avril 2013
numéro 449 notre ville
ISSN 01529838 - prix 1,52 € - n°449 - AVRIL 2013
www.champigny94.fr
Le magazine de la ville de Champigny-sur-Marne
Une victoire pour Champigny ActualitéGrand Paris Express
Dossier notre nouveau Bois-l’abbé
Rencontres citoyennes le printemps de la jeunesse
BM Champigny Avril.indd 6
19/03/13 16:05
édito réforme scolaire : votre intervention est essentielle
Plus d’info sur
Jogood
www.champigny94.fr Réunion du Comité local pour l’enseignement public le 23 février, en présence notamment d’Annick Davisse, intervenante, Valérie Zélioli, adjointe au maire déléguée à l’Enseignement, et Dominique Adenot.
R
efonder l’école ? Mille fois d’accord sur l’objectif, après toutes ces années de casse, les 10 000 suppressions de poste qui ont mis l’Éducation nationale en grand désarroi. Mais le projet de loi en débat actuellement apporte-t-il les bonnes réponses ? Enseignants, syndicats, parents d’élèves, élus en débattent avec vigueur et tant mieux !
didier rullier
Lancées le 23 février par le Comité local pour l’enseignement public, relayées dans les conseils d’école, les interrogations fusent : les recrutements de professeurs s’amorcent à peine, avec quelle formation ? Quel statut ? Ces questions sont légitimes, même si on se réjouit des 11 créations de postes pour la rentrée.
agenda du maire et de
la municipalité
19h 10e Grand Repas-partage Solidarité africaine Gymnase Jean-Guimier
-----------------------------Mardi 2 avril 14h Biennale de l’égalité femmeshommes avec les agents communaux Salle du Conseil municipal
20h30 Comité local pour l’enseignement public ------------------------------
Mercredi 3 avril 18h Inauguration des panneaux photovoltaïques du gymnase Pascal-Tabanelli
------------------------------
Jeudi 4 avril 20h Visite de Christian Favier président du Conseil général, et réunion publique Salle du Conseil municipal
------------------------------
Vendredi 5 avril Conseil d’administration de l’Actep (syndicat mixte d’études) ------------------------------
Samedi 6 avril 18h Salut du maire aux sociétaires lors de l’AG du Crédit mutuel
Mardi 9 avril Réunion du bureau de Paris Métropole -----------------------------Mercredi 10 avril Réunion des partenaires de la Zone de sécurité prioritaire (ZSP) Champigny/Chennevières. 20h30 Conseil municipal – vote du budget Salle du Conseil municipal
-----------------------------Lundi 15 avril Réunion consultative des administrateurs de l’ex-OPH pour le suivi des engagements envers les locataires -----------------------------Mardi 16 avril Rencontre des équipes éducatives des écoles EugénieCotton et Maurice-Thorez -----------------------------Jeudi 18 avril Assemblée plénière de la Biennale de l’égalité femmeshommes avec les agents communaux
19h30 Conférence-débat « Les quatre grands courants religieux face à la mondialisation » Studio 66
-----------------------------Vendredi 19 avril Déjeuner avec Guillaume Pepy, président de la SNCF -----------------------------Mardi 23 avril Atelier de réflexion Paris Métropole sur les contrats de développement territorial -----------------------------Mercredi 24 avril Réception de Mgr Santier, évêque de Créteil 16h Inauguration de l’esplanade des Droits-de-l’Enfant -----------------------------Dimanche 28 avril Cérémonie du Souvenir et de la Déportation 11h
Square des Martyrs
11h30
Monument aux Morts, place Jean-Baptiste Clément
-----------------------------Mardi 1er mai Journée internationale des travailleurs
Comment aller vraiment vers une école de la réussite pour tous, c’est-à-dire une école qui lutte contre l’échec, contre le décrochage, en soutenant, en valorisant chaque enfant pendant le temps scolaire, plutôt que de le renvoyer après l’école vers les structures municipales ou les associations dont le rôle est différent. Pourquoi y-a t-il moins d’enfant d’ouvriers et d’employés qu’il y a 20 ans qui réussissent à bac+3 ? Pourquoi se fixer à un Smic de connaissance assuré par l’école, ce qui maintient une sélection sociale au lien de la combattre ?
Le temps de l’école reste bloqué à 24 heures de classe par semaine… Suffit-il de répartir autrement pour améliorer les choses ? Ou s’agit-il d’une nouvelle répartition de la charge entre l’État et les collectivités ? Selon les options, cela pourrait coûter jusqu’à 2 millions de plus pour Champigny. La majorité municipale unanime a décidé de ne pas mettre les rythmes en application en 2013, comme la plupart des villes du Val-de-Marne ou d’autres grandes villes comme Lille… pour prendre le temps du débat nécessaire et avec tout le monde.
Et pour faire grandir des réponses beaucoup plus claires à toutes les questions essentielles à une vraie refondation de l’école : gratuité, lutte contre l’échec scolaire, ambition nationale de former les jeunes du XXIe siècle à la hauteur des défis d’aujourd’hui, les élus sont disponibles pour favoriser ces débats.
Dominique Adenot
Maire de Champigny-sur-Marne
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L’agenda
de toutes
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Bois-l’Abbé
et festives
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à Champi
13 er 30 avril 20 Du 1 au
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DIDIER RULLER
© Atelier Olivier
Champion
e, ard-Philip Théâtre Gér20 avril 19 et
:
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Animation
grand paris express
victoire pour champigny
réforme scolaire P. 11
RENCONTRES
des attentes et des craintes
lE PRINTEMPS DE LA JEUNESSE
P. 13
DIDIER RULLER
XAVIER CAMBERVEL
JOGOOD
DIDIER RULLER
P. 8-9
D’une âpre bataille menée par les élus et les habitants est né le Projet de renouvellement urbain (PRU) du Bois-l’Abbé en 2009 avec la convention Anru. De cette volonté de changement, des actes ont déjà permis des embellies. P. 17
DIDIER RULLER
Variété
LOGEMENT
P. 15
RUE DE L’ÉGLISE ET ALBERT-THOMAS
DIDIER RULLER
INTERQUARTIERS
La mémoire qui résiste
P. 24-25
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sommaire
échos Le mois de mars
Quartiers interquartiers
p. 24
le plant/tremblay
p. 26
La mémoire qui résiste
en images
Actualité
métro grand paris express
victoire pour champigny !
p. 8
Nouvelles du jour centre-ville/coteaux
p. 10
Ces sièges qui traversent les siècles
p. 27
insertion
réforme scolaire
p. 11
bois-l’abbé/cœuilly
p. 28
plateau
p. 29
Un bus pour l’emploi
des attentes et des craintes citoyenneté
p. 12
RENCONTRES CITOYENNES
p. 13
Au cœur du département Le printemps de la jeunesse
Travaux logement
Champ de l’alouette logement
Rues de l’Eglise et Albert-Thomas
Vapeurs d’ailleurs La forme dans l’assiette
Portrait
p. 31
Loisirs animations
p. 32
SPORTS
p. 33
Gwenda Guthwasser
Belle de scène p. 14 p. 15
L’étoffe des hérauts
Champigny au fil de l’eau
p. 34 Dossier Docteur Polar p. 17 et Mister Prof Notre nouveau p. 35 Bois-l’Abbé Au théâtre pour tous Info- citoyens Tribunes libres culture
rénovation
histoire
jardinage
Pense à ton voisin !
sortir
p. 23
L’expression des groupes politiques
p. 36
Services
p. 38
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Champigny notre ville
P. 33 CHAMPIGNY AU FIL DE L’EAU
SPORTS
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Mairie de Champigny 14, rue Louis-Talamoni – 94500 Champigny-sur-Marne. Tél. : 01 45 16 40 00 – Fax : 01 47 06 02 80. Une production et un concept du service Communication de la ville de Champigny-sur-Marne. Direction : Annie Lyonnaz. Direction de la publication : Christian Fautré. Chargé des publications : Nicolas Roger. Rédaction en chef : Béatrice Lovisa. Rédaction : Laurence Doyen, Sophie Durat, Emmanuelle Palasset, Marie Dagman, Nicolas Roger, Emmanuel Rongiéras, Stéphane Lanton. Secrétariat de rédaction : Emmanuelle Palasset. Photos : Didier Rullier, Xavier Cambervel, Jogood, Anja. Couverture : Didier Rullier. Création : Vincent Dulau. Maquette : Nadia Vimard, Hélène Leclerc, Gérard Macchi. Publicité : Médias & Publicité (Jérôme Piron) 01 49 46 29 46. Photogravure : Mac Graphic. Impression : ETC INN. Nombre d’exemplaires : 37 000. Imprimé sur papier certifié PEFC, issu de forêts gérées durablement.
PAR LAURENCE DOYEN - PHOTOS : DIDIER RULLIER, XAVIER CAMBERVEL, JOGOOD
Égalité femmes-hommes
Samedi 16 mars
Du vendredi 8 au vendredi 29 mars
Plus qu’un slogan, un mois d’action ! Le 8 mars, pour la Journée Internationale de la Femme, la municipalité accueillait des militantes afghane, kurde, malienne, iranienne et palestinienne pour un débat public en salle du Conseil (notre photo). Une première biennale femmes-hommes était également organisée tout au long du mois pour faire réfléchir Campinoises et Campinois aux différents aspects des inégalités.
Disparition
Mercredi 27 février, le Conseil municipal a observé une minute de silence en mémoire de Gérard Mauritius, disparu le 19 février dernier à l’âge de 73 ans. Conseiller municipal puis adjoint au maire entre 1975 et 2001, ce militant s’est consacré à sa ville, son pays, la paix et la solidarité dans le monde. Gérard Mauritius a toujours refusé les honneurs, y compris pour ses obsèques. Nous présentons nos condoléances à son épouse, ses deux enfants, ses petitsenfants et ses proches.
Du jeudi 7 au jeudi 14 mars
La Chambre de Métiers et de l’Artisanat a décerné le prix Apprenti Star à Anthony Djebar catégorie plomberie. Les prix Coup de pouce ont été décernés aux entreprises Oxo Maintenance et Télé Est Dépannage, la Charte Qualité Performance aux dirigeants des entreprises PLP, Aqua Eden et La Navette.
Cinq dates de banquet sont proposées aux personnes âgées campinoises de 60 ans et plus, salle PascalTabanelli. Cette initiative, proposée tous les ans par la municipalité et le centre communal d’action sociale, a réuni plus de 2 800 convives en présence de représentants d’associations de retraités et d’élus municipaux.
Non à la flexibilité de l’emploi
Sacré Révélation du jazz français en 2012, ce jeune saxophoniste mêle allègrement funk, métal, musique du monde et recours aux effets électro. Un cocktail détonnant qu’il a proposé lors d’un concert gratuit à la médiathèque Jean-Jacques-Rousseau.
sur www.champigny94.fr
Journée de l’eau
Champigny-sur-neige
Mardi 5 mars
Guillaume Perret à la médiathèque
Plus d’échos
Ateliers d’artistes
Du dimanche 10 au mercredi 13 mars
Samedi 9 mars
Deux cents personnes – dont plusieurs élus municipaux participent à l’après-midi solidaire organisé par le collectif pour l’intégrité territoriale et la paix au Mali à la Maison pour tous du Boisl’Abbé. Quatre kilos de médicaments ont été apportés ce soir-là, 578 € récoltés grâce à la vente de gâteaux. La mobilisation prend de l’ampleur et plusieurs initiatives verront le jour. Plus d’infos sur le site de la Ville : www.champigny94.fr
Mercredi 20 mars
Les aînés à la fête
Artisans récompensés
Mobilisation pour le Mali
Une délégation campinoise composée d’élus et d’agents territoriaux a participé à la mobilisation nationale contre le projet de loi du 11 janvier. La manifestation s’est déroulée à Paris, de Châtelet à l’Assemblée nationale, pour dénoncer un recul des droits individuels et collectifs des salariés.
Alors que les agents communaux d’astreinte étaient à pied d’œuvre pour saler les grands axes, les petits vacanciers ont pris la vie du bon côté, même si certains bus RATP restaient bloqués à l’entrepôt. Le parc départemental du Plateau a pris des allures de station de sports d’hiver pour une parenthèse enneigée.
Cité solidaire
La Fondation Vinci remet un chèque de 102 000 € pour la clôture de son programme Cité solidaire à Champigny-sur-Marne. Neuf associations ont reçu une subvention : Femmes Relais médiatrices interculturelles de Champigny, Cœur 100 frontières, Femmes des Mordacs, Soutien et échanges familles collège, Un Plateau pour tous, la Fleur qui rit, Proximité, Apeic et Iro-O. Elles bénéficient aussi des compétences de salariés du groupe qui les parrainent.
Mardi 19 mars
Salon des parents
Commémoration
La municipalité et les associations locales d’anciens combattants célèbrent le 19 mars 1962 qui instaure le cessezle-feu en Algérie. La cérémonie se déroule devant le monument aux morts en présence de nombreux élus, dans le recueillement.
PAR LAURENCE DOYEN - PHOTOS : DIDIER RULLIER, XAVIER CAMBERVEL, JOGOOD
Égalité femmes-hommes
Samedi 16 mars
Du vendredi 8 au vendredi 29 mars
Plus qu’un slogan, un mois d’action ! Le 8 mars, pour la Journée Internationale de la Femme, la municipalité accueillait des militantes afghane, kurde, malienne, iranienne et palestinienne pour un débat public en salle du Conseil (notre photo). Une première biennale femmes-hommes était également organisée tout au long du mois pour faire réfléchir Campinoises et Campinois aux différents aspects des inégalités.
Disparition
Mercredi 27 février, le Conseil municipal a observé une minute de silence en mémoire de Gérard Mauritius, disparu le 19 février dernier à l’âge de 73 ans. Conseiller municipal puis adjoint au maire entre 1975 et 2001, ce militant s’est consacré à sa ville, son pays, la paix et la solidarité dans le monde. Gérard Mauritius a toujours refusé les honneurs, y compris pour ses obsèques. Nous présentons nos condoléances à son épouse, ses deux enfants, ses petitsenfants et ses proches.
Du jeudi 7 au jeudi 14 mars
La Chambre de Métiers et de l’Artisanat a décerné le prix Apprenti Star à Anthony Djebar catégorie plomberie. Les prix Coup de pouce ont été décernés aux entreprises Oxo Maintenance et Télé Est Dépannage, la Charte Qualité Performance aux dirigeants des entreprises PLP, Aqua Eden et La Navette.
Cinq dates de banquet sont proposées aux personnes âgées campinoises de 60 ans et plus, salle PascalTabanelli. Cette initiative, proposée tous les ans par la municipalité et le centre communal d’action sociale, a réuni plus de 2 800 convives en présence de représentants d’associations de retraités et d’élus municipaux.
Non à la flexibilité de l’emploi
Sacré Révélation du jazz français en 2012, ce jeune saxophoniste mêle allègrement funk, métal, musique du monde et recours aux effets électro. Un cocktail détonnant qu’il a proposé lors d’un concert gratuit à la médiathèque Jean-Jacques-Rousseau.
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Journée de l’eau
Champigny-sur-neige
Mardi 5 mars
Guillaume Perret à la médiathèque
Plus d’échos
Ateliers d’artistes
Du dimanche 10 au mercredi 13 mars
Samedi 9 mars
Deux cents personnes – dont plusieurs élus municipaux participent à l’après-midi solidaire organisé par le collectif pour l’intégrité territoriale et la paix au Mali à la Maison pour tous du Boisl’Abbé. Quatre kilos de médicaments ont été apportés ce soir-là, 578 € récoltés grâce à la vente de gâteaux. La mobilisation prend de l’ampleur et plusieurs initiatives verront le jour. Plus d’infos sur le site de la Ville : www.champigny94.fr
Mercredi 20 mars
Les aînés à la fête
Artisans récompensés
Mobilisation pour le Mali
Une délégation campinoise composée d’élus et d’agents territoriaux a participé à la mobilisation nationale contre le projet de loi du 11 janvier. La manifestation s’est déroulée à Paris, de Châtelet à l’Assemblée nationale, pour dénoncer un recul des droits individuels et collectifs des salariés.
Alors que les agents communaux d’astreinte étaient à pied d’œuvre pour saler les grands axes, les petits vacanciers ont pris la vie du bon côté, même si certains bus RATP restaient bloqués à l’entrepôt. Le parc départemental du Plateau a pris des allures de station de sports d’hiver pour une parenthèse enneigée.
Cité solidaire
La Fondation Vinci remet un chèque de 102 000 € pour la clôture de son programme Cité solidaire à Champigny-sur-Marne. Neuf associations ont reçu une subvention : Femmes Relais médiatrices interculturelles de Champigny, Cœur 100 frontières, Femmes des Mordacs, Soutien et échanges familles collège, Un Plateau pour tous, la Fleur qui rit, Proximité, Apeic et Iro-O. Elles bénéficient aussi des compétences de salariés du groupe qui les parrainent.
Mardi 19 mars
Salon des parents
Commémoration
La municipalité et les associations locales d’anciens combattants célèbrent le 19 mars 1962 qui instaure le cessezle-feu en Algérie. La cérémonie se déroule devant le monument aux morts en présence de nombreux élus, dans le recueillement.
L’événement
en chiffres
AéroportCharles-de-Gaulle T4 RER
milliards d’euros
Les Agnettes
15
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ne
Lign
Saint-Lazare
17 L ig ne
Sevran-Livry-Gargan
Fortd’Aubervilliers
Mairied’Aubervilliers
Lign
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Pont-de-Bondy
Ligne 11
RosnyBois-Perrier Villemomble
RER C
Mairie-des-Lilas
Valde-Fontenay
HAUTSDE-SEINE
Satory
VillejuifInstitutG.-Roussy Chevilly-TroisCommunes
RER B
RER C
Ligne 15
TGV
Projets à horizon 2017 2020 (ligne 15, Pont-de Sèvre - Noisy-Champs via Champigny-centre - et 4 communes) 2023 2025 2027 2030
C
Palaiseau
Antonypôle
ESSONNE 5 km LP/Infographie
VillejuifLouis-Aragon
Les Ardoines
Neuilly-Hôpitaux
Lig
ne
Saint-MaurCréteil
Le Vert-de-Maisons
Chelles
11
Noisy-Champs
Bry-surMarne-VilliersChampigny-sur-Marne
VAL DE-MARNE
Zoom sur…
MIN-Portede-Thiais
5 bénéfices du nouveau Grand Paris Express
Aéroportd’Orly TGV
RER
MassyPalaiseau
CEA-St-Aubin
Massy-Opéra
VitryCentre
Pontde-Rungis
Ligne 18
Ligne 18
Créteil-l’Echat
RER E
NeuillyLes-Fauvettes
RER E
Bagneux M4 ArcueilCachan
Clichy-Montfermeil
RER A
ChampignyCentre
Paris-XIIIe KremlinBicêtreHôpital
SEINEET-MARNE
5
Le-PerreuxNogent
e 15
RER C
SEINESAINTDENIS
Bondy
Lign
Fort d’IssyVanvesClamart
B
RER B
Le Bourget RER B
Olympiades ChâtillonMontrouge
Issy-RER
Orsay-Gif
Ligne 16
PARIS
Pont-de-Sèvres
Saint-QuentinEst
Aulnaysous-Bois
RER A
Saint-Cloud Transilien
VersaillesChantiers
Porte-de-Clichy PontCardinet
RER
Sevran-Beaudottes
Ligne 1
RueilSuresnes Mont-Valérien
milliards
réservés au plan de mobilisation de la Région à l’horizon 2017 pour l’amélioration des transports existants comme le RER A.
La Défense Grande-Arche
NanterreLa Boule
Mairie-de-St-Ouen St-Ouen RER
Ligne 14
RER A
Bécon-lesBruyères
TGV Nanterre-Préfecture
Parc-des-Expositions-RER B
Le BlancMesnil
16
réservés aux lignesYVELINES du Grand Paris Express
La CourneuveSix-Routes Saint-DenisPleyel Stadede-France
Bois-Colombes
A
Lig
RER
TGV
17
Ligne
milliards
D
C
Lig
AéroportCharles-de-Gaulle T2
RER A
26,5
RER
RER
Aéroportdu-Bourget
VAL-D’OISE
Les Grésillons
7
ne
Trianglede-Gonesse
c’est le coût total du nouveau métro Grand Paris Express.
