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-La base nautique à connecter avec les planches
lle e o C r eux rbain p m ur se u i e h e ien naly l l i v CL - B A u ro B -Le musée de Trouville vecteur des valeurs et coutumes locales
Le pont est aujourd’hui un point de blocage, trop de véhicules y affluent. Et pourquoi pas anticiper le passage entre Deauville et Trouville plus en amont et le rendre piéton, accessible aux transports alternatifs?
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RENOUER AVEC LES COUTUMES LOCALES La culture de la pêche, du maquereau, des huitres, la peinture impressionniste... sont des atouts pour Trouville. Ils seront intégrés au projet et revisités aux goûts d’aujourd’hui.
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Trouville pourrait se développer si la proportion de d’herbergement, et de logement augmente, tout en offrant un cadre attractif toute l’année
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Trouville pourrait devenir une ville attractive toute l’année, en développant le tourisme et les activités en saison haute comme en saison basse, la semaine comme le weekend ...
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Une image innovante, réinventer et développer Trouville
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par des cercles vertueux locaux Ces cercles seront enrichis par la concertation avec les habitants, des partenariats avec les structures locales seront établis
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-Le tourisme natureaccès nouveau au paysage
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-Habitat innovantl’habitat en lanière inséré dans le paysage
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-Tourismele musée redynamisé fais parti du réseau de transports alternatifs
-Le tourisme naturedes herbergements innovants dissimiliés dans les bocades
-Le tourisme nature-Le tourisme naturedes ballades balisées le téléphérique moyen efficace pour accéder le centre ville et profiter du paysage
-Trouville se voit en vertdes arbres fruitiers en ville -Le tourisme naturele téléphérique moyen efficace pour accéder le centre ville et profiter du paysage
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-Trouville se réinventeun pôle de loisir et de compétitivités actifs tout au long de l’année
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-Trouville se voit en vertdes plantes grimpantes et des façades végétalisées
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Les abords de la Touques : un port propre, des bateaux non polluants innovants, des luminaires autonomes en énergies, un lieu de promenade, le pôle de compétitivité, et un axe urbain végétalisé et adapté pour les transports alternatifs
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Les boîtes accueillent des activités, selon la saison, la journée... Le pôle de compétitivité Le pôle loisir
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Trouville impressionne en verts BCL - Bienheureux Collectif Lillois France
«Un nouveau projet de ville autour des savoir-faire ancestraux»
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TROUVILLE SE CONCERTE
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S E D E V E L O P P E
Trouville impressionne en verts BCL - Bienheureux Collectif Lillois
Depuis toujours, la ville se construit au rythme propre de son contexte local, étroitement liés à l’histoire ; et chaque grand projet urbain reflète des enjeux et objectifs singuliers : comment et sur quoi la ville s’est fondée et se développera. Les petites villes telles que Trouville-sur-Mer ont une place centrale dans les campagnes françaises. Ces villes tirent profit des dynamiques des métropoles avoisinantes et bénéficient des aménités de la faible densité, ce qui leur confère une capacité de transformation et un certain niveau d’urbanité pour ses habitants. Les communes de la Côte Fleurie jouissent d’une attraction forte par leur paysage balnéaire et l’architecture éclectique du 19ème siècle qui borde le front de mer, leurs plages, les casinos et petits ports de pêche animant la ville au rythme des saisons.
QUI ES-TU? Quels paysages urbains et agricoles?
Quelle attractivité?
