EDITO RIAL L’énergie solaire photovoltaïque : un secteur prometteur pour l’industrie tunisienne Les énergies renouvelables revêtent aujourd’hui une importance particulière à l’échelle planétaire au vu des contraintes climatiques qui pèsent lourd sur l’environnement et des défis énergétiques qui s’imposent. Ainsi, et dans le cadre du 11ème plan de développement économique et social, la politique nationale dans le domaine de l’énergie a été axée sur deux volets essentiels à savoir, la maîtrise de la consommation d’énergie et le renforcement de la contribution des énergies renouvelables et alternatives à la production totale de l’énergie électrique. En effet, le programme national pour la maîtrise de l’énergie prévoit pour la période 2008 – 2011 l’élévation du taux des énergies renouvelables de 1 % à 4 % à horizon 2011. Dans le souci de porter l’approvisionnement en énergie renouvelable à 25 % en 2013, les différents acteurs économiques publics et privés sont appelés à déployer des efforts considérables et nécessaires à la mise en œuvre efficace des programmes nationaux. De sa part, et étant soucieux d’orienter ses services vers les champs d’activité à haute valeur ajoutée pour le secteur IME et l’Industrie tunisienne en général, le CETIME a entrepris les démarches nécessaires pour élargir sa
gamme de prestations dans le domaine de l’énergie, par la mise en place d’un nouveau laboratoire d’évaluation de la conformité des produits photovoltaïques. Par ce choix, le CETIME voudrait soutenir le développement de l’électricité solaire en Tunisie qui prend de plus en plus de l’ampleur avec sa généralisation à tous les secteurs économiques (Industrie, Agriculture, Services). La croissance de ce secteur est appelée à évoluer d’une manière considérable avec l’entrée en vigueur imminente de la réglementation régissant ce domaine. A ce titre, et fort de son expérience en conseil, assistance, contrôle et essai, ainsi que les actions de veille, de diagnostic et d’assistance en matière d’efficacité énergétique, le CETIME devrait, à l’aide de ce nouveau service, répondre au mieux aux besoins évolutifs des différents opérateurs économiques utilisant cette nouvelle source énergétique, en apportant l’assistance requise et les services escomptés, moyennant l’acquisition de laboratoires bien équipés et la mise à disposition d’un personnel technique qualifié pour réaliser les mesures, tests et essais de performance des équipements photovoltaïques pour déterminer leurs spécifications et leur conformité avec les normes nationales et internationales en vigueur ( voir notre dossier sur l’énergie solaire).
Veille & Informations :
- Le soleil domestiqué - La nouvelle directive machines arrive - Logiciel Gestion Qualité des procédés de soudage
SOMMAIRE Edito :
P. 1
Actualités :
- Coopération Tuniso-Française « CTI – ACTIT » - Coopération internationale: Tunisie / ONUDI / Benin - Visite du salon international de la soudure à ESSEN - Formation qualifiante en ultrasons niveau II
CETIME news
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P. 7 P. 10 P. 12
Données du Secteur :
- Indicateurs du secteur IME (8 mois 2009) - Liste des indices des prix de vente industriels
Agenda:
P. 16
- Programme Equip’Auto ( Paris 13-18 oct. 2009) Invitation MECAFILTER
Responsable de la publication:
P. 13 P. 14
P. 17 P. 18
Mohamed Férid HERELLI
Coordination : S. Ben Fadhel - ont participé à ce numéro : M. Ouazaâ - T. Ben Saâd - B. Zarrouk - W. Ouerghi - M.A. Balti Photographe : E. Trabelsi - Conception et réalisation: A. Ghariani
LE CETIME - GP7 - Z.I. Ksar Saïd - 2086 La Manouba - Tél.: 71 545 988 - 70 146 000 - Fax : 71 546 637 - 71 546 380 Numéro vert : 80100348 - E-mail : cetime@ati.tn - site web : www.cetime.ind.tn
ACTUALITES
CETIME NEWS N° 34
Coopération Tuniso-Française « CTI – ACTIT » L’accord
cadre
relevant
du Ministère
Industriels mise
signé en janvier 2007
par la Direction Générale
de l’Industrie, de l’Energie et des PME
des Stratégies Industrielles
et le réseau des Centres Techniques
Français (CTI) a permis d’élaborer un programme de coopération
en réseau des centres techniques
création de l’association des centres
Ce programme
sectoriels tunisiens. Cette action a été concrétisée par la
techniques
vise aussi la promotion
visant l’appui à la
industriels tunisiens (ACTIT).
des actions
transversales d’appui,
d’assistance et de
partenariat entre le CTI et l’ACTIT, liées à la R&D, l’innovation, la veille, la normalisation, etc…. C’est
ainsi qu’une
action d’appui
relative au volet R&D
a été
organisée
les 22-23 et
24
septembre 2009 au profit du CETIME et du CNCC (Centre National du Cuir et de la Chaussure). Elle a été
consacrée à l’étude des instruments de financement de la R&D, à l’échange d’expérience en
matière de montage de dossiers et à l’élaboration d’une loppement
Cette
action, à forte
à l’effort centres
d’une méthode globale
action transversale relative au déve-
de comptabilisation des gaz à effet
composante
national de réduction
fiche
de serre.
environnementale et réglementaire, constitue une
contribution
des émissions de gaz à effet de serre. Elle concerne,
techniques sectoriels, l’ANME,
outre les
l’ANPE et d’autres structures similaires.
Contact : M. N. Makhlouf – poste 1450
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ACTUALITES
CETIME NEWS N° 34
Coopération internationale : Tunisie / ONUDI / Benin Dans le cadre de la coopération avec l’ONUDI, le CETIME a reçu une délégation Béninoise venue en Tunisie pour prendre connaissance de l’expérience tunisienne dans la mise à niveau du secteur industriel. Cette délégation est composée de M. Mathieu Kpohihoun (expert industriel) et M. Jacques Houenassou (expert
financier)...,
représentant
le Bureau de Restructuration et de Mise à Niveau
- République du Bénin - Ministère de l’Industrie. La délégation
a eu des entretiens avec M. Mohamed Férid Herelli, DG du CETIME, qui leur a
présenté les activités du Centre et sa contribution dans la réalisation du programme national de mise à niveau, depuis son lancement en 1996 à ce jour. Les membres de la délégation ont par la suite visité les pôles de compétences mécaniques, électriques et électroniques ainsi que le Centre de Documentation et de Veille Technologique. A la fin de cette visite la délégation béninoise s’est intéressée aux actions de conseil et d’assistance technique que les Centres techniques Industriels Tunisiens pourraient mener au profit du projet Béninois de mise à niveau.