Saint-QuentinUniversité
TGV
B
33,5
Le MesnilAmelot
RER
•D 2 millions de voyageurs attendus par jour • 90 % des Franciliens à moins de 2 km d’une gare • 15 000 emplois créés par an, soit 250 000 à l’horizon 2030 dont 50 000 pour les transports du quotidien d’ici à 2017. • Avantages économiques : 73 milliards d’euros(1) : gain de temps, de régularité et de confort pour les usagers, réduction de la pollution automobile et du bruit • Taux de croissance en Île-de-France de 2 % par an entre 2015 et 2020, puis 3 % après 2030. 1. Selon le scenario médian établi par le comité scientifique de la Société du Grand Paris.
P.8 - Champigny notre ville - N° 449 - avril 2013
RER
E
www.champigny94.fr Le projet du Grand Paris Express est bel et bien reparti : Champigny aura ses deux gares en 2020 sur la ligne rouge ! La mobilisation de tous a permis d’acter la réalisation de l’intégralité du nouveau métro automatique à l’horizon 2030. Top départ !
Par sophie durat photos DIDIER RULLIER
métro Grand Paris Express
victoire pour Champigny ! C
’est un succès historique à porter au crédit de l’engagement collectif en Île-de-France. Oui, le métro automatique sera à l’heure à Champigny sur la ligne rouge et attendra ses voyageurs aux gares Champigny-Centre et des quatre communes (Bry-Villiers-Champigny-Chennevières). Alors que le projet du Grand Paris Express avait déjà été acté, la menace du rapport Auzannet(1) avait ébranlé la dynamique engagée. Ce coup de théâtre, sur fond d’austérité budgétaire, n’a pas été accepté par l’opinion publique. Le chiffrage actualisé des coûts du métro n’aurait pas dû servir de prétexte à des propositions de report et de tronçonnage dénaturant sa réalisation. Et s’il fallait de nouvelles recettes, les nombreux défenseurs du métro, mobilisés toutes tendances confondues, étaient prêts à en trouver. 13 000 pétitions ont été remises au Premier ministre le 27 février par la délégation des représentants d’Orbival et des élus des villes mobilisées comme Champigny. Le 6 mars, le Premier ministre a annoncé ses arbitrages sur le « nouveau » Grand Paris. In fine, il confirme la réalisation intégrale des 200 km de métro et des 72 gares d’ici à 2030. Un horizon qui n’entame pas l’enthousiasme dans les rangs citoyens puisque
Alors que l’Île-de-France représente 30 % de la richesse nationale, le supermétro résonne comme un coup de « booster », confortant le projet de développement porté par la Ville, avec de nouvelles perspectives d’emploi et de logements.
Emplois à l’horizon
Le 27 février, une délégation de représentants d’Orbival et des villes mobilisées autour du projet de métro automatique avait remis au Premier ministre 13 000 pétitions.
les travaux vont commencer en parallèle sur plusieurs lignes. « La forte mobilisation des Campinois, d’Orbival, du conseil municipal unanime, les actions collectives avec les élus des villes voisines ont permis cette victoire et de repousser les limites qu’on voulait nous imposer », explique Dominique Adenot, maire de Champigny.
La grande boucle démarre
Les Franciliens ont désormais l’engagement d’une solution de transport à la hauteur de leurs besoins. C’est un double succès pour les Campinois, car le chantier de la ligne rouge reliant Noisy-Champs à Pont-de-Sèvres, la rocade principale du projet accueillant les deux gares cam-
pinoises, démarrera dès 2015 pour être livré en 2020. Ce sera la première ligne importante en dehors de Paris, succédant au prolongement de la ligne 14 (2017). Dans cette nouvelle carte du Grand Paris, la rupture a été évitée. Pas de terminus à Champigny-Centre, comme le prévoyait le rapport Auzannet, mais deux gares : la promesse du désenclavement attendu pour les quartiers de Cœuilly, Mordacs, Bois-l’Abbé et Plateau, et des liaisons facilitées vers la Seine-et-Marne et la Seine-Saint-Denis. Le bémol reste le retard de mise en service de la ligne orange Pleyel - NoisyChamps (2023) et de la liaison Champigny-Centre, RER E et Valde-Fontenay attendue en 2030.
« L’investissement du métro est utile, c’est un levier majeur de développement au niveau local, mais aussi pour tout l’Est parisien. Il offre en outre, dans le prolongement des Rencontres pour la jeunesse, des solutions pour la réussite des jeunes. Les deux universités, Créteil et Marne-laVallée, seront faciles d’accès et des possibilités de mobilité vont ouvrir vers l’emploi, la formation et de nouvelles filières », souligne Dominique Adenot. Plus d’emplois, c’est possible d’autant que le site de maintenance et de remisage des trains (SMR) et le poste de pilotage des rames sont confirmés à Champigny, qui généreront 450 emplois durables. Pour l’heure, place à l’enquête publique qui sera lancée dans l’année, aux acquisitions de terrains, aux travaux préparatoires des chantiers. Début des travaux du Grand Paris Express à Champigny en 2015. 1. Rapport commandé et remis à Mme Duflot, ministre de l’Égalité des territoires, publié par le Gouvernement le 13 décembre 2012.
N° 449 - avril 2013 - Champigny notre ville -
P.9
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Insertion
Un bus pour l’emploi
D.R.
En avril, le bus « Itinéraires vers l’emploi » fait escale à Champigny. Une opération proposée par le Comité d’axe social de la ligne 308, qui multiplie les initiatives à destination des quartiers traversés par ce bus.
82 %
le chiffre du mois
Des personnes ayant visité le bus « Itinéraires vers l’emploi » en 2011 ont déclaré que cela leur avait permis d’obtenir de nouvelles informations sur les questions liées à l’emploi. Source : conseil général du Val-de-Marne.
D.R.
Le service Petite Enfance de la Collèges Ville de Champigny y occupera Changer la cantine un stand. Entrée libre et gratuite. Parents, enseignants, profession- Plus d’infos au 01 53 95 15 15. nels… Donnez votre avis sur la cantine de demain. Le Conseil général organise une consultaCircuits courts tion pour son projet de « service public de la restauration scolaire Devenez « amapien » dans les collèges », avec des rencontres publiques au printemps. À Champigny, la réunion se tiendra mardi 9 avril à 19h, au collège Paul Vaillant-Couturier. Inscriptions par mail : collegiens. restau@cg94.fr.
Petite enfance Salon des métiers
À la fois rendez-vous de recrutement et lieu d’information, le « Paris des métiers de la petite enfance, du social de la santé » aura lieu vendredi 19 avril à l’Espace des Blancs-Manteaux (48 rue Vieille-du-Temple, Paris 4e).
Envie de manger des fruits et légumes de qualité tout en soutenant l’agriculture biologique ? Rejoignez les Paniers des Bordes, une association pour le maintien d’une agriculture paysanne (Amap), qui renouvelle actuellement ses contrats avec des producteurs de Seine-et-Marne. Renseignements sur le site www. lespaniersdesbordes.net
P.10 - Champigny notre ville - N° 449 - avril 2013
A
ller vers les demandeurs d’emploi pour mieux les informer : c’est l’objectif du bus « Itinéraires vers l’emploi », qui s’arrêtera le 22 avril à l’îlot sportif Jesse-Owens. Stands d’information, animations et ateliers renseigneront les Campinois sur tous les aspects de l’insertion professionnelle, de la formation à la création d’entreprise en passant par la validation des acquis de l’expérience (VAE). « L’idée est de leur permettre de mieux connaître les institutions et de savoir quelles prestations elles proposent : définition de projet professionnel, rédaction de CV, aides spécifiques à la mobilité ou à la garde d’enfants, par exemple », souligne Sylvie Mioullet, chargée de mission Insertion à municipalité. Comment concilier son quotidien et sa vie de famille avec la recherche d’emploi ? Cette question sera le thème de l’escale campinoise. Cette initiative est proposée par le Comité d’axe social
de la ligne 308. Une instance de concertation qui rassemble les services de l’État et du Département, la RATP, les missions locales, Pôle Emploi, l’Inspection académique et les villes, et propose des actions pour améliorer la cohésion sociale le long de cette ligne. Parmi les prochains temps forts : des visites en famille du Mac/ Val, en mai, et le concours artistique « Les Talents du 308 », auquel participent 11 classes campinoises. Rendez-vous en juin pour la remise des prix…
!
emmanuelle palasset
infoSpratiques
Bus « Itinéraires vers l’emploi » le 22 avril de 10h à 17h à l’îlot sportif Jesse-Owens (arrêt 11-Novembre-1918). Visite du Mac/Val le 7 mai, départ à 11h, visite de l’exposition Wilder Man, ateliers en famille. Retour à 17h. Rens. : 01 41 79 22 10.
Parentalité Le Printemps des familles Profitez du Printemps des familles jusqu’au 7 avril. Sur le thème de la transmission, l’initiative est proposée par le Réseau local de soutien à la parentalité. Au menu : débats, jeux, projections, spectacles, pour
s’informer, débattre et partager en famille. À ne pas rater : le Salon des parents, samedi 6 avril de 8h à 14h au collège Lucie-Aubrac. Programme complet sur le site www.champigny94.fr
Repères 23 février
...
Réunion du Comité local pour l’enseignement public le 23 février, en présence notamment d’Annick Davisse, intervenante, Valérie Zélioli, adjointe au maire déléguée à l’Enseignement, et Dominique Adenot.
Débat du Comité local pour l’enseignement public.
27 février
Le conseil municipal vote le report à 2014 de la réforme des rythmes scolaires.
Mars
Conseils d’école du 2e trimestre.
2 avril
Nouvelle réunion du Comité local pour l’enseignement public.
Avril-mai
Concertation avec les agents municipaux (Atsem, animateurs, agents de service, gardiens…)
Juin
Conseils d’école du 3e trimestre.
Octobre
Vote en conseil municipal de la proposition de Champigny pour l’école.
Réforme scolaire
Parole de
Des attentes et des craintes
En février, la Ville a décidé de reporter à 2014 l’application des nouveaux rythmes scolaires, afin d’engager une vaste concertation. Au-delà, le projet de loi sur la refondation de l’école inquiète.
P
rès de trois cents personnes réunies un samedi matin pour parler des rythmes scolaires et de la réforme de l’école : pas de doute, le sujet passionne. Le 23 février dernier, le débat proposé par le Comité local pour l’enseignement public de Champigny a fait le plein, marquant le début d’une large concertation. Mercredi ou samedi, organisation des journées, articulation entre temps scolaire et périscolaire… Face aux questions soulevées, la Ville a en effet décidé, en conseil municipal, de demander le report à 2014 de l’application du décret sur les rythmes scolaires. Pour prendre le temps d’échanger, avec toutes et tous.
Car le projet inquiète. D’abord parce qu’il induit une municipalisation de l’enseignement. « Une première étude évalue à 2 millions d’euros la charge supplémentaire pour la Ville si le mercredi était retenu », souligne Valérie Zélioli, adjointe au maire chargée de l’Enseignement. Le risque est grand de voir les inégalités entre les territoires s’accroître. »
Les enjeux d’une réforme
Les trois syndicats enseignants présents à Champigny – Snuipp, Sud Éducation et Snudi-FO – sont, eux, opposés au projet. « Travailler le mercredi ou le samedi n’est pas la question. La vraie question est :
que fait-on en classe ? remarque Éric Charles, militant de Sud Éducation. Or le projet de loi sur la refondation de l’école ne répond pas aux besoins des enfants en termes de pédagogie et de lutte contre l’échec scolaire. » Certes, ce projet comporte des éléments positifs, comme la création de 60 000 postes sur cinq ans, dont 3 000 pour les moins de trois ans. À Champigny, quatre classes pour tout-petits ouvrent à la rentrée. Mais cette loi sera-t-elle vraiment en mesure de réduire les inégalités sociales et de garantir la réussite scolaire pour tous ? Là est le véritable enjeu d’une réforme de l’école… Emmanuelle Palasset PHOTO DIDIER RULLIER
Séverine Leclère,
Parent d’élève, élue FCPE au groupe scolaire Romain-Rolland
« Le décret sur les rythmes scolaires doit être abrogé, en tout cas dans sa forme actuelle. Il n’est pas possible de proposer aux enfants des activités intéressantes en trois quarts d’heure. Quant au projet de loi sur la réforme de l’école, il ne prévoit malheureusement pas de réintroduire les Rased. »
N° 449 - avril 2013 - Champigny notre ville -
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www.champigny94.fr Citoyenneté Secourisme Formez-vous aux premiers secours
Statistiques Enquête en cours
Au cœur du département Christian Favier, président du Conseil général et sénateur du Val-de-Marne, vient à la rencontre des Campinois jeudi 4 avril. Cette démarche d’échanges et de proximité vise à améliorer le service public départemental.
L
a solidarité, les collèges, la gestion de voiries, l’action culturelle, le soutien au développement économique… sont autant de compétences confiées au Département par la décentralisation. Ses interventions et son implication dans le développement du territoire, notamment en matière de transports ou d’environnement, impactent directement le quotidien des quelque 1 340 000 Valde-Marnais(1). Pour se rapprocher des acteurs locaux et des habitants, le président du Conseil général mène depuis 2008 la démarche « Entre nous ». Des rencontres de proximité qui concernent à tour de rôle les 47 communes du Val-de-Marne, et proposent un dialogue direct avec les élus locaux, les habitants, les acteurs socio-économiques et les personnels départementaux. À Champigny, ce 4 avril, Christian
Favier, également conseiller général du canton-ouest de Champigny, rencontrera le maire Dominique Adenot pour faire le point sur les grands dossiers qui engagent la Ville et le Département. Le soir, les Campinois sont conviés à une grande réunion publique dans la salle du conseil municipal. Le président du Conseil général dialoguera alors en direct avec le public, en présence du maire et des conseillers généraux. Laurence doyen photo jogood 1. Chiffres Insee 2012
!
infoSpratiques Réunion publique
jeudi 4 avril à partir de 20h Salle du conseil municipal à l’hôtel de ville
(entrée par la rue Georges-Dimitrov)
P.12 - Champigny notre ville - N° 449 - avril 2013
L’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques) réalise jusqu’au 29 juin une enquête sur le cadre de vie et la sécurité. Certains des 24 000 logements de l’échantillon sont sur notre commune. Si vous êtes concerné, vous serez prévenu par courrier, informé du nom de l’enquêteur qui sera muni d’une carte officielle lors de sa visite. Les réponses resteront confidentielles et anonymes.
Environnement Une semaine pour agir
La deuxième édition de la Semaine du développement durable se termine le 7 avril. Cette année, les animations proposées ont pour thème la transition énergétique. Venez vous informer et échanger lors de promenades à pied ou à vélo, rencontrer des professionnels de l’énergie ou participer au nettoyage de la Marne à la sortie de l’hiver (le 7 avril à la base nautique). Plus d’infos sur www. champigny94.fr
sessions les 20 et 21 avril, 25 et 26 mai, 21 et 22 septembre, 26 et 27 octobre, 28 et 29 décembre. À partir de 10 ans. Tarif : 55 € (matériel et assurance compris) Renseignements et inscriptions : 06 61 76 11 84 ou 06 11 77 49 02.
Hommage Journée du souvenir
DIDIER RULLIER
Le Comité de secourisme de Champigny et de Joinville (CFSCJ) organise régulièrement des formations prévention et secours civique de niveau 1 (PSC1), en une dizaine d’heures, réparties sur une journée et demie. Prochaines
La 68e Journée nationale du souvenir et de la déportation sera célébrée le 28 avril. Après un hommage square des Martyrs à 11h, une cérémonie au monument aux morts aura lieu à 11h30 place JeanBaptiste-Clément en présence notamment du maire Dominique Adenot et de Jean Lataillade, de la Fédération nationale des déportés et internés résistants et patriotes.
Enseignement Salon de l’innovation pédagogique Le Centre départemental de documentation pédagogique (40, quai Victor-Hugo à Champigny) accueille, le 24 avril de 14h à 18h30, une étape du Tour de France du numérique pour l’éducation. Rens. : www.cndp.fr/crdp-creteil
... Dans la continuité des Rencontres citoyennes pour la jeunesse (ici en octobre au Maroc), des « rencontre-actions » sont proposées en avril et mai. À vos projets !
!
infoSpratiques 11 rencontresactions
En avril : mardi 16 à 18h, mercredi 17 à 16h, jeudi 18 à 18h, mercredi 24 à 14h et 18h, vendredi 26 à 18h, lundi 29 à 18h. En mai : lundi 6 à 18h, mercredi 15 à 14h et 18h, lundi 13h à 18h. Pour les lieux de réunions et plus d’infos, rendez-vous sur www.champigny94.fr
Rencontres citoyennes
Le printemps de la jeunesse Après le succès des Rencontres citoyennes pour la jeunesse cet automne, la Ville lance en avril un nouveau cycle de réunions. Pour un accompagnement concret et personnalisé des projets des jeunes Campinois.
A
utomne 2012, Champi gny vibre au rythme des Rencontres citoyennes pour la jeunesse : 13 réunions dans les quartiers, près de 1 200 partici pants, des échanges, des attentes exprimées, des liens tissés entre les jeunes, les élus et les services municipaux, les partenaires du monde de l’entreprise, de l’édu cation, la formation… Et au final, un engagement, comme une évi dence, celui de poursuivre la démarche : « Il s’agit de garder le contact, de mettre en place un
accompagnement personnalisé et durable, de créer un réseau citoyen dans une ville qui fait confiance à sa jeunesse », décla raient le maire Dominique Ade not et l’adjointe à la Jeunesse Fily Keita lors de la soirée de resti tution du 13 décembre dernier. Et d’annoncer la tenue de nou veaux cycles de rencontres, deux fois par an. Place donc ce printemps à onze rencontres-actions (voir encadré) pour accompagner plus concrète ment les projets de vie des jeunes.
Comment ça marche? Des réu nions en petit comité – une tren taine de participants : jeunes, élus et services municipaux, partenaires – où les jeunes viennent exposer leur projet, les questions, les obs tacles qu’ils rencontrent…
Créer un réseau Pas de thème imposé : profession nel, scolaire, sportif, culturel… tous les projets sont étudiés. On discute, on échange, on prend contacts et conseils, on explore les pistes, avec tous les parte naires présents. Les jeunes sont ensuite invités à remplir une fiche projet. Elle leur permettra d’être recontactés pour un suivi indivi dualisé. Mais pour la Ville, pas de baguette magique. Si elle peut apporter des réponses directes dans ses domaines de compétences, elle se veut avant tout interlo cuteur privilégié, et initiatrice
de ce « réseau » dont les jeunes ont tant exprimé le besoin. Pour cela, « nous constituons actuellement un collectif de partenaires avec notamment des entreprises déjà présentes dans la démarche comme Air Liquide, ERDF, Truffaut, RATP…, avec Pôle emploi, la Mission locale, des bailleurs, explique Nicolas Devillez, direc teur général adjoint en charge de la Jeunesse. En interne, les services municipaux travaillent pour que les questions de la jeunesse soient prioritaires et traitées de façon transversale. Nous avons en outre nommé un chef de projet, qui assurera le suivi des Rencontres ». Ce printemps campinois porte en germe des espoirs, des défis, à relever ensemble, avec et pour les jeunes… pour l’avenir. Prenez date. nicolas roger PHOTOS DIDIER RULLIER
N° 449 - avril 2013 - Champigny notre ville -
P.13
Crédit photo : HB Architectes Associés
Logement
PAR LAURENCE DOYEN - PHOTOS : DIDIER RULLIER, XAVIER CAMBERVEL
Perspective du projet
Étendu sur 1 350 m2, ce nouveau programme immobilier s’inscrit dans le projet de renouvellement du Bois-l’Abbé.
avis d’expert « Le projet tient compte de la parcelle, étroite et en pente. Il comprend
un front bâti boulevard de Stalingrad et des logements en cœur d’îlot qui respectent les règles de « prospect » du Plan local d’urbanisme. Elles définissent les dimensions à ne pas dépasser en hauteur et en retrait par rapport aux limites séparatives. »
Laurent Der Khatchadourian Architecte associé
Champ de l’Alouette En février, un chantier a démarré au 39-41 du boulevard de Stalingrad. Il s’agit du Champ de l’alouette, une résidence qui accueillera 36 logements locatifs sociaux et un commerce en pied d’immeuble. en cours
E
ntre le centre-ville et l’ancienne gare du Plant, ce nouveau programme s’insèrera dans un environnement composé de pavillons et de locaux à vocation d’entrepôts. Le long du boulevard, un premier bâtiment accueillera un commerce en rez-de-chaussée et 24 logements dans les étages supérieurs. La partie basse du bâtiment contrastera délibérément avec la partie haute pour marquer l’accès à l’ensemble de la résidence. L’intérieur de la parcelle sera conçu
P.14 - Champigny notre ville - N° 449 - avril 2013
comme une « cité jardin » : 9 logements individuels à deux étages, et 3 maisons de ville à un étage, le tout dans un espace entièrement végétalisé sur 1 350 mètres carrés de pleine terre, avec jardins privatifs pour les logements du rez-dechaussée. Les différents jeux de hauteur seront en harmonie avec l’environnement pavillonnaire. La résidence du Champ de l’alouette s’inscrit dans le projet de renouvellement urbain du Boisl’Abbé. Elle accueillera en effet
plusieurs familles qui habitent le 3 rue du Maine, immeuble voué à la démolition. Par ailleurs, dix logements seront réservés au contingent de la Ville, qui a apporté sa garantie d’emprunt. Qui : Immobilière 3 F Durée : 18 mois Combien :6,5 millions d’euros toutes dépenses confondues, avec subventions.
