cetimenews 8 nov - dec 2006

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EDITORIAL Le CETIME … Une nouvelle dimension ! En 2007, Le CETIME célèbrera son 25ème anniversaire. Ce parcours d’un quart de siècle lui a permis d’acquérir, dans sa démarche de soutien et d’appui aux entreprises du secteur des IME, un savoir-faire et une notoriété incontournables. Fort de cette expérience cumulée au fil des années et de son image de marque reconnue, la nouvelle orientation stratégique du CETIME vise désormais la consolidation de sa ligne de développement en adoptant les nouvelles formes d’organisation et de performance, notamment en forgeant une nouvelle dimension basée sur une infiltration au niveau international. Dans ce contexte, le CETIME qui dispose d’une assise solide en matière d’assistance et de compétences multidisciplinaires et qualifiés et d’un important gisement de créativité et d’outils performants, se trouve prédisposé à explorer de nouveaux créneaux porteurs à hautes valeurs ajoutées aussi bien pour le Centre, son environnement que pour l’ensemble du tissu industriel. Partant d’une bonne connaissance des potentialités du secteur des IME, de ses perspectives de développement, le CETIME a misé sur le partenariat international et en particulier, bilatéral avec son homologue CETIM – France, pour esquisser les premières bases d’une collaboration privilégiée capable de créer une synergie « gagnant – gagnant » susceptible de dynamiser le tissu industriel en vue de lui conférer un meilleur positionnement à l’échelle mondiale. Ce partenariat promet d’importants atouts à la Tunisie pour consolider sa position au niveau de la compétitivité à l’échelle internationale

(rappelons que le dernier rapport de DAVOS classe la Tunisie 30ème sur 125 pays). Les prémisses de ce partenariat se sont déjà concrétisées à travers les actions de sensibilisation entamées au profit des entreprises du secteur ayant touché le volet Recherche – Développement et Innovation et l’engouement qu’elles ont suscité chez les industriels à intégrer les programmes de recherches européens (7ème PCRD). Aussi, les projets qui sont en cours de réalisation, à ne citer que les plus importants, notamment l’introduction des techniques de CND par émission acoustique dans l’inspection des sphères de stockage du gaz, le projet de création d’un pôle de compétitivité en électronique, mécatronique à Sousse et le projet d’homologation des équipements médicaux représentent des gisements de valeurs considérables.

Le démarrage du Centre de Documentation et les actions prometteuses au niveau de la veille technologique, de la communication et de l’innovation constitueront désormais des axes stratégiques pour ce développement. Sans oublier les projets d’institution du laboratoire de classification énergétique des climatiseurs et pompes à chaleur et du banc de mesure photométrique des lampes et luminaires et leur contribution au développement du produit tunisien. Quant à 2007, qui s’annonce de bon augure, elle est aussi la dernière année qui précède le démantèlement tarifaire total avec l’Union européenne, ce qui est de nature à inciter tous les opérateurs économiques à œuvrer conjointement et redoubler d’efforts pour faire face à ce défi.

SOMMAIRE COOPERATION INTERNATIONALE EDITORIAL Cetime/Sweco. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le CETIME … Une nouvelle dimension ! Participation du CETIME au SISTEP . . . . . . ACTUALITES Suivi des programmes nationaux . . . . . . . . . . 2 VEILLE & INFORMATIONS Programme de formation 2007 . . . . . . . . . . . 3 Dossiers sur les IME . . . . . . . . . . . . . . . . . . Manifestations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 Energie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Nouvelles Technologies . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 Qu’est-ce que la chromatographie ? . . . . . . 10 Audit Energétique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 Directive RoHS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 DONNEES DU SECTEUR DES IME AGENDAS

CETIME news Responsable de la publication Mohamed Ferid HERELLI Coordinatrice : S. Ben FADHEL - Conseiller :T. AZZABI – Comite de rédaction : M. OUAZAÂ - M. MHALLA H. AMOR – A. AMRI – C. MAALOUL – N. MAKHLOUF – T. BEN SAÂD LE CETIME - GP7 - Z.I. Ksar saïd - 2086 La Manouba – Tél.: 71 545 988 – 71 545 721 - fax : 71 546 637 – 71 546 380 - E-Mail : cetime@ati.tn Réalisation & Impression SIMPACT – Tél.: 71 236 111– Fax : 71 232 303 www. Cetime.ind.tn


ACTUALITES Le CETIME

Programme National de la Qualité :

et les établissements d’enseignement, d’éducation et de formation professionnelle

Situation à fin décembre 2006

Le CETIME participe activement à la formation des

Le CETIME contribue activement à la réussite du Programme National de la Qualité en tant qu’un des piliers de la modernisation de l’Industrie tunisienne et outil structurant les PME pour les aider à affronter les défis d’intégration à l’économie mondiale.

étudiants en leur proposant des stages ouvriers, techniciens ou des projets de fin d'études. Dans ce cadre, le Centre a accueilli durant l'année 2006 environ 104 stagiaires répartis par type et par niveau

L’objectif ultime de ce programme étant l’assistance de 600 entreprises industrielles dont 180 relevant du secteur des IME et ce, à fin 2009.

comme suit :

La situation qui se présente à fin décembre 2006 pour le secteur des IME est la suivante : 36 contrats signés dont 04 actions achevées et 32 en cours de réalisation, réparties comme suit : Référentiel

Nbre d’entreprises adhérentes

Système de Management Qualité selon la norme ISO 9001 : 2000 Système de Management Qualité selon la norme ISO/TS 16946 Système de Management Intégré Système de Management de la Sécurité (OHSAS 18001) Système de Management pour l’accréditation selon les normes ISO 17020/17025

20 04 03 02 07

Signalons par ailleurs, que 50 nouveaux contrats sont en cours de démarchage. Contact. Mme A. Kharrat poste 1495

Contact. M.W. Ouerghi poste 1497

Programme National de Mise à Niveau Situation au 30 novembre 2006 Les adhésions des entreprises du secteur IME au programme de Mise à Niveau sont de 472, parmi lesquelles 295 projets ont été approuvés par le COPIL au 30 novembre 2006.A signaler que 126 dossiers sont traités par le CETIME, soit un taux de participation de 43 %.

Les dossiers en cours d’étude sont au nombre de 172 dont 40 traités par le CETIME.

