Cheminots web octobre 2012

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BELGIQUE - BELGIË

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OCTOBRE 2012

68e année - n°9 - octobre 2012 (mensuel) dépôt CHARLEROI X | P402047 | retour : CGSP place Fontainas, 9/11 1000 Bruxelles

CHEMINOTS

s r u e m o h c t e s e n n o i s pen e r i m e d e n g i l a l s n a d DOSSIER P. 3

ÉDITO

Votons et surtout luttons !

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LA PAROLE À…

Thierry Bodson. « Faites payer les pauvres, ils sont plus nombreux ! » P. 7

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Séparation…

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ITO D É

Votons et surtout luttons !

Ce n’est un scoop pour personne, le 14 octobre se dérouleront les élections communales et provinciales. Tous les scrutins sont importants mais celui-ci recèle quelques enjeux supra-locaux indéniables : l’avenir de l’organisation institutionnelle de notre pays mais aussi à plus court terme la survie même de notre gouvernement fédéral sont largement conditionnés par les résultats de ces élections et tout particulièrement en Flandre. Il est donc évident que nous devons tous aller voter. Au-delà de l’obligation légale, nous devons empêcher l’arrivée d’élus d’extrême droite dans les conseils communaux ou les assemblées provinciales. La CGSP, fidèle à ses principes socialistes non partisans, appelle à voter pour des listes et/ou partis de gauche car ce ne sont pas les partis du centre ou de droite qui défendront l’intérêt des travailleurs. Mais si voter est nécessaire cela n’est pas suffisant, car les travailleurs ne peuvent se contenter de compter aveuglément sur d’autres pour défendre leurs droits. Le renforcement du monde du travail se fait d’abord au sein de l’organisation syndicale, au travers de nos mobilisations et de nos luttes communes dont l’objectif premier est la défense des droits collectifs du monde du travail. Cependant notre combat doit aussi être mené en faveur d’une société juste, égalitaire et solidaire où chacun trouverait sa place. Voilà pourquoi il nous faut également lutter avec force contre l’extrême droite, rejeter toutes les formes de discriminations et revendiquer une laïcité garante du respect de tous. Le maintien de l’indexation des salaires et des allocations sociales, la lutte pour le maintien de la sécurité sociale, la lutte pour le pouvoir d’achat et les conditions de travail décentes sont des thèmes qui sont en priorité ceux des organisations syndicales qui veulent défendre les intérêts de leurs membres. Il ne faut jamais croire que les partis politiques, même de gauche, une fois au pouvoir en coalition dans un système politique soumis aux pressions des lobbys financiers et industriels vont pouvoir les garantir. Seule la lutte des travailleurs nous permettra de défendre nos droits conquis mais également d’engranger à nouveau des victoires ! 

Charleroi Assemblée générale Le Comité régional intersectoriel des Pensionnés vous invite le 16 octobre à 10h, à l’Assemblée générale annuelle, à la CGSP, 42 rue de Montigny, Charleroi. Repas (apéritif, cassoulet, boissons et dessert) pour la modique somme de 18 €. Réservation obligatoire pour le 11 octobre auprès de Lili au 071 797 111 et versement de la somme sur le compte de la CGSP

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BE86 8772 0285 0150 avec mention « repas ». Renseignements : Alphonse Vanden Broeck au 0495 340 928. Mons « Débats et questions » L’asbl Centre de Formation Service Public de Mons, sous le patronage de la CGSP de Mons, organise une rencontre « débats et questions » autour du livre « Docteur, je vais craquer », en présence des psychologues Maxime Coopman, travaillant au Centre de Défense et Action pour

la santé des travailleurs (cedast) et Liliane Leroy, attachée au Service d’études et projets des FPS. Cette soirée est consacrée aux difficultés physiques et psychologiques rencontrées sur son lieu de travail. Rendez-vous le 26 octobre à 18h30, dans les locaux de la mutuelle Solidaris de Mons, au boulevard Gendebien, 6 à Mons (face à la gare). La rencontre sera suivie d’un drink. Entrée gratuite, réservation souhaitée au 065 394 017 ou frederika.cornette@cgsp.be

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Pensionnés et chômeurs dans la ligne de mire Les premiers frimas de l’hiver vont faire mal pour les chômeurs et pensionnés qui vont subir une mise en coupe réglée destinée à compenser l’absence de politique fiscale envers les plus riches. Explications…

I. Pensions du secteur public - Quatre grands changements Comme nous vous l’avions annoncé dans le dossier de la Tribune du mois d’avril, la loi du 28 décembre 2011, sauvagement adoptée sans aucune négociation syndicale préalable, a déjà été réformée. En effet, une loi modifiant cette loi désastreuse a été publiée dans le courant du mois d’août 2012. Mais inutile de se réjouir ! La philosophie de la réforme reste d’application ! En effet, le cabinet des pensions s’est contenté d’écouter les observations et doléances des syndicats sans vraiment les prendre en considération. Il a préféré se focaliser sur le coût nécessaire aux adaptations proposées, se bornant à vouloir respecter à la lettre ce qui avait été prévu par l’accord gouvernemental. Dans l’ensemble, les adaptations prévues par la nouvelle loi ne concernent donc essentiellement que la période transitoire vers les nouvelles mesures. À terme, à la fin de la période transitoire, quatre grands changements seront donc apportés aux pensions du secteur public : 1. Relèvement de l’âge minimal et de la durée de carrière pour pouvoir bénéficier de la pension anticipée : la pension anticipée ne pourra plus être prise qu’à partir de 62 ans et moyennant 40 ans de carrière (au lieu de 60 ans et 5 ans de carrière).