6
le chiffre du mois
Logement
Dans le bourg ancien, cette réhabilitation permet de réaliser 19 logements locatifs sociaux.
C’est le nombre d’îles sauvages en bord de Marne, à Champigny. Trois et demi sont classées en réserve naturelle départementale.
didier rullier
En bref…
Logement
en cours
Rue Alfred-Grévin 15 nouveaux logements seront livrés au 1, rue Alfred-Grévin (anciennement 6 chemin de la Croix) dont 3 pour le contingent communal. Reste à effectuer le traitement de la façade pour ce bâtiment de trois étages implanté à l’angle de la rue Alfred-Grévin. Ce programme est financé en prêt locatif social, pour diversifier l’offre de location avec des loyers intermédiaires entre logement social traditionnel et secteur privé. Qui : IdF-Habitat Quand : jusqu’en mai Combien : 3 millions d’euros
Équipement
en cours
École Casanova Pour l’ouverture d’une classe supplémentaire en septembre, l’ancien logement de fonction de la maternelle Danièle-Casanova est transformé en salle de cours, accompagnée d’un vestiaire pour le personnel. Les travaux ont démarré pendant les vacances d’hiver et continuent en horaires décalés pour ne pas gêner les élèves. Par la suite, le bâtiment préfabriqué de la cour sera remplacé par un bâtiment industrialisé. Qui : la Ville Quand : jusqu’août Combien : 80 000 €
Rues de l’Église et Albert-Thomas
en cours
Le cœur du vieux Champigny poursuit sa réhabilitation-reconstruction autour des cours intérieures Saint-Saturnin et Saint-Vincent. Ou comment le neuf fait corps avec l’ancien pour respecter l’architecture du vieux bourg.
D
ix-neuf logements locatifs sociaux (dont 5 au contingent de la Ville) seront livrés en fin d’année. Au 26, rue AlbertThomas, un nouveau bâtiment est en cours d’achèvement avec 7 logements répartis sur 3 niveaux. Le bâtiment restant a été entièrement restructuré en 6 logements. Sa qualité architecturale a été pré-
servée. Au 18, rue de l’Église, la construction de 6 logements va commencer pour remplacer les 2 bâtiments détruits car en trop mauvais état. Le programme bénéficie des dernières normes de confort : Qualitel HPE 2005, Habitat et Environnement. Les 2 bâtiments rue Albert-Thomas seront bientôt achevés pour un total de 13 loge-
ments. L’ensemble du gros œuvre devrait être terminé en avril. La livraison définitive du programme marquera l’ultime étape dans la revalorisation du bourg historique autour de l’église Saint-Saturnin.
Équipement
Assainissement
Cadre de vie
en cours
à venir
Qui : Groupe Valophis Quand : jusqu’en décembre 2013 Combien : 4,577 millions d’euros dont subventions en cours
Rue de la Gaîté
Quartier Polangis
Bords de Marne
Le foyer Adoma (26 rue de la Gaîté), fait peau neuve. Le ravalement des façades, commencé en octobre, s’accompagne d’une amélioration du confort thermique pour les 413 logements que compte la résidence. Le chantier a pris du retard à cause de la météo, rendant difficile les travaux sur un bâtiment de 14 étages. Qui : groupe Adoma Quand : jusque fin septembre 2013 Combien : 981 000 €
La Ville a passé une convention avec Joinville-le-Pont pour créer un réseau d’eaux usées et réhabiliter une partie des réseaux d’eaux pluviales des rues Mabilleau (partie sud) et Bizet et du boulevard Polangis (partie sud). Le quartier s’étend en effet sur les deux villes et son réseau d’assainissement a pour exutoire les réseaux joinvillais. Qui : la Ville de Joinville pour la Ville de Champigny Quand : de mi-avril à fin août
Après l’abattage de 16 arbres sur l’île de Pissevinaigre, les opérations de gestion se poursuivent sur certaines îles de la Marne. Les clématites sont partiellement enlevées car trop envahissantes. Sur les berges, l’association Au fil de l’eau installe des plantes typiques des zones humides : roseaux, iris des marais, carex... Qui : le Département Quand : jusque juin
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N° 449 - avril 2013 - Champigny notre ville -
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notre ville
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Dossier Le PRU a pour objectif de retrouver un lien avec les autres quartiers, au travers, notamment, de l’ouverture sur l’avenue SalvadorAllende. L’implantation des bâtiments, les cheminements et les volumes ont été étudiés pour donner de la force à cette ouverture et apporter du confort aux habitants. Ci-contre, le futur groupe scolaire Anatole-France.
Rénovation
Notre nouveau
Bois-l’Abbé
D’une âpre bataille menée par les élus et les habitants est né le Projet de renouvellement urbain (PRU) du Bois-l’Abbé en 2009 avec la convention Anru(1). De cette volonté de changement, des actes ont déjà permis des embellies. Des travaux ont été engagés pour amener le quartier vers une nouvelle modernité, améliorant le cadre de vie, le logement et l’école pour les 9 500 habitants. En s’ouvrant davantage sur la ville, le visage du Bois-l’Abbé s’épanouit. Point d’étape à l’horizon 2013 et plus. PAR sophie durat photos didier rullier, anjaw.
U
rbaine et sociale. La dimension du projet de rénovation du Bois-l’Abbé s’inscrit dans une transformation profonde du quartier. Municipalité et habitants ont construit un projet fort, donnant la priorité à de meilleures conditions de vie dans un quartier imposé puis oublié par les instances nationales depuis 1967. Aujourd’hui, la dynamique de rénovation est lancée avec la Ville, l’État, la Drihl(2) les bailleurs Paris Habitat-OPH et Immobilière 3 F, partenaires dans le cadre de l’Anru. Des bouffées d’optimisme s’élèvent pour accompagner ce projet d’envergure : jusque dans l’école élémentaire B du groupe scolaire Anatole-France où les enfants de CM2, imaginent leur toit de demain. Cap sur l’avenir ! N° 449 - avril 2013 - Champigny notre ville -
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Rénovation
Notre nouveau
Dossier
Bois-l’Abbé
Repères
de 21 logements sociaux (AFL), livrées respectivement mi-2014, fin 2015 et début 2016, complèteront l’offre.
2005
Premières études du PRU.
Mieux apprendre
Aménagement rue Goujon Début des travaux : Avril 2013 Fin des travaux : Septembre 2013
2006
Convention Anru pour les quartiers des Quatre-Cités et des Mordacs, reconstruction du collège Elsa-Triolet.
GS Anatole-France Début des travaux : 2012 Fin des travaux : 2015
Aménagement rue Matisse Début des travaux : Octobre 2014 Fin des travaux : Février 2015 Construction Carpeaux 69 logements Début des travaux : Février 2013 Fin des travaux : Août 2014
7 déc. 2009
Signature de la convention Anru du Bois-l’Abbé
2009
Réaménagement de la place Rodin avec la création de la Maison pour tous, d’un jardin paysager, d’une mairie annexe. Construction du centre de loisirs Anatole-France.
Septembre 2013
Livraison des maternelles Anatole-France.
Construction 60 logements Début des travaux : 2014 Fin des travaux : 2016
Aménagement de la voirie, du mail et du giratoire Carpeaux, démolitionsconstructions de logements.
Mars 2015
Livraison du groupe scolaire Anatole-France complet .
D.R.
2013-2016
Construction 41 logements accession sociale Fin des travaux : 2014 Aménagement Carpeaux Début des travaux : 2013 Fin des travaux : 2015
Construction 21 logements Début des travaux : 2014 Fin des travaux : 2016
Construction 57 logements Fin des travaux : avril 2013
Projet de rénovation urbain du Bois-l’Abbé
Les habitants des tours détruites sont prioritaires sur les nouvelles constructions (ici la résidence Allende) et les déménagements sont pris en charge par le bailleur.
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vider le quartier de son âme, des démolitions sont nécessaires afin de l’aérer et d’accueillir des immeubles de logements de taille plus modeste. Ainsi, la tour située au 3, rue du Maine va être démolie à partir de juillet 2013 au profit de la résidence Allende de 57 logements (I3F). La tour du 8, square Delacroix sera démolie à la même période pour permettre un réaménagement de la voirie (rue Carpeaux) et la construction de deux immeubles de 21 et 60 logements, livrables en 2016 (Agence foncière de logement-AFL). L’ensemble des locataires seront relogés définitivement ou temporairement, en attendant un nouvel appartement dans le parc du bailleur concerné. Les relogements auront lieu dans le quartier ou dans la ville : dans les résidences des Poneys rue Alexandre-Fourny (juin 2013), rue de la Gaieté (mi-2014) et au Champ de l’Alouette boulevard de Stalingrad (2014). Mieux se loger La nouvelle offre de logements du quartier a Des résidences de 41 logements (financeété étudiée pour diversifier l’habitat et assurer ment Ville, hors Anru) et de 46 logements en une meilleure mixité. S’il n’est pas question de accession sociale à la propriété, mais aussi Voulue par les habitants et les associations qui ont participé à une vaste concertation menée par la municipalité, la rénovation du Bois-l’Abbé a été engagée sur tous les terrains. Les projets de la Maison pour tous et du nouveau CLME Anatole-France ont ouvert la voie en 2009. Dans la partie du Projet de rénovation urbaine (PRU) encadrée par la convention de l’Anru de 2009 à 2013, le cadre de vie, les logements et les équipements scolaires prennent un coup de neuf. Une nouvelle offre de logements est en train d’éclore. Pilotés par l’aménageur Sadev 94 sous l’égide de la Ville, les travaux actuels augurent de la seconde vie du quartier. Avec la nécessaire urgence de composer un Bois-l’Abbé fidèle aux justes ambitions de ses habitants. Verdict final en 2016 !
Importante opération à tiroirs sur trois ans, de 2012 à 2015, la rénovation du groupe scolaire Anatole-France s’imposait pour cet établissement vétuste datant de 1972. Figure de proue du renouvellement du quartier, cette transformation (démolition-reconstruction) offrira des équipements dernière génération et 33 classes claires aux écoliers : 6 et 7 réparties sur les deux écoles maternelles, 10 classes pour chacune des deux écoles élémentaires. En son cœur, un restaurant scolaire entièrement repensé autour d’un patio arboré et des cours de bonne dimension avec des jeux. Parfaitement intégré à l’environnement, le bâtiment, aux jeux de vitrages et de bardages colorés, apportera une touche vitaminée et optimiste au quartier. Le parvis, dont une partie jouxte le groupe scolaire, bénéficiera également d’une embellie (septembre 2013).
Mieux vivre ensemble
Un chemin pour traverser le quartier ! L’idée : donner du souffle, de la perspective et en finir avec le repli sur soi « façon escargot ». Les urbanistes ont ainsi créé le mail Carpeaux, aménagé et végétalisé, à la fois piétonnier et ouvert à la circulation, disposant d’aires de repos, de rencontre et de jeux... en lieu et place de la rue Carpeaux. Les travaux démarreront en mai 2013 jusqu’en février 2015. Pour donner corps à cette percée de lumière, deux porches seront détruits : les 3-5 villa Poitou, de novembre 2013 à mai 2014, et le 2 square Charles-d’Orléans, d’avril à octobre 2014. Un square en entrée de quartier fera le lien avec le nouveau giratoire, avenue Allende, et l’environnement proche. Les chantiers de résidentialisation (séparation espaces public/ privé, stationnements, tri sélectif…) sont programmés jusqu’en 2015 sur huit sites afin que les habitants bénéficient d’un cadre de vie plus sécurisé et plaisant. 1. Agence nationale pour la rénovation urbaine. 2. Direction régionale et interdépartementale de l’hébergement et du logement. Le logement, priorité du projet de renouvellement urbain, se traduit par de nouvelles constructions (ici allée Carpeaux) mais aussi par la réhabilitation d’appartements, 1-7, villa Poitou, 4-6, square Charles-d’Orléans, 2, villa Poitou, 7, villa Béarn, 1 et 7, rue du Maine, 13 rue des Bourbonnais et 44-48 avenue Boileau.
3 questions à… Comment est né le PRU du Bois-l’Abbé ? Ce projet de réhabilitation du quartier a été porté par la municipalité, les associations et les habitants. Dans ce quartier excentré, imposé par l’État en 1967, rien n’avait été fait. Nous avons décidé, suite à une grande concertation, de demander la réhabilitation intérieure des logements, le désenclavement et l’ouverture du quartier sur le reste de la ville. Nous avons ainsi posé notre candidature pour l’Anru. Qu’en est-il du projet ? Pour des raisons financières, nous avons obtenu la réalisation d’un tiers du projet
Claude Guerrier
conseiller municipal délégué, chargé des Projets de renouvellement urbain au Bois-l’Abbé et aux Mordacs
global dans le cadre de l’Anru. Cette partie permet l’ouverture du quartier, la réhabilitation des logements du secteur Est, la démolition/reconstruction du groupe scolaire Anatole-France, la résidentialisation et la démolition-construction de logements. Le budget est de 132 millions d’euros, dont 47,5 millions de participation de l’État (Anru). La Ville est-elle favorable à un « Anru 2 » ? La Ville s’est immédiatement portée candidate à un financement afin d’assurer la totalité du projet. Nous avons saisi officiellement l’Anru pour que les moyens soient mis en œuvre pour réaliser la deuxième tranche. Nous avons déjà rencontré les responsables de l’État et la direction de la Drihl(2) sur le sujet afin de leur signifier notre volonté de poursuivre. Les habitants sont très demandeurs sur la question de la réhabilitation de leurs logements. Il y a une urgence.
en chiffre
Le Bois-l’Abbé, c’est :
2 584 logements sociaux appartenant à Paris HabitatOPH et I3F, soit 22 % du parc locatif social de Champigny.
192 logements en copropriété.
45
millions d’euros mobilisés par la ville et le Conseil général avant la convention Anru.
185 logements sociaux
démolis, à reconstruire dont 94 hors du Bois-l’Abbé.
909
logements sociaux réhabilités.
619 logements bénéficiant de la résidentialisation.
226 ménages relogés. 24 786 769 euros
HT : coût total de la démolition-reconstruction du groupe scolaire Anatole-France.
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Rénovation
Notre nouveau
Dossier
Bois-l’Abbé
Repères
de 21 logements sociaux (AFL), livrées respectivement mi-2014, fin 2015 et début 2016, complèteront l’offre.
2005
Premières études du PRU.
Mieux apprendre
Aménagement rue Goujon Début des travaux : Avril 2013 Fin des travaux : Septembre 2013
2006
Convention Anru pour les quartiers des Quatre-Cités et des Mordacs, reconstruction du collège Elsa-Triolet.
GS Anatole-France Début des travaux : 2012 Fin des travaux : 2015
Aménagement rue Matisse Début des travaux : Octobre 2014 Fin des travaux : Février 2015 Construction Carpeaux 69 logements Début des travaux : Février 2013 Fin des travaux : Août 2014
7 déc. 2009
Signature de la convention Anru du Bois-l’Abbé
2009
Réaménagement de la place Rodin avec la création de la Maison pour tous, d’un jardin paysager, d’une mairie annexe. Construction du centre de loisirs Anatole-France.
Septembre 2013
Livraison des maternelles Anatole-France.
Construction 60 logements Début des travaux : 2014 Fin des travaux : 2016
Aménagement de la voirie, du mail et du giratoire Carpeaux, démolitionsconstructions de logements.
Mars 2015
Livraison du groupe scolaire Anatole-France complet .
D.R.
2013-2016
Construction 41 logements accession sociale Fin des travaux : 2014 Aménagement Carpeaux Début des travaux : 2013 Fin des travaux : 2015
Construction 21 logements Début des travaux : 2014 Fin des travaux : 2016
Construction 57 logements Fin des travaux : avril 2013
Projet de rénovation urbain du Bois-l’Abbé
Les habitants des tours détruites sont prioritaires sur les nouvelles constructions (ici la résidence Allende) et les déménagements sont pris en charge par le bailleur.
P.18 - Champigny notre ville - N° 449 - avril 2013
vider le quartier de son âme, des démolitions sont nécessaires afin de l’aérer et d’accueillir des immeubles de logements de taille plus modeste. Ainsi, la tour située au 3, rue du Maine va être démolie à partir de juillet 2013 au profit de la résidence Allende de 57 logements (I3F). La tour du 8, square Delacroix sera démolie à la même période pour permettre un réaménagement de la voirie (rue Carpeaux) et la construction de deux immeubles de 21 et 60 logements, livrables en 2016 (Agence foncière de logement-AFL). L’ensemble des locataires seront relogés définitivement ou temporairement, en attendant un nouvel appartement dans le parc du bailleur concerné. Les relogements auront lieu dans le quartier ou dans la ville : dans les résidences des Poneys rue Alexandre-Fourny (juin 2013), rue de la Gaieté (mi-2014) et au Champ de l’Alouette boulevard de Stalingrad (2014). Mieux se loger La nouvelle offre de logements du quartier a Des résidences de 41 logements (financeété étudiée pour diversifier l’habitat et assurer ment Ville, hors Anru) et de 46 logements en une meilleure mixité. S’il n’est pas question de accession sociale à la propriété, mais aussi Voulue par les habitants et les associations qui ont participé à une vaste concertation menée par la municipalité, la rénovation du Bois-l’Abbé a été engagée sur tous les terrains. Les projets de la Maison pour tous et du nouveau CLME Anatole-France ont ouvert la voie en 2009. Dans la partie du Projet de rénovation urbaine (PRU) encadrée par la convention de l’Anru de 2009 à 2013, le cadre de vie, les logements et les équipements scolaires prennent un coup de neuf. Une nouvelle offre de logements est en train d’éclore. Pilotés par l’aménageur Sadev 94 sous l’égide de la Ville, les travaux actuels augurent de la seconde vie du quartier. Avec la nécessaire urgence de composer un Bois-l’Abbé fidèle aux justes ambitions de ses habitants. Verdict final en 2016 !
Importante opération à tiroirs sur trois ans, de 2012 à 2015, la rénovation du groupe scolaire Anatole-France s’imposait pour cet établissement vétuste datant de 1972. Figure de proue du renouvellement du quartier, cette transformation (démolition-reconstruction) offrira des équipements dernière génération et 33 classes claires aux écoliers : 6 et 7 réparties sur les deux écoles maternelles, 10 classes pour chacune des deux écoles élémentaires. En son cœur, un restaurant scolaire entièrement repensé autour d’un patio arboré et des cours de bonne dimension avec des jeux. Parfaitement intégré à l’environnement, le bâtiment, aux jeux de vitrages et de bardages colorés, apportera une touche vitaminée et optimiste au quartier. Le parvis, dont une partie jouxte le groupe scolaire, bénéficiera également d’une embellie (septembre 2013).