Trouville-sur-Mer arbore fièrement un patrimoine architectural démontrant la passion et l’attachement à ce territoire des grands Hommes qui ont fait le développement de ce village de pêcheur. Marquée par sa topographie accentuée, la ville se décompose dans une structure urbaine lisible et emblématique de la côte normande du Pays d'Auge : la ville historique du XI et XII siècle, le quartier des Bains et Villas du front de mer du XIXème, les développements modernes du XXème siècle dans sa partie basse ; et la campagne faite de bocages et pommiers en fleur, sur le Plateau des 3 étangs et le hameau d’Hennequeville annexé en 1847 à la commune de Trouville-sur-Mer. La ville offre un cadre de vie privilégié auquel habitants et touristes sont attachés. Il règne un sentiment de bien être porté par l’odeur des embruns ; un air bienfaiteur qui donne à chacun l’envie de prendre le temps de profiter du moment présent. Plusieurs fois par jours, les livraisons de poisson animent le quai de la Touques d’une musique si particulière aux ports de pêche et plusieurs fois par semaine, les gourmets amateurs et connaisseurs emplissent les étales du marché aux poissons ; invitant à la paresse. Au bord de la Touques, la ville se fait commerçante, active ; tantôt lente, tantôt rapide voire saturée. En bord de plage, l’échelle, l’air marin et le sable invite au calme, à la ballade comme au jeu ; comme un moment suspendu dans le temps, à chaque saison. Cette entité de la ville, la fit surnommer au XIXème siècle « la Reine des plages » par la bourgeoisie parisienne ayant fait d’elle son lieu de villégiature et marquera à jamais le paysage par les villas fleuries d’architecture éclectique de l’époque. Sur le plateau des 3 étangs, la campagne prend le dessus sur la ville et même sur la mer, ne laissant que peu de points de vues à travers les entités paysagères. A son sommet, Hennequeville préserve le caractère et les valeurs du petit bourg depuis la route d’Honfleur, tandis qu’au sud, lotissements et zone d’activité artisanale donnent à voir un visage en rupture, par un urbanisme et une architecture de répétition et le remembrement des parcelles. Plus ancien, le développement de Trouville-sur-Mer en bord de fleuve vers Touques reflète les grandes campagnes d’agrandissements urbains sans réelle esthétique architecturale et charme séculaire de la ville ancienne. La ville, modulable, vit au rythme des saisons. Restaurants, commerces et hébergements s’activent à la saison haute pour accueillir les 45 000 vacanciers, promeneurs, voyageurs et routards qui envahissent la ville aux beaux jours. Le reste de l’année, familles, voisins et amis reprennent possession de leur ville paisible et profitent de ce temps de repos. Cette cadence perpétuelle est une coutume ancestrale appréciée des habitants et travailleurs ; et ce malgré les phénomènes de congestions que cela entraine ; puisqu’elle reflète la beauté et l’attractivité de Trouville-sur-Mer et apporte une économie notable pour tous. Ce dynamisme entraine également une dichotomie entre saison basse et saison haute, portant une ombre sur la qualité de vie en période d’affluence et rendent difficile la cohabitation entre habitants et plaisanciers. En terme de logement, résidences secondaires fermées et demande de logements en location ou accession à la propriété pour les locaux accentue cette dualité habitants-vacanciers. Si le coût du foncier est difficilement influençable, il existe des réponses à ces problématiques dans la forme et typologie d’habitat.
QUI SOMMES NOUS?
Chaque jour nous pensons la ville, le paysage, l’architecture et l’usage ; dans des territoires multiples et tous particulier. Comme l’Homme, chaque ville, agglomération, commune, village est unique et son histoire les rendent singulières ; le reflet d’une vie et de projets à venir. La ville est à multiple facettes : économique, territoriale, locale, urbaine, paysagère, agricole, industrielle, mixte, zonée, sociale, culturelle, sportive… Notre approche relève également du domaine de la sociologie urbaine et de l’anthropologie, dans le sens où l’urbanisme a un impact sur l’homme et ses modes de vie, encore plus dans une ville balnéaire. Notre vision hédoniste de la fabrication de la ville, nous pousse à la recherche du plaisir et l’évitement du déplaisir, et constitue l’objectif de nos principes d’aménagement. Dans le cas de Trouville-sur-Mer, nous avons imaginé que serait la ville demain. Pour nous, l’avenir des territoires est à regarder à long terme. Quel rêve ? Quel destin ? Dans quelle perspective se placer pour faire de Trouville-sur-Mer une ville qui doit conforter ses charmes, résoudre les problématiques techniques et amener une réponse en terme d’économie, de travail, d’habitat ? Quelle place pour la réflexion écologique ? Quel choix marquant permettra d’engager la ville dans de nouvelles perspectives, qui seront à l’image de la ville d’aujourd’hui ; pleine d’aménité à l’échelle locale, nationale et internationale ?