La répartition par sous secteur des dossiers « CETIME » approuvés se présente comme suit :

Contact. MM. F. M’rabet/H. Rebaâ postes 1432/1446 2


ACTUALITES Programme de formation 2007 : Gagnez en compétence pour gagner en compétitivité ! La formation continue constitue l'un des instruments de modernisation de l'Economie et un outil d'accroissement des capacités de compétitivité des entreprises. Partant de ce constat, et en vue de consolider le capital humain et d'actualiser les qualifications des ressources humaines, le CETIME a mis en place pour l'année 2007, un programme de formation approprié au profit des entreprises comptant 45 séminaires en inter-entreprises et couvrant les domaines et thématiques suivants :

- les matériaux et traitements thermiques - la technologie de soudage et méthodes d'inspection - le Contrôle Non Destructif (C.N.D.) - la métrologie dimensionnelle - l'informatique industrielle - l'exploitation et le contrôle des installations électriques - l'efficacité énergétique - la fabrication et la maintenance électronique - les techniques de la maintenance et la gestion industrielle...etc. Ces thèmes ont été choisis pour répondre aux besoins explicites et implicites des industriels qui ont été identifiés lors des actions de prospection effectuées par les cadres du Centre. Dans ce programme de formation, un intérêt particulier a été accordé à l'habilitation, la certification et la validation des compétences à travers la programmation d'une multitude de stages sanctionnés par des examens de qualification. Il est à noter que des sessions de formation spécialisées ont été planifiées en partenariat avec le Centre Technique des Industries Mécaniques (CETIM-France) en matière de pratiques d'analyses d'avaries et d'inspection des appareils à pression. Tous ces séminaires peuvent être pris en charge par le ministère de l'Education et de la Formation dans le cadre de la ristourne T.F.P. ou du PRONAFOC. Pour de plus amples informations, visitez notre site Web : www.cetime.ind.tn

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Formation continue : Réalisations et Perspectives 2007 Le CETIME a réalisé durant l’année 2006 plus d’une centaine de sessions de formation (en inter et en intra) au profit des entreprises du secteur des IME et ce, dans différents domaines relevant des compétences du Centre. Le nombre de participants qui ont profité de ces actions de formation est de 792 personnes représentant 307 entreprises. Pour 2007, le CETIME a préparé un programme de formation riche et varié qui se distingue par la conception de 11 nouveaux thèmes et l’animation conjointe de plusieurs thèmes avec nos partenaires internationaux dont notamment le CETIM (France), la GTZ (Allemagne) et ASDI - Sweco (Suède).


ACTUALITES Pour une meilleure intégration des entreprises totalement exportatrices

Manifestations du CETIME pour l'année 2007 Fidèle à sa vocation d’institution d’appui et de soutien aux entreprises du secteur des IME, et dans un souci d’ouverture sur son environnement international, le CETIME prévoit pour l’an 2007, un programme de manifestations marquant son 25ème anniversaire.

Dans le cadre de la sensibilisation des entreprises industrielles totalement exportatrices pour l’approvisionnement auprès des fournisseurs locaux, une rencontre d’affaires a été organisée le jeudi 14 décembre à la Maison de l’Exportateur par l’API, le CETIME, le CETTEX le CNCC, le PACKTEC, en collaboration avec le CEPEX et la FIPA .

Le coup d’envoi de ces manifestations sera donné par monsieur le ministre de l’Industrie, de l’Energie et des PME pour l’inauguration du Centre de Documentation et de Veille Technologique nouvellement créé au CETIME.

Ces rendez-vous d’affaires entre entreprises totalement exportatrices et entreprises locales ont été programmés sur la base des besoins recensés en matière d’approvisionnement.

Ci-après Le contenu du programme des manifestations 2007 : Manifestation Inauguration CDI Séminaire : Fabrication électronique selon la directive R.O.H.S (Restriction Of Hasardous Substance) Séminaire : 2ème session de « l’Ecole de l’Innovation » à Sfax Conférence sur la mécatronique en collaboration avec le technopôle de Sousse Journée : « le CETIME, 25 ans après » Journée NTIC & Veille technologique (en collaboration avec le technopôle El Ghazala Inauguration des labos. climatiseurs et pompes à chaleurs Séminaire : Diagnostic de la consommation énergétique dans les collectivités locales. SAPRI’2007

Une demi-journée de sourcing local a permis aux entreprises tunisiennes d’établir et de développer des relations avec les entreprises totalement exportatrices dans plusieurs secteurs d’activité. Parmi les secteurs touchés par cette manifestation, le secteur des industries mécaniques et électriques qui a enregistré la présence de trente industriels qui ont eu l’opportunité d’étudier d’éventuelles coopérations entre eux.

Mois Janvier Février

1 & 2 Mars Avril

Contact. Mme C. Maâloul - poste 1439

25 Mai Juin

Juillet

IIIème Colloque Tuniso-Français d’Hygiène Hospitalière

Septembre

Le CETIME a participé au 3ième colloque Tuniso-Français d’hygiène hospitalière relatif aux dispositifs médicaux.

Novembre

Ce colloque qui a eu lieu les 1er et 2 décembre 2006 à Sousse, a été organisé par le Service d’Hygiène Hospitalière CHU Sahloul de Sousse, l’Agence Nationale de Contrôle Sanitaire et Environnemental des Produits (ANCSEP) et la Société Française d’Hygiène Hospitalière (SFHH) et a vu la participation de 450 personnes : Pharmaciens, médecins, ingénieurs, etc… venues de Tunisie, d’Algérie et de France.

Le contenu de ce programme confirme une fois de plus le souci du Centre pour accompagner les IME dans leur démarche de mise à niveau en vue d’affronter la concurrence internationale. Pour ce faire, le CETIME dispose d’une assise confirmée en matière de compétences techniques et de savoir faire, fruits d’une expérience de 25 ans.

A cette occasion, le CETIME a tissé des contacts très riches pour : se faire connaître auprès des participants issus essentiellement du monde médical ; présenter ses prestations et ses moyens notamment en matière d’essais électriques, électroniques et mécaniques ; présenter ses labels qui attestent de ses compétences et de son savoir-faire ; et enfin, manifester sa prédisposition à jouer le rôle de tierce partie dans les essais d’homologation des dispositifs et équipements médicaux.