Mieux vivre ensemble
Un chemin pour traverser le quartier ! L’idée : donner du souffle, de la perspective et en finir avec le repli sur soi « façon escargot ». Les urbanistes ont ainsi créé le mail Carpeaux, aménagé et végétalisé, à la fois piétonnier et ouvert à la circulation, disposant d’aires de repos, de rencontre et de jeux... en lieu et place de la rue Carpeaux. Les travaux démarreront en mai 2013 jusqu’en février 2015. Pour donner corps à cette percée de lumière, deux porches seront détruits : les 3-5 villa Poitou, de novembre 2013 à mai 2014, et le 2 square Charles-d’Orléans, d’avril à octobre 2014. Un square en entrée de quartier fera le lien avec le nouveau giratoire, avenue Allende, et l’environnement proche. Les chantiers de résidentialisation (séparation espaces public/ privé, stationnements, tri sélectif…) sont programmés jusqu’en 2015 sur huit sites afin que les habitants bénéficient d’un cadre de vie plus sécurisé et plaisant. 1. Agence nationale pour la rénovation urbaine. 2. Direction régionale et interdépartementale de l’hébergement et du logement. Le logement, priorité du projet de renouvellement urbain, se traduit par de nouvelles constructions (ici allée Carpeaux) mais aussi par la réhabilitation d’appartements, 1-7, villa Poitou, 4-6, square Charles-d’Orléans, 2, villa Poitou, 7, villa Béarn, 1 et 7, rue du Maine, 13 rue des Bourbonnais et 44-48 avenue Boileau.
3 questions à… Comment est né le PRU du Bois-l’Abbé ? Ce projet de réhabilitation du quartier a été porté par la municipalité, les associations et les habitants. Dans ce quartier excentré, imposé par l’État en 1967, rien n’avait été fait. Nous avons décidé, suite à une grande concertation, de demander la réhabilitation intérieure des logements, le désenclavement et l’ouverture du quartier sur le reste de la ville. Nous avons ainsi posé notre candidature pour l’Anru. Qu’en est-il du projet ? Pour des raisons financières, nous avons obtenu la réalisation d’un tiers du projet
Claude Guerrier
conseiller municipal délégué, chargé des Projets de renouvellement urbain au Bois-l’Abbé et aux Mordacs
global dans le cadre de l’Anru. Cette partie permet l’ouverture du quartier, la réhabilitation des logements du secteur Est, la démolition/reconstruction du groupe scolaire Anatole-France, la résidentialisation et la démolition-construction de logements. Le budget est de 132 millions d’euros, dont 47,5 millions de participation de l’État (Anru). La Ville est-elle favorable à un « Anru 2 » ? La Ville s’est immédiatement portée candidate à un financement afin d’assurer la totalité du projet. Nous avons saisi officiellement l’Anru pour que les moyens soient mis en œuvre pour réaliser la deuxième tranche. Nous avons déjà rencontré les responsables de l’État et la direction de la Drihl(2) sur le sujet afin de leur signifier notre volonté de poursuivre. Les habitants sont très demandeurs sur la question de la réhabilitation de leurs logements. Il y a une urgence.
en chiffre
Le Bois-l’Abbé, c’est :
2 584 logements sociaux appartenant à Paris HabitatOPH et I3F, soit 22 % du parc locatif social de Champigny.
192 logements en copropriété.
45
millions d’euros mobilisés par la ville et le Conseil général avant la convention Anru.
185 logements sociaux
démolis, à reconstruire dont 94 hors du Bois-l’Abbé.
909
logements sociaux réhabilités.
619 logements bénéficiant de la résidentialisation.
226 ménages relogés. 24 786 769 euros
HT : coût total de la démolition-reconstruction du groupe scolaire Anatole-France.
N° 449 - avril 2013 - Champigny notre ville -
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Rénovation
Notre nouveau
Dossier
Bois-l’Abbé
L’architecte Djallil Ramini avec des élèves de CM2 lors d’un atelier « Construction de ma nouvelle école ».
Perspective du projet
Repères Fin 2011-2012
Séverine Mathey, enseignante de CM2
Lehoux - phily - samaha - architectes paris
« On relie les ateliers au programme. En géométrie, cela nous permet d’aborder les plans et les calculs d’aire. Lorsqu’ils ont découvert les métiers du chantier, les enfants se sont montrés intéressés par la profession de grutier, notamment en raison du salaire ! »
Installation de l’école maternelle 1 dans l’école provisoire installée dans l’ancienne cour de l’école élémentaire B.
Rentrée 2013
Installation de l’école maternelle 2 dans l’ancienne école élémentaire A, réaménagée. Nouveaux locaux pour les écoles élémentaires.
Le nouveau groupe scolaire
sera terminé en 2015. « Il existe une vraie Anatole-France chaîne Un projet auquel des élèves de CM2 ont été associés. du cœur à Champigny. »
« Je construis ma nouvelle école » Chaque vendredi, une cinquantaine de CM2 du groupe scolaire Anatole-France participe à un atelier d’architecture, encadré par des professionnels. Pas à pas, ils s’approprient le chantier de la nouvelle école et découvrent les bases des métiers de la construction. PAR marie dagman
L
a sonnerie retentit. Pour deux classes de CM2 et la Clin(1) de l’école AnatoleFrance B(2), cet après-midi, la cloche ne claironne pas le rappel en maths ou en français, mais en architecture. Depuis la mi-octobre, Dalila Florès, urbaniste, et son collaborateur Djallil Ramini, architecte-paysager, voient défiler tous les vendredis plus de cinquante enfants dans l’atelier « Construction de ma nouvelle école », au rythme d’une demi-classe par séance d’une heure et demie. Soutenue par la Ville, l’intervention des professionnels de l’association DS Urba Consultants a débuté en octobre dernier. Elle vise à « sensibiliser les enfants au changement et les familiariser aux nouveaux espaces et nouvelles bâtisses », retient Dalila Florès. Car mars 2012 a marqué le début du chantier du groupe scolaire Anatole-France in situ, c’est-à-dire en site occupé, qui se déroule en trois phases
P.20 - Champigny notre ville - N° 449 - avril 2013
durant trois ans. Inscrits dans le projet de renouvellement urbain, les nouveaux locaux de 7 300 m2 accueilleront les 750 enfants, répartis entre treize classes de maternelle et vingt classes d’élémentaire, au sein des quatre écoles clairement séparées. C’est la première rénovation du groupe scolaire, construit en 1972, et aujourd’hui considéré comme vétuste et plus adapté aux besoins pédagogiques actuels.
Pyramide enw papier
Au programme de la séance hebdomadaire : le dessin d’architecture. « Il existe trois façons de voir un objet pour les architectes : le dessin de plan, le dessin de coupe et l’élévation, énumère Djallil. Ce sont des conventions : on s’est mis d’accord pour faire comprendre un objet aux autres de ces manières. » L’homme s’emploie ensuite à trouver les comparaisons qui vont faire tilt. « L’élévation, c’est une vue
de face. Vous voyez, dans les films policiers, quand le suspect est pris en photo, c’est une élévation. » Dans sa main, il pose une pyramide en papier colorié au feutre. « Qui veut la dessiner avec un plan de face ? » Un petit architecte se lance et vient dessiner sur le tableau noir un triangle. Les séances varient entre théorie et pratique. Les deux professionnels captent des points d’accroche en fonction des sensibilités des enfants. « Je préfère leur parler d’éléments très concrets, comme le GPS, les points cardinaux, les centres commerciaux », note l’architecte, pour introduire des notions de représentation dans l’espace. C’est la démarche de DS Urba Consultants, qui organise ses ateliers d’études sur l’environnement urbain et architectural notamment dans les 13e, 19e et 20e arrondissements parisiens. En juin, l’atelier se clôturera sur la visite du chantier, les casques jaunes vissés sur la tête, et une sortie à Paris est même envisagée. Depuis octobre, le travail s’est construit sur le parcours quotidien des enfants de la maison à l’école. Les élèves ont dessiné ce qu’ils voyaient lors de leur trajet puis ont reproduit leurs dessins en trois dimensions. Ils ont ainsi appris à se situer dans l’espace, à comprendre la notion de perspective. Au cours de balades
dans les environs de l’établissement, les écoliers ont été familiarisés à la spécificité urbaine du quartier. Lors des prochaines séances, ils s’affaireront à la construction de maquettes et à la représentation graphique de la démolition des bâtiments. Leurs travaux seront ensuite exposés dans l’école.
Acteurs du chantier
Pour la directrice de l’école Anatole-France B, Élisabeth Chataud, l’opération « permet aux élèves d’être aussi acteurs et de mieux appréhender le chantier de leur école ». Les trois institutrices des classes concernées ont adhéré volontairement à l’opération. Elles ont élaboré un projet général, intégrant des éléments du programme scolaire par l’angle du chantier. Aucun des CM2 ne profitera des nouveaux locaux, prêts pour la rentrée scolaire prochaine. Cela n’empêche pas les enfants d’être « très sensibles à l’idée d’avoir une nouvelle école, note Djallil Ramini. On rénove quelque chose qui est à eux et qui fait partie de leur environnement. » 1. Classe d’initiation pour les non-Francophones. 2. Le groupe scolaire Anatole-France est composé de deux écoles élémentaires, A et B, et de deux écoles maternelles, 1 et 2.
2014
Destruction des deux maternelles provisoires pour construire les maternelles 1 et 2 et le restaurant scolaire.
Zoom... La Ville accompagne les habitants - Sensibilisation de collégiens à la « résidentialisation » : les 5e d’Elsa-Triolet ont travaillé en cours de technologie sur cette notion. Ils ont reçu des intervenants et réalisé des dessins et des maquettes, qui seront exposés au collège et à la fête de la Ville. - « Les murs de ma vie » : le projet vise à recueillir la mémoire d’habitants en cours de relogement, dont les immeubles seront détruits, via la prise de vue d’un objet souvenir. L’édition d’un recueil est à l’étude. Avec la bibliothèque André-Malraux, une classe de 4e du collège ElsaTriolet rédige des poèmes inspirés de ces clichés. Ils enregistrent actuellement en studio ces écrits.
N° 449 - avril 2013 - Champigny notre ville -
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Rénovation
Notre nouveau
Dossier
Bois-l’Abbé
L’architecte Djallil Ramini avec des élèves de CM2 lors d’un atelier « Construction de ma nouvelle école ».
Perspective du projet
Repères Fin 2011-2012
Séverine Mathey, enseignante de CM2
Lehoux - phily - samaha - architectes paris
« On relie les ateliers au programme. En géométrie, cela nous permet d’aborder les plans et les calculs d’aire. Lorsqu’ils ont découvert les métiers du chantier, les enfants se sont montrés intéressés par la profession de grutier, notamment en raison du salaire ! »
Installation de l’école maternelle 1 dans l’école provisoire installée dans l’ancienne cour de l’école élémentaire B.
Rentrée 2013
Installation de l’école maternelle 2 dans l’ancienne école élémentaire A, réaménagée. Nouveaux locaux pour les écoles élémentaires.
Le nouveau groupe scolaire
sera terminé en 2015. « Il existe une vraie Anatole-France chaîne Un projet auquel des élèves de CM2 ont été associés. du cœur à Champigny. »
« Je construis ma nouvelle école » Chaque vendredi, une cinquantaine de CM2 du groupe scolaire Anatole-France participe à un atelier d’architecture, encadré par des professionnels. Pas à pas, ils s’approprient le chantier de la nouvelle école et découvrent les bases des métiers de la construction. PAR marie dagman
L
a sonnerie retentit. Pour deux classes de CM2 et la Clin(1) de l’école AnatoleFrance B(2), cet après-midi, la cloche ne claironne pas le rappel en maths ou en français, mais en architecture. Depuis la mi-octobre, Dalila Florès, urbaniste, et son collaborateur Djallil Ramini, architecte-paysager, voient défiler tous les vendredis plus de cinquante enfants dans l’atelier « Construction de ma nouvelle école », au rythme d’une demi-classe par séance d’une heure et demie. Soutenue par la Ville, l’intervention des professionnels de l’association DS Urba Consultants a débuté en octobre dernier. Elle vise à « sensibiliser les enfants au changement et les familiariser aux nouveaux espaces et nouvelles bâtisses », retient Dalila Florès. Car mars 2012 a marqué le début du chantier du groupe scolaire Anatole-France in situ, c’est-à-dire en site occupé, qui se déroule en trois phases
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durant trois ans. Inscrits dans le projet de renouvellement urbain, les nouveaux locaux de 7 300 m2 accueilleront les 750 enfants, répartis entre treize classes de maternelle et vingt classes d’élémentaire, au sein des quatre écoles clairement séparées. C’est la première rénovation du groupe scolaire, construit en 1972, et aujourd’hui considéré comme vétuste et plus adapté aux besoins pédagogiques actuels.
Pyramide enw papier
Au programme de la séance hebdomadaire : le dessin d’architecture. « Il existe trois façons de voir un objet pour les architectes : le dessin de plan, le dessin de coupe et l’élévation, énumère Djallil. Ce sont des conventions : on s’est mis d’accord pour faire comprendre un objet aux autres de ces manières. » L’homme s’emploie ensuite à trouver les comparaisons qui vont faire tilt. « L’élévation, c’est une vue
de face. Vous voyez, dans les films policiers, quand le suspect est pris en photo, c’est une élévation. » Dans sa main, il pose une pyramide en papier colorié au feutre. « Qui veut la dessiner avec un plan de face ? » Un petit architecte se lance et vient dessiner sur le tableau noir un triangle. Les séances varient entre théorie et pratique. Les deux professionnels captent des points d’accroche en fonction des sensibilités des enfants. « Je préfère leur parler d’éléments très concrets, comme le GPS, les points cardinaux, les centres commerciaux », note l’architecte, pour introduire des notions de représentation dans l’espace. C’est la démarche de DS Urba Consultants, qui organise ses ateliers d’études sur l’environnement urbain et architectural notamment dans les 13e, 19e et 20e arrondissements parisiens. En juin, l’atelier se clôturera sur la visite du chantier, les casques jaunes vissés sur la tête, et une sortie à Paris est même envisagée. Depuis octobre, le travail s’est construit sur le parcours quotidien des enfants de la maison à l’école. Les élèves ont dessiné ce qu’ils voyaient lors de leur trajet puis ont reproduit leurs dessins en trois dimensions. Ils ont ainsi appris à se situer dans l’espace, à comprendre la notion de perspective. Au cours de balades
dans les environs de l’établissement, les écoliers ont été familiarisés à la spécificité urbaine du quartier. Lors des prochaines séances, ils s’affaireront à la construction de maquettes et à la représentation graphique de la démolition des bâtiments. Leurs travaux seront ensuite exposés dans l’école.
Acteurs du chantier
Pour la directrice de l’école Anatole-France B, Élisabeth Chataud, l’opération « permet aux élèves d’être aussi acteurs et de mieux appréhender le chantier de leur école ». Les trois institutrices des classes concernées ont adhéré volontairement à l’opération. Elles ont élaboré un projet général, intégrant des éléments du programme scolaire par l’angle du chantier. Aucun des CM2 ne profitera des nouveaux locaux, prêts pour la rentrée scolaire prochaine. Cela n’empêche pas les enfants d’être « très sensibles à l’idée d’avoir une nouvelle école, note Djallil Ramini. On rénove quelque chose qui est à eux et qui fait partie de leur environnement. » 1. Classe d’initiation pour les non-Francophones. 2. Le groupe scolaire Anatole-France est composé de deux écoles élémentaires, A et B, et de deux écoles maternelles, 1 et 2.
2014
Destruction des deux maternelles provisoires pour construire les maternelles 1 et 2 et le restaurant scolaire.
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Cadre de vie Dératisation
Cette campagne obligatoire se déroulera du 2 au 12 avril dans notre ville Propriétaires, gérants et locataires d’immeubles à usage d’habitation, de commerce ou d’industrie sont tenus d’y participer. Au programme : nettoyer les caves, vérifier et réparer les tampons de débouché à l’égout, obturer les orifices servant de passage aux rongeurs et disposer des pièges et produits raticides sans danger pour la santé publique.
Sécurité routière Prévenir
Mercredi 10 avril de 13h30 à 18h, les pompiers vous invitent à un après-midi de sensibilisation à la prévention routière. Réflexes qui sauvent, voiture tonneau, parcours Code de la route… Petits et grands trouveront de quoi s’informer chacun à son niveau, sans oublier à 16h, la démonstration d’une désincarcération. Fort de Champigny, 140, rue Aristide-Briand à Chennevières.
Météo Nains glacés
Les températures négatives ont inspiré de nombreux artistes. Au parc du Plateau, un collectif a réalisé des sculptures éphémères taillées dans la glace… malheureusement trop proches de la piste de skate ! Les nains sculptés ont grossi jusqu’à se métamorphoser en géants et gêner l’accès de la piste aux snowboarders. Le redoux a mis fin à la galerie d’art éphémère.
Ah les beaux jours ! Les arbustes verdissent, les pissenlits sont de sortie… C’est décidé, ce week-end, vous passez la tondeuse ! Attention tout de même à respecter votre voisinage et la collectivité…
Pense à ton voisin ! JARDINAGE
S
ynonyme de détente, le jardin nécessite un entretien régulier. Le laisser à l’abandon est interdit car il peut attirer des nuisibles et abîmer les clôtures mitoyennes. En jardinant, pensez à… Éviter les nuisances. Tondeuses, tronçonneuses et autres appareils bruyants sont autorisés en semaine de 9h à 12h et de 14h à 19h30, le samedi de 9h à 12h et de 15h à 19h et le dimanche et les jours fériés de 10h à 12h(1). Vos voisins apprécieront aussi assez peu que vous brûliez vos mauvaises herbes : ça sent mauvais et de toute façon c’est interdit. Et puis la Ville vous en débarrasse, profitez-en. Bien trier ses déchets verts : de mi-mars à mi-décembre, ils sont en effet collectés une fois par semaine. Sont acceptés produits de tonte, mauvaises herbes, feuilles et fleurs coupées et petites branches en fagot (ficelées et manipulables à la main). N’utilisez que les sacs transparents de la Ville, qui per-
mettent aux agents d’en vérifier le contenu. Si vous n’en avez plus, contactez le 0805 700 500 (numéro Vert). Grosses branches, souches, terre, sable, débris de pots, sont réservés à la déchetterie. Tailler régulièrement. Haro sur les haies qui obligent les piétons à changer de trottoir ! Buissons et branches ne doivent pas déborder sur la voie publique(2). Après un rappel par courrier, la Ville peut procéder d’office à la taille, à vos frais. Pas de « débordements » non plus entre propriétés mitoyennes. Si les branches de cerisier de votre voisin atterrissent chez vous, demandez-lui – gentiment – de les couper(3). Sauf si vous préférez en déguster les fruits : vous n’avez alors pas le droit de les cueillir mais vous pouvez les ramasser au sol… Emmanuelle Palasset, dessin Christophe Besse 1. Arrêté préfectoral (2003). 2. Règlement de voirie municipal (2004). 3. Si besoin, adressez-vous à la Maison de la justice et du droit, 15 rue Albert-Thomas.
avis d’expert
« Brûler ses déchets dans son jardin est strictement interdit
en raison des risques d’incendie, de pollution atmosphérique et de gêne pour le voisinage. Nous sommes régulièrement saisis de plaintes sur ce sujet et nous nous déplaçons immédiatement pour faire éteindre le feu. En cas de récidive, nous pouvons saisir le procureur de la République et demander l’application d’une amende de 3e classe, soit 450 €. »
Hinda Milliez,
responsable du service Hygiène et Santé de la Ville
Numéros pratiques Veolia eau (ex-Générale des eaux) : 0 811 900 900 - EDF : 0 810 010 333 - GDF : 0 810 800 801 - Dépannage : 0 800 473 333 (gaz) et 0 810 333 194 (électricité) - Déchetterie municipale : voie Sonia-Delaunay - Pour tout renseignement sur la collecte sélective des déchets : 0 805 700 500 (numéro Vert) - Appel gratuit depuis un poste fixe (du lundi au vendredi). N° 449 - avril 2013- Champigny notre ville -
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Interquartiers
Journalistes référents quartiers : Bois-l’Abbé/Cœuilly : Marie Dagman – 4-Cités/Simonettes : Marie Dagman – Centre-ville/Coteaux : Marie Dagman – Cœuilly/Village parisien : Laurence Doyen – Maroc : Sophie Durat – Mordacs/ Cœuilly : Laurence Doyen – Plateau : Laurence Doyen – Plant/Tremblay : Sophie Durat - photographes : Didier Rullier, Jogood, Xavier Cambervel, Anja.
