cetimenews 4 mars - avril 2006

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Du Nouveau au CETIME

Le potentiel humain : véritable richesse de l’entreprise Ce qui caractérise l’environnement des entreprises, ces dernières années, c’est l’invasion de l’information issue de la révolution technologique enregistrée dans ce domaine. Du coup, la compétitivité de l’entreprise se trouve affectée et le fameux critère «qualité, coût, délai» appliqué à la performance de l’entreprise n’est plus en mesure, à lui seul, de répondre aux nouvelles exigences du contexte économique mondialisé. En effet, pour pouvoir renouer avec la performance, l’entreprise est affrontée à améliorer en permanence et de plus en plus rapidement ses offres de services et de produits, afin de suivre le rythme accéléré des évolutions technologiques. Les nouveaux critères de performance sont axés aujourd’hui sur l’innovation, la flexibilité et la réactivité. Ces critères relèvent des compétences humaines qu’il faudrait valoriser et dynamiser en continu. Une chose est certaine aujourd’hui, l’avantage comparatif des entreprises réside dans les compétences humaines. Mais comment développer cette richesse et cet atout qu’est le potentiel humain de l’entreprise? La réponse à cette question réside dans le terme souvent méconnu à savoir: «le management des compétences». Ce mode de management n’est pas basé uniquement sur les méthodes et les techniques de gestion mais plutôt sur une nouvelle dimension qu’est l’action collective et la mobilisation de toutes les potentialités de l’entreprise. Celui-ci requiert l’instauration d’une culture basée sur la créativité, l’initiative, l’implication et l’adhésion du personnel de l’entreprise à ses objectifs, le développement permanent du savoir et des compétences, l’engagement et la communication, la créativité individuelle et collective, ... bref, autant de valeurs qui font de la dimension humaine un atout majeur à tous les niveaux de l’entreprise. Ce mode de gestion des ressources humaines est capable de garantir à l’entreprise une réussite durable et une adaptabilité aux changements de l’environnement des affaires en s’appuyant sur des mécanismes d’auto ajustement et d’atteindre une qualité conforme aux attentes immédiates mais aussi aux attentes prévisibles des clients.

Gestion informatisée de la bibliothèque Afin de répondre aux besoins croissants des industriels en matière d’information, la bibliothèque du CETIME s’est dotée : Du matériel informatique approprié composé de: • 2 PC pentium IV technologie de dernière génreration et d’un scanner A3 haute résolution. • D’un Logiciel de Gestion de Bibliothèque: PMB c’est un SIGB (Système Intégré de Gestion de Bibliothèque) entièrement libre doté d’une interface très simple pour les usagers comme pour les professionnels. Ses principales fonctionnalités sont: • La gestion des autorités (responsables, éditeurs, collections, matières...) • La gestion du prêt, des réservations, des emprunteurs... • La possibilité de cataloguer des ressources électroniques • La possibilité d’importer des notices • Un module OPAC (Online Public Access Catalog ) permettant aux lecteurs d’effectuer une recherche à distance dans le catalogue de la bibliothèque du CETIME. • Un module de gestion des documents en prêt. • La gestion des périodiques • Une administration simplifiée pouvant être assurée par le personnel de la bibliothèque. Ce logiciel est d’ores et déjà opérationnel à la bibliothèque du CETIME. Contact. M. T. BEN SAAD - poste 1430 VEILLE ET INFORMATIONS

EDITORIAL

Dossier Métrologie Marché européen de l’automobile

Le potentiel humain : véritable richesse de l’entreprise

NOUVEAUTES TECHNOLOGIQUES

ACTUALITES

Suivi des programmes nationaux Maîtrise de l’énergie Le transport frigorifique Tunisie - U.E. Réseau STERN Témoignage: Société EL MAWASSIR Coopération Internationale

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Homologation des équipements médicaux Habilitation des installateurs gaz Nanocomposites: du nouveau pour les outils de coupes Le contrôle qualité par RX

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DONNEES DU SECTEUR DES IME AGENDA

Sessions de formations & Foires

Reponsable de la publication: Mohamed Férid HERELLI Coordinatrice: S. Ben FADHEL - Comité de Rédaction: M. OUAZAA, M. M’HALLA - H. AMOR - A. AMRI - C. MAALOUL - N. MAKHLOUF - T. BEN SAAD LE CETIME - Z.I. Ksar Saïd - 2086 Douar Hicher - La Manouba - Tél: 71 545 988 - 71 545 721 - Fax: 71 546 637 - 71 546 380 - E-Mail: cetime@ati.tn Réalisation: LES ANNONCES - Tél: 71 432 860 - Fax: 71 432 005

url: http//www.cetime.ind.tn

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Programme National de la Qualité: Une relance prometteuse

Ce programme devrait permettre aux entreprises de prétendre à la certification de leurs systèmes de management selon les référentiels internationaux suivants:

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* Système de Management de la Qualité selon la norme ISO 9001: 2000 * Système de Management de la Qualité dans l’Industrie automobile selon la norme ISO TS 16949 * Système de Management de l’Environnement selon la norme ISO 14001

Nombre d’entreprises adhérentes

A titre de rappel, nous signalons que ce programme s’étale sur cinq ans (de 2005 à 2009) dont trois ans avec l’appui du Programme de Modernisation de l’Industrie (PMI), financé par l’Union Européenne. Il vise l’assistance de 600 petites et moyennes entreprises industrielles et de services liés à l’industrie dont 160 relèvent du secteur IME.