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Contact. M.W. Ben Amor poste 1464

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COOPERATION INTERNATIONALE Coopération Tuniso-Suédoise entre le CETIME et l’ASDI - SWECO (Suède) Le projet de coopération Tuniso-Suédoise entre le CETIME et l’ASDI - SWECO (Suède) qui a été conclu au mois d’octobre 2005, repose particulièrement sur le développement des compétences tunisiennes en matière de maintenance préventive des systèmes mécaniques automatisés. Au programme de ce projet, différentes missions d’assistance et de formation qui impliquent aussi bien des spécialistes dans les industries tunisiennes concernées que les personnes appelées à assurer une manipulation quotidienne des machines. A ce jour, deux sessions de formation et une action d’assistance au profit de quatre entreprises du secteur des IME se sont déroulées. La première action de formation a été réalisée au mois de février 2006 à Tunis. Animée par des experts suédois et du CETIME, ce séminaire a été axé essentiellement sur la présentation de l’étendue du projet de coopération et les modalités de participation. Suivi en avril 2006 par une action d’assistance matérialisée par un diagnostic de l’activité maintenance de quatre entreprises à savoir : SAIPH, CTM, SACEM et VOSSLOH et une deuxième action de formation qui s’est tenue les 19 et 20 décembre 2006 à Tunis ayant pour thème : « Les automates programmables » et animée par un expert suédois. Il convient de signaler à ce titre, que la maintenance préventive est un outil incontournable pour la maîtrise de la qualité, de la sécurité et de la fiabilité des produits et installations de production. Contact. M. M. Hajji Poste 1433

Participation du CETIME à la Foire Internationale de la Sous-traitance (SISTEP) (Casablanca – Le Maroc, du 06 au 09 décembre 2006) Dans le cadre du partenariat CETIMCETIME, instauré au mois de juin 2006, Le CETIME a été convié, à côté de son partenaire CETIM - France, à assister à la Foire internationale de la Sous-traitance qui s’est tenue à Casa – Le Maroc du 06 au 09 décembre 2006 et participer aux activités programmées à cette occasion. Cette manifestation a été d’une importance majeure pour tisser de nouvelles relations avec les différents intervenants dans le domaine de la soustraitance et une opportunité pour les responsables qui y ont assistés pour présenter les services du Centre, ses nouvelles orientations ainsi que l’identification des étapes futures de la coopération entre les deux centres techniques. En marge de cette foire, une présentation sur SAPRI’2007 a été faite et plusieurs intervenants marocains ont manifesté leur intérêt pour participer à cet évènement.

CETIME

Evaluation des laboratoires du selon les exigences de la nouvelle version 2005 de la norme ISO/ CEI 17 025 Le CETIME a passé avec succès au mois de novembre 2006, l'audit de surveillance des accréditations de ses trois laboratoires à savoir : le laboratoire d’essais de performances des réfrigérateurs, le laboratoire d’essais sur piles et le laboratoire de métrologie dimensionnelle. En effet, ces accréditations représentent pour le CETIME une reconnaissance et une valorisation de son savoir faire, un vecteur commercial et un outil mobilisateur de communication interne. Réussir ces accréditations était l'un des principaux objectifs qualité de développement technique du CETIME en adéquation avec la politique globale du Centre en matière de développement. Et comme il s'agit d'un audit de migration à la nouvelle version 2005 de la norme ISO/ CEI 17 025 pour les trois laboratoires cités cidessus, les experts du COFRAC ont été extrêmement attentifs. Aussi réussir et maintenir ces trois accréditations était un vrai défi pour le personnel du CETIME. L'audit a donc suscité des débats très approfondis sur le plan technique notamment sur le calcul d'incertitude. Le résultat final de cette évaluation n'est qu'une preuve de sérieux qui a renforcé la confiance du personnel et surtout celle de nos clients. Enfin, il faut noter que la démarche d'accréditation a toujours été un axe prépondérant de la stratégie du Centre et un facteur de consolidation de son succès. Contact. Mme A. Kharrat – poste 1495

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VEILLE & INFORMATIONS 640 millions d’euros en 2005 et un chiffre du même ordre en 2004, qui était semblable à 2004. En terme de volume, on constate que le marché se développe plus rapidement qu'en terme de valeur : l'augmentation est de 10%. • Bien que les données de production soient rares, la production de l'UE est manifestement déplacée aux pays à prix réduit, en Asie et également en Europe de l'Est. Depuis 2000, le volume de production a diminué de 57%. Il a atteint environ 2,5 milliards d'unités en 2004. • Les composants inductifs deviennent de plus en plus petits en taille, ce qui signifie de plus petits enroulements, donc moins de cuivre est utilisé. • En 2005, les importations de l’UE ont valu la somme de 2,1 milliards d’euros, ce qui implique un déclin de 9% depuis 2001. En terme de volume, la diminution était la même. L'Allemagne était le plus grand importateur, suivie de la France et du Royaume-Unie. • Notons que les pays en voie de développement ont augmenté leurs approvisionnements vers l’UE : leur part est allée jusqu’à 24% en 2005. La Chine est de loin le plus grand fournisseur devançant des pays comme la Tunisie, la Thaïlande et les Philippines. • La Tunisie, par ailleurs, occupe une importante 2ème place parmi les pays en voie de développement fournisseurs de l’UE en matière de composants inductifs.

DOSS IER LE MARCHE DES COMPOSANTS INDUCTIFS DANS L’UE : Moins de valeur, plus de volume 2005 : LA TUNISIE 2ème FOURNISSEUR DE L’UE Le marché européen des composants inductifs se développe en volume, mais diminue en valeur, engendrant ainsi une nette baisse du chiffre d'affaires. Les pays en voie de développement ont augmenté le volume de leurs approvisionnements à l'UE par 24% en 2005. La tendance de valeur-contre-volume avait continué pendant plusieurs années sur ce marché. En 2004 et 2005, le marché s'est développé de 10% en terme de volume mais sa valeur est restée à peu près identique, aux alentours de 640 millions d’euros. De plus en plus, la production de l'UE est délocalisée vers les pays à faibles coûts en Asie et en Europe de l'Est notamment. Le Centre européen de promotion des exportations des pays en voie de développement a réalisé en octobre 2006 une étude sur le marché européen des composants électroniques inductifs dits « passifs ». Cette étude de marché couvre le marché européen et en particulier les marchés en France, en Allemagne, en Hongrie, en Italie, aux Pays-Bas et au RoyaumeUni pour les composants inductifs. Elle fournit des informations détaillées supplémentaires couvrant plusieurs groupes de produits en même temps.

