cetimenews 10 mars - avril 2007

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EDITORIAL Contrat Objectifs 2007 – 2009 : Pour plus de performances… Les dernières rectifications ont fait l’objet de discussions et d’analyses approfondies pour la conclusion d’un CONTRAT OBJECTIFS qui constitue à la fois un engagement entre l’Etat et le CETIME et un défi vis-à-vis du secteur. Dans ce contexte, il est à souligner que l’institution des contrats objectifs (2007 2009) compte parmi les mesures prises par le CMR du 28 mars 2007. Le but est clair : il s’agit d’impulser une nouvelle dynamique sur les normes de qualité et le réseau des laboratoires et des Centres techniques. Ainsi, ce contrat constitue un engagement avec l’Etat en tant que partie prenante. Faut-il rappeler que l’Etat intervient aussi comme actionnaire public garant et responsable du développement économique et social du Pays. Son implication dans ce contrat représente donc un soutien au secteur IME à travers le Centre pour l’accompagnement et la réalisation des objectifs qui lui sont assignés, tout en lui accordant l’autonomie nécessaire de gestion de sa politique commerciale, celle des compétences … En effet, l’engagement vis-à-vis de l’Etat à travers ce contrat a pour principal objet l’amélioration des performances du CETIME afin que celui-ci réponde le mieux aux besoins latents et explicites des entreprises conformément aux objectifs à atteindre.

Néanmoins, il revient au CETIME de fixer ces objectifs en fonction des soucis de l’Entreprise tunisienne, astreinte à suivre les mutations qui se produisent à l’échelle de l’Economie mondiale « ouverture des frontières, internationalisation des marchés, privatisation, …», cela nécessite un travail de longue halène, qui va de la mise à niveau à la qualité totale en conférant au tissu industriel, par voie de conséquence, la compétitivité et l’efficience recherchées.

l’encadrement permanent des ressources humaines, la responsabilisation et l’obligation de réalisation dans les meilleures conditions économiques et financières de la mission assignée et également par l’intéressement et la motivation du personnel.

Le CETIME, fort de ses acquis, maîtrise parfaitement les attentes des clients et se trouve en mesure d’affronter ce défi, compte tenu de la dynamique organisationnelle mise en place, compte tenu aussi de l’optimisation de son potentiel humain et technique, de la réalisation des objectifs conformément aux attentes des entreprises et de l’impulsion du savoir-faire par l’implication et la mobilisation de ses compétences autour du projet et à une adhésion totale aux objectifs. Consciente des objectifs à atteindre et du rôle à jouer dans ce contexte, la Direction Générale qui a entamé les préalables d’une mise en œuvre efficace de ce contrat par l’implication des cadres et des chefs de projets à une formation en intra sur l’élaboration des contrats objectifs, accorde une importance majeure quant à la réussite de ce défi par

SOMMAIRE EDITORIAL

Création du réseau des CTI ...........................................................4

Les techniques de prototypage rapide ...........................9

Contrat Objectifs 2007 – 2009 .................................................1

Les nouvelles du secteur IEE..........................................................5

Dossier Energie................................................................................................10

ACTUALITES

COOPERATION INTERNATIONALE

Séminaire sur les gisements d’économie d’énergie ......11

Le CETIME représentant de la Tunisie à l’IIS.............2

CETIME/SWECO (Suède) ..................................................................6

Colloque International...25ème anniversaire... .....12

Suivi des programmes nationaux .............................................3

VEILLE & INFORMATIONS

DONNEES DU SECTEUR DES IME

l’Ecole de l’Innovation................................................................................4

Dossier sur la Fonderie ..........................................................................7

AGENDAS

CETIME news Responsable de la publication Mohamed Ferid HERELLI Coordinatrice : S. Ben FADHEL - Conseiller :T. Azzabi - Comité de rédaction : M. Ouazaâ - M. Mhalla N. Makhlouf - A. Ammar - F. M’rabet - W. Ouerghi – H. Amor - C. Maaloul – T. Ben Saâd - Photographe : E.Trabelsi LE CETIME - GP7 - Z.I. Ksar saïd - 2086 La Manouba – Tél.: 71 545 988 – 71 545 721 - fax : 71 546 637 – 71 546 380 - E-Mail : cetime@ati.tn Réalisation & Impression SIMPACT – Tél.: 71 236 111– Fax : 71 232 303 www. Cetime.ind.tn


ACTUALITES RECHERCHE & DEVELOPPEMENT :

LE CETIME REPRÉSENTANT DE LA TUNISIE À L’INSTITUT INTERNATIONAL

POUR PLUS DE SÉCURITÉ ET DE FIABILITÉ DES EQUIPEMENTS SOUS PRESSION…

DE LA SOUDURE (IIS) Dans le cadre du développement de ses activités d’assistance technique et d’appui aux industriels du secteur des IME et afin de répondre aux exigences et demandes pressantes des entreprises opérant dans le domaine du soudage, le Centre Technique des Industries Mécaniques et Electriques (CETIME) a entamé les démarches nécessaires pour s’affilier à l’Institut International de Soudage (IIS) (International Welding Institute (IIW) en tant que représentant de la Tunisie.

Dans le cadre du partenariat entre le CETIME – Tunisie et le CETIM - France conclu en juin 2006 qui repose particulièrement sur un concept dynamique gagnant/gagnant, le CETIME s’est fixé des axes prioritaires dont celui de développer l’activité Recherche – Développement.A cet effet, des actions multiples ont été entreprises en vue d’impulser une dynamique de promotion des activités de R & D et Innovation. Le 7ème Programme Cadre de Recherche et de Développement (PCRD) de l’Union Européenne est l’un des atouts offerts à la Tunisie, en tant que membre éligible, pour pouvoir accéder à des actions de montage de projets européens innovants financés par la Commission Européenne. A ce titre, le CETIME a été sélectionné avec la SOCOMENIN à y adhérer, dans le cadre du projet de soumission piloté par CETIM - France intitulé «SAFPEC» visant le développement de la sûreté et de la sécurité des Equipements Sous Pression (ESP). La participation de la SOCOMENIN et du CETIME à ce projet s’inscrit en tant qu’opérateurs tunisiens dans le domaine des matériaux métalliques et utilisant les techniques de CND (contrôle non destructif).