* Système de Management de la Santé convention conjointe avec le CETIME et de la Sécurité au Travail selon le et l’Unité de Gestion du Programme standard OHSAS 18001 National de la Qualité relevant du * Système de Management pour l’ac- Ministère de l’Industrie, de l’Energie créditation selon les normes ISO et des PME et ce pour différentes 17020 ou 17025 actions de mise en place de systèmes * Système de Management Intégré de management réparties comme suit : (ISO 14001/OHSAS) Système de Management de la Qualité 12 selon la norme ISO 9001: version 2000 en mettant à leur disposition, en plus des consulSystème de Management ISO/TS 16949 03 tants du Centre, des experSystème de Management pour l’accrédita tises nationales et interna01 tion selon la norme ISO 17020 tionales dans ces domaines. Référentiel

Le CETIME contribue activement au Programme National de la Qualité instauré depuis le mois d’avril 2005 au profit des PME afin de les aider à mieux se structurer pour affronter les défis d’intégration à l’économie mondiale.

Système de Management Intégré (ISO Il est à signaler que le coût 02 14001/OHSAS 18001) global d’une action est de 9000 DT. L’entreprise contribue par un forfait de 2.700 DT, Les avantages multiples de ces le reliquat est pris en charge par le systèmes pour l’Entreprise tunisienne, FODEC. vivant dans un environnement de plus L’entreprise peut choisir la mise en en plus concurrentiel et les retombées place d’un système intégré combinant de l’adoption d’une telle démarche, deux systèmes ou plus. Dans ce cas, le axée sur la satisfaction client et l’amécoût de l’action est de 15000 DT et lioration continue des conditions de l’entreprise contribue par un forfait de travail et de l’environnement, sur les 4.500 DT, le reliquat est pris en charge structures organisationnelles et de propar le FODEC. duction font de la Qualité un vecteur essentiel de promotion de l’industrie L’objectif arrêté pour 2006 est l’assis- tunisienne. tance de 40 entreprises.

Au 31 mars 2006, 18 entreprises relevant du secteur IME ont signé une

Contact. Mme A. OUMAYA BEN AMARA - poste 1456

Suivi du Programme National de Mise à Niveau Situation au 31 mars 2006

Contribution du CETIME au programme National 21 - 21

Les adhésions des entreprises du secteur IME au programme de Mise à Niveau sont de 450, parmi lesquelles 273 projets ont été approuvés par le COPIL au 31 mars 2006. A signaler que 139 dossiers sont traités par le CETIME, soit un taux de participation de 50 %. La répartition par sous secteur des dossiers approuvés se présente comme suit:

Le CETIME participe activement au programme national de l’emploi «21- 21» en guise de contribution à l’effort national pour l’employabilité des jeunes diplômés de l’enseignement supérieur et ce en mettant en œuvre et à leur profit, un programme de formation sans cesse enrichi, diversifié et adapté aux besoins du secteur des IME. Parmi les six projets de formation programmés pour 2006, trois ont été lancés à ce jour. Ils concernent les thèmes suivants:

Des compétences pour le secteur IME

Intitulé du projet

Contact. MM. F. M’RABET/H. REBAA postes 1432 / 1446

Durée

Date de Nombre de démarrage stagiaires

1

La gestion technique dans l’en- 550 heures + 2 treprise industrielle mois de stage

09/03/2006

20

2

La maintenance électrique, élec- 330 heures + 1 tronique et systèmes automatisés mois de stage

13/03/2006

20

3 Le contrôle industriel: essais 330 heures + 1 non destructifs par radiologie mois de stage

03/04/2006

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Soit un total de 52 stagiaires. Contact. M. A. AMRI - poste 1437


Maîtrise de l’Energie LA BONNE QUALITE DE L’ELECTRICITE GARANTIT UNE MEILLEURE ECONOMIE D’ENERGIE Il est évident qu’à cause du coût élevé du pétrole, l’économie d’énergie électrique est plus attirante que l’économie de n’importe quelle autre forme d’énergie.

La maîtrise de l’énergie électrique dans l’industrie nécessite une utilisation d’appareils moins consommateurs d’électricité, une gestion rationnelle des équipements de production et une disponibilité dans l’usine industrielle d’une énergie électrique de bonne qualité. La qualité de l’électricité est devenue un sujet stratégique pour les compagnies d’électricité, les entreprises

industrielles, et les constructeurs d’équipements. La mesure de la qualité de l’énergie électrique consiste habituellement à caractériser les perturbations électromagnétiques suivantes: * creux de tension et coupures de courant * harmoniques * surtensions * surtensions transitoires * fluctuations de tension * déséquilibres de tension et de courant * variations de la fréquence d’alimentation * tension continue dans les réseaux alternatifs * mauvais niveau du facteur de puissance * surconsommation énergétique. Pour s’assurer de la bonne qualité de

Les mesures sur plusieurs heures • consommation électrique • fréquense électrique • puissance active • puissance réactive • puissanca apparente Cos (phi) • courant par phase • tension par phase harmonique

l’énergie électrique, les entreprises industrielles sont appelées à procéder à des campagnes d’analyse de leurs réseaux électriques internes. Le CETIME dispose des moyens techniques, humains et matériels pour assister les entreprises industrielles à résoudre ce problème majeur et atteindre un niveau optimal de consommation énergétique. Contact. M. F. GUESMI - poste 1464

