EDITO RIAL
Cap sur la productivité
Améliorer la productivité de l’entreprise c’est lui permettre d’avancer à pas sûrs, sur la voie du développement durable et de la compétitivité. C’est ce qui ressort de l’expérience menée entre 2009 et 2012 à travers la mise en œuvre d’un programme pilote de coopération tuniso-japonais dans le domaine de l’amélioration de la qualité et de la productivité, par l’assistance d’environ une soixantaine d’entreprises industrielles opérant dans les domaines de l’électricité et de l’électronique, de la mécanique et de l’emballage. En effet, les entreprises qui ont été sélectionnées durant ce programme, pour bénéficier du savoir faire japonais et de l’expertise des consultants nationaux du CETIME, de l’Unité de Gestion de la Qualité (UGPQ) et du PACKTEC, ont été largement satisfaites des résultats obtenus à la suite de l’appropriation par leur personnel technique et de production des bonnes pratiques et des outils d’amélioration de la productivité à l’instar des méthodes dites 5S, Kaizen, SMED, TPM, équilibrage des postes, changement des layout,… Elles ont pu atteindre des taux significatifs d’amélioration de la productivité grâce à un meilleur management de la production et de l’organisation et ce, par la création d’un environnement agréable (postes de travail propres, organisés, sécurisés, …), la réduction des gaspillages (réduction du temps de recherche, réduction des pannes, …) et le tout avec un peu d’investissements. Ainsi, et partant de l’idée que la productivité est une valeur essentielle de l’entreprise qui doit être portée et partagée par tous les travailleurs, employeurs et employés, il est primordial d’instaurer, avant l’implantation de ces outils, un climat social favorable et une culture Qualité orientée amélioration continue et satisfaction client. Car il se trouve que les entreprises qui ont implanté au moins un système de management de la Qualité figurent aujourd’hui au peloton des entreprises performantes et perfectibles et ce sont elles qui contribuent pour une part importante à la croissance économique et sociale de la Tunisie. Comme il est vrai aussi que les pays qui ont connu un franc succès en matière de productivité sont ceux qui ont su instaurer et disséminer au
sein de leurs entreprises une culture qualité productivité et des principes de « lean management » à l’instar du Japon, le Singapour, la Malaisie,
qui ont vécu des mouvements de productivité connus sous le nom de « mouvement QPI » (Quality Productivity Improuvment) ». Fort d’une longue expérience en consulting et formation sur les outils de productivité, qui remonte aux années 90, et en vue d’étendre ces techniques à la plupart des entreprises du secteur des IME, le CETIME projette de développer un Centre de ressources en productivité. Destiné aux entreprises du secteur IME, ce centre aura pour principal objectif d’inculquer le know-how japonais aux entreprises soucieuses d’améliorer en permanence leur productivité et ce, à travers l’assistance technique, la formation et une riche documentation concernant les outils d’amélioration continue. Ce centre sera mis en place avec l’aide de la coopération japonaise « JICA » sous forme d’atelier de formation KAIZEN, au profit des techniciens et cadres des entreprises tunisiennes pour l’acquisition des techniques d’amélioration de la productivité. Il s’agit d’un atelier de formation contenant une ligne de production factice, similaire à celle existante dans le centre de formation de la société PANASONIC au Japon. (Nous présentons à la page 2 de plus amples informations sur ce projet.). A travers l’annonce de cette nouvelle prestation, le CETIME réitère son appel aux entreprises pour se lancer dans la course de l’amélioration de la productivité car c’est elle qui portera la Tunisie d’un statut de pays émergent à celui d’un pays développé.