Photo de groupe en souvenir de leur visite au CETIME
Visite du pôle de compétences en soudage
Contact : M. M. Ouazâa – poste 1528 Page 3
ACTUALITES
CETIME NEWS N° 34
SALON INTERNATIONAL DE LA SOUDURE ET DES TECHNIQUES CONNEXES ESSEN - ALLEMAGNE Dans le cadre du renforcement des liens de coopération entre le CETIME et
l’Institut
de
Soudure
(GSI/SLV)
et
à
l’exposition
internationale
Allemand
l’occasion
de
tenue
à
entreprises opérant dans le domaine du soudage,
En marge de cette visite, des rencontres
les nouvelles techniques de
ont
été
organisées
avec les représentants de l’Institut
soudage, de coupage et de
de Soudure Allemand (GSI – SLV),
contrôle non destructif,
de l’Institut de Soudure Italien
ESSEN - Allemagne sur le soudage et
la protection des surfaces et les
(IIS) et avec des représentants
techniques connexes du 14 au 19
techniques y afférentes,....
des fabriquants de simulateurs de
septembre 2009, des représentants
soudage.
du CETIME ont effectué une visite à ce
Le but de ces rencontres étant
Salon pour s’enquérir des dernières
principalement l’organisation, en
nouveautés
Tunisie, de sessions de formation
dans
le
domaine
du
soudage, notamment les nouveaux
pilotes
équipements dédiés à la formation
l’obtention du diplôme
virtuelle en soudage.
International” (IW) “International
Cette exposition internationale se
Welder”.
tient tous les 4 ans à ESSEN près de
ayant
pour
objectif “Soudeur
Il est à signaler qu’à l’occasion de
Vue Générale sur les stands
Dusseldorf (Allemagne). Elle a
ce Salon, les représentants du
rassemblé près de 1050 exposants
CETIME
sur une surface répartie en 12 halls.
plateformes
Une liste détaillée des principaux
formation virtuelle destinés aux
fournisseurs mondiaux, sous forme de
formations
fiche E “Entreprise”, est disponible au
soudeurs
CETIME
essais, ce qui leur a permis de
.
ont
pu
découvrir
simulateurs qualifiantes
et effectuer
les de des
quelques
A travers cette participation, les
constituter une idée globale sur
experts du CETIME ont pris
sur
connaissance des éléments suivants : les compétitions entre 8 différents
les
dernières
avancées
technologiques dans le domaine. Démonstartion de robot de soudage par points
- Stand de GEM
simulateurs de soudage venant de 6 pays, les nouveaux mécanismes de développemnt des formation à distance, les services de consulting en soudage et contrôle, les programmes de certification des entreprises et du personnel telle que
Les représentants du CETIME en cours d’essai d’un simulateur
la norme ISO 3834 relative aux
Contact : M. K. Bouaziz – poste 1476 Page 4
ACTUALITES
CETIME NEWS N° 34
FORMATION QUALIFIANTE EN ULTRASONS NIVEAU II
Dans le cadre de son programme de formation pour l’année 2009, le CETIME organise, en collaboration avec le Centre Technique des Industries Mécaniques français « CETIM » et avec l’appui du Ministère français de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité Nationale et du Développement Solidaire, un séminaire de formation sur le thème « Formation qualifiante en Ultrasons niveau II » et ce, du 19 au 23 octobre et du 02 au 06 Novembre 2009 au CETIME. Ce séminaire intéresse les ingénieurs, cadres techniques et techniciens ayant suivi un stage de formation en Ultrasons niveau 1 et acquis une bonne expérience dans la méthode de contrôle non destructif par ultrasons. A l’issue de cette formation, les participants seront aptes pour : réaliser le contrôle par ultrasons des pièces mécaniques, interpréter les résultats du contrôle par ultrasons selon les normes en vigueur, rédiger des instructions de contrôle par ultrasons pour les agents de niveau 1, se présenter à l’examen de certification COTEND niveau 2.
Il est à noter que cette formation qualifiante en Ultrasons Niveau II sera animée conjointement par les experts des deux Centres (CETIME /CETIM) dans le domaine du CND.
Contact : M. W. Ouerghi – poste 1493
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ACTUALITES
CETIME NEWS N° 34
Guide de l’acheteur Tunisien Vous êtes fabricant, opérant dans le secteur Electrique, Electronique ou de l’Electroménager, Vous êtes prestataire de Services dans le secteur Electrique, Electronique ou de Ingénieur Conseil, Maintenancier, Installateur,…)
Ceci vous concerne certainement. Afin de faciliter l’accessibilité de vos produits services
liés
à
ces
industries
aux
et vos
acquéreurs
nationaux et internationaux, notamment les acheteurs des grands projets, le Centre technique des industries mécaniques et électriques (CETIME) élabore actuellement un guide de l’acheteur tunisien. Ce guide est conçu pour le compte de la Fédération nationale de l’électricité et de l’électronique (FEDELEC).