Transport frigorifique Le transport frigorifique constitue sans nul doute un maillon essentiel de la chaîne du froid, dont la finalité est de fournir au consommateur des produits avec toutes garanties de sécurité et de qualité. Les produits concernés sont des denrées périssables alimentaires ou non alimentaires tels que des fleurs, des plantes, des produits pharmaceutiques ou chimiques. Les trois modes de transport de base sont le transport maritime (navires frigorifiques spécialisés, navires porte-conteneurs), le transport terrestre (routier, ferroviaire) et le transport aérien. Le transport intermodal combine au moins deux de ces modes de transport. Les produits congelés sont transportés à une température

3 inférieure ou égale à -18°C alors que les produits réfrigérés le sont à une température supérieure ou égale à la température de congélation commerçante. Porté notamment par la croissance du marché des produits alimentaires réfrigérés ou surgelés, dont l’Institut International du Froid (IIF) a estimé les ventes annuelles mondiales à environ 1200 milliards de dollars US, le transport frigorifique représente un secteur d’importance sur le plan économique. Ainsi, à titre indicatif, environ 550000 conteneurs maritimes frigorifiques et environ 1200000 véhicules frigorifiques sont actuellement en service, ce qui illustre clairement l’importance de plus en plus accordée au transport frigorifique dans le monde. Contact. M. M. M’HALLA - poste 1401

TUNISIE - U.E. : Réseau d’échange des Résultats Scientifiques et Technologiques: STREN

Le projet STREN a fait l’objet d’une offre de soumission présentée par le ministère de l’Industrie, de l’Energie et des PME, dans le cadre du 6ème programme cadre (FP6) de la Commission Européenne. Le consortium choisi pour la réalisation de ce projet est composé, côté tunisien, du Ministère de l’Industrie, de l’Energie et des PME en tant que coordinateur du projet, de centres techniques industriels et des structures de la recherche scientifique. Ce projet, co-financé par la CE, a débuté en janvier 2006 et s’étalera sur une période de 2 ans. Ses principaux objectifs sont: - favoriser la coopération en matière d’innovation scientifique et technologique (STI) entre la Tunisie et l’U.E.; - identifier et rendre visible le potentiel

de coopération scientifique et technologique, à la fois bilatérale et multilatérale, entre la Tunisie et l’U.E.; - contribuer à l’amélioration de la mobilité des chercheurs et des technologues et favoriser la coopération entre les établissements STI de la Tunisie et de l’U.E.; - développer une expertise tunisienne dans les instruments STI afin d’assister les établissements locaux (organismes et entreprises). Les principaux résultats attendus sont: - la mise en place d’une plate forme d’information, comprenant un site web et trois bases de données, relatifs aux programmes et aux ressources STI, aux initiatives et opportunités de coopération en matière de STI et aux résultats de recherche réalisées ou en cours de réalisation dans le cadre de la coopération

internationale; - l’édition d’un bulletin d’information (newsletter); - l’élaboration d’un guide de bonnes pratiques pour les initiatives STI; - l’organisation de trois programmes de formation sur les instruments et les réseaux européens de coopération STI, la préparation de propositions de projets européens et la gestion de projets de coopération STI; - l’organisation d’une conférence sur la coopération Tuniso-Européenne en matière de STI - la mise en place d’un Point Focal National pour le renforcement des relations entre les structures tunisiennes d’appui et de recherche dans le domaine des STI et leurs homologues européennes.


Marché Algérien

société «EL MAWASSIR» Le Management Intégré progressif Sous les effets conjugués de la dégradation des milieux naturels et des changements climatiques, le souci écologique a pénétré graduellement toutes les sphères de notre quotidien. La protection de l’environnement est devenue alors une occupation principale de tous les acteurs de la société: Pouvoirs publics, consommateurs et producteurs. Une nouvelle dimension dans la gestion d’entreprise est apparue: le management environnemental. Consciente de l’aspect citoyen de cette démarche, EL MAWASSIR est la première entreprise dans son secteur d’activité (Industries des matériaux de construction / fabrication des tuyaux en PVC et en polyéthylène et des articles en caoutchouc) ayant introduit le critère écologique au cœur de ses processus décisionnels.

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Les exigences réglementaires considérées autrefois comme contraintes supplémentaires sont devenues des éléments intégrés à part entière de la stratégie de management. Cette orientation vers l’intégration systémaAvant la mise en place du système tique de l’aspect environnemental dans le développement socio-économique est initiée une année auparavant par la mise en place d’un système de management environnemental répondant aux exigences des standards internationaux. Cet acquis vient couronner l’effort de l’ensemble du personnel d’EL M AWA S Après la mise en place du système SIR avec l’appui de ses partenaires (CETIME, UTICA, GTZ, GMTZ, ...) associé à un déploiement des moyens matériels et humains, par l’attribution du certificat de conformité aux exigences ISO 14001 version 2004 par TUV Cert. A travers cette distinction et celle de la certification ISO 9001 obtenue depuis 1999, EL MAWASSIR confirme ainsi son orientation vers une amélioration continue et soutenable par la mise en place d’un système de management intégré (S.I.) «Qualité - Sécurité Environnement» afin de concilier le développement industriel, la protection de l’environnement et la satisfaction sociale par l’application d’une gestion environnementale profitable et équitable. Contact. Mme A. OUMAYA - poste 1456