SOMMAIRE Edito : - Cap sur la productivité Actualités:
P. 1
- Audits de renouvellement TUNAC réussis pour 2 laboratoires
P. 4
- CAT 2012 Tunis, Tunisie 28-30 Novembre 2012
P. 7
- Ce qu’on retient de l’expérience japonaise d’amélioration de la P. 2 productivité - Nouveau au CETIME : Une plate-forme de formation KAIZEN P. 2
Veilles et Informations:
- Du plastique pour limiter la corrosion des installations éoliennes P. 8 en mer - Nouveau matériau pour le soudage P. 8
Données du secteur IME:
- Baisse du rythme d’évolution des exportations et des investisseP. 9 ments déclarés durant les 9 premiers mois de l’année 2012 Agenda:
P. 16
http://www.cat2012.tn/
ACTUALITES
CETIME NEWS N° 60
Ce qu’on retient de l’expérience japonaise d’amélioration de la productivité Pour améliorer la productivité de l’entreprise, les japonais ont misé sur la productivité à valeur ajoutée qui est basée sur trois facteurs essentiels à savoir le personnel, les coûts et le profit. Etant donné que la valeur ajoutée de l’entreprise inclue les frais du personnel et le profit, donc la V.A. est l’indicateur le plus important de la réussite des activités d’amélioration de la productivité. Son amélioration serait dans l’intérêt commun aussi bien des dirigeants que des travailleurs. Partant de ce constat, les japonais ont déployé un effort considérable pour asseoir et disséminer au sein des entreprises une culture basée sur le partage et la coopération entre les employés et dirigeants en les incitant à travailler conjointement pour réaliser un objectif commun à tous à savoir l’amélioration de la valeur ajoutée de l’entreprise, qui, une fois réalisée, ses fruits seront partagés entre tous. En adoptant une attitude positive au travail, tout en étant animé par une envie permanente de faire mieux que ce qui est déjà fait, l’entreprise peut augmenter sa productivité et atteindre une satisfaction client et une compétitivité durable. Le mouvement de productivité au Japon consiste donc à appliquer les principes de qualité dans la gestion de la production en plus du respect du facteur humain. L’amélioration du niveau de productivité du japon est le fruit d’une démarche basée sur les trois principes suivants : - Sécurité de l’emploi d’abord : ne pas licencier les ouvriers, car sur le long terme, l’amélioration de la productivité conduit à la hausse de l’embauche - Augmenter la productivité à travers le travail d’équipe et la coopération entre la direction et les employés - Répartir équitablement les bénéfices de l’augmentation de la productivité entre le patronat, les ouvriers et les consommateurs.
Une plate-forme de formation KAIZEN au CETIME Fort d’une expertise confirmée en consulting et formation en matière de productivité d’une part, et en vue d’étendre ses techniques à la plupart des entreprises du secteur des IME, d’autre part, le CETIME projette de développer un « Centre de ressources en productivité ». Créé avec l’appui de l’Agence Japonaise de Coopération Internationale - JICA , ce centre sera constitué d’une plate-forme de formation KAIZEN. Il s’agit d’un atelier de formation contenant une ligne de production factice, similaire à celle existante dans le centre de formation de la société PANASONIC au Japon. Cet atelier contenant des postes et des outils de travail vise la formation pratique des techniciens et des cadres des entreprises tunisiennes pour la mise en place des actions KAIZEN et l’acquisition des techniques pour l’amélioration de la productivité dans leurs propres entreprises. A travers cette formation, les participants auront les différents rôles d’opérateurs, de préparateurs, d’analystes ou de directeurs d’usine avec des objectifs fixés au préalable pour : - améliorer la productivité, - réduire les délais de livraison, - augmenter les cash-flows. A l’issue de cette formation les participants seront capables: - d’acquérir les techniques de base pour éliminer les gaspillages - de développer les capacités pour identifier et résoudre les problèmes afin de réussir à avoir une production « juste à temps »
CETIME news
Site web:
http://issuu.com/cetimenews/docs
Responsable de la publication: SOFIA BAHRI Coordination : Sabah Ben Fadhel - ont participé à ce numéro : Taoufik Ben Saad - Adel Elloumi - Fairouz Ammar - Asma Kharrat Hosni Belhadj Photographe : Ezzeddine Trabelsi
LE CETIME - GP7 - Z.I. Ksar Saïd - 2010 La Manouba - Tél.: 70 146 000 - Fax : 70 146 071 - E-mail : contact@cetime.com.tn - site web : www.cetime.ind.tn
Numéro vert : 80100348 Page 2
ACTUALITES
CETIME NEWS N° 60
Kaizen tire son origine de deux mots japonais Kai (qui signifie « changement ») et Zain (qui signifie « bon »). Kaizen revient donc à dire « bon changement » soit en d’autres termes, « amélioration continue ». C’est un concept ou une philosophie appliquée dans les entreprises et dont le but est de promouvoir quotidiennement de petites améliorations à tous les niveaux et sans induire de gros investissements.