Ainsi, nous vous invitons à participer à cette initiative, et à vous inscrire gratuitement dans ce guide
en se
référant à l’un des deux sites suivants :
www.cetime.ind.tn
Actualités
Guide de l’acheteur
tunisien www.fedelec-uaf.com
Actualités
Guide
de
l’acheteur tunisien
L’inscription est simple, il suffit de télécharger « la fiche entreprise », remplir les données de votre entreprise, la liste de vos produits/services en se référant à la liste figurant dans les sites et transmettre la « fiche entreprise 71
546
» 637
au CETIME, par Fax au numéro : ou
par
à
l’adresse
:
electrique@cetime.com.tn. Pour plus de renseignement contacter Le CETIME, Tel. : 71 545 988, M. Marouane SBAI - poste 1492 ou Mme Amina GHARIANI - poste 1532
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l’Electroménager (Bureau d’Etude,
VEILLE & INFORMATIONS
Le Soleil constitue une énorme source d’énergie dans laquelle nous
L'ÉNERGIE SOLAIRE THERMIQUE
baignons en permanence. L’homme a compris
depuis
longtemps
l’intérêt
CETIME NEWS N° 34
L’énergie
solaire
L’énergie
thermique
du
Soleil
permet aussi de produire de l’électricité par voie thermodyna-
thermique
est
mique. Cela nécessite des tem-
pour lui d’exploiter une telle source de
utilisée
lumière et de chaleur. Toutefois, il a
chauffage de l’eau ou des locaux. On
été confronté jusqu’à aujourd’hui aux
l’ordre de 1 000 °C) que l’on
utilise pour cela des capteurs thermi-
difficultés de récupérer cette énergie,
atteint en concentrant la lumière
ques. Il en existe différentes sortes,
de la transporter, de la stocker ou de
solaire
mais le principe est toujours le mê-
la transformer en électricité : l’exploi-
effet, qui n’a pas fait l’essai, un
me : le capteur thermique absorbe
tation de cette source énergétique est
jour, de brûler un morceau de
les photons solaires et les transforme
récente et se développe mais reste
papier avec un miroir exposé au
en
encore très coûteuse. L’énergie solaire
soleil ? Ce principe, connu depuis
constitue
fait partie des énergies renouvela-
absorbant, tel l’oxyde de chrome.
bles (Les énergies solaire, éolienne et
grande
Cette chaleur est ensuite transmise à
aujourd’hui des centrales ther-
Une centrale solaire en Californie pour
modynamiques dans lesquelles
l’utilisation thermodynamique
des centaines de (héliostats) servent
h yd r a u l iq u e ,
la
biomasse,
la
géothermie.). Actuellement, il existe deux voies d’utilisation de l’énergie
principalement
chaleur.
Le doit
pour
matériau être
le
qui
le
fortement
du
rayonnement solaire.
solaire qui transforment directement respectivement
le
teurs
les
un liquide ou un gaz qui la transporte
premières maisons, hôpitaux et hôtels
(et
solaires au monde. Depuis les années
“caloporteur”) vers un réservoir de
1980, il continue ses activités dans le
stockage d’énergie. 4 m2 de capteurs
domaine thermique pour les bâtiments
thermiques permettent de répondre
et
vers
aux besoins en eau chaude d’une
l’énergie solaire photovoltaïque dont il
famille de quatre personnes et 10 m2
est devenu un acteur majeur.
assurent le chauffage d’une maison
a
orienté
ses
recherches
Panneaux solaires en silicium polycristallin au centre d’études de Cadarache.
que
l’on
appelle
pour
cela
de 100 m2 sous nos latitudes. Ce type de technique est, par exemple, utilisé pour les “planchers solaires directs”. Dans ce cas, le caloporteur est
directement
envoyé
dans
le
plancher des bâtiments à une température de 25 °C environ, constituant un
chauffage
habitations.
Page 7
utilisé
échelle.
à
Il
En
plus
existe
miroirs à faire
d’une
tour.
Dans
cette
vont
emmagasiner
la
plusieurs centaines de degrés),
cations thermiques. Il a mis en œuvre 1978,
est
miroirs.
chaleur (ils peuvent atteindre
début des années 70, dans les applidès
des
chaudière, des liquides calopor-
lors du premier choc pétrolier, au
Pacifique,
l’Antiquité,
haut
Le CEA s’est particulièrement impliqué
le
avec
(de
re sur une chaudière placée en
solaire
thermique et le solaire photovoltaïque.
dans
importantes
converger le rayonnement solai-
le rayonnement en chaleur ou en électricité,
pératures
confortable
des
la transporter vers un réservoir d’eau et échanger leur chaleur avec l’eau. Ainsi chauffée, celleci se transforme en vapeur, entraînant une turbine pour produire de l’électricité comme dans les centrales thermiques conventionnelles. La puissance de ce type d’installation est de l’ordre de quelques mégawatts ; pour comparaison,
une
centrale
nucléaire fournit une puissance de 1 000 mégawatts électriques. Un prototype de centrale à tour a été construit en France sur le site de Targasonne, dans les Pyrénées, au début des années 80 et fut exploité de 1983 à 1986.
VEILLE & INFORMATIONS Des centrales avec des collecteurs cylindro-paraboliques existent à l’échelle
industrielle
;
dans
ce
cas,
le rayonnement solaire est concentré sur un axe où le caloporteur est
CETIME NEWS N° 34
On distingue deux marchés naissants, mais en croissance très rapide : les applications autonomes, où l’énergie est produite, stockée et utilisée en un lieu unique, et
chauffé à plusieurs centaines de de-
l’application connectée au réseau,
grés. Cette technologie est utilisée
appelée souvent
dans la plus grande centrale thermi-
La première application, la plus
que
répandue, est apparue dans le
solaire
au
monde,
située
en
toit photovoltaïque.
Californie, dont la puissance électrique
domaine spatial pour les satellites
atteint 150 mégawatts.
puis les télécommunications, le
L'ÉNERGIE SOLAIRE PHOTOVOLTAÏQUE
Dans ce four, les plaques de silicium sont dopées à une température comprise entre 700 et 900 °C pour créer les jonctions qui constituent le cœur de la cellule photovoltaïque
balisage maritime et aérien, les
Au CEA, des modules produisant à
bornes d’arrêt d’urgence, l’éclairage
la fois de l’électricité et de la cha-
domestique, l’audiovisuel et le
leur pour chauffer les maisons sont
pompage de l’eau. Mais comme le
en cours de développement.