Des opportunités à saisir dans le secteur des composants automobiles Dans le cadre de la mise en place d’un partenariat efficace entre tunisiens et algériens dans le secteur des composants automobiles, le Cepex a mené une étude d’approche du marché algérien, mise à partir de mars 2006 à la disposition des opérateurs intéressés par le marché algérien. Cette étude analyse, en particulier, l’offre tunisienne des pièces de rechange, l’état du marché algérien (production nationale, parc automobile, structure du marché des pièces de rechanges automobiles, demande, réglementation et procédures d’importation, circuits de distribution), les atouts et les possibilités de l’offre tunisienne, etc. La première édition du Salon mondial de l’Equipement automobile «Equip auto Algeria 2006»

qui s’est tenu du 13 au 16 mars 2006 au Parc des Expositions d’Alger a été marquée par la présence de vingt et une entreprises tunisiennes réparties dans un stand de 300 m2. Ce salon fut une belle opportunité pour lancer l’opération «reconquête du marché algérien». Ce fut une occasion pour connaître l’ampleur et l’importance du secteur automobile algérien, en forte expansion, avec un parc automobile de 3,5 millions de véhicules, dont 2 millions de véhicules de tourisme. A signaler aussi, l’initiative louable prise par l’API pour consolider les moyens actuellement disponibles et ce, à travers un comité de suivi constitué spécialement pour cette branche d’activité. Contact. Mme C. KHOUFI - poste 1439

Coopération Internationale Consolidation du partenariat Le partenariat industriel Tuniso-Français date de plusieurs années et ne cesse de se développer jour après jour dans différents secteurs tels que le secteur des accessoires automobiles, des produits pharmaceutiques, du textile, de l’agroalimentaire et des services. Les relations privilégiées qui lient les deux pays sont à l’origine du développement de ce partenariat. La France, est en effet, le premier client, le premier fournisseur et le premier investisseur en Tunisie. Ce partenariat gagnera certainement à se renforcer dans le secteur des Industries Mécaniques et Electriques par ce nouvel élan que les deux centres techniques CETIM France et CETIME Tunisie voudraient impulser aux relations de coopération qui lient les deux institutions et ce par l’établissement d’un protocole de partenariat couvrant les domaines relatifs au développement du secteur mécanique, à travers la réalisation d’actions de coopérations conjointes. Dans cette orientation, une délégation conduite par le président du C.A. du CETIME avec le président de la Fédération de la Mécanique et du Directeur général du CETIME, a efféctué une visite au CETIM-Senlis et à la FIEC en vue de mieux cerner ces axes de coopération.


DOSSIER

A quoi sert la métrologie ? «Si vous pouvez mesurer ce dont vous parlez, et l’exprimer par un nombre, alors vous connaissez quelque chose de votre sujet. Si vous ne le pouvez, votre connaissance est d’une bien pauvre espèce et bien incertaine». (Lord Kelvin) La métrologie, science des mesures, est l’ensemble des techniques et des savoirs faire qui permettent d’effectuer des mesures et d’avoir une confiance suffisante dans leurs résultats. La mesure est nécessaire à toute connaissance, à toute prise de décision et à toute action. La logique de toute activité est «observer/mesurer, comprendre, prévoir/agir, mesurer/vérifier». Mesurer est indispensable pour la recherche : toute recherche vise à modéliser les phénomènes, et doit quantifier des grandeurs dans des unités connues et définies, afin de quantifier leurs relations et leurs interactions, et reproduire des phénomènes. La mesure du temps, de l’espace est née de l’astronomie dans l’antiquité (mesure de la circonférence terrestre par Eratosthène). Aujourd’hui on mesure la courbure de l’univers et les propriétés des particules élémentaires. Mesurer est également au cœur de toute activité commerciale. Aujourd’hui, aucune transaction commerciale n’échappe à un ensemble complet de mesures de quantités et de qualités des produits. Mesurer est également une condition incontournable du développement économique et de la compétitivité. Mesurer, c’est connaître les besoins des clients et des utilisateurs des produits et services, c’est maîtriser les nouvelles technologies, c’est être capable de répondre aux attentes des clients, c’est être capable de répondre aux exigences en matière d’environnement, de sécurité, c’est globalement être efficace et compétitif. Plus les produits contiennent d’intelligence, plus la

mesure fait partie de leur élaboration. Mesurer, c’est enfin informer le citoyen, le consommateur. C’est connaître par exemple les taux de pesticides ou de plomb dans l’eau potable, les niveaux de pollution atmosphérique. C’est également avoir confiance dans les analyses médicales, dans les contrôles de vitesse sur la route. C’est encore comprendre ce que signifient les fiches techniques des appareils électroménagers, des automobiles, etc. Ce sont tous ces enjeux qui ont conduit les Nations à se préoccuper de métrologie depuis toujours, d’abord pour des raisons fiscales ou militaires (pas d’impôt sans mesure, pas d’armée sans topographie et sans navigation). C’est le rôle de la métrologie légale, puis, depuis la révolution industrielle, pour des raisons économiques, technologiques, scientifiques et sociales, il s’agit de la métrologie industrielle et scientifique. Aujourd’hui, la métrologie est une discipline essentielle et nécessaire à la quête de la compétitivité industrielle. Cela se traduit par : * le renforcement de la métrologie fonda mentale, * la diffusion de la métrologie dans tous les secteurs industriels, * la diffusion de la culture métrologique à tous les niveaux, * la contribution de tous les opérateurs économiques à cette mission, * la mise en cohérence et une simplification des réglementations et des procdures par leur adaptation en contexte spécifique de chaque pays, et enfin, la mise à niveau conformément aux exigences européennes et internationales. «Ce qui est admirable, ce n’est pas que le champ des étoiles soit si vaste, c’est que l’homme l’ait mesuré.» (Anatole France)

