Festival des Architectures Vives 2006

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Le Festival des Architectures Vives Le premier Festival des Architectures Vives voit le jour en 2004 à Paris sur l’initiative de l’association Apack1. Déjà il connaît une grande mobilisation. Les jalons sont posés: loin de créer un rendez-vous de professionnels, le Festival des Architectures Vives a pour objet la sensibilisation du grand public au large domaine de l’architecture. Il s’attache non seulement à mettre en avant le travail d’une jeune génération de créateurs… Mais aussi il investit sur un laps de temps réduit des lieux auxquels on oublie de prêter attention et permet de découvrir des territoires urbains inattendus. En 2006 une seconde édition. Tandis qu’A-Pack organise un nouveau festival à Paris, à Montpellier se prépare la première édition du même nom menée par l’association Champ Libre. Le festival s’inscrit dans le territoire. Au-delà des idées reçues l’architecture y est interrogée sous différentes formes notamment celle de la création d’espace à investir et d’histoire à vivre. Ainsi des architectes, mais aussi des artistes, paysagistes, scénographes et photographes ont proposé du 15 au 18 juin 2006 à Montpellier d’expérimenter des Architectures Vives. The first festival took place in 2004 in Paris, thanks to the A-pack association. Already, a great mobilization. It prepared the ground for something bigger: far from setting up a meeting of professionals, the Festival aims to welcome a large audience in the field of architecture. It attaches great value to introducing and highlighting the work of a new generation of creators… But also it wanted to highlight forgotten eras and places, and allow us to discover unexpected urban territories. 2006: a second edition. While A-pack organizes its second festival in Paris, in Montpellier the first edition of the same title is carried out by the Champ Libre association. The festival fits beautifully into the city’s character. Beyond the generally held beliefs, architecture is questioned in various forms, in particular that of the creation of space to invest and history to live. Thus architects, but also artists, landscape designers, space designers and photographers propose to experiment by bringing the Lively Architecture Festival to Montpellier, from June 15th to 18th 2006.

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A-Pack, DES ARCHITECTURES VIVES, 26 installations architecturales, Paris, éd. Archibooks + sautereau éditeur



Introduction Introduction


Introduction Introduction

Festival des Architectures Vives d’hier à demain… à Montpellier Pour la première édition du Festival des Architectures Vives à Montpellier les lieux choisis étaient en adéquation avec cette ville historique. Montpellier possède un patrimoine architectural de grande valeur. Une de ses richesses est la présence dans l’Ecusson de nombreux hôtels particuliers. A partir du 17ème siècle en effet la ville s’enrichit et voit apparaître ses premiers hôtels particuliers, issus du remaniement de l’Hostal Médiéval. Aujourd’hui, Montpellier en compte plus de soixante-dix. Et nombre de ces hôtels et cours intérieures privés, ne sont pas accessibles au public. Ainsi, l’objectif de ce festival était double. D’une part ouvrir aux habitants de Montpellier ces sites emblématiques, leur faire découvrir les lieux cachés de leur propre ville. D’autre part, grâce à l’intervention des équipes de créateurs présentant une oeuvre spécifique à chaque lieu, il s’agissait de révéler une relation intime entre une architecture contemporaine et un site patrimonial. La modernité et la contemporanéité vues comme partie de l’histoire. En effet la création contemporaine ne peut faire fi de la culture et des traces du passé. Mais a contrario, prendre en compte le patrimoine ne peut signifier de figer en l’état. Cela nécessite simplement une prise de conscience et un respect du site dans lequel l’intervention doit prendre place tout en s’inscrivant dans une attitude résolument contemporaine. C’est dans ce contexte qu’à Montpellier le public s’est vu offrir un parcours de micro-architectures. Les Architectures Vives ont pris place dans neuf cours d’hôtels particuliers du coeur de Montpellier. Il y était proposé un parcours, une découverte architecturale au coeur de la ville. L’énergie nécessaire à la mise en place du festival s’est vue récompensée par l’enthousiasme accru du public, averti ou non. Pendant les quatre jours du festival les cours ont vécu au rythme des allées et venues des visiteurs. La ville de Montpellier par endroit s’est parée de rose, est devenu un miroir sur l’environnement… ou encore a fait son cinéma, nous permettant de faire renaître des sentiments liés à notre enfance… et également de découvrir ce qui venait d’être fraîchement dissimulé. Toutes les installations quelles qu’elles soient ont remis en question l’ordre pré-établi. Un dialogue nouveau s’est instauré entre l’architecture charismatique existante, le public demandeur et les Architectures Vives.

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Introduction Introduction

For the first edition of the «Festival des Architectures Vives» in Montpellier places were carefully selected to represent this historical city. Montpellier has an architectural heritage of great value. One of its treasures is the presence in the escutcheon of many private mansions. From the 17th century, the city grew rich and the first private mansions were constructed, following the revision of «Hostal Médiéval». Nowadays, Montpellier boasts more than seventy mansions. And many of these buildings and their courtyards cannot be accessed by the public. Thus, this festival has two aims. On one hand it planned to open to the inhabitants of Montpellier these emblematic sites, to make them discover hidden places in their own city. On the other hand, thanks to the intervention of the teams of creators presenting a unique work in each place, it was about revealing a close relationship between contemporary architecture and patrimonial sites. Modernity and contemporaneity seen as part of History. Indeed contemporary creation cannot avoid culture and traces of the past. Taking into account heritage must not mean that we keep things the way they are. It requires acting with consciousness and respect of the site in which the intervention must take place, while being resolute with time. It is in this context that the festival in Montpellier offered to the public a journey into micro-architectures. The ‘Festival des Architectures Vives’ exhibited the courtyards of 9 private mansions in Montpellier. This allowed people to discover the very heart of the city. The energy necessary to set up the festival has grown as a result of increasing enthusiasm from the visitors, specialists or non-specialists. During the four days of the festival the courtyards buzzed with the rhythm of and movement of the visitors. Here and there, the city of Montpellier was adorned with pink, became a mirror on the environment, or even became a cinema screen… allowing us to experiment with childhood feelings. And also to discover what has just been dissimulated. All the installations questioned the existence of a pre-established order. A new dialogue was established between existing charismatic architecture, the visitors and short-lived styles.


