CHARTS numéro pilote

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LE MAGAZINE DES ARTS DE LA CONFÉDÉRATION HELVÉTIQUE

Numéro pilote 1


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LE MAG DES ARTS DE LA CONFÉDÉRATION HELVÉTIQUE

LE MAGAZINE DES ARTS DE LA CONFÉDÉRATION HELVÉTIQUE

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L’équipe TOOXME

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Edito

Ramses Schweizer

CHARTS est un magazine associatif et gratuit, il est l’outil de communication de l’association « Artplus ». Il a pour but de promouvoir les différentes formes d’art en provenance de la Suisse Romande. Le numéro pilote a été initié pour nous donner une idée de la tâche que représentait la rédaction et la mise en page d’un magazine. Cet opus n’en reste pas moins authentique et réalisé dans les mêmes conditions que les numéros à venir, c’est-à-dire avec une contrainte de temps, de qualité et de nouveauté. Nous vous souhaitons une bonne lecture et espérons que ce magazine vous plaira et que nous nous retrouverons pour le prochain numéro.

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Sommaire Musique

8 - Evidence Muzik - Label genevois composé de Little Lion et Derrick Sound 17 - Jetlakes - Un nouveau départ tout en puissance 22 - Double 3 - Un duo de rappeurs engagé

Les reportages

d’Alison McCauley

28 - Ulla Marthe - l’artiste bâloise en photo

Body Arts

41 - Nico Fasnacht - Un esprit libre dans un corps libre 50 - Convention du tatouage à Genève

Portfolio

56 - Lucien Koly - La nature intime

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Architecture

65 - Mairie de Cologny - Réfection des salons 74 - Être étudiant en architecture à Genève 84 - Le PAV - Un quartier en devenir

Mode & Design

94 - Chris Murner - Survol d’une activité 101 - Valentin Bussard - Jeune designer de talent 112 - Not Registered - une marque pas comme les autres

L’artiste

117 - Ludovic «Timalkreyol» Elio

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Musique Evidence Music

Little Lion & Derrick Sound forment un nouveau label genevois Texte : Romain Lauper ; Photo : Ramses Schweizer

De gauche à droite : Nicolas Maître, Nicolas Meury et Etienne Maître dans leur studio à Genève ©RS

Derrick Sound et Little Lion sont deux sound systems faisant partie de la scène Reggae-Dancehall genevoise depuis plus d’une décennie. Précisons que cette scène est d’ailleurs très riche depuis plus de 20 ans puisqu’on trouve au bout du Léman plus de 50 collectifs de Dj’s, «selecteurs» et sound systems dans le milieu de la musique jamaïcaine sous toutes ses formes (Reggae-Roots, New Roots, Dancehall, UK Roots, Dub). Après s’être rencontrés et avoir partagé ensemble des scènes il y a plus de quatre ans, les deux entités ont décidé de s’allier fin 2012 pour poursuivre leur parcours musical. Ils ont alors choisi un nom qui se démarque de leurs identités

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respectives. L’objectif de ce label de musique genevois créé il y a un an n’est pas de produire et de promouvoir uniquement du reggae. Le nom de ce dernier fut pour eux une Evidence ! Revenons tout d’abord sur les parcours respectifs de ces deux sound systems. Derrick Sound, qui comprend deux frères, Nicolas et Etienne Maître ainsi que Laurent Burkhard, se lancent dans la musique à l’aube de l’an 2000 en mixant dans des lieux comme le squat de Tivoli au Petit-Lancy, puis très vite sur le site alternatif Artamis (devenu mythique après sa disparition en 2008). Derrick a beaucoup mixé et organisé des soirées au K-Bar et au Piment Rouge à Artamis. Leurs soirées ont toujours réussi à allier la passion de la musique, un goût particulier pour la fête, la danse et des animations toujours originales avec l’organisation de certaines soirées à thème. Deux voyages en Jamaïque dès 2003, leur ont permis de collaborer avec de grands artistes de l’île pour l’enregistrement de dubplates1. Ils ont participé à quatre reprises au Geneva Clash au K-Bar d’Artamis face à d’autres sounds genevois entre 2004 et 2007. Ils ont remporté le trophée à deux reprises. Ils ont participé à d’autres clashs de niveau international, notamment à Paris en France, à Valence en Espagne et également à Stuttgart en Allemagne. Après avoir organisé ou joué dans plusieurs centaines de soirées, Derrick Sound a trouvé petit à petit une nouvelle direction. De son côté, Little Lion a débuté en 2004. Jannali et Nicolas Meury se mettent ensemble, construisent leur propre sound system et arpentent les soirées reggae dès leur plus jeune âge. Ils ont plus de 300 soirées à leur actif et ne sont pas prêts de s’arrêter.

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Dubplate: Terme issu de la culture

musicale jamaïcaine à la fin des années 1950. A l’origine le «dubplate» désigne un disque vinyl sur lequel les producteurs gravaient la production musicale en Jamaïque afin d’en faire la promotion dans les radios et les sound systems. Actuellement, le «dubplate» est une version unique chantée par un artiste sur un beat instrumental.

Little Lion commence à mixer dans la campagne genevoise lors de sound systems open-air de 2004 à 2005. Ils démarrent ensuite dans les soirées genevoises en 2005. Nicolas a construit son propre studio d’enregistrement aux Grottes à Genève. Un grand nombre d’artistes locaux et internationaux se font un plaisir de passer y enregistrer dans un environnement très professionnel et détendu à la fois. Après avoir joué la musique des autres, les deux sounds ont décidé d’apporter leur pierre à l’édifice. Derrick Sound a commencé ses propres projets en 2009 en formant le groupe LIPKA (Etienne en collaboration avec Felix Landis). Ce duo s’est orienté vers un style électro.

Cette version est choisie par les DJ’s et sound systems souhaitant faire la promotion de la musique de l’artiste sélectionné lors de soirées

De son côté, Little Lion a ouvert les portes de son studio en 2011. L’idée d’un label est arrivée naturellement et ils ont décidé de s’assembler avec Derrick Sound.

ou de soundclashs. Aujourd’hui, ce procédé promotionnel continue

Productions de Riddims.

d’exister la plupart du temps sur des formats digitaux qui ont remplacé les formats analogiques. Riddim: Terme jamaïcain qui

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veut dire rythme. Leur équivalent sont le beat ou l’instrumental. Ces termes sont également utilisés pour

Le riddim2 «Hatafaybun» a été l’événement déclencheur de la création du label. Cette version instrumentale dancehall a permis à Derrick Sound de se lancer dans la production. Étant de grands fans de riddims dancehall jamaïcains «early 2000» comme le Martial Arts, le Juice ou encore le Buzz, il fallait se lancer dans la réalisation d’un riddim qui colle à cette énergie musicale.

parler d’une production musicale.