Salon International des Services Dans le cadre de la promotion de ses activités, le CETIME participera à la 2ème édition du salon international des services (SISE), qui se tiendra les 8 et 9 juin 2006 au Palais des Expositions du Kram - Tunis. A travers cette rencontre, le CETIME envisage de nouer des relations de partenariat et de coopération avec les institutions similaires des pays africains et du monde arabe sur la base de l’expérience acquise par les cadres du centre durant plus de 20 ans en prestations de services dans le domaine des industries mécaniques, électriques et électroniques particulièrement en assistance technique, formation et contrôle qualité des produits industriels. Contact. Mme B. ZARROUK poste: 1457

COMMENT MESURE -T-ON LE VIDE? La mesure du vide pris dans son acception technique est celle des pre s si ons , avec des capt e u r s adaptés. Des manomètres capacitifs comportent une membrane qui isole le milieu à mesurer. Elle se déforme proportionnellement à la différence de pression et permet de mesurer un vide dit «grossier» (1000 à 50 hectopascales, hPa). Plus precise, la température du filament chauffé d’une jauge thermique permet de mesurer un vide «primaire» ou -3 «moyen» (50 à 10 hPa). Pour le vide «poussé» -3 -7ou «secondaire» (10 à 10 hPa)comme -7 pour «l’ultravide» (<10 hPa), les techniciens se servent de jauge à ionisation, car le nombre d’ions d’un gaz partiellement ionisé, donc le courant ionique induit, dépend de la pression. En l’honneur des découvreurs du vide apparant et de la pression atmosphérique, l’unité de pression (ou de vide) du système international est le pascal (N/m2), mais sont couramment utilisés le bar, le torr (ou millimètres de mercure, en l’honneur de Torricelli)5 ou l’atmosphère (1 3 bar = 10 Pa = 10 mbars = 750 torrs = 0,986923 atmosphère). A noter que les scientifiques et les ingénieurs comptent en réalité non pas en pascals ou en kilopascals, mais, fait unique dans les systèmes de mesure, en hectopascals pour leur équivalence immédiate Source: La Recherche - Sep. 2005

Formation - Assistance en Marketing au profit des Centres Techniques Dans le cadre de la Coopération avec la GTZ, huit cadres du CETIME ont participé les 2 et 3 Mai 2006 à une session de formation spécialisée en Marketing avec la participation de trois centres techniques. Cette formation est suivie par la réalisation d’un diagnostic spécifique pour chaque centre. Ce projet de formation est axé sur: * une formation commune sur les notions de base du Marketing * un diagnostic et Analyse de l’existant dans chaque centre * une préparation d’un plan marketing et propositions de plans d’actions * une assistance spécifique pour chaque centre technique.

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L’homologation des équipements médicaux : Une garantie d’équipements sûrs et performants On estime que les importations des équipements et systèmes médicaux représentent un budget annuel de 54 millions de dinars en Tunisie. De nombreuses entreprises internationales implantées en Tunisie comme EMD MEDICAL (Allemagne), MEDLANE (France), TRISMED (Japon),... commercialisent une large gamme de produits et équipements médicaux présentant un niveau technologique bien avancé. Pour les produits importés, la responsabilité incombe soit au fabricant, soit à son représentant en Tunisie. A ce jour, aucun organisme dans le pays n’est habilité pour homologuer des équipements médicaux. Pour combler ce vide et apporter une réponse à cette question, le CETIME se propose de lancer une étude visant à créer une unité d’homologation d’équipements médicaux avec la collaboration des services du ministère de la Santé Publique. La nécessité d’homologuer les appareils médicaux est une évidence: patients et médecins veulent avoir un maximum de garanties, et même l’environnement doit être protégé d’autant plus que le secteur connaît un développement international.

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Les fabricants ont l’obligation de faire homologuer leurs produits, mais aussi leur système de production, en fonction de la classe dans laquelle ils se situent. Les équipements médicaux sont en effet répartis en classe- I, IIA, IIB et III - sur la base du risque qu’ils peuvent faire courir aux patients. Ces risques diffèrent fortement d’un produit à un autre, car une spatule est évidemment moins critique qu’une valve cardiaque. Les produits de la classe I ne sont pas contraints à être certifiés, à condition que ces produits ne contiennent pas une fonction de mesure ou ne soient pas stériles. Mais lorsqu’un produit doit être stérile, il faudra certifier le processus de stérilisation, et s’il contient un instrument de mesure, un ther-