2. Plus aucun tantième plus favorable que le tantième 1/48e ne pourra être accordé dans le calcul de la pension. 3. Le calcul de la pension s’effectue sur la base des 10 dernières années de service au lieu des 5 dernières années. 4. Révision des règles d’assimilation des interruptions de carrière, de la semaine de quatre jours et du travail à mi-temps. D’autre part, certains arrêtés d’exécutions sont encore en cours d’élaboration. Ceux-ci permettront, on l’espère, de clarifier l’application de certains concepts théoriques qui posent encore problème actuellement. À signaler que ces nouvelles mesures ont tellement complexifié la situation que le SDPSP a dû mettre en ligne sur son site Web un « compteur des pensions ». Ce programme calcule exclusivement le droit à la pension et vérifie si les conditions d’âge et de durée de carrière sont remplies pour pouvoir prendre sa pension anticipée au moment souhaité. Voir sur internet : http://www.pdos.fgov.be/tools/simulator/pension_counter/ Pension_rights_simulator.html 

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II. Les chômeurs paient l’austérité côté, on les pénalise via la dégressivité qui touchera l’AGR des cohabitants. C’est également absurde car inapplicable en pratique. Comment, par exemple, une travailleuse de la grande distribution, qui ignore l’horaire qui l’attend la semaine suivante, peut-elle rechercher un temps plein de manière efficace ? Rappelons que ces dernières années, 50 000 emplois temps plein ont été supprimés alors que 150 000 à temps partiel étaient créés. Ce qui veut dire que 200 000 personnes vivent moins bien qu’avant quand on crée 100 000 Les coups de canif portés par le gouvernement papillon au contrat social belge se multiplient : dégressivité accrue des emplois en Belgique. allocations de chômage, limitation des allocations d’insertion Parallèlement à ce bain de sang social programmé, un autre dans le temps, détérioration des périodes assimilées pour le phénomène risque encore de se renforcer : la précarisation généralisée du marché du travail… Le phénomène est malheucalcul de la pension, renforcement des contrôles ONEM… Les conséquences de ces mesures, qui entrent en applicareusement connu : en précarisant les sans-emploi, ce sont les tion au 1er novembre, ont été largement sous-estimées voire conditions de travail et de rémunération de tous les travailleurs que l’on tire vers le bas. Face à la menace de les remplacer occultées ! par ces nombreux demandeurs d’emploi appauvris, obligés de des conséquences dramatiques sous-évaluées rechercher un travail inexistant, Selon l’Interrégionale wallonne de la FGTB, plus n uts. So r b € de 100 000 personnes verront leur 700 seule prêts à tout pour prendre leur agne 2 ues. Elle vit g e l ) place, les travailleurs disposent allocation chômage prol s e n q r (37 aées de carrière, otifs économiénage ». e h t de peu de marge de négociagressivement réduite de s E 12 ann our m heffe de m p e i s c è n tion… Tout bénéfice pour le 15 à 200 € nets/mois, très r c Ap r la lice nts et est « u e y o l a patronat et les actionnaires. souvent jusqu’au forfait enf emp s deux mage ô h inférieur au seuil de pauc avec se s de Après ation vreté. Au 1er janvier 2015, la € L'aggravation de la Alloc 1 540 : s i o FGTB wallonne a calculé que pauvreté iers m 1 422 € m e t r n p a : Aujourd’hui, près de près de 40 000 bénéficiaires Av •  3 e ois € 1 325 € 4 chômeurs (chefs de 422 € •  4e au 6 m : 1 : s i d’allocations d’insertion, dont e s o i mo 38 2m is : 1 2 325 € emiers 7e au 1 30 000 Wallons, seront tout sim•  6 pr 12e mois : 1 e mois : •  e au 24e mo s : passage ménage ou isolés) sur 5 e u e moi plement exclus du chômage. Les à perçoivent une alloca•  13 e •  7 a rtir du 13 u 38 09 €, a 2 5 1 a 2 p e isolés et chefs de ménage n’auront •  •  À ssif d 090 € tion inférieure au seuil € progre 39e mois, 1 de pauvreté. Actueld’autre choix que de se tourner vers 1 238 du e à lement un pensionné l partir b a le CPAS, les cohabitants seront forn o n ve . loi c n domicile p sur trois a déjà une cés de déménager. Ce phénomène m E o •  s e à d e m l pension inférieure ne fera qu’accentuer la pression sur 60 k venab ! i c o n omicile. u au seuil de paule budget des communes les plus o n l e p v on d •  E m son re s e e d d pauvres. vreté. Et cette réforme % 25 km ois, 12 m / € Si les chômeurs complets sont en ligne de l’assurance chômage va aggraver la de 148 e t r e e P de mire, ces attaques contre l’assurance situation. Ainsi le forfait prévu en 3 période d’indem•  La plus grande réforme de l’assurance chômage que notre sécurité sociale ait connue se poursuit en toute discrétion. Après les jeunes chômeurs depuis le 1er janvier 2012, c’est la dégressivité du montant des allocations qui est renforcée et accélérée à partir du 1er novembre. Une réforme qui concerne tous les chômeurs, les anciens comme les nouveaux.

chômage font également de nombreuses victimes collatérales : les travailleurs à temps partiel qui perçoivent une allocation de garantie de revenus (l’AGR, complément de chômage). Comme si le temps partiel était un choix ! Certains d’entre eux risquent de se voir exclus du chômage complet après seulement 6 mois s’ils se font licencier. Ils seront en outre soumis au contrôle de disponibilité pour prouver qu’ils recherchent un emploi temps plein. à la fois injuste et absurde En les soumettant à ce contrôle, on reconnaît de facto le caractère involontaire du temps partiel. Mais d’un autre

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nisation chômage est sous le seuil de pauvreté : 57 € de moins pour un isolé et 175 € de moins pour une famille monoparentale (avec un seul enfant). Ces mesures sont d’autant plus inacceptables qu’elles sont prises dans un contexte de chômage de masse et de manque d’emploi structurels.