Introduction Introduction

Des Pop-up dans la cour Dans le lexique numérique, le pop-up est une fenêtre pirate qui s’ouvre de façon intempestive et inopinée lors de la navigation sur Internet. Le pop-up éveille la curiosité et appelle à regarder le site dont il émane. Ils sont des fenêtres ouvertes vers un ailleurs. Souvent pirate, il sait muer pour échapper aux interdits et aux prédicateurs d’un environnement ordonné et uniforme. Il questionne et met en perspective le site d’accueil. Ensemble les pops up forment un paysage d’une grande activité, ils sont le reflet d’une société. Enfin, de conception simple et évidente, ils sont le fruit de la nouvelle technologie et du savoir-faire d’aujourd’hui. Répliqué dans le contexte urbain, le pop-up architectural ne surgit pas de nulle part, il se greffe sur une structure existante, se glisse entre les trames et perturbe une lecture linéaire du site. C’est un para-site en somme, toujours malin car étroitement contextualisé, obéissant à une stratégie qui lui est propre, il peut être détournement ou subversion. POP-UP CITY propose d’expérimenter d’autres villes au sein de la même ville. Ainsi, le Festival des Architectures Vives 2006 fut un évènement d’expérimentation pour oser, inventer, fabriquer une architecture «vive» en accord avec notre époque. A l’opposé de la standartisation, du conservatisme, et du dogmatisme, la manifestation offre de nouvelles brèches dans la constitutution des formes et des idées. In the e-lexicon, a pop-up is a pirate window, an ad, which appears in a separate window on top of content already on-screen. It usually opens in an inopportune and unexpected way. Pop-ups were meant to awaken our curiosity and invite us to deeply look at the site in which they appeared. They are opened windows. Usually pirate, they can mutate to avoid prohibition and preachers, and their clean and uniform environment. The pop up questions the site it invades. Together the two form an active landscape; they are the reflection of our society. They are the result of new technologies, combined with simple and obvious design. In the urban context, the architectural pop-up does not emerge from nowhere. It works as a transplant of a pre-existing structure, slides between the frames and disturbs a linear reading of the place. It is a para-site which is always sly and crafty within the context, but it obeys its own strategy, and can divert or subvert. The pop-up allows us to put other cities within the host city. Thus, the «Festival des Architectures Vives 2006» was an opportunity to experiment, dare, invent, create a lively architecture, in ad equation with our time. In opposition to standardization, conservatism and dogmatism, the festival offers new perspectives on ideas and forms.

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Introduction Introduction

A La Statue du Commandeur // Hôtel de Beaulac / 1 rue du Petit Scel B Cinécittà // Hôtel Lisbonne - Conservatoire National de Musique / 14 rue Eugène Lisbonne C Écris la suite // Conservatoire National d’Art Dramatique / 19 rue l’Allemand D Surexposition // Hôtel Audessan / 9 rue de la Vieille Intendance E Pop U l’air // Hôtel de Fombon / 27 rue de l’Aiguillerie F Blue screen, scènes de cour // Hôtel Bonnel / 2 rue Saint-Côme G Sous les pavés… // Hôtel Saint-Côme / 32 Grand rue Jean-Moulin H Net–works // Hôtel Baudan de Varennes / 2 place Pétrarque I Tapis–Miroir // Hôtel du 4 rue des Trésoriers de la Bourse / 4 rue des Trésoriers de la Bourse


Introduction Introduction

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B A

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La Statue du Commandeur // H么tel de Beaulac / 1 rue du Petit Scel


CHA.CP

La Statue du Commandeur

Linda COEURET / William HAYET / Liliane LE GRAVEREND / Jean-Jacques PAZDZIOR Une galerie de draps menant sur une cour intérieure. Les bruits de la rue s’étouffant et laissant place à celui du silence. Le visiteur plonge dans un micro univers. De tenture, le sol se mue en agrégat comblant l’espace. Sur sa gauche, émergeant de l’amas de tissus, un monolithe, sans âge, insondable, noir, parfait de proportion. Une chaise l’invite à s’asseoir. Les pièces de tissus, le monolithe, les murs lézardés apparaissent comme d’improbables îlots. La scène est en place. A gallery of sheets leads to a courtyard. Street noises are muffled and give rise to silence. The visitor plunges into this micro universe. Covered with curtains, the ground moves into aggregates, filling the space. On the left, emerging from the fabrics, there is a monolith, ageless, impenetrable, black, and perfect. Near the monolith a chair welcomes us to sit for a while. The pieces of fabric, the monolith, and the cracked wall appear like uncertain blocks. The scene is set.

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La Statue du Commandeur // H么tel de Beaulac / 1 rue du Petit Scel


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Cinécittà // Hôtel Lisbonne - Conservatoire National de Musique / 14 rue Eugène Lisbonne


Atelier 237

Cinécittà

Victor CHARREAU / Florence CLAUSEL / Bach-Liên PHAN / Nicolas BOREL Dans un premier temps, des prises de vue en grand format sont faites de la cour. Les photographies sont transformées sous logiciel pour subir des ajouts de fausses perspectives, d’éléments incongrus, perturbateurs, etc. Les montages photographiques sont installés dans la cour suivant un emplacement précis pour se fondre avec le lieu original. Les quatre tableaux forment les faces d’une boîte qui devenue l’élément central de la cour offre un jeu au spectateur, entre réalité et imaginaire. First, panoramic shots are taken of the courtyards. Then reality is distorted, and the photographs undergo additions of false perspectives, incongruous and disturbing details. The photographic montages are installed in the courtyard, in specific positions so that they blend in with the surroundings. The four boards then become the faces of a central box, offering to observers a game of reality and imagination.

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Cinécittà // Hôtel Lisbonne - Conservatoire National de Musique / 14 rue Eugène Lisbonne


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Écris la suite // Conservatoire National d’Art Dramatique / 19 rue l’Allemand


Les Refusés

Écris la suite

Victor VIEILLARD / Benedetto BUFALINO Comment créer une architecture de notre temps dans un environnement du passé? La récupération d’objets tente de faire évoluer sans détruire. L’architecture ne devrait-elle pas sans arrêt questionner le «déjà-là»? C’est ainsi que le passé n’est pas effacé, mais réinterprété. Ecris la suite transcrit cette pensée. L’installation vise à montrer que la création est une question de strates. Le spectateur c’est à dire l’acteur du moment fait évoluer l’espace en inscrivant sa trace et donc sa strate, son histoire. Writing on and on… How do you create contemporary architecture in an environment of the past? Recovering objects helps to evolve without destroying. Shouldn’t architecture keep on questioning what is already there? Thus the past is not erased but re-interpreted. The installation tries to communicate this. The aim is to show that creation is a matter of layers. The spectator, the actor, makes the space evolve and leave traces of himself, creating history.

