Bruxelles, le 9 décembre 2015.
CSC-TRANSCOM
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Le protocole d’accord social 2016-2018 au sein des chemins de fer belges : CARTE ROUGE ET PREAVIS DE GREVE DEPOSES ! Hier, vous avez tous reçus une lettre des deux CEO, Messieurs Cornu et Lallemand, ainsi que du Directeur général Monsieur Bovy. La direction a voulu par ce biais, rectifier une série de points qui s’étaient retrouvés dans le journal l’Echo le matin même concernant le Protocole d’Accord Social. En tant que représentants du personnel lors des discussions sur cet accord social, nous voulons vous informer correctement et nous aussi, nous avons des « rectifications » à apporter à cette communication. 1. La direction demande des efforts du côté du personnel afin d’augmenter la productivité. Cette hausse de productivité a été fixée à 4% par la Ministre Galant et ce, pendant 5 ans. D’après nos calculs, avec toutes les mesures qui sont sur la table, la hausse de productivité de 4% sera largement atteinte et ce, sans compter le non-remplacement d’une grande partie du personnel ! Il faut également y rajouter tous les gains d’efficience prévus par les différentes directions en ce qui concerne le planning, les modèles d’entretien !!! Comment peut-on parler d’efforts de tous alors que l’entièreté des mesures de hausse de productivité repose sur les épaules des agents ! 2. Nous apprenons avec vous que des “négociations sont en cours depuis des mois »… Les discussions auxquelles nous avons assistés peuvent difficilement être considérées comme des négociations. Pas de réponses aux questions posées, nos propositions de modifications sur le fond ne sont pas prises en compte… C’est une manière de mener le dialogue social que nous n’avons jamais connu au sein des Chemins de fer belges. Nous dénonçons fermement l’attitude intransigeante de la direction, qui n’a jamais laissé une ouverture vers un compromis équitable. 3. Dans la communication, la direction « oublie » toute une partie du document. Notamment celle qui concerne la flexibilité du temps de travail, la suppression de compensation en temps lors de l’utilisation temporaire dans un autre siège de travail, ainsi que « l’adaptation des prestations et services dans les directions techniques ». Nous ne pouvons pas approuver cette manière de demander l’approbation du personnel sur base d’une information partisane et incomplète.
Lors du Comité de Pilotage du 09/12/15, nous avons encore une fois demandé si une marge de négociation était possible, parce que nous voulions donner toutes les chances à une réelle concertation sociale. Cela n’a pas été le cas. La société veut imposer toutes les mesures concernant la productivité en passant en force à la Commission Paritaire Nationale du 16/12/2015. C’est inacceptable et par conséquent, cela se traduit par un plan d’actions avec un dépôt de préavis pour les 6 et 7 janvier et les 21, 22 et 23 janvier 2016. Ceci est notre réponse, en front commun, à la hauteur de l’attaque de la direction !