Les demandeurs d’emploi vont donc – d’ici quelques mois ou années selon les cas – se retrouver doublement pénalisés par : - une baisse ou une suppression de leurs allocations qui accentuera leur situation de précarité extrême ; - une diminution de leur future pension.

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Qu'est-ce qui change ?

sans-emploi peut refuser un emploi ne correspondant pas à sa formation ou à son expérience professionnelle est quant à elle raccourcie à trois mois !

Chômeurs complets indemnisés Avant : une dégressivité des allocations de chômage existait déjà pour les chômeurs admis sur base d’un travail salarié. Comment va fonctionner la dégressivité ? Les chômeurs étaient évidemment soumis au contrôle de disponibilité ONEM et devaient répondre à toute invitation ou Cette réforme induit une individualisation marquée du chômage injonction du service régional de l’emploi (Forem, Actiris…). puisque la durée et les montants vont considérablement varier En cas de non-respect de leurs obligations, ils pouvaient voir selon l’histoire personnelle et professionnelle de chaque chômeur. leurs allocations suspendues ou être définitivement exclus. À partir du mois prochain, le chômage sera réparti en 3 périodes Après : la dégressivité est renforcée et plus rapide. Après une avec des montants fixes ou variables diminuant par paliers en période de chômage pouvant fonction de la durée de chômage et du passé professionnel. varier de 14 à 48 mois (selon le passé professionnel), tous Bruno (2 Première période (= 12 premiers mois) 4 ans) A travail les demandeurs d’emploi (à Pendant les 6 premiers lé penda nt deux 2 200 € quelques exceptions, voir cimois, l’allocation de chôans à tem bruts. Il ps plein vit seul. dessous) se verront indemmage complet est égale à pour un salaire de nisés au forfait. Le contrôle 65 % de la rémunération de disponibilité est lui aussi (plafonnée à 2 370,76 €) les Allocat ions de chômag renforcé. trois premiers mois et 60 % Avant e •  6 prem du salaire perdu les trois mois iers mois e A : •   p 1 7 r 3 ès au 12 e suivants. Soit davantage que Assimilation des 20 € •   3 prem •  À pa mois: 1 320 € ie r les allocations actuelles. Penpériodes de chômage s m r tir du ois : 1 43 •  4 e a e 13 e mo 1 110 € dant les 6 mois suivants, les dans le calcul de la is : •  7 e u 6 mois : 1 32 0 € 0 € au 12 e allocations sont égales à 60 % pension ois: 1 32 •  13 e au m 0 € e 1 8 du salaire perdu (plafonné à Avant : puisque le chô mois : •  À par tir du 1 e 1 110 € •  Emplo 2 209,59 €), soit la même chose mage est une situation 8 mois i con 916 € : indépendante de la qu'avant la réforme. de son d venable à 25 km omicile. •  Emplo volonté du travailleur i c •  Les 18 p 60 km d onvenable à re (à l’instar de la malaDeuxième période (= à partir du u domic drait rie miers mois de s ile. n on c hô m e die), les périodes de 13 mois et pendant maximum •  Ensuit . a ge, Brun e il perd o n e per194 € pa chômage étaient, 36 mois) •  Le du r mois, s rcisseme oit u nt de la dans le calcul de la Le montant de l’allocation diminable » d éfinition ne perte de 17,5 l’ o b li g era p %. d’un pension, assimilées nue durant cette période qui éloigné e t mal pa eut-être à accep emploi « conve sur base du dernier varie selon les années de travail ter un jo yé qui n e lui rap portera r b précaire, salaire perçu. antérieures. Les premiers mois, ien… Après : les responsables gouvernementaux affirment l’allocation baisse à 60 % du salaire que l’on n’a pas touché aux pensions : c’est tout simplement pour les chefs de ménage (plafonné faux ! Les années de chômage dites « de 3e période », situées à 2 064,81 €), 55 % du salaire pour les isolés (plafonné après le 1er janvier 2012 (soit celles indemnisées au forfait) à 2 019,88 €) et 40 % du salaire pour les cohabitants seront maintenant assimilées sur base du « droit minimum par (plafonné à 2 019,88 €). Ensuite à partir d’un moment année de carrière ». Cette mesure est une véritable bombe à (qui varie en fonction du passé professionnel), les allocations diminueront tous les 6 mois jusqu’au forfait (voir 3e retardement dont les effets se feront ressentir au fil du temps, quand les personnes ayant connu des périodes de chômage période). Diminution valable pour tous les chômeurs (et atteindront l’âge de la pension. non plus uniquement pour les cohabitants comme avant). Un emploi « convenable » ? Avant : dans la législation chômage, un emploi dit « convenable » était défini selon un certain nombre de critères. Parmi ceux-ci, la distance domicile-travail : si celle-ci ne dépassait pas 25 km, il n’était pas tenu compte de la durée des déplacements. Après : cette distance est portée à 60 km, quelle que soit la durée du déplacement. Et la période pendant laquelle un

Troisième période : le forfait À la fin des première et deuxième périodes, c’est-à-dire après 48 mois maximum (et selon votre passé professionnel), l’allocation de chômage complet se limite à un montant minimum égal à : 1 090 € pour un chômeur cohabitant s’il n’y a pas d’autres revenus dans le ménage ; 916 € pour un chômeur isolé ; 635 € ou 483 € pour un chômeur cohabitant s’il y a d’autres revenus dans le ménage.

