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Trois mastères pour booster sa carrière
FBS Brest
N° 143 1
er
INVITÉ
p.7
© SIMON COHEN
Interview de Patrick Molle, directeur de FBS
FORMATION
© simon cohen
ACTIONS DE LA CCI
Hervé Kermarrec, commerçant à Landerneau p.8
trimestre 2013
Édition publicitaire de la C.C.I. de Brest. Le Télégramme, éditions de Brest et Châteaulin du 23 janvier 2013.
JOURNAL D’INFORMATION DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE BREST
© SIMON COHEN
L’aéroport Brest Bretagne dans la cour des grands FOCUS. L’aéroport brestois, le premier de Bretagne, a dépassé le cap du million de passagers en 2012. Fort de son attractivité, il séduit les compagnies aériennes et diversifie donc ses destinations. Une bonne nouvelle pour ses usagers, particuliers et entrepreneurs. p4-5
Innetech, une production 100% finistérienne Tous les deux ans, les trois CCI du Finistère, en partenariat avec le conseil général, organisent les Espoirs de l’économie, un challenge récompensant les plus belles réussites parmi les entreprises candidates créées ou récemment reprises. Parmi celles-ci, la société Innetech à Saint-Renan a séduit le jury dans la catégorie Créateur.
Spécialisée dans la conception et la construction d’unités de traitement et d’assainissement d’air, Innetech se distingue par ses solutions innovantes éco-intelligentes. Elle développe des produits sur mesure, les moins énergivores du marché, adaptés à la demande des industriels ainsi qu’aux futures réglementations thermiques.
Créée en 2010, l’entreprise a vu son chiffre d’affaires multiplié par trois en un an, grâce à son bureau d’études, son unité de production et l’atelier d’assemblage et d’essais internes. Heureux de cette récompense, son dirigeant Eric Leguy savoure : « Ce trophée est celui de toute une équipe qui travaille dur depuis trois ans. Cela nous conforte aussi dans les choix que nous avons faits. » Eric Leguy agit en un homme discret et pragmatique. De son passé de cadre, il en a gardé un réseau dans le domaine du génie climatique, ce qui lui permet de développer aujourd’hui son activité au national et, dès cette année, à l’international.
Autre atout : sa politique de ressources humaines qui mise sur la transmission de savoir-faire entre les seniors et les jeunes ingénieurs. Deux autres entreprises de la circonscription de Brest ont obtenu un trophée : Lognav-CM (négoce de matériels navals) à la pépinière d’entreprises du Faou et Imascap (chirurgie assistée par imagerie médicale) à Plouzané. Retrouvez-les en vidéo, pour une présentation de 2 mn, sur le site de la CCI (Actualités). Eric Leguy
© SIMON COHEN
à l’affiche Espoirs de l’économie
Envie d’entreprendre ? Le 4e forum création-reprise d’entreprise est fait pour vous. Rendez-vous au Quartz le 8 avril.
Création-reprise d’entreprise : une journée pour se tester
«
15 février, 15 mars, 5 avril
Permanence des agents commerciaux, de 14h à 17h, à la CCI, sur rendez-vous.
24 janvier, 28 mars et 30 mai
Permanence des notaires et experts comptables, rendez-vous confidentiels et gratuits de 30 min le jeudi à la CCI.
Le forum sera ouvert de 9h à 20h. L’entrée au forum et aux ateliers est libre et gratuite. Pour tester son projet, une inscription est nécessaire.
31 janvier, 21 février, 14 mars et 4 avril
Matin Créateur. Vous avez un projet de création ou de reprise d’entreprise ? La CCI de Brest vous propose d’assister dans ses locaux à une réunion d’information gratuite, le Matin Créateur, de 8h45 à 12h15. Inscription obligatoire.
DU 11 au 18 février, DU 15 au 22 avril
Stage 5 jours pour entreprendre. Ce stage, organisé par l’Espace entreprendre de la CCI de Brest, couvre les différents aspects liés à la création d’entreprise : juridique, gestion/fiscalité, banque, assurance, expert-comptable, notaire… Participation : 150 €.
29 janvier, 8, 19 février, 1er, 12, 22 mars, 2, 12 avril
Réunion d’information « autoentrepreneur ». De 9h30 à 11h30 dans les locaux de la CCI.
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J’ai une idée, mais comment puis-je la concrétiser ? », « Quel statut donner à ma future entreprise ? », « Comment réaliser mon étude de marché ? », « Quelles sont les aides auxquelles je peux prétendre ? ». Lorsque l’on décide de créer son entreprise, les questions se bousculent. « Pour entreprendre, il faut être audacieux, motivé, mais il faut surtout bien se renseigner et ne pas hésiter à se faire accompagner. C’est l’une des clefs de la réussite », prévient Claudine Larreur, élue à la CCI en charge de la créationreprise. « C’est le rôle du forum que d’apporter des réponses aux créateurs ou porteurs de projets, car sur une journée, ils trouveront tous les professionnels liés à l’entrepreneuriat », poursuit l’élue. Lancé en 2007 et renouvelé tous les deux ans, le forum création-reprise d’entreprise devient un événement finistérien annuel qui se déroulera en alternance à Brest et à Quimper. « En Finistère, le taux de création d’entreprise est un peu moins important que la moyenne nationale mais le taux de pérennité est très fort. L’une des missions de la CCI est de favoriser l’esprit d’entreprise. Le forum participe à cet effort de dynamisation. 1 300 personnes y avaient participé en 2011 »,
les rendez-vous
souligne Delphine Riou, responsable du département Accueil de l’entrepreneur de la CCI de Brest, organisatrice de l’événement avec BMO et la chambre de métiers et de l’artisanat.
Tester son projet Ce forum est destiné à la fois aux créateurs et aux repreneurs. Des professionnels de la création (experts-comptables, banques, fédérations professionnelles, RSI, Urssaf, services fiscaux...) répondront à leurs interrogations. Dans les ateliers thématiques, d’une durée de 45 minutes, des experts aborderont la méthodologie de la création (le marché, le plan de financement, les statuts...). Ils y traiteront de sujets plus spécifiques (la reprise d’entreprise, l’auto-entrepreneur, l’économie sociale
et solidaire...). Nouveauté : cette année, le forum propose également de tester son projet devant un jury. Un rendez-vous à ne pas manquer pour bien se préparer avant de se lancer. Repères En 2011, selon les données du Finist’éco*, le Finistère comptabilisait 2 936 créations et reprises d’entreprises (hors autoentrepreneurs). L’entreprise individuelle à responsabilité limitée ou EIRL créée cette même année, n’a pas remporté l’adhésion (moins de 1 % des créations d’entreprises unipersonnelles). * Consultable sur www.ccibrest.fr
Renseignements : Accueil de l’entrepreneur (CCI de Brest). : 02 98 00 38 73 @ accueil. entrepreneur@ cci-brest.fr
Maëlle Juin, Accueil de l’entrepreneur (CCI). 02 98 00 38 73 @ accueil.entrepreneur@cci-brest.fr Retrouvez l’actualité de votre CCI sur : www.cci-brest.fr et sur Twitter @cci_brest
la CCI vous accueille pour vous informer Chambre de commerce et d’industrie de Brest. 1, place du 19e R.I., BP 92028, 29220 Brest Cedex 2. Votre CCI est ouverte de 8h30 à 12h30 et de 13h30 à 18h, du lundi au vendredi. 02 98 00 38 00 @ info@cci-brest.fr @ www.cci-brest.fr
Antenne de Châteaulin. 30, quai Charles-de-Gaulle, 29150 Châteaulin 02 98 86 53 02 @ antenne.chateaulin@cci-brest.fr CCI Info. Centre de documentation économique ouvert à tout public chaque jour de 14h à 17h.