Les artistes qui chantent sur le Hatafayabun sont divers. Sizzla et Capleton sont les deux grands noms du reggae jamaïcain qui y figurent. Mihai et Douvilous sont de Genève. Ils ont également produit le chanteur espagnol Newton. Le bilan du «Hatafayabun» riddim est très positif puisqu’il a été joué pendant plusieurs mois sur les radios nationales jamaïcaines telles que Irie FM. Les radios européennes du milieu reggae l’ont également diffusé. Le fait d’avoir pu collaborer avec Sizzla et Capleton, deux

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Les deux frères dans la cabine d’enregistrement du studio ©RS

énormes noms du reggae de ces 20 dernières années a également bien aidé à promouvoir le riddim. Ces deux artistes font d’ailleurs partie de ceux qui ont le plus influencé Derrick Sound dans leur carrière sound system. Le deuxième riddim du label se nomme «Dancing Machine». Il est né de la collaboration entre Wayne Smith, artiste jamaïcain des années 1980 et Little Lion Sound. Wayne Smith, ainsi que Ranking Joe et Al Campbell sont trois artistes jamaïcains de renommée internationale que Nicolas Meury a rencontré lors de son voyage de trois mois à New York. Il a organisé par la suite trois tournées européennes avec Wayne Smith entre 2010 et 2012. Plusieurs soirées avec Ranking Joe et Al Campbell se sont déroulées pendant la même période. Little Lion a collaboré avec le producteur Weedy G pour reproduire le riddim «Dancing Machine» dont la version originale appartient à Wayne Smith. La version actualisée est «uptempo» (le tempo du morceau est plus rapide

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que la version originale). Il était clair que Wayne Smith était indispensable sur ce riddim, ayant le titre éponyme. Il a chanté deux versions : «Dancing Machine» et «The Sound». On voit apparaître de nombreux artistes ayant collaboré avec Little Lion tels que : Brother Culture, Triba, Douvilous, Nello B, Echo Minott, Ras P, Shelly ou encore le très talentueux jamaïcain Mikey General. Le choix des artistes se fait par rapport aux expériences vécues avec ces derniers en sound system et se base sur les goûts de Little Lion et Derrick Sound.

Soirées et Clashs Derrick et Little Lion ont organisé des soirées «Dancehall Madness» dès janvier 2013 à la Halle W à Vernier, Genève. Le concept de ces soirées est de promouvoir la culture des sound systems, des chanteurs et chanteuses locaux en faisant participer une tête d’affiche internationale. Un concours de danse est organisé lors de chacune de ces soirées dans le but de promouvoir la culture «Dancehall». Les dernières productions sont jouées à l’occasion de ces soirées afin d’en faire la promotion.

Derrick Sound avec la coupe

Le clash «Death Around The Corner» est un événement lancé il y a peu par Evidence. Il offre la possibilité à de jeunes sounds de participer à une compétition entre sound systems appelée plus communément «sound clash». Pour cette première édition, Evidence a eu le plaisir d’accueillir des sound systems suisses et français comme: Medium Mountain, Zion Direction, Bombsquad, Deep Soul et Tell The Truth. Medium Mountain a remporté ce clash. La deuxième édition devrait bientôt s’organiser.

d’un clash ©Evidence Music

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Projets du Label et des Sounds Actuellement le label Evidence continue de développer de nouvelles productions musicales. Le EP de Danitsa avec des productions de Lipka et de Derrick Sound a vu le jour en février 2014. C’est un beau projet mélangeant les musiques soul, funk, hip-hop et reggae. Le second opus de Lipka devrait sortir bientôt. Etienne et Felix vont partir en studio après les fêtes de Noël pour préparer sa sortie. Lipka a trouvé des dates de concerts en Suisse alémanique (Aarau et Bâle) ainsi qu’en Suisse romande à Lausanne et à Genève. L’album du chanteur jamaïcain vivant à Genève, Ras P est également un projet en construction du côté de Derrick. Le nouveau riddim «Indian Casino» avec la participation de plusieurs musiciens genevois dont le batteur Antonin Châtelain et le guitariste Yannick Gaudy, respectivement membres du groupe de reggae genevois Najavibes et du groupe de Pop-Rock Jetlakes ont participé à la construction de ce nouveau morceau sur lequel Petah Morgan, le chanteur leader du grand groupe jamaïcain de reggae new-roots, Morgan Heritage, a chanté. Des artistes maison comme Danitsa et Ras P apparaîtront également sur ce morceau. Vous pourrez retrouver encore plusieurs artistes locaux, jamaïcains et internationaux sur le riddim. De son côté, Little Lion prépare un EP de Rod Taylor en collaboration avec Natural Stepper, un collectif de selecteurs et de beatmakers dans la musique dub-uk roots, ainsi que Mathias le pianiste du groupe de reggae genevois Positiv. Ensemble, ils ont rejoué pour l’occasion les chansons du

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chanteur jamaïcain des années 1970 Rod Taylor qui s’intitulent: Mr Money Man et Where Is Your Love Man Kind. Ces deux titres de ce chanteur sont présents sur ce nouvel EP. D’autres artistes jamaïcains comme Ranking Joe et Brother Culture ont participer à cet effort sur ces deux morceaux. Little Lion souhaite lancer son deuxième riddim pour l’année 2014. A long terme les membres d’Evidence souhaitent faire la promotion de groupes et de chanteurs locaux afin de les aider à faire de la promotion, de la publicité et de leur trouver des dates de concerts. Ceci permettrait à Evidence d’étendre ses activités. Au programme pour cette fin d’année, le vendredi 13 décembre 2013, Evidence a organisé une soirée avec des shows de certains artistes du Label: à savoir Ras P et Danitsa. Derrick Sound, Little Lion et DJ Postman ont participé à cette grande soirée sous le signe de l’Escalade, tradition oblige! Elle s’est déroulée dans la nouvelle salle du Piment Rouge, à la Maison des Associations à Genève qui se situe Rue des Savoises dans le quartier de Plainpalais. Enfin, les membres du Label cherchent une résidence fixe pour l’année 2014 afin de proposer des soirées chaque mois. Les soirées au Piment Rouge pourraient se prolonger durant cette nouvelle année. La Halle W à Vernier pourrait également continuer à collaborer avec eux afin de prolonger les «Dancehall Madness» tous les trois mois.Le moins qu’on puisse dire c’est que les projets musicaux fleurissent dans le domaine du reggae, du dancehall et du dub à Genève! Le label Evidence est bien déterminé à nous prouver que cela vaut la peine de s’investir au quotidien dans la musique et qu’il peut s’inscrire dans la durée sur la scène locale et internationale.

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Festival « Les Traverses Musicales » ©Evidence Music

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Propos recueillis lors de l’interview donnée par Evidence au Magazine Reggae Vibes de

www.littlelionsound.com www.evidence-music.ch www.facebook.com/derricksound

Paris et lors d’un entretien à Genève dans le studio de Little Lion aux Grottes le 14 novembre 2013. Romain Lauper

Derrick Sound et Little Lion devant leur sound system ©RS

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Jetlakes

Un nouveau départ tout en puissance Texte : Romain Lauper ; Photo : Yann Aeberlin & Igor Khromov Aka Mr. Kioff

©Yann Aeberlin

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Jetlakes est un groupe de pop-rock genevois qui a fait ses débuts en 2005. Tout démarre pour ces cinq musiciens lors d’un examen de musique au Collège de Saussure au Petit-Lancy à Genève. David le bassiste, Arthur le batteur ainsi qu’Alex le chanteur décident de faire appel à Romain et Yannick, tout deux guitaristes, pour leur examen de musique. Les professeurs de musique ont apprécié leur prestation et leur ont conseillé de continuer à travailler ensemble. Depuis 8 ans ils ne se sont plus quittés comme aime nous raconter Arthur. Depuis quelques mois, le groupe qui s’appelait anciennement Wind of Change a un nouveau projet qui se met en place avec un nouveau nom. Le producteur et le manager les accompagnent depuis leurs débuts. Ils travaillent également avec Steve Forward, un ingénieur du son ayant travaillé avec des grands noms de la musique. Jetlakes cherche actuellement un tourneur pour programmer leurs dates de concert. Un graphiste et un réalisateur de vidéo-clip travaillent avec le groupe. Une belle équipe accompagne donc ce jeune groupe de musiciens genevois.