Soleil n’est pas présent 24 heures L’intérêt de cette technique est de
sur 24, cette application nécessite
convertir l’énergie du Soleil directe-
l’utilisation de batteries qui assurent
En résumé, le Soleil constitue une source d’énergie propre et
ment en électricité. Cette conversion,
le stockage de l’énergie en vue d’une
(presque !) inépuisable, donc pro-
appelée “effet photovoltaïque” a été
consommation hors période
mise
découverte dès 1839 par Edmond Becquerel (1820-1891) Père d’Henri
Un exemple d’application autonome : les télécommunications
Becquerel qui obtint le prix Nobel de physique en 1903, conjointement avec
à
un
bel
avenir
mais
encore très coûteuse. Sans doute arriverons-nous à maîtriser cette énergie avant que la source ne se tarisse, dans environ
Pierre et Marie Curie, pour la décou-
5 milliards d’années…
verte de la radioactivité naturelle.), mais ce n’est qu’en 1954 qu’apparut la
En effet, le moment viendra où, à
première cellule photovoltaïque, ou
court d’hydrogène, le Soleil brûlera
photopile, à haut rendement (6 % ;
de l’hélium pour le transformer en
les rendements actuels sont de l’ordre
carbone. Mais le processus n’ira
de 15 %).
pas plus loin : la température ne
Les cellules photovoltaïques sont fa-
d’ensoleillement. Au CEA, des recherches sont menées
briquées à partir de matériaux semi-
en particulier sur les batteries au
alchimie stellaire jusqu’à la réduc-
conducteurs, comme le silicium, pro-
plomb, dérivées des accumulateurs
tion du cœur en fer. Alors, la gravi-
duits à partir d’une matière première
d’automobiles. Les travaux portent
té le comprimera jusqu’à ce qu’il ait
de très grande pureté : la qualité
notamment sur la durée de vie des
la taille de la Terre et le Soleil de-
“électronique” est de 10 milliardièmes
batteries, pour l’instant largement
viendra une naine blanche, étoile
de taux d’impuretés !
inférieure à celle des cellules photo-
de faible luminosité, pour disparaî-
voltaïques (respectivement de l’ordre
tre d’une mort douce, contraire-
de dix et trente ans).
ment aux étoiles massives qui ex-
Actuellement, et pour longtemps
plosent en supernovae.
encore, un tiers de la population mondiale n’a pas accès à l’électricité,
La seconde application, avec
or le Soleil est partout. C’est pourquoi
connexion au réseau, consiste à
cette technique pourrait constituer
construire, avec des modules photo-
une solution pour des applications peu
voltaïques, des toits et façades de
consommatrices d’énergie : par
bâtiments et maisons produisant de
exemple, dans les régions rurales,
l’électricité qui sera soit consommée
pour l’éclairage, pour alimenter les
sur place soit injectée dans le
pompes à eau, les réfrigérateurs, les
réseau.
téléviseurs, etc.
Page 8
permettra pas de poursuivre cette
CEA da la recherche à l’industrie - N° 13, juin 2009
Il VEILLE & INFORMATIONS
La cellule photovoltaïque contient des charges électriques du fait du dopage : négatives dans le type n (excès d'électrons), positives dans le type p (défaut d'électrons). Ces charges créent un champ électrique au niveau de la jonction.
CETIME NEWS N° 34
COMMENT HA MARCHE? Cène technique tire profit des propriétés optoélectroniques des semi-conducteurs qui permettent, sous certaines conditions, de convertir l'énergie lumineuse en énergie électrique. La technologie la plus développée utilise le silicium comme matériau de base.
Les photons de la lumière solaire arrachent des électrons aux atomes de silicium et créent des charges positives et négatives.
og0 QV P O^71
°
Les charges sont mises en mouvement par le champ électrique créé par la jonction, ce qui produit un courant électrique.
4
as û ** 0 c -o ;;°
° 1
Une cellule photovoltaïque peut être, par exemple, constituée de deux couches de silicium dont on aura modifié les propriétés de transport électrique par dopage. L'ajout d'atomes de bore favorisera la conduction par charges positives. Le silicium sera de type p. Le dopage du silicium par des atomes de phosphore améliorera la conduction par charges négatives. Le silicium sera alors de type n. La mise en contact d'un silicium dopé p et d'un silicium de type n se traduit par la création d'une jonction, dite p-n. Lorsqu'on expose la cellule à un éclairement solaire, des électrons et des trous sont générés au niveau de la jonction p-n, qui peut être considérée comme la zone active de la cellule. Ces électrons et ces trous se déplacent ensuite, respectivement à travers les zones n et p, pour atteindre les électrodes. Cette succession de processus, appelée effet photovoltaïque, conduit ainsi à la production d'un courant pouvant alimenter un appareil électrique.
CEA da la recherche à l’industrie - N ° 13, Juin 2009 Page 9
■ Il VEILLE & INFORMATIONS
CETIME NEWS N° 34
Solutions RÉGLEMENTATION
La nouvelle directive machines arrive logiciels. La sécurité d'un système y est classée en cinq niveaux de performances (PL pour Performance Level), de PLa (le plus bas) à PLe (le plus élevé). Ils sont évalués en prenant en compte des facteurs plus précis que dans la précédente mouture, comme notamment le temps moyen avant une défaillance dangereuse, le taux de couverture changements sont légers, les règles sont juste un peu de diagnostic, le comportement dans des plus précises. » Un rafraîchissement, une évo conditions de défaut ou les conditions envi lution, un "lifting"... Les spécialistes de la ronnementales. A partir de ces différents normalisation s'accordent et se montrent critères, l'idée est d'obtenir la durée de vie rassurants. La 2006/42/CE impose peu avant la panne. Par exemple, le niveau de d'ajustements techniques. Le gros du travail performance PLe signifie qu'il y a une concerne plutôt la documentation qui devra chance sur cent rnillions qu'il y ait un défaut intégrer une analyse des risques détaillée, en une heure : soit un risque de panne tous suivant une méthodologie imposée. Car les 1 15 7,41 ans ! « Cette nouvelle norme est issue simultanément à l'arrivée de la nouvelle de celles utilisées dans le process. Elle est plus directive, la norme EN 954-1, la bible des complète et donc plus contraignante. L'EN 954-1 constructeurs de sécurité machines, laisse la concernait purement la sécurité àes machines mais place. Les industriels devront dorénavant pas la fiabilité àes éléments du système. On peut utiliser l'une des normes de remplacement avoir un système de sécurité très performant. Reste l'EN ISO 13849-1 oul'EN CEI 62061 (appli à savoir quels sont les risques qu'il tombe en panne. cables dès novembre 2009). Ces normes L'EN ISO 13849-1 inclut une partie de fiabilité prévoient des exigences pour la conception du système de sécurité », précise Marc Potelon, et l'intégration des parties liées à la sécurité chef de produits interface chez Phoenix des systèmes de commande, y compris les Contact. « On va plus s'intéresser aux procédures de
Tous les constructeurs de machines et fabricants de composants devront être prêts le 29 décembre prochain. La nouvelle directive sécurité machines entrera alors en vigueur. Pas de gros changements techniques au programme mais plutôt de petits ajustements et des évolutions dans les procédures d'évaluation des risques. Cela ne se fera pas en un jour, les industriels préparent donc activement la transition.
