Revue de presse 2019

Page 1

PRESSE 2019

Afrique, Amérique, Océanie Membre de la Compagnie Nationale des Experts 31 rue de Seine, 75006, Paris +33 (0)1 42 01 69 82 - info@charleswesleyhourde.com www.charleswesleyhourde.com


Ch arles-Wes ley Hour d é - P r esse 2 0 1 9 L ’E s ta mpi l l e, L’Obj et d ’ A r t - j a n v i e r 2 0 1 9

Date : Janvier 2019 Page de l'article : p.72-73 Journaliste : Firmin Baes

Pays : FR Périodicité : Mensuel

Page 1/2

MARCHE DE LART

BRAFA, CRUS 64 Pour la 64e édition de la dynamique foire bruxelloise, 133 galeries originaires de 16 pays différents proposeront à l'œil des amateurs du monde entier leurs plus belles découvertes. Culminant l'année passée à plus de 65 000 visiteurs - son record - la BRAFA confirme son attractivité dans un univers concurrentiel féroce. Parmi les seize

nouveaux venus citons cette année les Français Brame & Lorenceau (art impressionniste, moderne et contemporain) et Charles-Wesley Hourdé (arts d'Afrique, d'Océanie et d'Amérique), les Anglais Willow Gallery (peintures impressionnistes et européennes) et Bowman

Sculpture [sculpture européenne du XIXe à aujourd'hui), l'Allemande Rôbbig Mùnchen (porcelaine de Meissen, mobilier, objets d'arts), ou encore l'Américaine Rosenberg&Co (impressionnisme, art moderne et contemporain). Deux Français signent cette année leur retour : Pierre Segoura (tableaux, dessins, objets d'art, meubles anciens et photographies) et la Maison Rapin (arts décoratifs du XXe siècle et créations contemporaines). Notons enfin que l'excentrique duo Gilbert 8e George sera l'invité d'honneur de cette édition 2019. Célèbres pour leurs photomontages XXL aux couleurs chatoyantes au coeur desquels ils se mettent volontiers en scène, ces artistes décalés présenteront cinq de leurs oeuvres récentes disséminées à différents endroits de la foire. O. P.-M. « BRAFA - Brussels Art Pair », du 26 janvier au 3 février 2019 à Tour & Taxis, avenue du Port 88,1000 Bruxelles, www.brafa.be

Jacques van Oostenrijk, dit Dautriche (maître en 1765), commode à la grecque d'époque Transition. Estampillée, 88 x 130 x 61 cm. @ galerie Berger

Portraitiste très prisé de la bonne société belge, Firmin Bacs (1874-1943) nous livre avec cette tricoteuse assise à sa fenêtre l'image sereine d'une jeune fille profitant de la douceur d'une journée d'automne. Elle illustre parfai tement l'avis d'un critique qui en 1940 écrivait à propos de

l'atmosphère des œuvres de

l'artiste : « II y a partout une élévation d'inspiration, une dignité paisible, une vision em preinte de grandeur simple qui

réconfortent et réjouissent l'âme et le cœur ».

Firmin Baes, La Petite Tricoteuse, 1938. Pastel sur toile préparée, 88 x 73 cm. @ galerie Alexis Bordes

Cette belle commode Transition présentée par la galerie Berger porte l'estampille de Jacques van Oostenrijk, dit Dautriche, ébéniste réputé pour ses marqueteries aux motifs géométriques injustement demeure dans l'ombre de Jean-François Oeben.

Tous droits réservés à l'éditeur

BRAFA 1573785500502


Ch arles-Wes ley Hour d é - P r esse 2 0 1 9 L ’O eil - j anvi er 2019


Ch arles-Wes ley Hour d é - P r esse 2 0 1 9 B ea u x-Arts - j anvi er 2 0 1 9


Ch arles-Wes ley Hour d ĂŠ - P r esse 2 0 1 9 L a L ibre - 17 j an vi er 2 0 1 9


Ch arles-Wes ley Hour d ĂŠ - P r esse 2 0 1 9 Triba lman i a. co m - 18 j a n v i e r 2 0 1 9


Ch arles-Wes ley Hour d é - P r esse 2 0 1 9 Ga z ett e de l ’Ho tel Drouot - 1 8 j a n v i e r 2 0 1 9


Ch arles-Wes ley Hour d é - P r esse 2 0 1 9 Fu s ion Medi a Gro up - 2 0 j a n v i e r 2 0 1 9


