A chaque époque, les moyens d'expression et de mise en forme les plus récents semblent avoir un caractère ultime et insurpassable; et chaque fois, de nouvelles surprises les relèguent à l'arriere plan. Pourtant aucun style formel ne disparait jamais complètement; sans cesse de nouvelles impulsions s'inspirant de formes passées ouvrent de nouvelles qualités. C'est pourquoi représenter de façon exemplaire la diversité de l'évolution de la typographie est la condition préalable pour mieux comprendre le passé et le futur. Friedrich Friedl
S I' LIVRET DE TYPOGRAPHIE
|sign'|
S O M M A I R 1
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Naissance d'une lettre
5
Le Mot image
7
La Lettrine
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La Couleur
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Les règles typographiques 2
Naissance d'une lettre Au commencement était le taureau. La lettre A, première lettre de l'alphabet, dérive de la première lettre de l'alphabet protosinaïtique : le aleph qui signifie dans les langues sémitiques le taureau. Au commencement, donc, apparait le taureau ! Le taureau est le signe premier, car il représente "la force", l'énergie utile à la vie, à l'agriculture, au transport; énergie primordiale qui met l'être en mouvement, qui fait passer de l'être à l'existence. Toutes les lettres suivent la même évolution; pour passer de l'image graphique, à la lettre on procède par réduction: une petite partie représente le tout. Le dessin du taureau ou du boeuf existe déjà dans le hiéroglyphe égyptien. (Texte tiré de "les mystères de l'alphabet" de Marc-Alain Ouaknin. Editions Assouline.) Alphabet protosinaïtique: alphabet découvert lors des fouilles de Serabit-el-Khadem dans le désert du Sinaî. Langues sémitiques : groupes de langues d'Asie occidentale et du nord de l'Afrique (arabe, berbère hébreu, ...).
3
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G
oR
T
N E GH S
Le Mot Image
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Au château de Gormenghast, aux proportions gigantesques et délirantes perdu au milieu de nulle part, vit une noble famille. La seule occupation de ses membres consiste à accomplir des rites fixés par une tradition ancestrale en dehors de quoi ils sont simplement livrés à des loisirs indéterminés.
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La lettrine La lettrine, vestige des enluminures du Moyen Age, est une lettre de grande taille qui se place au début d'un article. Nous utilisons tous les jours les lettres de notre alphabet avec la plus grande aisance et insoucance, les considérant acquises comm l'air que nous respirons. Nous ne réalisons pas que chacune des lettres à notre service aujourd'hui est le réultat d'un long processus d'évolution dans l'art, ancien, de l'écriture. D.C.mcCurtie
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u musée du pain de nain, dans la ruelle Tourniquet, monsieur Hopkinson, le conservateur, était en émoi. Entre autres, il venait de se faire assassiner. Mais, pour l'instant, l'incident, certes contrariant, passait cependant à ses yeux pour secondaire. On l'avait tué à coups de miche de pain. Un acte impensable même dans la pire des boulangeries humaines. Pour les nains, cuire du pain participe à l'art de la guerre. Quand un pâtissier nain confectionne des rochers, ce ne sont pas des paroles en l'air.
u musée du pain de nain, dans la ruelle Tourniquet, monsieur Hopkinson, le conservateur, était en émoi. Entre autres, il venait de se faire assassiner. Mais, pour l'instant, l'incident, certes contrariant, passait cependant à ses yeux pour secondaire. On l'avait tué à coups de miche de pain. Un acte impensable même dans la pire des boulangeries humaines. Pour les nains, cuire du pain participe à l'art de la guerre. Quand un pâtissier nain confectionne des rochers, ce ne sont pas des paroles en l'air.
" Regardez-moi ça, il est ébréché, fit Hopkinson. La croûte est fichue ! - VOTRE CRÂNE AUSSI, dit la Mort. - Oh, oui. "
" Regardez-moi ça, il est ébréché, fit Hopkinson. La croûte est fichue ! - VOTRE CRÂNE AUSSI, dit la Mort. - Oh, oui. "
Pieds d'argiles, Terry Pratchett
Pieds d'argiles, Terry Pratchett
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r u e l u o La c rs est a des couleu n o l' e u q n o t subjective: L'appréciati naturellemen couleurs" t des "des goûts e ssi culturelle. au mais elle est
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e m m o vert p
nt pas s couleurs n'o le s te u to , le a acent A surface ég éclatantes eff rs u le u o c s e e. L lus discrètes. la même forc les couleurs p
forme lisibilité d'une la , le ra é n é g traste D'une manière ur, à son con le u o c la e d nsité t à sa masse. est liée à l'inte avec le fond e
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s e u
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n, tio n a lam tio . xc ctua oint e ' t d pon u p oin de ce d p Un igne la pla ns à t u tive, s ,e a ion clam t a ir ex dm ase a ' r t d ph oin une p lé d' pe fin p a a àl si us met a t i fu se qu qui
ra g o
yp t s
s e L
11
le g rè
s se as c e s. s d esen es a s b ntr èm r le s co robl u s p le nts viter des nt. e e s é ur cc s a n et ts po ellem s, le e l u t e n le tio me ncia acce man pita ne n n a it o o c s on le, pron san jouta r les -sax c è ra ue la lo si es Ve s de créé e les cent ang I s X h ac ité nt ion ale le pit uis ubtil soie grap pas cept a te s c dep s s es ypo e on mp r le , on ire le polic on t de n de c o u s e b t u ir c e s en nts çais trad aine is le bitud étan t e r a ha es u rt cc an ur po s a hie fr s po ue ce b, m ris l' ctèr . e e l l b t le ra q p om p es ssi me ogra apita ant e pl on a s ca ntué o . . n p s e on O typ s c end ne d ier, nt le cce ion b n it d'u ylla fait s tra En sur le it cep e lig dern nda les a s t i e l r ra s et rriva eur d ècle es fo apita pa , on e t he. s l i t prè e n t a i c s s x a u p o i Il ha du ach de f è o s r m ré é p str os les un p de a fin s m pas it a apo les. p e a e f l t l s m i c A uvel nan se une u sig s co div ave e r s n o s m u è no mpre o sé pr ms no e). up e, co res éral mpo rouill la co ou a réno t pré . , u se e és gén s co nti/ és res nt s, p es e f a c a f r i v s t s a r e ph endr ch Le règl mo gie ( mpo ot a ropre rop a n l r e s p s de omp En ur le molo ts co un m s p ms é e r m m c ri n tu Po l'éty mo pas : no es no xp up t d'e s ise as e l r e e r l s d ur a e l e e v p i is e m br . Po ne d ivise t div êm s per ule om g n m d u n r e s O ne vi pe elle lign nt s le i e a o s On is on . p p qu de de Ma nion ivise res mar age t i u t o p ie er d'u ne d ule int raph écou g n t r i O v s e og e d de itre la typ ue l , t t s q in Le and dire po e u d Q st à as , c'e ens et p s le ne m on
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