Caractéristiques du Kaizen - Concept, état d’esprit, façon de faire, culture de l’amélioration ; - Ensemble d’améliorations concrètes, simples et peu onéreuses ; - Réalisables en un laps de temps très court et par des groupes de travail ; - Fondée sur le du bon sens commun et une bonne motivation du groupe. Faire meilleur usage des ressources existantes et non pas les changer (améliorer et non pas innover) est ceux sur quoi repose tout le concept du Kaizen : il faut rendre meilleure la ressource dont nous disposons pour se mettre à la hauteur de nos concurrents. A l’inverse de réformes brutales du type « jeter tout et reprendre du neuf, faire une nouvelle acquisition afin de rattraper le retard », le Kaizen suit une démarche progressive d’amélioration. Une démarche Kaizen consiste à mettre en œuvre un ensemble de techniques et méthodes de gestion de la qualité; rassembler en un groupe de travail des employés (les plus concernés par la réforme) afin de discuter ensemble d’une problématique et la résoudre à travers une série d’actions concrètes, simples et peu onéreuses. Ce concept sert donc beaucoup plus à créer un environnement incitatif et formalisé. Le Kaizen n'est pas une méthode en soi, car il utilise l’ensemble des outils de créativité et de résolution de problèmes classiques : Roue de Deming ou cycle PDCA, Méthode 5S, QQOQCCP, les Poka-yoke, Méthode SMED, le Benchmarking, TPM, TQM (Total quality management), Méthode du Juste à Temps, Méthode du Kanban … Les conditions de réussite d’une démarche Kaizen sont les suivantes : - un système collaboratif et participatif où est privilégié le travail en groupe ; - des guides et procédures simples et accessibles ; - des mesures de motivation (système de récompense, satisfaction du personnel...). - une implication active du top management pour le déploiement de la politique ; - des mesures d’accompagnement lorsque les réformes s’étendent à toute l’entreprise (séminaires de formation et d’information, assistance). On retiendra en définitive que le Kaizen n'est pas une méthode à part entière, mais beaucoup plus un état d'esprit que l'on met en place dans un groupe et que l'on fait vivre, par l'implication de tous.
Champs d’action du Kaizen Le concept Kaizen est utilisé pour résoudre différentes problématiques : - Gestion des flux logistiques de distribution : supprimer dans la chaîne logistique les activités n'offrant aucune valeur ajoutée ; optimiser l’utilisation des aires de stockage, rationaliser les procédures et l’utilisation des ressources ; - Gestion des flux logistiques de production : optimiser les délais de fabrication ; diminuer les temps de changement de séries (SMED: Single Minute Exchange of Dies) ; réduire le WIP (Work In Process) - Gestion de la qualité : améliorer la qualité, la sécurité de l’environnement de travail, améliorer les conditions de travail, motiver les équipe. Contact : M. Hosni Belhadj . Tél. 70 146 000 - poste 1433 Page 3
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CETIME NEWS N° 60
Audits de renouvellement TUNAC réussis pour 2 laboratoires du CETIME Dans le cadre du maintien du système d’accréditation de ses laboratoires selon la norme ISO/CEI 17025 : 2005, le CETIME a passé avec succès les audits de renouvellement pour les laboratoires de métrologie dimensionnelle et de performances énergétiques des réfrigérateurs. Notons à ce titre que le laboratoire d’essais de performances énergétiques des climatiseurs a été accrédité au mois de mars 2012. Actuellement le laboratoire de métrologie dimensionnelle du CETIME est accrédité par le TUNAC pour les étalonnages suivants : - pieds à coulisses de 0 – 500 mm - micromètres standards 0 – 100 mm - micromètres à touches sphériques, à touches fixes fines et à touches tronconiques de 0 – 100 mm - cales étalons de 0,5 à 100 mm. Il est à signaler, par ailleurs, que le CETIME prépare l’extension de son champ d’accréditation en métrologie dimensionnelle pour couvrir les instruments suivants : - comparateurs mécaniques et comparateurs digitaux - piges - tampons et bagues lisses et filetées - marbres Comme Il est prévu également l’extension de l’accréditation aux laboratoires suivants: - laboratoire d’essais sur lampes - laboratoire d’essais de sécurité électrique - laboratoire d’essais mécaniques Ainsi, à l’horizon 2013, le nombre de laboratoires accrédités serait égal à 6 contre 3 actuellement. ( voir photos des 3 labos accrédités et 3 certificats, à la page 5 )
Page 4
ACTUALITES
CETIME NEWS N° 60
Laboratoire d’essais de performances énergétiques des climatiseurs
Laboratoire de métrologie dimensionnelle
Laboratoire d’essais de performances énergétiques des réfrigérateurs
Contact : M. Adel Elloumi - Tél. 70 146 095 Page 5
ACTUALITES
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CETIME NEWS N째 60
ACTUALITES Association des Centres Techniques « ACTIT »
Participation du CETIME au CAT 2012 à Tunis du 28 au 30 novembre 2012
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CETIME NEWS N° 60
VEILLE & INFOS
CETIME NEWS N° 60
Du plastique pour limiter la corrosion des installations éoliennes en mer L'Institut Fraunhofer pour l'énergie éolienne et de génie des systèmes énergétiques (IWES) de Bremerhaven (Basse-Saxe) vient de démarrer, en partenariat avec diverses entreprises et universités [1], un projet de recherche permettant de protéger les éoliennes en mer de la corrosion. Il s'agit d'une part d'allonger la durée de vie des trépieds et autres structures porteuses, aujourd'hui estimée entre 20 et 25 ans, mais également de gagner du temps à la construction. En effet, la résine époxy actuellement utilisée s'applique en plusieurs couches qui nécessitent des phases intermédiaires de séchage permettant le durcissement des couches. De plus, celles-ci peuvent être endommagées lors du transport des éoliennes du site de construction vers la mer, ce qui nécessite une nouvelle application de résine sur le site en mer. Le projet de l'IWES vise à envelopper les tuyaux et autres matériaux nécessaires à la construction des fondations, d'une seule couche thermoplastique permettant une protection anticorrosion de plus de 25 ans. Le projet dit KOWIND [2], a débuté en mai 2012 et durera trois ans. Une installation test permettra d'évaluer la robustesse et la résistance au vieillissement de la couche anticorrosion. [1] L'université de Duisburg-Essen, l'institut de recherche INFINKOR, les industries chimiques Evonik et TIB Chemicals, le fabricant de tuyaux Salzgitter Mannesmann Line Pipe, le constructeur de trépieds Weserwind et le bureau d'études Prof. Bellmer. [2] KOWIND : Korrosionsschutz für Offshore-Windenergieanlagen Source : http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/70463.htm
Nouveau matériau pour le soudage Une équipe de recherche du département des sciences des matériaux et ingénierie de la National Cheng Kung University a annoncé en août 2012 avoir mis au point un nouvel alliage de soudage dans l'industrie électronique : Sn-Zn-Ag-Al-Ga, qui a à la fois de bonne propriétés mécaniques et est aussi bon marché, environ 15% moins cher que l'alliage actuellement utilisé : Sn-Ag-Cu. Des boules de soudure de diamètre 0.76 mm, 0.50mm et 0.30mm ont déjà pu être réalisées avec succès. Des brevets ont déjà été déposés à Taiwan, au Japon et aux Etats-Unis.