Cette adhésion devrait renforcer les activités du Centre dans le domaine du soudage, à savoir l’assistance technique et l’accompagnement en soudage et techniques connexes et ce, à travers le renforcement des volets suivants : la vérification des notes de calcul, l’élaboration des Descriptifs des Modes Opératoires de Soudage, l’inspection en soudage et la formation dans tous les procédés de soudage et techniques connexes,…

L’objectif principal du projet étant de maîtriser le contrôle des ESP en vue de réduire leurs effets nocifs sur les ressources humaines (accidents de travail) et naturelles (pollution des sols, des nappes phréatiques et des mers).

Elle aurait aussi un impact direct et positif sur le développement des PME/PMI à travers la formation et la qualification dispensées à un personnel hautement qualifié, la valorisation des projets de recherche et de développement dans le domaine du soudage et l’apport d’une grande valeur ajoutée à la veille technologique du secteur.

Les retombées et les avantages de la concrétisation de ce projet seront d’un impact direct sur la sécurité, la fiabilité et le contrôle des émissions atmosphériques dans les conditions de service des ESP. Outre les gains de productivité engendrés par la réduction des coûts de dysfonctionnement et d’accidents estimée (entre 20 à 50 %) et des temps de contrôle (de 30 à 80 %).

Il est à noter la forte demande du marché tunisien de cadres hautement qualifiés en soudage ainsi que de soudeurs qualifiés et ce, pour couvrir le besoin des grands projets que la Tunisie s’apprête à accueillir durant la prochaine décennie. Ce besoin est estimé à plus de 1000 soudeurs pour les cinq prochaines années.

Les pays qui ont adhéré à ce projet sont : l’Autriche, la Tunisie, le Maroc, l’Italie, la Tchéquie, l’Espagne, le Portugal, la Belgique et la France. Contact. M. M. M’halla – Mme C. Maâloul - postes 1408/1439

Par ailleurs, il est à signaler que parmi les insuffisances relevées dans ce domaine durant ces dernières années, le non suivi d’une reconnaissance internationale, selon les normes mondialement admises, de la formation de base des soudeurs, dispensée par les Centres de la Formation Professionnelle (CFP) et l’absence d’une structure de formation spécialisée pour les niveaux de techniciens et superviseurs hautement qualifiés en soudage.

qui nécessite la coordination de toutes les opérations à exécuter avant, pendant et après le soudage, afin que l'on puisse avoir confiance dans cette méthode de fabrication et que le produit ainsi fabriqué soit fiable dans les conditions de service. Contact. M. K. Bouaziz – poste 1476

Il est à préciser que le soudage est un procédé spécial

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ACTUALITES PROGRAMME NATIONAL DE LA QUALITE :

PMI-PME : de nouvelles compétences à votre disposition

Situation à fin avril 2007 Le CETIME contribue activement à la réussite du Programme National de la Qualité en tant qu’un des piliers de la modernisation de l’Industrie tunisienne et outil structurant les PME pour les aider à affronter les défis d’intégration à l’économie mondiale.

Dans le cadre de sa contribution au programme national de l’emploi 21/21 destiné aux diplômés de l’enseignement supérieur et pour répondre à vos besoins spécifiques en recrutement, le CETIME met à votre disposition dès le mois de juin 2007 environ 90 cadres qui auront accompli une formation spécialisée dans les spécialités suivantes :

L’objectif ultime de ce programme étant l’assistance de 600 entreprises industrielles dont 140 relevant du secteur des IME et ce, à fin 2009. La situation qui se présente à fin avril 2007 pour le secteur des IME est la suivante : 46 contrats signés dont 05 actions achevées et 41 en cours de réalisation, réparties comme suit : Référentiel Nbre d’entreprises adhérentes Système de Management Qualité 27 selon la norme ISO 9001 : 2000 Système de Management Qualité 04 selon la norme ISO/TS 16946 Système de Management Intégré 05 Système de Management 02 de la Sécurité (OHSAS 18001) Système de Management pour l’accréditation 08 selon les normes ISO 17020/17025

• Responsable management qualité selon la norme ISO 9001 V2000. • Responsable contrôle qualité « produit » • Concepteur / Dessinateur (CAO-DAO-FAO) • Responsable de production, de bureaux de méthodes dans les entreprises de construction métallique Il est à noter que des stages par alternance sont prévus au cours de ce cursus de formation au sein des entreprises intéressées.

Il est à signaler par ailleurs, que le CETIME a engagé dans le cadre du Plan National de la Qualité une action de mise en place d’un Système de Management de l’Environnement et de la Santé et sécurité au travail selon les référentiels respectifs ISO 14001 et OHSAS 18001 afin de compléter son SMQ dans une démarche de management intégré.

Contact. M.W. Ouerghi – poste 1497

Contact. Mme A. Kharrat – poste 1495

PROGRAMME NATIONAL DE MISE À NIVEAU Dossiers trait s par le CETIME IEEE 46

Situation à fin février 2007

IMM

Les adhésions des entreprises du secteur IME au programme de Mise à Niveau sont au nombre de 479, parmi lesquelles 301 projets approuvés par le COPIL à fin février 2007.

IEEE

A signaler que 126 dossiers sont traités par le CETIME, soit un taux de participation de 42 %. IMM 80

La répartition par sous secteur des dossiers «CETIME» approuvés se présente comme suit : Les dossiers en cours d’étude sont au nombre de 173 dont 43 traités par le CETIME. Nous présentons ci-dessous l’évolution des approbations dans le secteur IME

Dossiers Inv. En MD

1996 1997 8 18 24 35

1998 19 59

1999 15 26

2000 39 48

2001 33 69

2002 22 57

2003 38 38

2004 26 31

2005 45 118

2006 36 119

Contact. MM. F. M’rabet/H. Rebaâ – postes 1432/1446

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ACTUALITES Durant cette deuxième session, les participants ont pris connaissance des principaux outils et du parcours pédagogique qui accompagne les PMEs et les Centres de recherche dans l’élaboration de leurs projets de recherche et d’innovation en collaboration et ont accédé ainsi aux réseaux et aux projets européens dans le cadre du 7ème PCRD. L’école de l’innovation a apporté aussi une série de présentations qui ont permis aux entreprises et aux chercheurs de prendre conscience de l’intérêt des programmes du 7ème PCRD et ce, à travers un programme de formation complet composé de cinq modules :

l’ECOLE DE L’INNOVATION : 2ème session à Sfax

M. K. Somoï Gouverneur de Sfax présidant la séance d’ouverture.

La première session de l’Ecole de l’Innovation organisée au mois de janvier 2007 à Tunis a connu une forte réussite en terme d’intérêt manifesté par les entreprises, de participation et d’identification d’idées de projets, c’est ce qui a incité le CETIME à organiser, en collaboration avec son partenaire CETIM – France, une deuxième session à Sfax du 1er au 2 mars 2007.