Trouville impressionne en verts BCL - Bienheureux Collectif Lillois
QUE PROPOSONS NOUS?
Pôle de compétitivité multi usages en fonction du jour, de la semaine des saisons
Les abords de la Toucques revisités Retrouver le niveaux des eaux Dépolluer la Toucques
Chantier pilote de bateaux propres, mobilier urbain à énergies vertes...
Les «boites à idées» à disposition des activités touristiques
Le Pôle sportif accueillera le Pro Wakeboard Tour
En terme de projet, notre réponse est un process de développement, laissant ouvert le champ des possibles par une part de « non défini » de manière à lui laisser la possibilité de s’adapter. Notre démarche se compose autour de la création d’un Pôle de Compétitivité amenant Trouville-sur-Mer à devenir le premier port vert de France. Ce pôle s’invente autour des savoir-faire ancestraux de la ville : la pêche, la construction de bateaux, la dégustation des huitres et maquereaux, complétée d’une dimension portée par la ville, les habitants et la région : la question du dragage des chenaux et fleuves se jetant dans la mer. Le Port Vert est un véritable « projet de ville » engageant Trouville-sur-Mer dans un renouvellement urbain et économique à long terme. Ce projet ne se limite pas à amener une réponse temporaire ou ponctuelle à un problème donné, mais offre la capacité à la ville de se développer en terme d’économie, de travail, d’habitat, de tourisme, d’accessibilité et de qualité de vie en toute saison… Forte d’un potentiel géographique, urbain, paysager, historique, culturel et sportif, la Reine des Plages, retrouvera bientôt sa notoriété tant méritée. L’image de la ville et son attractivité à l’échelle locale, nationale et internationale repose dans ce projet ambitieux de renouvellement économique, offrant la capacité de résilience nécessaire. Trouville-sur-Mer se concerte, se réinvente, innove et se développe. Demain, Trouville-sur-Mer sera verte, responsable et toujours plus attractive et dynamique ! Le Pôle de Compétitivité s’installe le long de la Touques au cœur d’un quartier devenu entièrement piétonnier, comme un chapelet de structures d’accueil reprenant la morphologie des hangars à bateaux en bois: «les boites à idées». En saison basse, le Pôle est actif, amenant des chercheurs, urbanistes, paysagistes, ingénieurs à travailler avec différents partenaires sur la fabrication de bateaux respectueux de l’environnement urbain, le dragage des sédiments, les énergies douces de l’aménagement urbaine et la gastronomie locale. Activités, savoir-faire ancestraux de la ville et recherche technologique se mêlent dans un premier temps pour animer les quais tout au long de l’année universitaire. Puis, la construction de prototypes de bateaux et d’expérimentation de dépollution des sédiments permettra de développer la formation, l’insertion sur les chantiers, pouvant être complété par la suite par la création d’entreprises dotées d’un savoir-faire développé à Trouville-sur-Mer. En saison touristique le contenu des «boites à idées» du Pôle se replie dans une trame dédiée au stockage des bureaux, outils, supports de travail. La coque vide se libère donc pour étendre les bars à huitres et étales de poisson toute la semaine, des commerçants saisonniers, des galeries d’artistes, des surfaces complémentaires pour café ou restaurant, café concert… Au bout des quais, au niveau de la Place Foch, une passerelle relie le port de plaisance de Deauville au Casino. Les deux entités, historiquement isolées tendent la main pour enfin établir un lien entre les villes, entre les publics et un peu plus supprimer le recours à la voiture. En complément du Pôle de compétitivité et dans le prolongement de la Touques, Trouville-sur-Mer développe son attractivité autour d’un Pôle de sport nautique. Le long des quais, des grands mats rappelant les grues portuaires suspendent des câbles permettant la pratique du Wake Board, sport en plein expansion et très prisées des jeunes et adultes. En complément, des structures flottante invitent les skateurs à dénormer leur pratique sportive sur l’eau. Par ces différentes activités qui prennent place le long de la Touques, Trouville-sur-Mer change d’image et attire de nouvelles populations : des jeunes venant pour le sport, des gourmets venant toute l’année goûter le fruit de la pêche, des chercheurs internationaux… Demain, on ne viendra plus à Trouville-sur-Mer uniquement pour ses plages.