"^k ate butoir: le 29 décembre ■ prochain. A minuit, la directive v 'm européenne 98/37/CE qui mMm^^r régissait la mise en œuvre de la sécurité des machines deviendra obsolète et sera remplacée par une nouvelle mouture : la 2006/42/CE. Pas de panique, selon les spécialistes, il ne s'agit pas d'une révolution. Quelques différences essentielles sont cepen dant à noter et devront être prises en compte, H L'essentiel au premier chef, par les constructeurs de ► Le 29 décembre 2009, tous machines. Mais aussi, les industriels concernés par les fournisseurs de devront être au point. La directive 98/37/CE sera composants, de relais remplacée par une et d'automates de nouvelle mouture nommée sécurité. « La première 2006/42/CE. réaction àes industriels est ► Elle concerne les construcla peur: combien ça va teurs de machines mais aussi coûter ? Comment gérer les les fabricants de composants nouvelles exigences, les et tout produit voué à nouvelles procédures ? C'est s'intégrer dans une machine. compréhensible: l'arrivée ► Il s'agit d'une adaptation de la première directive légère qui engendre peu était un bouleversement de modifications techniques. fondamental, analyse Le plus gros travail est Jean-Pierre Buchweiller, d'ordre documentaire, avec ingénieur au départe l'application de nouveaux ment ingénierie des procédés d'évaluation équipements de travail des risques. de l'INRS. Mais ici, les
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Les fabricants de composants de sécurité proposent aux industriels, et en particulier aux constructeurs de machines, des prestations de service en conseil, ingénierie et des formations dans le domaine de la sécurité machines. Pilz notamment proposait dès 2008 des séminaires sur la nouvelle directive.
■ Il
Il VEILLE & INFORMATIONS
CETIME NEWS N° 34
La première étape est l'évaluation des risques. Puis viennent l'installation des dispositifs de sécurité, comme un arrêt d'urgence et enfin, le calcul du taux de défaillance de ces équipements.
sécurité pour fabriquer un produit, ajoute JeanPierre Buchweiller (INRS). C'est tout de même une révolution culturelle ! » Car la simple approche déterministe, qui passait par appli cation d'un graphe pour l'estimation des risques et la détermination d'une catégorie, est révolue. Elle laisse place à une approche probabiliste qui tient compte de la fiabilité des composants, de la qualité des essais... bref, les habitudes sont bousculées. Les équipes techniques devront à l'évidence bénéficier de formations appropriées, et surtout être familiarisées avec un mode de réflexion qui ne leur est pas toujours fami lier. « les notions abordées, notamment les études statistiques, ne sont pas complètement acquises », pointe ainsi Pascal Persigny, ingénieur chez Apave. Chaque risque doit désormais être associé à une évaluation : fréquence d'accès au point dangereux, probabilité d'occur rence, sévérité du dommage alors qu'aupa ravant, un simple relevé des risques suffisait. « Cette évolution est due à l'usage généralisé de com posants électroniques pour éviter les pertes de sécu rité. Par conséquent, il est normal que l'on s'inquiète de leur durée de vie sans défaillance ou de la proba bilité qu'un défaut survienne, remarque Olivier Arbogast, responsable du département conseil chez Pilz. Dans l'ancienne norme, on pouvait sous-estimer un risque, les calculs étant différents, il n'est pas impossible que les fabricants défini soit effectué de manière efficace et vérifier, plaide Didier Novat, responsable pro soient obligés d'installer plus de sécurité. » démontrer les résultats intégrés dans la duits équipements de sécurité chez Sick. Ce conception des machines. En pratique, cela qui devrait avoir tendance d faciliter le travail des Des risques sous-estimés revient à appliquer des formules statistiques constructeurs de machines. » Pourtant, du côté Les constructeurs de machines doivent complexes, à collecter des informations pour des fabricants, les avantages ne sont pas s'attendre à ce que les acheteurs de machines chaque machine et chaque composant qui encore évidents et c'est plutôt les contraintes et les autorités statutaires cherchent davan présentent des risques et les ajouter au qui sont relevées. « Le calcul du taux de défaillance tage à examiner les procédures suivies, les dossier technique et à la notice d'utilisation. n'existait pas auparavant. Calculer tout ce qui s'y prétentions et les résultats obtenus. Ils « Les clients disent que ça fait plus de paperasse.raccroche n'est pas forcément très clair, témoigne devront veiller à ce que le processus itératif Mais aujourd'hui, on explique ce que Ton doit Magali Gallier, responsable produits "#
Dossier à suivre au prochain numéro
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MESURES 817 - SEPTEMBRE 2009 - www.mesures.com
VEILLE & INFORMATIONS
CETIME NEWS N° 34
Un logiciel de Gestion de la qualité des procédés de soudage 1 - Introduction Soudage 2004 Version 2.0 est le nom donné à un logiciel informatique de gestion de la qualité du soudage développé sous environnement Windows XP et le SGBDR Visual FoxPro 6.0. Son rôle premier est de créer, stocker, imprimer et gérer toutes les informations en rapport avec la documentation officiel du soudage que ce soit au niveau des qualifications de modes opératoires de soudage (QMOS), des qualifications du personnel (QSO) de soudage ou des cahiers et fiches de soudage (DMOS). Il s'adresse principalement aux spécialistes, techniciens soudeurs et ingénieurs soudeurs qui ont la charge de gérer un service qualité du soudage et de rédiger des DMOS. C'est principalement un outil de gestion du savoir faire d'une entreprise au niveau des qualifications des procédés de fabrication, des modes opératoires de soudage et de son personnel soudeur. Il permet aussi aux organismes officiels de certification de rédiger les DMOSP, les certificats de qualifications de soudeurs et les procès verbaux de QMOS. Ce logiciel est utile à tout utilisateur spécialiste qui gère plus de 100 QMOS et plus de 100 certificats de soudeurs . Ce logiciel est particulièrement adapté à la réalisation des cahiers de soudage et des fiches de procédure de soudage.