1. Les ambitions de l’Union européenne 2. La place et le rôle des PME 3. Comment préparer une proposition de projet européen dans le cadre du 7ème PCRD 4. L’exploitation commerciale des résultats du projet 5. Le management des projets européens.

CRÉATION DU RÉSEAU DES CENTRES TECHNIQUES INDUSTRIELS TUNISIENS

Créé sous forme de structure associative légère, ce réseau contribuera certainement à consolider et développer la compétitivité du tissu industriel en procurant l’information technique et économique aux différents secteurs et en saisissant les opprtunités d’investissement qui s’y présentent en vue de créer une dynamique de veille stratégique et améliorer l’environnement industriel.

UNE NOUVELLE RÉFÉRENCE POUR L’INDUSTRIE

Une première réunion de ce réseau a eu lieu au Packtec le lundi 16 Avril 2007

Un nouveau né vient renforcer les structures d’appui de l’Industrie tunisienne, il s’agit du réseau des Centres Techniques Industriels Tunisiens «RCTIT» qui aura comme missions de faciliter la coordination entre les Centres Techniques Industriels et les institutions universitaires et technologiques en matière d’échange d’information, l’exploitation des expériences dans le domaine de la recherche et de l’innovation, l’accompagnement des évolutions technologiques et le développement des relations de coopération à l’échelle internationale.

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ACTUALITES LES NOUVELLES DU SECTEUR DES INDUSTRIES ELECTRIQUES ET ELECTRONIQUES (IEE) Monsieur Afif Chelbi, ministre de l’Industrie, de l’Energie et des PME s’est entretenu le samedi 21 avril avec le nouveau Bureau exécutif de la Fédération Nationale de l’Electricité et de l’Electronique. A la tête de la délégation, monsieur Hichem Elloumi son nouveau président. L’audience s’est tenue en présence de messieurs Abdelaziz Rassaâ, Secrétaire d’Etat chargé de l’Energie renouvelable et des industries alimentaires, Abdellatif Ajra, Directeur Général des Industries Manufacturières au MIEPME, Mohamed ben Abdallah Directeur Général de l’API et Mohamed Férid Herelli Directeur Général du CETIME. Au cours de cette réunion, les représentants de la Fédération ont présenté les principaux acquis du secteur des industries électriques, électroniques et de l’électroménager, ses défis et menaces ainsi que ses perspectives de développement.

Tout en félicitant les entreprises du secteur pour leurs efforts soutenus en vue de promouvoir les exportations qui ont enregistré de belles performances au cours des dernières années, et du rôle de locomotive que le secteur est tenu de jouer vis-à-vis des autres branches industrielles, monsieur le ministre les a incités à redoubler d’efforts pour se maintenir sur cette lancée et renforcer les atouts du secteur par la diversification des produits, l’exploitation des créneaux à forte valeur ajoutée, l’innovation, la Recherche – Développement, la formation qualifiante et la maîtrise de la qualité. A cette fin, monsieur le ministre a recommandé la mise en place de trois groupes de travail qui auront pour missions de présenter des recommandations d’ordre pratique en vue de consolider l’appui des pouvoirs publics pour impulser la compétitivité des entreprises et améliorer le climat des affaires.

LE DIAGNOSTIC TECHNIQUE POUR L’ECONOMIE D’ENERGIE C’est à travers les actions de diagnostic des installations, d’assistance technique, de formation et de diffusion de l’information que le CETIME mène un programme de sensibilisation à l’économie d’énergie dans l’Industrie. Dans ce cadre, et avec le concours de la coopération espagnole et la contribution des experts ITE (Institut de Technologie Electrique à Valence), des opérations de diagnostic énergétique ont été réalisées auprès de vingt (20) entreprises des secteurs électronique, électrique, mécanique et agroalimentaire.

Mauvais serrage de l’isolateur du transformateur détecté par thermographie infrarouge

• La détection des fuites thermiques sur les parois des fours et des chaudières moyennant un contrôle par thermographie infrarouge.

Les actions de diagnostic énergétique ont permis d’analyser l’état et le fonctionnement des équipements et des installations et d’identifier les causes qui peuvent induire une surconsommation d’énergie et des dysfonctionnements.

• La réhabilitation des installations électriques • La détection des fuites d’air comprimé • Le contrôle périodique de la combustion des fours et des chaudières

Les principales recommandations qui découlent de ces opérations de diagnostic s’articulent autour des mesures suivantes :

• L’instauration d’un système de gestion de l’énergie au sein de l’usine

• L’installation des filtres anti-harmoniques pour l’élimination des perturbations sur les installations électriques engendrées par la présence des harmoniques.

• La sensibilisation des cadres et des techniciens sur l’utilisation rationnelle de l’énergie.