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Pedro (22 ans) Claudine

Vit seule a vec ses deu xe employée d urant 19 an nfants. Elle a travaillé s (salaire bru ans, elle est t : 2 700 €/m comme lice ois). À 39 Malgré ses re nciée dans le cadre d ’une restru cherches, ell c turation. e ne retrouv plus tard, à e un emploi 49 ans. Ell q ue 10 ans e aura cette conserver ju fois-ci la ch squ’à 65 an ance de le s, âge de sa donc 35 an pension. Ell nées de carr e totalisera ière.

Avant

Assimilati o

n pension

•  Ses 10 a Après nnées de c h ô mage aura ient été ass •  Ses 4 premières ann iées de milées sur chômage se base de so ront assimil n dernier sa ées su r base de lair son dernie (37 500 € b e perçu salaire. Les r ruts/an) 6 vantes (cell années suies indemnis ées au forfait) le base du dro seront sur it minimu m (21 753 €/a •  La pensio n ). n de Claud ine sera infé par mois p rieure d’env ar rapport iron 108 € à la situatio n actuelle.

Exceptions Ne sont pas concernés par la dégressivité et restent donc dans l’ancien système, certaines catégories de travailleurs, comme : - les chômeurs qui ont travaillé 20 ans (augmentation progressive jusqu’à 25 ans d’ici 2017) ; - les chômeurs âgés (55 ans et plus) avec un complément d’ancienneté ;

12. Il s’est stant social en juin 20 A fini ses études d’assi ns des 1er août et s’est lancé da au rem Fo au t cri ins donc avec deux e d’emploi. Il cohabite démarches de recherch un travail. amis le temps de trouver Allocations d’attente Après Avant bénéfiier •  Il ne pourra en fic né bé pu t rai au Il •  cier qu’après 12 mois (en d’une allocation d’ataoût 2013). tente (408 €/ mois) après s •  Il sera soumis à de 9 mois de stage (donc en ur po contrôles fréquents mai 2013). prouver sa recherche t tan ait ur rd pe ion cat llo •  L’a active d’emploi et risque qu’il ne trouvait pas d’emà tout moment d’être it ploi ou qu’il ne travailla exclu pour « recherche pas assez sur une certaine insuffisante »… période de référence pour itée à ô- •  L’allocation est lim ouvrir son droit au ch 3 a 3 ans. Après ces ns, il mage. sera de toute façon exclu. 224 €. 3 mois d’allocations soit 1 •  En 2012, Pedro perd perdra travail, d’ici trois ans, il de s pa e uv tro ne l S’i •  0 % de son revenu. toute allocation, donc 10

- les chômeurs dont l’incapacité de travail de min. 33 % est reconnue ; - les chômeurs temporaires. Donc si vous avez 55 ans aujourd’hui ou 20 ans de passé professionnel par exemple, votre allocation chômage ne pourra pas descendre plus bas que le niveau actuel de la 2e période et restera à ce niveau.  (Exemples extraits du dossier de presse de la FGTB wallonne)

dégressivité des allocations pour les isolés (barème max basé sur un salaire de plus de 2 370 €) Isolés (après la réforme) 2e période de 2 à 36 mois : A = 2 m. + B = max. 10m + C = max. 24 m.

1ère période = 12 mois

 3 mois 3 mois 1.541 €* 1.422 €

6 mois

A : fixe 2 mois

B: variable max. 10 mois

3e période forfait

2 mois /année de passé professionnel  6 mois

C: variable + dégressivité max. 24 mois 6 mois 6 mois 6 mois

Durée indéterminée

1.326 € 1.111 € 1.072 € 1.033 € 994 € 955 € 916 € >>

1ère période = 12 mois 6 mois 6 mois 1.422 € 1.326 €

3 mois

Isolés (avant la réforme) 2e période illimitée 3 mois/ année de passé prof. (ex. 24 ans = 72 mois = 6 ans)

1.111 €

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LA PAroLe à…

THIerrY BodsoN Faites payer les pauvres, ils sont plus nombreux !

I

nvité au Congrès de la CGSP wallonne le 31 mai 2012, Thierry Bodson, le Secrétaire général de la FGTB wallonne, a martelé notre refus des réformes sociales annoncées par le gouvernement fédéral. Il en a démontré toutes les conséquences qui précariseront encore davantage les travailleurs.

Sous le prétexte de réduire la dette publique et de « rassurer les marchés », le gouvernement s’attaque aux chômeurs. La réforme sera dévastatrice et la pauvreté des demandeurs d’emploi ne fera qu’empirer. Mais, paradoxalement, ces mesures ne rapporteront finalement « pas grand-chose » en termes d’économies budgétaires à l’État. L’objectif est ailleurs : précariser encore plus les travailleurs sans emploi et à temps partiel pour faire pression sur les salaires et conditions de travail de tous les salariés. En réalité, c’est l’ensemble du monde du travail qui est visé. Jeunes : plus d’attente, plus de contrôles et moins d’allocations ! Les jeunes sont les premières victimes de l’austérité. Leur stage d’insertion est tout d’abord prolongé : il durera maintenant un an. Si, à l’issue de celui-ci, ils n’ont pas trouvé d’emploi, ils pourront bénéficier d’allocations d’insertion. Celles-ci sont inférieures de 200 € aux seuils de pauvreté respectifs des chefs de ménage et des isolés. Mais ces allocations seront maintenant limitées dans le temps : pas plus de trois ans (avec exceptions). La mesure sera effective le 1er janvier 2015 ; ce jour-là, nous nous attendons à plus de 27 000 exclusions ! Ces 27 000 personnes se tourneront vers le CPAS de leur commune, mais sans certitude que celui-ci ne leur vienne en aide (un cohabitant dont le conjoint travaille n’a pas droit au revenu d’intégration sociale). De plus, les bénéficiaires d’allocations d’insertion seront maintenant soumis à un nouveau contrôle spécifique de l’ONEM qui viendra s’ajouter au contrôle « disponibilité » et aux plans régionaux déjà existants…

dégressivité : plus pauvres, plus vite Le patronat le répétait depuis des décennies : il faut réduire les allocations de chômage et les limiter dans le temps ! L’actuel gouvernement l’a fait ! Après une période pouvant varier de 14 à