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Écris la suite // Conservatoire National d’Art Dramatique / 19 rue l’Allemand


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Surexposition // H么tel Audessan / 9 rue de la Vieille Intendance


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Surexposition

Ludovic FOREST / Jean-Pierre NGUYEN / Samuel DELMAS Cacher pour mieux montrer. Révéler comme par un procédé photographique les qualités architecturales du lieu. Rendre proche, voire trop proche, la façade, pour en découvrir la matière. Depuis la rue, l’appel visuel du blanc éblouissant invite à entrer. Durant le parcours, rasant les façades, le visiteur aveuglé, découvre comme en braille toute la matérialité du bâtiment pour le voir autrement. Empris entre sa texture et l’abstraction de la toile, il est conduit au coeur d’une «chambre blanche» Hiding and showing. Revealed as if by a photographic procedure, the installations display the architectural qualities of a site. The façades are suddenly closer, sometimes too close to be able to see what they are made of. From the street, the visual appeal of the incredible white invites spectators. As they enter, inspecting the facades, the dazzled spectator touches the building and seems to discover it from new. Between the texture and the abstraction of the fabric he is led to a «white chamber» open to the sky, which reveals the architecture of the facades behind the white filter.

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Surexposition // H么tel Audessan / 9 rue de la Vieille Intendance


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Pop U l’air // Hôtel de Fombon / 27 rue de l’Aiguillerie


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Pop U l’air

Stéphanie DAMBIELLE, Romain JAMOT, Lise LEMOINE, Olivier RIGOLI Populaire… L’installation propose d’instaurer une relation directe et conviviale entre architecture et usagers dans des lieux habituellement fermés. Le but est de toucher le grand public par l’utilisation d’une structure et de matériaux simples plaçant le dispositif à la portée de chacun. Pop… Avec la couleur, le mouvement, les formes, l’installation, pause récréative et ludique, propose de modifier la perception réelle de l’existant et de dialoguer avec le patrimoine architectural montpelliérain. L’air… En entrant, le public se retrouve déstabilisé dans un espace saturé de ballons. La densité des ballons évolue au fil du parcours jusque dans la cour où une envolée invite le public à lever les yeux, à découvrir toutes les particularités du lieu. Popular… The purpose of the installation is to establish a direct and convivial relationship between architecture and users in places that are usually private. The aim is to reach the public using a simple structure and simple materials, creating a clear and logical device for anyone. Pop… With one colour, movement and forms the installation, conceived as an enternaining and ludic pause, offers a modification of the real perception of what exists and a chance to interact with architectural heritage. L’air… Discovering the balloons and the atmosphere they form, the spectator is stunned as soon as he enters. The density of the balloons changes and encourages different feelings, leading the spectator towards the back of the courtyard opening onto the sky where a new density invites him to look up and discover all the unique features of the place.

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Pop U l’air // Hôtel de Fombon / 27 rue de l’Aiguillerie


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Blue screen, sc猫nes de cour // H么tel Bonnel / 2 rue Saint-C么me


DeHorSérie

Blue screen, scènes de cour

Cédric TORNE / Annie TOLLETER / Joëlle GAY / Rachid SAYET / Patrick SAYTOUR / Claude SARTHOU DHS a «pignon sur cour», pour architecture vive, DeHorSérie fait son cinéma. Un studio de prise de vue est installé dans la cour de l’hôtel Bonnel au 2 rue Saint-Côme. Le spectateur en entrant, ne peut pas voir la cour alors occultée par un fond d’incrustation bleu. Celle-ci ainsi que d’autres cours de Montpellier lui sont dévoilées sur moniteur, uniquement grâce à son déplacement. Sa silhouette opère une percée dans le Bleu laissant apparaître un diaporama. Le corps du spectateur devient ainsi révélateur de l’architecture. Ce dispositif contribue à déplacer la perception du spectateur, à lui faire reconsidérer le potentiel formel et patrimonial d’un tel lieu. DHS is «well established» and DehorsSérie has made a show for the festival. A recording studio is set up in the courtyard of Hotel Bonnel, 2 rue Saint-Côme. The courtyard is hidden from the spectators, who will only see a blue screen as they enter. As they move, their shapes reveal several courtyards of Montpellier on a television. Their shapes appear on the blue screen, showing a diaporama. Thus the spectator is obliged to reconsider his perception, and the formal potential of such a heritage.

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Blue screen, sc猫nes de cour // H么tel Bonnel / 2 rue Saint-C么me


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Sous les pavés… // Hôtel Saint-Côme / 32 Grand rue Jean-Moulin


MDR Architectes

Sous les pavés…

Sancie MATTE-DEVAUX / Frédéric DEVAUX / Arnaud ROUSSEAU Jaillissements de lumière, de mouvements, de surprises, d’interrogations et d’attentes: le visiteur selon sa curiosité et sa sensibilité soulève les modules à sa guise. Tout en étant de conception simple, le plateau de scène créé retranscrit la complexité de la ville et de la société qui le modèle. Il peut symboliser alors le pire comme le meilleur, allant de la superficialité, du narcissisme à la rapidité de l’information comme à l’éveil de la curiosité. Donner différentes échelles de lecture, restituer le temps pour voir, pour s’arrêter sur des points anodins ou capitaux, telles sont les volontés du projet. Spurts of light, movements, surprises, questions and expectations: the visitor can play with the modules according his sensitivity and curiosity. Even though the installation seems very simple, it reflects the complexity of the city and the society which model it. It might represent either the worst or the best, from superficiality and narcissism to the speed of information and to the rise of curiosity. The project can be read on different levels and allow us time to look at things, to stop and reconsider trivial or major details.

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Sous les pavés… // Hôtel Saint-Côme / 32 Grand rue Jean-Moulin


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Net–works // Hôtel Baudan de Varennes / 2 place Pétrarque


Landmark

Net–works

Rudy TOULOTTE / Véronique DEPLACE Le chantier développe une structure légère qui installe dans l’espace public une relation productiviste vis-à-vis de la création architecturale. Le temps du festival, la cour, point de départ et d’arrivée d’un réseau parasite, devient un lieu d’échange où les fluides d’informations et les flux de personnes transitent avant de rentrer en résonance avec les autres cours du festival et la ville toute entière. A l’image des pop-up, les visiteurs, eux-mêmes en s’immisçant dans les cours modifient la lecture de la ville. The site develops a light structure which sets up a productivist relationship regarding architectural creation within the public space. During the festival, the courtyard, which is both the starting and arrival point of a network, lives as a parasite. It becomes a place for exchange, where information and streams of people pass in transit before they merge with the other courtyards of the festival and with the whole city. Just like the pop-up, the visitors are themselves interfering with, and modifying the way in which the city is perceived.