• L’installation des batteries de condensateurs pour la correction du niveau du cos(phi)

Contact. MM. H.Trigui / F. Guesmi – postes 1429 - 1490

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COOPERATION INTERNATIONALE COOPÉRATION TUNISO-SUÉDOISE Dans le cadre du suivi du projet de coopération Tuniso-Suédoise conclu au mois d’octobre 2005 entre le CETIME et l’ASDI - SWECO (Suède) qui repose particulièrement sur le développement des compétences tunisiennes en matière de maintenance préventive des systèmes mécaniques automatisés, une délégation tunisienne composée de :

Rencontre avec les anciens cadres du CETIME

• Monsieur Mohamed Férid Hérelli Directeur Général du CETIME ; • Monsieur Majid Khammassi, Président Directeur Général de la CIOK, partenaire industriel à la mise en œuvre du projet ; • Et monsieur Mohamed Moncef Hajji, Coordinateur du Projet au CETIME ; s’est déplacée en Suède pour procéder au suivi dudit protocole d’accord. Les réunions effectuées avec les différents partenaires suédois intervenants au projet ont porté sur les axes suivants : • L’évaluation de l’état d’avancement dudit projet et l’actualisation du programme de travail pour 2007, • L’élargissement et la diversification des domaines de coopération et le développement pour couvrir les activités de mécatronique et de compatibilité électromagnétique (CEM) • La consolidation de l’activité environnementale au CETIME par le know how et des équipements de laboratoire • La mise en place d’un système de certification des compétences du personnel de la maintenance selon les référentiels européens et internationaux, • Le développement des réseaux d’échange d’informations entre les institutions de recherche et de développement de la technologie, • L’appui et le transfert de technologie et de savoir faire aux pays africain dans le cadre d’une relation triangulaire (Suède – Tunisie – Pays Africains),

Photo prise en souvenir de cette rencontre

Dans le cadre du programme d’actions relatif à la célébration des 25 ans d’existence du CETIME, un déjeuner – débat présidé par monsieur le Directeur Général s’est tenu le 18 avril 2007 en présence d’une vingtaine d’anciens cadres ayant exercé au CETIME durant la première décennie de démarrage du Centre. Ces anciens sont devenus, pour la majorité, des chefs d’entreprises, directeurs techniques, consultants indépendants,… Des débats riches et fructueux ont animé cette sympathique

Il convient de rappeler à ce titre, que la maintenance préventive est un outil incontournable pour la maîtrise de la qualité, de la sécurité et de la fiabilité des produits et installations de production.

rencontre

«familiale»

axés

notamment sur la vie du Centre depuis sa genèse, la situation actuelle et les perspectives de son développement à l’image d’un secteur IME en nette évolution.

Contact. M. M. Hajji – Poste 1433

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VEILLE & INFORMATIONS

DOSS IER PRODUCTION PROPRE DANS LA FONDERIE : « LA MOUSSE PERDUE » La fonderie est la fabrication de formes prêtes à l'emploi, ou de formes relativement simples, comme les cylindres et les blocs, qui devraient être traités ensuite par traitement thermique et/ou usinage. Les impacts sur l'environnement les plus importants pendant la fonderie sont la grande utilisation d'énergie et toutes sortes d'émissions, tels que les composés organiques volatils (VOCs) et la poussière. Aujourd’hui, une nouvelle technologie existe dans l'industrie de fonderie qui est la technologie dite de « mousse perdue ». Les avantages principaux de cette technologie résident dans le fait que beaucoup moins de déchets et beaucoup moins d'usinage et donc moins de liquides de refroidissement et de lubrifiants sont nécessaires par la suite.

de coulée ou à un mandrin de coulée, formé ou fabriqué du même matériau que les modèles. Plusieurs modèles peuvent être ainsi groupés au système de canaux de coulée, selon la taille du modèle et le flasque de moulage. L’ensemble est plongé dans un bain de barbotine de type réfractaire et ensuite séché. La couche réfractaire est conçue pour former une barrière entre le modèle et le métal fondu, et le sable pendant la coulée du métal. L’ensemble est alors placé dans un bac de moulage vibrant, que l'on remplit peu à peu de sable, qui est rendu compact par la vibration autour du modèle groupé. Un système de remplissage et d’alimentation est alors attaché aux canaux de coulée ou au mandrin de coulée.

Le processus de la fonderie en mousse perdue peut être utilisé dans la production de pièces de fonderie ferreuse incluant les vilebrequins, les arbres à cames, les corps de soupapes, les blocs des moteurs électriques et les blocs-moteurs. Ce document décrit d'abord cette nouvelle technologie, fournit les avantages financiers et environnementaux et conclut avec quelques exemples couronnés de succès aussi bien dans les pays industrialisés que dans ceux en voie de développement.

Pendant la coulée, le métal fondu vaporise et déplace le modèle. Après la solidification la pièce moulée est extraite du bac et séparée du canal de coulée. La pièce obtenue exige seulement un minimum de nettoyage et d’ébarbage, les modèles étant exempt de la ligne traditionnelle de plan de joint.

LE PROCESSUS DE FABRICATION : Le processus de « mousse perdue » commence d’abord par la production d'un modèle de mousse formé avec précision et réalisé à partir de matériaux extensibles à basse densité tel que le polystyrène extensible (EPS). Plus récemment, des matériaux spéciaux ont été développés spécifiquement pour le processus de mousse perdue comme le produit de DOW CHEMICAL : le Poly-Méthyle Méthacrylate extensible (PMMA), de FOSECO : le Polymère à bas carbone (LCB) et de BASF : CLEARPOR.

AVANTAGES ENVIRONNEMENTAUX ET FINANCIERS : Le processus de « mousse perdue » présente quelques avantages pour la production des pièces de fonderie qui exigent des formes complexes, des épaisseurs de parois uniformes et de petits ou sans angles de dépouille. Etant donné que la pièce est une reproduction virtuelle du modèle formé en mousse, le contrôle dimensionnel des pièces produites est amélioré pour beaucoup de caractéristiques telles que les surfaces de joint et les trous. En outre, le contrôle dimensionnel amélioré signifie une réduction significative, ou même l'élimination de l’usinage. Et ceci signifie une réduction de l'utilisation des liquides réfrigérants et des lubrifiants, qui présentent les plus grandes incidences sur l'environnement dans l'industrie de transformation des métaux.

Le processus de moulage est une version raffinée de la technologie utilisée dans la production d'emballage EPS. Il est généralement exécuté sur des machines de moulage automatisées utilisant des moules spéciaux en aluminium usiné. Pour réaliser des formes complexes, les modèles peuvent être formés en plusieurs sections et ensuite assemblés en utilisant une variété d'adhésifs. D'habitude l'assemblage aura lieu dans une machine spéciale équipée d'installations de précision pour soutenir les différents composants formés. Les adhésifs les plus connus sont : les « hotmelt » de la société EVA qui offrent un dépôt minimum de colle et une durée de cycle rapide.