48 mois selon les cas, tous les chômeurs – y compris les chefs de ménage et les isolés – se retrouveront indemnisés à un forfait bien inférieur au seuil de pauvreté ! Ce sont environ 110 000 chômeurs qui verront leur allocation fortement diminuer à partir de mars 2013. Pour certains, la perte s’élèvera à plus de 200 € net/mois ! Pensions : plus pauvres aujourd’hui… mais aussi demain ! Ces mesures auront des répercussions sur la future pension des allocataires. Jusqu’à présent, dans le calcul de la pension, les périodes de chômage étaient valorisées sur base du dernier salaire perçu. Depuis le 1er janvier 2012, les périodes de chômage indemnisées au forfait ne seront plus assimilées que sur base du « droit minimum par année de carrière ». Cette mesure est une véritable bombe à retardement dont les effets se feront sentir au fil du temps quand les personnes ayant connu des périodes de chômage atteindront l’âge de la pension.

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des économies… Vraiment ? Ces mesures vont évidemment représenter un désastre pour les personnes concernées. Perdre 15 à 20 % de ses revenus quand on est au chômage ou travailleur précaire, c’est très vite insurmontable. Mais, nous disent certains, ce sont des mesures budgétaires indispensables pour préserver notre modèle de sécurité sociale. Eh bien, non ! Ces mesures rapporteront finalement peu de choses pour le budget de l’État. Surtout si l’on compare cette « économie » aux préjudices subis par des centaines de milliers de citoyens dans les années à venir. Ces « économies » sont encore plus scandaleuses si on les met en regard avec le peu d’efforts demandés aux plus fortunés du pays. Faire pression sur tous les travailleurs L’idée principale de cette réforme n’est pas de faire des économies. C’est encore moins de créer de l’emploi. Car le grand absent des textes gouvernementaux, c’est bel et bien l’emploi. En attendant, le travail disponible reste rare, voire inexistant, mais ce sont les chômeurs que l’on punit. Le résultat ne se fera guère attendre : appauvris et précarisés, contrôlés de toutes parts, les demandeurs d’emploi n’auront plus d’autre choix que d’accepter le premier emploi précaire qu’on leur imposera. Parallèlement au bain de sang social, un autre phénomène risque donc d’encore se renforcer : la précarisation généralisée du marché du travail… Pour la plus grande satisfaction du patronat et des actionnaires. Et le plus grand malheur des travailleurs.  (Article paru dans le mensuel de la FGTB, Syndicats, n° 12, juin 2012)

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IrB

Interrégionale de Bruxelles Perspectives d’avenir, l’IrB redéfinit les lignes de force de son action

L

e 6 juin dernier, lors de son congrès statutaire, l’Interrégionale de Bruxelles de la CGSP présentait ses perspectives d’avenir. Après une période estivale traditionnellement plus calme, le moment est venu de les présenter à nos affiliés. Elles s’inscrivent dans la continuité des réflexions antérieures sur l’avenir de notre syndicalisme de gauche et constituent les axes de travail qui sous-tendront notre action pour quatre ans au moins. Elles portent sur la transition vers un syndicalisme de branche, c’est-àdire organisé en grands secteurs d’activités. Il s’agit en effet de se structurer de manière plus logique face aux divers niveaux de pouvoir pour devenir encore plus efficaces dans l’action en faveur de nos affiliés. des constats Il faut poser en préambule que notre approche politicophilosophique du syndicalisme de gauche implique que nous luttons pour une redistribution équitable des richesses via des mécanismes de solidarité dont le service public doit être le garant. Principe dont l’application devient difficile à cause de certains obstacles ou évolutions au premier rang desquels la stratégie néolibérale du tout au marché promue par l’Europe. En outre, notre centrale lutte depuis plusieurs années contre les dérives que sont les privatisations et les filialisations qui morcellent progressivement les services publics et multiplient par conséquent le nombre d’interlocuteurs institutionnels. Sans oublier la contractualisation qui s’installe au détriment de l’engagement statutaire ; ou encore les divisions entre travailleurs instaurées par les partenariats public-privé. rétroactes Ces constats ont suscité, au sein de nos structures syndicales, une réflexion continue sur les orientations à prendre pour réagir avec efficacité en faveur de nos affiliés et des services publics. La vie syndicale et la concertation sociale varient considérablement entre les services publics « classiques » (parastataux, ministères, pouvoir locaux), les entreprises publiques (cheminots, télécom, poste et TBM) et enfin les secteurs communautaires (RTBF, VRT, culture, enseignement et onderwijs). La réflexion élaborée sur base des situations de terrain très diverses rencontrées par chaque secteur a permis de dégager trois axes principaux d’évolutions potentielles : le statut syndical ; les relations sociales et nos structures syndicales.