02 98 00 38 15
Fichier des entreprises. Information et vente d’annuaires des entreprises (8h30-12h30 / 14h-17h). 02 98 00 38 06
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pour vous aider à créer et développer Espace entreprendre. Service d’information et de conseils juridiques, fiscaux et sociaux pour les porteurs de projets de création ou reprise d’entreprise. 02 98 00 38 73 Pépinières d’entreprises. Hébergement et accompagnement de porteurs de projets et de créateurs d’entreprise. » Mescoat, à Landerneau 02 98 30 35 00 » Penhoat, à Plabennec 02 98 07 27 27 » L’Aulne-Maritime, au Faou 02 98 81 17 70 » Châteaulin 02 98 81 25 34
Département industrie, services et international. Sur rendez-vous.
02 98 00 38 18
Département commerce, tourisme et services. Sur rendez-vous.
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Centre de formalités des entreprises. Service d’information sur les formalités juridiques liées à la création-reprise d’entreprise. 02 98 00 38 05
ChamberSign. Service de promotion de la signature électronique des CCI. 02 98 00 38 76 @ www.chambersign.fr
pour vous faire voyager Aéroport Brest Bretagne. @
2 Courants
www.brest.aeroport.fr
02 98 32 86 00 navette routière 0 820 850 252
pour vous former Voir page 7 1er trimestre 2013
chambre de commerce et d’industrie de Brest
L’ESC Bretagne Brest n’est plus. Elle devient « FBS, campus de Brest ». France Business School bouscule les codes que l’on rencontre habituellement dans le monde des écoles supérieures de commerce. Entretien avec son directeur général Patrick Molle.
« FBS va au-delà des disciplines de gestion » gens ont beaucoup d’idées. FBS est une entité « poil-à-gratter », qui amène à réfléchir.
© FBS
Justement, ce nouveau programme - qui a fait tant de bruit puisque vous vous êtes retiré des concours classiques de recrutement - comment s’articulera-t-il ?
Pour France Business School, 2013 est donc l’an 1. Son lancement officiel date du 1er janvier. Les équipes sont-elles prêtes ? Patrick Molle : France Business School est un très grand projet. Il s’agit de la fusion des écoles supérieures de commerce de Brest, Clermont-Ferrand, Amiens et Tours-Poitiers, ayant des cultures, des modes de fonctionnement, des histoires et des enseignements différents. Alors vous dire que nous sommes totalement prêts, non, mais l’énergie est là pour ajuster nos objectifs. Le projet est fédérateur. Chaque école a la volonté de créer une entité nouvelle et différente. Vous détonnez par votre façon de présenter les objectifs de FBS. Vous dénoncez les classements, ce qui était tabou. Selon vous, le modèle actuel défendu par le système d’enseignement traditionnel du management est obsolète, n’est-ce pas ? P. M. : Nous vivons dans une société qui se replie sur ellemême, s’encroûte dans une hyper protection et il ne faudrait surtout pas le dire quand tout le monde le constate ? C’est pourquoi je le dis. Aujourd’hui, inventer de nouveaux modèles est une nécessité et je ne parle pas seulement des écoles de commerce. Qu’est-ce que nous voulons avec FBS ? Sur le fond, nous allons préparer de nouvelles générations de leaders à des défis nouveaux, car nos entreprises ont besoin de trouver d’autres formes de business models. Les nouvelles technologies - tout
comme elles ont bouleversé la communication, le commerce ou la médecine - bouleversent aussi l’éducation de nos enfants. L’enseignement est à un tournant majeur. Edgar Morin* me soulignait que l’étudiant arrivant en cours trouve aujourd’hui son savoir en ligne. C’en est fini du savoir qui tombe d’en haut. FBS promeut l’interaction la plus fine entre l’étudiant et le professeur, ce dernier étant là pour l’aider à fixer cette connaissance, à lui donner de l’épaisseur. C’est ça, l’école supérieure de commerce du 21e siècle, un lieu où l’on forme des individus créatifs et responsables, avec des technologies modernes. Comment votre projet est-il accueilli depuis son lancement mi-2012 ? P. M. : Les jeunes gens que nous rencontrons dans les universités, les classes préparatoires et les écoles ont une très bonne opinion du nouveau programme que nous lançons. Les entreprises, avec lesquelles nous sommes bien entendu en étroite relation, nous disent qu’elles sont en butée aujourd’hui avec le mode traditionnel de management. Elles ont beaucoup de difficultés à trouver des profils différents. Et puis le fossé technologique et hiérarchique les désempare. « Aidez-nous à trouver des managers originaux, ouverts, responsables ». C’est ce que nous voulons faire, élargir les profils dès le recrutement, regarder la capacité de chacun à innover, à être créatif. Les jeunes
P. M. : Regardez un peu en arrière, il y dix ou vingt ans. On a formé des spécialistes. Dans la finance par exemple, ceux-ci ont développé la financiarisation à court terme, le profit immédiat, parce qu’ils étaient formés pour cela. Mais qu’en est-il des conséquences aujourd’hui ? Le programme FBS repose sur la pluridisciplinarité. Formons des personnes audacieuses et créatives certes, mais aussi responsables et conséquentes quant à leurs actes sur l’environnement, les salariés, le territoire. Il ne suffit pas d’apprendre l’usage des meilleurs outils de gestion. Il faut des bases scientifiques faisant avancer les technologies, des bases politiques aidant à comprendre les nuances des systèmes de gouvernance, des bases en sciences humaines pour analyser et apprécier la justesse et la portée de ses décisions. Un jugement éclairé permet d’en mesurer son impact sociétal. Pour cela, les soft kills, autrement dit le savoir être et le savoir-faire, auront toute leur place dans nos enseignements. Un autre module très important sera le New World, New Opportunities, un cours où nous ne livrons pas les clés de compréhension du monde, comme dans un cours magistral, mais où chacun va découvrir sa complexité à travers des domaines très variés, comme l’apport des sciences, l’impact des religions, les nouveaux dispositifs financiers etc. Chacun devra se questionner et trouver des réponses avec les enseignants-chercheurs. Ces derniers révolutionnent donc leur manière d’enseigner. Comment cela est-il perçu dans un monde académique ? P. M. : Sur 175 enseignants-chercheurs à FBS, 100 se sont déjà inscrits spontanément à ce module, c’est dire l’investissement de nos équipes pédagogiques.
Qu’en est-il des nouvelles adhésions d’écoles à FBS ?