momètre par exemple, la précision des mesures et les algorithmes seront vérifiés. En effet, un instrument de mesure imprécis ou déficient peut mener à un traitement médical inapproprié, source de risque pour le patient. La certification est particulièrement importante pour les hôpitaux qui achètent des équipements. C’est pourquoi ils sont livrés avec une déclaration de conformité du fabricant qui fait référence au nom de l’organisme certificateur. De leur côté, les hôpitaux sont responsables de la mise en service des systèmes qu’ils assemblent eux-mêmes. Pour de tels «systèmes», les exigences sont identiques à celles d’un nouveau matériel mis sur le marché. Plus de 260 normes, électriques et non électriques, s’appliquent aujourd’hui au secteur médical. C’est dire à quel point le sujet est complexe ! De plus, ces normes évoluent constamment, ce qui nécessite un suivi régulier. La norme ISO 13485, l’équivalent de l’ISO 9000 appliquée aux équipements médicaux, constitue le cadre de référence pour les contrôles à caractère légal. La CEI 60601-1 est quant à elle, une norme générale de sécurité électrique médicale. Il s’agit de ne pas tolérer le moindre risque surtout lorsque l’appareil est destiné à être mis en contact avec le corps humain. Toute perte de courant présenterait alors un réel danger. Cette norme CEI 60601-1 est en évolution constante, car avec l’innovation technologique de plus en plus rapide, de nouveaux matériels informatiques et robotiques sont introduits dans les salles d’opération. Comme déjà évoqué, les hôpitaux effectuent de plus en plus de couplages d’appareils d’origines diverses, couplages qui doivent présenter le maximum de certitude et de garantie. C’est pour assurer une parfaite maîtrise de ces développements qu’une troisième édition de la norme CEI 60601-1 est prévue au cours de cette année. Contact: M. W. BEN AMOR - Poste 1464

HABILITATION DES INSTALLATEURS GAZ Le Programme de développement du réseau de distribution de gaz naturel en Tunisie, avec pour objectif le raccordement de 500.000 nouveaux abonnés, à l’horizon 2009, nécessite impérativement des mesures daccompagnement visant principalement la promotion de la sécurité gazière. Ceci nous conduit à reconsidérer certains aspects tels que les contrôles à formaliser, les règles de l’art à préciser et de ce fait, à redéfinir le métier de plombier qui assure les installations intérieures de gaz. En effet, le rôle du principal intervenant dans ce domaine demeure essentiel en matière de conformité et de respect des exigences réglementaires des installations. Ainsi, il est opportun de mettre à la disposition de cet intervenant les moyens pour s’adapter aux exigences relatives aux installations intérieures de gaz telles que définies dans la norme NT 109-05 en lui assurant une formation adéquate en vue de son habilitation.

Profitant de sa longue expérience dans la formation et la certification du personnel dans le domaine des Contrôles Non Destructifs et dans le domaine du soudage, le CETIME a engagé avec les opérateurs concernés, un projet de développement d’un processus de certification de ces installateurs avec la Chambre Syndicale de l’UTICA, la STEG et la D.G.E. Ce projet permettra de: * minimiser les risques d’accidents résultant d’une mauvaise exécution d’installation gazière; * valoriser le métier de plombier en l’élevant au rang d’installateur gaz; * élargir les compétences de ces installateurs dans le domaine de la conception des installations intérieures de gaz et de la maîtrise de l’aspect réglementaire; * et enfin créer de nouveaux emplois à travers une nouvelle qualification. Contact: M. M. M’HALLA - poste 1401


NANOCOMPOSITES FIBREUX Du nouveau pour les outils de coupe Incorporer des fibres de quelques microns dans un matériau céramique, avec une répartition homogène et sans risque d’inhalation de particules: c’est le résultat obtenu par une

équipe du CEA à partir d’une nanopoudre Si/UN obtenue par pyrolyse laser. Le matériau est élaboré en trois étapes, selon un procédé original et breveté: granulation sèche, compression isostatique à froid sous 13 000 bars, frittage à 1600°C sous 2 000 bars. La croissance des fibres s’opère spontanément lors de la densification finale, sans intervention extérieure. Ce procédé n’utilise aucun adjuvant de frittage, d’où une tenue à haute température améliorée. De plus, les renforts fibreux contribuent favorablement à la résistance mécanique. Le nouveau matériau semble tout indiqué pour de futures plaquettes d’outils de coupe. Le laboratoire, qui dispose d’un pilote de synthèse de nanopoudres capable de fabriquer jusqu’à 1 kg/h, est ouvert à un partenariat industriel pour développer ces plaquettes. Source: CEA Technologies n°71

Le contrôle qualité par RX Objec tif : Zéro retour client Le CETIME a mis au point une méthode de contrôle par rayons X permettant le contrôle qualité des composants électroniques et électromécaniques notamment les pièces détachées à usage automobile sans procéder à leur démontage. Cette méthode permet la détection des défauts difficilement décelables lors de l’exécution des tests habituels par les fabricants sur les bancs d’essais des chaînes de montage tels que les mauvaises connections électriques et le mauvais positionnement des pièces mécaniques qui peuvent générer des défaillances au cours du fonctionnement ainsi que des retours clients.

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L’application de cette méthode a permis d’améliorer la productivité de l’entreprise surtout qu’il s’agit d’un marché à l’export. Contact : M.K. BOUAZIZ - poste 1476

Nouvelle réglementation: Paru au journal officiel le 14 février 2006, l’arrêté du ministre de l’Intérieur et du Développement local, de la ministre de l’Equipement, de l’Habitat et de l’Aménagement du territoire et du ministre de l’Industrie, de l’Energie et des PME du 9 février 2006 portant sur les spécifications techniques relatives à l’économie d’énergie lors de l’installation des réseaux, fixe les spécifications techniques des équipements suivants: • Lampes • Luminaires • Régulateurs variateurs de puissance utilisés dans les réseaux d’éclairage public, aux fins d’économie d’énergie.