En effet, pour 2005, sur les 24% des importations de l’UE de ces produits des pays en voie de développement, 14% proviennent de la Chine et 3% de la Tunisie. • De plus, La Tunisie est l’un des fournisseurs des plus importants pays de l’UE à savoir : la France avec 6% sur les 29% de ses importations de l’ensemble des pays en voie de développement ; L’Allemagne avec 7% sur un total de 30% et l’Italie avec 1% sur un total de 23%. • Les intermédiaires comme les importateurs et les agents sont les plus intéressants groupes-cibles pour les pays en voie de développement en UE. • Depuis le 1er juillet 2006, tous les fournisseurs sont appelés à respecter les exigences légales de l’UE concernant la réutilisation et le rétablissement des déchets et également la restriction de l'utilisation de certains matériaux dangereux (RohS et WEEE).

Des informations sont fournies sur l'importance du marché (la demande, la production et les ventes), la distribution, les prix, les procédures de gestion et de promotion des ventes. Une attention particulière est prêtée aux occasions offertes aux exportateurs des pays en voie de développement. SYNTHÈSE DE L’ÉTUDE : Cette étude de marché s’articule, entre autres, autour des principaux points relatifs au marché européen des composants inductifs à savoir: • Le marché de l’UE pour les composants inductifs a généré

Tableau de classification des produits concernés par cette étude Code NHS 85041091 85045090 85049005 85045080 85043110 85043131 85043139 85043190 85043210 85043231 85043239 85043290 85043310 85043390

DÉSIGNATION Bobines de réactance, y compris celles avec condensateur accouplé Bobines (à l’exclusion de ceux pour des aéronefs civils et de ceux pour des lampes à décharges ou des tubes) Assemblages électroniques de bobines utilisées pour des appareillages de télécommunication et pour des alimentations d'énergie pour des machines de traitement automatique de l'information et leurs unités Bobines déflection et rotacteurs VHF et UHF et autres bobines de réactances et selfs Autres transformateurs, d'une puissance n'excédant pas 1 kVa, destinés à des aéronefs civils Transformateurs, d'une puissance n'excédant pas 1 kVa, pour la mesure des tensions Autres transformateurs de mesure, d'une puissance n'excédant pas 1 kVa Autres transformateurs, d'une puissance n'excédant pas 1 kVa, pour ligne THT Autres transformateurs, d'une puissance excédant 1 kVa mais n'excédant pas 16 kVa, destinés à des aéronefs civils Transformateurs, d'une puissance excédant 1 kVa mais n'excédant pas 16 kVa, pour la mesure des tensions Autres transformateurs de mesure, d'une puissance excédant 1 kVa mais n'excédant pas 16 kVa Autres transformateurs d'une puissance excédant 1 kVa mais n'excédant pas 16kva Autres transformateurs, d'une puissance excédant 16 kVa mais n'excédant pas 500 kVa, destinés à des aéronefs civils Autres transformateurs, d'une puissance excédant 16 kVa mais n'excédant pas 500 kVa F. M’rabet Traduit de : CBI NEWS – Nov./Déc.-06 6


VEILLE & INFORMATIONS Les deux segments les plus importants du marché des composants électroniques en Europe sont : l'informatique (28%) et les industries de communication (23%). Les marchés dans les secteurs automobile et biens de consommation sont également d'importance considérable.

DOSS IER COMPOSANTS ELECTRONIQUES :

Les principales tendances sur le marché de composants électroniques se distinguent par la rude pression des prix, la miniaturisation, la globalisation continue et les canaux compliqués d’approvisionnement et de sous-traitance caractérisés par un manque de plus en plus des compétences que ce soit au niveau des fabricants des composants électroniques, ou des PME d’une façon générale.

Les pays en voie de développement se distinguent de plus en plus

Aujourd’hui, on s'attend à ce que le marché de l'UE pour l'électronique et les composants électroniques atteigne une valeur de 49,6 millions d’euros en 2006. L'Allemagne, le Royaume-Uni, la France et l'Italie constituent la composante majeure du marché européen. Cependant, on s'attend à ce que la plus grande croissance provienne des nouveaux Etats membres de l'UE, car une grande partie de la production européenne occidentale de l'électronique y a été récemment délocalisée. Les importations totales de l’UE des composants électroniques (sans tenir compte des assemblages électroniques) ont été évaluées à 30,4 milliards d’euros en 2005, soit une diminution de 62% comparée à 2001. Au total, les pays en voie de développement ont fourni la valeur de 4,6 milliards d’euros en composants électroniques à l’UE et la valeur de 8,6 milliards d’euros en assemblages électroniques.

La part des pays en voie de développement dans les importations de l’UE des composants électroniques (assemblages électroniques non inclus) augmente de plus en plus. De 9% en 2001, elle a grimpé à 15,3% en 2005. Leur part dans le segment d'assemblages électroniques est de 25,2% en 2005. Il est vrai que la pression des prix locaux force les européens à déplacer une part de leur production vers des pays à faibles coûts de main d’oeuvre. En conséquence, toute la production de l’UE des composants électroniques (assemblages électroniques non inclus) a chuté de 40% entre 2000 et 2004 pour atteindre 20,5 milliards d’euros. En volume, la diminution était aux alentours de 47%.

F. M’rabet Traduit de : CBI NEWS – Nov./Déc.-06

voie de développement ont fourni une valeur totale d’euros 6,5 milliards à l'UE en 2005, une remarquable croissance de 87% depuis 2001. Le plus grand fournisseur de pays en voie de développement à l'UE pour tous les groupes de produits est, de loin, la Chine suivie à une grande distance de la Turquie, du Brésil et de l'Inde. Les pays du sud de l'UE qui, jusqu’à ces derniers temps, comptaient sur la production nationale comme l'Espagne et l'Italie, sont entrain de chercher actuellement les manières susceptibles de faire réduire les coûts.