AVEC QUI?
DANS QUELS TEMPS?
Les partenaires publics : - La ville de Trouville-sur-Mer - Le Conseil Général du Calvados - Le conseil d’Orientation de la Recherche et de l’Innovation pour la Construction et les Activités Navales - Des universités - Des entreprises - ...
Les associations : - Les habitants - L’association des amis de Trouville - L’association Locale de Protection de l’Environnement l’Union des Rivages de la Touques - L’association Petit Foc - ...
Un grand projet urbain s’engage par le partage des enjeux et objectifs par les politiques et habitants. 2014 « Trouville-sur-Mer se concerte » est la première pierre à poser dès la deuxième phase du concours ! Notre équipe, pluridisciplinaire, viendra s’installer sur les quais de la Touques, boulevard Ferdinand Moureaux, en juillet pour élaborer le projet avec les différents partenaires que nous avons identifiés. 2015 « Trouville se réinvente » est le lancement du Pôle de Compétitivité, qui profite d’une transformation majeure du centre-ville : l’arrivée d’un tramway du ciel reliant l’entrée de ville unique sur les plateaux hauts désengorger le centre permettant d’engager simultanément la transformation des quais et du quartier en zone partagée.
Trouville impressionne en verts BCL - Bienheureux Collectif Lillois 3
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4 PHASES autour de 4 NOTIONS pour 4 AMBITIONS
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QUELLE REPONSE EN TERME D’HABITAT ET DE CONSTRUCTION?
Une réponse en terme de besoin immobilier
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2017 « Trouville innove » est une phase de développement de savoir-faire et la recherche en parallèle de laquelle, le renforcement du paysage, le développement d’un nouveau tourisme et le lancement de projets immobiliers passent en phase opérationnelles. 2020 « Trouville se développe » avec le démarrage des premiers chantiers navals, la continuité de la construction de logements et les premières retombées économiques des investissements précédents. Parmi le patrimoine bâti, seulement 30% sont des résidences principales et malgré la construction récente de lotissements, Trouville-sur-Mer ne parvient pas à répondre à la demande de logements. Les familles et jeunes couples cherchant aujourd’hui à s’installer à Trouville-sur-Mer apprécie le calme et la qualité du cadre de vie, mais se confronte au prix du foncier et au cout de construction. Nous avons choisit de proposer une réponse en terme d’habitat côté nature, loin de l’affluence touristique. Entre le plateau d’Hennequeville et le nouveau collège existent de nombreuses parcelles agricoles au cœur des infrastructures réalisées pour l’étalement de l’ancien village. Investir ces parcelles, c’est densifier le territoire, rentabiliser les investissements déjà réalisés et diviser le portage des coûts d’entretient. De manière à faciliter un peu plus l’accession à la propriété, nous souhaitons travailler sur le concept d’« Habiter les lanières ». Les parcelles constructibles, étroites, font l’éloge de la mitoyenneté et la compacité des constructions permettant de s’isoler gratuitement. Dans sa longueur se développent des maisons modulables, évolutives, permettant de répondre à l’évolution de la famille. Autrement dit « une maison des possibles », accueillant un nouvel enfant, un parent dépendant, offrant un peu d’autonomie à un jeune étudiant…