Elles veulent écrire une page nouvelle. Et puis nous recruterons des professeurs en sciences humaines, en politique, en mathématiques. FBS est une occasion pour eux de développer de nouvelles méthodes d’enseignement.
P. M. : D’ici six mois, une école supérieure de commerce devrait potentiellement nous rejoindre. Nous fermons les adhésions pour 3 ans, qui représente notre objectif de premiers résultats.
Les ambitions de FBS dépassent les frontières. Comment conserver un équilibre entre le développement d’une économie de proximité et l’international ?
Ce début d’année est marqué par le lancement de Kedge Business School, fusion de Bordeaux Management School et de Euromed Marseille. Que vous inspire cette concurrence ?
P. M. : Le pire pour un territoire, c’est d’être replié sur lui-même, d’avoir une vision ethnocentriste. Le chef d’entreprise, où qu’il soit, fait face à une concurrence internationale. Préparer les étudiants à partir à la conquête de ce gigantesque marché est une nécessité. Nous ouvrons donc deux campus, à Pune en Inde (près de Bombay, 3,5 millions d’habitants, NDLR) et à Shanghai en Chine (18,5 millions d’habitants). Ce dernier est le plus beau campus européen sur place, sur 10 000 m2, au cœur de la mégapole. Je vais y envoyer des salariés de FBS et un directeur. Il y aura aussi du recrutement local. Ce sera un vrai campus qui rassemblera, dès septembre, 50 étudiants FBS, pendant 4 à 6 mois. L’objectif est d’y envoyer 300 à 400 étudiants français, d’attirer des étudiants chinois et des étrangers. Ce sera un hub mondial, multiculturel, où l’on vendra la France. Un projet en Afrique, où le développement est à fort potentiel, est à l’étude à plus long terme. Nous ne pouvons pas tout faire en même temps. Molsheim
P. M. : Il y a en France de très bonnes écoles de commerce dont nous pouvons être fiers. Mais elles sont trop nombreuses. La concurrence internationale induit une taille et un budget suffisants. Mais pas seulement. FBS cherche à développer un nouveau modèle, pas uniquement à augmenter son budget. Vous étiez directeur de l’EM Lyon pendant 16 ans avant de rejoindre FBS. Que vous inspire ce nouveau défi ? P. M. : L’EM Lyon a connu une croissance considérable en suivant le modèle classique. Elle est dans le pôle européen des écoles de commerce. Avec FBS, je vis une expérience excitante et pertinente. Je suis optimiste de nature. Et l’énergie rencontrée sur les différents campus me permet de l’être davantage aujourd’hui. Recueillis par Christelle Hall * Edgar Morin, philosophe et sociologue français, père de la transdisciplinarité.
Les regroupements des écoles de commerce ESC LILLE
EM NORMANDIE LE HAVRE
Un nouveau mode de sélection. Chaque candidat peut télécharger le dossier d’inscription sur le site web de FBS. Il y présente son parcours, ses diplômes, les notes obtenues et sa motivation. Puis, si le dossier est retenu, il participera à une journée de sélection Talent Day. Une centaine de dates est programmée de mars à décembre en France, puisqu’il y a deux rentrées, en septembre et en janvier. Il passera des épreuves en groupe - pour montrer sa capacité à travailler en équipe et à mener des projets créatifs - des tests de raisonnement et d’anglais. Les jurés sont des professionnels des ressources humaines qui évalueront autant les comportements des candidats que leurs connaissances. Dates des Talents Days à Brest : 23 mars, 8 juin, 13 juin, 19 juin, 3 juillet, 11 juillet, 17 juillet. www.france-bs.com
Un conseil d’administration. FBS est une association, gérée par un conseil d’administration dont fait partie la CCI Brest avec son président Frank Bellion et son directeur général Michel Gourtay. Le président de FBS est celui de la CCI de Clermont-Ferrand, Isidore Fartaria. Des comités d’administrateurs sont formés : orientations stratégiques, recrutements et rémunérations, audits et investissements. Un comité international constitué d’éminentes personnalités de tous horizons est en cours de constitution. Patrick Molle a souhaité créer un comité d’administration junior, sur chaque campus, en prise directe avec son directeur afin de les écouter et de les associer aux actions de l’école.
IAE CAEN
ESC AMIENS ROUEN BUSINESS SCHOOL
REIMS MANAGEMENT SCHOOL
ESC BREST ESCEM TOURS
EM STRASBOURG
SKEMA
ESCEM POITIERS
FRANCE BUSINESS SCHOOL
ESC CLERMONT BEM BORDEAUX
KEDGE
CERAM SOPHIAANTIPOLIS
courant 2013 ESC PAU
EUROMED MANAGEMENT MARSEILLE
FBS en chiffres
65 M€ de budget en 2013, objectif fixé à 100 M€ dans 5 ans Un réseau de 35 000 diplômés 175 enseignants-chercheurs 300 accords internationaux dont la pertinence est en cours d’examen 3 incubateurs d’entreprises Rentrée 2013 : 1 300 étudiants attendus ; objectif : 1 600 d’ici 3 ans
chambre de commerce et d’industrie de Brest
Courants
1er trimestre 2013
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FOCUS
Aéroport Brest Bretagne : un million de passagers en 2012
© SIMON COHEN
Le 10 décembre 2012, l’aéroport Brest Bretagne a franchi le cap du million de passagers. Un résultat significatif, qui conforte son rang de numéro un régional et démontre tout son potentiel.
André Jourt, vice-président Équipements
D
éjà classé 15e aéroport français et 1er aéroport breton sur le plan du trafic de passagers, l’aéroport Brest Bretagne situé à Guipavas a franchi un cap symbolique en accueillant, le 10 décembre dernier, sa millionième passagère, chef d’entreprise à Plestin-les-Grèves (voir témoignage). Au 31 décembre, le trafic annuel a atteint 1 070 461 passagers. « Cela démontre notre capacité à attirer une large clientèle, venant du Finistère, des Côtes-d’Armor et du Morbihan », précise André Jourt, viceprésident Équipements à la CCI. « Ces chiffres renforcent également notre attractivité auprès des compagnies aériennes et nous donnent plus de visibilité à l’extérieur. » Plus de 35 destinations sont déjà proposées en vols directs, ainsi que 11 vols quotidiens pour Paris. L’aéroport a acquis la confiance de 10 compagnies aériennes régulières.
