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Mensuel municipal d’informations locales

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JOU RNAL

N ° 81 – d é c e m b r e 2 0 1 1

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ÉDITION

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V I L L E D E V I T R Y- S U R - S E I N E

Dossier I PAGE 22 I

Les centres socioculturels Des tisseurs de liens

I

Événement I PAGE 6 I

Stationnement Nouvelle réglementation à partir du 1er janvier 2012

Jean-Jacques Fialon Un homme à fables I

portrait I PAGE 18 I

Un Noël

solidaire


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ı l’actu ı l e ıı s o m m a i re ı 2011

N° 81 Décembre

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L E D O S S I E R P. 2 2 À 2 9 .

Les centres sociaux Diversité d’activités, proximité avec les habitants et relation de confiance avec les centres socioculturels des Portes-du-Midi et Balzac et l’association des Monis.

L’ É V É N E M E N T > 6 ,7.

Stationnement : ça bouge ! ZOOM > 9.

ITI NÉRAI R E > 19.

Les habits neufs de Saint-Germain

12

MON Œ I L > 20,21.

Les assemblées générales de quartier CH RON IQU ES > 30,31. L’A C T U > 1 0 À 1 5 .

Les festivités de Noël • La Fête des solidarités • Le terrain multisport du Port-àl’Anglais • Accès aux droits : un numéro unique et gratuit • Obstacle, du hip-hop au théâtre Jean-Vilar • Rencontre des jeunes diplômés B O N S P L A N S > 1 7.

Blexbolex expose à la bibliothèque NelsonMandela • Un nouveau recueil du conteur Ludovic Souliman • Les centres de quartier pour préadolescents

18

Onze chiffres pour 2011 • Première séance • Notre clientèle est gourmande • Étincelant AU CONSE I L > 32 À 39.

Conseil municipal du 16 novembre I N D I S P E N SAB LE S > 41.

État civil, Inscription sur les listes électorales. PETITES AN NONCES > 42.

19

PORTRAIT > 18.

Jean-Jacques Fialon

>>> PHOTO DE COUVERTURE : CYRIL ANANIGUIAN

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ÉD I TO R I A L

D U

M A I R E

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Des initiatives appréciées

À

l’approche des fêtes de fin d’année une série d’initiatives fortes vont permettre d’apporter aide et chaleur humaine à celles et ceux, de tous âges, qui sont en difficulté et isolés, de les associer à des moments de solidarité. Ceux-ci sont bien nécessaires en cette période d’austérité renforcée qui aggrave toutes les inégalités et frappe les plus fragiles, les per1 sonnes âgées, les jeunes en précarité, les demandeurs d’emploi, les ● personnes malades. Dans ce contexte de dureté qui touche toutes les familles, ces actions de solidariFACE AUX té avec la jeunesse, les repas des retraités, l’après-midi récréatif pour les enfants DIFFICULTÉS, handicapés, seront des instants utiles et 2 appréciés dans notre ville. Pour les plus ● NOUS RÉSISTONS jeunes les centres de quartier ou de loisirs offriront des activités variées et les parents y seront associés. ENSEMBLE. Les services publics de la ville, l’affection et l’entraide de proches et d’amis, feront en sorte que ces fêtes de fin d’année soient chaleureuses et empreintes de considération humaine 3 entre toutes les générations sans distinction. ● Face à l’urgence sociale, aux difficultés, nous résistons ensemble et nous pesons pour la prise en compte des aspirations populaires au mieux vivre. Ainsi, avec espoir et détermination je souhaite à chacune et chacun de bonnes fêtes de fin d’année.

I ALAIN AUDOUBERT I MAIRE DE VITRY-SUR-SEINE I 1• Mise en place du conseil des enfants des centres de loisirs primaires, le 9 novembre. 2• Commémoration du 93e anniversaire de l’armistice de 1918, le 11 novembre. 3• Réception des médaillés du travail, le 14 novembre.

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ı l’événement ı I

Réglementation

I 1ER JANVIER 2012 I

Stationnement : ça bouge ! P Dans un mois, au 1er janvier 2012, les règles du stationnement vont évoluer. Quelles rues sont concernées ? Pourquoi un nouveau disque ? Qu’estce qui change ? Qu’est-ce qui ne change pas ? Les réponses à vos questions.

Ne tombez pas dans le panneau ! En surface, le stationnement est et reste gratuit à Vitry. Sur les emplacements à durée limitée, les panneaux précisent le temps maximum de stationnement autorisé : 20 minutes, 1 h 30 ou 4 heures. Soyez attentif en garant votre véhicule au risque, sinon, de vous exposer à une contravention. Par ailleurs, n’oubliez pas que le disque que vous recevez ce mois-ci avec le Mensuel doit être apposé visiblement sur votre tableau de bord et indiquer l’heure d’arrivée. Pour rappel, le stationnement ininterrompu d’un véhicule en un même point de la voie publique pendant une durée excédant sept jours est interdit (art. R. 41712 CR). Un doute ? Une question sur le stationnement ? La ville se tient à votre disposition pour vous répondre au 01 46 82 80 00. ı page

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récisons-le d’emblée afin de dissiper d’éventuels malentendus : garer son véhicule dans les rues de Vitry est et restera gratuit. Cela ne change pas. “La volonté municipale n’est pas de faire payer le stationnement en surface, mais de le réglementer”, rappelle Rémi Chicot, adjoint au maire en charge des questions de circulation, de stationnement et de sécurité routière. La raison des changements réglementaires est en fait ailleurs : elle tient à l’entrée en vigueur d’une nouvelle norme européenne relative au disque de stationnement. “Le décret qui a transposé la norme dans le droit français s’applique à partir du 1er janvier 2012 pour l’ensemble des communes”, décrypte Bruno Allioux, le directeur du service Voirie-Environnement de la ville. Le disque “zone bleue” que vous avez toujours connu ne pourra plus être utilisé à partir de cette date. Il sera remplacé par un disque européen, de couleur bleue lui aussi : c’est le disque qui vous est distribué ce mois-ci avec votre Mensuel. Votre boîte à gant ou votre pare-soleil n’attendent plus que lui. Concrètement, qu’est-ce que cela change ? Auparavant, lorsque vous stationniez sur une place réglementée par un marquage au sol (et un panneau), vous indiquiez, dans la fenêtre gauche du disque, la tranche horaire à laquelle vous étiez arrivé – imaginons, par exemple, la tranche 9 h/9 h 30. L’heure de départ s’affichait alors dans la fenêtre de droi-

te : dans le cas présent, 11 heures s’il s’agissait d’une zone bleue. “À présent, explique Amélie Souillard, du service Voirie, le disque européen découpe la journée en périodes de 10 minutes afin d’indiquer de façon plus précise l’heure de son arrivée. Quant à l’heure de départ elle disparaît de votre disque. Il suffit de se reporter à la durée autorisée qui figure sur les panneaux dans la rue.”

Dans le centre-ville, la zone réglementée à 1 h 30, dite “zone bleue”, va être étendue.

Zone bleue étendue Car, seconde nouveauté, le temps maximal de stationnement des zones réglementées ne sera plus standard d’une ville à l’autre. Mais laissé à l’appréciation de chaque municipalité. À Vitry, il y aura désormais trois durées de stationnement.

I Trois durées pour les zones ı vitry le mensuel ı

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QuestionsRéponses

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Rémi Chicot, adjoint au maire en charge du Stationnement

La réglementation change, la gratuité reste. C’est rare, non ? Oui, assez. Nous sommes la dernière commune du secteur à n’avoir aucun parcmètre ! Nous refusons de faire payer le stationnement sur le domaine public en surface ; nous voulons simplement le réglementer afin de permettre à tous d’en profiter. Cela passe donc par un zonage de courte, moyenne et longue durée. Cela passe aussi par une attention particulière aux conducteurs handicapés et aux emplacements nécessaires.

Vous retrouverez ainsi toujours les places dédiées au stationnement de courtes durées, les “déposeminute” comme on les nomme quelque fois. Limitées à cinq ou vingt minutes, ces places sont situées près des crèches, des écoles ou des collèges afin de permettre de déposer les enfants en un coup de vent. “Ces zones vont disposer d’un marquage au sol spécifique de couleur vive”, précise Amélie Souillard. Second type de zones réglementées : les places accueillant les voitures pour un délai d’une heure et demie maximum. Signalées par une peinture bleue, elles sont concentrées dans le centre-ville, le long des avenues Derry et VaillantCouturier. Cette zone bleue va être quelque peu étendue afin

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d’englober les rues situées dans un triangle formé par la place de la Libération, le carrefour de l’hôtel de ville et le carrefour de la place du Marché. Sont donc désormais concernées, les avenues Barbusse et Robespierre ou encore les rues Audigeois, Desfresne, du GénéralLeclerc ou du Château.

Parking du 8-Mai-1945 À noter que l’avenue AnatoleFrance, derrière la gare centrale, va aussi passer en zone une heure trente, tout comme une portion de l’avenue Gagarine, devant le centre commercial. “Nous voulons améliorer la circulation sur cette zone très dense en permettant la rotation des véhicules quistationnent”, résume Rémi Chicot.

es réglementées. I ı

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Enfin, troisième et dernier horaire réglementé : le stationnement de longue durée, limité à quatre heures, jusque-là réservé au parking du palais des sports. Celui du 8-Mai-1945 qui était libre sera lui aussi codifié. “Les 240 places sont pensées pour desservir le marché ou les équipements publics voisins : la piscine, la patinoire, le stade Arrighi”, énumère Bruno Allioux. “Aujourd’hui, il ne remplit plus sa mission : certaines voitures y restent une journée, une semaine, voire un mois. Nous avons choisi cette alternative pour corriger cela.” ■ I ANTHONY LEROI ET GRACE MAZI I

En centre-ville, se garer est difficile. Serions-nous trop accros à la voiture ? Oui, dans le sens où nous allons encore souvent à la boulangerie ou au bureau de tabac, située à trois rues, en voiture. Notons tout de même que le taux de motorisation à Vitry n’est que de 0,98 véhicule par foyer, soit la moyenne nationale. Le problème tient plus aux véhicules qui ne circulent pas, scotchés aux places plusieurs jours de suite. Or, notamment dans le centre-ville, périmètre restreint qui réunit habitat, commerces et équipements publics, il faut une meilleure rotation.

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ı z ı o o ı m ı Les assemblées générales de quartier débutent. Les services municipaux sont mobilisés pour préparer ce rendez-vous annuel d’information et de concertation.

À votre écoute C

Le calendrier

• Centre-ville, 6 décembre, 20 h 30, réfectoire école primaire Jean-Moulin ; • Commune-de-Paris, 8 décembre, 20 h 30, réfectoire école maternelle Jules-Verne ; • Plateau, 17 janvier, 20 h 30, centre de quartier Colonel-Fabien ; • Port-à-l’Anglais, 19 janvier, 20 h 30, centre de quartier ; • Coteau-Malassis, 24 janvier, 20 h 30, réfectoire école primaire Marcel-Cachin A ;

• Gare/Jean-Jaurès, 31 janvier, 20 h 30, réfectoire école Jean-Jaurès ; • Moulin-Vert, 2 février, 20 h 30, réfectoire école primaire Paul-Langevin ; • Le Fort, 4 février, 10 h, nouvelle école maternelle Louise-Michel ; • Paul-Froment/8-Mai1945, 6 février, 20 h 30, centre de quartier Raymond-Jeannot ; • Vitry-sud/Ardoines, 7 février, 18 h 30, réfectoire école primaire Anatole-France ; • Clos-Langlois, 9 février, 20 h 30, centre de quartier Paul-Éluard.

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haque année, les assemblées générales de quartier sont l’occasion, pour les Vitriots, de débattre du budget et des grands projets de la ville, mais aussi d’échanger sur le quotidien de leur quartier avec le maire et l’équipe municipale. Ce rendez-vous annuel mobilise les services municipaux pendant plusieurs mois. En amont, pour élaborer les documents permettant d’offrir aux habitants une vision globale de l’activité des services municipaux dans leur quartier : les travaux de voirie, la collecte des déchets, les effectifs dans les écoles, les plantations d’arbres, les constructions de logements et bien d’autres informations y apparaissent. “Nous indiquons la fréquentation des équipements sportifs, explique, par exemple, Gérard Avry, chef du service des Sports. Ces données quantitatives permettent de se faire une idée du niveau de notre activité, mais pas forcément de sa qualité. C’est pourquoi nous ajoutons les grandes évolutions apportées aux équipements et l’accompagnement associatif.” Chaque service de chaque direction réfléchit, recense et transmet ses données au service Vie de quartier. “Nous compilons toutes les informations, parfois en les regroupant et en les uniformisant par quartier ou en les répartissant par thématique”, précise Isabelle Voisin, chef du service au sein de la direction Citoyenneté et démocratie locale. Les données mises en forme sont ensuite mises en page par le service Communication, également chargé d’élaborer les affiches annonçant l’événement et le dépliant concernant le budget, ce dernier directement en lien avec la direction des Affaires financières. “Nous préparons également un dossier par quartier, ajoute Isabelle Voisin. Et assis-

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tons à toutes les assemblées générales, comme la direction de la Voirie. Nous relevons les questions soulevées par les habitants et les transmettons aux services concernés pour qu’une réponse soit apportée.” L’an dernier, plus de deux cents questions ont ainsi été traitées. Certains conseils de quartier s’en sont même saisis pour les suivre pendant l’année. Alors, n’hésitez pas à participer à votre assemblée générale de quartier et à vous y exprimer, vous serez entendu ! ■

Le service Vie de quartier coordonne le travail de préparation des assemblées générales de quartier.

I MARJORIE ANDRÈS I télécharger les documents de présentation de chaque quartier sur www.mairie-vitry94.fr/ag

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ı l’actu ı

Festivités I HANDICAP I

Noël des enfants Le théâtre Jean-Vilar ouvre ses portes le 17 aux enfants handicapés et à leur famille pour fêter Noël. Un spectacle de danse et un goûter les y attendent. Cet après midi festif est organisé par le secteur municipal Handicap.

I

Animations

I NOËL I

Place aux fêtes ! À l’approche des fêtes de fin d’année, plusieurs événements vont rythmer le mois de décembre. Il y aura les classiques comme le marché de Noël et de l’inédit. Les 9, 10 et 11 décembre, le traditionnel marché de Noël vous donne rendez-vous sur le mail de l’Abbé-RogerDerry.

I INSCRIPTION I

Cabaret L’Association artistique musicale organise son traditionnel cabaret auquel participent de nombreuses associations vitriotes le 14 janvier au théâtre municipal Jean-Vilar. Le thème retenu : les métiers. Spectacle et buffet, 25 € adultes, 13 € enfants de moins de 12 ans, chômeurs et étudiants.

L’e as se l’h 10 lo 26 so

¬ Inscriptions à partir du 6 décembre à la MVA, 36, rue Audigeois. I RECYCLAGE I

Déchets organiques En 2012, la ville proposera aux Vitriots volontaires des composteurs individuels. N’hésitez pas à vous inscrire auprès du service Environnement : hôtel de ville, zone jaune, premier étage, 01 46 82 80 00 poste 7666. I FOOTBALL I

Précision Dans notre numéro de novembre nous consacrions une chronique aux apprentis footballeurs des différents clubs qui, depuis février dernier, utilisent le terrain synthétique du stade Roger-Couderc. Sur la photographie, il s’agissait bien des jeunes pousses de l’ES Vitry, et non du CA Vitry, comme le texte pouvait le laisser entendre.

