cetimenews 49 - Decembre 2010

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EDITO

RIAL

Au seuil de la nouvelle année 2011, les managers et chefs d’entreprises sont souvent hantés par deux préoccupations majeures. La première concerne la situation de l’année écoulée, tenant compte de l’évaluation des résultats et des situations d’inventaires et de bilans, et la seconde, ayant trait aux démarches à entreprendre pour répondre au mieux aux besoins croissants d’une clientèle de plus en plus exigeante et atteindre les objectifs du nouvel exercice. A ces préoccupations « classiques » s’ajoutent les nouveaux soucis liés à la conjoncture économique mondialisée, les incitant à investir en permanence dans la recherche de nouveaux gisements de performance. Car, pour se maintenir dans la course de compétitivité, l’entreprise doit composer avec la complexité et la diversité croissante des facteurs de productivité. Il s’agit certes, de défis additionnels à relever par les entreprises tunisiennes moyennant une vision claire et anticipative pour pouvoir édifier à temps, puis maîtriser les différents gisements de compétitivité. En tête de liste de ces ressources, vient le capital humain qui demeure un sentier fondamental et inépuisable, sur lequel s’articule toute activité gagnante. Car il est clair aujourd’hui, que la performance de l’entreprise réside dans sa capacité à opérer de nouvelles combinaisons entre les différentes ressources dont elle dispose pour pouvoir réagir à temps aux nouvelles contraintes ou opportunités, en puisant notamment dans son « capital » savoir, connaissance, montée en compétence…, qui ne pourrait s’effectuer qu’à travers l’adoption d’un management participatif incitant à l’imagination, à la créativité et à l’intelligence collective et la parfaite adhésion des ressources humaines. Ce mode de management est plus que jamais imploré pour nos entreprises car il permet d’accroître la rentabilité et la qualité du produit pour être toujours plus innovant et donc compétitif. C’est le modèle idéal pour accompagner la mutation que connaît l’industrie tunisienne, axée principalement sur le renforcement de son assise technologique. Cette mutation ne pourrait s’opérer sans l’engagement fort et soutenu des chefs d’entreprises à persévérer dans la voie de l’innovation qui est le fruit d’un management mettant en avant les initiatives créatives au sein de l’organisation. Le choix stratégique des pouvoirs publics de développer une infrastructure technologique en phase avec la mutation profonde que connaît notre industrie est aujourd’hui une réalité évidente qui se confine de jour en jour pour

CETIME news

préparer le terrain favorable et inciter l’imagination au sein des entreprises qui voudraient accéder à des paliers supérieurs de développement, en procédant à des innovations au niveau de leurs produits, procédés de production, organisation ou marketing. Le CETIME, fidèle à sa tradition et de par son expérience et sa connaissance pertinente du secteur, ne cesse de développer sa notoriété et son positionnement en tant que « prometteur technologique », pour apporter l’assistance technologique aux PME/PMI dans la mise en œuvre de leurs projets innovants autour des thèmes sur lesquels se profilent les nouvelles technologies tels que la mécatronique, les systèmes embarqués, le prototypage rapide, la micro-électronique, les nano-matériaux, les TIC, …etc., en plus des outils d’amélioration de la qualité et de la productivité. Le CETIME ne pourrait laisser passer cette occasion sans adresser ses meilleurs vœux de réussite et de prospérité à tous les chefs d’entreprises et leur souhaiter un rayonnement aussi bien à l’échelle nationale qu’internationale.

SOMMAIRE Edito :

P. 1

Les nouveaux enjeux pour l’entreprise !

-

Actualités : - Le CETIME renforce son réseau de partenariat Européen

P. 2

- Projet STEG de distribution de 1 million de lampes basse P. 4 consommation « LBC » P. 5 - Matériovigilance des Dispositifs Médicaux -

Projet

AFRA

RAF8043:

réunion

de

coordination P. 6

sur les CND - Les nouvelles technologies de climatisation

P. 8

Veille & Informations :

- Performance Energétique des Climatiseurs: nouvelle disposition réglementaire

P. 9

- Pôles de compétitivité : Financement des nouveaux projets

P. 10

- Difficile à recycler : lampe basse consommation -

Quand

les

industriels

fabriquent

la

P. 11 recherche P. 12

fondamentale

Données du secteur : - Le secteur des IME en croissance continue

P. 13

Agenda :

P. 17

Site web:

p://issuu.com/ce menews/docs

Responsable de la publication: Mohamed Férid HERELLI Coordination : S. Ben Fadhel - ont participé à ce numéro :M. Hajji - T. Ben Saâd - A. Elloumi- H. Trigui– F. Guesmi Photographe : E. Trabelsi - Conception et réalisation: A. Ghariani