62 % du trafic par Air France Outre la Corse, Tenerife et Dakar font partie des nouvelles lignes régulières annoncées pour 2013 au départ de Brest, des liaisons assurées par Air Méditerranée. Pour les vols vacances, plusieurs nouvelles destinations sont attendues cette année : Malte (Top of Travel), Izmir en Turquie (Marmara), Venise pour le carnaval (Italowcost), Porto au Portugal (Visit Europe), Fuerteventura aux Canaries (Thalasso n°1) et Shannon en Irlande (Quartier Libre). « Notre gamme de destinations s’étoffe de plus en plus, remarque Philippe Morel, à la fois pour les vacances et les déplacements professionnels. »
De nouvelles compagnies En progression constante depuis huit ans, l’équipement brestois géré par la CCI a démontré son potentiel et devrait probablement attirer de nouvelles compagnies ou liaisons dans les années à venir. « La compagnie low cost espagnole Volotea lancera dès le printemps 2013 des vols directs vers la Corse : Bastia à partir du 20 avril puis Ajaccio à partir du 1er juin à raison de quatre vols par semaine pour un prix à partir de 29 € aller simple,
Philippe Morel, directeur d’exploitation
© SIMON COHEN
1er aéroport breton sur le plan du trafic passagers (soit environ la moitié du trafic total des 6 aéroports bretons) 15e aéroport français sur 50 aéroports accueillant un trafic régulier Plus de 35 destinations en vols directs dont 11 vols par jour sur Paris 10 compagnies aériennes régulières desservent l’aéroport : Air France (et ses filiales Brit Air et City Jet), easyJet, Ryanair, Flybe, Vueling, Jetaifly, Volotea, Chalair, Finist Air et Air Méditerranée. Plus de 40 vols par jour en moyenne (20 au départ et 20 et à l’arrivée)
taxes incluses. C’est une excellente nouvelle pour les Bretons », se félicite Philippe Morel, directeur d’exploitation de l’aéroport. « Cette compagnie, encore jeune, se développe rapidement et il est intéressant pour Brest de faire partie de ses plans d’exploitation. Si le succès de ces deux lignes se confirme, nous pouvons espérer accroître notre coopération avec Volotea. » Vueling reprend ses vols hebdomadaires vers Barcelone du 27 mars à septembre 2013 tout comme Cityjet et Air France qui reprendront les leurs respectivement vers Londres et Marseille. Air France vient de lancer des offres « Minis » avec des vols à 49 € TTC l’aller sur Paris-Orly et Marseille.
Les déplacements de loisirs représentent la majorité du trafic de l’aéroport Brest Bretagne, qui est davantage tourné vers les vols intérieurs. « Orly atteint 30% du trafic de notre plateforme », rappelle le directeur.
Partenaire historique de l’aéroport brestois, le groupe Air France représente à lui seul 62 % du trafic. Il opère sur cette plate-forme depuis 1961, date à laquelle Air Inter a lancé sa première liaison quotidienne vers Paris. « En 2012, nous avons accru l’offre de 9 % en termes de sièges au départ et à destination de Brest, un développement qui pourrait se poursuivre », indique Eric Fuchsmann, directeur régional de la compagnie. « Nous prévoyons de passer l’ensemble de la desserte de Charles-de-Gaulle en Airbus 318 au programme de l’été prochain, ce qui constituera une augmentation de 23 % du nombre de sièges offerts. Ces vols seront traités en passerelle à Brest » et à Paris. Contrairement à sa desserte sur Orly. En remplaçant les Airbus par des CRJ 1000, Air France ne permet plus à sa clientèle d’utiliser les raccordements passerelles. Pour le président de la CCI, Frank Bellion, « c’est un désagrément en plus d’une perte de temps pour les usagers. Nous espérons que la situation économique d’Air France s’améliorera rapidement afin de retrouver des Airbus sur cette liaison. »
2 160 emplois au global Les retombées de cet équipement de poids sont essentielles pour notre territoire : son impact économique global s’élève à près de 300 millions d’euros et 2 160 emplois, directs, indirects et induits. « Entre 2004 et 2010, l’impact économique de l’aéroport a augmenté de 70% tandis que le nombre d’emplois progressait de 45%. Ces chiffres démontrent bien l’outil majeur de développement et d’attractivité que cet équipement constitue pour la Bretagne occidentale. Il conforte la dimension métropolitaine de Brest, souligne Frank Bellion, ainsi que notre rôle important d’aménageur. Notre objectif prioritaire est d’améliorer cet outil par des investissements d’importance, afin qu’il soit dédié à 100 % au développement du territoire. » C’est pourquoi en 2012, la CCI a agrandi le parking P2, renouvelé les équipements d’assistance et changé son parc informatique, gagnant en efficacité dans le traitement des passagers.
La millionième passagère est une chef d’entreprise
© franck bétermin
Sur le terrain Millionième passagère de l’aéroport Brest Bretagne, Stéphanie Séraffin, chef d’entreprise, voyage régulièrement pour développer son activité à l’international.
Une belle surprise attendait Stéphanie Séraffin, chef d’entreprise de 38 ans, à son arrivée à l’aéroport Brest Bretagne, ce lundi 10 décembre. Elle est en effet la millionième passagère de l’aéroport, promotion 2012 ! Fraîchement débarquée de Montréal via Roissy, elle a reçu des mains d’André Jourt, vice-président Équipements de la CCI, un abonnement d’un an au parc de stationnement sous-terrain de l’aéroport (P1). Eric Fuchsmann, directeur régional d’Air France, lui a remis un billet aller-retour pour deux personnes à destination de New York. Stéphanie Séraffin dirige l’entreprise Win Soft, à Plestin-les-Grèves, qui édite un logiciel pour la gestion et le suivi des machines à traire. Elle développe depuis trois ans son activité à l’international. « Je voyage très régulièrement au Canada et en Belgique. L’aéroport Brest Bretagne est donc indispensable à la croissance de mon entreprise ! Je reviens aujourd’hui de Montréal où j’ai rencontré des clients. J’ai l’habitude de voyager avec Air France mais la compagnie ne m’avait pas prévenue de cette belle surprise, je suis comblée ! Ces billets pour New York seront peut-être l’occasion de prospecter de nouveaux marchés. »
4 Courants
1er trimestre 2013
chambre de commerce et d’industrie de Brest
VIE DE LA CCI > Taxe d’apprentissage : les entreprises contribuent à la formation.