Lors de la visite au musée de la Résistance nationale, en janvier dernier. Plusieurs sorties, notamment au musée Jean-Moulin et au MontValérien, ont eu lieu dans le cadre de la préparation du concours. Smartphones à l’appui, les élèves emportent avec eux les pièces qui alimenteront leur travail de recherche.
Parole de
Repères 1961
1re édition du concours.
2007
Kods Mahdhaoui, du lycée Louise-Michel, remporte le 2e prix national, en devoir individuel.
Xavier Aumage
archiviste au Musée nationale de la Résistance
« Nous avons fait comme si nous travaillions avec des chercheurs, dans les démarches de transmission des documents. Leur travail de recoupement des sources nous a fait avancer. Eux se posent d’autres questions que les spécialistes. Hyperactifs, ces jeunes vont à l’essentiel. »
2010
Ribah Reba et Redah Farès, du lycée Louise-Michel, remportent le 1er prix départemental ex-aecquo.
COLLÈGE WILLY-RONIS
2012
Une mémoire qui résiste
Dans le cadre du Concours national de la Résistance et de la Déportation, des collégiens campinois se sont plongés dans la guerre de communication menée par les résistants contre l’occupant nazi et Vichy. Six mois de recherches au cœur des revues clandestines, sur la trace de parcours d’hommes et de femmes de courage. PAR marie dagman
M
ercredi 23 janvier, une dizaine d’adolescents a investi le musée de la Résistance nationale (MRN). Calepins et stylos en main, appareils photos et portables à l’affût. En cet après-midi, les élèves volontaires du collège Willy-Ronis ne comptent pas louper une miette de l’exposition consacrée à Robert Doisneau et aux imprimeurs de la Résistance. Une galerie mise en place en écho au thème du Concours national de la Résistance et de la Déportation (CNRD), « Communiquer pour résister », sur lequel les jeunes bûchent depuis septembre dernier.
P.24 - Champigny notre ville - N° 449 - avril 2013
Prestigieuse compétition scolaire, le CNRD demande aux élèves de 3e et de lycée volontaires de mener des recherches sur l’action de résistants durant la Seconde Guerre mondiale.
« C’est l’histoire de notre ville »
Près de 40 000 élèves y prennent part dans toute la France en composant soit un devoir individuel, soit une production de groupe, écrite, audiovisuelle ou multisupports. Les meilleurs travaux départementaux sont sélectionnés pour concourir au niveau national, et les lauréats sont récompensés par les ministres
Les lauréats nationaux sont récompensés par le président de la République pour le 50e anniversaire du concours.
de l’Éducation et de la Défense en fin d’année. À travers leur participation, les jeunes Campinois mesurent l’ampleur de l’héritage. « C’est l’histoire de notre ville, de ceux qui ont lutté. Certains avaient notre âge. C’est grâce à eux qu’on est là », reconnaissent-ils, unanimes. Caméra au poing, Boris, 15 ans, enregistre tout de cette visite qui pourrait se révéler déterminante pour leurs recherches. Les pistes se dessinent pour le futur dossier. Celle notamment de Georges Politzer, résistant et rédacteur de revues clandestines, dont leur ancienne école primaire porte le nom. Celles
aussi d’hommes libres campinois, qu’ils ont connus via le nom de rues de la commune. Sur un panneau : « La jeunesse française dit merde », titre de la Une du journal clandestin auquel participait Lucie Aubrac, en réaction à l’instauration au service de travail obligatoire des jeunes en Allemagne. « Écrire cela était extrêmement choquant à l’époque », explique Céline Chabin, enseignante en lettres. Avec Hervé Guillemet, professeur d’histoire-géo, elle forme le duo encadrant de l’atelier CNRD, organisé tous les vendredis midi. Pour cette première participation du collège Willy-Ronis, l’équipe pédagogique a soutenu l’initiative lancée par les deux encadrants.
Au-delà du concours
Mercredi 13 mars. Dans la verrière des archives, Maëva, Justin et Pierre sont fixés derrière leur PC. Xavier Aumage, l’archiviste du MRN, avec qui ils ont eu plusieurs rendezvous de recherche, leur apporte des cartons. À l’intérieur, des tracts et des journaux jaunis
par plus de cinquante années de conservation. Les jeunes se chargeront de les examiner, en quête d’informations de première source. Puis, ils feront connaître leurs trouvailles au reste du groupe, via leur page Facebook. Car il est question de communication, aussi, dans la vie de ce groupe d’élèves de 3e issus de classes différentes. Réseaux sociaux et Internet participent aujourd’hui à la transmission des précieuses données… « On y poste des photos sur nos sorties et les informations à transmettre », note Boris. Pendant les vacances, ils se sont donné rendez-vous au collège, afin de pouvoir boucler le dossier pour le 29 mars. Sauf que pour eux, la démarche ne s’arrête pas là. Le 6 avril, ils rencontreront le fils de Georges et Maï Politzer…
infos pratiques Robert Doisneau, les imprimeurs de la Résistance - Des mots pour résister. Au musée de la Résistance nationale jusqu’au 31 août. 88 avenue Marx-Dormoy – Tél. : 01 48 81 00 80
Le sac à main de la résistante Lisa London, doté d’un double-fond, grâce auquel elle transmettait des documents secrets. L’archiviste Xavier Aumage confie quelques secrets sur les objets de Résistants.
!
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Quatre-Cités/Simonettes Mairie annexe 95, avenue de la République > 01 48 81 82 65 PMI 37 bis, rue Karl-Marx > 01 47 06 00 33 Coordinateur social Yves Hemmen > 06 16 82 34 44 6, rue Germinal Point rencontre infos jeunes 6, rue Germinal > 01 48 81 44 65 Marché (8 h - 13 h) Boulevard Gabriel-Péri jeudi et dimanche
Maroc/Fourchette/ Polangis Mairie annexe 164, avenue du Général-de-Gaulle > 01 49 83 86 30 Marché couvert (8 h - 13 h) 125, bd de Stalingrad mercredi et samedi
Bois-l’Abbé/Cœuilly Marché (8h-13h) Place de Cœuilly, jeudi et dimanche Mairie annexe 14, place Rodin > 01 48 80 63 04 Bibliothèque André-Malraux 3, mail Rodin > 01 48 80 45 20 PMI 1, place Rodin > 01 48 80 45 49 Coordinateur social à la maison du projet 4, place Rodin Sébastien Patinet > 06 16 82 34 31 Point rencontre infos jeunes 9, square Jean-Goujon > 01 48 80 27 24 Marché (8 h - 13 h) Route du Plessis mercredi et samedi
Mordacs/Cœuilly Point rencontre infos jeunes 22 bis, avenue du 8-Mai-1945 > 01 48 80 22 27 Maison du projet Centre commercial des Mordacs, avenue du 11-Novembre-1918 Coordinatrice sociale Salma Moudjaoui > 06 20 25 79 25
Cœuilly/Village parisien
Plateau
Mairie annexe 54, boulevard du Château > 01 48 80 82 72 PMI 8, rue de l’Abreuvoir > 01 55 98 11 40 Bibliothèque Gérard-Philipe 54, boulevard du Château > 01 55 98 29 80
Point rencontre infos jeunes LCR des Chaloux, chemin des Chaloux > 01 48 81 53 14 Coordinatrice sociale Aurore Chenini LCR Jalapa, 11, rue Jalapa > 06 19 68 67 31
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Interquartiers
Journalistes référents quartiers : Bois-l’Abbé/Cœuilly : Marie Dagman – 4-Cités/Simonettes : Marie Dagman – Centre-ville/Coteaux : Marie Dagman – Cœuilly/Village parisien : Laurence Doyen – Maroc : Sophie Durat – Mordacs/ Cœuilly : Laurence Doyen – Plateau : Laurence Doyen – Plant/Tremblay : Sophie Durat - photographes : Didier Rullier, Jogood, Xavier Cambervel, Anja.
Lors de la visite au musée de la Résistance nationale, en janvier dernier. Plusieurs sorties, notamment au musée Jean-Moulin et au MontValérien, ont eu lieu dans le cadre de la préparation du concours. Smartphones à l’appui, les élèves emportent avec eux les pièces qui alimenteront leur travail de recherche.
Parole de
Repères 1961
1re édition du concours.
2007
Kods Mahdhaoui, du lycée Louise-Michel, remporte le 2e prix national, en devoir individuel.
Xavier Aumage
archiviste au Musée nationale de la Résistance
« Nous avons fait comme si nous travaillions avec des chercheurs, dans les démarches de transmission des documents. Leur travail de recoupement des sources nous a fait avancer. Eux se posent d’autres questions que les spécialistes. Hyperactifs, ces jeunes vont à l’essentiel. »
2010
Ribah Reba et Redah Farès, du lycée Louise-Michel, remportent le 1er prix départemental ex-aecquo.
COLLÈGE WILLY-RONIS
2012
Une mémoire qui résiste
Dans le cadre du Concours national de la Résistance et de la Déportation, des collégiens campinois se sont plongés dans la guerre de communication menée par les résistants contre l’occupant nazi et Vichy. Six mois de recherches au cœur des revues clandestines, sur la trace de parcours d’hommes et de femmes de courage. PAR marie dagman
M
ercredi 23 janvier, une dizaine d’adolescents a investi le musée de la Résistance nationale (MRN). Calepins et stylos en main, appareils photos et portables à l’affût. En cet après-midi, les élèves volontaires du collège Willy-Ronis ne comptent pas louper une miette de l’exposition consacrée à Robert Doisneau et aux imprimeurs de la Résistance. Une galerie mise en place en écho au thème du Concours national de la Résistance et de la Déportation (CNRD), « Communiquer pour résister », sur lequel les jeunes bûchent depuis septembre dernier.
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Prestigieuse compétition scolaire, le CNRD demande aux élèves de 3e et de lycée volontaires de mener des recherches sur l’action de résistants durant la Seconde Guerre mondiale.
« C’est l’histoire de notre ville »
Près de 40 000 élèves y prennent part dans toute la France en composant soit un devoir individuel, soit une production de groupe, écrite, audiovisuelle ou multisupports. Les meilleurs travaux départementaux sont sélectionnés pour concourir au niveau national, et les lauréats sont récompensés par les ministres
Les lauréats nationaux sont récompensés par le président de la République pour le 50e anniversaire du concours.
de l’Éducation et de la Défense en fin d’année. À travers leur participation, les jeunes Campinois mesurent l’ampleur de l’héritage. « C’est l’histoire de notre ville, de ceux qui ont lutté. Certains avaient notre âge. C’est grâce à eux qu’on est là », reconnaissent-ils, unanimes. Caméra au poing, Boris, 15 ans, enregistre tout de cette visite qui pourrait se révéler déterminante pour leurs recherches. Les pistes se dessinent pour le futur dossier. Celle notamment de Georges Politzer, résistant et rédacteur de revues clandestines, dont leur ancienne école primaire porte le nom. Celles
aussi d’hommes libres campinois, qu’ils ont connus via le nom de rues de la commune. Sur un panneau : « La jeunesse française dit merde », titre de la Une du journal clandestin auquel participait Lucie Aubrac, en réaction à l’instauration au service de travail obligatoire des jeunes en Allemagne. « Écrire cela était extrêmement choquant à l’époque », explique Céline Chabin, enseignante en lettres. Avec Hervé Guillemet, professeur d’histoire-géo, elle forme le duo encadrant de l’atelier CNRD, organisé tous les vendredis midi. Pour cette première participation du collège Willy-Ronis, l’équipe pédagogique a soutenu l’initiative lancée par les deux encadrants.
Au-delà du concours
Mercredi 13 mars. Dans la verrière des archives, Maëva, Justin et Pierre sont fixés derrière leur PC. Xavier Aumage, l’archiviste du MRN, avec qui ils ont eu plusieurs rendezvous de recherche, leur apporte des cartons. À l’intérieur, des tracts et des journaux jaunis
par plus de cinquante années de conservation. Les jeunes se chargeront de les examiner, en quête d’informations de première source. Puis, ils feront connaître leurs trouvailles au reste du groupe, via leur page Facebook. Car il est question de communication, aussi, dans la vie de ce groupe d’élèves de 3e issus de classes différentes. Réseaux sociaux et Internet participent aujourd’hui à la transmission des précieuses données… « On y poste des photos sur nos sorties et les informations à transmettre », note Boris. Pendant les vacances, ils se sont donné rendez-vous au collège, afin de pouvoir boucler le dossier pour le 29 mars. Sauf que pour eux, la démarche ne s’arrête pas là. Le 6 avril, ils rencontreront le fils de Georges et Maï Politzer…
infos pratiques Robert Doisneau, les imprimeurs de la Résistance - Des mots pour résister. Au musée de la Résistance nationale jusqu’au 31 août. 88 avenue Marx-Dormoy – Tél. : 01 48 81 00 80
Le sac à main de la résistante Lisa London, doté d’un double-fond, grâce auquel elle transmettait des documents secrets. L’archiviste Xavier Aumage confie quelques secrets sur les objets de Résistants.
!
infoSpratiques Plant/Tremblay Mairie annexe 164, avenue du Général-de-Gaulle > 01 49 83 86 30 Marché couvert (8 h - 13 h) 125, bd de Stalingrad mercredi et samedi
Quatre-Cités/Simonettes Mairie annexe 95, avenue de la République > 01 48 81 82 65 PMI 37 bis, rue Karl-Marx > 01 47 06 00 33 Coordinateur social Yves Hemmen > 06 16 82 34 44 6, rue Germinal Point rencontre infos jeunes 6, rue Germinal > 01 48 81 44 65 Marché (8 h - 13 h) Boulevard Gabriel-Péri jeudi et dimanche
Maroc/Fourchette/ Polangis Mairie annexe 164, avenue du Général-de-Gaulle > 01 49 83 86 30 Marché couvert (8 h - 13 h) 125, bd de Stalingrad mercredi et samedi
Bois-l’Abbé/Cœuilly Marché (8h-13h) Place de Cœuilly, jeudi et dimanche Mairie annexe 14, place Rodin > 01 48 80 63 04 Bibliothèque André-Malraux 3, mail Rodin > 01 48 80 45 20 PMI 1, place Rodin > 01 48 80 45 49 Coordinateur social à la maison du projet 4, place Rodin Sébastien Patinet > 06 16 82 34 31 Point rencontre infos jeunes 9, square Jean-Goujon > 01 48 80 27 24 Marché (8 h - 13 h) Route du Plessis mercredi et samedi
Mordacs/Cœuilly Point rencontre infos jeunes 22 bis, avenue du 8-Mai-1945 > 01 48 80 22 27 Maison du projet Centre commercial des Mordacs, avenue du 11-Novembre-1918 Coordinatrice sociale Salma Moudjaoui > 06 20 25 79 25
Cœuilly/Village parisien
Plateau
Mairie annexe 54, boulevard du Château > 01 48 80 82 72 PMI 8, rue de l’Abreuvoir > 01 55 98 11 40 Bibliothèque Gérard-Philipe 54, boulevard du Château > 01 55 98 29 80
Point rencontre infos jeunes LCR des Chaloux, chemin des Chaloux > 01 48 81 53 14 Coordinatrice sociale Aurore Chenini LCR Jalapa, 11, rue Jalapa > 06 19 68 67 31
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Presse, papeterie, fournitures, services aux entreprises : au Centre d’affaires Cléopâtre, Michel a su répondre aux besoins de sa clientèle.
Quatre-Cités/Simonettes JEUX DE HASARD À vos grilles de loto !
Une télévision écran plat, un appareil photo numérique… Voici quelques uns des plus beaux lots à remporter à l’issue du loto géant organisé le samedi 20 avril par le collectif d’associations des Quatre-Cités. Pour y participer, rendez-vous à la cuisine centrale (angle de l’avenue Henri-Barbusse et de la rue Germinal), dès 14 heures. Prix pour une grille de loto : 2,5 euros. Plus d’infos auprès d’Yves Hemmen au 06 16 82 34 44.
Parole de
Le Plant/Tremblay
ATELIER CUISINE
DIDIER RULLIER
Oui, chef !
Samedi 13 avril, profitez d’une matinée pour mitonner comme un chef. Yves Hemmen, coordinateur social du quartier, animera l’atelier cuisine où il vous proposera de préparer viande et légumes, au centre municipal d’animation Jean-Vilar. Alors, n’oubliez pas vos boîtes en plastique pour repartir avec le plat cuisiné par vos soins. Renseignements et possibilité de covoiturage au 06 16 82 34 44.
PATINOIRE
Break on ice Les amateurs de hip-hop et plus précisément de break dance sont appelés à exprimer leur talent version glisse samedi 20 avril, à la patinoire. Dès 21h15, c’est soirée « Break on ice » : les meilleurs danseurs sur la piste de glace seront récompensés. 3, boulevard Jules-Guesde. Tél. : 01 48 81 82 82.
Commerce
Nouvelles du jour
D
es quotidiens, de la presse magazine, des titres jeunesse… Passez pêcher les nouvelles du jour et discuter avec Michel, le patron. Cette presse, c’est un peu un point de rencontre, un spot d’échanges pour les habitants du quartier. Le maître mot du lieu : le multiservices. En novembre 2012, la presse est venue dynamiser l’activité destinée aux entreprises (domiciliation, secrétariat, impression…) et n’a pas cessé de grignoter des rayonnages. Si Michel a la relation client dans le sang, offrant sourire, conseil et blagues à gogo, il sait aussi identifier leurs besoins. C’est ainsi que les rayons se sont gonflés de livres depuis la rentrée. « On a pris une belle ampleur car il y a de la demande. J’écoute les clients. Ce sont eux qui nous donnent des idées pour nous diversifier. C’est la clé du succès. On nous a demandé un coin café, on va le faire ! » signale
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Michel. Au fil du temps, le Centre d’affaires Cléopâtre du Tremblay a su combiner les espaces pour offrir du service. Ainsi, aux côtés des fournitures et de la papeterie, trois postes Internet sont à disposition pour naviguer sur le web, rédiger son CV ou encore se faire la main. Si la presse s’appuie sur sa centaine de fidèles tous les jours, elle compte aussi sur les clients de passage, aimantés par une vitrine bien fournie et le gros bonhomme publicitaire… Les enfants savent tout de suite qu’ils trouveront leurs bonbons préférés ! En matière de gourmandise, Michel met un point d’honneur à faire plaisir à ses clients à des prix justes. Campinois depuis trente ans, il connaît bien sa clientèle « À Champigny, il faut être raisonnable, avoir un bon état d’esprit et prendre le temps de discuter. Je suis un peu comique, c’est vrai, cela ajoute de la convivialité ! »
NoËlle
habitante du Plant
« C’est ce qui nous manquait dans le quartier ! Je viens tous les jours pour la presse et les livres. Je suis une grande lectrice et il y a beaucoup de choix. On peut même téléphoner et commander, on est sûr de l’avoir. C’est pratique car tout est regroupé et nous avons un très bon contact. »
infos pratiques Du lundi au samedi de 6h à 20h et le dimanche de 7h à 15h 127, avenue du Général-de-Gaulle Tél. : 01 41 77 70 70
www.champigny94.fr Ancienne cadre bancaire reconvertie dans la tapisserie d’ameublement, Christine Oliver restaure les sièges anciens et crée aussi des pièces uniques.
Maroc/Fourchette/Polangis THÉÂTRE
Jeunes pousses Supervisés par la compagnie Hors Cadre, les ateliers théâtre de l’école Jacques-Decour et du collège Rol-Tanguy livrent leurs créations vendredi 19 à 20h30 au centre Jean-Vilar. Sur le thème commun de la famille, version rejet ou transmission, des expressions panachées prendront corps sur la scène. Les élèves de CE2 de Marion-Cros proposeront leur variation autour de l’album jeunesse La Ballade d’Okilélé de Claude Ponti et les jeunes 6e, avec leur professeur de français Caroline Chevance, joueront leur partition d’après le roman jeunesse Kamo et moi de Daniel Pennac. Enfin, les 15 élèves de l’atelier artistique du collège (hors temps scolaire) se risqueront sur le thème de la chaussure et de la projection dans l’avenir. Rideau !