2 - Le module de gestion des modes opératoires de soudage Le logiciel Soudage 2004 Version 2.0 gère plusieurs codes, normes ou règles de qualification de mode opératoire de soudage: Il est principalement dédié à la normalisation française et européenne du soudage. NF EN 288-3 et NF EN ISO 15614-1 NF EN 288-4 et NF EN ISO 15614-2 ASME IX Référentiel COGEMA Référentiel DCN RCCM S 3000 Il est possible de créer de nouvelle norme dans le logiciel ou de modifier les paramètres d'une norme existante. Le logiciel Soudage 2004 Version 2.0 : Dispose d'outils sophistiqués pour créer automatiquement un enregistrement de qualification de mode opératoire de soudage à partir de données pré-remplies. Cette fonction minimise considérablement la saisie des données à son strict minimum. Vous assiste en précisant l'importance de chaque champ par l'affichage de couleur d'arrière plan dans les zones de champ de saisie. Les champs à saisir sont en fond jaune. Vous assiste par l'affichage d'écran contextuel adapté à chaque point important de votre saisie des paramètres . Gère une masse importante d'informations comme par exemple la désignation d'environ 1500 désignations de métaux d'apport : la marque commerciale, la désignation normalisée, le numéro du groupe pour vous simplifier le travail de saisie. Le classement des listes est modifiable à votre convenance. Vous n'avez plus qu'à sélectionner la marque commerciale et le nom du produit de soudage. Gère la désignation d'environ 150 gaz de protection de soudage : la marque, la désignation commerciale, le type de mélange pour vous simplifier le travail de saisie. Le classement des listes est modifiable à votre convenance. Vous n'avez plus qu'à sélectionner la désignation commerciale du gaz. Gère les croquis de soudage (préparation et disposition des passes) de chaque enregistrement de mode opératoire de soudage. Chaque croquis de soudage (au format BMP, GIF ou JPEG) est modifiable directement à l'écran par appel automatique du logiciel de dessin natif (fonction OLE). Dispose d'une bibliothèque d'environ 50 croquis de soudage standards avec schéma de préparation et disposition des passes de soudage (sur tôles, tubes, piquages) et d'un outil de sélection pour simplifier le travail de rapportage. Dispose de fonctions intégrées puissantes permettant par exemple le calcul automatique de l'énergie de soudage, du rapport cyclique, de la fréquence ou de la durée de pulsation pour le courant pulsé. Un mode opératoire de soudage peut contenir au maximum 10 séries de passes. Dispose d'outils sophistiqués de recherche pour retrouver un enregistrement selon plusieurs critères (entreprise, norme, groupe de matériau, type d'assemblage, procédé de soudage) par arborescence. Dispose d'outils puissants de calcul de volume et de poids de métal déposé pour différents types de configuration. Dispose d'outils graphiques de calcul des équivalents Chrome et équivalent Nickel selon les diagrammes de Schaeffler, Delong ou Espy. Dispose d'outils d'impression pour créer des fichiers d'états personnalisés d'impression ou modifier des états d'impression existants livrés avec le logiciel. Dispose de plus de 150 fichiers d'états d'impression sophistiqués pour imprimer des DMOS, des listes de qualifications de modes opératoires de soudage selon plusieurs critères (entreprise, norme, procédé, groupe de matériau).
Dossier à suivre au numéro prochain
Contact : M. K. Bouaziz – poste 1476
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DONNEES DU SECTEUR
CETIME NEWS N° 34
Les indicateurs du secteur IME pour les 8 premiers mois 2009 Durant les huit premiers mois de l’année 2009, le secteur des IME a enregistré une baisse au niveau des exportations par rapport aux huit premiers mois de l’année 2008. Selon les dernières données sectorielles, cette baisse est de l’ordre de 459.2 millions de dinars équivalent à 21.43% (12794.1 MD contre 16283.7 MD). Cette baisse englobe tous les secteurs sans exception. Malgré cette baisse, les exportations du secteur IME évoluent à un rythme croissant depuis le mois de février 2009.
Exportations en million de dinars 5000 4000 3000
Exportations du secteur IME (Comparaison des 8 premiers mois (de 2005 à 2009)
en MD 2000 1000 0
Exportations en million de dinars
8 premiers 8 premiers 8 premiers 8 premiers 8 premiers mois 2005 mois 2006 mois 2007 mois 2008 mois 2009 1962,1
2403,4
3337,4
4191,1
3731,9
Source: INS
Le secteur IME a aussi enregistré, durant la même période, une baisse au niveau des importations, évaluée à 632.1 millions de dinars (7308.9 MD contre 7941 MD).