Ci-dessus : Jetlakes par ©Yann

Les chansons sont toutes composées par les membres de Jetlakes. Alex, le chanteur, et Yannick composent la plupart des morceaux, mais David, Romain et Arthur participent aussi à la composition. Ce qui est intéressant nous raconte Yannick, c’est qu’un des membres du groupe amène une idée pour une chanson et le reste des musiciens du groupe y ajoute par la suite sa touche personnelle.

Aeberlin. Photo page de droite : Jetlakes par ©Mr. kioff

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Les influences musicales du groupe sont essentiellement axées sur le Rock US et UK ainsi que la Pop. Cela n’empêche pas certains membres du groupe d’élargir leurs horizons musicaux au niveau de l’écoute: Jazz, Funk, Reggae et Soul font également partie des styles musicaux appréciés par ces derniers. Cette ouverture musicale leur permet de ne pas rester figés dans un seul univers. Néanmoins, plus le temps avance plus les membres de Jetlakes semblent trouver la direction musicale qui leur convient, à savoir un rock plus pop avec une voix puissante, un grain

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particulier qui sonne très US dans le style et les mélodies. D’un autre côté, le son du groupe a une couleur très pop britannique. Le groupe est dans cette dualité qui semble très originale. De plus, les arrangements sont riches en petites mélodies qui parsèment un ensemble musical solide et bien rôdé. Le groupe essaie de développer des chansons qui transmettent un état d’esprit personnel. Les textes évoquent souvent les sentiments amoureux. Les émotions exprimées sont très individuelles dans leur musique.

Informations et propos recueillis lors d’un entretien avec Yannick, David et Arthur du groupe Jetlakes.

A l’heure d’aujourd’hui, Jetlakes a joué un peu plus d’une centaine de concerts, dont quelques dates notables à Paris l’an dernier dans un club assez réputé qui s’appelle le Réservoir. Les concerts au Jardin Anglais à Genève lors des Fêtes de Genève, le Festival Guitare en scène en France voisine, le Winter Live Music à Confignon et le Vernier-sur-Rock Festival sont également des dates importantes dans l’histoire du groupe. Jetlakes a sorti deux albums sous son ancien nom Wind of Change. Le premier est sorti en 2007 et le deuxième en 2010.

Le 21.10.2013 au Grand-Lancy

A la fin du mois de janvier 2014, vous pourrez écouter un deux titres enregistrés l’an passé à Paris, au studio «Question de Son». Le but est de sortir cet EP sous le nouveau nom Jetlakes en 2014 afin de promouvoir le groupe et de financer le projet de leur 3ème album qui devrait être enregistré durant l’année 2014. Le nouveau nom identifie le groupe à la ville de Genève, mais pas de façon directe. Photos page gauche et droite : Jetlakes par  Yann Aeberlin

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Les cinq membres du groupe sont ambitieux et souhaitent se produire au-delà des frontières de la scène locale genevoise. On leur souhaite bon vent!

www.jetlakes.com www.jetlakes.ch www.facebook.com/jetlakes

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Double 3

Un duo de rappeurs engagé Texte : Romain Lauper ; Photo : Wide Side films & JP Design

Le groupe de rap genevois Double 3 comprend deux Mc’s et un DJ qui proviennent tous trois du collectif original Effet13pécial. Ce collectif est un groupe de cinq rappeurs et un DJ-beatmaker qui a débuté dans le milieu de la musique à l’aube de l’année 2007. Sous ce collectif ils font de la musique mais pas seulement... Ils ont également créé une association qui a pour but de promouvoir les jeunes talents dans le milieu du rap à Genève, en organisant des concerts et Open Mic. Le groupe Double 3 est composé de Thomas Schnyder et Marc Bussard, ainsi que de Nicolas Bussard le DJ. Il a été fondé fin 2006, début 2007 juste un peu avant Effet13pécial. A la base ils ont commencé à trois mc’s, mais ils se sont vite retrouvés à deux. Double 3 sur scène Photos ©JP Design

Thomas et Jérôme Simeoni ont commencé ensemble dans le projet Double 3 et ont trouvé le nom du groupe.

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Double 3 représente la commune de Bernex (1233), car c’est tout simplement le lieu où ces passionnés de hip-hop se retrouvaient pour faire de la musique. L’appartenance communale n’a aujourd’hui pour eux que très peu d’importance. En effet, ils essaient tout simplement de dire qu’ils sont un groupe de rap genevois, ce qui a le mérite d’être bien plus fédérateur. Les deux Mc’s K’lass (Thomas Schnyder) et Fluide (Marc Bussard) travaillent en étroite collaboration avec DJ Predium (Nicolas Bussard). Predium s’implique beaucoup dans le projet Effet13pecial. Il ne s’est jamais considéré comme faisant partie intégrante du groupe Double 3. Et pourtant, c’est bien lui qui compose et arrange tous les instrumentaux des projets musicaux du groupe. Il réalise également tous les mixes et les mastering de ces derniers. WideSide Films, un ami de Double 3, réalise les premiers clips que le groupe a fait en 2010. Il y a également deux clips qui ont été réalisés pour le dernier album en date de Double 3, «Libre de Penser». Double 3 travaille beaucoup avec les Mc’s du collectif Effet13pecial.

Les compositions Les compos du premier EP «Entre Mal et Argent» de Double 3, sorti en 2010, ont toutes été réalisées par Predium. Raphaël Pasquali, graphiste genevois a créé une pochette assez sombre sur la thématique du mal et de l’argent.

Double 3 sur scène Photos ©JP Design

Le dernier projet et premier album de Double3, sorti en septembre 2013 est beaucoup plus varié. On y trouve des compositions de plusieurs beatmakers genevois comme STZ, Thew’s, IvyProd, Cookeyz Prod, Fluide, Predium ou encore Douves Prod.

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Marc et Thomas écrivent tous leurs textes. Ils écrivent souvent des morceaux à deux, ce n’est que rarement qu’ils interprètent des textes qui ne leur appartiennent pas.