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écembre est arrivé ! Cette année encore des manifestations égaieront la ville à l’approche des fêtes. Pour commencer, le marché de Noël sur le mail de l’AbbéRoger-Derry donnera le ton. Les 9, 10 et 11 décembre, tout le monde est invité à flâner au cœur de ce village composé d’une trentaine de chalets. Ceuxci ouvriront leurs auvents sur les traditionnels produits à offrir ou à s’offrir : chocolat, foie gras, jeux, bijoux, etc. Des associations tiendront également un stand (Secours populaire, Mouvement de la paix, Secours catholique, etc.). De nombreuses animations rythmeront les trois journées. Des personnages animés et déguisés en

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sapin de Noël ainsi que deux échassiers déambuleront dans les allées du marché. La musique cadencée d’une banda réchauffera les oreilles des passants, un cracheur de feu impressionnera par ses prouesses tandis que le jeune public se baladera à dos de poney. Évidemment, le Père Noël veillera d’un œil sûr au bon déroulement de ces journées. Une nouveauté s’est glissée cette année dans le programme des manifestations. Une “caravane” fera halte le 17 décembre aux abords du marché du centreville et le 18 décembre sur l’avenue du 8-Mai-1945. Cette initiative, portée par la ville et les commerçants vitriots ainsi que le groupe Géraud, mettra en

avant des stands de produits régionaux et des stands de sensibilisation à l’écologie. Sans oublier un espace dédié au Père Noël. L’installation d’une scène musicale sera l’occasion d’entendre des groupes locaux. Les fêtes de fin d’année ne seraient pas complètes sans la traditionnelle tombola. Quelque deux cents lots sont à remporter. À noter, enfin, les offres promotionnelles faites par les commerçants de proximité du 1er au 31 décembre. La liste est à découvrir sur www.mescoursesenville.com■ I STÉPHANE LAFORGE I vidéo des animations de Noël sur www.mairievitry94.fr/video

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N° 81

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QuestionsRéponses

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Joël Peytremann, président de la délégation de la Croix-Rouge à Vitry

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CYRIL ANANIGUIAN

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L’engagement associatif sera mis à l’honneur le 10 décembre lors de la 26e Fête des solidarités.

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Palais des sports Maurice-Thorez

Tous solidaires ! Le 10 décembre, les acteurs de l’action sociale et les Vitriots, les personnes défavorisées et celles qui le sont moins regarderont ensemble dans la même direction : œuvrer au mieux vivre ensemble. pporter du baume au cœur des personnes rencontrant des difficultés, telle est l’action portée depuis 1986 par le conseil général du Val-de-Marne qui organise, à l’approche des fêtes de fin d’année, la Fête des solidarités. À cette occasion, les associations, les Vitriots, les services départementaux et municipaux partagent un moment de convivialité autour de festivités. Pour cette 26e édition, et dans le cadre de l’année européenne du bénévolat, le conseil général met à l’honneur l’engagement associatif. Une particularité qui modifie le déroulement habituel de la journée : “Entre 11 heures et 13 heures, nous invitons les associations à se rencontrer

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I FÊTE DES SOLIDARITÉS I

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et échanger sur leurs pratiques. Parce qu’elles manquent cruellement de bénévoles, des agents qui auront été formés au préalable interviendront l’après-midi auprès des Vitriots pour encourager les nouvelles vocations”, explique Judith Billard, responsable de la Fête des solidarités sur Vitry au conseil général. À partir de 13 heures, place aux réjouissances ! Les Vitriots pourront déambuler entre les stands des différents acteurs de l’action sociale, dont ceux des centres de loisirs. “Sous réserve de confirmation, nous animerons des ateliers d’art postal, de confection de bracelets de l’amitié, de poupées solidaires, de décorations de Noël, de cadres photo… Les enfants pourront ainsi recevoir ou envoyer

des messages d’espoir, offrir les cadeaux qu’ils auront eux-mêmes fabriqués”, renseigne David Sakhoun, chef du service des Centres de loisirs maternels. Dès 15 heures, les notes afrocubaines du groupe Mosquito Salsa Club feront monter la température d’un cran. Des cours d’initiation à la salsa et à la danse orientale seront également proposés au cours de l’après-midi. ■ I SHAKTI STAAL I

¬ La Fête des solidarités, samedi 10 décembre de 13 h à 18 h Palais des sports MauriceThorez, 4, avenue HenriBarbusse

Le Programme européen d’aide alimentaire aux plus démunis (PEAD) est prolongé jusqu’en 2013. Quelle est votre position ? C’est une phase de répit pour l’année prochaine, mais je reste pessimiste. Cela ne fait que reculer l’échéance de deux ans. Les politiques doivent trouver des solutions de fond et non transitoires, d’autant que le nombre de personnes défavorisées ne cesse d’augmenter. En octobre, cent soixantetrois familles vitriotes étaient bénéficiaires de l’aide alimentaire. Il y a deux ans, à la même période, nous en avions accueilli quatre-vingts. Lancez-vous un appel au bénévolat ? En période hivernale nous devons faire face à énormément de demandes. Outre la distribution alimentaire et vestimentaire, nous sommes à la recherche de bénévoles qui pourraient participer aux maraudes avec le Samu social et assurer les collectes dans les magasins d’alimentation en semaine.

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ı l’actu ı

Loisirs I TRANSPORTS I

Du nouveau sur la 217 À partir du 5 décembre la ligne RATP 217 poursuit son chemin vers le pont du Port-à-l’Anglais, pour venir desservir le nord-est de la ville. Une innovation qui permet de désenclaver le nord de la zone industrielle, d’améliorer la desserte du quartier du Port-à-l’Anglais et de créer une connexion entre le RER C (gare de Vitry, son nouveau terminus) et le RER D (Maisons-AlfortAlfortville). Ce nouveau bus circulera de 6 h à 21 h 45, avec une fréquence de 10 à 12 minutes aux heures de pointe et de 15 à 20 minutes en heures creuses.

I

Équipement sportif

I LE PORT-À-L’ANGLAIS I

Défoulez-vous ! Basket, football, handball : le terrain multisport du Port-à-l’Anglais, entièrement rénové, joue la carte de la complémentarité. Avec un objectif en tête : offrir un espace à tous les publics. Quatre paniers de basket, deux buts de football ou de handball : le nouveau terrain multisport vient juste de rouvrir et déjà séduit son monde !

Au un d’ sa in su pe ex vo ve co le vo

I RETRAITÉS I

Banquet festif Le 10 décembre, les retraités vitriots participeront à un banquet festif et convivial organisé par la ville, dans leur quartier, en présence des élus. Un menu de gala les y attend ! I SIDA I

Journée mondiale Dans le cadre de la Journée mondiale de lutte contre le Sida, la ville propose, jeudi 1er décembre, dans les locaux du centre municipal de santé (12-14, rue du Généralde-Gaulle), un dépistage anonyme et gratuit de 8 h 30 à 12 h et de 13 h 30 à 19 h ainsi qu’un point information sur les stratégies internationales de lutte contre le Sida.

iché entre le nouveau square Charles-Fourier et le gymnase du Port-àl’Anglais, le terrain multisport du Port-à-l’Anglais a fait sa mue. Depuis le 16 novembre, l’espace a rouvert après quatre semaines de travaux. “Les terrains de proximité sont pensés pour accueillir librement le public, sans contrainte horaire. Il est possible d’y jouer quand on veut”, explique Gérard Avry, le directeur municipal du service des Sports. Qu’il s’agisse du papa désirant taper dans le ballon avec le fiston ou des ados voulant se défouler lors de matchs engagés, chacun doit pouvoir s’y retrouver. D’où

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l’idée, lancée il y a quelques mois, de réagencer ces huit cents mètres carrés. “Hier, seul un terrain existait, ce qui ne permettait pas de partager réellement le lieu. Nous avons donc voulu créer deux espaces bien distincts”, détaille Guillaume Frémont, du service des Espaces verts, qui eu en charge la création du terrain et du square voisin. À droite, lorsque vous arrivez par la rue CharlesFourier, un premier terrain est désormais dédié au football à cinq ou au handball. Il est surmonté de deux paniers. Juste en face, un autre terrain de basket a aussi poussé. Histoire de bien cohabiter avec le voisinage, l’en-

semble a été recouvert d’un filet, suspendu à cinq mètres du sol, afin d’éviter que les tirs des apprentis footballeurs ne se transforment en drop et n’atterrissent dans les allées calmes du square ou du côté du gymnase. Les grilles qui ceinturent les buts de foot ont, quant à elles, été équipées “d’amortisseurs pour rendre le son des ballons qui les heurteront plus sourd”. Et donc beaucoup moins dérangeant pour les riverains. Permettre de mieux vivre ensemble, c’est aussi cela. ■ I ANTHONY LEROI I

I Ouvert à tous ! I ı page

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I RÉSERVATIONS SNCF I

Protestation Le maire, Alain Audoubert, s’est adressé au directeur régional Paris-Rive-Gauche pour protester contre la fermeture du bureau information réservation SNCF Voyages de la gare de Vitry. “Cette décision est incompréhensible et constitue un nouveau recul du service public rendu aux usagers, aux habitants. […] Si l’on peut concevoir que les nouvelles technologies permettent aujourd’hui de diversifier les démarches en ligne et par borne automatique – quand elle fonctionne – la proximité de points de vente demeurent essentielle.”

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Au bout du fil, un agent d’accueil saura vous informer sur les permanences existantes et vous orienter vers celle correspondant le mieux à vos besoins.

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Accès au droit

I DIDEROT I I PERMANENCES I

Un numéro unique et gratuit Désormais, pour prendre rendez-vous auprès des intervenants de l’accès au droit présents sur la ville, un seul numéro : le 0805 100 330. ous êtes résidents étrangers et souhaiteriez être accompagné dans vos démarches administratives ? Vous êtes en conflit avec un particulier et préféreriez le résoudre sans passer devant un tribunal ? Vous avez besoin d’aide pour faire valoir vos droits face à une situation d’expulsion ou de surendettement ? Avocats, conciliateur de justice, conseillère conjugale, juriste du travail, écrivain public, UFC-Que choisir ?… À Vitry, une quinzaine de permanences juridiques sont assurées gratuitement par des associations ou professionnels du droit à l’hôtel de ville ou dans les relais-mairie de la Gare et du Plateau pour vous orien-

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Mobilisé

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ı vitry le mensuel ı

ter, vous conseiller et vous accompagner. Depuis le 1er décembre, un numéro unique et gratuit vous permet d’accéder à l’ensemble de ces permanences sur rendez-vous. “Jusqu’à maintenant, les rendez-vous devaient être pris auprès de chaque site, à des jours et horaires différents, explique Isabelle Voisin, chef du service Vie de quartier qui coordonne les permanences au sein de la direction Citoyenneté et démocratie locale. Désormais, quelle que soit la permanence à laquelle l’usager souhaite accéder et quel que soit le site où elle a lieu, un seul numéro centralise la prise de rendez-vous. Au bout du fil, un agent d’accueil saura vous

informer sur les permanences existantes et vous orienter vers celle correspondant le mieux à vos besoins. Sans rentrer dans le détail, n’hésitez donc pas à prendre quelques minutes pour expliquer votre situation !” Un service rendu plus simple, plus pertinent et de meilleure qualité. ■ I MARJORIE ANDRÈS I

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Relais-droit Vitry (RDV) : 0805 100 330 (gratuit) Les mardi, mercredi, vendredi de 11 h à 12 h 30 ; les mardi, jeudi et vendredi de 17 h 30 à 18 h 30 ; le samedi de 10 h 30 à 11 h 30

permanences, horaires et lieux sur www.mairievitry94.fr/permanences

Parents et enseignants de l’école Diderot sont fortement mobilisés depuis début novembre. Soutenus par le conseil municipal, ils réclament la réouverture d’une classe et des moyens supplémentaires (Rased et AVS). Aujourd’hui, les classes simples comptent trente enfants, trois classes à double niveau 26 enfants. Une pétition déjà forte de mille cinq cents signatures circule. Vous pouvez suivre leur combat sur le blog de l’association des parents d’élèves ecolediderot. vosobjectifs.net. I PATINOIRE I

Coupe nationale de Vitry Vingt-troisième édition de la Coupe nationale de première division de patinage de Vitry les 2, 3 et 4 décembre en présence des meilleurs patineurs français.

¬ Patinoire municipale, 31, rue Ampère, 01 46 82 84 75.

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ı l’actu ı

Culture

Danse à l’école Sébastien Lefrançois ne se contente pas de présenter Obstacle, sa dernière création, au théâtre Jean-Vilar : le chorégraphe va aussi intervenir auprès de plusieurs établissements scolaires entre décembre et mars. Objectif : faire découvrir une partie de son univers et, au-delà, la danse contemporaine. Il accompagnera, par exemple, durant quinze heures une classe de sixième du collège Jean-Perrin. Avec Armelle Aoudia, il va diriger un atelier pour les classes de CM1 des écoles Joliot-Curie et Makarenko mardi 6 décembre dans les studios des Écoles municipales artistiques (EMA). Ou encore un autre atelier pour les classes de CP, CE1 et CM2 de l’école élémentaire Paul-Éluard. À travers ces rendez-vous “hors les murs”, la ville défend une certaine vision de la culture : une culture pour tous, accessible à tous. I LAURÉATES 2011 I

Novembre à Vitry Ça y est, le jury a rendu sa décision : Carole Manaranche et Laurence Papouin sont les lauréates du prix international de peinture Novembre à Vitry 2011. Outre la réalisation d’un catalogue et d’une exposition à la galerie municipale Jean-Collet en juin 2012, chaque lauréate bénéficie d’un prix de 5 500 euros. Félicitations aux deux sélectionnées ! les coulisses de la sélection en vidéo sur mairie-vitry94.fr/video

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Danse

I HIP-HOP I

Le baron et les barreaux

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Avec Obstacle, le chorégraphe Sébastien Lefrançois, baron du hip-hop, signe une création aérienne, drôle et poétique où les corps s’entremêlent aux barrières métalliques. Une chorégraphie audacieuse où danseurs et barrières font corps.

PHILIPPE LAURENT

I ATELIERS I

lles séparent, excluent, sécurisent, délimitent. Et quelque fois, tel l’interdit, tombent. Ou alors virevoltent sous le poids des colères et de la foule. Elles, ce sont les barrières, ces fameuses barrières Vauban installées sur les chantiers ou le long des artères par les policiers, figures métalliques qui bornent l’espace des possibles, encadrent les vies. Pour son dernier spectacle, Sébastien Lefrançois nous en met quatre sous le nez, qu’il place au centre de l’estrade et sous la lumière crue de projecteurs, comme pour nous rappeler ce mobilier

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que l’on oublie à force de trop le contourner, de trop l’éviter. Avec Obstacle, le chorégraphe normand s’essaye aussi à un pari : tisser une histoire autour d’un simple accessoire. Sur scène, Jann Gallois, Bruce Chiefare, John Degois et Nicolas Fayol, les quatre danseurs, empoignent donc ces barreaux froids pour leur donner vie et jouer avec eux, avec l’équilibre, la raideur, la souplesse, l’espace, le vide et l’apesanteur. Seconde particularité de cette pièce, née dans la rue, au sens propre, puisqu’elle a été créée en partie devant le théâtre Jean-Vilar de Suresnes :

son extrême modernité. La chorégraphie reprend toute la grammaire de la danse hip-hop, en y ajoutant des touches personnelles. C’est beau, c’est fort, c’est très poétique. À voir absolument. ■ I ANTHONY LEROI I

¬ Obstacle de Sébastien Lefrançois, au théâtre Jean-Vilar, vendredi 16 décembre à 21 heures et le samedi 17 décembre à 15 heures dans le cadre du Noël Handicap, on dit cap ! Entrée : 12,50 €/7 €. Réservation au 01 55 53 10 60 billetterie en ligne sur www.theatrejeanvilar.com

I Une traversée avec Obstacle. I ı vitry le mensuel ı

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Humeur

En bref

De la démocratie

La ville met à l’honneur les jeunes diplômés 2011 au cours d’une soirée festive.