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statut syndical et relations sociales Depuis 40 ans, le statut syndical a eu le mérite d’imposer une concertation syndicale à tous les étages des services publics. Aujourd’hui, la réalité du terrain a beaucoup changé, et il est nécessaire d’en étendre la portée pour pouvoir défendre les intérêts de tous nos affiliés en donnant plus de poids aux organisations syndicales dans le cadre de la concertation. Dans le système actuel, une négociation qui n’aboutit pas conduit à un protocole de désaccord qui permet à l’autorité d’appliquer ses décisions unilatéralement… ce qui revient in fine à en nier le principe ! Mais encore, ce statut syndical devra mieux assurer la protection de nos délégués ; avant tout les contractuels car ils sont les plus exposés. structures syndicales Tenant compte de l’évolution des services publics, nos structures devront également évoluer et se doter des services spécialisés réactifs et proactifs principalement dans trois domaines : la politique européenne ; l’information économique et financière ; les commissions paritaires compétentes pour les services publics. Nous pourrons ainsi anticiper sur les nouvelles orientations et réagir en temps utile. Ces perspectives ont été portées devant le congrès statutaire de la CGSP fédérale qui les a largement adoptées. C’est donc dans la réalisation de travaux ambitieux que nous nous engageons, mais il s’agit d’un chantier d’avenir et cela nous donne la force et l’enthousiasme pour le mener à bien. Jean-Pierre Knaepenbergh Secrétaire général IRB

www.cgsp-acod-bru.be

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édito

cheminots Séparation… À la mi-septembre, nous avons participé à une réunion organisée par la fédération européenne des travailleurs. Pas moins de 27 syndicats étaient présents et nous avons analysé le dossier concernant la séparation entre la gestion de l’Infrastructure et l’Exploitation. Force est de constater que la législation européenne actuelle exige une séparation comptable entre gestionnaire d’Infrastructure et l’opérateur ferroviaire, mais n’exige pas de séparation juridique. Elle autorise des entreprises intégrées à condition que les fonctions essentielles (location, tarification des sillons…) y soient séparées, ce qui garantit à tous un accès non discriminatoire. Dans plusieurs pays, dont les systèmes de transport ferroviaire comptent parmi les plus efficaces, les entreprises ferroviaires sont des entreprises intégrées. C’est notamment le cas des chemins de fer suisses. Ce n’est pas par hasard qu’ils sont devenus le meilleur système ferroviaire au monde. Un système intégré où la qualité est obtenue, non pas par la concurrence, mais au moyen d’une politique de transport à long terme adéquate, soutenue par la population, une équipe de direction compétente et un personnel super motivé. La commission européenne veut imposer une séparation complète entre l’Infrastructure et l’Exploitation dans le cadre de sa politique de libéralisation du secteur ferroviaire. Les syndicats, ne veulent pas qu’un modèle soit imposé dans tous les États membres, car il n’existe aucune preuve qu’une telle séparation améliorerait la situation des chemins de fer. Au contraire, nous nous opposons à la séparation entre le gestionnaire de l’Infrastructure et l’opérateur ferroviaire pour les raisons suivantes : •  il deviendra plus difficile de garantir la sécurité car, l’étroite coordination entre rail et train disparaîtra et chaque entreprise tentera de minimiser ses responsabilités en cas d’accident ; •  une entreprise intégrée est plus à même de mettre en œuvre rapidement les innovations nécessaires et à prendre la responsabilité du risque inhérent à l’investissement ; •  la création de nouvelles entreprises séparées a un coût ferroviaire, car il faut créer des structures administratives distinctes ; •  la communication et la transparence seront plus difficiles ; •  un chemin de fer intégré est une garantie de SÉCURITÉ et de QUALITÉ émanant d’une seule source. Il n’existe donc aucune liaison entre le degré de fragmentation de l’entreprise, le niveau de parts de marché et la satisfaction des usagers. Les chemins de fer se développent et s’améliorent en qualité là où ils sont voulus par la classe politique et où les moyens financiers nécessaires sont injectés et non là où ils ont été séparés et libéralisés. Afin de marquer votre opposition au projet « Magnette », je vous invite à afficher le poster en annexe. M. Abdissi Secrétaire général

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Compte rendu du sous-comité de juin 2012 Compte rendu de la réunion du sous-comité des œuvres sociales de juin 2012. Nous avons obtenu : 1) Don au mariage ou à la cohabitation légale Le don est accordé aux agents statutaires en activité de service. Le montant s’élève aujourd’hui à 186,00 euros. Il n’est octroyé qu’une seule fois par agent. À partir du 1er janvier 2013, le montant de ce don passera à 200,00 euros. Les agents peuvent solliciter ce don en transmettant au bureau de la Solidarité Sociale H-HR 3631, un extrait d’acte de mariage ou une copie de la déclaration de cohabitation légale.

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2) Chèque-cadeau de 15 euros à l’occasion du double anniversaire : Les 20 ans de la caisse des soins de santé. Les 40 ans du fonds des œuvres sociales. Cette action devait prendre fin le 30 juin dernier. Elle sera prolongée jusqu’au 31/12/2012.

3) La CGSP a demandé qu’une intervention soit octroyée lors de tests concernant la surdité des bébés avec les soins si nécessaire. À ce jour, nous avons obtenu un accord de principe. 4) Nous avons également demandé de revoir à la hausse les dons lors de la rentrée scolaire. Enfin, une deuxième réunion du CNOS ne serait pas du luxe, cette demande est acquise. Ces points seront à l’ordre du jour du prochain S/CNOS 1. Bureau H-HR 363 section 93. Tél. : 02 525 42 98. Courriel : aidesociale@b-holding.be