Importations en million de dinars 8000 7000 6000 5000 en MD 4000 3000 2000 1000 0
Importations en million de dinars
8 premiers 8 premiers 8 premiers 8 premiers 8 premiers mois 2005 mois 2006 mois 2007 mois 2008 mois 2009 4393,4
5204,9
6833,3
7941
7308,9
Source: INS
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Importations du secteur IME (Comparaison des 8 premiers mois (de 2005 à 2009)
DONNEES DU SECTEUR
CETIME NEWS N° 34
Liste des indices des prix de vente industriels Base 2000 / année 2009
Prix unitaire en DT
Août 2009
IND. MECANIQUES ELECTRIQUES
Janvier
Février
Produits de la sidérurgie Rond à béton (barre de 10) Fer forgée pour le bâtiment (carré 12) Fils émaillé
205,2 263,3 216,1 143,4
194,4 235,0 216,1 143,4
194,4 235,0 216,1 143,4
181,7 235,0 158,4 143,4
181,7 235,0 158,4 143,4
181,7 235,0 158,4 143,4
181,7 235,0 158,4 143,4
181,7 235,0 158,4 143,4
Tubes et tuyaux Tubes et tuyaux en acier noir
132,5 132,5
132,5 132,5
117,6 117,6
117,6 117,6
117,6 117,6
117,6 117,6
117,6 117,6
111,1 111,1
Produits en acier Tréfiles en acier
297,2 297,2
222,9 222,9
222,9 222,9
222,9 222,9
222,9 222,9
222,9 222,9
222,9 222,9
222,9 222,9
Métaux non ferreux Soudure d'étain
103,2 103,2
103,2 103,2
103,2 103,2
103,2 103,2
103,2 103,2
103,2 103,2
103,2 103,2
103,2 103,2
Produits de fonderie Regard alvéolaire
124,1 124,1
124,1 124,1
124,1 124,1
124,1 124,1
124,1 124,1
124,1 124,1
124,1 124,1
124,1 124,1
Construction métallique Pylônes métalliques Charpentes métalliques Porte en aluminium Bureau métallique
170,3 156,3 198,6 209,7 110,4
161,3 121,0 198,6 209,7 110,4
158,8 121,0 198,6 209,7 100,3
158,8 121,0 198,6 209,7 100,3
158,8 121,0 198,6 209,7 100,3
158,8 121,0 198,6 209,7 100,3
158,8 121,0 198,6 209,7 100,3
158,8 121,0 198,6 209,7 100,3
Réservoirs métalliques Citernes (le kg) Citerne à eau (réservoir)
158,7 145,7 170,8
158,7 145,7 170,8
158,7 145,7 170,8
158,7 145,7 170,8
158,7 145,7 170,8
158,7 145,7 170,8
158,7 145,7 170,8
158,7 145,7 170,8
Outillage et quincaillerie Lames à raser Fait tout Niveau à eau Serrures de porte Paumelles(110par55*2.7) Crémones
153,5 100,0 124,1 203,4 147,1 189,2 197,5
153,5 100,0 124,1 203,4 147,1 189,2 197,5
153,5 100,0 124,1 203,4 147,1 189,2 197,5
153,5 100,0 124,1 203,4 147,1 189,2 197,5
153,5 100,0 124,1 203,4 147,1 189,2 197,5
153,5 100,0 124,1 203,4 147,1 189,2 197,5
153,5 100,0 124,1 203,4 147,1 189,2 197,5
153,5 100,0 124,1 203,4 147,1 189,2 197,5
Autres ouvrages en métaux Bidons en fer blanc(1/2L;1L) Boites à conserve Vis boulon (à métaux M 5/10) Ressorts à lame Articles de ménage divers (casseroles série) Couscoussier Théière Coffres forts Classeur métallique Poignets Ensemble salle de bain Mélangeur évier
139,8 119,7 120,8 171,4 300,0
138,5 119,7 120,8 171,4 266,7
137,6 119,7 120,8 171,4 266,7
137,6 119,7 120,8 171,4 266,7
135,0 118,1 115,5 171,4 266,7
135,0 118,1 115,5 171,4 266,7
135,0 118,1 115,5 171,4 266,7
135,0 118,1 115,5 171,4 266,7
122,9
122,9
122,9
122,9
122,9
122,9
122,9
122,9
124,7 139,5 154,6 152,2 188,9 176,0 94,5
124,7 139,5 154,6 152,2 188,9 176,0 94,5
124,7 139,5 154,6 138,4 188,9 176,0 94,5
124,7 139,5 154,6 138,4 188,9 176,0 94,5
124,7 139,5 154,6 138,4 188,9 176,0 94,5
124,7 139,5 154,6 138,4 188,9 176,0 94,5
124,7 139,5 154,6 138,4 188,9 176,0 94,5
124,7 139,5 154,6 138,4 188,9 176,0 94,5
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Mars
Avril
Mai
Juin
Juillet
Août
DONNEES DU SECTEUR
CETIME NEWS N° 34 Prix unitaire
Liste des indices des prix de vente industriels
en DT Août 2009
Base 2000 / année 2009 IND. MECANIQUES ELECTRIQUES
Janvier
Février
99,5 99,5
96,6 96,6
96,6 96,6
96,6 96,6
96,6 96,6
96,6 96,6
96,6 96,6
96,6 96,6
Equipements ménagers Réfrigérateurs Machines à laver Chauffe eau électrique Cuisinières Radiateur à gaz Chaudière simple Chauffe eau à gaz
116,8 109,6 102,2 116,4 144,0 99,4 118,9 97,2
118,3 110,7 104,3 116,4 145,9 105,7 118,9 97,2
118,3 110,7 104,3 116,4 145,9 105,7 118,9 97,2
118,3 110,7 104,3 116,4 145,9 105,7 118,9 97,2
118,3 110,7 104,3 116,4 145,9 105,7 118,9 97,2
118,3 110,7 104,3 116,4 145,9 105,7 118,9 97,2
118,2 110,7 104,3 108,2 145,9 105,7 118,9 97,2
118,2 110,7 104,3 108,2 145,9 105,7 118,9 97,2
Moteurs électriques Moteurs électriques Transformateurs
172,2 110,2 182,5
172,2 110,2 182,5
172,2 110,2 182,5
172,2 110,2 182,5
172,2 110,2 182,5
172,2 110,2 182,5
172,2 110,2 182,5
172,2 110,2 182,5
Matériel électrique Interrupteur Prise de courant
138,8 150,6 123,5
138,8 150,6 123,5
138,8 150,6 123,5
138,8 150,6 123,5
138,8 150,6 123,5
138,8 150,6 123,5
138,8 150,6 123,5
138,8 150,6 123,5
Fils et câbles isolés Fils électriques (H07 , SYT1) Fils et câbles téléphoniques
245,6 285,6 85,0
245,6 285,6 85,0
245,6 285,6 85,0
245,6 285,6 85,0
245,6 285,6 85,0
245,6 285,6 85,0
245,6 285,6 85,0
245,6 285,6 85,0
Accumulateurs et piles électriques Batteries (TR14;M12PG) Piles et câbles électriques
190,1 252,5 106,5
190,1 252,5 106,5
190,1 252,5 106,5
190,1 252,5 106,5
190,1 252,5 106,5
190,1 252,5 106,5
190,1 252,5 106,5
190,1 252,5 106,5
Lampes et tubes électriques Lampes et tubes électriques
117,9 117,9
117,9 117,9
117,9 117,9
115,4 115,4
115,4 115,4
115,4 115,4
115,4 115,4
115,4 115,4
Appareils de réception de l'image Téléviseurs couleurs Antennes T.V. (6VHF , 8UHF)
46,3 37,3 135,6
46,3 37,3 135,6
46,3 37,3 135,6
46,3 37,3 135,6
46,3 37,3 135,6
46,3 37,3 135,6
46,3 37,3 135,6
46,3 37,3 135,6
Instruments de mesure Compteur électrique (Mono-triphasé)
180,6 180,6
180,6 180,6
180,6 180,6
180,6 180,6
180,6 180,6
180,6 180,6
180,6 180,6
180,6 180,6
Matériels optiques Montures de lunettes (enfant) Montures de lunettes (adulte) Monture de lunette Femme
139,9 140,0 142,1 138,5
139,9 140,0 142,1 138,5
139,9 140,0 142,1 138,5
139,9 140,0 142,1 138,5
148,4 150,0 150,4 146,2
148,4 150,0 150,4 146,2
148,4 150,0 150,4 146,2
148,4 150,0 150,4 146,2
Cycles et Motocycles Motocycles Pièces pour motocycles (câble de frein)
120,5 126,2
120,5 126,2
120,5 126,2
120,5 126,2
120,5 126,2
120,5 126,2
120,5 126,2
120,5 126,2
76,5
76,5
76,5
76,5
76,5
76,5
76,5
76,5
TOTAL BRANCHE I.M.E.