Influences musicales Marc et Nicolas Bussard ont été influencé par leur père qui était DJ et qui possède une belle collection de vinyls réunissant un grand nombre de styles musicaux. Nicolas a commencé par mixer de la musique hardcore et hardstyle. Il a partagé cette musique avec son frère. Quant à Thomas, il a été influencé très tôt par le reggae qu’il a beaucoup écouté par le biais de sa mère et de ses grands frères. Les groupes de reggae qu’il a beaucoup écoutés sont évidemment le «Grand» Bob Marley, mais aussi des groupes de reggae français comme Tryo, Zebda ou encore Massilia Sound System. Le rap est arrivé un peu plus tard. Thomas a toujours été plus axé sur le rap parisien avec des groupes qui ont marqué leur temps comme la Scred Connexion, Rocé, Kohndo, Flynt pour ne citer qu’eux. De leur côté, les frères Bussard sont plutôt orientés rap marseillais avec les groupes comme Iam, la Fonky Family, Psy4 De La Rime ou encore Keny Arkana. Par la suite, les membres de Double 3 se sont penchés un peu plus sur le rap provenant des États-Unis. Leur attrait pour le rap à thème engagé a amené le groupe à s’appuyer sur la langue française pour y développer leur message. Ils s’expriment souvent sur des sentiments du quotidien ainsi que sur les problèmes de société. Tous les projets du groupe Double 3 et Effet13pécial (albums, EP, etc.)

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sortent en téléchargement gratuit. Il est primordial pour eux que leur musique soit accessible à un maximum de personnes. L’album «Libre de Penser» est disponible également en tant que CD physique dans quelques petits shops de musique à Genève. Il est en distribution dans les soirées locales. Enfin, il est en téléchargement sur les sites iTunes, Amazon, etc.

Dates notables La première scène que les deux chanteurs ont eu l’honneur de faire s’est déroulée en 2007 à l’Usine de Genève avec le collectif Effet13pecial. Cette soirée a été organisée pour soutenir la Palestine et a permis à plusieurs rappeurs genevois de s’exprimer. Le vernissage de l’album de Double 3 «Libre de Penser» a eu lieu le 1er novembre 2013 à l’Écurie dans le quartier de l’îlot 13 aux Grottes. Ils ont collaboré avec plusieurs rappeurs genevois qui sont présents sur les titres de l’album. Sur scène, le duo ou pourrait-on dire trio, se produit très souvent avec le collectif. Ils se produisent néanmoins de temps en temps juste les deux.

Le Hip-Hop aujourd’hui à Genève

Le duo Double 3

Thomas nous explique qu’il y a des gens très activistes dans le milieu du hip-hop. Ils se bougent sur Genève à travers des associations, organisent des événements de soutien sous des labels indépendants. Ils défendent ainsi des causes qui leur tiennent à cœur et se font entendre lors de leurs prestations scéniques.

À gauche : Marc Bussard À droite : Thomas Schnyder Photo : ©Wide Side Films

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Le milieu du hip-hop est partagé à Genève. D’un côté, on trouve des rappeurs ou des rappeuses «de studio» qui ne sortent pas pour soutenir d’autres artistes du milieu, lors de soirées et de concerts. D’un autre côté, on trouve ceux qui essaient de réunir un maximum de rappeurs et de rappeuses afin de créer une osmose à Genève, une ville regorgeant d’artistes talentueux dans le milieu du rap et au sein de la culture hip-hop comprenant le rap, le breakdance, les DJ’s et «scratcheurs» ainsi que l’art du graffiti. De plus en plus de jeunes commencent à rapper, car avec les moyens d’enregistrement et de diffusion modernes, on peut assez intuitivement, avec l’aide d’un morceau instrumental, d’un micro et d’un stylo, se poser sur cette musique, devenue une des plus populaires du monde depuis plus de vingt ans aux États-Unis, en France, en Suisse et dans de nombreux pays tout autour de la planète. Il faut savoir que les premiers morceaux appelés communément hip-hop apparaissent tout à la fin des années 1970 dans les quartiers noirs de New York. Il existe à Genève un certain nombre de soirées Open Mic afin de permettre à tout le monde de monter sur scène et de s’exprimer. La culture hiphop, présente à grande échelle sur les cinq continents n’est pas prête de s’arrêter ici comme ailleurs. Hip-Hop won’t stop !!!

Propos recueillis lors d’un entretien avec Thomas Schnyder du groupe Double 3 à Bernex, le 12 novembre 2013. Romain Lauper

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Retrouvez tous les morceaux, clips et vidéos live du collectif Effet13pécial et Double 3 sur YouTube, sur les chaînes Double3rap et effet13pécial, ainsi que les albums « Libre de Penser » et les projets E13p sur le site www.effet13pecial.ch

Photo ©effet13pécial Graff : Raphaël Pasquali

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Alison McCauley Ulla Marthe

Artiste en sculpture, née à Bâle en 1931

« Après la pierre taillée j’ai choisi l’ardoise. Sa fragilité, ses strates et ses nuances de couleurs me fascinent. Ou je sépare les couches, ou je les scie et les recompose en une création. Elles reflèteront mes pensées et mon message ».

Ulla Marthe dans son atelier à Chevrens ©Alison McCauley

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Ulla Marthe est artiste en sculpture, née à Bâle en 1931. Elle a fait des études de Beaux-arts à Bâle et à Paris. Elle pratique la sculpture depuis 1969. En 2012 elle a publié le livre « Ulla Marthe Sculpture ». Rétrospective de son œuvre.

Un recoin de son atelier Photo ©Alison McCauley

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« J’ai pu photographier Ulla dans son studio à Chevrens juste avant qu’elle ait dû quitter ce lieu intime de création où elle y a passé 28 ans à tailler et à travailler la pierre ». Alison

Le carnet de notes de l’artiste ©Alison McCauley

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ŠAlison McCauley

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Ulla Marthe scupltant un bloc de pierre ŠAlison McCauley

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Le mur et ses ombres (2005) Photo ŠMonique Bernaz

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J’existe 2 (2004) Photo ©Monique Bernaz

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Jusqu’au bout (2003) recto‑verso Photo ©Monique Bernaz

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Balle perdue (1998) Photo ŠMonique Bernaz

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L’éclat (1991) Photo ©Monique Bernaz

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Body Arts Nico Fasnacht

Un esprit libre dans un corps libre Texte : Arnaud Favre ; Photo : ©Nico Fasnacht

Nico Fasnacht Selfie ©NF

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Rédiger son premier article, c’est un peu comme avoir son premier rapport sexuel. On se lance vers l’inconnu, on est hésitant, maladroit et on espère être à la hauteur. Pour ce passage à l’acte, j’ai choisi comme partenaire Nico Fasnacht, artiste pluridisciplinaire.

Son studio à Fribourg ©NF

L’histoire débute en 2004, quand son pote Jo Bernet, pierceur chez Drop-In, voit ses dessins et le gifle en lui insufflant la meilleure idée du monde: deviens tatoueur! Après neuf belles années de colocation pleine de succès, il

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décide de se lancer à son compte, libre, comme l’indique le toponyme de sa ville situé en Nuithonie: Fribourg. Son style: le réalisme avec une petite touche personnelle et le Trash-Graffik inspiré du TrashPolka. Adepte des portraits, il adore relever les défis techniques que cela représente. La plupart de ses clients viennent avec une idée et un style. Il improvise directement sur eux, parfois, le jour même, des fois à l’avance, mais très peu sur papier. Il dessine 80 à 90 % de ses tattoos à main levée, en «freehand», afin de suivre le plus possible les courbes du corps et d’avoir 100% de liberté.