Ch arles-Wes ley Hour d Ê - P r esse 2 0 1 9 Qu otidi en de l ’art - 2 4 j a n v i e r 2 0 1 9


Ch arles-Wes ley Hour d é - P r esse 2 0 1 9 Art New spaper Dai l y - 2 4 j a n v i e r 2 0 1 9


Ch arles-Wes ley Hour d é - P r esse 2 0 1 9 P a ris Match - févri er 2 0 1 9


Ch arles-Wes ley Hour d é - P r esse 2 0 1 9 D e Stan daard - févri e r 2 0 1 9


Ch arles-Wes ley Hour d é - P r esse 2 0 1 9 Qu otidi en de l ’art - 6 f é v r i e r 2 0 1 9


Ch arles-Wes ley Hour d é - P r esse 2 0 1 9 The Art Newspaper D a i l y - 1 4 f é v r i e r 2 0 1 9


Ch arles-Wes ley Hour d ĂŠ - P r esse 2 0 1 9 Triba l A rt Magazi ne - P r i n t e m p s 2 0 1 9


Ch arles-Wes ley Hour d é - P r esse 2 0 1 9 76 Fa ubo ur g, S o theb y’ s Ma ga zi n e - a v r i l 2 0 1 9


Ch arles-Wes ley Hour d ĂŠ - P r esse 2 0 1 9 L e Jour n al des Arts - 1 0 a v r i l 2 0 1 9


Ch arles-Wes ley Hour d é - P r esse 2 0 1 9 P oint de Vue - 5 j ui n 2 0 1 9


Ch arles-Wes ley Hour d é - P r esse 2 0 1 9 Art new spaper - 24 jui n 2 0 1 9


Ch arles-Wes ley Hour d é - P r esse 2 0 1 9 L ’O eil - S eptembre 2 0 1 9


Ch arles-Wes ley Hour d é - P r esse 2 0 1 9 L e Qu o ti di en de l ’ar t - 1 2 Se p t e m b re 2 0 1 9


Ch arles-Wes ley Hour d ĂŠ - P r esse 2 0 1 9 Im o D ara - 22 S eptemb re 2 0 1 9


Ch arles-Wes ley Hour d é - P r esse 2 0 1 9 L e Monde - 13 S epte m b re 2 0 1 9

LE MONDE

13 Septembre 2019

22 | culture

SAMEDI 14 SEPTEMBRE 2019

Promenade à travers Promenade à traversles « arts lointains » les « arts lointains » et l’histoire à Paris Dominique Petit dans « Outwitting the Devil ». JEAN-LOUIS FERNANDEZ

et l’histoire à Paris

Parcours des mondes réunit de nombreuses œuvres rappelant la colonisation

Parcours des mondes réunit de nombreuses œuvres rappelant la colonisation

H

H

ART

On voit proposer

La nouvelle traversée dansée de Dominique Petit

Le chorégraphe renoue avec la scène à 68 ans, dans « Outwitting the Devil », d’Akram Khan, au Théâtre de la Ville, à Paris