LE CETIME - GP7 - Z.I. Ksar Saïd - 2010 La Manouba - Tél.: 70 146 000 - Fax : 70 146 071 Numéro vert : 80100348 - E-mail : contact@cetime.com.tn - site web : www.cetime.ind.tn


ACTUALITES

CETIME NEWS N° 49

Le CETIME renforce son réseau de partenariat Européen Animé

d’un

d om ai n e

souci

permanent

d’int e rv en ti on

au

d’élargir

son

p rof it

d es

entreprises relevant du secteur des IME,

tout en

veillant

à

à l’adaptation

de ses

actions

la

prospective de la stratégie industrielle, le CETIME ne

cesse

de

r enf or ce r

s on

assise

technologique à travers notamment le renforcement de

son

réseau

de

partenariats

à

l’échelle

internationale et la consolidation de son savoir faire. Ainsi, Signature le 7 /12/2010 par MM. André Malet et Férid Herelli d’une convention cadre de partenariat ViaMéca / CETIME

« CETIM »,

et

en

complément

à

son

expertise

développée grâce à un partenariat « gagnant/ gagnant » établi avec son homologue français

CEMAFROID (France) , AT4 Wireless (Espagne), ISQ (Portugal), ISI (France), SWECO

(Suède),… et ses retombées sur le niveau d’appropriation des nouvelles technologies par les entreprises

tunisiennes,

à

travers

les

actions

d’assistance

et d’accompagnement

menées

conjointement pour assurer le transfert de technologies et de savoir faire dans différents domaines, notamment dans les domaines du soudage et ses techniques connexes, de la maintenance préventive et

du froid industriel, le

CETIME a procédé, le mardi 7 décembre 2010, à la signature d’une

Convention Cadre de partenariat avec le Pôle de Compétitivité français « ViaMéca » pour élargir son assise technologique et mettre à la disposition des entreprises des compétences dans les différents domaines d’activité des IME. Sachant que ViaMéca est un pôle de compétitivité regroupant sur un même territoire (Rhône-Alpes, Auvergne, Limousin et une partie des régions Centre, Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon), des grandes entreprises et des PME, des organismes de recherche publics et privés et des établissements de formation et a pour vocation de faire émerger des projets collaboratifs innovants dans la filière mécanique (depuis 2006, plus de 200 projets de R&D collaboratifs ont été labellisés par Via Méca), et ce, en puisant dans un réseau de compétences hautement qualifiées regroupant plus que 2500 chercheurs des domaines public et privé et 400 ingénieurs et diplômés en masters de Recherche par an. Le pôle se positionne actuellement, en tant qu’acteur principal d’accompagnement de la mutation profonde de l’industrie mécatronique, visant le passage d’une position de fabricant de produits vers une logique de fournisseur de service durable via un leadership scientifique et de nombreux projets R&D axés sur trois thèmes : Procédés Avancés de fabrication, Ingénierie de Surface et Systèmes intelligents & Robotique.

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ACTUALITES

CETIME NEWS N° 49

A travers ce nouveau partenariat, qui s’inscrit dans la mise en œuvre de la stratégie industrielle à l’horizon 2016 et la valorisation du contenu technologique de l’industrie nationale autour des filières touchant à l’aéronautique, les systèmes embarqués, les implants médicaux utilisant les nouveaux matériaux, … et ce, en facilitant l’accès aux entreprises industrielles tunisiennes aux réseaux internationaux, le Centre vise à faire bénéficier ces entreprises de nouveaux atouts pour le développement à l’international et l’amélioration de leurs performances. A cet effet, il y a lieu de mentionner que l’objet spécifique de cette convention est de transférer les technologies françaises avancées en mécatronique et contrôle industriel auprès des entreprises tunisiennes et de développer une capacité conjointe « gagnant-gagnant » d’actions à haute valeur ajoutée technologique sur la région euro méditerranéenne et les régions limitrophes accessibles depuis la Tunisie. Elle vise, en particulier, à réaliser des actions couvrant les domaines de formation, d’ingénierie et de conseil, de conception et de mise en œuvre de grands projets de développement industriel, ainsi que des programmes de promotion de l’innovation au sein des entreprises industrielles. Aussi, et dans le cadre des projets nouveaux que le CETIME souhaite faire aboutir avec l’appui de la coopération avec ViaMéca, on cite notamment : Le développement des activités du CRT de Sousse autour de la mécatronique à travers le transfert des technologies innovantes dans le domaine des procédés de fabrication, de l’ingénierie de surfaces, de la robotique, de l’aéronautique, de l’automobile et de l’efficacité énergétique. L’amélioration de la qualité et de la productivité au sein des IME à travers des actions structurantes en matière de gestion de la production et de l’encadrement technique ainsi que l’amélioration de l’infrastructure qualité du CETIME pour servir au mieux les entreprises exportatrices. Il revient de signaler, par ailleurs, que cette convention a été conclue en marge d’une visite officielle d’une délégation composée de hauts responsables et experts du Ministère de l’Industrie et de la Technologie, du Ministère de l’Enseignement Scientifique et de la Recherche Scientifique, de l’ENISO, de la SPCS et de la société TELNET et s’insère dans le cadre de l’exécution du plan d’actions pour la création du Centre des Ressources Technologiques (CRT) de Sousse. Au cours des visites effectuées aux pôles technologiques ViaMéca et MINATEC, la délégation tunisienne a traité, avec les responsables français de ces pôles, de nombreux sujets se rapportant notamment aux modalités pratiques de réalisation d’une salle blanche au CRT – Sousse à l’instar de celle qui existe au pôle MINATEC, ainsi qu’à la co-diplômation, échange de professeurs et étudiants visiteurs, etc. , avec l’ENISE (Ecole Nationale d’Ingénieurs de Saint-Etienne), l’IFMA (Institut Français de Mécanique Avancée) , l’ENSIL (Ecole Nationale Supérieure d’Ingénieurs de Limoges, CEMAGREF (Institut de Recherches en Sciences et Technologies pour l’Environnement), à l’innovation technologique et aux moyens de renforcement des capacités de laboratoires du CETIME. Contact : M. MM. Hajji – poste 1508