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À la question posée «Combien de personnes as-tu tatouées depuis tes débuts ?», il m’a répondu: Pfffffoouuuuu!!! Par déduction et après un savant calcul (je l’ai aperçu utiliser ses orteils pour compter) il planche sur les 3’000 personnes. Le tattoo se démocratise, c’est un fait. Il y a des bons et des mauvais côtés. Nico sait en profiter comme tout le monde et il trouve cela plutôt sympa de voir de plus en plus de tatoués dans les films, les pubs et autres affiches en ville… La mode en terme de modification extrême est actuellement au tatouage de l’intérieur de l’œil, de la cornée, appelé «EyeBall Tattoo». Chacune et chacun a le droit de faire ce qu’il veut de son corps, pense-t-il, mais cela va à très peu de monde. Pour les connaisseurs de bécanes (et aussi les curieux), il a commencé avec une bonne vieille MS Iron de Micky Sharps. Il a beaucoup aimé bosser avec les HB Machines, fabriqué en Suisse (salut Hervé!). Ensuite, il a essayé la Cheyenne Hawk puis la Cheyenne Thunder, avec laquelle la peau et le papier se ressemblent vraiment!

Photo du haut: durant le travail. Photo du bas: bras fini

Côté musique, Nico est le deuxième membre de «Overload Collapse Laptop Crashing», composé en duo avec Nikolas Mounoud qui est le créateur de l’identité sonore du groupe. Il crée et compose depuis neuf ans de la «Noise» (style de musique bruitiste improvisée) sous les pseudos Verj=, Hysteria Crisis et Fractal. Ils ont pu jouer un peu partout en Suisse, pouvant brûler les planches du Fri-Son, du LUFF, de l’Électron Festival et bien d’autres. Mais aussi en France et, surtout, au Japon où ils sont bien friands de sonorités puissantes, différentes et où la limitation de volume sonore n’existe pas! D’ailleurs, la prochaine tournée s’y fera au mois d’avril… pour les intéressés.

©Nico Fasnacht

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En attendant, Nico vous accueillera à bras ouverts (mais pas que) dans son nouveau studio: NF Tattoo Rue Pierre-Aeby 5, 1700 Fribourg

Photo de gauche: dessin à main levée Photo droite : travail fini ©Nico Fasnacht

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La Santa Muerte, d’une précision à couper le souffle ©Nico Fasnacht

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Quand la nature prend le dessus, en freehand ŠNico Fasnacht

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Un crâne qu’on a pas envie de croiser dans une rue sombre ©Nico Fasnacht

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Convention

18ème International Tattoo Convention of Geneva Texte : Arnaud Favre ; Photo : ©Ramses Schweizer

Genève, son Palais des Nations, son Jet d’Eau, son laboratoire du CERN, et... sa convention de tatouage! En effet, pour la 18ème année, la Cité de Calvin a accueilli l’«International Tattoo Convention» du 24 au 26 janvier 2014 à la salle des Fêtes du Lignon. Nous y étions: petit tour d’horizon sur place, dans l’encre et la sueur. Désormais incontournable, l’«International Tattoo Convention» se déroule sur trois jours, afin de permettre au public de se faire une première idée des tatoueurs présents dès le vendredi et éventuellement, de prendre un rendez-vous ou, pour les plus courageux, de se faire tatouer de suite. Le thermomètre annonce une chaleur plus que palpable, le son des machines nous guide dans les allées bondées et étroites mais dans une ambiance très familiale. Le public peut apprécier le travail de quelques 40 tatoueurs venus de plusieurs pays comme les États-Unis, l’Italie, la Hollande, le

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Page gauche: photo du haut, Passage des candidats pour le concours de tatouage « Best of the Day ». Photo du bas, joli couple dans le publique. Page de droite: photo en‑haut à gauche et à droite, Ink Vaders à Genève, tatouage par Christian Nguyen. Photo en-bas à gauche, BPS Tattoo (FR) tatouage par Olive. www.inkvaders.com

Portugal ou la France. Tout un chacun peut se faire tatouer par des artistes qu’ils ne verraient pas sans se déplacer dans leurs pays d’origine. «C’est une bonne occasion de les avoir à Genève sans réservation préalable des mois à l’avance» me souffle à l’oreille Natacha Galan, responsable communication de l’événement. Plusieurs tatoueurs suisses sont présents, comme Experiment Ink (Martigny), Ink Vaders (Genève), Noir Tattoo (Fribourg) ou encore One Love (Lausanne). Les passionnés assistent (et participent!) aux concours «Best of the day» samedi et dimanche. Pour ce faire, un jury composé de professionnels doit juger les tatouages

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Experiment Ink à Martigny, tatouage par Amélia ©RS www.facebook.com/ experimentink.amelia

achevés durant la journée sur plusieurs critères: couleurs, noir gris, grande pièce, petite pièce, etc. Du côté des shows, le public peut assister à une démonstration de tatouage Maori avec des instruments traditionnels, à un défilé de mode de la marque Warson Motors et aux divers tours de Gaëtan, magicien ambulant. Plusieurs concerts sont aussi proposés. Au programme, du pop-rock avec les locaux de 9PM, du rock’n’roll avec les bruxellois de The Studebakers et du bluesrock avec Manu Lanvin venant tout droit de Paris. Cerise sur le gâteau, des dessinateurs professionnels sont sur place pour orner les enfants de dragons, de cœurs ou de papillons qui disparaitront au premier lavage (plus aucune excuse pour les parents !). Puis, pour commencer l’année en beauté et se refaire une garde-robe, de nombreux stands de vêtements et accessoires sont aussi proposés. Promis, on reviendra l’année prochaine.

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Photo du haut, Imagin Tattoo à Châtel-St-Denis, tatouage par Bep’s. Photo ci-contre, Noir Tattoo à Fribourg, tatouage par Fredz ©RS www.imagin-tattoo.ch

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Tremble public ! C’est l’heure du show Maori. ©RS

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Cultivez votre sérénité en pratiquant un art martial au Shung Do Kwan Budo.

1 abonnement = 11 disciplines

Aïkido, Iaido, Jodo, Judo, Kendo, Ju jutsu, Ken jutsu, Karaté-do, Yoseikan budo, Kyudo, Shodo

Renseignements, conditions et inscription: www.sdkbudo.ch ou 022 344 63 42 Ecole Liotard - Rue liotard 66 1203 Genève

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Portfolio Lucien Kolly

Photographe indépendant situé au bord du lac Léman à Tannay

Orage sur Nyon, août 2011 Mont-sur-Rolle Photo ©LK

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Extra-Nuageux, juillet 2007 Morges Photo ŠLK

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J’ai toujours été intéressé par l’image, sous toutes ses formes. Grâce à la photo j’ai trouvé le moyen de capter un instant avec toutes les émotions qu’il dégage. Sans doute mon côté nostalgique, de vouloir garder une trace des moment forts de ma vie. Ayant commencé par une formation de graphiste, je me suis très vite tourné vers la photographie sans m’en rendre compte. Depuis que j’ai pris dans mes mains mon premier canon je n’ai jamais pu m’en séparer. Tout me passionne dans la photo, du paysage orageux aux mariages en passant par des photos de produit en studio. Je me demande si le fait que mon prénom signifie lumière en latin est dû au fruit du hasard, tant je suis intrigué par elle.