c la scène à 68 ans, dans « Outwitting au Théâtre de la Ville, à Paris

AHMAD JAMAL

BALLADES

ART

abitude automnale : cha­ que mois de septembre, depuis dix­huit ans, Saint­ Germain­des­Prés déploie le Par­ cours des mondes. La manifesta­ tion parisienne se définit désor­ mais comme le Salon internatio­ nal art tribal, art asiatique et archéologie. L’Afrique et l’Océanie l’emportent de très loin. Des 64 marchands présents, dont la moitié français, il n’y en a que huit pour l’Asie et cinq pour l’archéolo­ gie, principalement égyptienne. Les rites ont été respectés. Comme toujours, les collection­ neurs les plus acharnés sont ve­ nus la veille de l’ouverture pour accéder avant les autres aux œuvres les plus désirables. L’étroite rue Visconti a été obs­ truée par des escouades d’ama­ âme de bois. Soupçon justifié : dès teurs de toutes nationalités et lan­ gues. Des Africains affables ont le début de la colonisation, des ob­ position sur les trottoirs, avec jets ont été produits pourpris être leur formule célèbre : « L’art afri­ vendus aux colons. Le processus cain, ça vous intéresse ? » Il est pru­ de se défier des offres com­ s’est amplifié avec la modedent « nè­ merciales merveilleuses qui sui­ gre » des années 1920, particuliè­ « dépité » – « Je pataugeais totale­ vent cette question rhétorique. rement dans les possessions fran­ ment » –, puis chez Paul Sanasardo, Et, comme toujours, alternent au çaises. D’où lalaprofusion dont il intègre compagniede pièces fil du parcours pièces moyennes, ende 1972. « Sansbaoulé doute que la capa­ plus nombreuses, et les rares de style ou gouro les (Côte cité qu’avait Paul de structurer les grande qualité. Parmi celles­ci, la d’Ivoire), exécutées hors de toute corps avec force et souplesse me statuette dogon (Mali), qui pour­ fonction religieuse ou sociale avec sert encore aujourd’hui. » Il revient rait être un Giacometti, que mon­ à une Paris en 1974, découvre l’impro­ tre Bernard Dulon, et, chez lui virtuosité qui n’a rien de visation avec » Carolyn Carlson et aussi, un masque tchwoké (Congo) « premier – adjectif absurde à la fonde sa compagnie en 1980. Seize d’une admirable sérénité. Charles­ vie dure – ni de « primitif ». ans après, il décide de mettre la clé Wesley Hourdé présente une fi­ Ces faits bien connus ont gure à voir sous le paillasson. « J’étais épuisé de reliquaire fang (Gabon) par le système, se souvient­il. On très suggestive et Jean­Edouard avec la question des restitutions nous aide pour créer des spectacles Carlier un masque venu de la baie aux pays africains d’œuvres col­ qui ne vivent qu’un soir et ne tour­ de l’Astrolabe (Nouvelle­Guinée) si lectées la plus. période colo­ nent pas. Je durant n’en pouvais » Il surprenant dans ses stylisations devient que se­ le mot « chef­d’œuvre » est ici niale.coordinateur A en jugerdes parétudes l’humeur aureine Centredes national de danse con­ justifié. Il l’est pour la femme à la marchands et l’ardeur temporaine d’Angers de 1997 à coupe yoruba (Nigeria), qui trône des puis collectionneurs, tous ont le de la galerie du Bruxel­ 2000, enseigne le contempo­ aulu centre discours prononcé 4 juillet rain au Conservatoire de La le Roche­ loispar Serge Schoffel. Autres haltes sur­Yon, de 2000 à 2015.ministre « J’ai été conseillées Franck Riester, de la : chez Michael Ham­ très investi dans l’enseignement, son, spécialiste de l’Océanie, et culture. « Je sais, leur disait­il, que poursuit­il. C’est très beau d’ame­ chez Abla et Alain Lecomte, spécia­ lesdesmarchands et àcollectionneurs ner enfants de 10 ans se cons­ listes de l’Afrique de l’Ouest. truire travers la danse,des maisinquiétudes, c’est ontàpu nourrir Une les abondance suspecte épuisant pour le corps… ai cause, laissé par voire se sentir misJ’yen Mais il est aussi des cas où l’abon­ une hanche. » débats autour des patrimoines Tout va bien aujourd’hui. Sur le dance des objets et le côté un peu africains. Je souhaite donc ras­ de certains rappellent standardisé plateau d’Outwitting the Devil, il les progresse entre et rébel­de l’histoire surer sur lesfatalité intentions l’Etat. de la colonisation. A en lion, happé par des visions tortu­ juger par la quantité de pièces de Celui­ci n’a pas vocation à prendre rées qu’il semble faire surgir de ce type, on se dit qu’il y a eu, de la desimaginaire. mesures «restrictives fin du XIXe siècle jusqu’à une date son Je me suis concer­ récente, d’abord de l’acteur Bruno nant souvenu les patrimoines africains dé­ dans tous les villages kota (Gabon), Ganz dans Les Ailes du désir, qui tenus en mains privées ni d’en limi­ un ou plusieurs ateliers regarde la vie de loin et a soudain spécialisés dans les reliquaires en ter la circulation ou le com­ envie de replonger dans la matière, feuilles de laiton ou de bronze sur merce. » poursuit­il. Ces phrases dans l’amour, Mais j’aine pou­ évolué d’un personnage choqué et vaient que les rassurer. perdu en quelqu’un de plus ancré, Elles ont si bien atteint leur but qui accepte la violence et assume que l’ondont voitil proposer, enIl deux ga­ les crimes a été l’auteur. peut se regarder en face des avantplaques de leries au moins, de mourir. » en Unehaut traversée bronze reliefque dont l’his­ Dominique Petit, brûlé, tendu, re­ toire est parfaitement connue. vit au plus profond. 