Artisan tapissier
Centre-ville/Coteaux
Douceurs labellisées
Ces sièges qui traversent les siècles
Pour la 4e année consécutive, la pâtisserie La Navette a obtenu le label « Charte qualité » délivrée par la chambre des métiers et de l’artisanat du Val-de-Marne le 18 mars dernier. Un nouveau succès pour Maria et Laurent, les patrons, qui ont passé haut la main les audits sur la qualité de l’accueil, la performance et le savoir-faire, et l’engagement dans le développement durable. Coup de chapeau ! 64 avenue Roger-Salengro – Tél. : 01 48 85 20 98 – Ouvert tous les jours sauf mardi.
ne carcasse « nue » de fauteuil trône dans un coin de l’atelier. Plus rien que le bois. C’est un « siège de famille », réalisé « fin xixe, début xxe siècle », indique Christine Oliver, tapissière d’ameublement. Face à des fauteuils et canapés en mauvais état, l’artisan se donne pour mission de « refaire la pièce de A à Z, de façon traditionnelle, avec des matières employées il y a deux siècles ». Dans les règles de l’art, elle recompose le sanglage avec ses solides bandes de toile de jute, garnit de crin, pique le bois de « semences », les clous traditionnels de tapissier. Et offre un lifting à des pièces de qualité. Son atelier n’est autre que l’ancienne salle de jeux de la maison familiale. Les enfants ont grandi,
DIDIER RULLIER
COMMERCE
U
et Christine, qui occupait encore il y a deux ans un poste de cadre au service marketing et commercial d’une banque, « s’est jetée à l’eau ». Elle ne se voyait plus évoluer en tant qu’employée « avec un niveau de stress important et un temps de trajet long ». Au cours d’un plan de départ volontaire, elle décide de quitter son poste en janvier 2011. Son projet mûrit, et après un stage chez un tapissier, elle entreprend une formation. L’habitante du centre obtient un CAP à l’issue d’une formation à l’École Boulle, réputée dans le secteur des arts décoratifs, et complète sa formation au CFA de l’ameublement de Paris. Début 2012, la Campinoise de 47 ans lance son entreprise d’artisanat en tapisserie d’ameu-
blement. Son activité varie entre réfection de sièges et création de pièces uniques (rideaux, coussins). Du faubourg Saint-Antoine, lieu historique d’approvisionnement en matières premières de tapissiers, à l’ensemble de l’Île-deFrance, qu’elle traverse pour ses commandes, Christine a rejoint le quotidien de la poignée de tapissiers d’ameublement de la commune. Celui des artisans qui font passer « une autre génération » à des objets de valeur.
infos pratiques Atelier Christine Oliver déplacement à domicile. Contact par téléphone au 06 24 69 69 77 par e-mail : christine@ateliereco.fr Site internet : www.ateliereco.fr
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www.champigny94.fr Cœuilly/Village Parisien
Gommage, soins du visage, massages... Au hammam Les Jasmins, géré par Hanan Haouat, le bien-être est au rendezvous.
Brocante Pensez à réserver ! Samedi 20 avril, l’association Semer à Cœuilly organise sa brocante de printemps sur la place de Cœuilly toute la journée. Pour louer un emplacement, rendez-vous les samedis 6 et 13 avril au centre Gérard-Philipe de 9h à 12h. La réservation se fait par 2 mètres linéaires au tarif de 14 euros pour les Campinois et de 20 euros pour les non-Campinois. Renseignements au 07 81 04 53 36
Collège Levers de rideau
Bois-l’Abbé/Cœuilly xavier cambervel
HAMMAM TRADITIONNEL
Après deux années d’écriture et de répétitions, les collégiens de PaulVaillant-Couturier et la Compagnie du Pain d’Orge donneront ce printemps plusieurs présentations de leur comédie musicale Torneur le menteur, au théâtre Gérard-Philipe. Les élèves se produiront devant d’autres collégiens, des classes des écoles Romain-Rolland B et Maurice-Thorez A et B. Onze représentations campinoises avant la tournée du 17 au 25 mai… à La Réunion !
Jardin Carrés magiques Le centre de loisirs Albert-Mélé poursuit la réalisation de son jardin pédagogique. Il s’agit pour les uns et les autres de se faire plaisir, de jouer avec la nature pour créer au final un « jardingue », pas comme les autres. Carré gourmand, carré « sorcière et sortilèges », carré « refuge d’oiseaux et d’insectes », carré des couleurs, il y en aura pour tous les goûts.
Vapeurs d’ailleurs «A
vec ça, si vous n’êtes pas une princesse ! » sourit Hanan Haouat, gérante et propriétaire du hammam Les Jasmins, devant la commande de soins prévue par une cliente. Salle de vapeur, gommage, soin du visage, massage aux pierres chaudes… Ici, rien ne manque pour « une bonne détente », qu’Hanan souhaite à toutes avant de les laisser aux mains expertes de ses quatre employées. En ce vendredi midi, les femmes se succèdent à l’accueil. Après-midi mère-fille ou immanquable rendez-vous hebdomadaire, l’espace de 230 m2 accueille tous les profils, qu’il s’agisse de se prélasser ou bien d’effectuer un soin de dernière minute. Et le hammam réserve même un créneau à ces messieurs, pourvu qu’on respecte le rituel. Car ici existe un métier qui n’est répertorié par aucun conseiller
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d’orientation : celui de « gommeuse ». « C’est un savoir-faire culturel, qui se transmet », explique la gérante. Dans la salle tiède, Rabia et Moufida frottent énergiquement le corps – précédemment recouvert de savon noir – à l’aide d’un gant de crin. Ce sera ensuite au tour des deux esthéticiennes-masseuses de procéder aux massages ou épilations. Installés sur la commune depuis une quinzaine d’années, Hanan, ancienne aide-soignante, et son mari se lancent en 2007 dans le projet de bâtir un hammam traditionnel. Parce que ça lui manque et qu’elle doit se rendre à la capitale pour humer les vapeurs. Après un an de travaux pour métamorphoser le pavillon en salon dédié à la beauté et au bien-être, l’institut ouvre ses portes. Avec ses mosaïques marron clair et bleues, le lieu nous plonge dans
l’ambiance orientale et offre un cocon d’évasion au cœur de la vie citadine. Depuis, dans le quartier, Hanan, c’est un peu « madame Hammam ». Si, régulièrement, des extensions de la surface sont faites, comme l’été dernier, afin d’abriter des tables de massage supplémentaires, certaines des fidèles visualisent déjà l’avenir de leur lieu de rendez-vous. Et lui glissent à l’oreille qu’elles imagineraient bien un restaurant et un coiffeur à l’étage…
infos pratiques Hammam Les Jasmins 81-83, avenue Salvador-Allende. Tél. : 01 55 98 03 44. Femmes : lundi, mercredi, jeudi et dimanche de 9h30 à 18h. Vendredi de 13h à 21h. Samedi de 9h30 à 20h. Hommes : le dimanche de 18h30 à 22h. Prévoir serviettes et peignoirs personnels.
www.champigny94.fr Plateau
Printemps
Place à la fête Mercredi 24 avril, les enfants déguisés et maquillés sont attendus à 14h, esplanade des DroitsHande-l’Enfant, pour défiler à travers le quartier ! Au retour, le maire inaugurera l’esplanade réaménagée et le city-stade.
Nathalie Bonvillain, coordinatrice de l’atelier Santé Ville, sensibilise de jeunes Campinois à l’équilibre alimentaire.
Parole de
Club 11-15 ans
La forme dans l’assiette M
ardi 5 mars, salle du Jeu de paume. Huit jeunes participent à un petit déjeuner organisé par le club 11-15 ans dans le cadre du projet « Miam, miam ». « Je n’aime pas les yaourts mais j’adore le comté fruité de 24 mois ! » explique Dalya. « Tu y trouveras le calcium dont tu as besoin, signale Nathalie Bonvillain, coordinatrice de l’atelier Santé Ville. Tu peux prendre du fromage dès le petit déjeuner. » Rires dans l’assemblée. Le débat est lancé sur les habitudes des uns
et des autres : un bol de lait pour Saloum, pain beurré, jus d’orange et célébre pâte à tartiner pour Sacha ! « Nous nous sommes aperçus que les jeunes consommaient beaucoup de sandwichs ou pizzas et mangeaient en plus des sucreries, constate Sandrina Carreira, responsable du club 11-15 ans du Plateau, à l’origine du projet. Avec Nathalie, nous dialoguons avec eux pour les sensibiliser à l’équilibre alimentaire. » Stupeur quand ils comprennent que la briquette de jus de fruits qu’ils sont en train de
Hedi, 14 ans Participant à l’atelier
boire représente 29% de l’apport en sucre quotidien recommandé ou qu’un croissant contient l’équivalent de 4 sucres et de trois cuillères à café d’huile. Fruits, légumes, catégories d’aliments, toutes ces notions sont abordées et suivies d’une sensibilisation à l’hygiène bucco-dentaire au club 11-15 ans Bring. Place ensuite aux travaux pratiques : chacun apprendra à faire une liste de courses puis tous prépareront un repas équilibré avec cuisinier ou une diététicienne… à partager avec les parents !
« C’est important de savoir faire à manger pour rester en bonne santé. J’aime bien préparer de la salade avec du poulet et de la vinaigrette par exemple. Et j’adore les pommes vertes, au goût acidulé. »
Mordacs/Cœuilly Comme du bon pain Depuis le 26 janvier, la famille Djemai a installé sa boulangerie au numéro 5 de la place Georges-Marchais. L’enseigne est située au rez-dechaussée de la nouvelle Maison pour tous en cours de construction. Du lundi au dimanche, vous y trouverez la traditionnelle baguette bien sûr, mais aussi pains spéciaux
(dont un entièrement au maïs), viennoiseries, pâtisseries, pizzas individuelles et sandwichs.
didier rullier
Commerce
Voisinage
Tous au jardin ! Des refuges à insectes pour la biodiversité, des plans d’aromates… bref, un petit coin de verdure à partager au pied du clos des Mogatons. Située au 22, avenue du 8-Mai1945, cet endroit au départ réservé au CLMO (Centre de loisirs en milieu ouvert) se métamorphose en jardin intergénérationnel en partenariat
avec la Ville, le CLMO, la MPT, l’Amicale des locataires CNL et ParisHabitat-OPH. À terme, ce jardin se dotera d’un composteur. Les épluchures de fruits et de légumes seront donc les bienvenues… Depuis fin mars, petits et grands travaillent d’arrache-pied pour préparer l’inauguration officielle du vendredi 5 avril, à 17h, ouverte à tous ! Renseignements auprès de Virginie au 01 48 80 20 46
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Gwenda Guthwasser Repères 1975
Naissance à Corbeil-Essonne
1987
Premier cours de théâtre
1998
Stagiaire au GITIS (Conservatoire National) à Moscou
2002
S’installe à Champigny, commence à jouer avec la compagnie Les Amis de monsieur
2013
Joue au Petit Théâtre des Variétés, à Paris
E
THÉÂTRE
Belle de scène
lle aime « les costumes, les maquillages, les changements de peau », et puis « voyager à travers les époques, dans des pays et des univers différents », et aussi « le plaisir d’être tous les soirs sur scène, cette espèce d’alchimie qui se crée avec le public, la magie du théâtre qui fait que, quelle que soit la journée qu’on a passée, on est transcendé sur scène, on ne ressent plus
ce qui ne va pas… et ça revient Elle joue au théâtre, chante dans un groupe une fois les projecteurs éteints. » Gwenda Guthwasser est campi- de rock, anime des sessions de formation, noise depuis dix ans. Mais elle est enseigne à des personnes handicapées… surtout une femme de théâtre et de passion, exubérante et sensible, Rencontre avec Gwenda Guthwasser, une de la pointe des pieds jusqu’au comédienne déterminée. bord de ses cils, dont le regard s’illumine dès qu’elle prononce ce sésame qui ouvre les portes de Strindberg ou Armande Béjart, bath. Elle aime quand ça bouge, l’imagination : « théâtre ». Gwenda la femme de Molière, elle rêve Gwenda, et transmettre sa pulsion a joué Mademoiselle Julie de d’interpréter un jour le rôle de la de vie : elle donne des cours de femme juive, dans Grand-peur théâtre à des adultes handicapés et misère du IIIe Reich, de Bertolt mentaux, fait de la formation en Brecht, et elle joue actuellement entreprise par les techniques de au Petit Théâtre des Variétés, à l’acteur et participe à des lectures Paris, la reine Margot, « un tem- pour enfants à la librairie Honoré. pérament de feu », dans La Nuit Elle apprécie aussi Champigny, des reines, et, en alternance, Anne les balades sur les bords de Marne, d’Autriche, « un tempérament de au parc du Tremblay, les sorties au glace », dans La Nuit des dupes, théâtre, les facilités pour ses deux enfants de faire du sport et de la musique. Peut-être la connaissezvous ? Sinon, peut-être l’avez vous vue, subrepticement, dans Middeux comédies de « cape et de night in Paris de Woody Allen, canapé » de Michel Heim. Gwenda entre Marion Cotillard et Owen fait aussi du théâtre de rue, derniè- Wilson ? Un rôle de figuration, rement à Madrid, pour la Fête des certes, mais aux côtés de ceux qui rois mages, et elle chante dans un lui font aimer ce métier de comégroupe de rock : elle était au Bel- dien. Comme si un virus l’avait En mars, Gwenda Guthwasser jouait la reine Anne d’Auvédère pour la fête de la musique saisie quand elle était petite, et triche dans La Nuit des dupes, de Michel Heim, une comédie 2012 avec un répertoire qui va qu’il ne la lâchait pas. « de cape et de canapé » au Petit Théâtre des Variétés. Emmanuel Rongiéras, PHOTO didier rullier de Tracy Chapman à Black Sab-
« On ne ressent plus ce qui ne va pas »
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Sports
Animations
Pas besoin d’être un as de la pagaie pour découvrir la Marne avec les « Dimanches découverte » proposés par la base nautique de Champigny.
Catherine Parra
dit « dame Therine », intervenante en couture
Rendez-vous
Le thé de la Fnaca
Le comité Fnaca(1) de ChampignyJoinville propose un théanimation le samedi 27 avril, à la salle des fêtes de la mairie de Joinville-le-Pont, de 14h à 18h. Ouvert à tous, 11 € (adhérents et sympathisants) ou 15 € (autres). Réservez au 191 rue de Verdun par courrier ou le dimanche de 10h à 12h, et à la mairie de Joinville les 1er et 3e jeudis du mois. 01 48 81 83 38/01 45 93 02 14/ 01 48 81 68 25 (1) Fédération nationale des anciens combattants d’Afrique du Nord.
Voyages
Hollande et Nevers L’Association multi-loisirs campinoise (AMLC) organise un voyage de trois jours en Hollande du 19 au 21 avril et un week-end en Bourgogne (Nevers-VezelayGuédelon) les 4 et 5 mai. Renseignements : 01 47 06 34 39 ou www.amlc94.fr
DIDIER RULLIER
« Je donne des conseils techniques lors des ateliers. Autodidacte, c’est en voyant ma grandmère, couturière, nous façonner des habits que j’ai voulu coudre à mon tour… »
DIDIER RULLIER
Parole de…
Manant, comtesse troubadour... Les amateurs de costumes médiévaux remontent le temps avec l’association Plur’arts.
CANOË-KAYAK
Champigny au fil de l’eau
couture
L’étoffe des hérauts
Les « Dimanches découverte », proposés par la base nautique, retrouvent leur souffle avec l’arrivée du printemps et invitent à la rencontre de la faune et la flore campinoises, la pagaie à la main.
Tous les lundis, les amoureux du Moyen Âge se retrouvent pour confectionner leurs plus beaux habits d’époque. Lors de cette parenthèse de la vie citadine, ils se plongent au temps des seigneurs et des châteaux forts.
S
ur une longue robe pourpre et violette, Brigitte pique son aiguille pour y appliquer un écusson de broderie au point de Bayeux. Derrière l’amatrice de couture appliquée, une silhouette parée d’un costume de lin bleu et beige, assorti d’une aumônière, petit sac qui renfermait l’argent destiné aux aumônes. Dans cet atelier où s’agglomèrent vastes textiles et tapisseries, ils sont une dizaine, ce lundi soir, concentrés sur leur ouvrage. L’animation de couture médiévale, lancée en 2010 par l’association Plur’arts, est née d’une amitié entre Brigitte Joseph, présidente de l’association, et Joëlle Madé, entichée de Moyen Âge depuis ses
P.32 - Champigny notre ville - N° 449 - avril 2013
16 ans. « Lors des fêtes médiévales auxquelles nous nous rendions, les participants portaient des costumes d’époque. Nous voulions nos propres accoutrements pour danser ! » lance Joëlle. Si les robes demandent un investissement de 80 à plus de 1 000 euros selon les modèles et les matières, « il n’est pas nécessaire d’être une super couturière », nous rassure Joëlle. Selon les rangs occupés dans la société du Moyen Âge, les modèles se complexifient, et les détails s’affinent à la main. Dans une ambiance joviale, on se gausse à s’appeler par des noms d’époque. Car il ne s’agit pas que de tissus, mais de danses, de cuisine, d’amour courtois. L’organi-
L
sation d’une fête médiévale est envisagée en 2014 et une sortie au chantier médiéval de Guédelon, en Bourgogne, est prévue fin avril. Au cours de ces deux jours, ils vivront au temps de leur passion. Marie Dagman photos didier rullier
!
infoSpratiques Tous les lundis, de 20h à 22h avec l’association Plur’arts au 70, bd de Stalingrad. Gratuit pour les adhérents. Renseignements et contact : par e-mail à contact@ plurarts.fr ou sur le site www.plurarts.fr
e dimanche au bord de l’eau, il n’y a pas que la musique des guinguettes. Le dimanche au bord de l’eau, il y a aussi le chant des oiseaux. Le mois d’avril donne le départ d’une nouvelle saison des « Dimanches découverte » à la base nautique de Champigny. Ces rendez-vous ont une dimension à la fois sportive et nature : découvrir la Marne et ses berges en canoë-kayak. « On jouit d’une situation exceptionnelle avec, en
Résultats Handball
Le 24 février dernier, les Seniors 1 ont battu Tremblay (32-23) en Excellence régionale et les Seniors 2 l’ont emporté face à Bry (21-18) en Excellence départementale.
Football
Le dimanche 10 mars, les Seniors 1 ont fait match nul (0-0) face à Montreuil en Division supérieure régionale et les moins de 19 ans match nul (1-1) contre Saint-Maur en Division d’honneur régionale. En Critérium du dimanche
amont du pont de Champigny, une réserve naturelle départementale, vante Emmanuel Quévremont, responsable de la base nautique. Elle se compose d’îles interdites d’accès qui abritent une faune et une flore remarquables. » Ces journées s’adressent à un public adulte ou familial – les enfants sont les bienvenus à partir de 10 ans, et doivent savoir nager. Nul besoin d’être un expert dans l’exercice de la pagaie pour se matin, les Seniors ont gagné face à Mandres-Péregny (2-1). Le 17 mars, en 2e division, les seniors se sont imposés face à Thiais 1 à 0.
Sport adapté
Au championnat régional de tir à l’arc du 2 mars dernier,
les jeunes de l’Élan de la Marne se sont classés premiers dans chaque division : Pascal Asinot en Division 1, Benjamin Esnault en Division 2 et Joan Ben Haddou en Division 3.
lancer au fil de l’eau. « Un moni- crème solaire, etc.) et ouvrir teur diplômé prend en charge le grands ses yeux et ses oreilles groupe, l’équipe, lui enseigne les pour ne pas rater les oiseaux ! gestes de base pour naviguer, et Stéphane Lanton photo didier rullier l’encadre pendant la matinée », précise Emmanuel. Depuis leur lancement en 2006, ces rendezvous rencontrent un franc succès : « Le public revient souvent. Les gens nous disent qu’ils apprécient Dimanches découverte le côté “air de vacances” de ces 3 dimanches par mois d’avril dimanches. Quand ils ont passé à novembre (coupure en août) les portes de la base nautique, de 9h30 à 12h. ils nous disent être dans un autre À partir de 10 ans. monde. Quand on vient à la base Tarifs : 7,80 € (Campinois) ou nautique, on entre dans un espace 11,50 € (non-Campinois). privilégié où la nature s’offre à Réservation obligatoire nous. » Comme pour toute actiau 01 48 81 30 09 vité sportive en extérieur, il faut (8h-12/14h-21h). évidemment prévoir une tenue en Plus d’infos et planning sur adéquation avec la saison et le http://www.champigny94.fr/ temps (maillot de bain, jogging, base-nautique.html chaussures, lunettes de soleil,
!
infoSpratiques
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Sports
Animations
Pas besoin d’être un as de la pagaie pour découvrir la Marne avec les « Dimanches découverte » proposés par la base nautique de Champigny.