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Page de gauche: photo du haut, Brouillard, dÊcembre 2013 Chavannes-des-Bois Photo du bas, Autoportrait Page de droite, Entre les herbes, septembre 2012 Tannay Photo ŠLK

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Rayon d’or, septembre 2010 Coppet. Photo ©LK

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Lenticulaire des Alpes, février 2008 Tannay Photo ©LK

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Glacé, février 2012. Tannay Photo ©LK

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Dans les nuages, septembre 2010 Coppet Photo ŠLK

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Architecture Mairie de Cologny

Réhabilitation des salons de la Mairie de Cologny Texte et photos : ©Patrick Schindelholz

Le salon des mariages, avant les travaux. Photo ©PS

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L’atelier d’architectes Eric Dunant, le designer Yves Corminboeuf et le restaurateur d’art Salvatore Meccio en association, ont remporté le concours pour la réhabilitation des salons de la Mairie de Cologny à Genève. La volonté de la Mairie était de retrouver l’esprit du XVIIIème siècle de la maison. Comme réponse à cette demande, le trio a proposé une philosophie d’intervention qui consiste à ne pas réinterpréter l’architecture de cette époque mais à révéler sobrement l’état d’origine existant. Et c’est avec surprise qu’ils ont découvert qu’un grand nombre d’interventions aux cours des années n’avait pas tenu compte de la valeur de ce patrimoine. Jusqu’à huit couches successives de peinture recouvraient les boiseries d’époques, dissimulant la fine peinture d’origine et le travail des menuisiers. Trois peintures représentant des scènes de la mythologie grecque ont également été mises à jour et restaurées. D’autres importants travaux techniques liés à la structure des planchers et au chauffage ont dû être entrepris afin de retrouver l’état d’origine au plus juste tout en permettant une utilisation des salons adaptée au fonctionnement de la Mairie. L’architecte Eric Dunant a pu compter sur des artisans consciencieux qui ont su travailler avec d’anciennes façons d’exécution. Dans les espaces restaurés, le mobilier a été spécialement conçu et réalisé en s’inspirant de l’esprit du XVIIème siècle. C’est aussi l’ensemble des luminaires qui a été dessiné pour le projet. Finalement, les trois salons sont principalement dédiés au public avec une pièce pour célébrer les mariages civils et une pièce de réception. Une dernière petite pièce, appelée le salon carré, permet au maire de la commune de recevoir dans un cadre plus agréable et plus intime. Maitre d’ouvrage : Commune de Cologny, Genève. Architecte : atelier d’architectes Eric Dunant. Designer : Cycoe - Yves Corminboeuf Restaurateur d’Art : Salvatore Meccio. Concours : 2010. Travaux: de 2011 à 2013.

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Le salon des mariages, durant les travaux...

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...et après les travaux. Photo ©PS

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Les boiseries ont été retirées pour être restaurées en atelier Photo ©PS

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Une fois reposées, les peintres font les finitions avec une technique et une couleur se rapprochant de celles d’origine Photo ©PS

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Les différentes couches de peinture qui recouvraient les anciennes boiseries du XVIIème siècle Photo ©PS

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Chaises conçues par le designer Yves Corminboeuf Photo ©PS

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Peintures de l’époque représentant « Diane au bain ». Retrouvées sous plusieurs autres couches de peintures et restaurées grâce à un travail très minutieux du restaurateur d’art.

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Restauration d’une peintures de l’époque représentant « L’enlèvement de l’Europe » Photos ©PS

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Être étudiant en architecture à Genève

Suivez le parcours de deux étudiants en architecture à la HEPIA Texte et photos : ©Patrick Schindelholz

Maïmouna Adjam Photo ©PS

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Maïmouna Adjam, étudiante à l’ HEPIA en 2ème année de Bachelor. P.S. Comment t’est venue l’idée de suivre une formation d’architecte?

Croquis de recherche pour le projet d’architecture

M.A. Je me souviens que je voulais déjà être architecte à l’âge de dix ans. Peut-être que le quartier où j’ai grandi à Genève, «les Schtroumpfs», et quelques personnes architectes dans mon entourage ont influencé cette envie. Je dessinais des maisons, des plans, je réalisais des collages avec des bâtiments découpés dans des magazines. Je voulais apprendre à dessiner comme un architecte. Plus tard, après le collège, puis une année linguistique à Berlin, et encore du droit à l’université de Zurich, je me suis enfin décidée à entreprendre des études d’architecture. Je pensais avoir des lacunes en dessin mais cela ne m’empêche pas d’étudier ce métier.

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P.S. As-tu des projets pour la suite, après le Bachelor? M.A. Après les trois ans de Bachelor, je souhaite travailler dans un bureau d’architecture pour acquérir de l’expérience. Cela me permettra d’acquérir d’avantage de maturité pour ensuite faire un choix parmi les différentes options proposées par les HES dans la formation de Master que je souhaite suivre pour compléter ma formation. P.S. Comment se déroule un projet d’architecture dans le cadre de l’école? M.A. Pour les projets, nous n’avons malheureusement qu’une seule journée par semaine. Heureusement elle est au début de la semaine, ce qui permet de m’organiser les jours suivants, de réfléchir au projet et de m’y consacrer le week-end avec le dessin de plans ou l’exécution de maquettes. Chaque année, nous traitons des thèmes différents et la plupart du temps le travail se fait de manière individuelle mais parfois aussi en groupe. Les thèmes sont par exemple: l’espace, l’appartement et sa typologie, l’analyse de quartier, etc. Cette année, en 2ème, nous travaillons sur le thème des maisons contiguës en traitant d’abord la maison elle-même, ensuite nous l’étudions dans un système de lotissement pour finir par une plus grande échelle encore. Pour ce projet, nous traiterons la partie constructive avec le cours de construction et la critique finale sera commune aux deux branches. L’année prochaine, je pense que nous traiterons des thèmes comme le musée, une mairie ou un centre culturel. Les professeurs te poussent à analyser un problème puis à donner une réponse cohérente. J’ai l’impression de manquer de temps dans l’atelier de projet d’architecture car c’est la discipline que je préfère et que nous sommes très occupés par d’autres cours.

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P.S. Et l’ambiance, comment est-elle?

Critique intermédiaire du projet de Maïmouna à l’HEPIA avec les professeurs et architectes Didier Challand et Marc Widmann

M.A. J’ai 26 ans, certains en ont 20 et d’autres 30. Il y a des différences d’âges et aussi de cultures. Je trouve particulièrement bien le mélange entre les filières et je discute facilement avec les étudiants des autres années. Je sens qu’il y a un cadre assez scolaire mais qui a de bons cotés. Il me semble que cela offre une ambiance plus intime et permet un suivi plus personnel de l’étudiant contrairement peut-être à d’autres grandes écoles comme les écoles polytechniques fédérales.