Chaque année, la CCI Brest (organisme collecteur pour Brest et Morlaix) perçoit puis répartit la taxe d’apprentissage aux écoles. Toutes les entreprises qui emploient un ou plusieurs salariés doivent faire ce versement avant le 1er mars. Cette taxe, instaurée en 1925, permet la participation directe des employeurs au financement des formations premières à caractère professionnel, dont l’apprentissage. Elle est fixée à 0,68% de la masse salariale brute de l’entreprise. Les contributrices choisissent elles-mêmes les écoles auxquelles elles versent leurs fonds. Pour les établissements de formation, cet apport améliore la qualité de l’enseignement. Dans ceux gérés par la CCI Brest, la taxe d’apprentissage sert aussi à rémunérer les enseignants. « Pour l’Ifac, notre centre de formation d’apprentis, la taxe d’apprentissage est essentielle puisqu’elle contribue à financer 21% de notre budget de fonctionnement, composée majoritairement de charges pédagogiques », assure Thierry Bellagamba, Trésorier de la CCI Brest. Deuxième particularité de la taxe : elle est perçue non pas par les services fiscaux mais par des organismes collecteurs habilités telle que la CCI Brest. Celle-ci perçoit chaque année des versements provenant d’environ 4 000 entreprises. Pour aider les entreprises dans cette tâche qui peut s’avérer fastidieuse, le service Taxe, piloté par Marie Daré, a mis en place un logiciel de calcul pratique et simple. Rendez-vous sur le site : www.cci-brest.fr (rubrique Effectuer ses formalités / Taxe d’apprentissage). Marie Daré (service Taxe d’apprentissage). N° vert : 0 800 029 030 @ marie.dare@cci-brest.fr
> Solutic : un forum TIC tout public le 17 juin à Brest. Commerçants,
La progression du nombre de passagers
« Prenez l’air du large » : imaginée par l’agence Publicis Activ, la signature de l’aéroport fait désormais partie du paysage, tout comme le visuel qui lui est associé, ce banc d’avions sur fond bleu évoquant un banc de poissons dans un courant marin. « Cette campagne a permis de diffuser une image moderne, dynamique et identitaire de l’aéroport. Elle a contribué à l’accroissement du trafic observé ces dernières années », indique Jérôme Le Bris, responsable du développement de l’aéroport. Après un appel d’offres, Publicis Activ a de nouveau remporté ce marché pour les trois prochaines années. Le visuel est conservé mais il évolue, en mettant davantage en avant les destinations (ci-contre). À découvrir en ce début d’année. De plus, l’aéroport fait désormais partie des 306 adhérents de la marque Bretagne, promue par le conseil régional de Bretagne. « Nous nous retrouvons parfaitement dans ces valeurs qui font la force de la Bretagne : le sens du collectif, l’ouverture, la volonté du qualitatif, l’exigence », a précisé Frank Bellion, président de la CCI. www.brest.aeroport.fr
> Port
2012 est la huitième année consécutive de hausse.
de Brest : faune et flore sous surveillance. La CCI Brest est engagée sur le port dans des actions de préservation de la biodiversité. Depuis des années, la CCI et les entreprises portuaires Cargill et UAT sont engagées dans une action de limitation des pigeons sur le terminal multi-vracs. En effet, sans un contrôle rigoureux, les pigeons peuvent devenir envahissants et générer un risque sanitaire pour les matières premières agricoles stockées dans les silos. À l’inverse, en partenariat avec la Ligue de protection des oiseaux, un nichoir à faucons a été installé sur un silo. Celui-ci qui devait initialement attirer des faucons Pèlerin, chasseurs de pigeons, est finalement utilisé par des faucons Crécerelle. Le port de Brest reçoit aussi une colonie importante de sternes Dougall revenant chaque année s’y reproduire. Cette colonie, comptant plus d’une centaine d’oiseaux, fait l’objet d’un suivi régulier de l’association Bretagne Vivante. Sur la flore, une opération difficile de maîtrise d’une espèce invasive est engagée autour de « l’herbe de la pampa », reconnaissable par ses grands plumeaux blancs. Dans ce cadre, la CCI Brest réalise deux fauches à l’année (printemps / automne) pour en limiter le développement et invite les entreprises à faire de même. Nicolas Guével (CCI). 02 98 46 23 80
1 200 000
1 000 000
990 927 800 000
861 737 600 000
700 170
775 079
888 626
891 463
1 070 461
919 404
817 456
400 000
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2009
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2011
2012
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BREST SÉNÉGAL
VOLS DIRECTS
FÉVRIER - MARS 2013
475€
*
VOL + SÉJOUR 939€**
* Tarifs aller-retour TTC à partir de, soumis à conditions sous réserve de disponibilités. ** Tarifs TTC à partir de, par personne en chambre double, sous réserve de disponibilités.
© guillaume team
L’aéroport capitalise sur son image
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Volotea permettra de gagner la Corse dès avril jusqu’à septembre et Vueling reprendra ses deux vols vers Barcelone chaque semaine, dès le 27 mars.
artisans, entrepreneurs, Solutic est fait pour vous. Ce programme qui débute cette année jusqu’en 2014, vous informera sur des solutions ou des technologies innovantes pour votre entreprise dans le domaine de l’informatique et d’Internet. Au menu : des ateliers thématiques mensuels animés par des intervenants spécialisés sur les réseaux sociaux, le e-commerce, le référencement… ; une soirée thématique annuelle ; un forum (il se tiendra cette année le 17 juin à l’espace Avel Vor de Plougastel). La soirée de lancement aura lieu le 11 février à 19h30 à FBS (ex- école supérieure de commerce de Brest). Solutic est organisé par la CCI Brest et la chambre de métiers et de l’artisanat du Finistère dans le cadre de l’Odesca du Pays de Brest (opération de développement et de structuration du commerce et de l’artisanat) avec le concours de la région Bretagne, du département du Finistère, du pays de Brest, de la Banque populaire, du Crédit agricole et du CMB. Inscriptions en ligne sur : www.solutic-paydebrest.fr Sylvie Viard (CCI Brest). 02 98 00 38 17
Campus des métiers : objectif 2014. La pose de la première pierre du Campus des métiers de Brest a été effectuée le 17 décembre par Thierry Repentin, ministre délégué auprès du ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, chargé de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage, en présence de Frank Bellion, président de la chambre de commerce et d’industrie de Brest, Pierrick Massiot, président du conseil régional de Bretagne, Pierre Maille, président du conseil général du Finistère, Fabrice Huret, vice-président de Brest métropole océane, Alain Queffelec, maire de Guipavas, Loïc Rolland, directeur régional Bretagne de la Caisse des Dépôts.
chambre de commerce et d’industrie de Brest
Courants 1er trimestre 2013
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INITIATIVES Plabennec, son équipe de foot, sa qualité de vie et … ses commerces. Avec 106 locaux commerciaux à son actif, cette commune dynamique entame sa mue.
Commerces : Plabennec veut marquer des points
A
18 mois de travaux Dans le cadre des travaux du Fisac, qui dureront 18 mois environ, un centre culturel viendra se juxtaposer à la salle de spectacle de la place du Champ de Foire. Autour, la circulation sera à sens unique. Ces nouveautés suscitent la crainte de commerçants, relayée par l’association qui entretient le dialogue avec les édiles et la CCI Brest : « La fuite des clients pendant et après les travaux est un souci », relaie Anne Bleunven, secré-
Anne Bleunven, Annie SImon et Gaëlle Goasduff, membres de l’association.
> Bijouterie Nion : l’art ciselé de LA joaillerie se met à la 3D. Reprise il y a dix ans par Eric Nion et son épouse Ekaterina, la bijouterie du 33 rue de Siam (4 salariés) a bénéficié d’une belle cure de jouvence. D’un style épuré, en noir et blanc, les vitrines mettent en valeur les créations du bijoutier joaillier, diplômé de l’école du Louvre. « Cela fait 19 ans que je propose mes créations à Brest puisque j’ai commencé rue Colbert. Ce magasin me ressemble aujourd’hui, il est en cohérence avec mon état d’esprit. » Eric Nion s’est adjoint les compétences d’une dessinatrice 3D issue des Beaux-Arts, « afin de proposer plus rapidement des ébauches de créations personnalisées aux clients. » À 41 ans, Eric Nion a atteint un art maîtrisé de la joaillerie, lui qui se qualifie d’artisan. Il propose aussi une gamme de montres suisses sur lesquelles il pourrait disserter avec passion.
