moules utilisables une seule fois à un prix raisonnable. Mais les solutions satisfaisantes d’un point de vue technico économique pour réaliser des moules capables de supporter une petite série de quelques centaines de pièces ne sont pas légion.» Explique Denis Garcia, Directeur du Cerfav.

La fusion des anciennes Régions dans le Grand-Est a été l’occasion pour les centres de ressources technologiques ( CRT ) et centres techniques de réfléchir, dès la fin 2015, à une action coordonnée pour une meilleure efficacité de leurs actions. Cette réflexion a conduit à l’émergence de plusieurs thématiques matériaux stratégiques pour l’industrie dont l’axe Matériaux et Produits, Unitaire et Petite Série. Un consortium constitué du CM2T, du Cerfav, de ICAR et du CRITT-MDTS a été constitué afin de proposer le projet collaboratif de ressourcement du nom de Matrex (MATéRiaux aux conditions EXtrêmes.) Concernant les procédés verriers, le Cerfav a constitué au fil des années une plate-forme multi-techniques complète, permettant d’œuvrer sur l’ensemble des procédés verriers à l’échelle artisanale. C’est dans cette démarche continuelle de veille et de prospective que le Cerfav s’est investi depuis une dizaine d’années dans le secteur du numérique, pressentant l’intérêt que ces technologies pouvaient représenter pour la filière verre. Dans la volonté de mêler les technologies de pointe et les techniques plus traditionnelles au sein de l’artisanat et des TPE, le Cerfav prend une place forte dans le projet Matrex. L’objectif principal de ce projet est de pouvoir proposer des solutions performantes, possédant de réels avantages financiers et techniques pour le travail des verriers. L’accessibilité de ces technologies aux TPE et micro-entrepreneurs étant garantie par leur interaction forte avec le Cerfav. Matériaux de moulage, comportement mécanique et dimensionnel, résistance à la corrosion à haute température, gestion des températures des moules, comportement du verre au contact du matériau de moulage, traitements de surfaces optimisés, optimisation des compositions de verre etc.

Photographie : © Simon Aufranc

Il va de soi qu’une avancée sur les matériaux en conditions extrêmes appliqués au domaine des moules et outils verriers pourrait constituer un grand pas en avant pour les artisans, TPE et PME qui souhaitent diversifier davantage leurs petites productions au profit de leurs choix artistiques et techniques. Le Cerfav souhaite mettre à profit l’ensemble des travaux qui découleront de ce projet afin de proposer des solutions concrètes et efficaces à la demande des verriers. En tant qu’acteur important de formations, de conseils, de recherches et de prestations techniques dans le domaine du verre, la centralisation des avancées sur le sujet des matériaux aux conditions extrêmes issues de ces recherches à venir, sera un atout de plus dont pourra bénéficier l’ensemble de la communauté des verriers, aussi, un appel à se manifester est officiellement lancé suite au démarrage de ce projet à chacun souhaitant être tenu informé des progrès de cette étude.

www.cerfav.fr


AGENDA

Exposition Nicolas-Madeleine Entre légende et vérité historique, Saint Nicolas est au centre de l’exposition de cette fin d’année 2017. La présentation de l’édition limitée NicolasMadeleine signée par l’artiste Jochen Gerner est enrichie de planches de son travail de dessin sur le saint patron et côtoie une riche collection privée d’objets historiques et contemporains autour de l’imagerie du Saint-Nicolas.

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Portes ouvertes Cerfav VISITE GUIDÉE, DÉMONSTRATIONS, DÉCOUVERTE DES TECHNIQUES VERRIÈRES ET DES FORMATIONS DISPENSÉES AU CERFAV, RENCONTRE AVEC LES ÉLÈVES ET L’ÉQUIPE PÉDAGOGIQUE.

Cerfav|Vannes-le-Châtel : Renseignements pédagogiques, contactez Sébastien Kieffer : T : 03 83 25 49 90 ou sebastien.kieffer@cerfav.fr

02 au 03 février 2018 9h à 17 h

Renseignements administratifs, contactez notre secrétariat : contact@cerfav.fr

Cerfav Vannes-le-Châtel

18 NOVEMBRE 2017 AU 28 JANVIER 2018 À la Galerie | Atelier du Cerfav rue de la liberté 54112 Vannes-le-Châtel 03 83 50 18 43 galerie-atelier@cerfav.fr www.tourisme-vanneslechatel.fr Galerie | Atelier du Cerfav

Cycles perles au chalumeau 20/03 au 23/03

→ Réaliser des perles : les premiers gestes avec Pascal Guegan

26/03 au 30/03

→ Créer des perles : la variété des formes et des décors avec Claudia Pagel

Manifestement numérique

En collaboration avec la mission Métiers d’Art du Grand Est, le Centre européen de recherches et de formation aux arts verriers - Cerfav organise depuis 2014 le « Speed Fablab ». Cet événement permet aux artisans sélectionnés de s’initier aux outils numériques et d’expérimenter de nouvelles possibilités de création ou de restauration en lien avec leurs savoir-faire. L’exposition présentée à la Galerie | Atelier du Cerfav offrira une rétrospective des résultats de ces rencontres et fera le point sur la manière dont les artisans ont continué d’intégrer ces outils dans leurs pratiques. Cette exposition s’intégrera dans notre programmation pour les JEMA, dont le thème 2018 est « Futurs en transmission ». Du 02 mars au 13 mai 2018 Participants : Gérald Vatrin, Coline et Florian Zieger Cozi conception, Françoise Chamagne, Sébastien Nicolas, Simon Englinger, Lise Saillard & Thibault Perisse - Atelier 124, Jérôme Claudel-Tauleigne.

Galerie | Atelier du Cerfav

Renseignements

Renseignements, conseil, développement, R&D, expertise : Marie-Alice Skaper marie-alice.skaper@cerfav.fr

Ours • Revue éditée par le Cerfav rue de la liberté | 54112 Vannes-le-Châtel

Programme en ligne : www.cerfav.fr/stages

T : 03 83 25 49 90 - contact@cerfav.fr • Directeur de la publication Vincent Queudot

Cerfav Vannes-le-Châtel

Cycles thermoformage-fusing

• Rédacteur en chef Denis Garcia • Revue trimestrielle n°66 Issn 1630-9081, tiré à 1200 ex.

03/01 Au 05/01 2018

→ Thermoformage et inclusion de décors

• Marta Ģibiete, Anita Klavins, Denis Garcia, Eléonore Durand, Simon Aufranc et David Arnaud, ont contribué à ce numéro. • Page 1 : Do you remember ? - Marta Ģibiete - Photographies : © Marta Ģibiete

03/01 Au 05/01 2018

• Abonnement : Eléonore Durand, → Prendre des empreintes dans le verre

T - 03 83 25 49 97 eleonore.durand@cerfav.fr • Nos remerciements particuliers au Fonds Social Européen, à la Région Grand Est , au Conseil Départemental de Meurthe &

09/01 Au 12/01 2018

→ Travailler des effets givrés en fusing à la fritte de verre

30/01 Au 02/02 2018

→ Réaliser un moule en céramique pour le thermoformage

Moselle, au Ministère de l’économie de l’industrie et de l’emploi, à Ateliers d’Art de France, à la DGE, à l’ISM, et l’INMA.

Cerfav Vannes-le-Châtel


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