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ACTUALITES

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Projet STEG de distribution de 1 million de lampes basse consommation « LBC » Le CETIME a participé à la journée d’information organisée par la STEG le 24 décembre 2010 pour le lancement du projet

de

distribution

d’un

million

de

lampes

basse

consommation « LBC » à ses clients résidentiels ayant une puissance souscrite de 1 à 2 KVA. Ce projet s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du mécanisme de développement propre (MDP) établis par le protocole de Kyoto ratifié par la Tunisie le 22 janvier 2003 et plus précisément dans son article 12. L’objectif essentiel de cet accord étant de promouvoir les actions de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Ainsi, et dans le cadre de sa contribution à l’effort national de maîtrise de l’énergie, la STEG a opté pour la mise en œuvre d’un ensemble de moyens d’actions dont la réduction de consommation de l’énergie

dans

l’éclairage

des ménages par

l’acquisition

d’un

million

de

lampes basse

consommation et leur distribution aux clients résidentiels à faibles revenus. Cette action vient compléter les actions déjà engagées par les pouvoirs publics encourageant l’utilisation des LBC. Ce projet devrait atteindre un gisement d’économie d’énergie de l’ordre de 63 GWh sur 7 ans soit l’équivalent de 105000 Tep d’énergie primaire. La journée a réuni les différentes parties prenantes dans une perspective de recensement des différentes appréciations des participants sur le projet Le CETIME, de son côté, a présenté lors de cette journée, à travers l’intervention de son Directeur Général Monsieur Férid Herelli, le laboratoire photométrie du CETIME et la contribution du Centre en matière de contrôle qualité des lots de LBC qui seront distribués, en tant qu’étape nécessaire à la réussite de ce projet. Monsieur Hérelli a par ailleurs, fait part de l’expérience du CETIME dans ce domaine notamment à travers les essais de lots de LBC réalisés dans le cadre du contrôle technique à l’importation, contrôle de marché ou dans le cadre des essais demandés par les industriels. Il a souligné également le taux de non-conformité constaté qui est relativement élevé pour ce type de produit et qui a atteint pour certaine période les 22 % de la part des lots testés.

Contact : M. H. Trigui– Tél: 70 146 429

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Matériovigilance des Dispositifs Médicaux

La matériovigilance est la surveillance des incidents ou des risques d’incidents pouvant résulter de l’utilisation des dispositifs médicaux après leur mise sur le marché, c'est-à-dire une fois que ces dispositifs médicaux aient franchi la porte des établissements de santé » C’est dans ce contexte que s’est tenue, le 13 décembre 2010, un séminaire national intitulé Les vigilances des produits de santé : Matériovigilance et Coordination des vigilances, organisé par l’Agence Nationale de Contrôle Sanitaire et Environnemental des Produits (ANCSEP). Ce séminaire qui a rassemblé plusieurs professionnels de la santé publique tunisienne, a passé en revue les moyens et les procédures existantes pour minimiser les risques et vérifier la conformité des dispositifs médicaux ; des règles d’approvisionnement jusqu’au contrôle de technique de ces dispositifs avant leur mise sur le marché. L’ANCSEP a présenté un projet de mise en place d’un système de signalement des incidents de matériovigilance ainsi qu’une fiche de signalement d’un incident ou de risque d’incident. Pour sa part, l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé (AFFSAPS) a présenté l’expérience française en matériovigilance ainsi que la coordination des diverses institutions intervenantes dans la matière. Parmi les recommandations du séminaire, il y a lieu de signaler la nécessité de dynamiser le système de matériovigilance tunisien, de manière à assurer l'efficience de ces équipements, et renforcer le rôle du système de contrôle et de veille sanitaire.