> Bubblecar.fr : une pub contre un voyage. Après Mobil’Affiche
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vec 8 300 habitants et une zone de chalandise comprise entre 20 000 et 25 000 habitants, la commune de Plabennec affiche une belle santé et attire les ménages. « Nous avons attribué 55 permis de construire pour 70 logements l’an passé », commente Marie-Thérèse Ronvel, adjointe à l’urbanisme, au commerce et à l’artisanat. « Le commerce fait partie des éléments forts d’attractivité de la ville, c’est une richesse qu’il faut entretenir. » Rassemblés dans l’association Les Vitrines de Plabennec, 57 commerçants mènent des actions collectives toute l’année. « Nous avons fédéré de nouveaux adhérents en 2012 », se félicite Annie Simon, sa présidente, également élue à la CCI Brest*.
vie des entreprises
taire et dirigeante de Dune. « Il y a beaucoup de passages ici et l’évitement du centre est dangereux car ce sont de nouvelles habitudes qui seront prises. » L’adjointe au maire, MarieThérèse Ronvel, tient compte de ces doléances : « Le Fisac nous permet de mettre en place des outils minimisant les impacts des travaux pour soutenir les commerçants. Seront pris en compte l’aménagement des trottoirs et la signalétique. Nous indiquerons sur la voie publique que les commerces resteront ouverts et accessibles. Quant au sens unique, il permettra une meilleure visibilité des enseignes. » Autre point noir, le stationnement, avec la perte de deux emplacements. Pour l’adjointe, il faut mieux répartir les véhi-
cules sur les parkings « incomplets aujourd’hui ». De plus, la gare routière en construction près de la Maison du Lac « va libérer de la place sur le Champ de Foire, où stationnent aujourd’hui les cars scolaires et voitures « tampon ». » L’animation commerciale pendant cette période est cruciale. « Nous prévoyons la distribution de chéquiers cadeaux, des animations ainsi qu’un site internet présentant l’ensemble de l’offre commerciale de Plabennec », indique Gaëlle Goasduff, trésorière, à la tête d’une bijouterie. L’adjointe se veut rassurante : « Le but du Fisac est d’attirer davantage de monde en centre-ville. » * Au moment de la rédaction de cet article, Annie Simon dirigeait l’enseigne Marylou.
Le Fisac, d’un budget total de 228 000 €, programme près de 38 000 € dédiés aux actions commerciales : création d’une nouvelle identité visuelle pour communiquer au titre des Vitrines de Plabennec, lancement de chéquiers cadeaux, création d’un site internet, développement de la signalétique et organisation d’une fête inaugurale.
- entreprise internationale vendue à des investisseurs en 2007 les frères Rémy et Yann Kerouanton reviennent à la publicité après un passage par la restauration (Vinomania). Ils lancent à Brest Bubblecar.fr (6 salariés), un concept innovant : « Le particulier met à disposition d’un annonceur la vitre arrière de son véhicule et au bout d’un an, il choisit un voyage parmi notre catalogue, d’une valeur entre 600 et 800 €. Il n’a rien d’autre à faire que de rouler comme d’habitude. » En période de réduction des budgets des ménages, l’idée a de quoi séduire. « On n’abîme pas la voiture, c’est un adhésif micro-perforé qui se colle sur la vitre arrière. Le conducteur prend une photo, nous la dépose sur le site et c’est parti pour 58 semaines. Il peut recevoir jusqu’à douze visuels par an et même refuser l’annonceur qu’on lui propose. » Le concept sera étendu à la Bretagne. Pour s’inscrire, il suffit de se rendre sur www.bubblecar.fr
> Le Comptoir du Burger met les USA à la mode bretonne.
Parcours peu banal que celui de Aude Hauduin. Diplômée de l’école supérieure de gestion de Paris en audit contrôle de gestion, puis de l’ESC Bretagne Brest, elle a occupé divers postes de responsable financier. Finistérienne, de Plougasnou, elle a ouvert le 30 octobre dernier, Le Comptoir du Burger, 45 rue Jean-Macé, à Brest : « Mes parents et mes grands-parents étaient restaurateurs et j’ai toujours voulu faire ça. Ayant séjourné aux États-Unis, je n’avais jamais retrouvé des burgers de qualité. Je voulais qu’ici les gens puissent manger de bons burgers, sans connotation de malbouffe. J’achète de la viande goûteuse de premier choix, la viande est hachée sur place. Les frites sont faites maison et les légumes cultivés en Bretagne. » Deux apprentis de l’Ifac viennent d’être recrutés.
> J’aime, pour les petits & les plus grands. Tel est le nom de
l’enseigne créée par Aude Madec le 2 novembre, rue d’Aiguillon à Brest. Munie d’un DUT techniques de commercialisation et après avoir fait l’ESC Toulouse, elle a tenu un restaurant sept ans durant à Rouen. Puis retour au département d’origine, où Aude Madec a choisi de se consacrer à la mode avec sa boutique J’aime, pour les petits & les plus grands. Elle compte proposer du prêt-à-porter haut de gamme pour femmes dès l’été prochain.
> Navtis change de mains. Bernard Corvaisier, dirigeant de la
société navale Navtis, à Brest, vient de céder son affaire à Bruno Pivain, auparavant directeur général du groupe brestois Jencyel, également membre du conseil d’administration de l’association Bretagne Pôle Naval à Lorient.
> La Ferme de Corail distinguée. Rémi Plouhinec et Johann
Kergoat, à la tête de La Ferme de Corail (Camaret) ont reçu le 1er prix départemental de la dynamique agricole par la Banque populaire de l’Ouest. Créée en 2008, à Camaret et suivie par la CCI, la Ferme de Corail réalise du bouturage. Elle a fait sa place auprès des jardineries et de grands groupes comme Botanic. L’initiative est suivie de près par Océanopolis ou encore le CNRS. Vidéo de présentation en ligne sur Youtube.
> Livbag toujours à la pointe. 215 millions d’euros, tel est le
montant de l’investissement réalisé par Livbag, en 20 ans de production de générateurs pour airbags, sur le site de Pont-deBuis (2,5 ha ; 800 salariés). L’entreprise, appartenant au groupe suédois Autoliv, a produit en 2012 30 millions d’unités pour toutes les marques automobiles du monde. Pour ses 20 ans, Livbag annonce la production en grande série d’un nouveau produit et travaille à l’élaboration d’une « rupture technologique » commercialisable en 2015.