Source : http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/70839.htm
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DONNEES DES IME - (1/7)
CETIME NEWS N° 60
Baisse du rythme d’évolution des exportations et des investissements déclarés durant les 9 premiers mois de l’année 2012
I/ Analyse globale du commerce extérieur : Durant les 3 premiers trimestres de l’année 2012, les paramètres du secteur des industries mécaniques et électriques « IME » ont affiché une augmentation des exportations de 3,7 % par rapport à la même période de l’année 2011. (7 174,7 MD contre 6 920,0 MD). Cependant, Cette augmentation reste en deçà de celle enregistrée en 2011 par rapport à 2010 qui est de l’ordre de 19,4 %. On remarque dès lors, une importante décélération du rythme de croissance des exportations. Malgré ce fléchissement, le secteur des IME demeure premier secteur exportateur et participe à hauteur de 36,7% de l’ensemble des exportations des produits manufacturiers. Exportations, importation et taux de couverture du secteur IME (9 premiers mois) 14 000
70,0%
12 000
52,7%
51,7%
48,9%
7 174,7
10 444,9
6 920,0
11 004,2
5 795,1
8 204,9
4 243,2
4 748,5
3 797,0
2 000
7 760,4
6 000
9 004,1
8 000
4 000
0
40,0% 30,0% 20,0% 10,0% 0,0%
9 mois 2007 9 mois 2008 9 mois 2009 9 mois 2010 9 mois 2011 9 mois 2012 Export (MD)
Import (MD)
Taux de couverture (%)
Source : INS
Export des IME / Export ensemble des produits 36,7%
9 mois 2012 9 mois 2011 9 mois 2010
36,9%
33,7%
32,0% 33,0% 34,0% 35,0% 36,0% 37,0% 38,0%
Page 9
60,0% 50,0%
12 048,3
10 000
59,5%
66,3%
52,7%
DONNEES DES IME - (2/7)
CETIME NEWS N° 60
Durant cette même période, les importations ont affiché une augmentation de 15,4 % (12 048,3 MD contre 10 444,9 MD pour les 9 premiers mois de 2011). Cette augmentation a engendré des répercussions négatives sur le taux de couverture qui, comme l’indique le graphique ci-dessus, a affiché une valeur de 59,5% soit une baisse de 10,3 % par rapport à la même période de l’année 2011. Pour le régime offshore, le taux de couverture a affiché une valeur satisfaisante de 158,3 % et enregistré une légère augmentation de 1,8% par rapport à l’année précédente. Quant au régime général, il a enregistré un faible taux de couverture avec une légère baisse de 3 %. En effet, pendant les 9 mois d’analyse, il a passé de 9,9 % en 2011 à 9,6 % en 2012.
Taux de couverture selon le régime 9 mois 2012
9 mois 2011
9 mois 2010
158,3% 9,6%
Taux de couverture selon le sous secteur 9 mois 2012
23,1% 33,0% 121,6%
59,6% 155,5%
9 mois 2011
33,7% 31,7% 122,4%
9,9% 66,3% 149,8%
9 mois 2010
19,9% 30,3% 106,9%
10,4% 52,7%
Le secteur IME
Régime général
Matériel de transport Autres Industries mécaniques
Régime offshore Industries électriques
Source : INS
Conclusion : L’analyse des données du secteur pour les 3 premiers trimestres 2012 fait ressortir les constats suivants : - Le rythme de croissance des exportations des IME durant les 9 premiers mois de 2011 a baissé considérablement par rapport à l’année précédente enregistrant uniquement 3,7% alors qu’il était de 19,4% en 2011. - Le taux de couverture des IME a baissé passant de 66,3 % en 2011 à 59,5% en 2012. - Les IME sont toujours en tête des secteurs exportateurs avec 36,7 % de l’ensemble des produits contre 36,9 % pour la même période de l’année précédente. - La majorité des exportations (89,3%) provient du régime off-shore.
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DONNEES DES IME - (3/7)
CETIME NEWS N° 60
II/ Analyse par sous secteur : Le graphique suivant montre l’évolution des exportations des sous-secteurs : Répartition de l'export du secteur IME ( 9 mois 2012)
Export des sous secteurs matériel de transport,mécanique et électrique 8000
9,7%
7000 6000 5000 4822,9
4000
23,4%
4801,2
3765,6
3000 66,9%
2000 1000 0
1679,9
1576,7
1504,8
452,8
592,3
693,6
9 mois 2010
9 mois 2011
9 mois 2012
Export Industries Electriques (MD) Export Autres Industries Mécaniques (MD) Export Matériel de Transport (MD)
Source: INS N.B : - Matériel de transport : tracteurs, camions, bus et cars, voiture de tourisme, châssis et carrosserie … - Autres industries mécaniques : Toutes les industries mécaniques sauf le Matériel de transport
L’analyse de l’export par sous secteur montre que les industries électriques occupent la première place et représentent 66,9 % de l’ensemble des exportations du secteur IME avec une valeur de 4 801,2 MD. Ce taux accuse une légère baisse de 0,4% par rapport à l’année précédente, chose qui a freiné l’évolution de l’ensemble du secteur. D’après le tableau n°1, ci-après, on remarque que 39,9% des exportations de l’industrie électrique provient de l’activité fils et câbles électriques qui a enregistré une augmentation de 5% par rapport aux 9 premiers mois de 2011 alors que pour 2011, l’augmentation était de 39,2%. On trouve en seconde place à l’export les autres industries mécaniques (23,4 % de l’IME), Ce sous- secteur a enregistré une augmentation de 11,6 % alors qu’il a enregistré pour l’année précédente une baisse de 4,6 %. En 3ème place, on trouve le matériel de transport qui représente seulement 9,7 % du secteur IME. Ce sous-secteur a enregistré une amélioration de l’export de 17,1 % par rapport aux 9 premiers mois 2011.