Catherine Parra
dit « dame Therine », intervenante en couture
Rendez-vous
Le thé de la Fnaca
Le comité Fnaca(1) de ChampignyJoinville propose un théanimation le samedi 27 avril, à la salle des fêtes de la mairie de Joinville-le-Pont, de 14h à 18h. Ouvert à tous, 11 € (adhérents et sympathisants) ou 15 € (autres). Réservez au 191 rue de Verdun par courrier ou le dimanche de 10h à 12h, et à la mairie de Joinville les 1er et 3e jeudis du mois. 01 48 81 83 38/01 45 93 02 14/ 01 48 81 68 25 (1) Fédération nationale des anciens combattants d’Afrique du Nord.
Voyages
Hollande et Nevers L’Association multi-loisirs campinoise (AMLC) organise un voyage de trois jours en Hollande du 19 au 21 avril et un week-end en Bourgogne (Nevers-VezelayGuédelon) les 4 et 5 mai. Renseignements : 01 47 06 34 39 ou www.amlc94.fr
DIDIER RULLIER
« Je donne des conseils techniques lors des ateliers. Autodidacte, c’est en voyant ma grandmère, couturière, nous façonner des habits que j’ai voulu coudre à mon tour… »
DIDIER RULLIER
Parole de…
Manant, comtesse troubadour... Les amateurs de costumes médiévaux remontent le temps avec l’association Plur’arts.
CANOË-KAYAK
Champigny au fil de l’eau
couture
L’étoffe des hérauts
Les « Dimanches découverte », proposés par la base nautique, retrouvent leur souffle avec l’arrivée du printemps et invitent à la rencontre de la faune et la flore campinoises, la pagaie à la main.
Tous les lundis, les amoureux du Moyen Âge se retrouvent pour confectionner leurs plus beaux habits d’époque. Lors de cette parenthèse de la vie citadine, ils se plongent au temps des seigneurs et des châteaux forts.
S
ur une longue robe pourpre et violette, Brigitte pique son aiguille pour y appliquer un écusson de broderie au point de Bayeux. Derrière l’amatrice de couture appliquée, une silhouette parée d’un costume de lin bleu et beige, assorti d’une aumônière, petit sac qui renfermait l’argent destiné aux aumônes. Dans cet atelier où s’agglomèrent vastes textiles et tapisseries, ils sont une dizaine, ce lundi soir, concentrés sur leur ouvrage. L’animation de couture médiévale, lancée en 2010 par l’association Plur’arts, est née d’une amitié entre Brigitte Joseph, présidente de l’association, et Joëlle Madé, entichée de Moyen Âge depuis ses
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16 ans. « Lors des fêtes médiévales auxquelles nous nous rendions, les participants portaient des costumes d’époque. Nous voulions nos propres accoutrements pour danser ! » lance Joëlle. Si les robes demandent un investissement de 80 à plus de 1 000 euros selon les modèles et les matières, « il n’est pas nécessaire d’être une super couturière », nous rassure Joëlle. Selon les rangs occupés dans la société du Moyen Âge, les modèles se complexifient, et les détails s’affinent à la main. Dans une ambiance joviale, on se gausse à s’appeler par des noms d’époque. Car il ne s’agit pas que de tissus, mais de danses, de cuisine, d’amour courtois. L’organi-
L
sation d’une fête médiévale est envisagée en 2014 et une sortie au chantier médiéval de Guédelon, en Bourgogne, est prévue fin avril. Au cours de ces deux jours, ils vivront au temps de leur passion. Marie Dagman photos didier rullier
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infoSpratiques Tous les lundis, de 20h à 22h avec l’association Plur’arts au 70, bd de Stalingrad. Gratuit pour les adhérents. Renseignements et contact : par e-mail à contact@ plurarts.fr ou sur le site www.plurarts.fr
e dimanche au bord de l’eau, il n’y a pas que la musique des guinguettes. Le dimanche au bord de l’eau, il y a aussi le chant des oiseaux. Le mois d’avril donne le départ d’une nouvelle saison des « Dimanches découverte » à la base nautique de Champigny. Ces rendez-vous ont une dimension à la fois sportive et nature : découvrir la Marne et ses berges en canoë-kayak. « On jouit d’une situation exceptionnelle avec, en
Résultats Handball
Le 24 février dernier, les Seniors 1 ont battu Tremblay (32-23) en Excellence régionale et les Seniors 2 l’ont emporté face à Bry (21-18) en Excellence départementale.
Football
Le dimanche 10 mars, les Seniors 1 ont fait match nul (0-0) face à Montreuil en Division supérieure régionale et les moins de 19 ans match nul (1-1) contre Saint-Maur en Division d’honneur régionale. En Critérium du dimanche
amont du pont de Champigny, une réserve naturelle départementale, vante Emmanuel Quévremont, responsable de la base nautique. Elle se compose d’îles interdites d’accès qui abritent une faune et une flore remarquables. » Ces journées s’adressent à un public adulte ou familial – les enfants sont les bienvenus à partir de 10 ans, et doivent savoir nager. Nul besoin d’être un expert dans l’exercice de la pagaie pour se matin, les Seniors ont gagné face à Mandres-Péregny (2-1). Le 17 mars, en 2e division, les seniors se sont imposés face à Thiais 1 à 0.
Sport adapté
Au championnat régional de tir à l’arc du 2 mars dernier,
les jeunes de l’Élan de la Marne se sont classés premiers dans chaque division : Pascal Asinot en Division 1, Benjamin Esnault en Division 2 et Joan Ben Haddou en Division 3.
lancer au fil de l’eau. « Un moni- crème solaire, etc.) et ouvrir teur diplômé prend en charge le grands ses yeux et ses oreilles groupe, l’équipe, lui enseigne les pour ne pas rater les oiseaux ! gestes de base pour naviguer, et Stéphane Lanton photo didier rullier l’encadre pendant la matinée », précise Emmanuel. Depuis leur lancement en 2006, ces rendezvous rencontrent un franc succès : « Le public revient souvent. Les gens nous disent qu’ils apprécient Dimanches découverte le côté “air de vacances” de ces 3 dimanches par mois d’avril dimanches. Quand ils ont passé à novembre (coupure en août) les portes de la base nautique, de 9h30 à 12h. ils nous disent être dans un autre À partir de 10 ans. monde. Quand on vient à la base Tarifs : 7,80 € (Campinois) ou nautique, on entre dans un espace 11,50 € (non-Campinois). privilégié où la nature s’offre à Réservation obligatoire nous. » Comme pour toute actiau 01 48 81 30 09 vité sportive en extérieur, il faut (8h-12/14h-21h). évidemment prévoir une tenue en Plus d’infos et planning sur adéquation avec la saison et le http://www.champigny94.fr/ temps (maillot de bain, jogging, base-nautique.html chaussures, lunettes de soleil,
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www.champigny94.frw Culture
Professeur d’anglais à Champigny et auteur, Nicolas Lebel démarre sa tournée de dédicace par la librairie du centre.
POLAR
Docteur Polar et Mister Prof
Nicolas Lebel jongle entre l’écriture et l’enseignement de l’anglais au lycée Louise-Michel. Avec son premier roman, il signe une entrée noire dans l’univers du policier, mise à l’honneur lors d’une dédicace à la librairie Honoré.
U
ne collègue a vendu la mèche, à quelques jours de la sortie officielle, le 1er février. « C’est le prof qui a écrit un bouquin ! » entend alors Nicolas Lebel lorsqu’il traverse les couloirs du lycée Louise-Michel pour dispenser ses cours d’anglais. Le bouquin, c’est L’Heure des fous, son premier polar, un récit autour de l’enquête de la mort d’un SDF, sauvagement poignardé. Au cœur du 12e arrondissement parisien et de son bois de Vincennes attenant, Nicolas Lebel distille une ambiance glauque. Embarqué avec
le capitaine Mehrlicht et ses quatre flics, l’écrivain nous plonge dans les campements de fortune des sans-abris du bois, cette « nouvelle Cour des miracles », à l’illustre Sorbonne, en passant par une embarquée dans les égouts de la capitale. Prof le jour, écrivain de roman noir la nuit ? Le quarantenaire à la veste de cuir n’a rien de schizophrène. Et ses deux casquettes pourraient bien trouver leur jonction en terre campinoise. Car les 384 pages de son roman sont jalonnées de références à Champigny, où il
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enseigne depuis plus d’une dizaine rencontre-dédicace, comme elle le d’années. Et si la scène du crime fait régulièrement pour ses coups prend place dans le quartier de la de cœur littéraires. marie dagman photos xavier cambervel gare de Lyon, le personnage de Mickaël Dossantos, lieutenant de police qui ne loupe pas une occasion de recracher son Code pénal, est un Campinois d’origine. C’est d’ailleurs à la librairie du centre Nicolas Lebel en dédicace que l’auteur débutera sa tournée à la librairie Honoré de dédicace, puisque « c’est ici que le jeudi 4 avril, à 18h. le livre est né, notamment grâce 11, rue Albert-Thomas. au soutien de mes collègues du Tél. : 01 48 80 64 41. lycée ». Il ne manquait plus pour L’Heure des fous, de Nicolas Lebel la librairie Honoré qu’à appuyer (éd. Marabout, 384 p. 19,90 €). ce nouvel auteur en organisant une
!
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Histoire
Albert Darmont dans l’Esclavage d’Hercule, spectacle donné au Théâtre antique de la nature, qu’il créa à Champigny pour rendre le théâtre accessible à tous...
Fils d’ouvriers agricoles campinois, Albert Darmont resta fidèle à Champigny.
Repères
Albert Darmont
1863
Au théâtre pour tous
Naissance d’AlphonseEugène Petit
1887
Il y a cent ans, en 1913, disparaissait un célèbre Campinois : Alphonse-Eugène Petit. Qui se souvient de lui à Champigny ? Peut-être que si l’on vous dit que son nom de scène était Albert Darmont…
Q
uand on regarde des photos du comédien Albert Darmont au faîte de sa gloire, on peut être tenté de sourire : certaines le montrent incarnant un empereur romain, drapé dans une toge, tiare sur la tête, lyre à la main... L’époque est, il est vrai, aux grands tragédiens. Une mode incarnée par Sarah Bernhardt, ce « monstre sacré » qui enflamme la scène et fait se pâmer le public. En 1890, Albert Darmont, fils d’ouvriers agricoles campinois, 1er prix de tragédie au Conservatoire d’art dramatique de Paris, rejoint la troupe de l’illustre comédienne. Ensemble, ils tournent dans le monde entier, notamment en Russie, aux États-Unis, au Brésil…
Albert Darmont se rend célèbre et peut réaliser son rêve : créer un théâtre en plein air. Mais pas n’importe où : à Champigny, sa ville de cœur ! Le 23 juillet 1905, devant quelque 4 000 spectateurs, il inaugure le Théâtre antique de la nature, qu’il a fait construire dans une propriété posée sur le coteau de Champigny. Pendant ses quelques années d’existence, son théâtre favorise la mixité sociale, grâce au prix modique des places. « Je veux, proclame-t-il, que la classe laborieuse qui, l’été, n’a pas les ressources nécessaires pour assister aux représentations de Nîmes, Béziers ou d’Orange, puisse trouver, à une somme minimum et à
Champigny, en même temps qu’un repos, un enseignement, une joie élevée et sans égale, car la vérité a été dite que l’art antique, c’est l’art humain, c’est l’art social par excellence. » Alors, Albert Darmont homme de son époque ? Pas seulement. Par sa démarche artistique, pour que le théâtre soit accessible à tous, il préfigure les grands noms du théâtre populaire, tel Jean Vilar, et la tradition campinoise de l’accès de tous à la culture. C’est aussi un homme d’aujourd’hui. Emmanuel Rongiéras
1er prix de tragédie au Conservatoire d’art dramatique de Paris
1890-1894
Tournées dans le monde avec Sarah Bernhardt
1894
S’installe dans sa propriété construite rue des Perreux
1905
Inauguration du Théâtre antique de la nature, rue Jacques-Richard
1913
Mort d’Albert Darmont
Années 1920
La Ville rachète le terrain du théâtre et crée le lotissement du Parc de la montagne.
1939
Une partie de la rue des Perreux est renommée rue Albert-Darmont, où subsiste son « castel » au numéro 25.
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P.35
Les tribunes libres relèvent de la responsabilité de leurs auteurs
Opposition municipale
Opposition municipale
Jean-Michel Schmitt Conseiller municipal
Opposition municipale
Alain Chevalier Conseiller Municipal
Laurent JEANNE CONSEILLER MUNICIPAL
Groupe DES élus ump
Groupe DES élus divers droite
La passion de Champigny - Union de la droite et du centre
A propos du budget
Conflits d’intérêt ? Démission…
Conflit d’intérêt et communisme
ans une tribune précédente, nous avons décrit la stratégie utilisée par le Maire pour mettre la main sur la construction de logements à Champigny. Il choisit d’une part un aménageur, la SADEV 94, il en est actionnaire et l’un de ses maires adjoints siège au conseil d’administration, d’autre part un constructeur, IDF Habitat dont trois maires adjoints sont administrateurs. IDF Habitat est aussi actionnaire de la SADEV 94 ! Notre groupe avait dénoncé ces participations croisées et l’omniprésence de ces acteurs dans notre ville. La Chambre régionale des comptes (CRC) vient de déposer un rapport accablant (www.ccomptes.fr) sur la SADEV 94, la réalité dépasse la fiction : • Écart de 1 500 000 € entre les engagements de dépenses et la comptabilité, • Paiement de 2 prestataires informatiques pour la même prestation, générant 24 000 € de perte, • Montant annuel des notes de frais de 38 à 50 000 € soit 4 personnes payées au SMIC, • 800 000 € d’indemnités de licenciement pour 2 dirigeants soit 55 années de SMIC ! • Une étude sur les Simonettes Nord qui a entraîné 3 recours, • La conduite de 13 études a permis de réaliser 7 ZAC, • Un voyage en Chine de 25 000 € pour trouver des investisseurs. Au retour, pas de rapport et pas d’investisseurs. Notre groupe s’est ému qu’avant le lancement de l’appel d’offres elle annonce « la SADEV 94 propose d’implanter un parc d’activités sur les terrains Marais/De Gaulle » Nous avons demandé solennellement au maire qu’il soit plus vigilant quand il engage les impôts des Campinois en portant la ville caution d’une société qui n’est pas au-dessus de tout soupçon. La SADEV 94 a un fort niveau d’endettement, elle réalise des opérations éloignées de son cœur de métier comme la réhabilitation du Studio 66, sa gestion des finances et des hommes est pour le moins calamiteuse. La cerise sur le gâteau : les conflits d’intérêt notés par la CRC. Le maire adjoint en charge de l’Urbanisme et représentant Champigny au sein du Conseil d’administration de la SADEV 94 fait partie de la commission d’appel d’offres ; il a présidé, pour l’îlot commercial des Mordacs, à l’ouverture des plis et pris part au vote ! Il appartient aussi à la commission d’appels d’offre de la SADEV 94. Au dernier conseil municipal, nous avons indiqué « qu’on demandait la démission d’un ministre pour moins que cela ». Le maire imperméable à nos remarques, a conclu par un bilan élogieux de l’action de la SADEV 94.
ors du dernier conseil municipal, nous avons pris acte du rapport de la Chambre régionale des comptes relatif à la SADEV 94. Qui est la SADEV ? C’est une société d’économie mixte aménageur de projets (ZAC, logements). Cette société est dirigée par un élu communiste et détenue par des collectivités territoriales communistes avec le Conseil général du Val-de-Marne (29,6%), les villes communistes dont Bonneuil, Fontenay, Villejuif, Ivry, Vitry, Choisy et Champigny, qui détient 7,11% du capital, représentée par son maire adjoint en charge de l’Urbanisme, mais on retrouve aussi IDF Habitat. La Chambre a relevé des dysfonctionnements graves : • Des rémunérations importantes pour la direction avec des « parachutes dorés » lors de leurs départs : 444 025 e pour le directeur général et 364 652 e pour le directeur général adjoint, on est loin des affiches du PCF contre la rémunération des patrons. Des frais de représentation de 22 876 e en 4 mois, des dépenses « sur frais en liquide pour un montant de 7 166 e dont une partie n’est pas justifiée », p. 24. Des frais de voyages à New York pour voir les rives de la baie afin de trouver des idées, mais aussi à Cuba. Une mauvaise gestion avec l’achat d’un logiciel de base de données acheté 440 000 e HT et qui n’est pas opérationnel. Un mandat confié à la SADEV pour le réaménagement du Studio 66, une affaire tout aussi mal gérée par les communistes. Des « abus de position » dominante, la SADEV étant choisie par des villes comme seul candidat parce que les élus lui ont permis d’acheter des biens immobiliers avant d’être désignée, avec un appel d’offres en bonne et due forme. C’est le cas que nous avions dénoncé pour la ZAC des Simonettes Nord, annulée par le tribunal administratif, ou comme la ZAC Marais/De-Gaulle. La Chambre a soulevé la notion de conflit d’intérêt puisque le représentant de notre ville siège à la fois au sein de son conseil d’administration, est décisionnaire en tant que maire adjoint en charge de l’Urbanisme et a fait partie de la commission d’appel d’offres pour désigner la SADEV. Malgré cette gestion catastrophique, la SADEV facture cher ses prestations et fait des bénéfices records. Les communistes veulent taxer les profits, ils devraient le faire aux sociétés qu’ils dirigent plutôt que d’augmenter les taxes des commerçants, des artisans et PME de Champigny.
C
omme chaque année, le débat d’orientation budgétaire a été décevant car la municipalité tente de masquer l’absence d’un véritable projet politique au service des Campinois en critiquant la politique gouvernementale. Cette année encore, c’est la faute du gouvernement si les choses ne vont pas bien à Champigny. Mon rôle n’est pas de défendre le gouvernement actuel, mais tout de même, il faut reconnaître que le recentrage des aides budgétaires sur les communes les plus pauvres est largement favorable à notre ville. Les dotations budgétaires à la ville vont augmenter alors que la municipalité essaie de vous faire croire le contraire. Mais malgré cette aide importante, les impôts des Campinois vont continuer à augmenter au-delà du raisonnable. Non seulement les bases d’imposition augmentent, mais la municipalité prévoit d’augmenter encore les taux d’imposition. Champigny est déjà une des villes qui taxent le plus ses contribuables et le bon sens serait de stopper cette spirale infernale, surtout en période de crise où le pouvoir d’achat est mis à mal. À la rigueur, nous pourrions comprendre cette hausse d’impôts si de grands projets structurants pour notre ville étaient engagés mais il n’en est rien. Aucun projet digne de ce nom n’est porté par la ville. Le nouveau métro est présenté comme une conquête municipale alors que nous savons tous que c’est un projet lancé par l’ancien gouvernement et qui doit être mis en œuvre financièrement par le gouvernement actuel. Pourtant notre ville a un besoin vital de projets ambitieux pour compenser le décrochage de Champigny par rapport aux villes voisines. Par exemple, je vous ai souvent parlé de la priorité à accorder à une vraie politique pour les jeunes. Ils sont notre avenir et les jeunes Campinois sont les premières victimes de la politique de ghettoïsation qui ne cesse de les tirer inéluctablement vers le bas. Organiser des rencontres avec la jeunesse n’a pas de sens quand on voit la médiocrité des décisions prises par les élus à l’issue de cette prétendue concertation. Continuer à berner ainsi les jeunes Campinois n’est pas admissible. Nous aurons l’occasion de vous proposer un vrai projet ambitieux au service des jeunes Campinois. Lors des derniers conseils municipaux, nous avons aussi constaté une amplification du nombre de préemptions et la mainmise de la municipalité sur les quartiers qui seront situés près des futures gares. Cette politique confiscatoire imposée aux Campinois n’est pas saine et n’a pas de fondement démocratique.
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D
L
Majorité municipale
Majorité municipale
Gilles Desseigne Maire adjoint
Majorité municipale
Sylvaine Ettori Maire adjointe
Nicole PASQUIER Maire adjointe
Groupe DES élus socialistes
parti de gauche
groupe DES élus communistes et républicains
Grand Paris : victoire pour Champigny !