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Avis aux voyageurs Non à la scission Dans le cadre du dossier de la restructuration du Groupe SNCB, et en vue d’obtenir des solutions acceptables, les discussions sont depuis déjà des semaines, engagées entre les représentants des Organisations syndicales et le gouvernement. Le Front commun syndical s’est clairement prononcé en faveur d’une structure intégrée assurant un service public de qualité. L’option actuellement retenue par la majorité gouvernementale ne rencontre pas ces objectifs. Elle se borne à vouloir mettre en place 2 entités distinctes, à savoir l’opérateur SNCB et le gestionnaire de l’infrastructure Infrabel. Cette structure ne fonctionne pas. Vous avez déjà certainement vécu les situations suivantes : - l’accompagnateur voudrait assurer une correspondance, mais le système de communication est tellement complexe que le train a déjà quitté le quai avant même la réception de la réponse ; - la composition de votre train a été réduite sans le moindre avertissement préalable ; - etc. Ce ne sont que quelques exemples concrets illustrant les effets néfastes de la scission entre l’opérateur et le gestionnaire de l’infrastructure. Les Cheminots ont choisi de résister à cette logique dogmatique du démantèlement du service public. La SNCB est l’affaire de tous : Usagers et Cheminots. À l’heure où le développement durable impose des choix politiques responsables, notamment en matière de mobilité, toutes les mesures doivent être mises en place pour assurer le transport par rail. Nous comptons sur votre soutien pour convaincre les responsables politiques de ne plus continuer dans la voie sans issue de la scission.

Lutter pour les Services Public, c’est lutter pour vous.

Éditeurs responsables : Michel Abdissi, Secrétaire général de la CGSP Cheminots et Dominique Dalne, Secrétaire général de la CSC Transcom.

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Les organisations reconnues ont rencontré, ce lundi 10 septembre 2012 les présidents des partis du Gouvernement. Nous avons exprimé, aux responsables, nos inquiétudes sur le modèle à deux entités présenté par le Ministre Magnette : •  Suppression de la Holding •  Création de deux entités distinctes •  Scission qui mettrait en danger l’avenir des cheminot(e)s et qui augmenterait les problèmes de coordination et de communication au sein de l’entreprise. Nous avons démontré que le modèle intégré était la seule solution afin de garantir notre statut.

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À LIRE

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Dans nos régionales Mons-Borinage

Goûter des anciens Le Comité « pensionnés et prépensionnés Cheminots » de la régionale organise le samedi 24 novembre 2012 à 15h son traditionnel « goûter des anciens » qui aura lieu dans la salle « Janssens » (1er étage) du siège de la régionale au 18/20 de la rue Lamir à Mons (parking aisé dans la cour accès possible dès 14h45 par la rue de Dinant via la rue des Capucins). Le Camarade Claudy Deschaepmeester, Secrétaire national, ayant en charge les pensions et œuvres sociales sera présent et nous fera brièvement le point sur les sujets d’actualité.

Comme d’habitude le fameux Pagnon Borain, la cougnolle, le café, le vin et les animations habituelles vous feront passer un très agréable après-midi empreint de la joie des retrouvailles, de souvenirs ferroviaires, de camaraderie et de fraternité. La participation aux frais reste fixée à 6 € et sera perçue dans la salle. Les inscriptions sont à communiquer (au plus tard !) avant le vendredi 16 novembre 2012, du lundi au vendredi de 18 à 20 heures par téléphone aux membres du Comité :

•  Albert Mahieu : 065 64 44 46 •  Marcel Debrichy : 065 31 36 05 •  Jacques Depuyt : 065 31 59 66 •  Jean-Claude Dufrasne : 065 67 92 37 - jc.dufrasne@base.be Invitation cordiale à tous. Rue Lamir, 18/20 - 7000 Mons Tél. 065 39 40 00 - Fax 065 34 61 65 E. mail : mons@cgsp.be

Verviers-Welkenraedt Goûter des « anciens » Cher(e) Camarade, Vous êtes très cordialement invité(e), accompagné(e) de votre conjoint(e), à participer à l’assemblée générale des « anciens » suivie d’un goûter qui se tiendra à Verviers, le vendredi 9 novembre 2012 à 14h30 dans la salle de « La Lainière », rue de Heusy, 95 à Verviers (près du palais de justice). Tout(e)s les camarades intéressé(e)s seront les bienvenu(e)s, à quelque régionale qu’ils appartiennent ; nous leur

demandons simplement, pour nous permettre la meilleure organisation possible, de nous informer de leur participation avant le lundi 15 octobre 2012 en spécifiant le nombre de personnes. Le talon ci-dessous est à renvoyer à : 1. Fassin Victor, rue de Lambermont 27 à 4860 Pepinster, tél : 0497 19 81 00 ; 2. Delnooz André, rue Windt 5 à 4850 Plombières, tél : 087 78 60 14 ;

3. Coune Thierry, secrétaire permanent au siège des régionales CGSPCheminots Welkenraedt, rue de la Gare 14 Tél. : 087 88 00 55 ou Verviers, Galeries des Deux Places - Tél. : 087 69 39 41-087 69 39 50 - GSM : 0477 91 09 63. En espérant vous y rencontrer, Les délégués « pensionnés » Le Secrétaire permanent V.Fassin et A.Delnooz, Th. Coune

Talon à renvoyer Nom : ................................................................................................................................................................. Prénom : ......................................................................................................................................................... Participerai au goûter des « anciens » du vendredi 9 novembre 2012. Je serai seul ou nous serons ....................... personnes (*) Date et signature : .................................................................................................................................. (*) biffer ce qui ne convient pas