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Net–works // Hôtel Baudan de Varennes / 2 place Pétrarque


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Tapis–Miroir // Hôtel du 4 rue des Trésoriers de la Bourse / 4 rue des Trésoriers de la Bourse


Gilles Brusset

Tapis–Miroir Gilles BRUSSET

Dans chaque cour, la ligne de corniche découpe un fragment de ciel de Montpellier. Le rapport au ciel, en tête à tête suggère la voûte céleste de Montpellier et ses horizons. Les décrochements, modénatures et appareillages de l’architecture «intérieure» du quartier de l’écusson ont pour principe d’agencer des transitions entre le sol et le ciel. De l’ombre des cours jusqu’à la clarté du ciel. La cour, puits de lumière, est un dispositif architectural qui organise et magnifie la descente au sol des manifestations du ciel (lumière, pluies, astres, vents, graines…). Un coin, une échappée, une trouée de ciel. In each courtyard, a cornice line borders a piece of Montpellier’s sky. The close relationship of which, in têteà-tête, suggests a link between the heavens and Montpellier’s horizon. In the very heart of the city details such as stone arrangements, reliefs were conceived as a clever transition between heaven and earth. From the shadows of the courtyards up to the light of the sky... The courtyard, a well of light, magnifies and glorifies demonstrations of the sky on the ground (light, rains, stars, winds, seeds…). A place and an escape, a little shaft of light. .

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Tapis–Miroir // Hôtel du 4 rue des Trésoriers de la Bourse / 4 rue des Trésoriers de la Bourse


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L’événement The event


L’événement The event

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L’événement The event


L’événement The event

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L’événement The event


Historiques des cours Hôtel de Beaulac / 1 rue du Petit Scel CHA.CP La Statue du Commandeur L’hôtel est acquis le 27 novembre 1642 par François de Beaulac, conseiller du roi, receveur général des finances en la généralité de Montpellier. La même année, il confie à Simon Levesville quelques travaux dont certains éléments subsistent encore aujourd’hui; l’année suivante, une ordonnance est délivrée portant inféodation et permission à M. le receveur général Beaulac pour faire construire un cabinet avancé dans l’angle de la rue qui va de Saint Firmin au Palais, joignant sa maison. C’est pourtant au milieu du XVIIème siècle que se rapporte stylistiquement le gros du remaniement: la mention de sa porte comme modèle pour celle de l’hôtel de Gayon au 3, rue de la Vieille en 1661, incite à dater le remodelage de l’hôtel de Beaulac peu auparavant. La composition des deux façades sur rue est celle usuelle à l’époque, à double cordon d’étage au-dessus du premier, corniche couronnant le second et attique. Le rez-de-chaussée est ouvert d’arcs de boutique en anse de panier. Les croisées sont couvertes de petits entablements portés sur consoles et le couronnement forme un élément complet dont la corniche n’est que l’élément supérieur. L’entrée est une porte cochère rectangulaire en forme de travée dorique sur contre fond a refends. Au début du XVIIIème siècle, comme en témoigne le décor style Régence des balconnets, les croisées sont remaniées en italiennes, sans perdre leur encadrement d’origine. Les alléges au premier sont transformées en balconnets. Garnissant l’angle de la maison, on trouve une figure humaine sculptée accostée de cornes d’abondance, sûrement l’effigie d’un Ploutos, divinité de la Fortune, bien accordée à la fonction officielle de François de Beaulac, qui avait acquis un des quatre offices de trésoriers de France créés en 1627 par Louis XIII. The hotel is acquired on November 27th, 1642 by François de Beaulac, adviser of the king, general receiver of finances of Montpellier. The same year, it entrusted to Simon Levesville some work whose certain elements remain still today; the year following, an ordinance is delivered for the infeodation and permission for Mr. the general receiver Beaulac to make build a cabinet advanced in the angle of the street which goes from Firmin Saint to the Palace, joining its house. Talking about style it is however the middle of the 17th century that the huge rehandling is referred to: the mention of its door as a model for the hotel of Gayon to the 3, street de la Vieille in 1661, incited to date the replanning of the hotel of Beaulac before. The composition of the two facades of the street is usual at the time, with double cord of stage above the first, cornice crowning the second and attic. The ground floor is open with arcs of shop in handle of basket. Crossings are covered by small entablatures related to consoles and the crowning formes

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Historiques des cours History of the courtyards

a complete element whose cornice is only the higher element. The entry is a carriage door in the Doric style. At the beginning of the 18th century, as the decoration Regency style testifies with the balconies, crossing are changed for an Italian style, without losing their framing of origin. Furnishing the angle of the house, one can see a human figure carved along horns of plenty, surely the effigy of Ploutos, divinity of the Fortune, granted well to the official function of François de Beaulac, who had acquired one of the four offices of treasurers of France created in 1627 by Louis XIII. Hôtel d’Aurès / 14 rue Eugène Lisbonne Atelier 237 Cinecitta Aux environs de 1700, la propriété figure au compoix divisée en plusieurs lots: maisons, jardin et étable. En 1718, elle est vendue à David Chaunel, receveur du taillon à Montpellier. Celuici, remarié, fait construire l’hôtel pour sa jeune femme: cette campagne lui donnera son état actuel. Le bâtiment revient à son fils, qui le vend en 1763 à Jean-Pierre Aurès, seigneur de la Loubatière, près de Pézenas. L’hôtel va alors loger chaque année l’archevêque de Toulouse, pendant la tenue des Etats; à cette occasion, Aurès fera somptueusement décorer le petit salon et le boudoir du rez-de-chaussée. L’hôtel ira ensuite à son fils, Jean-Pierre-Antoine, puis à sa femme Gillette, qui s’en défera au profit de M. Mercier, armateur à Sète, en 1811. La demeure restera par voie d’héritage dans la famille Mercier. Mais en 1868, la municipalité de Montpellier préparait l’ouverture de ce qui devait être la rue Impériale et proposait au propriétaire de l’époque 17 000 francs pour 60 mètres carrés de son terrain. Jaumes refusa, et pour 160 000 francs, se fit exproprié le 24 décembre de la même année. La ville est depuis cette date propriétaire de l’immeuble, qui après plusieurs affectations, abrite aujourd’hui le Conservatoire National de Musique de la ville de Montpellier, et a été classé Monument Historique en 1951. Around 1700, the property appears in the compoix –the ancient property register– divided into several batches: houses, garden and stable. In 1718, it is sold to David Chaunel, receiver of the taillon in Montpellier. Who married again, ordered to build the hotel for his young woman: this campaign will give him its current state. The building returns to his son, who sold it in 1763 to Jean-Pierre Aurès, lord of Loubatière, close to Pézenas. The hotel then will shelter each year the archbishop of Toulouse, when the States took place; at this occasion, Aurès will sumptuously decorate the small living room and the boudoir on the ground floor. The hotel will then come to his son, Jean-Pierre-Antoine, then to his wife Gillette, who will get rid of it, to the profits of Mr. Mercier, shipowner at Sète, in 1811. The residence will remain by way of heritage in the Mercier family. But in 1868, the municipality of Montpellier prepared the opening of what was to be the Imperial Street and proposed to the owner of the time 17.000 francs for 60 square meters of its ground. Jaumes refused, and for 160.000 francs only, was made expel, December 24 of the same year. The city is since this date owner of the building, which after several assignments, shelters today the National Academy of Music of the town of Montpellier, and was noted down to the Historic buildings in 1951.