149,6
144,3
143,8
142,9
142,5
142,5
142,5
142,5
Autres appareils d'usage général Filtres
Mars
Avril
Mai
Juin
Juillet
Août
Le CETIME mettra régulièrement à votre disposition la liste actualisée des indices des prix Page 15
Contact: M. Med A. Balti - poste 1467
AGENDAS
CETIME NEWS N° 34
Formations spécialisées au CETIME : Octobre/Novembre 2009 12 - 20 Oct. Magnétoscopie niveaux 1 & 2
13 - 14 Oct. Maîtrise statistique des procédés (MSP)
13 - 15 Oct. Rédaction et qualification d’un mode opératoire de soudage selon le code ASME, API 1104 et EN ISO 1564
19 Oct. - 05 Nov. Radiologie industrielle niveau 2
19 - 23 Oct. ; 02 au 06 Nov. Ultrasons niveau 2
20– 22 Oct. Thermographie infrarouge
NB. (requis radiologie industrielle niveau 1)
26 - 27 Oct. Connaissance et prévention de la corrosion des matériaux métalliques
02 - 04 Nov. Conception, exploitation et entretien des armoires électriques (BT)
28 Oct. Soudage des alliages d’aluminium
02 - 04 Nov. La Maintenance et l’exploitation des chaudières industrielles Contact: Mme F. Ammar - poste 1403
N°1 mondial des salons de sous-traitance industrielle REED EXPOSITIONS France - Salon MIDEST Tour VISTA - 52, quai de Dion Bouton - CS 80001 - 92806 Puteaux Cedex - France Tel. +33 (0)1 47 56 52 34 - Fax +33 (0)1 47 56 21 40 E-mail : info@midest.com -
http://www.midest.com
HYDROGEN SHOW
Salon et conférence sur l'hydrogène et à la pile à combustible
http://www.mecatronicexpo.com/
du 25 au 27 novembre - Milan (Italie) 12 - 23 http://www.hydrogenshow.com/en/index_hte.asp
E-mail: fieramilano@fieramilano.it +39 (02) 4997 1 Page 16
+39 (02) 4997 7379
Octobre
2009
AGENDAS
CETIME NEWS N° 34
STRATEGIE INDUSTRIELLE DE LA TUNISIE A L’HORIZON 2016 EQUIP’ AUTO Lieu : Date : Horaire :
Parc des Expositions - Villepinte Mercredi 14 Octobre 2009 de 15h30 - 18h
15h 30
:
Accueil et enregistrement des participants
16h 00
:
Ouverture par Messieurs : Officiel à confirmer (France) Chokri Mamoghli - secrétaire d’Etat auprès du ministre du Commerce et de l’Artisanat
16h 20
16h 25
:
:
16h 45 :
Projection 2016
d’un
film sur la Stratégie Industrielle de la Tunisie
à l’horizon
Présentation de la Stratégie Industrielle à l’horizon 2016 pour le secteur des IME par : Monsieur Fabrice REYNAUD - Ernst & Young Témoignages de Messieurs : Hichem ELLOUMI - Président de COFICAB et de la FEDELEC Amine BEN AYED - Directeur Général
de
MISFAT
Pascal DENEAU - Directeur du système Qualité & Système d’Information du Groupe "CIPI-ACTIA" Fathi EL GHALI - Président Directeur Général « Sté Tunisienne NOUR »
17h 10 :
Débats : Modérateurs: Monsieur Philippe DELACLOS - Directeur Général du CETIM France Monsieur Férid HERELLI - Directeur Général du CETIME Tunisie
17h 30 :
Réception Contact: M. Mounir Zalila, consultant PMI FIBA / PARIS
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34
CETIME NEWS N째 28
:
:
.
2009
02
.
: 292
2009
:
-1
2009
02
. 10
2009
292
-1
.
-2
10
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-2 2009
.
.
:
:
:
:
-
. 1000
:
:
: :
.
%60
: .
39 : .
: 1994
10
1994
540
2001
27
2001
1992
: .
: .
: .
250000
125000
-
1493 Page 19
www.cnfcpp.nat.tn
. .
...
.% 4
.
2016
. 2011 – 2008 %1
% 25 .2013 .
.
: -
-
-
:
: 2086 – www.cetime.ind.tn - 71 546 637 :
– /
: : –6 7 . . : 70 146 000 - 71 545 988 :
-