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À LIRE La face cachée de la crise grecque Non, on ne vous a pas tout dit sur la Grèce. Depuis deux ans, vous croyez tout savoir et tout avoir vu sur le drame vécu par ce pays, sur les manœuvres du couple SarkozyMerkel, sur l’incurie de la classe politique grecque, sur sa possible sortie de l’euro. Il fallait que quelqu’un parle et révèle les coulisses de cette tragédie écrite depuis longtemps. Vangelis Demiris, avec justesse et ironie, sans concessions pour aucune partie grecque ou européenne, dévoile les tractations secrètes. Les chantages odieux qui se sont déroulés à Bruxelles depuis les débuts de la crise ; les coups fourrés entre pays, les mensonges servis aux opinions publiques, la responsabilité de la France et de l’Allemagne dans cette déroute financière ; le fonctionnement du célèbre « 4-4-2 » ; la technique grecque utilisée pour échapper à l’impôt, la place de l’Église orthodoxe etc. Rien n’échappe à son constat… Journaliste franco-grec né à Paris en 1969, Vangelis Demiris est correspondant à Bruxelles pour l’Agence de Presse Grecque et la Télévision publique grecque depuis 1993. Il couvre l’actualité européenne. Vangelis Demiris, La face cachée de la crise grecque, Éd. La boîte à Pandore, Paris, juillet 2012, 199 p., 16 €.

Dexia : Vie et mort d’un monstre bancaire Avec un bilan de 650 milliards d’euros, Dexia était le Lehman Brothers européen. Si la banque était réellement tombée en faillite, elle aurait entraîné dans sa chute une bonne partie du système financier mondial. Des mois après son sauvetage, l’importance des garanties consenties par les États pèse encore sur les finances publiques : celles de la France, mais surtout celle de la Belgique, qui a consenti à garantir le financement de Dexia à hauteur de 54 milliards d’euros, soit 15 % du PIB belge. Le groupe, qui a perdu plus de 13 milliards d’euros en trois ans, est un condensé de tous les maux accumulés dans le système financier ces dernières années : produits dérivés, crédits toxiques, financements hasardeux, investissements catastrophiques, croissance débridée, plantureux bonus, régulateurs impuissants… Pourquoi un tel désastre ? Comment une banque classique a-t-elle pu se transformer en véritable hedge-fund (fonds spéculatif ) ? Comment les produits toxiques ont-ils pu faire tomber les finances de certaines municipalités ? Pourquoi les gendarmes financiers ont-ils été impuissants ? Autant de questions qui permettent à l’auteur de se livrer à l’autopsie d’un monstre bancaire. Au-delà du cas particulier, celle-ci permet de mieux comprendre pourquoi le système financier est encore boiteux aujourd’hui. Pierre-Henri Thomas est un journaliste belge vivant à Paris. Il couvre depuis 25 ans l’actualité financière internationale et travaille depuis 12 ans au quotidien Le Soir. Pierre-Henri Thomas, Dexia : Vie et mort d’un monstre bancaire, Éd. Les petits matins, Paris, 266 p., 16 €.

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À LIRE

Le prix de l’inégalité Ce livre est consacré à l’un des grands sujets de l’économie actuelle et curieusement assez peu traité : les inégalités. Joseph Stiglitz explique comment les inégalités ont ainsi prospéré dans le monde depuis près de 20 ans. Et pourquoi ces tels écarts de richesses entre les plus riches et les plus pauvres sont à la fois inacceptables socialement et extrêmement dangereux économiquement. En effet, Stiglitz démontre qu’il n’y aurait sans doute jamais eu la crise de 2007 si les classes pauvres et moyennes américaines notamment avaient vu leur pouvoir d’achat augmenté régulièrement (il stagne voire décroît aux États-Unis depuis deux décennies). Contrairement à la doxa libérale qui pense que moins l’État intervient pour réglementer mieux se porte l’économie, l’auteur démontre que c’est précisément cette absence de régulations qui a provoqué la crise. De même, contrairement à l’opinion libérale qui prétend que l’argent ruisselle spontanément des plus riches vers les plus pauvres, la richesse s’est concentrée en un glacis détenu pour l’essentiel par 1 % des habitants du globe. Un livre qui non seulement dénonce et explique, toujours avec un remarquable sens pédagogique, mais qui propose des solutions et surtout d’autres alternatives à un système économique mondial qui, s’il n’est pas profondément réformé, risque l’effondrement. Prix Nobel d’économie, Joseph Stiglitz, Professeur à Columbia, ex-directeur de la Banque mondiale et conseiller de Clinton, est sans conteste l’économiste le plus respecté et le plus lu au monde. L’un des rares à avoir, depuis une dizaine d’années, tiré la sonnette d’alarme sur les dérives de la financiarisation de l’économie et les dangers de ce qu’il a appelé le fondamentalisme du marché. Joseph E. Stiglitz, Le prix de l’inégalité, Éd. Les liens qui libèrent, Paris, septembre 2012, 540 p., 23 €.

SOMMAIRE

TRIBUNE

Infos CHEMINOTS

Infos GÉNÉRALES 2 / Édito • Votons et surtout luttons ! / Actualités • Dans nos régionales 3 / Dossier • Pensionnés et chômeurs dans la ligne de mire 7 / La parole à… Thierry Bodson • Faites payer les pauvres, ils sont plus nombreux ! 8 / IRB • Perspectives d’avenir, l’IRB redéfinit les lignes de force de son action

Poster détachable 9 / Édito • Séparation… 10 / Compte rendu du sous-comité de juin 2012 11 / Transcom • Avis aux voyageurs – Non à la scission 12 / Actions… Dans nos régionales 14 / Mons-Borinage • Goûter des anciens / Verviers-Welkenraedt • Goûter des anciens 15 / À lire

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Membre de l'Union des Éditeurs de la Presse Périodique Mensuel de la Centrale générale des services publics (CGSP) de la FGTB

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Éditeur responsable : Gilbert Lieben - Place Fontainas, 9/11 - 1000 Bruxelles - tél. 02 508 58 11

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