Historiques des cours History of the courtyards

Conservatoire National d’Art Dramatique / 19 rue Lallemand Les Refusés Ecris la suite L’histoire du Prêt Gratuit commence dès 1681, quand le premier avocat de la Cour des Aides rédige un projet de «statuts et abrégés des statuts de la confrérie du Prêt Gratuit de Montpellier», pour lutter contre l’usure et dans un but charitable. L’évêque fait approuver ces actes en 1684, et installe la «Compagnie du Prêt Charitable» ou «Compagnie du Mont de Piété» dans une salle du palais épiscopal, avec un capital de 4 000 livres. Puis en 1723, le Prêt Gratuit déménage chez son administrateur, Pierre Rey. Monseigneur de Charang confirme les statuts approuvés par son prédécesseur. En 1745, le roi Louis XV délivre des lettres patentes en faveur de l’oeuvre. En 1763 suivra un retour au palais épiscopal, dans «une salle basse au rez-de-chaussée servant de bureau et de magasin», à laquelle on accède par un vestibule attenant au clocher de l’église Saint-Pierre; à l’orée du siècle, une petite pièce s’y ajoute. En 1820, le projet d’un changement de local est formé; des plans et des devis sont établis, sans suite; puis en 1828, débutent des négociations avec l’administration des Hospices, propriétaire de la maison Lardat, en vue de sa location ou de son achat. Le roi Charles X autorise le 9 septembre 1829 la commission administrative à louer à la fondation la maison de la rue Saint-Charles, aux numéros 11 et 13, provenant du legs effectués par la dame veuve Lardat. D’importants travaux suivront en 1831, réalisés par l’architecte Boué, pour un montant de 10 000 francs. La maison sera acquise en 1844. En 1859, l’administration de l’oeuvre vote l’agrandissement du local, donnant à l’immeuble sa physionomie actuelle: l’architecte de la ville, Cassan, estime que la façade est dans un état de délabrement complet et que sa reconstruction est nécessaire; il est donc décidé d’élargir le bâtiment de 3,6 mètres côté jardin en créant une nouvelle façade «relevée en moellons et pierres de taille pour les ouvertures». Les travaux seront exécutés en 1860, pour un montant de 8 200 francs. Le bâtiment sera vendu peu de temps après. Il accueille aujourd’hui le Conservatoire National d’Art Dramatique de la ville de Montpellier. The history of the Free Loan started in 1681, when the first lawyer of the Court of the Assistances wrote a project of «statutes and summaries of the statutes of the brotherhood of the Free Loan of Montpellier», to fight against wear and tear with a charitable aim. The bishop encouraged to approve these acts in 1684, and installed the «Company of the Charitable Loan» or «Company of the Mount of Piety» in a room of the episcopal palace, with a capital of 4.000 pounds. Then in 1723, the Free Loan moved to its administrator’s place, Pierre Rey. Monseigneur de Charang did confirm the statutes approved by his predecessor. In 1745, the king Louis XV delivered patent letters concerning this work. In 1763 they will return to the Episcopal palace, in «a low room at the ground floor used as office and store», which one can reach by a contiguous hall to the bell-tower of Saint-Pierre church; at the beginning of the century, a small part is added to it. In 1820, the project of a change of room is formed; plans and estimates are established, without continuation; then in 1828, negotiations begun with the administration of the Old people’s homes,

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owner of the Lardat house, for its lease or purchase. The king Charles X authorized on September 9th, 1829 the administrative commission to rent to the foundation the house of the street Saint-Charles, with numbers 11 and 13, coming from the legacy carried out by the widowed lady Lardat. Important work will follow in 1831, realized by the Boué architect, for an amount of 10.000 francs. The house was acquired in 1844. In 1859, the administration of work voted to enlarge the room, which gave to the building its current aspect: the architect of the city, Cassan, estimated that the facade is in a state of complete decay and that its rebuilding was necessary; it is thus decided to widen the building of 3,6 meters near the garden, creating a new facade «raised out of hardcores and stones for the openings». Work was carried out in 1860, for an amount of 8.200 francs. The building will be sold little time afterwards. Today it accommodates the National Academy of Dramatic art of the town of Montpellier. Hôtel d’Audessan / 9 rue de la Vieille Intendance a+ Surexposition Le noyau de la parcelle est une «grande maison» avec jardin et puits héritée par Jean de Massane de Pierre son père, et dont ce dernier «faisait son habitation et demeure». Le plan délaisse tous les motifs charnus chers au maniérisme contemporain, pour s‘en tenir à l’acanthe des consoles et à de minuscules pendentifs en forme de fleurons végétaux dont la grâce s’exalte par contraste avec l’abstraction géométrique du fond. On peut noter des similitudes entre l’hôtel de Castries et celui d’Audessan; les deux bâtiments sont également à rapprocher du Présidial, oeuvre attestée de Simon Levesville. Il aurait noué pendant sa construction, des relations avec toute sa clientèle privée des conseillers aux cours, dont René d’Audessan, qui vont lui commander la réfection ou la reconstruction de leurs vieux hôtels. En dépit des mutilations, s’impose l’évidence d’une oeuvre d’un grand raffinement, ayant tous les caractères d’un prototype, provoquant de nouveauté dans le contexte montpelliérain de l’époque, à l’orée du vieux quartier gothique. L’hôtel d’Audessan constituerait, peu après 1638, un des tout premiers jalons dans l’histoire de la progression méridionale du modèle de l’hôtel entre cour et jardin. C’est d’ailleurs durant la possession des d’Audessan que l’hôtel connaît sa plus grande fortune; il loge en 1660, la grande Mademoiselle, puis le fils légitimé de Henry IV, duc de Verneuil et gouverneur du Languedoc. C’est ensuite au tour de Lamoignon de Basville, Intendant du Languedoc de l’occuper pendant trente ans. A une époque plus récente, Auguste Comte habita plus ou moins longtemps l’hôtel dans lequel ses parents avaient un appartement. Paul Valery lui aussi habita plusieurs années la demeure, y occupant avec sa famille un logement au rez-de-chaussée: c’est là qu’entre deux séjours à Paris, il écrivit «La soirée avec M. Teste». The core of the parcel is a «large house» with garden and well inherited by Jean de Massane de Pierre his father, and who «did its dwelling and residence». The plan forsakes all the fleshy patterns which matters for the contemporary mannerism, to keep only the acanthus of the consoles and the tiny pendant ones in the shape of vegetable florets of which grace exalts by contrast with the geometric abstraction of the bottom. One can note similarities between the hotel of Castries and that of Audessan; the two buildings are also to bring closer Présidial, a work by Simon