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DONNEES DES IME - (4/7)
CETIME NEWS N° 60
Tableau n°1 : Détail de l’exportation de l’IME Désignation Autres Industries Mécaniques Dont : Châssis et pièces détachées Industries électriques Dont : Fils et câbles électriques Transformateurs Matériel de transport Total IME
9 Mois 2011
9 Mois 2012
en MD
en MD
1 504,8
1 679,9
293,7 4 822,9
287,2 4 801,2
1 823,6 373,4
1 915,3 389,4
592,3
693,6
6 920,0
7 174,7
Concernant les importations, représentées dans le graphique ci-après, on remarque que les autres industries mécaniques sont classées en première position avec une part de 42,3 % soit 5097,5 MD. Les importations des industries électriques viennent en seconde position avec 32,8 % de l’ensemble des importations du secteur IME alors que le matériel de transport occupe la troisième place avec une part de 24,9%. Import des sous secteurs matériel de transport, mécanique et électrique
Répartition de l'import du secteur IME ( 9 mois 2012)
14000 12000 24,9%
3949,5
10000 3522,3
32,8%
3940,4
8000 6000
5097,5 5202,8 4746,9
4000
42,3%
2000
3001,3
2279,1
1757,6
9 mois 2010
9 mois 2011
0 9 mois 2012
Import Industries Electriques (MD) Import Autres Industries Mécaniques (MD) Import Matériel de Transport (MD)
Source : INS
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DONNEES DES IME - (5/7)
CETIME NEWS N° 60
D’après le tableau n°2, ci-après, on remarque que les importations des métaux (fer-aciercuivre-aluminium qui sont les matières premières pour l’industrie) représentent 29,5% des importations pour le sous-secteur autres industries mécaniques contre 33,3% pour la même période de l’année précédente. Tableau n°2 : Détail de l’importation de l’IME 9 Mois 2011
9 Mois 2012
Désignation en 1000T Autres Industries Mécaniques
en MD
en 1000T
4 746,9
en MD 5 097,5
Dont : Fers et aciers Tubes et tuyaux Cuivre Aluminium Roulements-robinetterie Pompes Générateurs transformateurs Turbines à gaz Engins Agricoles Machines I.A.A Machines textiles Machines pour industrie du papier Machines pour l'impression Appareils de manutention Industries électriques
726,9 26,7 42,3 34,2
812,1 100,5 549,8 219,8 107,1 192,6 290,2 167,7 42,3 46,1 38,0 23,6 21,9 350,7 3 940,4
579,7 27,2 42,9 38,7
724,9 132,0 520,4 260,8 131,0 215,9 309,6 237,0 64,9 37,2 27,8 51,3 33,0 322,3 3 949,5
Dont : Fils et cables électriques Lampes et tubes cathodiques Appareils de télecom Appareils informatiques Optiques et appareils scientifiques Matériel de transport Total IME
436,1 388,0 544,3 542,8 360,5 1 757,6 10 444,9
384,2 412,6 571,8 564,1 475,6 3 001,3 12 048,3
Conclusion : - Environ les 2/3 des exportations proviennent du sous secteur électrique qui a enregistré une légère baisse de 0,4% par rapport aux 9 premiers mois de l’année 2012. Cependant, les exportations du sous secteur autres industries mécaniques et matériels de transport ont enregistré respectivement une augmentation de 11,6 % et 17,1 % . - Baisse de 31,5% du taux de couverture du sous secteur matériel de transport.