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Jeunes diplômés

I RENCONTRE I

Bar à slam et bal trans’hip-hop a ville met à l’honneur les jeunes diplômés vitriots de l’année écoulée. Une rencontre traditionnelle début décembre qui se déroulera à Gare au théâtre et à laquelle plus de huit cents jeunes ont été invités. “Avant tout, cette soirée est festive, souligne Sophie Germa, adjointe au maire chargée de la Jeunesse. Mais nous souhai-

tons également qu’elle soit, pour les jeunes Vitriots, l’occasion d’échanger avec les élus pour construire une ville qui réponde à leurs besoins.” Dans le hall de la Gare, un espace sera dédié à ces échanges, aux formes qu’ils peuvent prendre. La grande salle accueillera le buffet, un défilé de mode par les élèves du lycée CamilleClaudel, des performances ou

I SOLIDARITÉ I

ressources suffisantes pour survivre, s’insurge Yolande Blavet, présidente de l’association artistique musicale. Les recettes seront entièrement versées au Secours populaire pour permettre d’offrir à des familles vitriotes en grande précarité, spectacles et bons d’achat.”

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Spectacle Plus de cent artistes qui interpréteront des pièces de musique populaire, classique, actuelle, des spectacles de danses (hiphop, GR…), des numéros de prestidigitation, des livres… l’Association artistique musicale vous propose un après-midi festif au profit du Secours populaire. “Les demandes d’aides d’urgence ne cessent d’augmenter. Elles émanent de plus en plus de familles qui ne disposent pas de ı

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¬ Samedi 3 décembre à 16 h 30 au théâtre Jean-Vilar. I THÉÂTRE JEAN-VILAR I

Reggae men En décembre, le théâtre municipal accueille deux

démonstrations de slam, de double dutch, de hip-hop. Bien sûr, les jeunes seront conviés au bal et à emporter avec eux la photo souvenir.■ ¬ Renseignements au service municipal de la Jeunesse, 01 55 53 21 40

vidéo de l’édition 2010 à visionner sur www.mairie-vitry94.fr/video

musiciens engagés, deux artistes qui portent haut les couleurs de l’Afrique. Tout d’abord, Alpha Blondy qui vient présenter son nouvel album, Vision, accompagné par son groupe Solar System. Samedi 10 décembre à 21 heures. Ensuite, Tiken Jah Fakoly, qui revient sur le devant de la scène internationale avec son dernier opus, African Revolution, célébration de la rencontre entre le reggae et la musique africaine. Dimanche 11 décembre à 19 heures.

Quel point commun existe-t-il entre Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne (BCE) nommé le 1er novembre, Lucas Papademos, le nouveau Premier ministre grec en poste depuis le 11 novembre et Mario Monti, le nouveau président du Conseil italien depuis le 16 novembre ? Tous les trois sont économistes de formation, tous les trois ont servi entre la fin des années quatrevingt-dix et le milieu des années deux mille soit auprès de la banque d’affaires américaine Goldman Sachs, qui “conseillait” la Grèce, soit auprès de la banque centrale hellénique. Autrement dit, à l’époque même où la dette grecque, la chose est aujourd’hui publiquement avouée, fut maquillée. Il est également intéressant de relever que, tant en Italie qu’en Espagne, ce remplacement politique soit intervenu sans referendum ni élections anticipées. En somme sans consultation formelle du peuple. Serions-nous arrivés dans ce que l’universitaire Raphaël Draï, en 2005, nommait la “tentation post-démocratique”, c’est-à-dire l’extrême limite entre le vote des citoyens et les décisions qui sont prises en leur nom ? La question paraît plus que jamais d’actualité. I LA RÉDACTION I

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ı Bons Plans ı BIBLIOTHÈQUE NELSON-MANDELA

I Une exposition de Saisons

Venez découvrir l’exposition Saisons et l’univers graphique et littéraire de Blexbolex, auteur très singulier mondialement reconnu. Ce livre a été offert en 2010 aux nouveau-nés du Val-de-Marne par le conseil général.

¬ Bibliothèque municipale Nelson-Mandela 26-34, avenue MaximilienRobespierre jusqu’au 31 décembre

LIVRE

I Mille et Une Vies

Dans son dernier ouvrage publié chez Albin Michel, le conteur Ludovic Souliman recueille les récits et rêves des gens des quartiers, dont ceux des Vitriots. Une belle idée de cadeaux pour les fêtes de fin d’année.

¬ Les Mille et Une Vies, récits et rêves des gens des quartiers Ludovic Souliman, préface d’Henri Gougaud, Albin Michel, 334 pages, 20 €

PRÉADOLESCENTS

¬ 6-12 ans : Germain-Defresne (01 46 82 80 00 poste 7561), Manouchian (01 43 91 70 92), Montagnards (01 43 91 70 92) ; 10-15 ans : Clos-Langlois (01 46 82 84 72), Robespierre (01 46 82 83 72) ; 13-15 ans : Germain-Defresne (01 46 81 53 27), Combattants (01 46 82 80 87), Blaise-Pascal (01 46 80 48 39), FrançoisRabelais (01 45 73 10 06), Col-Fabien (01 46 78 26 62), Auber (01 46 71 45 96)

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Une femme descend les étages de son immeuble et fait chaque jour le tour du monde. Un vieux monsieur raconte qu’il ne sait ni lire, ni écrire, à cause d’un œuf que sa mère a sacrifié pour lui. De Clichy-sous-Bois à Vitry-sur-Seine, de Lille à Marseille, de la France au Mali, Ludovic Souliman propose dans son dernier ouvrage, Les Mille et Une Vies, un voyage au cœur des banlieues, au cœur des gens qui y vivent, au cœur de leur parole. “Depuis dix ans, je chemine en Petit Poucet voyageur, je sème des contes et récolte des paroles, confie le conteur vitriot. Ce sont d’elles que sont nés ces récits de vie. Chacun d’eux est une rencontre avec l’autre, l’étranger, le pareil, l’inconnu.” Des récits poignants, préfacés par Henri Gougaud qui salue l’auteur comme “un homme du peuple qui parle aux gens du peuple et les écoute dire”.

I Quartiers libres

Aides au devoir le soir, activités multiples le mercredi ou durant les vacances, les centres de quartier accueillent les préados.

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Venez découvrir et écouter le livre Saisons de Blexbolex, l’invité d’honneur automnal de la bibliothèque Nelson-Mandela. Vous pourrez expérimenter la composition d’images colorées, jouer à imaginer, écrire et dessiner à partir de cartes illustrées extraites du livre… Saisons, c’est d’abord le titre d’un livre pour petits et grands. Il invite à la rêverie et incite chacun à contempler, interroger, imaginer et construire tout un éventail d’histoires autour des saisons, du temps qui passe… À travers une parfaite maîtrise de la sérigraphie, l’auteur Blexbolex utilise des formes simples qu’il assemble, superpose, répète, modifie avec une gamme colorée très travaillée. Samedi 3 décembre, à 14 h et 16 h, visite ludique de l’exposition, samedi 10 à 18 h, spectacle Contes de saisons, avec la compagnie Le Piment bleu. Réservation au 01 47 18 58 90.

Lieu de rencontre entre ados, mais aussi de découverte et d’apprentissage, les centres de quartier qui dépendent de la direction des services socio-éducatifs municipaux sont implantés dans sept quartiers vitriots. Leurs activités : aide aux devoirs surtout les soirs de la semaine, activités de loisirs (slam, hip-hop, rap, foot…), sorties à la bibliothèque, piscine, patinoire, cinéma... “Nous travaillons aussi sur des projets définis avec les jeunes qui fréquentent le centre”, précise leur responsable. Animés par des personnes diplômées, ils fonctionnent de 16 h 30 à 19 h les lundi, mardi, jeudi et vendredi ; de 8 h 30 à 12 h et de 13 h 30 à 18 h le mercredi et durant les vacances scolaires. N’hésitez pas à aller voir, ça ne coûte presque rien, un peu de curiosité et 5 € à l’année. On peut y venir par demi-journée, tout en respectant les horaires.

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ıPortrait ı C RÉATE U R

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Jean-Jacques Fialon, le directeur de la compagnie de marionnettes Amac fondée en 1987.

Le 21 décembre, au centre de loisirs VictorHugo, la compagnie de marionnettes Amac présentera son nouveau spectacle gourmand : une adaptation du conte anglais Le Petit Bonhomme de pain d’épices.

Jean-Jacques Fialon Un homme à fables a silhouette longiligne, la queue-de-cheval et la barbe poivre et sel, le personnage semble sortir d’un conte. Sur le col de sa veste Barbour, un clown épinglé ; sur sa casquette, un pin’s en forme de guitare, comme un écho à son rêve avorté de musicien. Chaque détail de son look paraît relever d’une mise en scène. Et pourtant. Volubile, la malice au coin des yeux, celui qui tire les ficelles est d’une désarmante sincérité. À cinq ans, cet hyperactif né en 1955 sait déjà lire, écrire et dessiner ; à quinze ans, il fait ses premières gammes sur une guitare. Une fois son bac littéraire

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Tout est dans le regard. ı page

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en poche, ce fils d’ingénieur en travaux publics se rêve en saltimbanque : il écume les scènes du coin. Faute d’en vivre, il retourne à la “normalité” à vingttrois ans. Artisan louageur, chef d’approvisionnement sur des chantiers à Bagdad puis adjoint de direction dans une société de nettoyage, il finit par étouffer. En 1986, il revient à la musique, travaille plus que de raison et lâche prise. À trente ans, il décroche enfin et par le plus pur des hasards le rôle de sa vie. De ses retrouvailles avec Alain Bertheau, ancien batteur devenu marionnettiste, va naître en 1987 la compagnie Amac. Pêle-mêle de marionnettes inanimées, de décors en construction, d’outils et de matériaux de récupération, son atelier-squat est un joyeux

capharnaüm. Ici, le Geppetto vitriot donne corps à des classiques, de Pinocchio au Chat Botté, en passant par Don Quichotte. “La fabrication des marionnettes, c’est comme un casting. Tu les crées en fonction de leur rôle, avec leurs qualités et leurs défauts.” Metteur en scène perfectionniste et acteur jusqu’au-boutiste, il n’a de cesse de répéter leur voix et leur gestuelle. Son obsession ? La justesse du ton. Sa source d’inspiration ? Le jeu d’acteur de Marlon Brando : “Il n’en fait jamais trop, tout est dans le regard”. Aujourd’hui, c’est désormais caché derrière une marionnette qu’il vit l’adrénaline de la scène. Mais qu’importe le Fialon, pourvu qu’on ait l’ivresse. ■ I SHAKTI STAAL I

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Une délicate restauration d’une année s’achève à l’église Saint-Germain, fleuron du gothique parisien, classée monument historique depuis 1862.

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Les habits neufs de Saint-Germain

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cate d’éthyle, et les arrêtes recomposées avec un morour les flâneurs épris de patrimoine, la restier de réparation, une intervention particulièretauration de l’église Saint-Germain aura ment délicate.” Sauf à examiner, à la loupe, la chaété une formidable leçon de choses. Et suble immaculée des façades nouvellement nombre d’entre eux se sont arrêtés auprès de l’aterestaurées, impossible de détecter le travail de lier improvisé par les tailleurs de pierre, sur le dentellière réalisé par les tailleurs de pierre. Éléparvis, pour admirer le jeu des massettes, des gant hommage, à quelques siècles de distance, poinçons et ciseaux sur les blocs de calcaire fraîaux compagnons qui ont fait naître l’édifice. chement extraits de la carrière de Saint-Maximin, Au travers de détails architecturaux et d’éléments dans l’Oise. Un calcaire puisé dans la couche géodécoratifs, ces devanciers de l’époque médiévale logique utilisée par les bâtisseurs de l’édifice, du ont livré un peu de leur identité. Il s’agit, vraimilieu du XIIe au début du XIVe siècle. Pour cetsemblablement, des constructeurs de Notre-Dame te seconde phase de restauration (après celle du de Paris. “Les piliers de la nef, du clocher, en 2003), Saintdébut de l’époque gothique, ont Germain a dévoilé un appétit le même gabarit massif inattendu : quarante mètres 3 qu’à Notre-Dame, et l’on retrou- ● cubes de pierre engloutis par ve des chapiteaux à feuilles les façades sud et ouest (côté La restauration d’acanthe et à végétaux porche) pour redonner son de l’église : très proches, mais un plus lustre à l’édifice classé monuune formidable évolués”, souligne Odile de ment historique en 1862. Grandsaignes, architecte de la En dépit de cet intérêt précoce leçon de ville. Autre marque de fabrique, pour ses qualités architectuchoses. à l’extérieur, “le transept très peu rales, le XIXe siècle n’a pas été saillant, et le chevet, dans lequel clément pour Saint-Germain. le gothique parisien s’exprime En cause, la recette providendans toute son excellence”. Autielle de l’époque, un enduit delà d’une formidable leçon ciment, appliqué généreused’histoire de l’art à ciel ouvert, Saint-Germain ment sur les façades, accompagné d’une forêt de 4 diffuse, pour les Vitriots “historiques”, une char- ● clous et pointerolles de fer pour faire tenir le tout. ge beaucoup plus intime. Mariage, baptêmes…, Derrière ce pansement mortifère, les pierres se le bon saint a scandé, dans une joyeuse envolée sont dégradées. Et l’architecte en chef des monude cloches, les grands rendez-vous de la vie. Ceuxments historiques chargée de la restauration, là ont demandé aux tailleurs de pierre une petiChristiane Schmukle-Mollard, qui avait “rarete faveur : emporter chez eux, comme les reliques ment vu pareil massacre”, a eu la délicate mission d’un saint tutélaire, un morceau des pierres dépode séparer le bon grain de l’ivraie. Vingt-cinq sées de l’édifice. ■ pour cent des pierres, détériorées sur plus de quatre centimètres, ont dû être changées. Le reste a subi une cure de soins intensifs. “Chaque I VÉRONIQUE PETIT I pierre a été traitée avec un produit régénérant, du sili-

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1• Restauration de la façade principale. 2• L’église Saint-Germain de Vitry, un modèle d’architecture gothique de la région parisienne. 3• L’église en 1907, Éditions SGIP. 4• Peinture sur bois datée du XVe siècle trouvée dans l’église Saint-Germain.

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Aménagement de tables de jeu sur le parking MarioCapra.