Contact : M. T. Tabka– Tél: 70 146 426

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ACTUALITES

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PROJET AFRA RAF8043 REUNION DE COORDINATION SUR LES CND

Dar-es Salam, Tanzanie

LE CETIME

Dans le cadre du projet RAF 8043, pour le développement des techniques de CND dans l’industrie, l’Agence Internationale de l’Energie Atomique « AIEA » a organisé une réunion de coordination à Dar es Salam - République Unie de Tanzanie qui s’est déroulée du 06 au 10 décembre 2010 et ce, en collaboration avec « TIRDO », l'institution représentant le pays pour ce projet. Ont assisté aux travaux de cette réunion africaine, les coordinateurs du projet venant des différents pays africains membres à savoir : la Tunisie, l’Algérie, l’Angola,

le Cameroun, la République

démocratique du Congo, le Ghana, le Maroc, les îles Maurice, le Nigéria, l’Afrique du Sud, le Soudan, la République-Unie de Tanzanie et le Zimbabwe. La réunion a été ouverte par le Secrétaire Permanent du Ministère de la Science de la Communication et de la Technologie Tanzanien, Docteur Florens Turuka qui s’est montré confiant quant à l’aptitude des programmes élaborés dans le cadre de ce projet à hisser le niveau de développement des Essais non destructifs « CND » en Afrique. L'AIEA a été représentée par Monsieur Michel WARNAU « Programme Management Officer » et M. Isaac Einav, expert technique. Du côté tunisien, c’est le CETIME qui a représenté la Tunisie pour ce projet à travers Madame Asma KHARRAT en qualité de coordinatrice nationale.

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ACTUALITES

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Les rapports et exposés présentés au cours de cette réunion ont relaté les efforts significatifs engagés par plusieurs pays africains dans la promotion de l’utilisation des CND dans leurs pays respectifs ainsi qu’une forte implication pour engager et développer des systèmes de formation et de certification du personnel opérant dans ce domaine à l’instar du système tunisien qui demeure une référence pour les pays africains.

Les participants ont par ailleurs, exprimé leur reconnaissance à propos de l’excellente organisation en Tunisie - (à Hammamet), de la 5ème Conférence Africaine sur les CND « ACNDT », qui s’est déroulée au mois de mars 2008.

Il a été rappelé au cours de cette réunion l’organisation de la 19ème Conférence mondiale sur les CND en Afrique du Sud en 2012 qui, couvrira aussi et par la même occasion, une session spéciale consacrée à la région d'Afrique, organisée par l’AFNDT. Il importe de signaler en conclusion, que l’AIEA et l'AFRA jouent un rôle important dans la promotion de l'utilisation des (CND) en Afrique. De fait, les quinze pays africains ayant participé à cet accord « AFRA » ont connu un essor et une croissance économique, qui a permis à la majorité de ces pays de se doter des infrastructures de base et d’équipements modernes de CND.

Les programmes de L'AIEA et de l’AFRA ont par ailleurs, contribué à la création de deux Centres Régionaux Désignés (RDC). Ces deux centres sont le CETIME en Tunisie pour les pays francophones et le SAIW en Afrique du Sud pour les pays anglophones. Leur rôle étant de dispenser de formation, qualification et certification reconnues à l’échelle internationale au profit de personnel en CND.

En outre, et grâce à des bourses octroyées par l'AIEA, des cours de formation ont été dispensés par les deux centres régionaux et un grand nombre de techniciens en CND a été certifié pour les niveaux I, II et III dans les quatre méthodes de base de contrôle radiographique (RT), contrôle par ultrasons (UT), contrôle par magnétoscopie (MT) et par ressuage (PT).

Contact : Mme A. Kharrat – poste 1499

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ACTUALITES

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Les nouvelles technologies de climatisation