LES CONSTRUCTEURS AUTOMOBILES EUROPEENS DELOCALISENT L’ASSEMBLAGE INTÉGRAL Comme réaction à la croissance des coûts de la maindœuvre locale, les fabricants d’automobiles occidentaux ont commencé depuis plusieurs années, à déplacer des sites de production aux pays ayant une main-dœuvre meilleur marché et plus flexible. En premier lieu, ils ont limité l’approvisionnement extérieur aux matières premières et aux pièces simples. Ces dernières années, cependant, des pièces et des systèmes plus complexes sont fabriqués ailleurs. Aujourd’hui, quelques fabricants d’automobiles installent les sites entiers d’assemblage en Chine, en Turquie, au Brésil, au Mexique et en Thaïlande.

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Les importations totales de l’Union européenne des composants automobiles avaient augmenté progressivement durant les dernières années: de 135 milliards d’Euros en 1999 à 172 milliards d’Euros en 2003. 2%, la croissance d’importation de l’année 2003 était inférieure à celle des années précédentes. Un nombre très limité de pays et de produits constitue la majeure partie des importations européennes de pièces de rechange. 8 milliards d’Euros (4,7%) d’importations totales de l’UE proviennent des pays en voie de développement. Seuls cinq pays ont fourni 69% de ces pièces et cinq autres ont fourni 19%. Quelques pays dominent de plus en plus le marché. Les principaux pays en voie de développement approvisionnant le marché européen sont: la Turquie (25%), la Chine (16%), le Brésil (13%), l’Afrique du Sud (9%) et la Tunisie (7%). Le Mexique ne figure plus parmi les 5 principaux fournisseurs, il a été remplacé par l’Afrique du Sud qui a connu une forte augmentation de ses ventes. La plupart de ces pays ont été les destinations des investissements des constructeurs auto-

mobiles et des fabricants de composants autos occidentaux (les Etats-Unis ou l’UE) ou asiatiques (japonais ou coréens) durant la dernière décennie. Première monte et pièces de rechange Le marché des pièces et des composants peut être divisé en deux segments: fabricants de pièces d’origine ou marché de la première monte et fabricants de pièces de rechange. Environ 75% des pièces et des composants vendus sont employés pour la fabrication du véhicule. La demande de ces pièces est directement liée aux ventes de véhicules. Les ventes de véhicules en Europe ont augmenté pour enregistrer des niveaux record en 1999, après une augmentation de 35% tout au long de sept années consécutives de croissance. Cependant, comme le progrès économique dans la plupart des pays de l’Union européenne est arrivé à une impasse, les ventes totales des véhicules ont chuté et le marché de la première monte a également souffert. Les ventes dans le marché des pièces de rechange dépendent de moins en moins directement des ventes de véhicule mais plutôt de divers autres facteurs, tels que le nombre total de voitures et leur âge. Les ventes des pièces de rechange se sont développées ces dernières années, à mesure que l'âge moyen des voitures et leur nombre en Europe ont augmenté. Cependant, cette tendance est en partie compensée par le fait que les nouveaux modèles exigent peu de réparations. Néanmoins, on s’attend à ce que le marché de pièces de rechange continue à se développer dans les années à venir.

PIECES DE TOLERIE ET PIECES EMBOUTIES (L’impressionnante augmentation des importations de l’Europe des pièces de tôlerie.) Les Importations de l’Union Europeénne des pièces de tôlerie ont enregistré un accroissement impressionnant de 21% soit 6,1 milliards d’Euro entre 2002 et 2004. L’Allemagne est le plus grand pays d’importation, suivi du Royaume-Uni, de la France et de l’Italie. La part des pays en voie de développement dans ces importations augmente également. Les pièces en tôle et les pièces embouties peuvent être employées pour toute sorte d’usage, commes produits finis et produits semi-finis. Les prix sur le marché des pièces en tôle et des pièces embouties sont généralement sous contrainte. Les prix des produits finis et ceux des produits semi-finis dans la chaîne d’approvisionnements, en particulier, souffrent de la récession globale, des problèmes de l’Europe des salaires élevés et de la faible consommation et de la concurrence internationale. En plus, les fabricants de l’UE ont été confrontés à une énorme demande d’acier d’Extrême-Orient, ce qui a provoqué l’augmentation des prix de l’acier de 30 à 50% au cours de la première moitié de l’année 2004. Le prix du pétrole est également élevé, ce qui accroît les coûts énergétiques pour les producteurs, bien que le Conseil International des Associations de travaux de presses (CSMPA) ait rapporté de meilleurs prix en 2004 . La tendance en France, en Allemagne et au Royaume-Uni est ascendante. Il faut signaler cependant, que les coûts réduits de la main-d’œuvre sont des avantages pour les exportateurs des pays en voie de développement dans l’industrie des métaux en feuilles. Les prix de revient des pièces en métaux en feuilles sont composés principalement des coûts de la main-d’œuvre et des coûts de la matière première. Les fabricants des pays en voie de développement peuvent gagner un certain avantage parce qu’ils travaillent parfois en plusieurs équipes pendant six jours par semaine, contre cinq jours habituels par semaine en Europe. Le rôle des pays en voie de développement dans les importations de l’UE est en accroissement. Leur plus grande part est dans le segment des appareils de chauffage: en 2004, les pays en voie de développement ont constitué 11% des importations totales de l’UE des appareils de chauffage (5% pour des réservoirs de liquides et 8% pour les coffrets électriques). Traduit de CBI NEWS (Jan./Fév. 06)