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Spectacle de la compagnie Constellation interprété devant le théâtre municipal Jean-Vilar à l’occasion de la pose symbolique du premier rail du projet Orbival, le 8 novembre.

Œuvre de Laurence Papouin, lauréate 2011 du prix Novembre à Vitry.

Œuvre de Carole Manaranche, lauréate 2011 du prix Novembre à Vitry.

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Le mot “paix” écrit grandeur nature par les élèves du collège Rabelais dans le parc des Blondeaux, le 10 novembre.

CYRIL ANANIGUIAN

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Terrain multisport du Port-à-l’Anglais.

Marianne réalisée par Christian Guémy, alias C215, sur le fronton du collège Monod.

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dossiersurtitre Les centres socioculturels

Des tisseurs de lie

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ı leıdossier ı

iens I Imaginez des équipements ouverts à tous, qui proposeraient à la fois de l’accompagnement social et des loisirs. Forts de cette diversité d’activités, les centres socioculturels des Portes-du-Midi et Balzac ainsi que l’association des Monis réunissent plus de mille adhérents. I es bougies et des lumières douces font scintiller la pièce. La salle des Monis est toujours au pied de la tour 3, mais l’atmosphère de ce samedi après-midi en est transformée. Quatre femmes abandonnent leurs mains aux bons soins de l’intervenante de l’association. En attendant son tour, Jacqueline bavarde, de tout et de rien, des difficultés de la vie, de la relaxation que lui procurent ces séances de soins. À ses côtés, Farida remarque : “vous savez, cette dame, elle habite mon escalier et je ne l’avais jamais vue. Il a fallu que je vienne ici pour la rencontrer”. Un soin des mains au cœur du Grand ensemble ouest, comme le nomment encore certains habitants ? Oui, et pas seulement. Aux Monis, comme dans les deux centres socioculturels des Portes-du-Midi et Balzac, on trouve de tout : de l’aide à la recherche d’emploi et du step ; des cours de sociologie et de l’alphabétisation ; une sortie au Mac/Val et de l’informatique ; de l’accompagnement scolaire et un café des seniors… On y fait de tout selon ses envies et ses besoins. Parfois, on y passe juste pour se sentir moins seul, comme Lucie Charton, quatre-vingt-six ans, qui vient tous les jours de son Centre-ville à Balzac, et en vélo s’il vous plaît ! “Je tricote, je couds, je m’occupe. Ici, je ne me sens pas seule, il y a toujours du monde. Je participe à presque à toutes les sorties, que ce soit au bord de la mer ou à Vitry. Dimanche, je suis allée à un bal. Je n’ai pas dansé, mais j’étais comme au spectacle.”

CENTRE SOCIAL BALZAC

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I DOSSIER RÉALISÉ PAR NATHALIE COURTOIS I

Que trouve-t-on dans un centre socioculturel ?

Sont-ils réservés aux problèmes sociaux ?

En quoi sont-ils différents d’autres équipements ?

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Les centres socioculturels dossiersurtitre

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mon avis

trois structures socioculturelles de proxiI > Des mité de Vitry, seules deux sont labellisées

Mohamed Ayad, habitant de Balzac

“centre social” : Balzac, ouverte au début des années quatre-vingt, et les Portes-du-Midi, créée en 2003. L’association des Monis propose, quant à elle, des activités similaires et partage les fondements définis par la Fédération nationale des centres socioculturels : un équipement de quartier ouvert à tous ; des activités à vocation familiale et plurigénérationnelle développant du lien social ; un lieu d’animation de la vie sociale où les demandes des habitants sont prises en compte ; un lieu d’interventions sociales et développant les partenariats. Toutes fonctionnent avec des salariés – un seul pour les Monis – et des bénévoles, comme ces enseignants de l’école Victor-Hugo qui se relaient pour animer des activités ludiques pour les enfants.

Je suis venu la première fois au centre pour mes papiers et je continue de venir parce que c’est pratique. Si les papiers ne sont pas prêts, ce n’est pas grave, je repasse une autre fois. J’étais à l’école avec Fatima, elle me connaît bien et je peux me confier à elle. Mon fils de dix-sept ans est allé à l’aide aux devoirs, au centre de loisirs, au foot. Le centre social nous apporte une bouffée de chaleur, il a fait du bien à tous et donne une bonne image du quartier. Aujourd’hui, c’est à nous de le protéger.

mon avis Amandine Guéant, animatrice aux Portes-du-Midi

Les sorties que nous proposons sont parfois les seules que font nos adhérents. Comme nous demandons que les enfants soient accompagnés, les parents suivent, et certains découvrent le théâtre, par exemple. Quand nous visitons un musée, nous organisons une visite guidée pour les enfants et une pour les adultes afin que tout le monde en profite. Nous privilégions les transports en commun pour que les familles repèrent le trajet et puissent revenir seules. Notre objectif est de les aider à organiser leurs sorties de manière autonome.

Des lieux voulus par les habitants Les trois structures associatives sont d’ailleurs nées de la volonté des habitants. Odette Gassmann, présidente des Portesdu-Midi, rappelle volontiers comment les amicales de locataires ont proposé, en 1997, de créer un centre d’activités pour les jeunes. À la même époque et de l’autre côté de la nationale 305, Madeleine Barthelat, présidente des Monis, faisait partie de cette poignée d’habitants qui voulait ouvrir un lieu pour les enfants et les mères de famille. Partout, les enfants ont été les premiers uti-

lisateurs des centres et ont amené leurs parents à les découvrir et à les faire vivre. Mardi, 17 heures. Les enfants se pressent dans la grande salle du centre Balzac. Assia Kerrouche, la responsable, dissipe vite le brouhaha : l’heure est aux devoirs, plus aux bavardages. Une douzaine d’enfants de CP, CE1 et CE2 se penchent sur leurs cahiers et leurs livres. Nadia arrive en retard avec sa fille. “J’étais un peu juste pour l’horaire, mais Lina a insisté pour venir quand même.

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Ambiance studieuse à l’association des Monis à l’heure de l’accompagnement scolaire.

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Les centres sociaux, des lieux où l’on apprend à se connaître, à parler le même langage, à se sentir chez soi. Ici à Balzac.

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certaines d’entre elles ont demandé des I > vite, cours d’alphabétisation. Les trois structures en proposent sous des formes différentes : alphabétisation aux Monis, ateliers sociolinguistiques dans les centres sociaux. Françoise Petit, professeur de lettres à la retraite, est une des bénévoles des Monis : “En deux ans, je les ai vues changer. Au début, elles étaient toutes timides, intimidées par “l’école”, comme elles disent, très proches de leur mari de par leur culture et leur éducation. En apprenant à parler, à lire et à écrire le français, elles veulent se rendre plus indépendantes, plus à l’aise dans la société. Je les emmène aussi au musée du quai Branly, au Louvre. C’est un régal de les voir contentes de sortir !”

je commence un travail et je ne I > Demain, pourrai plus l’aider autant. La maîtresse m’a orienté vers le centre.” Mohammed et Demba ont déjà fini et s’assoient sur les tapis du coin lecture. “Ici, dit Mohammed, il y a toujours quelqu’un pour nous aider.” “Moi, je fais mes devoirs tout seul, assure Demba, mais des fois je demande quand c’est trop dur.” Assia Kerrouche comme Amandine Guéant aux Portes-du-Midi entretiennent les liens avec les enseignants des écoles et des collèges et valorisent la cohérence de leur action. L’accompagnement scolaire ne se limite pas à l’aide aux devoirs : à Balzac, les enfants participent aussi à un club de lecture, à l’atelier multimédia, vont voir des spectacles ; aux Portes-du-Midi, les séances de travail sont entrecoupées d’ateliers d’expression comme le théâtre, la photo, la vidéo, le journalisme… Les parents sont invités au moins une fois par trimestre à venir rencontrer les équipes. “Ces réunions sont obligatoires, et nous sommes très clairs là-dessus dès l’inscription, précise Amandine Guéant. Cela va dans le sens de notre travail autour de la parentalité.” Avec les enfants sont venues les mamans. Très

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Les enfants, les mamans, les maris S’inquiétant (parfois) de ce que faisaient leurs épouses, sont arrivés les hommes. Ce sont eux, tout d’abord, qui ont fréquenté la permanence d’aide administrative du centre Balzac, vite rejoints par les femmes. En 2010, près de deux mille personnes sont venues se faire expliquer un courrier ou en faire rédiger un, remplir un dossier de demande de logement, une déclaration de revenu ou encore demander une attestation de la Caisse d’allocations familiales. “Ici, > précise Fatima Martins, nous avons InternetI

Une histoire ! “Quand j’étais jeune, j’étais très timide. Malgré tout, j’ai découvert qu’il y avait de beaux garçons autour de moi. Un jour, j’ai vu arriver mon prince charmant… Mais comment lui parler ?” En peu de mots, Francine a réussi à captiver son auditoire. Dans la salle, une dizaine de grands enfants et autant de retraités habitant le foyer Lucien-Français, situé non loin du centre social Balzac. À cette deuxième séance de l’atelier intergénérationnel, les participants doivent encore apprendre à se connaître avant de commencer l’écriture de leur pièce de théâtre. L’énumération des prénoms et d’un adjectif qualifiant chacun donne lieu à des fous rires : les jeunes marmonnent à toute vitesse, les moins jeunes ont du mal à entendre et à prononcer certains prénoms étrangers. Ouarda la bavarde doit se souvenir de l’enthousiaste Jeannine ; Bilal, le souriant, rigole quand Jacky se trompe. Quant à Francine, elle est heureuse, “ravie d’avoir enfin de la jeunesse à l’atelier théâtre !”

I Ici, il y a toujours quelqu’un pour nous aider. I ı

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Les centres socioculturels

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mon avis

mon avis Mohamed Benali, directeur du centre social Balzac

Avec la rénovation urbaine de Balzac, le quartier s’ouvre au reste de la ville et le centre social accompagne ce mouvement. Nous sommes un centre de quartier, mais nous multiplions les partenariats avec d’autres équipements : le cinéma, les musées, l’université Paris-VIII, de nombreuses associations… Nous sommes aussi membres de plusieurs conseils d’administration, comme celui du Centre culturel de Vitry, du théâtre Jean-Vilar, du collège Jules-Vallès, de la mission locale. Nous voulons faire tomber des barrières, qu’elles soient géographiques, sociales ou culturelles.

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une imprimante. En une seule visite, les I > ethabitants peuvent réunir des documents de plusieurs organismes.” Beaucoup ne lisent pas le français, ne l’écrivent pas. “Certains n’ouvrent même pas les courriers avant de me les apporter, reprend la responsable des permanences administratives. D’autres pourraient se débrouiller seuls, mais sont rassurés quand je m’en occupe. Il est vrai que certains dossiers sont parfois extrêmement complexes. Nos relations reposent sur la confiance : je travaille ici depuis très longtemps et je connais bien les situations de chacun. Ils n’ont pas besoin de raconter à nouveau toute leur histoire. Comme on se connaît bien, j’en profite pour leur dire qu’ils peuvent revenir pour autre chose, pour une sortie ou même pour boire un café.”

S’ouvrir vers d’autres horizons Car à Balzac, comme aux Portes-du-Midi et aux Monis, on vient aussi pour s’amuser, découvrir et se détendre. Les centres accueillent les enfants les mercredis, s’ouvrent au sport – foot et step à Balzac, gym aux Monis –, à la musique, à la danse, au théâtre, à des ateliers d’écriture, à la cuisine, à la couture… Le tout à des tarifs vraiment accessibles : entre quinze et vingt euros l’adhésion familiale à l’année, auxquels s’ajoute une petite participation pour les sorties et certaines activités. “J’ai fait de la relaxation, de la sophrologie, un stage de danse, de la cuisine, de la couture, raconte Farida, adhérente aux Monis. Ici, c’est vraiment abordable. Vous vous rendez compte, deux euros pour un soin

Les centres sociaux proposent à leurs adhérents de découvrir le monde autrement. Ici, une sortie au Mac/Val avec les Portes-duMidi.

Le 20 qu Ba en no dy so so

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des mains ! Même les sorties à la mer ne sont pas chères, j’y vais tous les ans. Au début, je ne voulais pas venir. Je pensais que c’était juste un regroupement de gens des cités. Aujourd’hui, quand je parle aux autres de tout ce qu’on fait, ils sont impressionnés.” Khaldia, Nora et My Lien sont venues au centre Balzac pour le sport, une fois pour le step, aujourd’hui pour découvrir le cardio-latino. “Ici, on est à l’aise, confie Khaldia. L’ambiance est bonne, pas comme dans les clubs où tout le monde s’observe.” L’été à la mer, l’hiver au pied du sapin de Noël et, tout au long de l’année, des sorties pour… sortir du quartier. Car loin de représenter un repli sur la cité, les centres sociaux permettent d’explorer de nouveaux territoires. À Balzac, aux Portes-du-Midi, aux Monis, les équipes privilégient les partenariats avec les 3 Cinés Robespierre, le théâtre Jean-Vilar, le Mac/Val, avec Beaubourg, le Louvre… “Quand nous avons ouvert en ı vitry le mensuel ı

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complexe dans une bonne ambiance, avec les Monis.

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CENTRE SOCIAL BALZAC

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Je côtoie peu de monde et venir ici m’aide à rencontrer d’autres personnes. Mon fils n’a que deux mois et je peux encore prendre un peu de temps pour moi, après ce sera plus difficile. Je n’ose pas encore aller à l’atelier cuisine parce que je ne sais presque rien faire, mais j’ai fait un soin du visage avec Mireille, une remise à niveau en français avec Françoise. Les bénévoles sont sérieuses, elles arrivent à l’heure, et sont motivées. Si elles font ça pour nous, cela nous encourage à continuer. Ici, j’ai confiance.

CYRIL ANANIGUIAN

Aurore, adhérente aux Monis


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Politique Interview

CYRIL ANANIGUIAN

se souvient Odette Gassmann, nous I > 2003, avions un public qui fréquentait déjà les équi-

i, c -

Le 26 juin 2011, le quartier Balzac était en fête grâce, notamment, au dynamisme de son centre social.

pements culturels. Peu à peu, nous avons accueilli des gens qui n’avaient pas l’habitude de sortir, de découvrir d’autres cultures. C’est un travail en profondeur et je tiens au terme “culturel” dans notre appellation : on ne vient pas ici seulement pour parler de ses problèmes, mais aussi pour se détendre.” Alors, on peut vraiment faire de tout dans un centre socioculturel ? “Oui, répond Sabrina Benalloua, coordinatrice des Monis, à condition que l’activité réponde aux objectifs de notre association : créer du lien social.” Fatima, qui venait à l’alphabétisation, a ainsi proposé des cours de gym qui ont ouvert cette année ; un autre adhérent a proposé de faire des massages des pieds suite à un voyage qu’il avait fait. Dans un tout autre registre, les habitants de Balzac sont venus trouver le centre social quand il a fallu discuter rénovation et relogement. “Ils ne comprenaient pas ce qui se passait, ce qu’était l’Anru, raconte Khoukha Zeghoudi, coordinatrice de projet. On leur a montré un film – au cinéma municipal – sur une opération similaire, on a discuté et on les a accompagnés aux réunions publiques.” Un mot revient dans toutes les conversations : la confiance. La confiance parce ce qu’on a appris à se connaître, à parler le même langage, à se sentir chez soi dans un lieu de référence qui renvoie une image positive de son quartier. “Finalement, dit Mohamed Benali, directeur du centre Balzac, nous essayons d’être la place du village. Il n’y en a pas tant que ça, à part peut-être les sorties d’école.” ■

Portes ouvertes à tous La municipalité apporte un soutien financier aux centres sociaux et à l’association des Monis. Quelle importance revêtent-ils pour vous ?