La ville se heurte à l’omniprésence de la voiture en ville, à la saturation du réseau et à des problématiques d’accessibilité. Pour répondre à ces problématiques de manière durable, économe et rapide, nous avons imaginé le tracé d’un tramway du ciel reliant la Croix Sonnet au Pont des Belges. Depuis l’extérieur, les déviations et orientations véhicules amènent les visiteurs depuis l’A29 jusqu’au pôle multimodal. Au carrefour de Trouville-sur-Mer et Deauville, sur le contrebas d’Hennequeville, le « Hangar des Possibles » signale l’entrée d’une ville où les modes de déplacements doux sont prioritaires. Il offre un espace modulable, mutable en connexion directe avec la gare Trouville-Deauville ; offrant du stationnement et des surfaces de stockage pour le chantier naval du Pôle de Compétitivité en saison basse et se dévouant entièrement au parking en saison haute. La voiture ainsi filtrée met fin au passage des 12 à 15 000 véhicules par jour sur le pont des Belges et rend la qualité première des quais : un espace à vivre en bord de fleuve et sur un boulevard commerçant. L’arrivée de ce pôle multimodal offre des services associés en rez de chaussée : relais colis, relais pressing, atelier de réparation de vélos, restau-route, supérette… Il redynamise le plateau, offrant un transport en commun à proximité du collège et les services nécessaires à la vie de village et à l’installation d’entreprises. Le long de la route d’Aguesseau peuvent s’installer activités et bureaux, montrant l’économie retrouvée et le savoir-faire développé de Trouville-sur-Mer. Le tramway du ciel permet un désengorgement rapide du centre de Trouville sur Mer. Ce premier outil est couplé d'une gestion des flux adapté en saison haute et en saison basse. En été, les abords des quais et de la plage retrouve un cadre idéal de vie sans bouchons, et même piéton, et ce jusqu'au Boulevard d'Hautpoul. Des transports alternatifs se mettent en place, d'abord des vélos électriques publics pour se déplacer malgré la topographie depuis le plateau haut jusqu'au bord de mer, le réseau de calèche s'intensifie en été pour se déplacer depuis la gare jusqu'à la plage. Un réseau de voiture électrique en libre service s'organise notamment pour les personnes à mobilité réduite. En cœur de ville, les bruits de moteurs seront remplacé par les sabots de chevaux et des sonnettes de vélos. Le transport urbain par câble, c’est : - 30% du coût de construction et d’entretien d’un tramway, - une cadence et capacité modulable en fonction des périodes de la semaine et de l’année, - une accessibilité totale aux personnes à mobilités réduites, 2 roues, animaux de compagnie… Ce grand projet propose une réflexion large sur les besoins énergétiques et la réduction d'émissions de CO2 à Trouville sur Mer. Dans une perspective durable, nous proposons de réduire l'usage des voitures l'été et des systèmes de transports qui fonctionnent à l'énergie verte. Le plateau haut, et la mer deviennent support d'une production électrique alternatives, pour pondérer les besoins estivaux et réduire les émissions de CO2.
Trouville impressionne en verts BCL - Bienheureux Collectif Lillois
QUELLE NATURE OFFRONS-NOUS?