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Levesville. It would have tied during its construction, relationships with its private customers and the advisers, including René d’Audessan, who will order him to repair or to rebuild their old hotels. In spite of the mutilations, the obviousness of a work of a great refinement is essential, having all the characters of a prototype, innovating in the context in Montpellier at this time, next to the old gothic district. The hotel of Audessan would constitute, shortly after 1638, one of the whole first stakes in the history of the southernmost evolution of the model of the hotel between court and garden. Besides it is when the Audessan family owned the hotel, that it knew its greater fortune; it sheltered in 1660, Grande Mademoiselle, then the legitimated son of Henry IV, duke of Verneuil and governor of Languedoc. Then Lamoignon de Basville, Intendant of Languedoc occupied it during thirty years. More recently, Auguste Comte lived more or less in the hotel in which his parents had an apartment. Paul Valery also lived several years the residence, occupying there with his family a housing at the ground floor: between two stays in Paris, he wrote «the evening with Mr. Teste» in this hotel. Hôtel de Fombon / 27 rue de l’Aiguillerie [2a]2 Pop U l’air L’hôtel de Fombon confronte au nord l’hôtel d’Estorc, et au sud l’hôtel de Planque, tous trois ayant leurs entrées situées rue de l’Aiguillerie. Au rez-de-chaussée, on aperçoit la salle voûtée en ogive, témoin de l’époque médiévale, qui laisse penser qu’un édifice s’élevait antérieurement sur le site de l’hôtel de Fombon: peut-être une partie du château des Guilhem. Cependant, l’ensemble est daté de la seconde moitié du XVIIIème siècle, notamment par la double arcade que l’on trouve dans la cour, qui semble avoir été introduite à Montpellier par d’Aviler à l’hôtel Deyde. Seuls le portail d’entrée et le long vestibule orné d’une gysperie, ont fait l’objet d’une reconstruction au cours du XIXème siècle. Comme dans la plupart des hôtels montpelliérains de cette période, les escaliers, en façade sud-est de la cour, sont éclairés naturellement et donnent sur la cour intérieure. Les façades de celle-ci présente une grande unité de style, ainsi qu’un agencement des matériaux soigné, formé de lits de blocs de calcaire régulièrement taillés. The hotel of Fombon confronts to the north the «Hôtel d’Estorc», and to the south the «Hôtel de Planque», all three having their entries located street of Aiguellerie. At the ground floor, one sees the room arched in diagonal rib, witness of the medieval time, which lets us think that a building rose before on the site of the hotel of Fombon: perhaps part of the castle of Guilhem. However, the unit is dated from second half of the 18th century, in particular by the double arcade which one finds in the court, which seems to be introduced in Montpellier by Aviler with the Deyde hotel. Only the gate of the entry, and the long hall decorated with a gyspery, was the subject of a rebuilding during the 19th century. As in the majority of the hotels of this period in Montpellier, the staircases, in southeastern facade of the courtyard, are naturally enlightened and give on the interior courtyard. The facades of this one presents a great unity of style, as well as a fitting of materials they took care of, formed of beds of regularly cut blocks of limestone.

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Hôtel Bonnel / 2 rue Saint- Côme DeHorSérie Blue screen, Scènes de cour Selon les compoix, l’emplacement de l’hôtel était déjà construit au XVème siècle, mais celui-ci n’a pris sa physionomie actuelle qu’au XVIIIème siècle; en effet, en 1708, Jean Bonnel demande aux Grands Voyers un alignement pour sa demeure. Au rez-de-chaussée, on remarque deux salles voûtées: la première, remarquable, est portée par croisée d’ogive; la clé porte un écu sur lequel sont figurés deux animaux, un lion et un aigle. Les façades sur cour attirent l’attention par leurs ornementations figuratives; on trouve au premier étage, sur la façade sud un blason figurant un Hercule coiffé de la dépouille du lion de Némée, et les fenêtres sont richement sculptées d’agrafes à figure humaine. La cour elle-même a été réduite dans sa partie ouest, de façon à former une terrasse profitant au premier étage. Il s’agit ici donc d’une remise au goût du jour d’un hôtel médiéval, en lui apportant des traits classiques du XVIIIème siècle. According to the compoix –the ancient property register– the site of the hotel was already built in the 15th century, but it took its current aspect only in the 18th century, indeed, in 1708, Jean Bonnel requested from Grands Voyers an alignment for his residence. At the ground floor, one notices two arched rooms: the first, remarkable, is supported by intersecting ribs, the key carries an écu on which two animals are illustrated, a lion and an eagle. The frontage of the courtyards draws to attention to their figurative ornamentations, on the first floor, on the southern facade a blazon appears, Hercules is holding the dead body the lion of Némée; the windows are richly carved of fasten with human figure. The courtyard itself was reduced in its western part, in order to form a terrace for the first floor. Here it is about handing-over to the style of medieval hotel, while bringing classical characteristics of the 18th century. Hôtel Saint Côme / 32 Grand Rue Jean Moulin MDR Architectes Sous les pavés… Montpellier acquiert vers le milieu du 18ème siècle le statut de «pôle méridional de la science française». Alors que la médecine est en plein essor, des chirurgiens encouragés par François Gigot de Lapeyronie tentent de faire reconnaître la chirurgie comme discipline. Par ailleurs François Gigot de Lapeyronie lègue à sa mort quelques 100 000 livres ainsi que deux maisons pour que «sur leur terrain, il soit construit un amphithéâtre pour les démonstrations anatomiques et les logements nécessaires pour les assemblées des maîtres en chirurgie de cette ville». Terrain qui ne sera pas retenu pour l’édification de l’amphithéâtre, du fait de son emplacement peu adapté. Des architectes de Montpellier, mais également de Paris participent au «concours». Il vise à offrir un lieu pour l’enseignement et accueillir entre autres le legs de Lapeyronie. Jean-Antoine Giral voit son projet sélectionné. Pour le nouveau Saint-Côme il a une idée précise: «comme cet édifice public ne saurait être trop solidement