Je voudrais tout d’abord rendre hommage à Edwige Seigneurin dont le décès nous a tous bouleversés. Mme Seigneurin était la directrice du centre des Portesdu-Midi depuis sa création, et je tenais à saluer son implication au service des habitants. Pour revenir à votre question, les centres sociaux sont extrêmement importants, car ce sont des lieux de proximité. Quand on est une femme battue, quand on est un sans-papiers, on a du mal à pousser la porte d’une institution. La relation entre les habitants et les centres sociaux repose beaucoup sur la confiance, et c’est ce qui fait leur force. De plus, on n’y vient pas seulement pour parler de ses problèmes : il y a des soirées dansantes, des moments de détente avec les enfants… Les centres sociaux jouent un rôle d’accompagnement vers les institutions et les équipements culturels. Ressentez-vous le besoin de rendre les structures municipales plus accessibles ?

CENTRE SOCIAL BALZAC

Je crois surtout que nous sommes complémentaires. Même si nous proposons parfois des services similaires, nous ne pouvons pas offrir la même qualité relationnelle, basée sur la proximité et la confiance, à quatre-vingt-quatre mille Vitriots. C’est la même chose pour les sorties culturelles : les adhérents d’un centre social aiment y participer parce qu’ils y

Fabienne Le Corre, adjointe au maire déléguée aux Affaires sociales

vont avec des gens qu’ils connaissent, avec leurs animateurs. Ils ont ainsi moins de complexes à entrer dans un musée. Par la suite, nous espérons tous qu’ils viendront d’eux-mêmes à la mairie ou au Mac/Val. La ville participe aux conseils d’administration : intervenezvous dans le choix des activités proposées ?

Jamais. Les centres fonctionnent s’ils proposent des activités demandées par les habitants. Bien sûr, avant de verser une subvention, nous examinons les bilans d’activité. Si l’une d’entre elles ne nous semblait pas correspondre à un besoin, nous le dirions. Mais cela ne s’est jamais produit. Vous savez, le véritable indicateur est celui de la participation des habitants. Le budget communal est de plus en plus contraint. Pourrezvous continuer à subventionner ces activités associatives ?

Pour l’instant, et heureusement, aucune subvention n’a été remise en cause. Si la question devait se poser un jour, elle se poserait aussi pour bien d’autres secteurs de l’activité communale. Ce n’est pas d’actualité pour l’instant. Pour qu’une ville vive bien, il faut qu’elle soit à l’écoute de ses habitants. Les centres sociaux y contribuent beaucoup. Ce n’est pas le moment de baisser les bras, bien au contraire.

I Des lieux de proximité et de confiance. I ı

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Les centres socioculturels

Plusieurs semaines après le décès brutal de la directrice du centre des Portes-duMidi, l’émotion est encore là. Edwige Seigneurin a été recrutée par l’association de préfiguration du centre social en 2002. Avec Odette Gassmann, la présidente bénévole, elle a contribué à créer le centre qui a ouvert en 2003. “Elle trouvait des financements, moi je les dépensais”, dit affectueusement Odette Gassmann.

Où sont les hommes ? Poussées par l’envie d’être autonomes, mais aussi de prendre le temps de se détendre, les femmes composent l’essentiel du public des centres sociaux et de l’association des Monis. es femmes sont partout. À l’accompagnement scolaire, à l’alphabétisation, à l’informatique, à la gym. Les activités des centres sociaux et de l’association des Monis sont bien ouvertes à toutes… et à tous, mais, dans les faits, les hommes se comptent sur les doigts de la main. Une première explication s’impose : les ateliers se déroulent surtout dans la journée et les habitants qui ne travaillent pas sont bien souvent des habitantes. Au chômage ou mères au foyer, elles ont davantage le temps de fréquenter le centre social. De plus, ajoute Amandine Guéant, animatrice aux Portes-du-midi, “le premier lien avec le centre passe souvent par les enfants, et cette responsabilité

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repose encore beaucoup sur les femmes. Fatima a dû cesser de travailler pour des raisons de santé. Elle vient depuis trois ans aux Monis : sorties au cirque, au théâtre, au cinéma avec sa fille, gym le soir et alphabétisation deux fois par semaine. “Je vis en France depuis vingt-deux ans. Je parle bien, mais dès qu’il faut remplir un papier, je ne sais pas.”. Comme Fatima, une quarantaine de femmes apprennent ici à lire et à écrire en français. Leur volonté : être autonomes. “Pour chercher du travail, pour prendre le métro”, dit Sadia, la Marocaine. “Pour les devoirs des enfants, pour comprendre le maître ou le médecin”, dit aussi Zübeyde, la Turque. Fadela*, elle, veut “surfer sur Internet et consul-

CYRIL ANANIGUIAN

I Hommage à Edwige Seigneurin I

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Les pieds dans le plat La municipalité a confié à votre association la maîtrise d’œuvre économique et sociale du Contrat urbain de cohésion sociale (Cucs). Pourquoi un tel dispositif ? Nous accompagnons tout d’abord les associations dans le montage de leurs projets, dans la présentation de leurs demandes de financements et de leurs bilans. Nous les conseillons sur les cofinancements possibles, par exemple auprès du conseil général ou du conseil régional. Nous établissons aussi un lien entre les différents acteurs de la politique de la ville et nous veillons à la cohérence des actions. En tant que chef de projet, nous donnons aussi à l’État un premier avis sur les demandes des associations. Une des difficultés recensées par les centres sociaux est celle de la fragilité des financements. Pourquoi l’État ne conclut-il pas de convention portant sur plusieurs années ? L’État serait plutôt demandeur, mais, attention, ces conventions sont à double tranchant. Tout d’abord, elles ne peuvent être passées qu’avec des organismes dont les bilans financiers des trois dernières années sont très

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solides. Ensuite, il serait très difficile de modifier des actions en cours de convention, ce qui peut être jugé trop contraignant. Enfin, une telle convention n’apporterait aucune garantie quant à la reconduction des financements puisque les budgets de l’État ne sont votés que pour une année. Les subventions de l’État sont en baisse cette année. Quelles en sont les conséquences ? Les subventions de l’État sont stables, voire plutôt orientées à la baisse, depuis plusieurs années. En 2011, ces restrictions budgétaires de l’État entraînent effectivement une baisse de 12 % des financements accordés dans le Val-de-Marne. Mais elles touchent moins les centres sociaux de Vitry, dont les quartiers sont classés en priorité 1 dans le cadre du Cucs. Nous nous battons pour obtenir un maximum de subventions en aidant les associations à proposer des actions de qualité et à valoriser leurs bilans. Les activités doivent évidemment rentrer dans le cadre des critères définis dans le contrat passé entre la ville et l’État. La question ne se pose pas pour les centres sociaux : toutes leurs activités sont pertinentes au regard de la politique de la ville.

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Philippe De Visscher, directeur administratif et financier de l’Alef, chef de projet pour le contrat urbain de cohésion sociale.

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Le ho fré te m ce so le À ex co at cu au M Jo in de fe


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ı leıdossier ı

CYRIL ANANIGUIAN

Qui finance les centres sociaux ?

Les hommes fréquentent beaucoup moins les centres sociaux que les femmes. À quelques exceptions, comme les ateliers cuisine, ici, aux Portes-duMidi, lors de la Journée internationnale des droits des femmes.

les offres d’emploi”. Pour sa deuxième séanI > ter ce d’informatique aux Portes-du-Midi, elle découvre les fonctions des touches du clavier. “Je suis gênée de ne pas savoir m’en servir. J’ai peur de ce que pourraient dire les gens. Ici, j’ai confiance, j’apprends avec des gens que je ne connais pas.”Peu à peu, des femmes font un pas vers des activités culturelles. “Certaines ne savaient pas qu’il y avait un cinéma près du magasin où elles faisaient leurs courses. Sans doute n’ont-elles jamais regardé, tant l’idée même de loisirs est éloignée de leurs préoccupations”, explique Sabrina Benalloua, la coordinatrice des Monis. “Prenez du temps pour vous !” leur dit souvent Fatima Martins, responsable des permanences administratives au centre Balzac. “Certaines femmes

vivent ici depuis trente ans et n’ont jamais pris le train, jamais vu la tour Eiffel. Après une sortie au château de Fontainebleau, beaucoup se sont dit “je vais avoir quelque chose à raconter à mon mari, à mes enfants, quelque chose que j’aurais fait moi”. ” Et les hommes, que deviennent-ils ? Une sortie au Stade de France pour un match de foot a fait le plein à Balzac. Le chef cuisinier qui intervient aux Monis attire quelques messieurs. Les réunions obligatoires de l’accompagnement scolaire aux Portes-du-Midi finissent par faire venir quelques papas. “Peut-être que les hommes s’imaginent que les centres ne sont pas faits pour eux”, s’interroge Amandine Guéant ? ■ * Le prénom à été changé

et

R E P È R E S

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Le centre social Balzac compte 650 adhérents. Ils sont 300 aux Portes-du-Midi et 160 à l’association des Monis. 92 enfants vont au centre de loisirs du centre Balzac. L’alphabétisation et les ateliers sociolinguistiques attirent du monde : 84 personnes à Balzac, 46 aux Portes-du-Midi, 40 aux Monis. 120 personnes sont parties à la mer avec les Monis cet été. 164 personnes ont été reçues aux Portes-du-Midi en 2010 dans le cadre de l’accès au droit.

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La quasi-totalité des financements provient de subventions publiques. La participation des usagers dans les budgets est minime, de 2,6 % à Balzac à 8 % aux Monis. La municipalité finance ainsi 40 % du budget de l’association des Monis, l’État 14 %, le bailleur 9 %, le conseil général et la Caisse d’allocations familiales (Caf) 7 % chacun, tandis que le travail des bénévoles équivaut à 13 %. Aux Portes-duMidi, le premier financeur public est aussi la ville (33 %), suivi de la Caf (21 %) et de l’État (20 %), les conseils régional et général intervenant pour environ 6 %. Au centre Balzac, la subvention la plus importante provient de l’État (35 %). La commune et la Caf contribuent à hauteur de 22 % chacune, le conseil régional à 6,5 % et le conseil général à 5 %. Cette année, les crédits de l’État sont en baisse de 7 % à Balzac et de 9 % aux Portes-du-Midi. Une diminution qui ne devrait pas s’aggraver, selon Anne-Catherine Bizot, la déléguée du préfet pour la ville de Vitry : “L’État a bien l’intention de stabiliser ses crédits aux deux centres sociaux pour 2012 et 2013”.

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ıChroniques ı I

Centres de loisirs

I CONSEIL DES ENFANTS I

Première séance

I VITRY 2011 I

Les onze chiffres

et 11 images en miroir sur mairie-vitry94.fr/video

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Au de fin ry tra s’a po la

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• 25°C le 2 avril, 28,8°C le 2 octobre, le relevé de températures exceptionnelles. • 10 500 visiteurs en plus pour le cinquantième anniversaire des Fêtes du lilas. • 3,5 km de bitume, le nombre de kilomètres empruntés par les coureurs de la 98e édition du Tour de France lors de leur passage à Vitry. • 820, le nombre de jeunes Vitriots diplômés. • 620 nouveaux amis sur la page Facebook de la ville. • 1 112 logements livrés dont 451 logements sociaux. • 8, le nombre de voies créées. • 4, les nouvelles œuvres artistiques installées dans l’espace public, et les Zac en cours de création. • 102, le nombre d’arbres plantés. • 2, les gares prévues à Vitry qui desserviront le futur métro Grand Paris Express. • 7, les fermetures de classe à la rentrée pour 4 ouvertures alors que le nombre d’élèves était légèrement supérieur à l’an dernier.

Ils ont entre sept et onze ans et un bel appétit pour l’engagement citoyen. Le 9 novembre, le conseil des enfants des centres de loisirs primaires était installé. ls entrent, un peu timidement, dans la grande salle du conseil municipal et son décor solennel de boiseries, s’installent aux tables de travail massives équipées de longs micros noirs. Voici Rémi, Omeyade, Anaïs, Mehdi et tous les autres, élus depuis la fin du mois de septembre par leurs camarades pour siéger à ce premier conseil des enfants des centres de loisirs primaires réuni le 9 novembre. L’accueil du maire est chaleureux ; l’assemblée, attentive, griffonne des petites notes sur les blocs remis en début de séance. “Il est important pour nous d’organiser ce conseil des enfants, souligne Alain

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Audoubert, car il nous semble juste que les plus jeunes puissent donner leur avis sur les questions qui les concernent aujourd’hui ou sur des sujets qui les concerneront demain, en tant qu’adultes.” L’invitation à prendre la parole déclenche un feu roulant de questions et le quotidien des centres de loisirs s’invite naturellement au cœur du débat. Mise à disposition de cars ici, coup de peinture là, agrandissement de locaux, sorties vers des musées parisiens ou des bases de loisirs, fonctionnement de la cuisine centrale… les jeunes porteparole assument avec efficacité le mandat confié par leurs cama-

rades. “On ne répondra pas à tout aujourd’hui, observe, en conclusion, Saïd Omouri, conseiller municipal délégué aux Centres de loisirs, mais vous allez faire le bilan auprès des autres enfants et travailler sur ces questions avec eux et avec les directeurs des structures.” Analyse de cette première séance d’engagement citoyen ? “On a vraiment pu s’exprimer”, s’exclame Élodée, ravie. “On a eu un peu le trac au début, confient Omeyade et Nawel, c’était la première fois qu’on rencontrait le maire.” La suite des opérations ? “Nous allons redire à tous ce qui s’est dit aujourd’hui et nous demanderons à notre directeur de centre (Anatole France) s’il peut remettre en place le club théâtre.” ■ I VÉRONIQUE PETIT I vidéo de l’installation du conseil sur www.mairievitry94.fr/video

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Étincelant aviez-vous qu’il était possible d’apprendre à chanter à quatre meuleuses ? Oui, vous avez parfaitement lu : les meuleuses, ces machines-outils aux disques rayés. Alors, bien sûr, ce n’est pas sans créer quelques étincelles direzvous, mais tout de même, avouons-le, la prouesse ne laisse pas de marbre. Cette symphonie surréaliste, on la doit à la Constellation, une troupe de théâtre qui n’a manifestement pas froid aux yeux. Avec ce passage-là, l’un des plus remarquables de son spectacle, elle montre combien notre univers le plus anodin se révèle lui aussi lyrique. Invitée par la ville et l’association Orbival à célébrer l’arrivée, d’ici 2018, du futur métro à Vitry, la compagnie a joué les 8 et 21 novembre à même la rue, d’abord en Centre-ville puis aux Ardoines, les lieux d'implantation des deux futures gares. Tambourinant avec les tonneaux de fer-blanc, chantant avec les poutrelles, elle rappelle que c’est ici, dans ces espaces (en) commun, que la société prend forme et se soude. Au propre comme au figuré.

S Au moment des fêtes de fin d’année, le rythme de travail s’accélère pour satisfaire la clientèle.