SERVITRADE (Tunisie), faisant partie du groupe SERVICOM, et HITACHI (Japon) ont organisé le jeudi 16 décembre 2010 dans un hôtel à Tunis, un séminaire ayant pour thème «Les nouvelles technologies de climatisation ( Inverter et DRV) et leurs contribution dans l’économie d’énergie ». Cette journée a été axée essentiellement sur la présentation des principes techniques de ces nouvelles technologies ( Inverter et DRV) et la politique nationale de maîtrise de l’énergie dans le secteur du bâtiment. L’objectif qui lui a été voué étant de mettre en valeur les procédés de réduction de la consommation d’électricité et ce grâce aux nouvelles technologies utilisées dans les systèmes de climatisation à savoir les systèmes avec débit de réfrigérant variable (DRV) et les systèmes avec vitesse variable (INVERTER) qui ont plusieurs avantages (confort, durée de vie élevée, économie d’énergie) Le CETIME a été présent à cette manifestation par une contribution sur les tendances du marché à travers les différents tests et essais effectués dans ses laboratoires sur les climatiseurs et les résultats obtenus. L’accent a été mis essentiellement sur les méthodes normatives de classification énergétiques des appareils de climatisation individuelle et l’orientation des classes énergétiques vers les classes économes (1,2 et3) suite à la mise sur le marché Tunisien de produits innovants et à la réglementation législative (élimination progressive des classes énergétivores).

Tests sur les climatiseurs

Contact : M. A. Touiti– poste 1487

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Performance Energétique des Climatiseurs: nouvelle disposition réglementaire Suite

à

la

parution

des

Arrêtés

conjoints

du

Ministère de l’Industrie et de la Technologie et du Ministère du Commerce et de l’Artisanat (Jort N° 79 et 101 respectivement en date du 1er octobre et 17 décembre énergétiques

2010)

relatifs

minimums

aux des

performances appareils

de

climatisation individuelle de puissance frigorifique inférieure à 12 Kw, il est désormais interdit à la vente à partir de janvier 2011 les climatiseurs de classe énergétique 4 et 5. Il est également prévu à partir de janvier 2012 l’interdiction de la vente sur le marché des climatiseurs de classe énergétique 3. Le CETIME bien conscient de cette nouvelle disposition réglementaire ayant pour but de hisser le niveau de performance des produits de climatisation mis sur le marché, demeure attentif à l’écoute des industriels et des opérateurs économiques agissant dans ce secteur, pour les assister dans leur démarches d’amélioration de la qualité et d’homologation de leur produits. Dans ce cadre, le Centre les invite à procéder le plutôt possible aux essais de classification énergétique de leurs prototypes et échantillons afin d’éviter les files d’attente et la période d’affluence coïncidant avec la saison de commercialisation de ce type de produit. Par ailleurs, et conformément à sa politique d’écoute et d’appui aux industriels, le CETIME est disposé à mener des essais de classification énergétique sur des climatiseurs au sein d’autres laboratoires qui répondent aux exigences normatives de qualité (ISO 17 025) et réglementaires relatives au domaine de l’étiquetage énergétique des climatiseurs.

Jort

N

79:

http://www.iort.gov.tn/WD120AWP/WD120Awp.exe/CTX_8148-235-eNjERXDTbg/

RechercheJORT/SYNC_-1391154889 Jort

N

101:

http://www.iort.gov.tn/WD120AWP/WD120Awp.exe/CTX_8148-235-eNjERXDTbg/

RechercheJORT/SYNC_-1391063686

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VEILLE & INFORMATIONS

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Pôles de compétitivité : Financement des nouveaux projets Le dixième appel à projets des pôles de compétitivité est clos: 73 nouveaux projets seront financés. Les ministères apportent 63 millions d'euros, les collectivités locales et le FEDER 60 millions. Parmi les projets retenus, deux grands thèmes: les TIC et la protection de l'environnement. Focus sur l’un des projets centré sur ce dernier sujet: L'utilisation des batteries Lithium-ion a explosé ces dernières années, avec l'essort des téléphones et ordinateurs portables. Mais pour des applications industrielles, des progrès restent à faire en terme de durée de vie et de sécurité. Autre nécessité: le processus de fabrication de ces batteries va devoir devenir plus respectueux de l'environnement. Sur ce sujet, quatre pôles de compétitivité (Plastipolis, Tenerrdis, Viameca et Elastopole) travaillent ensemble dans le cadre du projet Greenelion. L'objectif: développer un nouveau procédé d'élaboration de batteries Lithium-ion, plus performant et plus écologique. http://www.usinenouvelle.com/article/poles-de-competitivite-nouveaux-projets-finances.N136331

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Difficile à recycler: LAMPE BASSE CONSOMMATION Avec le retrait progressif des ampoules à incandescence du marché

européen

depuis

2009,

les

lampes

basse

consommation (ou lampes fluorescentes compactes) règnent désormais sur l'éclairage. Malgré une durée de vie moyenne de sept ans, elles vont rapidement représenter un volume

verre

important de déchets. En France, on estime que 2400 tonnes de lampes arriveront en fin de vie en 2012. Les procédés de recyclage (broyage et découpage) sont déjà bien

rodés.