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construit, je désire qu’on y apporte tous les soins possibles, qu’on en prenne le modèle sur l’Amphithéâtre de Saint-Côme de Paris, et qu’on le rende même plus parfait s’il est possible». La première pierre sera posée le 27 septembre 1752, l’édification elle-même durera près de cinq ans. Malgré les rumeurs circulant autour de l’attribution du projet, l’hôtel Saint-Côme reste selon l’opinion publique un édifice à «l’élégance sobre» et «de belles proportions». L’Amphithéâtre d’Anatomie Saint-Cosme, qui accueille aujourd’hui la Chambre de Commerce et d’Industrie de Montpellier a été classé Monument Historique en 1945. Montpellier acquired in the middle of the 18th century the statute of «southernmost pole of French science». Whereas medicine was in full rise, surgeons encouraged by François Gigot de Lapeyronie tried to make the surgery as a discipline recognized. In addition François Gigot of Lapeyronie bequeathed to his death some 100.000 books and two houses so that «on their ground, it is built an amphitheatre for the anatomical demonstrations and the residences necessary for the assemblies of the Masters in surgery of this city». Ground which will not be retained for the construction of the amphitheatre, because of its little and non-adapted site. Architects of Montpellier, but also of Paris took part in the «contest». It aimed to offer a place for teaching and to accommodate the legacy of Lapeyronie. Jean-Antoine Giral’s project was selected. For the new one Saint-Côme he had a precise idea: «as this public building would firmly be built, I wish that all the possible cares were taken, that one takes the model of it on the Amphitheatre of Saint-Côme in Paris, and that it is made even more perfect if possible». The first stone will be posed on September 27th, 1752, the construction itself will last nearly five years. In spite of rumours circulating around the attribution of the project, the hotel Saint-Côme remains according to the public opinion a building with «sober elegance» and «beautiful proportions». The Amphitheatre of Saint-Cosme Anatomy, which accommodates today the Chamber of Commerce and Industry of Montpellier, was noted down to the Historic building in 1945. Hôtel Baudan de Varennes / 2 Place Pétrarque LANDMARK Net–works Au XIIIe et XIVe siècle existaient à l’emplacement actuel de l’hôtel de Varennes deux maisons patriciennes distinctes séparées par une impasse, qui constitue l’actuel passage d’entrée de l’hôtel. Elles font l’objet d’un remembrement au cours du XIVème siècle; c’est alors que la venelle fut inféodée et couverte d’une croisée d’ogive. Une des travées de cette suite de voûte fut utilisée comme écurie: on discerne encore l’ouverture du canal à fourrage évidant l’un des quartiers de la voûte. La multitude de traces de redistributions foncières fait de cet hôtel un exceptionnel témoignage d’architecture domestique médiévale. Devenu propriétaire de l’ensemble, Fulcran Roux décide vers 1758, d’unir cet assemblage disparate en un tout homogène. Il fait procéder au réalignement de sa façade qu’il rebâtit ex-novo. Dans l’axe, il fait ouvrir une porte pour gagner l’escalier qu’il implante

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au terme de l’allée centrale, à la jonction des deux parcelles primitives. L’intention du riche négociant est évidemment de gommer progressivement les traits gothiques de sa demeure, mais les quelques essais ne furent pas convaincants et la belle façade en pierre de Saint-Géniès de Fulcran Roux ne reste depuis qu’un simple écran dissimulant la réalité de deux demeures médiévales distinctes, unifiées par la cage d’escalier mais non pas par une écriture architecturale. L’hôtel de Varennes a été inscrit aux Monuments Historiques en 1944. In 13th and 14th century on the current site of the hotel of Varennes was two distinct noble houses (called patrician) separated by a cul-de-sac, which constitutes the current passage of the entrance of the hotel. They are the subject of a regrouping during 14th century; at this point in time the alley was enfoeffed, and was covered with intersecting ribs. One the span of these vaults was used as a stable: the opening of the feeding canal can still be discerned, in a corner of intersecting ribs. The multitude of traces of land redistributions makes this hotel an exceptional witness of medieval domestic architecture. Fulcran Roux became the owner of the unit, and decided about 1758, to link this disparate assembly in a homogeneous whole. He undertook to realign the facade designed ex-novo. Through the axis a door is created to gain access to the stairs built at the end of the central alley, exactly on the limit between two original parcels. His intention is obviously to gradually gum the gothic features of the place, but the few tests did not convince and the beautiful stone facade of Saint-Geniuses of Fulcran Roux is finally a simple screen hiding the reality of two distinct medieval houses, unified by the stair-well but not by an architectural style. The hotel of Varennes was noted down to the Historic buildings in 1944.. Hôtel du 4 rue des Trésoriers de la Bourse / 4 rue des Trésoriers de la Bourse Gilles Brusset Tapis-Miroir Le plus vaste hôtel de Montpellier a porté différents noms, notamment ceux des titulaires de cette charge qui l’occupèrent successivement: Pierre de Sartre à partir de 1693, Reich de Pennautier à partir de 1709, enfin Joseph Bonnier de la Mosson à partir de 1712. Si le noyau est l’hôtel de Daniel de Gallières, président de la cour des Comptes, Aides et Finances, propriétaire à partir de 1632, l’édifice actuel est le produit de trois campagnes principales. La première, dans les années 1650, est l’oeuvre de Pierre de Gallières, héritier de l’hôtel en 1652: lui revient le grand escalier de la première cour, oeuvre probable du maçon Antoine Laurens, spectaculaire quoique truffé de fautes de traits, dues au caractère empirique du mode de construction. C‘est sous Pierre de Sartre, que se fit l’extension de la demeure vers l’arrière et que fut édifié le quadrilatère des bâtiments sur jardin, datés de la décennie 1690. Le style des motifs décoratifs et les caractères généraux de la construction évoquent une très probable intervention d’Augustin Charles d’Aviler. Puis c’est à Joseph Bonnier de la Mosson, au début du XVIIIème siècle, d’effectuer la création de la belle porte sur la façade du corps opposé à l’entrée. Celle-ci, très