PRODUITS MECANIQUES ET ELECTRIQUES Opportunités d’export vers l’U.E. Bien que l'Union européenne intensifie sa production dans le secteur mécanique et électrique, on s'attend à ce que le rôle des pays en voie de développement augmente manifestement dans ce domaine. Des quantités de production déjà significatives sont soustraitées aux pays à faibles coûts comme la Chine et l'Inde. Cette tendance est susceptible de s'accentuer, particulièrement lorsqu’il s’agit de produits à forte intensité de main-d’œuvre.

L'UE est un acteur important sur le marché global dans le secteur mécanique et électrique, produisant plus de 40 milliards d’euros en moteurs électriques, générateurs et transformateurs en 2005. La production de l'UE des roulements,

Les importations de l'UE pour ce secteur se sont développées de 28% en valeur (vers 113 milliards d’euros) et 49% en volume (17 millions de tonnes) entre 2001 et 2005. Les pays en

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VEILLE & INFORMATIONS des boîtes de vitesse, des embrayages et des systèmes d'entraînement est allée jusqu'à environ 28 milliards d’euros et la valeur de production des appareils de manutention et de levage s’est élevée à environ 49 milliards d’euros.

de plus petits Etats membres comme la Suède, l'Autriche et les Pays-Bas, se sont distingués par une forte croissance. La Tunisie est l’un des principaux fournisseurs de la France avec une part de 1% des 4% relatifs aux pays en voix de développement (2% la Chine et 1% la Turquie). Les principaux groupes de produits fournis sont : Organes de transmission, systèmes d’entraînement, systèmes hydrauliques et outillages.

La valeur de production de l'UE des machines-outils a augmenté légèrement de 16,5 milliards d’euros. L'industrie de construction mécanique est la plus grande branche d’activité du secteur. Avec une croissance de 2,8%, sa performance fut toutefois, moins bonne en 2005 qu’en 2004. Le déclin a été principalement provoqué par les prix élevés des matières premières et par la stagnation de la demande. Les « grands quatre » marchés de l'UE : l’Allemagne, le Royaume-Uni, la France et l’Italie) ont eu des difficultés particulières, tandis que

F. M’rabet Traduit de : CBI NEWS – Nov./Déc.-06

ENER GIE PILE A COMBUSTIBLE Le scooter à hydrogène, ça roule ! Le CEA Valduc pilote depuis 2002 le développement d'une station de remplissage hydrogène et de _réservoirs en polymère légers, économiques et de durée de vie importante, capables de stocker de l'hydrogène à 525 bars; ceci pour les besoins du programme européen Fresco (Fuel œil reduced emission scooter). Ses efforts, ainsi que ceux de ses partenaires, ont permis de faire rouler un scooter à pile à combustible à 70 km/h, sur la piste privée du constructeur italien Piaggio. L'engin, qui était équipé d'un réservoir de 9 litres, est bien sûr un démonstrateur non destiné à la commercialisation. Source : CEA TECHNOLOGIES - 83-Nov./Déc. 2006

Honda dévoile sa voiture à hydrogène Ce véhicule à hydrogène, entièrement fonctionnel, se distingue par un tout nouvel assemblage compact de piles à combustible à haut rendement, ainsi qu’un châssis surbaissé, une suspension basse et un capot court. Un véhicule à hydrogène entièrement inédit reposant sur ce concept sera lancé en nombre limité en 2008 au Japon et en Amérique du Nord. Le FCX Concept est construit sur une plate-forme accueillant la pile à combustible V-Flow qui consiste en un module compact à haut rendement disposé sur une console centrale novatrice. Ainsi, les ingénieurs ont réussi à créer une berline élégante à suspension basse qui aurait été difficilement réalisable avec un véhicule à hydrogène classique. La nouvelle pile à combustible (PAC) de Honda est 20 % plus petite et 30 % plus légère que le module actuel de la Honda FCX FC, mais elle a gagné 14 kilowatts (kW) en puissance de sortie. Le moteur d’entraînement a été placé de manière coaxiale avec la boîte de vitesses pour un design plus compact et une puissance de sortie accrue de 15 kW. Comme source d’énergie d’appoint, le FCX Concept est doté d’une batterie au lithium-ion compacte à haut rendement, pour une meilleure puissance de sortie et un moteur plus compact. Ces améliorations au chapitre du rendement d’importants éléments du moteur permettent de parcourir des distances d’environ 30 % supérieures à celles permises par l’actuel modèle FCX. Source : www.autoconseils.ca/Actualites

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VEILLE & INFORMATIONS Nouvelles

TECHNO LOGIES Renault promet des véhicules propres en 2009 Renault s’est engagé à offrir dès 2009 une gamme complète de véhicules fonctionnant aux biocarburants, à un prix comparable à celui des modèles essence et diesel. A cet horizon, 50 % des véhicules à moteurs essence offerts à la vente en Europe pourront rouler au bioéthanol et tous les moteurs diesel seront capables de rouler avec un taux de 30 % de biodiesel. En ligne avec cet objectif, Renault sera en 2007 l’un des seuls constructeurs automobiles à proposer une double offre de biocarburants en Europe : Trafic et Master sont d’ores et déjà disponibles avec des motorisations compatibles au biodiesel B30 et, au printemps 2007, Mégane sera commercialisée avec une version 1.6 16v 110 ch compatible au bioéthanol E85. Parce qu’ils sont aisément applicables à des véhicules de grande série, Renault considère les biocarburants comme l’une des solutions les plus efficaces et économiques pour maîtriser les émissions de CO2 à moyen terme. Dans l’approche dite du « puits à la roue », leur bilan global est plus intéressant que celui des carburants traditionnels : comparée à un moteur essence, la réduction des rejets de CO2 peut, selon la source végétale utilisée, atteindre près de 70 %. Issus des végétaux ou de la biomasse, ils constituent de plus une énergie renouvelable et diversifiée, qui permet de limiter la dépendance énergétique aux carburants fossiles. A plus long terme, Renault travaille également, dans le cadre de l’Alliance avec Nissan, sur les technologies de véhicules hybrides et de pile à combustible. Source : www.enerzine.com