La directive

européenne

sur

les

mercure

déchets

d'équipements électriques et électroniques (D3E) impose aux fabricants de gérer la collecte et le traitement des lampes. Le mercure qu'elles contiennent, produit dangereux, nécessite un traitement spécifique. « Le taux de recyclage atteint plus de 90%», affirme Hervé Grimaud, le directeur général de Recylum, l'éco-organisme prenant en charge les lampes usagées. Les solutions actuelles: Le verre (88% du poids de la lampe) est récupéré après broyage. Il est réutilisé pour faire des isolants pour le bâtiment, des abrasifs pour façades ou

Poudres fluorescentes Les poudres fluorescentes, actuell ement enfouies, renferment des terres rares qu'il serait intéressant de récupérer.

des remblais d'autoroutes. Il ne peut en revanche pas servir à la fabrication de nouvelles lampes, car les qualités de verre sont différentes selon les fabricants. Les métaux (fer, cuivre, aluminium... soit 5% du poids de la lampe) sont séparés et

plastique

revendus pour la fabrication d'autres produits. Le mercure, présent sous forme de gaz (0,005%, soit 1 à 25 mg par lampe), est extrait avant d'être enfoui en centre de stockage. En raison de sa dangerosité et de son excédent sur le marché, l'Union européenne incite à ne pas le recycler. Les solutions à développer: Les lampes contiennent des mélanges de plastiques en petites quantités (quelques grammes par lampe). Les recycler ne serait pas rentable et cette matière est aujourd'hui incinérée. Autre point noir: les poudres

métaux

fluorescentes qui tapissent l'intérieur de l'ampoule (3 %). S'il est possible de les aspirer et de les récupérer par lavage sec ou humide, on ne sait pas encore les réactiver. Elles sont alors enfouies, en raison des traces de mercure et des métaux lourds qu'elles contiennent. Elles renferment également des terres rares, dont la production est entièrement maîtrisée par la Chine. Leur récupération s'avère être un enjeu important. Des chimistes, comme Rhodia, mènent en toute discrétion des travaux dans ce sens.

L’Usine Nouvelle, n° 3204 du 09 au 15 Septembre 2010

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VEILLE & INFORMATIONS

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Quand les industriels fabriquent la recherche fondamentale Un accord vient d'être conclu

de sous-ensembles et de capteurs nécessitant une

entre de grands centres de

extrême précision dans des environnements hostiles de

recherche grands

français

et

de

industriels. Objectif ?

R e n f o r c e r

l e u r

collaboration mainten ir française

la dans

pour

techno lo gie les

premiers

rangs mondiaux.

Les industriels en avaient rêvé lors des Assises de l’industrie organisées cette année par L’Usine

Nouvelle. Le

CNRS, le CEA et Soleil, une infrastructure source et laboratoire

d'utilisation

de

lumière

synchrotron

française ont signé une convention avec de grands industriels collaboration.

afin La

de

synergie

re n fo rce r entre

la

leur

recherche

fondamentale et la recherche incrémentale a fait un pas en avant.

haute technicité. Certains nécessitent des réalisations en ultravide à quelques degrés Kelvin, dans l'espace, dans les déserts ou encore dans la mer à 2500 m de profondeur). Pourquoi est-ce intéressant pour les industriels ? Le

secteur

des

très

grandes

infrastructures

est

extrêmement concurrentiel sur le plan international.. Selon

l’étude

ERID-WATCH

Findings

and

Recommendations (European Commission December 2008), cette L'exploitation, la maintenance et les évolutions

des

300

moyennes

et

grandes

infrastructures européennes existantes et les nouveaux projets représentent un marché direct de 8 à 9 milliards d'euros pour les entreprises européennes qui y participent, en augmentation de plus de 5% par an ces dix dernières années. Sans compter les évolutions

Qui est concerné par cet accord?

technologiques qui pourront, dans certains cas, être

Du navire de recherche au satellite, du télescope au

utilisés dans les produits manufacturés ou dans le

grand

process de production.

collisionneur

de

l’Adron,

de

très

grands

équipements et infrastructures sont nécessaires. La R&D en physique nucléaire et des hautes énergies et autour des très grands centres de rayonnement, tels que les synchrotrons, sont des domaines d’excellence qui ne saurait reposé sur les épaules d’un seul acteur. Les centres de recherche ont signé l’accord le 21 décembre

2010

Partenaires

avec

Industriels

avec des

l'Association

Grands

des

équipements

Scientifiques (PIGES). Celle-ci fédère les entreprises françaises (PME et grands groupes), impliquées dans la recherche, le développement et la mise en œuvre de l'instrumentation de pointe, nécessaire aux Très Grands Equipements et Infrastructures de Recherche (TGEIR).