Trouville se met au vert Reconnecte avec le haut plateau
L’éco-tourisme Camping nature
L’agriculture urbaine
Première ville de la Côte Fleurie, Trouville-sur-Mer, est emblématique de cette renommée : paysagement des jardins des villas de bord de mer et caractère bocager du Plateau des 3 étangs en font une ville au potentiel paysager riche, mais la nature souffre d’une fracture physique entre le paysage agricole et boisé sur les hauteurs et la ville en contrebas. Faire descendre la nature en ville c’est valoriser ce patrimoine, accompagner les promenades piétonnes et cycle, développer un tourisme vert et donner du souffle aux rues et ruelles de la ville dense historique. Le grand projet préconise plusieurs axes de travail pour redonner toute la place et les valeurs à la nature : conforter les structures paysagères par le boisement de certaines arrêtes, développement des chemins de randonnées, végétalisation des façades en centre-ville, création de plafond de végétation entre les façades et le développement d’une politique d’agriculture urbaine. Autre élément important de ce plateau, son potentiel en terme d’éco-tourisme. Au delà des chemins de randonnées, pistes cyclables et escaliers urbains, valorisés et développés pour une pratique douce du paysage, le travail sur le paysage ouvrira des vues sur le panorama, par des actions très simples et ponctuelles de percements, d’élagage, d’implantation de tables d’orientation, etc... En complément de ses activités vertes et du camping existant côté falaise, le Plateau accueillera de nouvelles perspectives d’éco-hébergement autour d’un camping nature et de cabanes perchées dans les arbres de haute-tiges. A contre courant des estimations de désertification rurale, l’urbanisation des villages continue et pose d’autres questions : la diminution des surfaces agricoles et paysagères, l’impact sur les coûts de gestion des infrastructures pour les communes, la consommation énergétique des ménages, la dépendance des usages à l’automobile. Associé à l’augmentation de la population et les difficultés pressenties en matière d’alimentation, l’urbanisme d’aujourd’hui doit donner une réponse à cette problématique. Notre process donne une place importante à la densification des zones urbanisées pour conserver et développer « l’agriculture urbaine » pré-existante. Les expériences nombreuses montrent que les circuits courts permettent de réduire l’impact environnemental de ces matières premières, de produire des denrées qualitatives, d’apporter une économie et du travail à l’échelle locale. Cette vision anthropique de l’agriculture et de l’environnement nous amène à faire une série de proposition en la matière : - fermes légumières en super structure de bâtiments existants de la zone artisanale ou en construction autonome, permettant à la saison haute de produire des fruits et légumes pour 10 000 familles, - la généralisation des plantations hors sols sur les bâtiments d’habitations collectives neuves, - la réalisation de 30% des aménagements urbains paysagers, notamment le long de la Touques, - la plantation de 50% de fruitiers dans les arbres et arbustes des boulevards de la ville, - la création d’une pépinière sur le site dès le Temps 1 pour le boisement des espaces extérieurs publics ou privés. Ces parti-pris doivent être assumés et portés par les politiques pour qu’ils puissent se développer véritablement et qu’ils ne tombent pas dans l’anecdotisme. Trouville, ville verte et nourricière, c’est aussi de l’emploi, accessible à toutes les catégories socio-professionnelles, dès demain et pour toujours.
CE QU’IL FAUT RETENIR
Tout comme l’individu, notre projet est polytopique ; il a plusieurs lieux, plusieurs familles ou cercles, plusieurs métiers. Notre écriture autorise une lecture croisée du projet. Par la multiplicité des portes d’entrées, le projet peut s’aborder de différentes manières : à travers les modes de déplacements doux, à travers le projet économique, à travers les valeurs écologiques, à travers les typologies d’habitat ou par la vie de quartier. Laissant une part d’indéfini et de temporisation de développement, notre process se développe dans les temps que nous avons imaginés et peut maintenir son équilibre si un ou plusieurs facteurs se décalent. Seule condition: engager le travail de réflexion, de partage de valeurs et de concertation avec les différents acteurs, autour d’une première installation, quai de la Touques, dès juin prochain. Dénormer la ville en installant un bureau de fabrication urbaine au cœur du sujet, c’est faire l’école buissonnière. Il en va de l’expérience pédagogique, de l’aventure humaine et sociale, du dépaysement, qui doivent faire le contrepoids de la vie quotidienne et des processus classique de production. Par cette approche sensible, souple et évolutive, la ville de Trouville-sur-Mer, demain, s’enrichira d’un grand projet urbain qui l’engagera à jamais dans le siècle prochain.