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marquée par le style d’Aviler, est assurément l’oeuvre d’un de ses disciples, peut-être Jean Gir al. Le même ornemaniste travaille d’ailleurs au même moment chez le frère de Joseph Bonnier, Antoine Bonnier d’Alco, pour un portail d’allure approchante. Enfin, de nombreuses reprises seront effectuées au XIXème siècle, lui donnant son allure actuelle. L’hôtel du 4, rue des Trésoriers de la Bourse a été classé Monument Historique en 1945. The vastest hotel of Montpellier has been renowned various times, it has been named after the several holders of this load who occupied it successively: Pierre de Sartre since 1683, Reich de Pennautier since 1709, finally Joseph Bonnier of Mosson since 1712. If the core is the hotel of Daniel de Gallières, Court of Auditors, Aides chair and Finances, owner since 1638, the current building is the product of three main campaigns. The first, in the 1650s, is the work of Pierre de Gallières, heir of the hotel in 1652: he received the large staircase of the first courtyard, probably made by the mason Antoine Laurens, which is spectacular but full of feature defaults, due to the empirical character of the Way of the construction. When Pierre de Sartre occupied the mansion, the extension of the residence towards the back, and the buildings forming a square were built around the gardens in the 1690s. The style of the decorative pattern and the general character of the construction allow us to think it is probably an intervention of Augustin Charles d’Aviler. Then Joseph Bonnier of Mosson, at the beginning of the 18th century, to carry out the creation of the beautiful door on the façade of the building facing the entrance. Marked by the style of Aviler, this work can not be but the one of his disciple, perhaps Jean Giral. The same ornemanist worked besides at the same time for the brother of Joseph Bonnier, Antoine Bonnier d’Alco, conceiving a gate for a similar place. Lastly, many works was carried out in the 19th century, which gave the hotel its current pace. The hotel of the 4, rue des Trésoriers de la Bourse was noted down to the Historic buildings in 1945.

Source pour les historiques des cours: D.R.A.C., Service Régional de l’Inventaire, J-L Vayssettes et B. Sournia

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Contact Equipes Contact Teams

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Contact Equipes Contact Teams

A La Statue du Commandeur // CHA.CP.

Linda COEURET / William HAYET / Liliane LE GRAVEREND / Jean-Jacques PAZDZIOR mail.studio@architect-ure.com

30 impasse Manon Lescault 34070 MONTPELLIER

B Cinécittà // Atelier 237

Victor CHARREAU / Florence CLAUSEL / Bach-Liên PHAN / Nicolas BOREL atelier237@free.fr

237 rue Saint Denis 75002 PARIS

C Écris la suite // Les Refusés

Victor VIEILLARD / Benedetto BUFALINO les.refuses@yahoo.fr www.lesrefuses.new.fr

130 Montée de la grande Côte 69 001 LYON

Ludovic FOREST / Jean-Pierre NGUYEN / Samuel DELMAS samuel.delmas@wanadoo.fr www.aplus-samueldelmas.fr

80 rue Faubourg Saint Denis 75010 PARIS

D Surexposition // a+

F Blue screen, scènes de cour // DeHorSérie

Cédric TORNE / Annie TOLLETER / Joëlle GAY / Rachid SAYET / Patrick SAYTOUR / Claude SARTHOU dehorserie@free.fr www.rachidsayet.com

12 rue Vanneau 34000 MONTPELLIER

G Sous les pavés… // MDR Architectes

Sancie MATTE-DEVAUX / Frédéric DEVAUX / Arnaud ROUSSEAU mdr-archi@wanadoo.fr www.mdr-archi.com

18 rue du Faubourg Boutonnet 34090 MONTPELLIER

H Net–works // Landmark

Rudy TOULOTTE / Véronique DEPLACE rudytoul@yahoo.fr delplacev@yahoo.fr

28, rue de Marseille 69007 LYON

I Tapis–Miroir // Gilles Brusset

Gilles BRUSSET

15 quai Bourbon 75004 PARIS

brussetgilles@yahoo.fr

E Pop U l’air // [2a]

2

Stéphanie DAMBIELLE / Romain JAMOT / Lise LEMOINE / Olivier RIGOLI 2a2@jamot.fr

68 impasse des Parasols 34000 MONTPELLIER

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Crédits Credits

Organisateurs Organizers Festival des Architectures Vives à Montpellier organisé par l’association Champ Libre. Association de loi 1901, dirigée par Elodie Nourrigat et Jacques Brion architectes, elle est basée à Montpellier. L’association a pour vocation la diffusion de la culture architecturale. Association Champ Libre 2 rue Saint-Côme 34000 MONTPELLIER t : 04.67.92.51.17 f : 04.67.92.51.77 asso_champlibre@yahoo.fr

Festival des Architectures Vives à Paris organisé par l’association A-Pack. L’association est née de la rencontre de deux agences d’architecture AIR et RH+ (composées de Cyrille Hanappe, Olivier Leclercq, Alix Héaume et Adrien Robain). L’association est basée à Paris et a pour but la promotion de l’architecture à travers différents médias. Association A-Pack Chez RH+ 4, rue Trousseau 75011 Paris t : 01.42.72.92.82 f : 01.42.72.92.80 e/apack@free.fr

Remerciements Acknoledgements Pour leur soutien For their support

Ville de Montpellier

Direction Régionale des Affaires Culturelles Languedoc Roussillon

Région Languedoc Roussillon

FDI Promotion

Crédit Immobilier de France Sud

Système U


Crédits Credits

Pour la mise à disposition des cours For opening the courtyards: Copropriété du 4 rue des Trésoriers de la Bourse Copropriété du 9 rue de la Vieille Intendance Copropriété du 1 rue du Petit Scel Chambre de Commerce et d’Industrie de Montpellier Conservatoire National de Musique et de Danse Conservatoire National d’Art Dramatique Agglomération de Montpellier Restaurant Cellier et Morel Pôle Sup. Ville de Montpellier

Traduction Translation Valérie Hoareau

Photographe Photographer

Nicolas Borel Association Champ Libre (pp 47-60)

Graphisme Graphic Design

Edition Publishing

Direction d’art Art direction Mauricio O’Brien

Impression Printing Xisco Arts Gràfiques

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ISBN: 2-9519793-7-1 EAN: 9782951979376


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