Le secteur des IME compte actuellement 807 unités industrielles de 10 emplois et plus, en majorité de petites et moyennes tailles et employant près de 70 000 personnes. en MD

en MD

Production

Valeur Ajoutée

Importation

Exportation

Indicateurs du secteur IME comparés durant les 3 premiers mois 2005/2006

03 mois 2005

03 mois 2006

Evolution

39,1 952 620,6

32,8 206 1652,3 870,6

-16,1 116,4 42,3

Investissements réalisés Emplois crées Importation Exportation

Source API

Mise à Niveau du secteur IME Dans le cadre du programme national de mise à niveau, le secteur des IME a connu, jusqu’à fin 2005, l’approbation de 264 dossiers de mise à niveau totalisant un investissement de 510 MD dont 17% de ces investissements sont d’ordre immatériel. Situation à fin décembre 2005: Nombre de dossiers approuvés Investissements Part de l’investissement immatériel Prime octroyée

264 510 MD 17% 78MD

Dossiers en cours

171

Dossiers refusés

5

Total adhésion

En millions de Dinars

440 Source BMN

Certification ISO 9000 Au 31 décembre 2005, les entreprises du secteur, certifiées ISO 9001 version 2000 , sont au nombre de 164 dont 95 opérant dans le secteur des IEE et 69 dans le secteur des IMM.

20 ans au service de la maîtrise de l’Energie A l’occasion de son 20ème anniversaire (1986 - 2006), l’Agence Nationale de Maîtrise de l’Energie a édité un ouvrage intitulé «20 ans d’acquis et de nouveaux défis». L’éditorial, signé par Monsieur Ezzedine KHALFALLAH Directeur Général de l’ANME, soutient en effet, que les différents acquis dans la mise en œuvre de la politique de l’Etat en matière d’utilisation rationnelle de l’énergie et de promotion des énergies renouvelables s’explique par la valorisation du capital «savoir faire» de son personnel technique et administratif qui a rayonné sur l’ensemble des secteurs concernés par la maîtrise de l’énergie à travers sa mobilisation et son adhésion à l’effort national dans ce domaine. C’est grâce à ce potentiel humain et sur la base des acquis capitalisés durant ces 20 années d’existence, que l’ANME compte affronter les défis futurs marqués par la flambée du prix du pétrole et la dépendance énergétique de notre pays.

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Sessions de formations spécialisées au CETIME Mai - Juin - Juillet 2006 Pos

Thème de Formation

Date 08-12 Mai 06

05

750

2 3

Préparation à la qualification en CND niveau3: Module 1: matériaux et procédés de fabrication Module 2: procédés de contrôle et applications Les méthodes de protection contre la corrosion Sûreté et sécurité des automatismes en industrie

22-26 Mai 06 10-12 Mai 06 23-25 Mai 06

05 03 03

750 450 450

4 5 6

Soudage des appareils à pression selon ASME Les contrôles normatifs des appareils électroménagers Efficacité énergétique des installations industrielles

30-31 Mai 06 06-08 Juin 06 27-29 Juin 06

02 03 03

350 450 500

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300

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450

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Développement de l’activité santé et sécurité dans l’en28-29 Juin 06 treprise industrielle Les normes qualité et plans qualité 03-05 Juill 06 Froid industriel et climatisation

04-07 Juill 06

Durée/Js Coût DT/pers

Contact. Mme F. AMMAR / M. W. OUERGHI - postes 1403/1431

FOIRES & SALONS 10

Mai Automatica Salon de l’automatisation, de l’assemblage, de la robotique et de la vision industrielle Munich (Allemagne) - Nouveau Parc des Expositions Du 16 mai 2006 au 19 mai 2006 Messe München - Tél. : 01 34 57 11 44 Fax : 01 34 57 11 40 Email : patricia.muller@promessa.com Site : www.automatica-muenchen.de Juin Salon de la Recherche et de l’Innovation Paris - Porte de Versailles Du 08 juin 2006 au 11 juin 2006 Fondamental Expo - Tél. : 01 56 68 00 00 Fax : 01 56 68 00 10 Email : contact@salon-de-la-recherche.com Site : www.salon-de-la-recherche.com

Septembre Exposition des équipements pour l’instrumentation, l’automatisation et la microélectronique Milan (italie) - Fiera Milano Rho-Pero Du 20 septembre 2006 au 23 septembre 2006 Fiere & Mostre Srl Email : visit.bias@fieremostre.it Site : www.bias.it 9th European Conference on Non-Destructive Testing 9th Conférence Européenne sur les END (ECNDT) Berlin (Allemagne) Du 25 septembre 2006 au 29 septembre 2006 Tel. +49 (30) 678 07 120/121 Fax +49 (30) 678 07 129 e-mail: info@dgzfp.de Site : www.ecndt2006.info Micronora

Horizons mécaniques Congrès exceptionnel à l’occasion des 40 ans du Cetim Senlis - France Du 28 juin 2006 au 29 juin 2006 ORIEX - Tél. : 01 48 91 89 89 - Fax : 01 48 43 49 94 Email : oriex@oriex.fr Site : www.cetim.fr

Biennale des Microtechniques Besançon Du 26 septembre 2006 au 29 septembre 2006 Micronora - Tél. : 03 81 52 17 35 Fax : 03 81 41 30 89 Email : contact@micronora.com Site : www.micronora.com




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