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Boulangerie-pâtisserie I PRÉPARER NOËL I

Notre clientèle est gourmande Au 12, avenue Anatole-France, la boulangerie des Rose sent bon le travail soigné.

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viennent chercher le pain chaud à 6 h 30. Puis, arrivent les personnes âgées, les mamans vers 11 heures et à la sortie des écoles. Et à 18 heures, la sortie des bureaux. “À chaque passage du RER, c’est une grande vague !” Enfant, Mme Rose habitait en face d’une boulangerie : “La fille des boulangers était ma meilleure amie et j’aidais le weekend. J’ignorais que j’épouserais un boulanger ! Mais si on n’est pas du métier, c’est plus difficile de s’investir. Car il faut tout faire dans une boulangerie-pâtisserie : la comptabilité, la gestion des stocks… Dès juin, il faut penser à Noël, commander les ballotins, les rubans. Et se remettre en question. Qu’est-ce qu’on va faire de nouveau demain ?” Leurs deux fils ont choisi, eux aussi, d’épouser le métier. ■

ALEXBONNEMAISON.COM

heures du matin. M. Rose descend dans son fournil. 5 heures. Mme Rose prépare son magasin. Une heure plus tard, deux apprentis rejoignent le couple de boulangers-pâtissiers. Pour les fêtes, le rythme s’accélère. Fin novembre, la vitrine s’habillera de rouge et or avec ses boîtes garnies et enrubannées par Mme Rose : “Faire ma vitrine, c’est tellement agréable !” La sieste de son époux, entre 13 heures et 18 heures, se réduira à une à deux heures. Et le couple travaillera le lundi. “À Noël, les Vitriots aiment la bûche traditionnelle. Si la forme reste, il existe un grand choix : chocolat, vanille, marron, praliné… Notre clientèle est gourmande, elle adore le chocolat. Pendant les fêtes, on dépasse les 100 kilos alors qu’en arrivant, il y a dix-huit ans, c’était 20 kilos”, se souvient Mme Rose. Le reste de l’année, les ouvriers

I ANTHONY LEROI I

I VIRGINIE ROUSSEL I

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Séance du 16 novembre I

Débats

ı conseil m

I SERVICES PUBLICS I

Eau et propreté L’essentiel des questions abordées lors de ce conseil portait sur des rapports d’activité et le renouvellement de convention. Une fois encore, c’est la question des déchets ménagers qui a en grande partie alimenté la discussion. armi les nombreux rapports d’activité 2010 présentés lors de cette séance du conseil municipal, ceux relatifs au prix et à la qualité du service public de l’eau d’une part, aux déchets ménagers d’autre part, ont monopolisé les débats. Les interventions sur le rapport concernant le prix et la qualité du service public de l’eau n’ont porté ni sur sa qualité, “jugée bonne et constante par rapport à l’année précédente”, ni sur le niveau du prix moyen de l’eau (1,73 € HT/m3) en légère baisse (-1,7 %) par rapport à 2009, mais sur la question de la délégation de service public. Rappelons que Vitry est adhérente au Sedif.

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Ce syndicat avait délégué l’exploitation du service de l’eau potable à Véolia Eau par le biais d’un contrat de régie intéressée qui a pris fin le 31 décembre 2010. Lors du renouvellement du contrat, le Sedif s’est prononcé pour une gestion déléguée, choix qui n’était pas celui du conseil municipal favorable à une gestion en régie. Toutefois, afin de mieux contrôler la gestion du délégataire, une société dédiée, Véolia eau Île-deFrance a été créée. Le contrat d’une durée de douze ans a pris effet le 1er janvier 2011. Isabelle Agier (groupe les Verts) optant pour une gestion en régie publique, s’est abstenue sur ce rapport tout

École et aide aux plus démunis Les élus ont adopté deux vœux : l’un demande au gouvernement français et à l’Union européenne de pérenniser le programme européen d’aide aux plus démunis (les ministres européens de l’agriculture avaient refusé de voter l’évolution du programme d’aide aux plus démunis, ils ont sursoit à cette décision pour une durée de deux ans face au tollé des associations) ; l’autre sur la situation faite à l’école. De nombreux établissements ont des effectifs très lourds, plus de trente élèves par classe (Louise-Michel, Cachin maternelle, Diderot…). La suppression des postes spécialisés se poursuit, deux postes de Rased en moins, pas d’enseignant spécialisé

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comme le groupe Socialiste car, explique Marc Cabanes, “ce rapport ne donne pas assez d’éléments sur le coût réel de l’eau”. Quant à Bertrand Potier (Parti de gauche), il

commente son abstention au prétexte “qu’avec la coopération intercommunale il serait possible juridiquement de se libérer du cadre existant”. La baisse de production des

En 2011 la ville a été récompensée pour la qualité de son service de collecte des déchets ménagers par l’Ademe et Éco-emballage.

dans les classes d’intégration scolaire, pratiquement tous les contrats d'aide aux directeurs, de professeurs de langue, d’assistants d’éducation ont été annulés... “En cette rentrée, déplore Dominique Étave, adjointe au maire à l’Enseignement, aucune attention particulière ne leur a été portée, contrairement aux années précédentes.” Le conseil municipal élève une vive protestation contre la poursuite du démantèlement du service public de l’Éducation nationale, soutient les actions des enseignants, des personnels d’établissements scolaires et des parents d’élèves, sollicite des moyens supplémentaires pour une politique de l’éducation à la hauteur des besoins. Le texte intégral des vœux sur le site de la ville.

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l municipal ı Potier pour voter contre ce rapport)… était également invoquée. Lors de ce conseil, les élus ont voté à l’unanimité une autre délibération portant sur la réduction des déchets.

déchets ménagers observée en 2009 se poursuit (299 kg/hab./an en 2010, alors que la moyenne des villes du Syctom s’élève à 347 kg/hab./an). Mais cette très légère baisse, note le rapport, n’a pas compensé la hausse du coût de la tonne de déchets déversée (+3 %). Toutefois, le taux de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (4,35 %) reste inférieur à la moyenne des villes comparables en Île-de-France. Outre les actions réalisées en 2010 et prévues en 2011, comme la mise en place des ambassadeurs développement durable, la désignation du constructeur du futur réseau de collecte pneumatique (raison invoquée par Bertrand

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Faire son compost L’objectif de la convention Métropole prévention déchets avec le Syctom et l’Ademe est de réduire de 7 % les quantités de déchets collectés sur le territoire à l’horizon 2015. Comment ? En développant le compostage individuel et collectif (équipement en composteurs, lombricomposteurs, bioseaux, aérateurs). Ces questions de déchets ménagers suscitent depuis plusieurs conseils de nombreuses prises de parole. Ainsi, Bernadette Ebodé Ondobo (groupe Socialiste) soulève les problèmes qui existent dans certains quartiers comme rue de la Somme, rue de la Marne, avenue du 8-Mai-1945. “Le plan propreté cherche effectivement à améliorer la situation de certains points noirs”, précise Cécile Veyrunes-Legrain (groupe Communiste, républicain et citoyen), adjointe au maire en charge de la Propreté. Mais, ajoute le maire, Alain Audoubert, “parfois, c’est aussi une question de citoyenneté. Dans certaines rues nos bennes ne peuvent circuler car un stationnement inapproprié les en empêche”. Autre élément amené dans le débat, celui de la crise et du mal-vivre qui ne facilite pas l’attention à porter au tri et à la propreté. À propos de l’autorisation de lancer un marché pour des

travaux d’aménagements en faveur des cyclistes (bandes, pistes cyclables, espaces partagés, voie verte…), Bernard Benyacar (groupe Lutte ouvrière) faisait remarquer que “pour les personnes à mobilité réduite ou âgées, ce n’est pas toujours simple d’appréhender les obstacles liés aux pistes cyclables”. Une réflexion sera menée sur ce point avec les associations concernées ont assuré les adjoints au maire Rémi Chicot, en charge de la Circulation (groupe Socialiste) et Dominique Étave, en charge des Personnes handicapées (groupe Communiste, républicain et citoyen).

Taxe d’aménagement Les élus se sont également prononcés sur la taxe d’aménagement (son taux, ses exonérations) qui entrera en vigueur le 1er mars 2012. L’État, dans sa loi de finances rectificative 2010 a largement modifié les principes de la fiscalité de l’aménagement. Il a ainsi remplacé la taxe locale d’équipement (TLE) par la taxe d’aménagement qui doit permettre le financement des équipements publics nécessités par l’urbanisation. Le taux de cette taxe a été fixé à 5 % (à 20 % dans le périmètre de l’OIN), avec un abattement pour les logements aidés de 35 %. Cette taxe est portée sur les permis de construire.■

C’est voté ! • Nomination de Michel Leprêtre pour représenter la ville au comité stratégique de la Société du Grand Paris. • Demande de subventions auprès de différents organismes pour les opérations de signalisation tricolore et d’éclairage public, de travaux d’assainissement et de sécurité routière. • Fixation du taux de la taxe d’aménagement qui remplace la taxe locale d’équipement. • Fixation des droits de voirie pour l’occupation du domaine public qui augmentent de 3,95 %. • Fixation de tarifs et redevances pour tournage de films (+5 %) ; ne sont pas concernés les films réalisés par les étudiants et les tournages pour les journaux télévisés. • Demande de subvention auprès de l’agence Eau Seine Normandie pour la création d’un réseau d’assainissement voie Delibes. • Renouvellement de la convention avec le département pour le développement du bibliothème “Art contemporain” à la bibliothèque municipale Nelson-Mandela.

I SUZANNE THIRY I plus d’infos sur www.mairie-vitry94.fr/cm

• Augmentation de 2 % des tarifs de location des salles.

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Enfance

I JEUNESSE I

Préparer l’avenir

a ville, depuis 2004, a fait d’importants efforts en matière de petite enfance : ouverture de deux haltes multiaccueil la Ribambelle et l’Escale, construction de deux crèches multi-accueil Lagaisse et Rouget-de-Lisle (soit plus de deux cents places supplémentaires), mise en place d’un second relais assistantes maternelles (Ram) et, tout récemment, trois lieux d’accueil enfants-parents. Elle a également ouvert une ludothèque les Oursons, créé des locaux spécifiques pour neuf centres de loisirs mater-

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CYRIL ANANIGUIAN

En signant un nouveau contrat Enfancejeunesse avec la Caisse d’allocations familiales, l’équipe municipale a réaffirmé son intention de créer de nouvelles places d’accueil pour les jeunes enfants et de développer l’offre d’accueil au sein des centres de loisirs. nels, trois centres de loisirs primaires, ouvert deux centres de quartier préados supplémentaires. “Ce nouveau contrat avec la Caisse d’allocations familiales (qui couvre la période du 1 er janvier 2011 au 31 décembre 2014) est tout aussi ambitieux en matière d’accueil collectif ”, se réjouit Michèle Viguié, adjointe au maire en charge de la Petite Enfance. Outre les ouvertures de crèches multi-accueil ElsaTriolet et Olympe-deGouges, il prévoit la création, à moyen terme, d’une crèche de soixante berceaux sur l’îlot Fraternité

et la réservation de douze places dans une crèche interentreprise. La Caf s’est également engagée à participer au fonctionnement des trois crèches départementales qui seront rétrocédées à la ville. “Je veux aussi voir dans ces financements de la Caf, la reconnaissance de ce que notre ville fait en matière d’accueil de la petite enfance et du sérieux de la gestion de nos structures, note l’élue. Même si l’on peut regretter que le financement soit passé au cours de la dernière période de 70 % à 55 %.” Ce contrat prévoit égale-

ment la création d’une ludomobile, de deux nouveaux centres de quartier préadolescents, Robespierre et Moulin-Vert, le développement de l’offre d’accueil dans plusieurs centres de loisirs maternels et primaires, la mise en place de mini-séjours maternels. ■ I SU ZANNE THIRY I

Prochain conseil municipal le 14 décembre à 20 h 45

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Vous pouvez rencontrer vos élus chaque lundi, mardi, jeudi et vendredi en mairie (hors vacances scolaires) de 17 h à 19 h ou sur rendez-vous, 01 46 82 80 00.

ıvosıélusı Alain Audoubert

Isabelle Agier

Luc Ladire

maire sur rendez-vous compétence générale, développement urbain, prospective, intercommunalité.

9e adjointe qualité de l’espace public (esthétique urbaine et paysagère) ; parcs urbains et espaces verts ; préservation de la biodiversité.

Jean-Claude Kennedy

Sophie Germa

1er adjoint finances et budget ; politique des ressources humaines et personnel communal ; affaires civiles, réglementaires et juridiques ; sports ; anciens combattants.

10e adjointe culture, bibliothèque, cinémas, galerie, théâtre municipal, Écoles municipales artistiques ; relations avec le Centre culturel de Vitry ; jeunesse.

conseiller municipal délégué l’action municipale en faveur des étudiants, l’accompagnement de leurs études, l’accès à l’information, aux droits, aux bourses… ; leur intégration dans la ville, l’accès au logement, aux loisirs et aux activités culturelles et sportives locales, leur participation à la vie associative ; la mise en place d’initiatives de concertation à leur intention.

Jean-Pierre Moineau

Djamel Hamani

11e adjoint information, communication, nouvelles technologies ; vie de quartier, gestion urbaine de proximité ; vie associative, Maison de la vie associative ; sécurité publique, contrat local de sécurité et de prévention de la délinquance ; relations avec les conseillers municipaux.

conseiller municipal délégué mission locale Ivry-Vitry et le Plie.

Dominique Étave 2e

adjointe éducation, affaires familiales ; enfance, activités post et périscolaires, ludothèques, restauration ; personnes handicapées.

Jean-Marc Bourjac 3e adjoint santé, prévention, centre municipal de santé ; centre médico-psycho-pédagogique ; hygiène publique.

Cécile Veyrunes-Legrain 4e adjointe environnement, propreté de la ville, gestion des déchets et tri sélectif ; travaux de voirie, eau et assainissement ; moyens logistiques, parc automobile ; patrimoine communal, architecture et travaux dans les bâtiments publics ; relations publiques, fêtes et cérémonies.

Michel Leprêtre 5e adjoint aménagement, urbanisme réglementaire et opérationnel ; développement économique et emploi ; habitat et logement ; commission départementale de l’équipement commercial.

Michelle Viguié

Sonia Guénine 13e adjointe relations, solidarité et coopérations internationales, jumelage ; culture de paix.

Maurice Tzinmann 14e adjoint élaboration et suivi des dispositifs “politique de la ville” (État, région, département) ; développement du commerce de proximité et de l’artisanat ; marchés aux comestibles.

Jean Couthures conseiller municipal délégué économie sociale et solidaire ; commerce équitable.

Bernadette Ebode Ondobo

Bertrand Potier

conseiller municipal délégué organismes paritaires du personnel ; devoir de mémoire et liaison avec les associations d’anciens combattants.

Fabienne Le Corre 8e adjointe affaires sociales, commission de défense des familles, relations avec le CCAS ; solidarité, personnes retraitées et personnes âgées ; office municipal de l’immigration (OMI) ; vacances pour tous les âges.

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12e adjoint circulation, stationnement ; pistes cyclables et circulations douces ; sécurité routière ; police municipale.

6e adjointe petite enfance, crèches, protection maternelle et infantile (PMI), relais d’assistantes maternelles ; commissions de sécurité. 7e adjoint enseignements secondaires, professionnels et supérieurs ; recherche scientifique et technique (Matériaupôle, Explor@dôme…), et leurs liens avec les besoins d’emplois etle développement économique.