NANOTECHNOLOGIE Triage et aiguillage moléculaire Une équipe de la Direction des sciences de la matière (DSM) du CEA a récemment breveté une surface nano structurée capable de réguler le déplacement individuel de molécules, ce qui ouvre potentiellement la voie à l'auto acheminement de médicaments. Ce tamis est réalisé à partir de molécules de tristilbène.Au contact d'une surface de graphite, elles s'auto-assemblent en un réseau d'alvéoles nanométriques ; si on y dépose une solution, les molécules s'immobilisent dans ces cavités en fonction de leur taille et de leur forme et pour une durée qui dépend de la température du tamis.A plus long terme, l'adjonction de moyens de contrôle optique est envisagée, ce qui devrait permettre d'orienter les déplacements dans une direction donnée. Bref: du triage et de l'aiguillage moléculaire! Source : CEA TECHNOLOGIES - 83-Nov./Déc. 2006

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VEILLE & INFORMATIONS QU’EST-CE QUE

Si la phase stationnaire est un liquide non ou peu volatil possédant des propriétés-de-solvant des composés à séparer, il s'agit de chromatographie gaz-liquide ou chromatographie de partage. Si la phase stationnaire est un solide adsorbant (silice, alumine, zéolites ou polymères), c'est de la chromatographie gazsolide. Dans cette même famille des chromatographies d'adsorption, la chromatographie liquide-solide se caractérise par sa phase stationnaire qui est un adsorbant solide polaire.

LA CHROMATOGRAPHIE ? La chromatographie et les différentes formes de spectroscopie et de spectrométrie (encadré D, Spectroscopie et spectrométrie) constituent les deux grandes techniques de base d'analyse, l'une séparative, l'autre identificatrice des composants d'un corps.

Dans la chromatographie liquide haute perfor-mance (CLI-IP), l'échantillon doit être totalement soluble dans la phase mobile (solvant d'élution). Celui-ci doit être poussé à haute pression (d'où la dénomination alternative de chromatographie liquide haute pression) afin d'assurer un débit constant dans la colonne et éviter toute perte de charge. La CLHP fait intervenir des mécanismes d'échange soluté/phase mobile/ phase stationnaire, basés sur les coefficients de partage ou d'adsorption selon la nature des phases en présence (1).

La chromatographie (du grec khrôma, couleur et graphein, écrire) permet la séparation des constituants d'un mélange en phase homogène liquide ou gazeuse, comme un buvard répartit en auréoles concentriques un liquide répandu à sa surface. Un chromatographe est constitué d'un dispositif d'injection de L'échantillon, d'une colonne, d'un détecteur et d'un système d'enregistrement et d'analyse. Son principe repose sur l'équilibre de concentrations des composés entre deux phases en contact : la phase stationnaire, dans ta colonne, et la phase mobile, qui se déplace. La séparation est basée sur l'entraînement différentiel des constituants dans la colonne, qu'ils parcourent en des temps proportionnels à leur taille ou leur structure, ou selon leur affinité avec la phase stationnaire (polarité...). À leur arrivée en bout de colonne, un détecteur mesure en continu la quantité de chacun.

Une analyse chromatographique donne un chromatogramme, représentation graphique de l'évolution d'un paramètre (intensité du signal du détecteur) lié à la concentration instantanée du soluté en fonction du temps. Il fait apparaître des pics émergeant de la ligne de base, obtenue en l'absence de composés (figure).

SOURCE : CLEFS CEA - N° 54 - AUTOMNE 2006

La chromatographie la plus courante se fait en phase gazeuse sur des échantillons gazeux ou susceptibles d'être vaporisés sans décomposi-tion. La phase mobile est un gaz Ihélium, azote, argon ou hydrogène) qui balaie en permanence la colonne placée dans un four à thermostat. Les détecteurs permettent l'analyse sélective et l'identification de mélanges très complexes.

(1) Il existe deux autres types de chromatographie liquide, ionique et d’exclusion.

Figure. Exemple d'utilisation combinée de la spectrométrie de masse et de ta chromatographie: séparation des isomères ("molécules sœurs") d'une molécule explosive (le dinitrobenzène DNBI après prélèvements par micro-extraction en phase solide par chromatographie en phase gazeuse et détection par spectrométrie de masse ISPME-GC-MS).

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VEILLE & INFORMATIONS L'AUDIT ENERGÉTIQUE : OBLIGATION ET PÉRIODICITÉ Suite à la flambée des cours des hydrocarbures à l’échelle internationale et dans le cadre du programme national de l’utilisation rationnelle de l’énergie, plusieurs outils et mesures incitatives ont été mis à la disposition des entreprises pour réussir leur politique d’économie d’énergie et d’amélioration du rendement de leurs équipements et installations en vue de conférer plus de compétitivité à leurs produits. L’audit énergétique est souvent nécessaire pour dresser un bilan énergétique de l’entreprise et définir un plan d’investissement et des actions d’amélioration. QU'EST CE QU'UN AUDIT ENERGETIQUE ? On entend par audit énergétique, toute opération de diagnostic de la consommation d'énergie au sein de l'établissement à travers la réalisation de recherches, d'études et de contrôles visant à évaluer le niveau de performance énergétique de l'établissement, à analyser les causes des insuffisances et à proposer les actions correctives.

catégories de projets consommateurs d'énergie assujettis à la consultation préalable, les modalités de sa réalisation ainsi que les conditions d'exercice de l'activité des experts auditeurs. QUELS SONT LES ETABLISSEMENTS QUI SONT TENUS DE RÉALISER UN AUDIT ÉNERGÉTIQUE ? Sont assujettis à l'audit énergétique obligatoire et périodique ; • Les établissements appartenant au secteur industriel dont la consommation annuelle totale d’énergie est supérieure ou égale à 1000 tonnes équivalent pétrole (tep), • Les établissements appartenant aux secteurs du transport, du tertiaire et du résidentiel dont la consommation annuelle totale d'énergie est supérieure ou égale à 500 tep. Tout établissement non assujetti à l'audit énergétique qui réalise des travaux d'extension entraînant une augmentation de sa consommation totale d'énergie de manière à dépasser les seuils d'assujettissement indiqués ci-dessus, est tenu d'en informer l'Agence Nationale pour la Maîtrise de l'Energie "ANME" dans un délai ne dépassant pas les trois mois à partir de la date d'achèvement des travaux d'extension. COMMENT CALCULE-T-ON LA CONSOMMATION ANNUELLE TOTALE D'ÉNERGIE? On entend par consommation annuelle totale d'énergie :