Un mal social global
NON AUX EXPULSIONS LOCATIVES !
a très forte mobilisation des Campinois en faveur du projet de métro du Grand Paris Express s’est montrée à la hauteur des enjeux. Les élus socialistes, qui ont pris part aux nombreuses actions menées et ont saisi par courrier le Premier ministre, se réjouissent des orientations en fin de compte adoptées par le gouvernement. Celui-ci semble avoir été sensible aux arguments avancés par les habitants et les forces de la coalition municipale aux côtés de nombreux autres élus : les délais courts demeurent d’actualité, la ligne rouge se prolongera au-delà de notre ville qui accueillera bien deux gares. Plus encore, le site de maintenance et de remisage, créateur avec le poste de commandement et de contrôle de 450 emplois directs, sera effectivement mis en place. Cette mobilisation victorieuse doit être saluée à plusieurs titres. Tout d’abord, citoyens et élus se sont alliés non pour faire prévaloir les seules aspirations locales mais aussi et surtout l’intérêt général des Franciliens. Le mouvement qui s’est manifesté portait la revendication d’un développement de notre territoire plus égalitaire tout en affirmant la responsabilité économique des choix opérés. La Chambre de commerce et d’industrie vient de confirmer qu’à long terme de nombreuses retombées positives sont à espérer. Les commerces du centre-ville seront ainsi directement et positivement impactés tandis que les projets de développement des zones d’activités autour des futures gares seront dynamisés : la structure intercommunale en devenir n’en aura que plus de sens. De plus, ce réseau de transports ambitieux témoigne de la volonté de bâtir un Grand Paris soucieux de l’intégration de ses habitants dont beaucoup sont aujourd’hui tenus à l’écart des territoires les plus riches et les mieux dotés. Enfin, ce projet est remarquable du point de vue des orientations économiques qu’il porte pour le pays : s’il est nécessaire de combattre les déficits budgétaires, les investissements, tels que ceux induits par le Grand Paris Express, ne doivent pas être oubliés : ils constituent des leviers efficaces pour relancer l’activité et garantir une croissance durable. Nous, élus socialistes poursuivons notre action et souhaitons à chaque Campinois de pouvoir bientôt utiliser ce nouveau moyen de transport qui va changer notre ville et notre vie quotidienne.
Champigny nous pouvons le constater chaque jour : la demande sociale augmente, les conditions de vie du plus grand nombre se détériorent. Après avoir d’abord touché principalement les plus fragiles, notamment les jeunes, les femmes et les intérimaires, la hausse du chômage touche désormais toutes les catégories salariales et tous les âges. Depuis la rentrée de septembre, le Front de Gauche n’a cessé de tirer la sonnette d’alarme. En appliquant en France une politique d’austérité renforcée, le gouvernement prenait la responsabilité d’une hausse massive du chômage. Les effets cumulés de l’austérité provoquent aujourd’hui un véritable emballement. Chaque jour, la France compte plus de 1 500 nouveaux chômeurs. Face à cette catastrophe, le gouvernement oscille entre fatalisme et mesurettes, sans remettre en cause le cap général d’une politique économique qui devient la principale responsable du creusement du chômage. Loin d’enrayer la hausse du chômage, l’arrivée du nouveau gouvernement a vu une accélération rapide. On est ainsi passé depuis l’automne à une hausse qui dépasse les 30 000 par mois. C’est le franchissement de deux tristes records. Celui du nombre de chômeurs de longue durée et celui du nombre de jeunes au chômage. Chez nos voisins espagnols, le chômage a augmenté de 140% sous le gouvernement social-démocrate de Zapatero qui a enclenché les premières mesures d’austérité. Son naufrage montre ce qui attend la France si elle persévère dans cette politique. En programmant l’aggravation de l’austérité jusqu’en 2016-2017, s’installe une peur générale chez les Campinois et dans l’ensemble du salariat. Cela facilite la pression patronale à la baisse des salaires et à la précarisation des contrats, y compris dans nos services publics. Les élus du Parti de Gauche proposent une autre politique, une politique qui devra s’inscrire dans la définition d’un modèle économique alternatif et dans une nouvelle logique économique fondée sur l’intérêt général. En créant un véritable service public de l’emploi, en réaffirmant que le contrat de travail à durée indéterminée et à plein temps est de droit tout en assurant un revenu décent à toutes et tous. Au-delà de ces mesures, qui sont destinées à pallier les situations d’urgence et l’insuffisance des emplois, nous militons pour le retour à un plein emploi choisi ! « Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles. » Sénèque.
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À
A
vec la fin de la trêve hivernale repoussée au 31 mars pour cause d’intempéries, c’est la reprise des pratiques indignes qui sonnent à la porte des familles menacées d’expulsion. Ce n’est pas le report de 15 jours qui change le fond du problème. Pour les élus communistes et républicains, c’est inacceptable ! Au 21e siècle, aucun être humain ne doit être jeté à la rue. La décision gouvernementale de l’arrêt des expulsions des familles ayant été reconnues prioritaires au titre de la loi Dalo est une mesure positive. Mais bon nombre de personnes expulsables n’ont pas déposé de dossiers Dalo. C’est pourquoi, nous demandons, dès maintenant, un moratoire sur les expulsions pour toutes les familles dont le retard de paiement des loyers est dû à une difficulté sociale (maladie, perte d’emploi, séparation…) La flambée des loyers augmente la part du logement dans le budget des ménages, sans que les aides au logement parviennent à la compenser. Les procédures pour impayés ont progressé de 40% en 10 ans ! À Champigny, depuis des années, le maire a pris des arrêtés anti-expulsions. Les élus communistes et républicains se sont toujours opposés aux expulsions, ils dénoncent ces pratiques et exigent une véritable politique du logement et de lutte contre la précarité. Tout démontre qu’une expulsion est socialement inefficace et beaucoup plus coûteuse que le maintien dans les lieux. Comme la loi contre l’exclusion l’indique, aucune expulsion ne doit être réalisée sans une proposition de relogement dans un appartement non précaire. Le droit au logement est un droit universel inscrit dans notre Constitution. Chacun doit y avoir droit quelle que soit sa situation sociale. La municipalité développe une prévention active en participant aux commissions sociales que nous avons impulsées auprès de chaque bailleur. Cela permet de rompre l’isolement et de favoriser ainsi une démarche de solidarité, d’accès et de défense des droits. À Champigny, des dizaines de familles sont directement concernées. Nous leur disons : ne restez pas isolées, faites-vous connaître. Nous serons à vos côtés pour défendre votre droit à un toit ! Vous pouvez contacter les élus communistes et républicains.
N° 449 - avril 2013 - Champigny notre ville -
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Pour rencontrer un conseiller municipal non délégué, se renseigner au : 01 45 16 40 08 -----------
Dominique Adenot (PCF), maire sur rendez-vous, en mairie
Tél. 01 45 16 40 15
Christian Fautré (PCF), 1 adjoint er
Développement de la démocratie participative, communication, finances/marchés publics, intercommunalité
• le lundi de 9h à 11h, mairie
Marie Kennedy (PCF), 8 adjointe
Jean-Pierre Rivallain (PS), 15e adjoint
• le 1er vendredi du mois de 9h30 à 11h, centre Gérard-Philipe
• le jeudi de 16h à 18h, mairie
e
Politique culturelle, cinéma, relations avec le Musée de la Résistance
Tél. 01 45 16 40 08
• le 2e vendredi du mois de 9h30 à 11h, mairie annexe de Cœuilly
Tél. 01 48 80 82 72
Quartiers du Plateau et de Cœuilly, prévention et droit à la tranquillité publique, commission de sécurité
Tél. 01 45 16 40 08
Fily Keita (PCF), 16e adjointe
Quartiers du Bois-l’Abbé et des Mordacs, jeunesse.
Tél. 01 45 16 40 08
• le 3e vendredi du mois de 9h30 à 11h, mairie annexe du Bois-l’Abbé
Marie-Odile Dufour (PS), 2e adjointe
Tél. 01 48 80 63 04
• un jeudi sur deux de 9h30 à 11h45, mairie annexe du Bois-l’Abbé
• le 4e vendredi du mois de 9h30 à 11h, mairie
Tél. 01 48 80 63 04
• le lundi de 15h30 à 17h, mairie
Tél. 01 45 16 40 08
Philippe Sudre (Personnalité), 17e adjoint
Prévention/santé, lutte contre les toxicomanies, coordination des actions sur les handicaps
Tél. 01 45 16 40 08
• le 3e samedi du mois de 9h à 10h30, centre de santé Pierre-Rouquès
Tél. 01 45 16 81 13
Georges Charles (PCF), 3e adjoint Aménagement du territoire et développement urbain (mixité et équilibre des fonctions urbaines habitat/activités), développement social des quartiers, politique de soutien aux associations et acteurs du quartier
• le mardi de 9h à 12h, mairie
Tél. 01 45 16 40 08
Sylvaine Ettori (Parti de Gauche),
4e adjointe
Patrimoine bâti communal : équipements publics communaux, gestion et développement des énergies renouvelables dans le patrimoine bâti communal, géothermie
• le mardi de 9h15 à 11h, mairie
Tél. 01 45 16 40 43
Gilles Desseigne (PS), 5e adjoint
Développement économique, emploi-insertion, artisanat et commerce
• Pas de permanences fixées, uniquement sur rendez-vous
Tél. 01 45 16 40 19 ou 40 39
Brigitte Terrade (PCF), 6e adjointe
Personnel communal, organisation du service public communal, actions pour la défense du service public, administration générale, nouvelles technologies de l’information et de la télécommunication
• le mercredi de 14h à 16h30, mairie annexe du Bois-l’Abbé
Tél. 01 48 80 63 04
• le 1er et 3e jeudi du mois de 14h à 16h30, mairie
Tél. 01 45 16 40 08
Bernard Lécuyer (PS), 7e adjoint
Actions pour l’environnement, le développement durable et la mise en place de l’Agenda 21, collecte et tri sélectif, service public de l’eau, cadre de vie : propreté de l’espace public (voirie/espaces verts) et espaces verts (réhabilitation et aménagement)
• le mercredi de 16h à 17h30, mairie
Tél. 01 45 16 40 08
Gérard Lambert (PCF), 9e adjoint
Développement des transports en commun, partage de l’espace public (circulations douces, circulation/stationnement), infrastructures routière et ferroviaires, travaux espace public (voirie/espaces verts liés à la voirie), réseaux, évolution écologique du parc automobile municipal
• le mercredi de 9h à 11h, mairie
Tél. 01 45 16 40 08
• le 3e jeudi du mois de 14h à 16h45, mairie annexe du Bois-l’Abbé
Quartiers du Maroc, du Plant et du Tremblay, politique sportive
• le lundi de 9h à 11h30, mairie • le 3e mercredi du mois de 9h à 11h30, centre Jean-Vilar
Tél. 01 45 16 40 08
Patricia Bollinger (PCF), 18 adjointe e
Quartiers du centre-ville et des Quatre-Cités
• le 1er et 3e vendredi du mois de 17h30 à 19h30, mairie annexe Cité-Jardins
Tél. 01 48 80 63 04
Tél. 01 48 81 82 65
Isabel Flores-Racmachers (PS),
Claude Guerrier (PCF),
Droits des femmes, formation professionnelle
Projets urbains ANRU Bois-l’Abbé et Mordacs
Tél. 01 45 16 40 08
Tél. 01 48 80 63 04
Claude Gascard (PCF), 11e adjoint
Jeannick Le Lagadec (Parti de Gauche),
10e adjointe
• Pas de permanences fixées, uniquement sur rendez-vous
Action sociale, politique en direction des seniors, relation avec les anciens combattants et travail sur la mémoire
• les 1er et 3e lundis du mois de 14h30 à 16h30, mairie • le jeudi de 9h30 à 11h30, mairie
Tél. 01 45 16 40 08
conseiller municipal délégué • le mardi de 8h45 à 11h45, mairie annexe du Bois-l’Abbé
conseillère municipale déléguée Petite enfance
• le mercredi de 10h à 12h, en alternance mairie et centre Jean-Vilar
Tél. 01 45 16 40 43
François Cocq (Parti de Gauche),
Valérie Zélioli (PCF), 12e adjointe
Enseignement (maternel, primaire, secondaire), animation du Comité local pour l’enseignement public, enfance
• le jeudi de 15h à 17h30, mairie
Tél. 01 45 16 40 25
Belhassen Blimi (PCF), 13 adjoint e
Initiatives publiques et vie associative, immigration - droits et citoyenneté des résidents étrangers, projets de solidarité internationaux
• le jeudi de 15h à 17h, centre Gérard-Philipe • un vendredi sur deux de 9h30 à 11h30, mairie
Tél. 01 45 16 40 08
conseiller municipal délégué Jumelage
• un lundi sur deux de 14h à 15h30, mairie
Tél. 01 45 16 40 43
Zohra Kassou
(Gauche Alternative Champigny), conseillère municipale déléguée Marchés aux comestibles, économie solidaire, jardins familiaux
• un mardi sur deux de 14h30 à 16h30, LCR : 18, rue du Docteur-Bring • un samedi sur deux de 9h30 à 11h, mairie
Tél. 01 45 16 40 08
Xavier Defranoux (PS),
Nicole Pasquier (PCF), 14e adjointe
conseiller municipal délégué
Politique du logement, amélioration de l’habitat, hygiène
Tourisme
• le mardi de 9h à 12h, mairie
• Pas de permanences fixées, uniquement sur rendez-vous
Tél. 01 45 16 40 08
Tél. 01 45 16 40 39 ou 40 19
* ayant une délégation
Les élus reçoivent sur rendez-vous, à prendre aux permanences indiquées. PCF : Parti communiste français, PS : Parti socialiste.
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Hôtel de Ville
14, rue Louis-Talamoni
01 45 16 40 00 Service de l’état civil 01 45 16 40 83 Service des élections 01 45 16 40 81 Coordinatrice Petite enfance 01 47 06 65 91 Maison de justice et du droit 15, rue Albert-Thomas
01 45 16 18 60 Centre communal d’action sociale
14, rue Louis-Talamoni
01 45 16 40 00 Mission locale intercommunale des Bords de Marne
Antenne de Champigny/Chennevières 15, place Rodin - 01 48 80 73 06
Espaces départementaux des solidarités (EDS) Champigny centre 4, place Lénine - 01 48 81 75 45 Hauts de Champigny 12, place Rodin - 01 45 16 82 00 Poste principale 54, rue Jean-Jaurès - 36 31 France Télécom
Agence de Saint-Maur 24, avenue de la République - 10 14
Pôle emploi
17, avenue Marx-Dormoy - 39 49
Caisse d’allocations familiales 2, rue Georges-Dimitrov
0 810 259 410 ou www.caf.fr
(prix d’un appel local depuis un fixe)
Sécurité sociale • Espace Ameli
7, rue de l’Abreuvoir
36 46
Coût d’un appel local à partir d’un poste fixe
Commissariat Urgence police : 17 7/9, place Rodin - 01 45 16 84 00 Annexe République 95, avenue de la République
01 48 82 51 20 Sapeurs-pompiers 14, rue de Dunkerque - 01 48 81 03 97 ou 18 Centre des Finances publiques de Champigny-sur-Marne
(Particuliers et entreprises) 13, rue Gabriel-Péri - 01 45 16 61 00
Inspection du travail
Immeuble Pascal - Hall B Avenue du Général-de-Gaulle 94007 Créteil - 01 49 56 29 44
01 49 56 28 41 ou 01 49 56 28 42
du 18 février au 17 mars
Urgences
Pour les urgences médicales de toutes sortes, un seul numéro Samu : 15
Médecins de garde
Sami (composez le 15) (Service médical d’accueil initial) 11, rue Charles-Fourier (Cité-Jardins) du lundi au vendredi 20h-24h samedi 16h-24h dimanches et jours fériés 8h-24h
Naissances
Cette demoiselle a ouvert les yeux le 1er mars à 14h45 précises. Elle mesurait 39 cm pour 3,2 kg. Stefani fait le bonheur de son papa, de sa maman et de son grand frère Roman, âgé de 14 ans et demi.
Dentistes de garde
Dimanche 7 avril Pharmacie Dubois 12, avenue du Général-de-Gaulle Champigny-sur-Marne Tél. 01 42 83 32 58 Dimanche 14 avril Pharmacie Huynh Centre commercial du Bois-l’Abbé Champigny-sur-Marne Tél. 01 48 80 64 18 Pharmacie de la République 71, avenue de la République Champigny-sur-Marne Tél. 01 47 06 00 16 Dimanche 21 avril Pharmacie Ruiz 25bis, rue du Général-de-Gaulle Chennevières-sur-Marne Tél. 01 45 76 01 23 Pharmacie Nguyen 14, rue Charles-Floquet Joinville-le-Pont Tél. 01 42 83 85 05 Dimanche 28 avril Pharmacie de l’Espace Paul-Valéry 72, avenue Ardouin Le Plessis-Trévise Tél. 01 56 31 08 11 Pharmacie Bourliaud 40, rue Albert-Thomas Champigny-sur-Marne Tél. 01 47 06 01 88 Mercredi 1er mai Pharmacie Belhassen 3, rue Sadi-Carnot Noiseau Tél. 01 45 90 57 95 Pharmacie de la Marne 177, rue Diderot Champigny-sur-Marne Tél. 01 45 16 28 77 Consultations sans rendez-vous CDAG-Ciddist (Permanences gratuites et anonymes pour le dépistage et l’information sur les hépatites, HIV, IST) CMS Maurice-Ténine lundi 14h-18h30 / mercredi 14h-16h30 CMS Pierre-Rouquès jeudi 17h-19h / vendredi 14h-16h30 Renseignements : 01 48 82 58 12
xavier cambervel
dimanches et jours fériés Tél. : 01 42 61 12 00
Pharmacies de garde
Bienvenue à Stefani
Nathan BUSQUETA (12.02) • Mattéo RADEZIMANANA (14.02) • Augustin BOISSEL (15.02) • Aaron YANOU BABO (15.02) • Lena SZWANKOWSKI (16.02) • Mathis GHANASSIA (17.02) • Maël BEDOS AUGER • Ilyes DESTREMONT • Élie MESTRE • Taylor LUYANGU • Enrique NUNES • Joana DA CUNHA • Rimas BADR • Elohim LUTULA OKITO • Mahamadou TOURÉ • Stefani GAITUR • Margaux LESIMPLE • Thomas LÉTARD • Carl CUPAK • Assa COULIBALY • Leandro MALTA ESTEVES • Gabriel VENANCIO DA SILVA • Ejiroghene USINO.
MARIAGES
Tony LANDOMIEL & Miarantsoa RAKOTONDRAFARA • Samir ADANE & Saltana GOURBA • Jean GLOMBARD & Marina BALLINI • Gabriel GONÇALVES & Aline CASTELO BRANCO • Hossein MAGNAN & Di WANG • Youssef KHENISSI & Laura BOUSSEDI • Thierry GUYON & Chanaz KELLALIB • Mehmet OKAN & Chantal NOUVEAU.
DÉCÈS
Jeanne BOTERDAÉLE • Malik BOURAHLA • Larbi BOUHIDER • Gérard MAURITIUS • Francis TILLIET • Simone COURMONT veuve LEBRUN • Marcel LE COQ • Daniel MARIE • Larbi ABDERRAHIM • Roger VIAL • Mohammed BELLIL • Liliane VASQUEZ • Mohand HAMANI • Ginette ARAULT veuve GUILLON • Robert PICHON • Denise CURIAT veuve SCHIRMAN • Joséphine LE CORRE • Patrick BICQUELET • Alain BARRE • André BLANC • Pierre MARTIN • Jean-François DUMAS • Maria FERNANDES épouse BENYAHIA • Germaine COURTEJAIRE veuve DOUBLÉ • Simonne DAGNINO veuve SIGNORI • Jeannine LETRÉMY épouse BESANCENEZ • Maria MAIA NUNES REINO veuve DOS SANTOS REINO • Jean CAUGANT • Pierre PHILIPPEAU • Guy DELABY • Christian PUECHHUGON • Zouaoui EMZIANE • Manuel SOARES CARVALHO DE ARAUJO • Joël LASCOU • Janine CHALAMBEL épouse FLIN • Simonne BRUEL veuve BROCHARD • Louis CUÉNOUD • Laurent VACHERON • Robert CHATONNET • Félix DARIN • René LEGRAND • Joël LÉPINIER • Igino CALLEGARI.
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