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Rémi Chicot

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conseillère municipale déléguée protection maternelle et infantile.

Philippe Beyssi

Sylvie Vassallo conseillère municipale déléguée la promotion de l’écrit, du livre et de la lecture ; la démocratisation de l’accès à Internet et aux nouvelles technologies de l’information et de la communication.

Saïd Omouri conseiller municipal délégué les centres de loisirs (maternels, primaires, préadolescents).

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CONSEILLERS

GÉNÉRAUX

Pierre Bell-Lloch sur rendez-vous • hôtel de ville : 01 46 82 84 56 • salle Jean-Bécot rue de la Fraternité : le 1er samedi de chaque mois de 10 h à 12 h • salle Auber 18, rue Auber : le 2e jeudi de chaque mois de 18 h à 20 h • salle du Château, 6, rue Montebello : le 3e jeudi de chaque mois de 17 h à 20 h • centre de quartier du Port-àl’Anglais : le 4e mercredi de chaque mois de 18 h à 20 h

Évelyne Rabardel Sur rendez-vous à l’hôtel de ville 01 46 82 84 56, le 3e mercredi de chaque mois de 17 h à 19 h en alternance : • quartier Balzac, groupe scolaire Anatole-France, 105-107, rue Balzac • quartier Centre-ville, salle du Château, 6, rue Montebello. • quartier du 8-Mai-1945, salle Raymond-Jeannot, 101, rue de Choisy

Jacques Perreux • mairie : 1er jeudi du mois à partir de 17 h ; • centre de quartier ColonelFabien : 2e jeudi du mois à partir de 18 h ; • galerie commerciale Simply Market : 3e jeudi du mois à partir de 18 h ; • réfectoire école Paul-Langevin : 4e jeudi du mois à partir de 18 h.

CONSEILLER

RÉGIONAL

Jacques Perreux

DÉPUTÉS René Rouquet (9e circonscription) 01 58 73 29 00

Pierre Gosnat (10e circonscription) 01 49 60 24 27

Téléphones Médecin de garde : Sami (Service d’accueil médical initial) 15 Urgence européenne : 112 Pompiers 18 Police secours 17 Commissariat 01 47 18 35 00 Police municipale 01 55 53 17 36 Centre antipoison 01 40 05 48 48 EDF 0810 333 294 GDF 0810 800 801 Centre hospitalier intercommunal Créteil 01 45 17 50 00 Urgences obstétricales (Clinique des Noriets) 01 45 59 55 00 Clinique Pasteur 01 45 73 35 35 (01 45 73 35 36, urgences 24h/24) Hôpital Henri-Mondor, Créteil 01 49 81 21 11 Hôpital Bicêtre, Kremlin-Bicêtre 01 45 21 21 21 Violences conjugales 39 19 Enfance maltraitée 119 Pharmacie de garde 39 15 Sécurité sociale 36 46 Caisse d’allocations familiales 0810 25 94 10 Centre municipal de santé 01 55 53 50 80 Pôle emploi 39 49 Bourse du travail 01 43 91 17 60 Aides 01 46 81 44 44 Drogues info service 0 800 23 13 13 SOS vétérinaire 08 92 68 99 33 Taxis 01 46 80 00 00 La Poste 36 31

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ı tribunes d es Hold-up sur la santé et la sécu !

Aux urnes les jeunes

Le gouvernement ment quand il prétend que la dérive des finances de l’État est liée aux dépenses publiques et au nombre de fonctionnaires. En culpabilisant les Français en matière de soins et de santé, il veut leur faire payer deux fois la note, comme cotisant et comme usager ! Pour les plus fragiles, les plus démunis se soigner n’est plus possible. Entre les participations forfaitaires, les franchises sur les médicaments, sur les transports sanitaires et les actes paramédicaux, les déremboursements, 29 % d’entre nous se privent de soins. Avec le doublement de la taxation les mutuelles deviennent des collecteurs d’impôts. 94 % des Français seront surtaxés en 2012, pour 1,7 milliard d’euros. Le report de la réforme de la dépendance qui devrait répondre aux besoins des 1,4 million de personnes âgées en perte d’autonomie d’ici 2040 contraint les familles à se débrouiller, à vendre leurs Il faut rompre biens pour faire face ! avec cette vision Ce gouvernement est indifférent à la santé des citoyens. Il comptable faut rompre avec cette vision comptable des soins et de la des soins. santé, développer la prévention, revoir les exonérations de cotisations sociales des entreprises et refonder un droit à la santé pour tous. Dans le Val-de-Marne la lutte des personnels hospitaliers, syndicats, universitaires, usagers, élus vient d’aboutir au maintien du service de chirurgie cardiaque à Mondor. C’est une victoire contre la fermeture voulue par l’ARS*. Ainsi, le seul hôpital à proposer un pôle médico-chirurgical-cardio-vasculaire de 150 lits pour un bassin de 1,5 million d’habitants est maintenu. On a pu faire reculer le gouvernement ensemble ! Il faut continuer. À Vitry, la municipalité agit en renforçant le nombre de consultations au centre municipal de Santé qui reçoit 80 000 personnes par an et ouvre une nouvelle salle de chirurgie dentaire. Elle apporte sa contribution au maintien d’un service public de santé de qualité au service de tous. * Agence régionale de santé qui applique les directives du gouvernement

2012, c’est maintenant : Disons non à l’austérité, non à la suppression des postes dans l’Éducation nationale, non à la marchandisation de ce qui nous est le plus cher : l’école publique. Nous devons redonner du sens aux valeurs de la République : Liberté, Égalité, Fraternité, Solidarité et, reprendre en main notre citoyenneté. Oui nous sommes déjà en 2012 et je vote. Et pour voter je dois m’inscrire sur les listes électorales, car si je m’inscris, j’ébauche le premier pas vers le changement. L’acte de voter est le symbole fort qui marque la volonté de s’exprimer. Pour m’exprimer je dois m’inscrire sur les listes électorales. Voter est un droit accordé à chaque citoyen dans le cadre de la République, assorti d’un devoir civique, moral de l’exercer. Un droit qu’on se doit de saisir. Beaucoup pensent que c’est inutile. Mais encore aujourd’hui dans certains pays les hommes se battent pour obtenir ce droit. Il est important d’exprimer ses choix de façon pacifique. Nous L’acte de voter sommes tous responsables est le symbole des décisions qui régissent fort qui marque notre République. De nombreux jeunes ne s’inla volonté de téressent pas suffisamment à s’exprimer. la politique et n’accomplissent pas l’acte citoyen que nous offre la démocratie. Mais la politique régit votre quotidien. Ne pas s’inscrire sur les listes électorales, ne pas voter équivaut à croire que notre société est parfaite et qu’il n’y aurait rien à changer. Mais aller voter c’est aussi décider à quoi vont servir vos impôts. Vous avez dix-huit ans entre le 1er janvier 2012 et la date de l’élection, alors vous pouvez vous inscrire et voter en 2012. Jeunes, définissez votre citoyenneté à travers votre vote. Rendez-vous à la Mairie de Vitry-sur-Seine muni de votre carte d’identité ou passeport, d’un justificatif de domicile avant le 31 décembre 2011. L’élection du président de la République aura lieu les dimanches 22 avril et 6 mai 2012 et les élections législatives se dérouleront les dimanches 10 et 17 juin 2012. Ces deux élections vont être le grand rendez-vous du peuple rassemblé. Elles vont permettre notre ambition collective et notre projet d’une Europe juste et sociale. Ton vote, c’est ta voix, ton droit. Alors inscris-toi.

Fabienne Le Corre

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> Groupe Communiste républicain et citoyen Hôtel de ville www.groupecrc-vitry.com ¬ 01 46 82 83 37

> Groupe Socialiste Hôtel de ville ¬ 01 46 82 84 83 Bernadette Ebode Ondobo

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Espace de libre expression réservé aux groupes politiques constitués au sein du conseil municipal. Les auteurs assument les propos tenus dans ces tribunes. Le directeur de la publication est personnellement responsable de leur contenu.

Le nucléaire : enjeu politique et économique L’accord électoral pour les prochaines présidentielles entre le PS et les Verts a mis en évidence une problématique de programme commun de gouvernance entre ces deux formations. La revendication anti-nucléaire des anciens gauchistes qui ont formé l’ossature du mouvement des Verts, avant qu’il ne se revendique de l’écologie, est parfaitement incompatible avec les enjeux économiques et stratégiques de notre pays sur ce dossier. Au-delà des impératifs du coût de production de l’électricité pour les particuliers et les entreprises, il est nécessaire de préserver l’indépendance énergétique de notre pays vis-à-vis du pétrole et du gaz naturel. Il faut impérativement sauvegarder les emplois de la filière nucléaire et d’autres qui pourraient disparaître par des délocalisations dans de nombreux secteurs industriels si les coûts de l’énergie devenaient prohibitifs. D’autres arguments techniques miliIl est nécessaire tent pour cette décision tout de préserver particulièrement s’agissant l’indépendance de la pollution atmosphérique. énergétique de Il ne faut pas minimiser bien notre pays. évidemment les dangers du nucléaire et la situation à Fukushima nous engage à renforcer les contrôles. De même, l’option nucléaire ne doit pas nous empêcher de développer les énergies renouvelables, via les capteurs solaires et les procédés de piles à combustibles par exemple. À échéance de vingt-cinq ou trente ans, certaines centrales seront démantelées et on peut raisonnablement penser que des nouvelles technologies et matériaux rendront possible la reconversion et le stockage prolongé des combustibles. Aujourd’hui dans un contexte économique dégradé, l’abandon de la filière serait une erreur grave et une faute politique majeure pour nos populations. Le PRG ne devra pas soutenir cette option. Libre au PS d’accorder des circonscriptions électorales aux Verts, les accords ont un prix politique, mais restons fermes sur nos valeurs et nos objectifs programmatiques et n’ayons pas de complaisance envers ceux qui souhaitent nous entraîner dans la démagogie et au final dans l’échec.

> Groupe Parti radical de gauche Hôtel de ville ¬ 01 46 82 81 40

Tribune non parvenue

> Groupe Vagues Hôtel de ville ¬ 01 46 82 81 30 www.vitry-vagues.org

Maurice Tzinmann

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ı tribunes d e Imposer nos exigences vitales !

“Le vieux, la crise, le neuf”

Après avoir enfoncé dans la misère les classes populaires grecques, espagnoles et portugaises, la spéculation se déchaîne contre l’Italie et louche vers la France. Partout cette dette faite pour aider les banquiers et la classe capitaliste sert de prétexte pour faire reculer les salaires et les retraites, pour rendre encore plus difficile la vie des chômeurs, pour revenir sur les quelques protections sociales accordées aux salariés dans le passé. Les capitalistes et leurs serviteurs politiques savent que les plans d’austérité, en vidant encore plus les poches de la majorité de la population, diminuent encore plus sa capacité de consommation et aggravent la crise. Ils le savent et pourtant ils le font quand même. “Après nous le déluge” : derrière les marionnettes impuissantes à la tête des États, c’est toute la classe dominante qui témoigne de son irresponsabilité non seulement à l’égard de la Mettre en marche société mais même à l’égard de sa propre économie. la force collective Pour protéger nos emplois et le pouvoir d’achat de nos des travailleurs. salaires, nous ne pouvons compter que sur notre propre force. Cette force, en réalité nous l’avons, car toute la richesse sociale, y compris les sommes extravagantes qui partent dans la spéculation, résulte de notre travail et de notre exploitation. Si nous ne voulons pas être poussés vers la soupe populaire, nous aurons à imposer l’interdiction des licenciements et la répartition du travail entre tous sans diminution de salaire, afin de préserver notre emploi. Nous aurons à imposer l’augmentation conséquente des salaires et des pensions de retraite, et la protection de leur pouvoir d’achat par l’indexation sur les hausses de prix. Et, bien au-delà de ces deux exigences vitales immédiates, les travailleurs sont les seuls en situation de contester le règne de la finance sur le monde. La grande bourgeoisie mène la société à la ruine. Le seul avenir vivable est de lui ôter sa mainmise sur les usines, les banques, sur les richesses et les moyens de les produire.

Les anciens se souviendront du titre d’un ouvrage publié en… 1975. Les temps et les exigences ont évolué. Notre époque est marquée par une crise politique, économique et sociale mondialisée. La désorganisation mondiale doit cesser et une politique neuve doit être mise en œuvre en notre pays, l’Europe et le Monde. Le vieux monde est appelé à disparaître et à laisser place à une analyse complète et des perspectives novatrices. Il s’agit de refuser que les dettes publiques soient utilisées comme outil de manipulation pour organiser la régression sociale et la soumission aux marchés financiers sous la main mise des établissements bancaires privés. L’austérité est prônée alors même que le cri de justice et de liberté traverse le monde. La dynamique du Front de gauche dépasse largement ses initiateurs : le Parti comAvant le muniste, le Parti de gauche et la Gauche unitaire. Le pro31 décembre, gramme du Front de gauche s’inscrire sur les et de son candidat commun, listes électorales. Jean Luc Mélenchon, porté par des partis et associations de gauche est largement débattu et soutenu par des assemblées citoyennes. Dès novembre, à Vitry, Parti communiste, Parti de Gauche, Convergences et alternative se sont retrouvés pour œuvrer afin qu’un fleuve large et puissant s’exprime notamment lors des scrutins de ce printemps 2012. Ce mouvement s’amplifie. Ce processus est essentiel pour notre ville qui aspire, à des emplois proches, des services publics forts, et pour les droits à la santé et au logement ainsi que pour un environnement respecté. Agir pour le présent et investir pour l’avenir nécessite que la politique soit aux commandes et que la mondialisation ne soit pas le prétexte de la régression. Avec le slogan “place au peuple” c’est la primauté du débat politique qui est affirmée dans notre ville et dans notre pays comme dans le monde. Bien entendu, je vous donne toujours rendez-vous sur mon bloc-notes électronique. Vous êtes de plus en plus nombreux à vous y rendre.

> Groupe Lutte ouvrière Hôtel de ville ¬ 01 46 82 82 43 b.benyacar.@wanadoo.fr Bernard Benyacar

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Bertrand Potier

> Groupe du Parti de gauche Hôtel de ville ¬ 01 46 82 81 35 bertrand.potier@mairie-vitry94.fr http://bertrandpotier.hautetfort.com/ ı vitry le mensuel ı

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Espace de libre expression réservé aux groupes politiques constitués au sein du conseil municipal. Les auteurs assument les propos tenus dans ces tribunes. Le directeur de la publication est personnellement responsable de leur contenu.