abitude automnale : cha­ des plaques que mois de septembre, de bronze issues depuis dix­huit ans, Saint­ Germain­des­Prés déploie le Par­ du pillage et cours des mondes. La manifesta­ de la destruction, tion parisienne se définit désor­ en 1897, des palais mais comme le Salon internatio­ nal art tribal, art asiatique et de Benin City archéologie. L’Afrique et l’Océanie l’emportent de très loin. Des 64 marchands présents, dont la moitié français, il n’y en a que huit pour l’Asie et cinq pour l’archéolo­ gie, principalement égyptienne. Les rites ont été respectés. Comme toujours, les collection­ neurs les plus acharnés sont ve­ Depuis le 17 juillet, Dominique RENCONTRE Petit J’ail’ouverture toujours pour nus la veille« de est le héros de cette prophé­ avant autres aux n fait, j’ai passé la pre­ tie âpre et tragique pour six accéder aiméles la scène inter­ mière audition de ma vie prètes inspirée par l’épopée de œuvres les plus désirables. par-dessus tout à 67 ans, avec près de cin­ Gilgamesh. Le danseur aux joues L’étroite rueetVisconti a été obs­ quante ans de danse der­ creuses et à la barbe drue en sou­ je ne m’en truée par des escouades d’ama­ rière moi, s’amuse le chorégra­ tient l’édifice complexe avec une lasse pas. Cela phe Dominique Petit. C’était intensité et une fermeté saisis­ teurs de toutes nationalités et lan­ me donne une comme une loterie. Et voilà que je santes. « Je crois qu’avec Akram gues. Des Africains affables ont me retrouve interprète dans une nous vivons la danse comme une telle ! »avec pris position sur énergie les trottoirs, grosse production qui va tourner expérience spirituelle authentique, leur dans le monde entier ! » C’était glisse­t­il. Je partage aussi avec lui formule célèbre : « L’art afri­ en 2018. Dominique Petit ap­ une méthode de travail. Lorsque je ça vous intéresse ? » Il est pru­ cain, prend que le chorégraphe britan­ chorégraphiais des pièces, je ne sa­ lundi 9 septembre, de­ dent de Attablé, se défier des offres com­ nique Akram Khan cherche des vais rien avant d’entrer en studio et vant un verre d’eau chaude pour merciales merveilleuses quiaprès sui­ danseurs de plus de 55 ans pour je découvrais ce que le spectacle nettoyer son organisme son spectacle Outwitting racontait peu à peu. Mon rôle cette quinze jours d’hôtel à Rotterdam, « dépité » –the« Je me pataugeais totale­ vent question rhétorique. « J’ai toujours Devil, à l’affiche du »Festival dansPaul Outwitting the Devil ne s’est Dominique Petit estalternent serein. Figure ment –, puis chez Sanasardo, Et, comme toujours, au d’Avignon. Il envoie une vidéo, vraiment défini que quelques se­ de la scène chorégraphique des aimé la scène dont il intègre la avant compagnie pièces est retenu, file à Londres. maines la première. » fil du parcours années 1980, dontmoyennes, la pièce Les en 1972. « Sans doute que la capa­ les plusTournesols, nombreuses, et les rares de en 1988, a beaucoup par-dessus tout profitecelles­ci, de cette cité qu’avait Paul de structurer les grandetourné, qualité.ilParmi la deuxième carrière inattendue. et je ne m’en corps avec force et souplesse me statuette dogon (Mali), qui pour­ « C’est un cadeau merveilleux, sert encore aujourd’hui. » Il revient rait êtreconfie­t­il. un Giacometti, queaimé mon­ J’ai toujours la lasse pas. Cela scène par­dessus je ne m’en à Paris en 1974, découvre l’impro­ tre Bernard Dulon,tout et,etchez lui lasse pas. Ce tchwoké n’est pas pour la va­ me donne une visation avec Carolyn Carlson et aussi, un masque (Congo) nité d’être sur un plateau, mais fonde sa compagnie en 1980. Seize d’une admirable sérénité. Charles­ cela me donne une telle énergie !» telle énergie ! » ans après, il décide de mettre la clé Wesley Hourdé présente une fi­ la course à la fang danse (Gabon) sous le paillasson. « J’étais épuisé gure deDereliquaire Dominique Petit a choisi la danse par le système, se souvient­il. On très suggestive et Jean­Edouard à 19 ans. Le jeune homme, qui ne Attablé, lundi 9 septembre, de­ nous aide pour créer des spectacles Carlier savait un masque venu de la baie pas « comment se projeter dans la vie », participe par hasardsi à vant un verre d’eau chaude pour qui ne vivent qu’un soir et ne tour­ de l’Astrolabe (Nouvelle­Guinée) un stage avec chorégraphe nettoyer son organisme après nent pas. Je n’en pouvais plus. » Il surprenant dans sesla stylisations LA FNAC Kilina Cremona, fraîchement re­ quinze jours d’hôtel à Rotterdam, devient coordinateur des études que le mot « chef­d’œuvre » est ici de New York. « Ça a été un AIME au Centre national de danse con­ justifié.venue Dominique Petit est serein. Figure Il l’est pour la femme à Je la coup de foudre, s’exclame­t­il. faisais de (Nigeria), la course à pied j’ado­ de la scène chorégraphique des temporaine d’Angers de 1997 à coupe yoruba quiettrône rais les états variés que l’on tra­ années 1980, dont la pièce Les 2000, puis enseigne le contempo­ au centre de la galerie du Bruxel­ verse avec le corps. Mais danser a Tournesols, en 1988, a beaucoup rain au Conservatoire de La Roche­ lois Serge Schoffel. Autres haltes été un choc. Le mouvement, con­ trairement à la course enHam­ ligne NOUVEL ALBUM sur­Yon, de 2000 à 2015. « J’ai été conseillées tourné, il profite de LE cette : chez Michael droite, partaitde dansl’Océanie, toutes les direc­ deuxième carrière inattendue. très investi dans l’enseignement, son, spécialiste et tions et son but n’était pas de ga­ « C’est un cadeau merveilleux, poursuit­il. C’est très beau d’ame­ chez Abla etmais Alain Lecomte, spécia­ gner de communiquer avec le MAGISTRAL » de 10 ans à se cons­ listes depublic. ner des enfants confie­t­il. J’ai toujours aimé« la C’est celle du pillage et de la des­ l’Afrique l’Ouest. rosita boisseau Sur lade voiture de Kilina, il y avait une photo de Merce Cunnin­ scène par­dessus tout et je ne m’en truire à travers la danse, mais c’est truction des palais de Benin City gham en train de sauter et je me « Outwitting the Devil », d’Akram suspecte lasse pas. Ce n’est pas pour la va­ épuisant pour le corps… J’y ai laissé Une abondance (Nigeria actuel) en 1897 au cours e suis dit : c’est ça que je veux faire ! » Khan. Théâtre de la Ville­13 Art, Mais il est aussi desil cas oùdes l’abon­ nité d’être sur un plateau, mais une hanche. » d’une expédition punitive britan­ 20 septembre. 13e. Jusqu’au A New York, prend cours Paris heures.et Dede 10 à €. chezobjets Cunningham, qui un le laisse et le côté peu 20nique Tout va bien aujourd’hui. Sur le dance des cela me donne une telle énergie ! » la32vente aux enchères plateau d’Outwitting the Devil, il standardisé de certains rappellent du butin qui eut lieu à Londres De la course à la danse progresse entre fatalité et rébel­ l’histoire de la colonisation. A en peu après.  Dominique Petit a choisi la danse lion, happé par des visions tortu­ juger par la quantité de pièces de philippe dagen RTSqu’il y a eu, de la ter une œuvre en forme de à 19 ans. Le jeune homme, qui ne rées qu’il semble faire surgir de ce type, on seAdit Anselm Kiefer livre géant. En août 2016, une jusqu’à une date Parcours des mondes, quartier savait pas « comment se projeter son imaginaire. « Je me suis fin du XIXe siècle victime d’une nouvelle équipe de malfaiteurs avait e TOUS VOS ALBUMS* SUR Bruno récente, danstentative tous les villages Saint­Germain­des­Prés, dans la vie », participe par hasard àRETROUVEZ d’abord souvenu de l’acteur de vol kota déjà pénétré dans son entre­ Paris 6 . * L’offre «synchro Deezer» est réservée au adhérents Fnac et est valable pour l’achat d’un Le plasticien allemand a de pôt13deetCroissy­Beaubourg et Les 14 septembre de (Gabon), un ou plusieurs ateliers un stage avec la chorégraphe produit Ganz dans Les Ailesoudu CD ou vinyle sur le site de fnac.com dans désir, un magasin.qui Pour plus d’infos, rendez-vous www.fnac.com/deezer nouveau été victime d’une dégradé une œuvre, estimée Kilina Cremona, fraîchement re­ regarde la vie de loin et a soudain spécialisés dans les reliquaires en 11 heures à 19 heures, le 15 de tentative de cambriolage de à 1,5 million d’euros, pour heures àle18 heures. Entrée libre. ou de sur 11 récupérer venue de New York. « Ça a été un envie de replonger dans la matière, feuilles de laiton son atelier debronze Seine­et­Marne, plomb. D’autres coup de foudre, s’exclame­t­il. Je dans l’amour, poursuit­il. Mais j’ai où une œuvre monumentale vols avaient eu lieu dans sa en plomb a été endommagée. propriété du Gard en 2007 faisais de la course à pied et j’ado­ évolué d’un personnage choqué et Le 11 septembre, un gardien a et 2008, où 22 sculptures rais les états variés que l’on tra­ perdu en quelqu’un de plus ancré, fait fuir des voleurs, qui avaient été dérobées, pour en verse avec le corps. Mais danser a qui accepte la violence et assume avaient commencé à démon­ revendre le métal. – (AFP.) été un choc. Le mouvement, con­ les crimes dont il a été l’auteur. Il trairement à la course en ligne peut se regarder en face avant de droite, partait dans toutes les direc­ mourir. » Une traversée que tions et son but n’était pas de ga­ Dominique Petit, brûlé, tendu, re­ gner mais de communiquer avec le vit au plus profond.  rosita boisseau public. Sur la voiture de Kilina, il y avait une photo de Merce Cunnin­ gham en train de sauter et je me « Outwitting the Devil », d’Akram suis dit : c’est ça que je veux faire ! » Khan. Théâtre de la Ville­13e Art,