Les modèles assemblés sont fixés, par la suite à des canaux

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VEILLE & INFORMATIONS

Le processus de mousse perdue devrait être considéré comme une extension possible dans un plan de modernisation de la fonderie. La mousse perdue diffère d'autres techniques principalement des manières suivantes : il n'y a aucun noyau et aucune ligne de joint, le sable utilisé est sans colle et sec, il n'y a aucun mouvement de parois de moule et l'outillage n'est pas soumis à la dégradation de fonderie. Ces différences aboutissent aux avantages suivants pour la technologie de la mousse perdue sur les processus de fonderie conventionnels : • moins d'énergie requise; • moins d'émissions, les déchets sont solides et relativement propres, et le sable peut facilement être réutilisé; • les formes les plus complexes sont possibles et les surfaces sont presque finies. Ceci permet de réaliser moins ou aucun usinage, moins ou aucun finissage et moins ou aucun assemblage requis; • financièrement, cela nécessite moins de travail et moins de fonds. En outre, la durée de vie des outils est extrêmement longue. • Concernant le noyau : il n'y a aucun défaut relatif ou décalage et aucun déplacement de noyau. Aucun accessoire de noyau n’est nécessaire, donc aucun traitement de matériaux dangereux à réaliser. • En raison des tolérances dimensionnelles étroites et de la possibilité des formes plus complexes, la liberté au niveau de la conception est plus grande. • On constate enfin, que les conditions de travail des employés sont meilleures.

EXEMPLES RÉUSSIS Ci-après quelques exemples réussis dans des industries qui sont passées des processus de fonderie, principalement classiques, à la technologie de mousse perdue. La Division Saturne de la société de GENERAL MOTORS utilise la technologie de mousse perdue dans la production de plusieurs éléments principaux du moteur. Trois de ces derniers sont le bloc moteur 4 cylindres 1,9 litres et deux culasses 4 cylindres, une came supérieure simple (SOHC) et une double came supérieure (DOHC). Toutes ces pièces sont moulées en alliage 319 et ont subi un traitement spécial T5. Les blocs-moteurs, pesant chacun environ 20 kilogrammes, sont moulés individuellement à 80 moules par heure. Les dispositifs tels que le logement de la pompe à eau et les supports du démarreur sont moulés avec le bloc, réduisant ainsi l'assemblage et éliminant les joints et les agrafes. Chacune des culasses quatre cylindres est coulée à un cycle de 40 coulées par heure. La version SOHC pèse 11 kilogrammes et celle DOHC 13 kilogrammes. Comme avec le blocmoteur, le processus « mousse perdue » a donné quelques occasions uniques de conception avec ces culasses qui sont produites à partir des modèles de mousse perdue composite, comportant cinq tranches de mousse. Ceci a permis aux ingénieurs de mouler avec toutes les méthodes, éliminant ainsi le besoin d’opérations d’ébarbage. Environ 4,8 mètres d’ébarbage ont été évités. Une économie importante de l’ordre de 15 millions de $ a été réalisée grâce à l'élimination d'un centre d'usinage.

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Saturne produit également les vilebrequins en acier ductile et des blocs différentiels en utilisant le processus de mousse perdue. La conception de ces pièces inclut également plusieurs dispositifs de moulage ayant pour résultat une valeur ajoutée accrue, une réduction de poids des pièces et une performance améliorée. Une autre fonderie qui emploie la technologie de mousse perdue avec succès qui est « Mercury Marine Corporation » à Fondulac, Wisconsin (Etats Unies). En 1990, cette société a commencé la production d'un blocmoteur trois cylindres en aluminium pour ses moteurs extérieurs de puissances 50 et 60 chevaux. L’approche étant comment exploiter la flexibilité dans la conception qu’offre la technologie de la mousse perdue afin de simplifier le traitement postfonderie du bloc-moteur. Ils ont pu réduire un nombre significatif d’opérations combinées de finissage et d'assemblage des pièces coulées du moteur en combinant trois bâtis dans un. Le résultat net de l'effort du cette société était la réduction du poids des pièces assemblées, la réduction des coûts d'usinage et d'assemblage, l’amélioration de l'efficacité du moteur par l’augmentation des systèmes de refroidissement à eau de moteur et l'élimination des joints de culasse. Non seulement les sociétés dans les pays industrialisés profitent du procédé de la mousse perdue, mais également des sociétés dans les pays en voie de développement l’utilisent également. On cite notamment les sociétés « Alexcon Foam Cast Limited » « Gujarat Metal Cast Industries » en Inde,ARBOMEX au Mexique et « Anhui Jin Jong » en Chine qui appliquent le processus de mousse perdue.

F.M’rabet Traduit de CBI NEWS Mars - Avril 07


VEILLE & INFORMATIONS

LES TECHNIQUES DE PROTOTYPAGE RAPIDE

Matériaux utilisés : Poudre de cellulose Avantages : technologie à maturité et coût des pièces très faibles. Grande rapidité d’exécution. Inconvénients : fragilité relative des pièces. Les pièces ne sont pas fonctionnelles, elles ne servent qu’à montrer les formes.

Dans tout processus d’innovation et de développement de produit, le prototypage représente une étape obligatoire permettant de concrétiser la phase conception avant de passer à la production de série. Egalement, et pour faire face à la multiple variété de la demande du marché, l’industriel trouve dans le prototypage rapide le moyen le plus adéquat pour valider son produit et demeurer compétitif sur un marché en constante évolution. Plusieurs techniques de prototypage rapide peuvent être mises en œuvre. Il y a lieu de citer les techniques suivantes :

LA STEREO-LITHOGRAPHIE LASER SYSTEME A FIL (STRATASYS) Le principe consiste à solidifier à l’aide d’un laser des polymères liquides sensibles aux U.V. Le laser dessine en surface les points de la couche qui doivent être solidifiés. La plate-forme qui porte l’objet descend après chaque couche

La technique consiste à utiliser une buse qui dépose le matériau, strate par strate, dans un environnement en température. La machine crée ses propres supports pour les zones sans appui. La liaison des strates dans ce système s’apparente à une soudure

Matériau utilisés : résines acryliques et époxy,ABS. Avantages : technologie à maturité. Inconvénients : retrait à la solidification et stabilisation dimensionnelle des pièces. Dégagements gazeux au cours de la réalisation nécessitant des locaux spécialisés.