Courants
Publication éditée par la chambre de commerce et d’industrie de Brest : 1, place du 19e RI, BP 92028, 29220 Brest Cedex 2. Tél. 02 98 00 38 00. Mél. courants@cci-brest.fr Sous la responsabilité de : Michel Gourtay Présidente du comité de rédaction : Béatrice Cochard Responsable de la rédaction : Blandine Kermarec Coordination et secrétariat de rédaction : Christelle Hall Rédaction : Christelle Hall, Virginie de Rocquigny et Martine Kerrien. ISSN : 0981-9282. Dépôt légal à parution - Conception graphique-réalisation : Basilic Communication - Publicité : Gédéon Marketing. Tél : 02 98 44 66 02. Tirage : 77 500 exemplaires
6 Courants
1er trimestre 2013
chambre de commerce et d’industrie de Brest
Suivre une formation > Vous êtes salarié(e) > Vous avez
moins de 26 ans > Ifac (Centre de formation des apprentis). 11, rue Yves-Giloux, Brest 02 29 00 60 60 @ www.ifac.cci-brest.fr > France Business School. 2, avenue de Provence, Brest 02 98 34 44 44 @ www.france-bs.com
> Vous êtes demandeur d’emploi
> Formations tertiaires. Rue du Gué-Fleuri, Le Relecq-Kerhuon 02 98 30 45 75 @ www.formation.cci-brest.fr
> Formations linguistiques. Ciel Bretagne, rue du Gué-Fleuri, Le Relecq-Kerhuon 02 98 30 45 80 @ www.formation.cci-brest.fr
> Formation professionnelle continue. Tertiaire 02 98 30 45 75, Technique 02 98 44 52 58 @ www.formation.cci-brest.fr
> Formations techniques. Cefortech, 20, rue Jean-Charles Chevillotte, zone industrielle portuaire, Brest 02 98 44 52 58 @ www.formation.cci-brest.fr
> FBS (cycles formation continue et mastères / 3e cycle). 02 98 34 44 44 @ www.esc-bretagne-brest.com
> Ifac (Certificats de qualification professionnelle). 11, rue Yves-Giloux, Brest 02 29 00 60 60 @ www.ifac.cci-brest.fr
> FBS (cycles formation continue, mastères / 3e cycle). 2, avenue de Provence, Brest 02 98 34 44 44 @ www.esc-bretagne-brest.com
1 formation, 1 métier
Audrey Salaun s’est spécialisée en contrôle de gestion sur le campus de Brest de FBS.
Le campus de Brest de France Business School propose trois mastères spécialisés. Des formations de pointe, accessibles en formation initiale ou continue.
Accélérer sa carrière avec un mastère spécialisé
L
es mastères spécialisés (MS) ont la réputation d’être des accélérateurs de carrière. C’est assurément le cas des trois cursus proposés par France Business School Campus de Brest : Gestion patrimoniale et financière ; Manager des activités logistiques et achats ; Contrôle de gestion et pilotage de la performance. Ces programmes d’un an peuvent être suivis en formation initiale ou continue. « Cela nous permet d’avoir au sein d’une même promotion des profils extrêmement variés, souligne Ewen Dreves, responsable Marché Entreprises de l’école de commerce brestoise. C’est une source d’enrichissement. » Salarié en formation, Pierre Lautram, 27 ans, suit le MS Manager des activités logistiques et achats. Il alterne trois semaines à l’école et trois semaines dans son entreprise, Bébé au Naturel, à Auray. « Mon
directeur cherchait un directeur logistique, je lui ai proposé ma candidature à condition de pouvoir suivre une formation. Lorsque je suis en entreprise, j’apporte des idées, je commence à mettre en place des choses que j’apprends à l’école. Mon poste a déjà évolué et, à moyen terme, je devrais être nommé directeur logistique. » Très satisfait des intervenants, qui sont en majorité des professionnels, le Morbihannais apprécie également de côtoyer des étudiants d’horizons variés. « Nous nous entraidons et nous bénéficions des expériences de chacun », confie-t-il.
Un bon taux d’insertion Autre profil, Audrey Salaun, étudiante en MS Contrôle de gestion et pilotage de la performance. Après un parcours universitaire jusqu’au master, orienté sur la gestion des
entreprises, la jeune femme de 23 ans a souhaité se spécialiser en contrôle de gestion à l’issue d’un stage chez Suravenir dans ce domaine. « J’étais motivée pour continuer mes études et Suravenir a accepté de m’embaucher en contrat de professionnalisation », explique-t-elle. Rémunérée par l’entreprise, qui finance également sa formation, Audrey Salaun apprécie le rythme effréné de cette année de mastère : « Les enseignants nous apportent un regard professionnel et concret, remarque-t-elle. La formation est transversale, ce qui est indispensable dans mon domaine. » Une stratégie qui porte ses fruits : six mois après leur diplôme, l’ensemble de la promotion 2011 des trois mastères spécialisés de France Business School Campus de Brest avait trouvé un emploi.
Les conditions d’inscription Les mastères spécialisés sont accessibles aux diplômés d’école de management et grandes écoles d’ingénieurs, aux titulaires d’un master de recherche ou professionnel scientifique ou technique ainsi qu’aux salariés ou demandeurs d’emploi diplômés de l’enseignement supérieur (Bac+4) ayant trois années d’expérience professionnelle. Les diplômés Bac+2 justifiant de trois années d’expérience peuvent également intégrer ce programme au titre d’un diplôme de troisième cycle. Le recrutement a lieu tout au long de l’année. Le dossier de candidature est disponible sur demande au 02 98 34 44 92 ou sur le site internet www.esc-bretagne-brest.com.
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Consolider ses acquis en gestion et management À qui s’adresse la formation ? Aux dirigeants, créateurs d’entreprise ou cadres spécialisés qui souhaitent acquérir ou renforcer leurs connaissances en gestion d’entreprise. Organisée en séances de cours intenses, la formation GME permet de concilier investissement, formation et activité professionnelle. Objectif. Ce cycle permet aux dirigeants de conforter leurs acquis et d’enrichir leurs compétences pour optimiser la rentabilité de leur entreprise ou pour créer/reprendre une entreprise. Cette formation peut aussi préparer un collaborateur à évoluer vers plus de responsabilités, vers une fonction de responsable de structure ou de service. Elle permet aux stagiaires d’échanger avec d’autres cadres et dirigeants. Programme. Le contenu de ces 25 jours se découpe en deux thèmes : savoir gérer (gestion comptable et financière, fiscalité, financement des entreprises) et savoir manager (diriger et manager une équipe, la communication et le droit du travail). À travers des exposés, des études de cas, des jeux de rôles et des simulations informatiques, le programme est vivant, mené par des professionnels. Date. 25 jours à raison de 2 jours toutes les 3 semaines, du 18 mars jusqu’en décembre. Coût : 4 450 € (possibilité de l’inclure dans le programme du droit individuel à la formation). Contact : Simone Ellégoët (CCI Formation). 02 98 30 45 78. @ simone.ellegoet@cci-brest.fr www.formation.cci-brest.fr (rubrique Dirigeants-cadres)
> Foromap
le 16 février au Quartz. L’Ifac présentera ses formations en alternance à Foromap, le forum de l’apprentissage qui se tiendra le samedi 16 février, de 9h à 17 h, au Quartz de Brest, organisé par le Lions Club. « Voici l’occasion de rassembler dans un même lieu des établissements associés à la formation des apprentis, des organismes susceptibles d’orienter les jeunes dans leur recherche de formation, des entreprises souvent à la recherche d’apprentis et désireuses de faire connaître leurs métiers » explique Louis Thubert, président de Foromap 29. L’Ifac sera également présent au salon de l’orientation Azimut les 7,8 et 9 février. Renseignements : www.foromap29.fr
> Découvrir la vente et le commerce à la CCI. Pour faire face
aux problèmes de recrutement de salariés qualifiés dans le commerce, la CCI renouvelle cette année l’opération « Les Lundis de la vente et du commerce », des réunions de présentation des métiers. Elles sont ouvertes à tout public désirant se renseigner sur ce secteur : 11 mars, 6 mai, 1er juillet, 2 septembre, 7 octobre et le 2 décembre, de 17h à 18h à la CCI de Brest. Entrée libre. Martine Bescou (CCI) 02 98 00 38 10 @ martine. bescou@cci-brest.fr
> Vente : deux formations nouvelles cette année. Le réseau
Négoventis propose deux nouvelles formations d’un an en contrat de professionnalisation. Il s’agit de : > Vendeur conseiller commercial. Rentrée le 8 avril 2013. Elle débouche sur un diplôme reconnu par l’État de niveau IV (bac). > Responsable de développement commercial, à compter d’octobre 2013. Délivre un diplôme reconnu par l’État de niveau II (bac + 3). Agnès de Cibon (CCI Formation) 02 98 30 45 75 ; @ negoventis@cci-brest.fr
> Mercredis
de l’apprentissage : choisir son métier en alternance. L’Ifac organise des réunions d’information publiques présentant des parcours de formation en alternance. Dates : mercredi 6, 13, 20 mars, 3, 10, 17 avril, 15, 22, 29 mai, 5 et 12 juin, à 14 heures à l’Ifac. Le CFA ouvrira aussi ses portes au public le 15 mars, de 15h à 20h et le 23 mars de 9h à 17h. Ifac. 02 29 00 60 60
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Courants 1er trimestre 2013
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INVITÉ Entre sa boutique d’articles festifs et sa fonction de président de Landerneau Boutiques, Hervé Kermarrec fait figure de commerçant populaire à Landerneau où il entretient la bonne humeur.