traversée dansée ue Petit E

llet, Dominique de cette prophé­ e pour six inter­ par l’épopée de nseur aux joues be drue en sou­ mplexe avec une fermeté saisis­ qu’avec Akram nse comme une elle authentique, ge aussi avec lui avail. Lorsque je s pièces, je ne sa­ ntrer en studio et que le spectacle à peu. Mon rôle he Devil ne s’est ue quelques se­ remière. »

0123

0123 SAMEDI 14 SEPTEMBRE 2019

On voit proposer des plaques de bronze issues du pillage et de la destruction, en 1897, des palais de Benin City âme de bois. Soupçon justifié : dès le début de la colonisation, des ob­ jets ont été produits pour être vendus aux colons. Le processus s’est amplifié avec la mode « nè­ gre » des années 1920, particuliè­ rement dans les possessions fran­ çaises. D’où la profusion de pièces de style baoulé ou gouro (Côte d’Ivoire), exécutées hors de toute fonction religieuse ou sociale avec une virtuosité qui n’a rien de « premier » – adjectif absurde à la vie dure – ni de « primitif ». Ces faits bien connus ont à voir avec la question des restitutions aux pays africains d’œuvres col­ lectées durant la période colo­ niale. A en juger par l’humeur se­ reine des marchands et l’ardeur des collectionneurs, tous ont lu le discours prononcé le 4 juillet par Franck Riester, ministre de la culture. « Je sais, leur disait­il, que les marchands et collectionneurs ont pu nourrir des inquiétudes, voire se sentir mis en cause, par les débats autour des patrimoines africains. Je souhaite donc les ras­ surer sur les intentions de l’Etat. Celui­ci n’a pas vocation à prendre des mesures restrictives concer­ nant les patrimoines africains dé­ tenus en mains privées ni d’en limi­ ter la circulation ou le com­ merce. » Ces phrases ne pou­ vaient que les rassurer. Elles ont si bien atteint leur but que l’on voit proposer, en deux ga­ leries au moins, des plaques de bronze en haut relief dont l’his­ toire est parfaitement connue. C’est celle du pillage et de la des­ truction des palais de Benin City (Nigeria actuel) en 1897 au cours d’une expédition punitive britan­ nique et de la vente aux enchères du butin qui eut lieu à Londres peu après.  philippe dagen

Parcours des mondes, quartier Saint­Germain­des­Prés, Paris 6e. Les 13 et 14 septembre de 11 heures à 19 heures, le 15 de 11 heures à 18 heures. Entrée libre.

COURS D’ART DANS LES SALLES ART, CINÉMA, DANSE, ARCHITECTURE

SAISON 2019 -2020 Réservations : DE SMOTSETDE SARTS.COM contact@desmotsetdesarts.com 01 83 96 15 05


Ch arles-Wes ley Hour d é - P r esse 2 0 1 9 L e Qu o ti di en de l ’ar t - 1 2 Se p t e m b re 2 0 1 9


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.