Caméra de contrôle par thermographie infrarouge

Les audits énergétiques obligatoires et périodiques sont régis par la loi n° 2004- 72 du 02 août 2004 relative à la maîtrise de l'énergie et le décret d'application n° 2004-2144 du 02 septembre 2004, fixant les conditions d'assujettissement des établissements consommateurs d'énergie à l'audit énergétique obligatoire et périodique, le contenu et la périodicité de l'audit et les

• La consommation sur une même année de tous les combustibles solides, liquides et gazeux calculée sur la base de leur pouvoir calorifique inférieur, • La consommation annuelle d'électricité calculée sur la base d'un coefficient d'équivalence énergétique. Les valeurs des pouvoirs calorifiques et des coefficients d'équivalence énergétique à prendre en compte pour le calcul de la consommation totale d'énergie sont fixées par arrêté du ministre chargé de l'énergie. La consommation totale d'énergie est exprimée en tep. 11

QUELLE EST LA PERIODICITE DE L'AUDIT ENERGETIQUE ? Tout établissement assujetti est tenu de charger tous les cinq ans un expert auditeur dûment habilité pour réaliser un audit énergétique. L'intervalle entre deux audits successifs ne peut dépasser 5 années,

Analyseur de combustion

COMMENT DECLENCHE-T-ON L'OPERATION D'AUDIT ÉNERGÉTIQUE? Tout établissement assujetti est tenu d'effectuer l'audit énergétique obligatoire et périodique, conformément à un cahier des charges techniques sectoriel, par l'intermédiaire d'un expert auditeur inscrit sur la liste des experts auditeurs habilités, établie par l'ANME et dressée par secteur d'activité. L'établissement assujetti établira avec l'expert auditeur une convention d'audit énergétique conformément à un modèle élaboré par l'ANME. La convention sera soumise, avant sa signature par les deux parties, à l'ANME pour étude et approbation. L'établissement peut conclure un contrat avec un établissement de services énergétiques "ESE" qui s'engage à réaliser l'audit énergétique, proposer un plan d'actions d'économie d'énergie tout en veillant à son exécution et garantir les résultats, L'ESE pourrait éventuellement apporter des financements pour la concrétisation du programme d'actions proposé à l'établissement consommateur d'énergie. Source : Audi net Adaptation : H.Trigui & M. Hajji

«Dossier à Suivre...)


NOUVELLES REGLEMENTATIONS La directive RoHS : pour un environnement plus sain

pour leur part, accusent un retard de trois ans par rapport aux dispositions législatives européennes. La Chine, vient de mettre en place un cadre législatif très contraignant. Celui-ci retranscrit les propositions de la directive RoHS dans son interprétation la plus stricte. Il n'autorise aucune exemption. Concernant l’étiquetage, la directive ne prévoit pas de symbole identifiant les appareils conformes à la directive. A partir de la date d’entrée en vigueur (01/07/06) tous les nouveaux produits mis sur le marché sont censés être conformes. C’est aux autorités compétentes de chaque pays de mettre en place des procédures de contrôle et de surveillance. Cependant, certains fabricants ont introduit leurs propres systèmes d’identification.

La Directive DEEE (Déchets d'Equipements Electriques et Electroniques) a pour but de favoriser le recyclage des Equipements Electroniques et Electriques (EEE) et d'encourager les concepteurs à créer des produits facilement recyclables. Elle impose aux fabricants et aux importateurs d'EEE de prendre en charge les coûts de ramassage et de traitement des déchets d'EEE.

Pour les fabricants, la mise en œuvre de cette directive ne se fait pas sans difficulté vu qu’elle entraîne des modifications sur les composants, le procédé, les machines, les consommables, etc. La soudure (ou brasure) des composants électroniques qui était faite avec un apport d'alliage contenant du plomb, a été remplacée, comme indiqué plus haut, par d’autres alliages sans plomb. Ceux les plus répandus utilisent l’étain (SN), l’argent (Ag) et le cuivre (Cu). Malheureusement, leur utilisation présente plusieurs inconvénients : la température de fusion des nouveaux alliages est plus élevée, entraînant un risque de détérioration des composants lors du montage. L'élasticité de l'alliage étant différente, des fissures peuvent survenir après le montage entraînant des dysfonctionnements difficiles à localiser.

La directive Européenne 2002/95/EC dite RoHS (en Anglais ’Reduction of Hazardous Substances’) complète cette action en réduisant le nombre de substances chimiques dangereuses utilisées dans les EEE et par là la minimisation de la manipulation de déchets toxiques. La réduction en amont des substances dangereuses entraîne aussi une réduction des coûts de recyclage. Cette directive vise la limitation de l’utilisation de substances dangereuses dans les appareils électriques et électroniques et est entrée en vigueur dès le 1/07/06. La directive concerne 4 métaux lourds : le Plomb (Pb), le Mercure (Hg), le Cadmium (Cd) et le Chrome hexa valent (Cr VI); et deux retardateurs de flamme bromés : le Phényle bivalent poly bromé (PBB) et le Diphényle éther poly bromé (PBDE) ;

Il s’agit d’une véritable révolution technologique qui influe fortement sur la qualité et la fiabilité des produits. De ce fait, toutes les fonctions de l’entreprise sont concernées, allant de l’achat à la conception, à la qualité, à la formation, …etc.

La directive RoHS n’exige pas l’élimination totale de ces substances nocives des produits manufacturés, mais tolère une concentration maximale de 0.1% par unité de poids de matériau homogène pour toutes ces substances sauf pour le cadmium où la limite est de 0.01%.

Ainsi, la mise en conformité aura un coût non négligeable et on risque d'assister à une segmentation du marché où il y aurait d'un coté les nouvelles gammes de produits conformes et d'un autre coté les anciennes gammes sans garanties de possibilités de maintenance à moyen terme. Cette segmentation sera sans doute compromise par la mise sur le marché d'appareils volontairement non conformes à bas prix.

Cette directive s’applique aux catégories suivantes de produits : Gros appareils électroménagers, petit appareils ménagers, équipements informatiques et de télécommunication, matériel grand public, matériel d’éclairage, outils électriques et électroniques (excepté les outils industriels fixes à grande échelle), jouets et matériel de loisirs et de sport et distributeurs automatiques. Les batteries ne sont pas concernées par la directive.

Comment les consommateurs, peu sensibilisés à ces directives, vont réagir ? Vont-ils acheter le moins cher sans tenir compte de cette directive ou opteraient – ils pour le plus écologique ?