Hervé Kermarrec, commerçant sans artifice Q
uand on parle commerce à Landerneau, le nom de Hervé Kermarrec s’associe forcément à plusieurs titres. Propriétaire du magasin Helenka, il sait valoriser les articles de fêtes, les cadeaux humoristiques et les costumes qui animent les bals endiablés. Il s’investit aussi comme président de la dynamique association des commerçants du centre-ville Landerneau Boutiques.
tation de véritable caverne d’Ali Baba, paradis des noceurs qui viennent parfois de loin pour trouver le déguisement à leur goût.
Du théâtre
Fils de commerçant landernéen, il ne se destinait pourtant pas à la vente : « Après avoir passé mon bac à Landerneau, je suis parti faire des études d’architecte d’intérieur à Paris. Mais il faut croire que j’étais trop attaché à ma terre pour la quitter. » Sa rencontre avec Hélène, son épouse, lui ouvre d’autres horizons. Comme lui, elle a grandi à Landerneau et comme lui, elle est fille de commerçant. Cette fibre familiale les rattrape. Après avoir travaillé huit ans dans la vente de meubles à Brest, le jeune homme ressent un fort besoin d’indépendance. En 1985, le couple ouvre un magasin de cadeaux et de gadgets de 48 m², rue Traverse, à Landerneau. En 1991, ils migrent vers la rue piétonne de la Fontaine Blanche, dans un local de 63 m², proposant en plus la location d’une grande variété de costumes. La boutique prend alors pour nom Helenka, clin d’œil à celle qui l’accompagne dans la vie. En 2001, ne pouvant pousser les murs, elle déménage quelques mètres plus bas dans une surface de 110 m². Depuis, Helenka s’est taillée une répu-
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Se déguiser : tout un art
Ici, lorsque l’on pousse la porte, on est accueilli par un sourire, celui d’un homme affable qui ne se sépare jamais de sa bonne humeur ni de son humour. Car de l’humour, il en faut parfois pour conseiller les clients dans leur choix hasardeux - ou rêvé - de déguisements. « L’habit de Wonder Woman par exemple, avec sa mini-jupe, ne sied pas à tout le monde ! », plaisante Hervé Kermarrec. « Le commerce, pour moi, fonctionne un peu comme une scène de théâtre. On est en représentation. On se doit d’être toujours souriant, disponible et ses soucis, on les laisse à la porte ». Du théâtre certes, mais sans artifice ni effets de manches. Juste le bon mot. Ce caractère généreux, l’homme le conjugue aussi au pluriel. Depuis 1987, il s’investit au sein de l’association des commerçants Landerneau Boutiques. Il suit en cela les traces de son père, vendeur de charbon, fuel et gaz, adhérent à son époque de l’Amicale des artisans, industriels et commerçants. « Le commerce de centre-ville est à la peine et nous avons besoin de solidarité pour montrer à la clientèle que l’on existe, que l’on anime la ville », explique-t-il. Élu président, parce qu’on le lui demandait, il aimerait bien qu’une équipe de jeunes reprenne le flambeau. « Mine de
une
taxe contribution pour l’avenir Chefs d’entreprises nos jeunes de l’Ifac et de l’ESC ont besoin de vous !
rien, cela représente pas mal d’investissement personnel », souligne-t-il, une pointe de lassitude dans la voix, vite balayée par le sourire. La relève viendra-t-elle de ses propres enfants ? Car lui et son épouse ont su transmettre cette fibre commerciale venue de leurs propres parents. Sur leurs quatre enfants, trois travaillent dans la vente. La benjamine, Marie, suit un BTS en contrat de professionnalisation dans le magasin familial. Le tempérament enjoué de Hervé Kermarrec n’est pas un masque trouvé sur un de ses rayons : il l’a érigé en art de vivre pour toute sa famille et ses clients.
L’association Landerneau Boutiques organise des animations commerciales en centre-ville depuis de nombreuses années. Elle regroupe 80 commerçants. > Hervé Kermarrec en est l’une des chevilles ouvrières depuis 1987, en tant que membre du bureau. > En 1992, il en devient le viceprésident puis, en 1996, président. > En 1999, il cède sa place à Roger Mérour, pour la reprendre en 2009, ce dernier devenant l’actuel vice-président en charge du Commerce à la CCI de Brest. www.landerneau-boutiques.com
Ne parlons plus de taxe quand il s’agit de contribuer à la formation des jeunes de notre région !
FRANCE BUSINESS SCHOOL
• 1 700 apprentis • plus de 20 métiers en alternance en centre de formation-entreprise du CAP au BTS • 4 jeunes sur 5 ont un emploi dès la sortie www.ifac-brest.fr
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FBS est née de la volonté de quatre écoles de management de regrouper leurs forces : ESC Bretagne Brest, Sup de Co Amiens-Picardie, ESC Clermont et l’ESCEM (Tours-Poitiers). Chacun des campus entretient une grande proximité avec les entreprises et les acteurs locaux.
chambre de commerce et d’industrie de Brest
Vos démarches simplifiées 0 800 029 030 • Rendez-vous en entreprise • Calcul de votre contribution sur : www.apprentissage.cci-brest.fr