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P.S. Qu’est-ce qu’il te plaît dans l’architecture? M.A. Bonne question. Je ne me la pose pas souvent. Ce que j’aime, c’est me représenter des espaces. Cette représentation fait partie de toute une imagination. C’est aussi réfléchir aux ombres et à la lumière, à ce qui nous sert de toit, voir comment deux choses tiennent ensemble. J’apprécie le fait que l’architecture touche énormément de domaines différents. Il faut trouver des solutions techniques mais aussi observer le fonctionnement des gens, de la société, de la nature.

Plan de situation du projet d’architecture « au seuil de la ville » de Maïmouna dans le cadre de l’étude d’une maison et d’un lotissement

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Jonathan Martinez au travail dans l’atelier d’architectes Eric Dunant Photo ©PS

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Jonathan Martinez, 2ème année de Master à l’HEPIA. P.S. Peux-tu te présenter en quelques lignes? J.M. J’ai 32 ans et je suis né à Toulouse, en France. Depuis l’âge de 2 ans, je vis entre le Salève et le Lac Léman où j’ai épousé une Suissesse. Je me sens à moitié français et à moitié suisse, j’aime dire que je suis «fruisse». P.S. Quelles études as-tu suivi avant d’intégrer l’HEPIA? J.M. J’ai suivi une scolarité sans aucune conviction jusqu’à l’âge de 23 ans. Ces premières études mon tout de même permis d’obtenir un Baccalauréat en Sciences et Techniques Industrielles et un diplôme supérieur en maintenance Industrielle. Une fois le diplôme obtenu, je me suis consacré à ma passion, la longboard, en tant que semi-professionnel en parallèle d’un «travail alimentaire». A 28 ans, une remise en question personnelle m’a poussé à reprendre des études et c’est mon intérêt pour la technique et la créativité qui m’a orienté vers l’architecture d’intérieur. Après avoir obtenu un Bachelor en Architecture d’Intérieur à la Haute Ecole d’Art et de Design de Genève (HEAD), je n’étais pas convaincu de la pratique professionnelle à laquelle cette formation me destinais alors j’ai entrepris de poursuivre ma formation avec un Master en Architecture à la Haute Ecole du Paysage, d’Ingénierie et d’Architecture de Genève. P.S. Dans le cycle de formation «Master» que tu effectues, des semestres et des cours ont lieu dans la partie suisseallemande du pays. La langue n’est-elle pas un obstacle? J.M. C’est vrai, je suis des cours de Master à Genève et aussi à Fribourg et Burgdorf. Cependant, les cours regroupant des personnes étrangères et de langues différentes sont dispensés

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en anglais. Cela est un peu plus compliqué pour moi quand des termes très techniques sont employés, mais en général, je m’en sors plutôt bien. Avoir des notions d’allemand est sûrement un avantage mais pas nécessaire. Pour ma part, apprendre cette langue est un de mes objectifs. P.S. Es-tu satisfait de la formation du Master en architecture?

Axonométrie de la structure et maquette du pavillon pour le projet

J.M. Le Master offre aux étudiants la possibilité de moduler le programme d’études en fonction des intérêts de chacun. Je pense que cela pousse l’étudiant à réfléchir d’avantage sur son parcours et l’oblige à faire des choix et à s’affirmer. J’ai choisi l’orientation urbanisme qui relie l’homme au territoire, à la ville et son habitat. Ma formation initiale étant l’architecture d’intérieur, je suis maintenant confronté à une échelle plus importante et d’autant plus intéressante.

du travail de Bachelor à l’HEPIA

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P.S. A 32 ans, comment gères-tu les études avec divers frais quotidiens et dépenses de la vie? J.M. J’effectue les études à temps partiel ce qui me laisse 60% du temps pour travailler dans l’atelier d’architectes Eric Dunant à Genève tandis que ma femme, Lisiane, travaille à 80%. P.S. Pour finir, peux-tu faire un commentaire sur le travail de maquette représenté ici en photo?

Maquette d’implantation du pavillon

J.M. Il s’agit de mon travail de diplôme pour le Bachelor en Architecture d’Intérieur à la HEAD, représenté ici en maquette. Après avoir choisi moi-même un site d’implantation, le projet était de développer un pavillon estival et amovible pour la Maison de l’Architecture de Genève. Le thème de mon travail théorique de diplôme étant «l’observation», j’ai choisi de le relier au travail d’atelier en proposant un pavillon qui offre un point de vue. C’est donc naturellement que le projet est implanté sur la promenade de l’observatoire, point culminant de la ville de Genève. Surplombant le Rondeau de Rive, le pavillon crée un encadrement pour le jet d’eau et les rives du lac Léman. De plus, le bâtiment matérialise et propose une nouvelle promenade piétonne dans le parc.

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Genève aujourd’hui, Genève demain, le PAV

Praille, Acacias, Vernets, un quartier en devenir Texte et photos : ©Patrick Schindelholz

Le quartier de la Praille, des Acacias et des Vernets, représente aujourd’hui la plus grande zone industrielle et artisanale de Genève. Depuis 2011, la loi donne un cadre pour une future transformation et un développement urbain mixte de ce quartier qui est actuellement l’un des plus grand programme de transformation urbaine d’Europe. Ce projet s’appelle le « PAV ». Des logements, des activités et des équipements publics doivent y trouver leur place. L’ensemble du périmètre pris en compte atteint un total de 230 hectares et Genève joue son avenir sur ce développement.

Plan de Genève et situation du périmètre du projet « PAV »

Le projet du PAV se dessine sur un territoire occupé qui va peu à peu entrer en mutation. Il est impossible de dire à quoi ressemblera exactement le quartier dans l’avenir, mais selon un article paru dans le journal «Le Temps» du 26 août 2013, Nathalie Luyet Girardet, architecte-urbaniste et pilote du projet, précise qu’elle veillera à préserver les qualités

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Route des Acacias. Le bâtiment Sicli, conçu par l’architecte Heinz Isler, a été construit en 1969. D’abord utilisé par un fabricant d’extincteurs, c’est l’État de Genève qui l’a racheté en 2011. Il est utilisé comme lieu culturel où se passent divers événements, expositions ou festivals. ©PS

essentielles de ce territoire, à conserver les dégagements, à bien placer les immeubles afin de ne rien perdre de la course solaire… mais encore, que les structures existantes et l’identité industrielle seront conservées. Oui, ce lieu a bien un caractère industriel. Des entrepôts, d’anciennes usines, une patinoire, un centre sportif, deux axes routiers importants et seulement quelques logements représentent ce quartier. Pour les urbanistes et les architectes, le potentiel de développement est intéressant. Aujourd’hui, voici quelques photographies prises dans le périmètre du PAV, reflets et ambiance d’un quartier. Demain, qui sait?