IMPRESSION 3D Le principe consiste à l’utilisation d’une tête d’impression qui vient déposer un liant sur une poudre strate par strate. La pièce se trouve ainsi noyée dans la poudre. Lorsque le travail est terminé, il suffit de retirer la poudre non utilisée pour dégager la pièce et la durcir à l’aide d’une résine.

Matériau Utilisé : fil ABS Avantages : technologie à maturité simple en utilisation. Pièces fonctionnelles de bonne tenue mécanique Inconvénients : Matériaux trés coûteux et procédé assez lent en exécution. A suivre... Contact. M. H.Trigui - Cetime / H. Kannou - Sté. CAT

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VEILLE & INFORMATIONS

ENER GIE

(phares et balises) et aérienne, pompage, électrification rurale, mobilier urbain (horodateurs, abris des bus...) et utilisation grand public (montres, calculatrices,…)

L'ÉNERGIE SOLAIRE PHOTOVOLTAÏQUE

Le photovoltaïque est la seule filière qui peut être installée n'importe où, y compris au centre d’une ville, permettant d'économiser les besoins en électricité. C'est pourquoi de nombreux pays (Allemagne, Japon...) développent de vastes programmes d'équipement de "toits solaires", non seulement sur les habitations individuelles, mais aussi sur les bâtiments tertiaires (façade ou couverture), dans le but de stimuler la demande et d'accélérer, ainsi, la baisse des coûts de fabrication qui sont encore élevés.

L’effet photovoltaïque (ou encore photoélectrique), conversion de la lumière en électricité, a été découvert par Becquerel en 1839, cependant il n’a été industrialisé qu’en 1954, en particulier dans des applications du domaine spatial. Comment ça marche ? Les photons (particules constitutives de la lumière) sont capables de déloger les électrons périphériques de certains atomes d’éléments semiconducteurs, et de produire ainsi du courant électrique ( le courant électrique est un déplacement d’électrons). La plupart des capteurs photovoltaïques utilisent les propriétés du silicium. Cet élément abondant dans la nature offre de bons rendements en photovoltaïque. Ces rendements varient de 5 à 16 % suivant le type de cristallisation du silicium ( 10 à 16 % pour du silicium polycristallin, 5 à 10 % pour du silicium amorphe ). Les cellules les plus efficaces coûtent plus cher à fabriquer. Les recherches se poursuivent pour tenter d’améliorer les rendements.

DE L’APPLICATION A LA DISTRIBUTION DE L’ELECTRICITE : Le coût de la production d’électricité photovoltaïque demeure encore plus élevé comparé à celui de l’électricité classique (thermique). La compétitivité devrait s’améliorer avec les progrès technologiques de demain. Ainsi, le marché photovoltaïque mondial connaît une croissance rapide depuis les années 80. La plus grande centrale photovoltaïque du monde sera prochainement construite à l'Est de Leipzig (Allemagne). La fin des travaux est prévue pour l’année 2009. Cette centrale sera capable de produire 40MW (précédent record : celle de Arnstein avec 12 MW). Avec 130 millions d'€ d'investissement ; ce projet aura le mérite d’éviter 25 000 tonnes d'émission de CO2.

Un capteur photovoltaïque est un panneau dans lequel sont intégrées des cellules photovoltaïques (appelées aussi photopiles). En fonction de l’agencement des cellules dans le panneau, on obtient la puissance désirée et la tension de sortie (12, 24, 48 V…) en courant continu (on utilise un convertisseur continu/alternatif ou DC/AC pour transformer le courant continu en courant alternatif permettant d’alimenter le réseau électrique ou, directement, la plupart des appareils électriques modernes). La grande majorité des panneaux délivrent une puissance de 50 à 200 Wc (Watt crête). La puissance d’une photopile varie avec l’ensoleillement. Le Watt crête représente la puissance fournie dans les conditions standards de référence : éclairement solaire de 1000 W/m_ et température de 25° C). Les cellules sont fragiles : pour cette raison, elles sont encapsulées au sein de panneaux solaires, afin de les protéger des chocs et de l’humidité.

A l’horizon 2020, la production d’électricité par énergie solaire pourrait présenter un intérêt particulier, principalement dans les régions non équipées de réseau électrique et à faible consommation d’énergie. De même, cette forme d’énergie présente aussi un intérêt pour approvisionner les 2 milliards de personnes dans le monde qui n’ont pas encore accès à l’électricité.

L’APPLICATION DE L’ENERGIE PHOTOVOLTAÏQUE : Les applications s’adaptent aux systèmes à faibles besoins d'électricité notamment pour les zones où le réseau public est inaccessible. Les applications couvrent en outre une large gamme d’usage : télécommunications, signalisation terrestre (routière), maritime

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VEILLE & INFORMATIONS SÉMINAIRE L’APPLICATION DU PHOTOVOLTAÏQUE EN TUNISIE :

LES GISEMENTS D’ÉCONOMIES D’ÉNERGIE DANS L’INDUSTRIE (16 - 18 Mai 2007)

La Tunisie commence à développer cette technologie décentralisée dans quelques applications du photovoltaïque qui sont rencontrées dans l’alimentation des balises d’éclairage et de signalisation dans les ports, les zones difficilement accessibles, les distributeurs des tickets des zones bleus des parkings et l’alimentation des cellules de télécommunication.

L’industrie est un poste important de consommation d’énergie. Le renchérissement actuel du coût des énergies fossiles et le thème récurrent de la protection de l’environnement sont deux des principaux moteurs pour inciter les industriels à réaliser des économies d’énergie. En effet, l’énergie est à la base de la production de nombreux produits. Sa part dans le prix du produit fini peut aller de quelques pour-cents à environ 30 à 40 %. Et si, pour les premiers, l’incitation financière est assez peu significative, elle devient primordiale pour les autres.