Comment ce partenariat se met en place ? Le but est de renforcer les échanges entre industriels et laboratoires pour une meilleure connaissance des besoins, des outils et des services de chacun (verrous technologiques à lever, feuilles de route respectives et choix technologiques correspondants à fixer).

compétences mutuelles des équipes et favoriser la mobilité des chercheurs, ingénieurs et techniciens entre organismes publics et entreprises. Ce type de coopération scientifique existe déjà aux États-Unis, en Asie

Pourquoi est-ce nécessaire pour les centres de

Pour

cela, des efforts ont été mis en place pour renforcer les

et

dans

d'autres

pays

européens.

Cette

collaboration spécifique entre recherche académique et

recherche?

industrie françaises a vocation à être étendue à

L’alliance de compétences centres de recherches et

tribuera

d’entreprises industrielles

permet de répondre

aux

besoins immenses d’instrumentation dans le domaine

d'autres organismes et partenaires industriels et au

renforcement

de

l'Europe

con-

dans

la

compétition internationale.

de la physique des hautes énergies : études de définition, premiers prototypes, choix technologiques de plus en plus précis, jusqu'à la réalisation

des

instruments eux-mêmes composés parfois de milliers

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http://www.usinenouvelle.com/article/quand-les-industrielsfabriquent-la-recherche-fondamentale.N143965


DONNEES DU SECTEUR

CETIME NEWS N° 49

les 11 mois 2010:

Le secteur des IME en croissance continue Durant les 11 mois 2010, les paramètres du secteur des industries mécaniques et électriques « IME » ont affiché une augmentation au niveau des exportations par rapport à la même période de l’année 2009. Cette augmentation est de 35 % soit 1. 890,9 millions de dinars (7 295,2 MD pour les 11 premiers mois de 2010 contre 5 404,3

MD pour la même période 2009).

Les exportations des IME, représentent 34,4 % de l’ensemble des exportations des produits contre 30,8 % par rapport à la même période de l’année précédente.

Source : INS

Durant la même période, les importations ont affiché une augmentation de de dinars (13. 339,8 MD

pour les 11 mois 2010 contre 10 263,5

30 % soit

3.076,3 millions

MD pour la même période de l’année

2009). Concernant le taux de couverture et comme indiqué dans le graphique ci-dessus, il affiche une valeur de 54,7 %, soit une amélioration de 3,8 % par rapport aux 11 mois de l’année 2009. On remarque que ce taux de couverture est le maximum enregistré depuis 5 ans. Pour le régime offshore et comme indiqué dans le graphique suivant, le taux de couverture enregistre une valeur satisfaisante de 152 % et ce, en dépit d’une baisse de 6,9 % par rapport aux 11 mois de 2009.

Source : INS Page 13


DONNEES DU SECTEUR

CETIME NEWS N° 49

Analyse mensuelle Entre le mois de novembre

2009 et le mois de novembre 2010, les exportations ont passé de 558,9 MD à

682,4 MD soit une augmentation de 22,1%. On remarque pour l’année 2010, un minimum d’export de 528,2 MD enregistré durant le mois d’août et un maximum de 817,7 MD atteint au mois d’octobre 2010. L’analyse de l’import montre que le maximum est enregistré au cours du mois de mai 2010 (1 474,2 MD) (voir tableau et graphique suivant)

Unité : Millions de dinars 2008 Mois

2009

2010

Export

Import

Export

Import

Export

Import

JANV. FEV. MARS AVRIL MAI JUIN JUIL. AOUT SEPT. OCTO. NOV. S/TOTAL

509,9 535,3 541,9 608,8 590,2 546,1 493,1 365,8 557,4 599,5 480,3 5 828,3

864,2 848,2 880,8 1 031,8 1 096,8 1 113,1 1 008,3 1 097,8 1 063,1 1 052,4 919,7 10 976,2

432,0 433,8 461,6 514,5 488,4 489,1 518,6 393,9 511,3 602,2 558,9 5 404,3

825,9 876,5 830,7 951,3 917,3 1 036,0 902,6 968,6 896,0 1 159,1 899,5 10 263,5

569,1 541,2 655,2 674,9 728,2 749,8 703,5 528,2 645,0 817,7 682,4 7 295,2

1 057,1 991,2 1 308,5 1 225,9 1 474,2 1 363,5 1 289,8 1 120,1 1 173,9 1 210,7 1 124,9 13 339,8

Moyenne

529,8

997,8

491,3

933,0

663,2

1 212,7

Page 14

Evolution Export % 2009 / 2010 / 2008 2009 -15,3 31,7 -19,0 24,8 -14,8 41,9 -15,5 31,2 -17,2 49,1 -10,4 53,3 5,2 35,7 7,7 34,1 -8,3 26,1 0,5 35,8 16,4 22,1 -7,3 35,0


DONNEES DU SECTEUR

CETIME NEWS N° 49

Le graphique suivant montre l’évolution des exportations des sous-secteurs :

Source : INS N.B : -Matériel de transport : tracteurs, camions, bus et cars, voiture de tourisme, châssis et carrosserie … - Autres industries mécaniques : Toutes les industries mécaniques sauf le Matériel de transport

L’analyse de l’export par sous secteur montre que les industries électriques occupent la première place et représentent 65,9 % de l’ensemble du secteur IME, soit 4 809,8 MD. On trouve en seconde place l’export des autres industries mécaniques avec 26,2 % et vient en troisième place le matériel de transport avec seulement 7,9 % du secteur IME. Cependant, et comme le montre le graphique ci-après,

les importations pour les autres industries

mécaniques sont classées en première position avec une part de 46,8 % soit 6 236,6

MD.