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DONNEES DES IME - (6/7)
CETIME NEWS N° 60
III ) Nombre d’entreprises, emplois et investissements du secteur Comme indiqué dans le tableau suivant, le secteur des Industries Mécaniques et Electriques (IME) compte actuellement 992 entreprises ayant 10 emplois et plus. Les entreprises de l’IME représentent 17,3 % du total des entreprises des industries manufacturières. Elles emploient 125 320 personnes dont 68,9 % dans le sous secteur électrique, électronique et électroménager qui représente seulement 37,6 % de l’ensemble des entreprises du secteur. Tableau : Nombre d’entreprises et emplois de l’IME :
Sous-Secteur
Totalement Exportatrices
Non Totalement Exportatrices
Total
Nombre
Emplois
nombre
Emplois
nombre
Emplois
Industries Electriques, Electroniques et Electroménagers (IEEE)
243
76 967
130
9 389
373
86 356
Industries Mécaniques et Métallurgiques (IMM)
182
14 051
437
619
38 964
Total
425
91 018
567
992
125 320
24 913 34 302
Source : API
Répartition par activité :
Totalement Exportatrices
Non Totalement Exportatrices
Total
Fils+câbles+faisceaux
104
7
111
Mat.de distribution et commande
54
27
81
Composants électroniques
59
6
65
Lampes et appareils d'éclairage autres matériels électriques
12
25
37
Electroménager
1
32
33
Divers
19
13
32
Moteurs, génératrices et transformateurs électriques
17
13
30
Appareillage pour moteurs et véhicules
14
3
17
Appareils d'émission et transmission
4
6
10
Électronique grand public
2
8
10
Accumulateurs et piles
2
7
9
Machi.de bureau et mat. Informatique
1
5
6
Équipements de contrôle processus indus.
1
2
3
A/ IEEE
B/ IMM
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DONNEES DES IME - (7/7)
CETIME NEWS N° 60
Répartition par activité : B/ IMM Construction métallique et quincaillerie
30
147
177
Traitement des métaux
52
61
113
Ouvrages en métaux
17
80
97
Fabrication d'équipements
20
79
99
Chaudronnerie
8
87
95
Industries automobiles
24
44
68
Fonderie
13
16
29
Construction navale
16
5
21
Motocycles et bicyclettes
5
15
20
Transformation d'acier
2
17
19
Fabrication de tubes
4
13
17
Métaux non ferreux
3
12
15
Forge, emboutissage, estampage, métallurgie des poudres
7
7
14
Sidérurgie
1
10
11
Divers
5
0
5
NB: Certaines entreprises opèrent dans plusieurs activités à la fois. Source : API
Parmi les 992 entreprises industrielles du secteur, 286 sont à capitaux 100 % étrangers, 437 sont à participation étrangère provenant principalement des investisseurs de l’Union Européenne. On recense 209 unités en partenariat avec les français, 126 avec les italiens et 45 avec les allemands. Le secteur des IME occupe la 3ème place des investissements industriels après les secteur agro-alimentaire et industries diverses. En effet, Les investissements déclarés du secteur IME durant les 9 premiers mois 2012 représentent 396,7 MD (14,4 % des investissements industriels) contre 622,2 MD durant la même période de 2011, soit une baisse importante de 36,2%.
Contact : M. Adel Elloumi . Tél. 70 146 095 Page 15
AGENDA
CETIME NEWS N° 60
Avec le CETIME, prenez un aller simple vers le savoir-faire Thèmes de formation Décembre 2012
Dates
Durée
Formation qualifiante en sécurité des installations électriques HT - BT
03-14/12/2012
10 jours
Radiologie industrielle niveau 1
18-28/12/2012
09 jours
Contact : Mme Fairouz AMMAR . Tél. 70 146 000 - poste 1403
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2012
% 66,9 :
2011
% 3,7
7 174,7 .2011
% 23,4 . % 9,7
6 920,0
2011 .% 19,4
.
% 36,7
12 048,3 % 15,4 % 59,5 .% 69,8 2011 % 14,4
.% 158,3
396,7 . : -
– -
-
: 2010 – –6 7 www.cetime.ind.tn - 70 146 071 :
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/ . . : 70 146 000 :
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