Quelques applications sont rencontrées dans le domaine de l’éclairage public des villes (actions pilotes aux régions de l’Ariana, Nabeul et de la Marsa).

Les différents secteurs de l’Industrie utilisent de nombreux procédés thermiques, très différents les uns des autres et leur diversité peut faire hésiter certains à intervenir. Pourtant, les principes de base d’une bonne connaissance des mécanismes à faire intervenir dans l’évaluation des économies réalisables sont relativement simples et communs à tous les secteurs.

D’autres projets dans le domaine photovoltaïque en Tunisie sont également réalisables moyennant une étude de rentabilité, un appui logistique et un cadre réglementaire adapté. Il y’a lieu de citer : • Le développement des centrales photovoltaïques dans les régions rurales.

A cet effet, le CETIME organise en collaboration avec son partenaire Inter-développement, un séminaire sur les gisements d’économies d’énergie dans l’industrie à l’Hôtel ACROPOLE – Les Berges du Lac, du 16 au 18 Mai 2007

• La généralisation de l’éclairage public solaire. • L’utilisation du photovoltaïque comme source d’électricité dans les maisons et les grands buildings.

Ce séminaire a pour objectif de présenter les diverses étapes et les différents outils et techniques pour établir un bilan énergétique. Diverses solutions sont aussi proposées pour aider à la récupération de l’énergie perdue, en suivant la progression des coûts. Cette formation s’appuie sur de nombreux exemples réels que le formateur M. Lionel GAURIER, ancien responsable du programme Economies d’Energie à la Direction de la Recherche de Gaz de France, a collectés au cours de ses différentes missions, tant en France, avec de nombreuses entreprises diagnostiquées, qu’à l’étranger, avec ici aussi de nombreux cas dans des secteurs très divers, allant jusqu’à des usines de traitement du gaz naturel brut.

• Le remplacement des vitres des buildings vitrés par des panneaux photovoltaïques avec le respect de l’aspect décoratif et ce, dans le but de faire contribuer le photovoltaïque dans l'alimentation électrique totale des bâtiments neufs ou rénovés et en raison des économies sur les pertes énérgétiques dues à l’échauffement par effet de serre principalement en Tunisie.

LA CONTRIBUTION DU CETIME A L’APPLICATION DE L’ENERGIE PHOTOVOLTAÏQUE :

Il est honorifique de signaler que la société Interdéveloppement, membre du Comité français des organisations non gouvernementales pour la liaison et l’information des Nations Unies, utilise les honoraires relatifs aux actions convoitées au profit du CETIME pour financer des organismes humanitaires en Tunisie. En effet, ces dons sont destinés aux personnes nécessiteuses ou atteintes de maladies handicapantes ne leur facilitant pas la vie. Le CETIME, à travers ce partenariat, participe un temps soit peu à subventionner les associations de bienfaisance et améliorer la qualité de vie.

Le CETIME pourra examiner toute demande émanante en matière d’énergie renouvelable en particulier d’énergie solaire pour toutes sortes d’études : bilans énergétiques, rentabilité, établissement de cahiers de charges, choix de matériel, installation, mise en service et formation à la carte... Préparé par Zouhaier Melki - poste 1482

Contact. M.M’halla - poste 1408

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VEILLE & INFORMATIONS A L’OCCASION DE SON 25ÈME ANNIVERSAIRE LE CETIME ORGANISE UN COLLOQUE INTERNATIONAL : «DE L’INNOVATION À LA PRODUCTION» vendredi, 25 Mai 2007

PROGRAMME 8.30 – 9.30 9.30 – 9.40 9.40 –9.50 9.50 – 10.00 10.00 – 10.10 10.10 – 10.30

1ère Séance 10.30 – 10.50 10.50 – 11.10 11.10 – 11.30 11.30 – 11.45

2ème Séance 11.45 – 12..05 12.05 – 12.25 12.25 – 12.45 12.45 – 13.00 13.00 – 15.00

3ème Séance 15.00 – 15.20 15.20 – 15.40 15.40 – 16.00 16.00-16.15

4ème Séance 16.15 – 17.30

Accueil des participants Allocution de bienvenue de M. Mohamed Férid HERELLI, Directeur Général du CETIME Allocution de M. Philippe BERNARD, Premier Secrétaire à la Délégation de la Commission Européenne à Tunis Allocution de M.Afif CHELBI, Ministre de l’Industrie, de l’Energie et des PME, Allocution de M. Lazhar BOUOUNI, Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche Scientifique et de la Technologie Remise de médailles commémoratives aux anciens Présidents et Directeurs Généraux et aux membres du Conseil d’Administration du CETIME. Présidents : - M. Noury CHAOUCH,Ancien PDG, Fondateur du CETIME - M.Amor BOUCHIBA, Président du C.A du CETIME La mécanique au cœur de l’Industrie : quelles perspectives ? M. Philippe Choderlos de Laclos Directeur Général du CETIM - France “Succeeding through innovation on international markets” M.Hans-Jôrg Bullinger, Président of the Fraunhofer - Gesellschaft.Institut - Allemagne L’apport du réseau français des CTI en matière d’innovation M. Ginez MARTINEZ, Délégué Général (CTI) Pause café Présidents : - Mr Houcine OMRI ,Ancien PDG du CETIME, PDG d’OREGON MAINE Tunisie - M.Ali CHEIKH KHALFALLAH,Ancien PDG du CETIME - M. Béchir BOUJDAY, Président de la FNM Le rapprochement « Université/Entreprise » au service du Développement industriel M. Hamed BEN DHIA, Président de l’Université de Sfax L’apport des NTIC dans l’amélioration de la compétitivité de l’entreprise M. Farouk KAMMOUN, Professeur à l’ENSI Evolution des tendances de modernisation des techniques CND dans le monde. M. Hermann WÛSTENBERG, Expert Conseiller - Institut BAM – Berlin - Allemagne. Débat Déjeuner Présidents : - M. Kais DALY,Ancien PDG du CETIME - M.Abdellatif AJRA,Ancien DG du CETIME, DG des I.M. au MIEPME - M. Hichem ELLOUMI, Président de la FEDELEC De la mécanique à la mécatronique M. René NANTUA, Responsable SNR Mécatronique SNR France. Veille technologique et intelligence économique dans le secteur de la sous-traitance électronique M.Alain BARONI, Président Directeur Général de Framatech-France Le Marketing : outil stratégique pour les P.M.E. M. Philippe LOTZ, Conseiller en développement, PhL-France Pause café Présidents:

- Mme Noura LAROUSSI, DG des S.I. au MIEPME - M.Ammar CHAIEB, Ancien DG du CETIME, DGT de la STIA - M. Mohamed BEN ABDALLAH,Ancien DG du CETIME - DG de l’API

Table ronde autour du thème: Le CETIME au service de l’entreprise :Axes et orientations stratégiques. Synthèse et clôture présidées par : M.Abdelaziz RASSAA Secrétaire d’Etat Chargé de l’Energie Renouvelable et des Industries Agro-alimentaires au MIEPME M. Ridha BEN MOSBAH Secrétaire d’Etat chargé de la Recherche Scientifique et de la Technologie au MESRST.

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DONNEES DU SECTEUR DES IME INDICATEURS DU SECTEUR IME POUR LES TROIS PREMIERS MOIS 2007 Investissements réalisés Emplois créés Importation Exportation Indice de la production industrielle en % (base 1990)

03 mois 2007 22 MD 600 2 283 MD 1 237 MD 353

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Le secteur IME est le secteur le plus dynamique en matière d’exportation pour les 3 premiers mois de l’année 2007. En effet la valeur des exportations de ce secteur a enregistré une évolution de 20% par rapport à la même période de l’année précédente contrairement au secteur du textile qui a enregistré une régression de 5%.

EVOLUTION DES EXPORTATIONS DU SECTEUR IME

EVOLUTION DES IMPORTATIONS DU SECTEUR IME

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3 mois 2006

3 mois 2005

3 mois 2007

3 mois 2006

3 mois 2007

REPARTITION DES ENTREPRISES PAR SECTEUR

L’INDUSTRIE MANUFACTURIÈRE :

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5%

L’industrie manufacturière en Tunisie se caractérise par une forte croissance et un degré d’ouverture élevé. Le tissu industriel compte actuellement près de 5470 entreprises et emploie près de 459 000 personnes.

4%

10%

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ICC

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Le secteur des industries du textile et de l’habillement représente 35% des entreprises totales, suivi par les industries agroalimentaires (18%) et les industries mécaniques et métallurgiques (10%).

IAA

REPARTITION DES ENTREPRISES SELON LA STRUCTURE DU CAPITAL 19%

Le nombre d’entreprises en partenariat s’élève à 1777 dont 1043 entreprises sont à capital totalement étranger. Le tissu industriel en Tunisie se caractérise par un partenariat diversifié.

Capi tal 100% Tunisien

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Capi tal Mixte Capi tal 100% Etrange r

13%

REPARTITION PAR PAYS DES ENTREPRISES IME EN PARTENARIAT

On dénombre 331 entreprises opérant dans le secteur IME qui sont en partenariat, dont 183 entreprises sont à capital totalement étranger.

48%

Pour le secteur IME, la France demeure le partenaire principal avec 48%, l’Italie vient en seconde position avec 19% suivie de l’Allemagne 10%.

France Italie

21%

Allemagne Gande bretagne 2%

Autres pays 10% 19%

Contact. Mme. C. Maâloul – Poste 1439

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AGENDAS STAGES DE FORMATION

SESSIONS DE FORMATIONS SPÉCIALISÉES AU CETIME 3ème TRIMESTRE 2007 18-22 Juin

12-14 juillet

La fonction méthode dans l'entreprise industrielle*

Audit interne du système de management environnemental

02-04 Juillet

04-06 Septembre

Contrôles des installations interieures de gaz

Exigences du système de management de la santé et de la securité au travail selon le référentiel "OHSAS 18001"

03-05 Juillet

05-06 Septembre

Contrôle des essais normatifs des appareils éléctrodomestiques

Formation qualifiante "autocad 2004" niveau 2

04-06 Juillet Radioprotection dans l'Industrie Contact : Mme F. Ammar - M.W. Ouerghi Postes 1402 - 1497

* : Animée par un expert international

AGENDA 2007

FOIRES & SALONS GIFA

GIFA

Salon des technologies de métallugrie

International de la Fonderie Düsseldorf (Allemagne) 12-16 Juin

Düsseldorf (Allemagne) 12-16 Juin organisateur : Meese Düsseldorf G mbH Tél : +49 (0) 211 45 60 01 Fax : +49 (0) 211 45 60 668

SITECH Salon de l'industrie des technologies et des services LILLE 05-07 Juin Rens : Norexpo Tél : 0320 799 460 Fax : 0320 051 999 e-mail : p.skolimowski@norexpo.fr

SEPEM INDUSTRIES Salon des services, equipements, process et Maintenance COLMAR 05-07 Juin Rens : Even.Pro Tél : 0553 495 300 Fax : 0553 495 301 e-mail : contact@even-pro.com

site web : www.gifa.de

13ème Congrès Intenational de Métrologie Congrès et Exposition Grand Palais -LILLE 18-21 Juin Rens : Collège Français de Métrologie Tél : 0467 062 036 Fax : 0467 062 035 e-mail : info@cfmetrologie.com

BEIJING ESSEN WELDING & CUTTING 2007 Salon international du soudage et de la découpe PEKIN (CHINE) 19-22 Juin organisateur : Messe ESSEN G mbH Tél : +49 (0) 201 72440 Fax : +49 (0) 201 72448 site web : www.messe-essen.de

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SALON EUROPÉEN DE LA RECHERCHE ET DE L'INNOVATION

Paris Expo : Porte de Versailles 07-09-Juin Le salon européen de la recherche et de l'innovation réunit pendant 03 jours tous les acteurs du monde scientifique 'Grandes entreprises, Laboratoires et organismes de recherche publique, Industriels et laboratoires privés, Universités et grandes écoles, PME innovantes) Tous secteurs confondus et rassemble de nombreux visiteurs profesionnels, chercheurs, communautés scientifiques mais aussi le grand public, passionné de sciences C'est l'évenement R&D . 260 exposants Organisteur : Fondamental Expo


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