Pour sortir du nucléaire il faut économiser l’électricité

Un accès aux soins solidaire pour tous

Sans drame, sans polémique, nos voisins allemands se sont engagés dans la sortie du nucléaire. Décidée en 2000, confirmée en 2011, cette sortie se fait de manière progressive. En 2020, l’ensemble des réacteurs construits entre 1977 et 1985 seront arrêtés. En 2031, toutes les centrales nucléaires cesseront de fonctionner. Et pourtant, nos voisins ne reviennent pas à la bougie, loin de là. Il est vrai que cette évolution s’accompagne d’un effort important pour réduire la consommation d’électricité : isolation thermique des bâtiments, recherche de l’efficacité énergétique dans l’industrie, taxes sur l’énergie et le CO2. Avec un résultat significatif : si en 1998 les Allemands et les Français consommaient en gros la même quantité d’énergie domestique, l’Allemagne n’a pratiquement pas augmenté depuis cette consommation, tandis que la nôtre a connu une augmentation de 28 % durant la même période. Il existe chez nous de nombreuses sources d’économies possibles, à commencer par la mise de côté Une autre progressive du chauffage élecpolitique trique, qui n’est nulle part autant utilisé qu’en France. Or, ce énergétique. choix de nos responsables est à l’origine de la précarité énergétique de nombreux ménages. Effectué à une époque où l’énergie, grâce au nucléaire, était bon marché, il est devenu de plus en plus onéreux avec l’augmentation des tarifs de l’électricité : impayés, surendettement, impossibilité de se chauffer normalement… en ont résulté pour de nombreuses familles modestes. Une politique de rénovation thermique permettrait de réduire la consommation globale et allégerait la facture des ménages. D’autres économies sont possibles dans l’agriculture et l’industrie, avec des moteurs plus économes, et des procédés industriels innovants dans la sidérurgie et la chimie. Il est donc possible de réduire notre consommation d’énergie sans porter atteinte au confort des Français et aux performances de leur industrie. Si les Allemands l’ont fait, pourquoi les Français n’en seraient pas capables ? De même, nos voisins ont développé le secteur des énergies renouvelables en créant des centaines de milliers d’emplois. Allons, encore un effort pour imaginer une autre politique énergétique !

Dans la nuit du 14 au 15 novembre, la majorité du Sénat a voté une nouvelle version du projet de loi de financement de la Sécurité sociale 2012 trouvant des pistes beaucoup plus solidaires et supprimant certains cadeaux fiscaux mis en place par le gouvernement. Notre système de soins fabrique de l’exclusion et de l’inégalité dans l’accès aux soins. Conséquence : des soins retardés, des problèmes de santé négligés qui peuvent entraîner des pathologies parfois très graves et décelées bien trop tardivement. Le pacte social d’égal accès aux soins a été brisé par la droite. Les situations sociales et sanitaires des zones urbaines sensibles cumulent les difficultés, mais ces mêmes difficultés interagissent et génèrent des souffrances, sinon des pathologies. De plus en plus de personnes notamment dans les quartiers populaires repoussent certains soins pour des raisons économiques et se passent de complémentaire santé car les cotisations sont trop chères. Des réponses existent et peuLe pacte social vent être construites à l’écheld’égal accès aux le locale afin de définir de vérisoins a été brisé. tables stratégies de territoire pour améliorer à la fois la prévention et l’accès aux soins pour tous. Je suis profondément attachée à un égal accès aux soins de toute la population, il est urgent de : sanctuariser le périmètre d’intervention de la solidarité nationale ; revaloriser l’aide à la complémentaire santé pour les personnes de plus de cinquante ans, mesure intégralement finançable avec les excédents dégagés par le Fonds CMU ; accentuer la concurrence dans le secteur de l’assurance santé pour faire baisser les frais et les marges. Il faut donner la priorité à la proximité en : associant les habitants des quartiers à la création et la mise en œuvre d’une maison de santé de proximité sur leur quartier ; leur donnant la possibilité d’exprimer leurs besoins en matière de santé, de faire des propositions, de dialoguer avec les représentants des institutions et les professionnels concernés ; leur donnant la possibilité de participer à la construction d’un projet santé sur le quartier, voire à la gouvernance de la maison de santé de proximité (comité d’usagers…). Tous ensemble pour rétablir la solidarité et la qualité de notre système de santé.

> Groupe Verts Hôtel de ville ¬ 01 46 82 81 40 vitrysurseine.lesverts.fr contact@vitrysurseine.lesverts.fr Isabelle Agier

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> Non inscrit Hôtel de ville ¬ 01 46 82 81 35

Hocine Tmimi

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I Naissances I

Citoyenneté Inscription sur les listes électorales • L’inscription sur les listes électorales de votre commune est obligatoire pour pouvoir exercer votre droit de vote. Et cela au plus tard le 31 décembre 2011 pour les scrutins organisés en 2012 (élections présidentiel, les 22 avril et 6 mai, et législatives, 10 et 17 juin), notamment pour les personnes ayant déménagé en cours d’année – même dans la même commune – et pour les personnes ayant plus de dix-huit ans et qui n’ont jamais été inscrites. Les pièces à produire : une carte nationale d’identité ou un passeport en cours de validité ; un justificatif de domicile nominatif (quittance eau, gaz, électricité, facture téléphonique d’un téléphone fixe) datant de moins de trois mois. • Les personnes ayant eu dix-huit ans entre le 1er mars 2011 et le 29 février 2012 et les jeunes devenus majeurs entre le 1er mars 2012 et la veille du premier tour de l’élection doivent aller vérifier à la mairie de leur lieu de résidence que l’inscription d’office a bien été effectuée.

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Inscriptions en mairie, service Réglementation ou dans les relais-mairie ou par courrier. Renseignements : 01 46 82 83 27

formulaire d’inscription sur www.mairie-vitry94.fr rubrique la mairie, mairie pratique, élections

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Septembre FERNANDES Léa • GUIRASSY Oumar • KAMAL Mahera • LAWANI Sherif • LECOUP Evan • MARTON Alicia • MOREAU-SANSAC Erwan • RIZK Maelle • SANGU LUKIELA Ciarra.

LaeticiaKUSUAMINA LUKAYA Gauthier • BELKEBIR Lydia-BEN YOUNÈS Ramzi • RECCHIA BéatriceDEMONCHAUX Jean • LE ThaiTRINH Quang.

I Décès I

Juillet Octobre CHALLAL Seryne • MEHROUG Rayan • SOUSA Noham • MONTELLA-CIANI Gwendal • GOMES GONÇALVES-YU Lilian • LEROY Ameyna • RODRIGUESPEREIRA Anna • MAHTAOUI Hamid • SOHIER Bastien • DONDON Mélissa • RENAULD DE LIMA Victoire • DI PONIO POLA Maxence • MARINO Naya • COURTIN Sorenn • GASSAMA Abdoulaye • YOROGA Raphaël • BOUÂAZA Adam • ZOUADA Younes • TOURE Fanta • COSTE Hugo • FOFANA Alpha • HERSON MALLET Enzo • JHON Dave-Michael • KANTÉ Diarahaa, MESSAHEL Scarlett • MOULLA Mélina • PIERROT-SAPOR Tessa • ROCCA Lyséa • RODINISK GARCIA Enzo • SAMA Fadyl • SIANNATHURAI Pirawen • TELLI Alya • ZILI Rania.

I Mariages I

Octobre RABIA Sonia-MEHIDI Jonathan • BROWN Jeanne-RICHARDEAU Jean-Baptiste-Hervé • BOUCHIREB Malika-MAIGNAN Pascal • FOFANA Rahamatou -YOBOUE N'da • SENGKEO Sylvie-WEISS Franck • YING Liping-PAN Chenlong • BENDADA Karima-KELBITE Chaouki • GUYVALLET JacquelineTESSIER Eric • BRAHMI YasminaGUEDDOU Khelifa • OTSMANE Assia-BESSAA Mohand • SY SophieYIN Kim • EL IDRISSI Lalla-RAHAL Mohamed • ZHANG Xin-ZHONG Cheng • RATSIMBAZAFY AndrySAJKOWSKI Sebastian • SAY Magne-AFFALI Angaman • LHOUMEAUX Natacha-LEBOUT Sylvain • AMARA Nadia-HAMOURI Abderrahmane • EKUTSHU EWUZA

ROUSSEAU Yvette ép. BRUNELLI 72 ans.

Septembre ROQUE Joséphine ép. HOT 101 ans • SAN-AUGUSTIN Mathilde 76 ans • MONTEIRO Marie 79 ans • TAÏK Rahmouna 63 ans • YUS LARRAZ Manuel de los Reyes 61 ans • LEUR Jean 80 ans • GIANGI Gilbert 45 ans • PASQUIER Yves 79 ans • KANOUTÉ Magassa 70 ans • PION Michel 61 ans.

Octobre RICHE Madeleine 82 ans • COMBRISON Yvonne 86 ans • SERA Josiane ép. DE ARA GAMAZO 63 ans • FONTÈS Monique ép. GIUSEPPONE 78 ans • BOURGNE Michelle 81 ans • MINIMBOU MATOKO Rita 49 ans • MALAISÉ Gaston 72 ans • BAZET René 85 ans • ROUGÉ Pierre 87 ans • COLLIN Raymond 89 ans • ARSLAN Ahmet 66 ans • WASTYN Paul Jean 80 ans • BACRI Georges 86 ans • MENDES BREU Francisco 85 ans • KONARE Mamadou 67 ans • TARAVELLA Severino 87 ans • LACAZE Germaine ép. VIEU 95 ans • SACQUET Germaine ép. LEDAUPHIN 95ans • PAPA Antoinette ép. INIESTA 61ans • ENSERGUEIX Henriette ép. NOËL 86 ans • CARIOU Annick ép. LAVOISIER 62 ans • HUOT Lucienne 103 ans • JIMENEZ Juliana ép. PEREZ 78 ans • JANOT Eliane ép. DECAIX 81 ans • FOURMENT Gilbert 64 ans • TRACCOEN Michel 67 ans • ROUSSALINO José 34 ans • BELHAOUAS Mohammed-Ouamar 90 ans • DELLAPINA Mario 75 ans • BOUGRAT Bernard 76 ans • BARON Daniel 69 ans • DUCHÊNE Edmond 86 ans • NASRI Benyounes 69 ans • JANKOVIC Toplica 61 ans • GLARDON Marcel 86 ans. ı page

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ı p e t ites Espaces vert

Les petites annonces sont gratuites… Recherche ■ Étudiante en mathématique pour donner des cours de soutien à domicile niveau seconde 06 64 24 42 95 ■ Doctorante en linguistique à Paris Sorbonne, 28 ans, garde enfant tous les jours, week-end, va les chercher à l’école, surveille les devoirs, soirées, aide ménagère possible 06 19 82 88 84 ■ Femme sérieuse 25 ans diplômée du CAP Petite Enfance avec expérience cherche enfants à garder le week-end et pendant les vacances scolaires - 06 71 50 02 21 ■ Dame de grande expérience cherche heures de ménage/repassage ou garde d’enfants après l’école ou s’occuper de personnes âgées 06 32 88 71 55 ■ Jeune femme expérimentée amène vos enfants à l’école et va les chercher à 16h30 ou 18h et propose de garder vos enfants le week-end ou le mercredi et pendant les vacances scolaires - 01 46 81 29 90 ■ Triporteur à moteur d’occasion bon état - 01 45 73 96 87

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À vendre ■ Manteau homme beige en mouton retourné T50 état impeccable 50€, manteau homme beige clair T48 laine et cachemire 50€, blouson homme T48 30€, à débattre vêtements BB 0,5 à 1€ - 06 65 58 17 95 ■ Matelas 2 places gonflable électrique 30€, bar plateau couleur noir pour cuisine 103x60x120 100€ 06 94 65 24 (partir de 19h) ■ Vêtements 0 à 18 mois garçon, vélo adulte neuf, chaussures femme P37, 38, 39 - 06 59 68 03 08 ■ Lit BB blanc TBE 50€ + matelas assorti 12€ - 01 46 80 30 55 ou 06 18 37 33 95 ■ Moto enfant Dirt Bike + casque servi e 2 fois - 200€ 01 46 82 42 80

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Règlement des petites annonces Les petites annonces sont gratuites. Elles permettent à chacun de vendre, échanger, donner un bien ou proposer un service (cf. article L 8221-7 du code du travail). La ville de Vitry-sur-Seine se réserve toutefois le droit de ne pas publier ou de retirer une annonce non conforme à l’esprit de cet espace, sans qu’en soit averti obligatoirement son auteur. Le contenu des annonces est sous l’entière

responsabilité de leur auteur. Les annonces devront parvenir à la direction de la Communication avant le 10 du mois précédent leur publication. Une seule annonce par foyer. Elles seront publiées dans leur ordre d’arrivée dans la limite de la place disponible. Règlement complet sur le site Internet de la ville (mairie-vitry94.fr) et disponible à la direction de la Communication avec le formulaire.

Rédiger vos petites annonces en majuscules en utilisant uniquement le bulletin ci-dessous. Les annonces nous parvenant sur un autre support ne seront désormais plus prises en compte.

PETITES ANNONCES GRATUITES Une annonce par foyer, 150 caractères maximum (lettre, chiffre, ponctuation, espace) l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l––l Nom : ........................................................................ Téléphone : ..............................................................................

À retourner par courrier : Mairie de Vitry, direction de la Communication, 2, avenue Youri-Gagarine, 94400 Vitry-sur-Seine ou à déposer à la direction de la Communication : hôtel de ville, zone verte, 2e étage

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Le service des petites annonces vous propose deux moyens de diffusion. • Dans le Mensuel avec le bulletin ci-contre. • Sur Internet www.mairie-vitry94.fr rubrique Net utile. Les annonces déposées sur Internet sont directement publiées sur le site. Nous ne prenons pas d’annonce par téléphone. Règlement complet des petites annonces sur le site Internet de la ville (mairie-vitry94.fr) et disponible à la direction de la Communication avec le formulaire.

Mensuel municipal d'informations locales, édité par la ville de Vitry-surSeine, 2, av. Youri-Gagarine 94407 Vitry-sur-Seine Cedex 01 46 82 80 00 ı Directeur de la publication : Jean-Pierre Moineau ı Rédactrice en chef : Suzanne Thiry, 01 46 82 80 19 ı Secrétaire de rédaction : Christine Le Bras, 01 46 82 84 80 ı Rédaction : Marjorie Andrès, 01 46 82 83 96 ; Paule Herouard, 01 46 82 84 66 ; Anthony Leroi, 01 46 82 82 08 poste 7329 ı Photographe : Sylvain Lefeuvre, 01 46 82 84 79 ı Conception graphique : Médiris & Spirale (2003) ı Adaptation : Direction de la communication (2005) ı Maquette : Gaëlle Gonnet, Valentin Soen, François Roué ı Impression : Grenier ı Publicité : HSP, 01 55 69 31 00 ı Hôtel de ville : 01 46 82 80 00 ; lemensuel@mairie-vitry94.fr

Adresse : ........................................................................................................................................................................

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N° 81

– DÉCEMBRE 2011 ı


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Ce mois-ci ! J 1 V 2 S 3

Rencontre des jeunes diplômés > 4 Coupe nationale de patinage de Vitry

D 4 L 5 M 6

Assemblée générale du Centre-Ville

M 7 J 8

Assemblée générale Commune-de-Paris

V 9

> 11 Marché de Noël

S 10

Fête des solidarités

D 11

Tiken Jah Fakoly au théâtre Jean-Vilar

L 12 M 13 M 14

Conseil municipal

J 15 V 16

(après la classe) au 2 janvier, vacances de Noël

S 17

Noël des enfants handicapés

D 18 L 19 M 20 M 21 J 22 V 23 S 24 D 25 L 26 M 27 M 28 J 29 V 30 S 31 L’information municipale, tous les mois, toutes les semaines et tous les jours : Vitry le mensuel, Vitry hebdo et www.mairie-vitry94.fr

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Décembre 2011


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