Les importations des industries électriques ne représentent que 32,6 % de l’ensemble des importations du secteur IME alors que le matériel de transport occupe la troisième place avec une part de 20,6 %.

Source : INS

Contact : M. A. Elloumi – Tél: 70 146 495 Page 15


DONNEES DU SECTEUR

CETIME NEWS N° 49

INDICE DES PRIX DE VENTE INDUSTRIELS Base 2000 Année 2010

Janvier Février

Mars

Avril

Mai

Juin

Juillet

Août

SepOcNotembre tobre vembr

MACH. ET MAT. MECA. ET ELECT. Produits de la sidérurgie

172,8

172,8

172,8

172,8

172,8

174,5

174,5

174,5

174,5

174,5

174,5

Tubes et tuyaux

121,8

121,8

126,1

126,1

126,1

126,1

126,1

126,1

126,1

126,1

126,1

Produits en acier

200,6

200,6

200,6

225,2

225,2

225,2

225,2

225,2

225,2

225,2

225,2

Métaux non ferreux

103,2

103,2

103,2

103,2

103,2

103,2

103,2

103,2

103,2

103,2

103,2

Produits de fonderie

124,1

124,1

124,1

124,1

124,1

124,1

124,1

124,1

124,1

124,1

124,1

Construction métallique

150,3

150,3

150,3

155,6

159,8

162,5

161,2

161,3

161,3

172,9

172,9

Réservoirs métalliques

158,7

158,7

158,7

181,1

181,1

181,1

181,1

181,1

181,1

188,3

188,3

Outillage et quincaillerie

153,5

153,5

156,2

156,2

156,2

156,2

156,2

158,4

158,9

158,9

160,6

Autres ouvrages en métaux

134,1

134,1

135,3

135,6

135,6

136,3

136,3

136,3

143,8

143,8

144,5

Autres appareils d'usage général

96,8

96,8

96,8

96,8

96,8

96,8

96,8

96,8

96,8

Equipements ménagers

118,2

118,2

118,2

118,2

118,2

118,2

118,2

118,2

118,2

118,2

118,7

Moteurs électriques

172,2

172,2

172,2

172,2

172,2

172,2

172,2

172,2

172,2

172,2

172,2

Matériel électrique

138,8

138,8

138,8

138,8

138,8

138,8

138,8

138,8

138,8

138,8

138,8

Fils et câbles isolés

293,8

293,8

293,8

293,8

293,8

336,6

336,6

336,6

336,6

376,7

376,7

Accumulateurs et piles électriques

190,1

190,1

190,1

190,1

190,1

190,1

190,1

190,1

190,1

190,1

190,1

Lampes et tubes électriques 115,4

115,4

115,4

115,4

123,1

123,1

123,1

123,1

123,1

123,1

123,1

43,0

43,0

43,0

43,0

43,0

43,0

43,0

43,0

43,0

Instruments de mesure

180,6

180,6

180,6

180,6

180,6

180,6

180,6

180,6

180,6

180,6

180,6

Matériels optiques

156,9

156,9

156,9

156,9

156,9

156,9

156,9

171,2

171,2

171,2

171,2

Cycles et Motocycles

120,5

120,5

117,8

117,8

117,8

117,8

117,8

122,9

122,9

122,9

122,9

TOTAL BRANCHE I.M.E.

140,6 140,6 140,9 142,9 143,3 144,7 144,6 144,9 146,0

Appareils de réception de l'image

96,8

43,0

96,8

43,0

148,0 148,3

Contact : M. A. Elloumi – Tél: 70 146 095 Page 16


AGENDAS

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CETIME NEWS N째 49


AGENDAS

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2010

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23


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LE CETIME

2010

3

.

27

2010

.

Page 21


"MINATEC "

"ViaMéca "

"TELNET " "

2010 ."MINATEC "

"ViaMéca "

11

"ViaMéca

" CRT "

. "

: "

"

"

"

"

"Robotique

: -

-

-

-

: -

2010 –

:

/ :

–6

www.cetime.ind.tn - 70 146 071 :

7

. . : 70 146 000 :

:

06


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