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Route des Acacias. Une station d’essence et « BAT 43 », une coopérative des métiers d’arts ©PS

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Carrefour de la place de l’Etoile Photo ©PS

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Le parking de l’Etoile, au‑dessus de la Voie Centrale de la Route des Jeunes Photo ©PS

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Quartier des Acacias Photo ŠPS

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Quartier des Acacias Photo ŠPS

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Sur le site de « la Gravière » Photo ©PS

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Vue sur la rive droite de l’Arve depuis les Vernets ©PS

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La caserne des Vernets. Inaugurée en 1957, elle accueille toujours des compagnies de l’armée. ©PS

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Mode & Design Chris Murner

« Pour la femme, un sac c’est comme sa maison qu’elle emporte toujours avec elle »

Chris Murner est une marque à l’image de sa créatrice, une styliste maroquinière de talent, riche en expériences et à la recherche constante du détail pratique et esthétique. Elle marie avec grâce la matière, les formes, les volumes et les couleurs donnant vie à des sacs uniques et intemporels. Christiane Murner fabrique des pièces inédites qui lui permettent de s’épanouir dans sa recherche constante à travers divers thèmes. Elle joue avec des matières, des formes, des volumes, des couleurs diverses tout en respectant et maîtrisant parfaitement chaque objet. Christiane Murner, styliste maroquinière née à genève en 1962, commence dès l’âge de 15 ans à s’intéresser au cuir et à la façon de le travailler et de le découper. Son métier elle l’a appris chez William Gurtner dans un atelier aux réalisations classiques et luxueuses. Il lui a enseigné l’amour du travail bien fait, soigné et destiné à durer. Ayant expérimenté les diverses techniques et formes de la maroquinerie traditionnelle, elle décide d’aller plus loin dans sa recherche afin de comprendre le fonctionnement de l’artisan dans la société actuelle.

Collection un sac dans la ville : NY Canicule ©Chris Murner

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La styliste s’est alors dirigée vers des volumes, des formes, des matières sur les bases de grands maîtres à penser du mouvement cubiste et Bauhaus, tel que, Kandinsky, Arp, Mondrian, Domela et Meyer. Elle a appris à développer une idée dans la rigueur du fonctionnel. Christiane Murner maîtrise aujourd’hui tout le processus de la conception à la réalisation pour que chaque sac soit unique par son expression et évoque auprès de la personne un sentiment d’attirance par sa forme, sa matière et son mouvement. Une fois porté il devient non seulement fonctionnel mais un choix de vivre au quotidien. Nous irons plus loin dans l’investigation dans nos prochains numéros. En attendant, retrouvez son travail et ses activités sur son site web: www.chrismurner.ch

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Collection ceintures La couleur Étude de formes élémentaires en fonction des couleurs primaires ©Chris Murner

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Etude d’ensemble. Séquence de mouvements rectiligne ©Chris Murner

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Colection Cab’Art ©Chrise Murner

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P么le de cr茅ation visuel www.cazapix.com


Valentin Bussard Jeune designer de talent

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Né en 1991 en Suisse, Valentin Bussard est diplômé au CFPAA de Genève en Design Industriel. Suite à l’obtention de son CFC, il a suivi une formation bachelor Design Industriel en freelance à 80% avec différentes entreprises au SwissDesignCenter à Lausanne. Durant ses études à Genève, il est primé pour la réalisation d’une table de jeu de go géante au parc des bastions qui fut inaugurée en avril 2011. Ayant travaillé de 2010 à 2011 dans le burau d’architecture Jean Paul Jaccaud architectes et de 2011 à 2012 dans la miroiterie Glassconcept comme designer free-lance, il a terminé ses études dans la société de communication Brandstorm à Genève. Actuellement diplômé Bachelier, il est parti vivre de nouvelles expériences en Angleterre, où il continue durant son temps libre d’enchaîner les concours et petits mandats en développant ses projets personnels en auto édition. Pour plus d’infos: http://bussard-design.blogspot.ch

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Lors de l’inauguration de la table de jeu de Go ŠValentin Bussard

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GRILL Un grill d’appoint compact ©Valentin Bussard

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OON ŠValentin Bussard

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Bird Seeds ŠValentin Bussard

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WATTS packaging ŠValentin Bussard

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Not Registered

« Un seul mot d’ordre : pas de mot d’ordre »

©Not Registered

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“NOT REGISTERED” est avant tout un état d’esprit qui tend à la liberté d’expression artistique sans étiquette, ni barrière. Un seul mot d’ordre : pas de mot d’ordre. Son équipe s’applique à réunir des artistes d’horizons et de visions différentes afin d’offrir un panel d’images et d’oeuvres en décalage avec la plupart des concepts carrés voire rigides, et ce, quel qu’en soit le support. En effet, Not Registered met en avant des artistes de la région «genfoise» (sans bien entendu exclure les artistes internationaux) en leur proposant une collaboration sur la voie du «troisième degré». Par là, l’équipe souhaite exprimer une auto-dérision face à des situations décalées voire extrêmes. Il s’agit plus de réveiller les esprits en proposant une alternative caustique et sans prétention au «trash» gratuit. De manière plus palpable, une collection de t-shirts en série limitée est disponible. Le blog de Not Registered vous invite à suivre les news des artistes, les humeurs du moment, le tout ponctué de pauses musicales.

Détail d’un T-shirt ©Not Registered

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ŠNot Registered

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Visuel pour le T-shirt « MECHANIZED ROBOT » ©Not Registered

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CV d’artiste Timalkreyol

Nom : Elio Prénom : Ludovic Profession : Concepteur multimédia Lieu : Genève +41 79 888 77 69 www.timalkreyol.com customers@timalkreyol.com

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Après avoir terminé avec succès l’École des Arts Appliqués de Genève en obtenant son CFC de concepteur multimédia, Ludovic Elio décide de se lancer en solo dans ce monde si fastidieux qu’est le monde professionnel. Pourtant, ce n’est pas ce que l’on pourrait qualifier de saut dans l’inconnu pour le jeune homme, car d’ors et déjà ses qualités artistiques, son professionnalisme et ses compétences remarquées lui valurent, lors de sa scolarité, l’obtention de quelques mandats autant pour des professionnels que pour des novices et jeunes entrepreneurs. Tout s’est ensuite très vite enchaîné pour le virtuose de l’image puisque qu’il ne tarda pas à créer son label, Timalkreyol Swiss Multimedia Designer. C’est ainsi que l’on pu retrouver la signature de Timalkreyol dans diverses conceptions et projets aboutis comme le graphisme, la vidéo ou encore le web design. Maniant à sa guise les logiciels en vogue tels qu’Adobe Photoshop, Illustrator ou encore After Effects, il fit de sa maîtrise technique un art. Mélangez de la jeunesse et de l’audace, ajoutez-y des compétences maîtrisées et une touche de créativité prononcée et vous obtiendrez Timalkreyol Swiss Multimedia Designer. Que vous soyez entrepreneur, journaliste web, artiste indépendant ou tout simplement si un projet sommeil en vous, vous avez plus que tout intérêt à faire appel à ce jeune talent de demain pour tout type de collaboration : photographie, clip vidéos, court-métrage, animation, graphisme et web design. Retrouvez toutes les informations, actualités et contacts sur : www.timalkreyol.com ainsi que sur la page Facebook : facebook.com/timalkreyol.page SiLa

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Numéro Pilote

Couverture : Stella Demuth. Photo : ©Ramses Schweizer. Logo  : Nick Krummenacher. Maquette et mise en Page : LA CAZAPIX. Tiré à 4 exemplaires. LE MAG DES ARTS DE LA CONFÉDÉRATION HELVÉTIQUE

Association ArtPlus

C/O La CAZAPIX 145 route de Ferney 1202 Genève

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