Quelques exceptions à la règle subsistent et certains matériaux visés par la directive RoHS peuvent faire l'objet de dérogation dans le cadre d'applications bien particulières.

C'est sans doute avec la vulgarisation de cette directive et une communication claire sur le sujet que les consommateurs intégreront ces paramètres écologiques dans leurs critères d'achat garantissant un retour sur investissement aux acteurs de la filière respectueuse de l'environnement.

Malgré l'entrée en application de la directive RoHS, l'Union Européenne compte à peu près une année de retard sur les japonais qui ont développé des processus de fabrication qui éradiquent le plomb de la production et recommandent l’utilisation du SAC 305 (Sn 96.5% Ag 3% Cu .0.5%). Les USA,

Pour plus d’informations contacter M. Nouri Makhlouf – poste 1450

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DONNEES DU SECTEUR DES IME Le secteur des Industries Mécaniques et Electriques (IME) compte actuellement 820 entreprises ayant 10 emplois et plus dont 270 produisent totalement pour l’export. Les Industries IME représentent 15% du total des entreprises des industries manufacturières. Elles emploient environ 79 000 personnes représentant 16 % de l’ensemble des emplois du secteur manufacturier. Le secteur est constitué en majorité de petites et moyennes entreprises. En effet, 63% des unités ont un effectif inférieur à 50 personnes, 18% ayant un effectif entre 50 et 100 et 19% emploient plus que 100 personnes.

Parmi les 820 entreprises industrielles du secteur, 302 sont à participation étrangère principalement émanant d’investisseurs de l’Union européenne. On recense 153 unités en partenariat avec les français, 76 avec les italiennes et 36 avec les allemands

Durant les 11 premiers mois de l’année 2006, les exportations relevant du secteur des industries mécaniques et électriques ont connu une croissance prometteuse. En effet, La valeur de ces exportations a affiché une progression de 18.4% par rapport à 2005 atteignant ainsi 3 495 MD dont 2 124 MD relevent du secteur des IEEE.

EVOLUTION DES PRINCIPAUX INDICATEURS DU SECTEUR DES IME Unité : MD

Année Production Valeur ajoutée (VA) Taux de la valeur ajoutée Importations - Industrie mécanique - Industrie électrique - Matériel de transport Exportations - Industrie mécanique - Industrie électrique - Matériel de transport Investissement

2003

2004

2005

2006

3 811 1 073 28% 5 404.7 2 716.9 1 689.0 998.8 2 149.7 730.2 1 198.2 221.4 160

4 264 1 209 28% 6 528.5 3 310.6 2 007.5 1 210.5 2 597.9 806.0 1 507.1 284.7 185

4 781 1 369 28% 6 641.1 3 306.4 2 068.9 1 265.7 3 141.7 869.0 1 920.8 351.9 200

5 400* 1564* 29% 7 425 (11 mois 2006)

*Valeurs estimées

3 495 (11 mois 2006) 226* Source : INS/MDCI

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AGENDAS SESSIONS DE FORMATIONS SPÉCIALISÉES DU CETIME POUR LE PREMIER TRIMESTRE 2007 Pos

Thème de Formation

Date

Durée / Js

Coût DT/pers

1

A10507004

Le diagnostic énergétique dans le secteur industriel

06-07 Fev.

02

500

2

A10207001

Audit qualité interne selon la norme ISO 9001 version 2000

13-15 Fev.

03

500

3

A10707001

Choix des méthodes de contrôle non destructif

19-23 Fev.

05

800

4

A11007001

Gestion d’un parc d’instruments de mesure

20-21 Fev.

02

400

5

A10607001

Formation qualifiante en Autocad 2004 niveau 1

26-28 Fev.

03

500

6

A10807001

Contrôle qualité des assemblages soudés

06-08 mars

03

500

7

A10107001

Architecture et fonctionnalité d'une G.P.A.O

08-09 mars

02

400

8

A10207002

La gestion et la manutention des produits dangereux

15-16 mars

02

350

9

A10407001

Formation qualifiante : Maintenancier : 26-30 mars

05

800

26-30 mars

05

1500

Module N°1 : Gestion de la maintenance ( l'audit maintenance , les analyses de fiabilité, AMDEC, GMAO et tableau de bord) 10

A11307001

Pratiques d'analyse d'avaries : méthodologie, études de cas de rupture des pièces métalliques

FOIRES & SALONS Mars Lyon-Eurexpo Des salons pour concevoir, produire, équiper. Evénement regroupant les salons Machine Outil, Form&Tôle, Inter Outils Expo, Thermic, Control France, Soudage, Motek France, Robotique et IND.ao du 06 au 09 mars 2007 Tél. : 01 49 68 54 81 - Fax : 01 49 68 54 84 Email : industrie@exposium.fr Site : www.industrie-expo.com

Janvier First Class in Tunisia Salon International des Entreprises Tunisiennes Certifiées aux normes internationales ou en cours de certification La CHARGUIA – Centre des Expositions du 16 au 18 Janvier 2007 Organisateur :Tunisia Excellence Business Tél. : 71 282 461 – 71 394 251 - Fax : 71 848 067 Tekno Salon de la machine-outil, du soudage et de la fonderie du 13 au 16 janvier 2007 Dubaï – Emirats Arabes Unis Renseignements : http://www.alfajer.net/tekno7/tubepage.htm

STIM 2007 Salon des solutions techniques innovantes pour la sous-traitance, associé à Industrie-Lyon Lyon - Eurexpo du 07 au 09 mars 2007 Tél. : 04 72 22 33 35 Email : pdoucet@sepelcom.com Site : www.stim-expo.com

Février Energies renouvelables du 14 au 17 février 2007 Lyon - France Renseignements : http://www.energie-ren.com/

Mai ELECTRO & AUTOMATION INDUSTRIELLE 2007 Le grand salon algérien de l'ingénierie électrique, de l'immotique et de l'automatisation industrielle - Palais des du 05 au 08 Mai 2007 Expositions d'Alger Pins Maritimes, Alger - Algérie Tél. : +213 (0) 21 21 01 23 Tél. : +213 (0) 21 21 05 40

Preventica Congrès et Salon sur la santé et la sécurité au travail Lyon - France du 06 février au 08 février 2007 Preventica.com - Tél. : 0 825 82 66 91 Email : salon@preventica.com Site : www.preventica.com

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