En architecture, l’oeuvre achevée résulte de la fusion entre la vision d’un individu et d’une équipe. C’est une articulation du singulier et du collectif qui caractérise ce domaine. Comme par exemple les Ateliers Jean Nouvel qui sont l’aboutissement d’une série d’agences d’architectes dirigées par Jean Nouvel depuis 1970. C’est avant tout une équipe multiculturelle de plus de 140 professionnels venant de tous les domaines. L’architecte est inspiré, il est porteur d’une vision, d’une forme qu’il traduira avec les outils propres à sa discipline. Cette vision est donc rendue matérielle par la composition de volumes réguliers ou non, par tout ce que nous possédons pour créer de l’émerveillement: plein/vide, lumière, espace, fluidité, perception, structure. La responsabilité de l’architecte est de réunir autour de lui des représentants de corps de métier très variés, il est capable de faire partager le sens et l’esprit de son projet.
Répondre aux questions de notre socièté est une recherche permanente. Je me base sur le respect du contexte, d’une analyse fine du site et du fait urbain. Le projet «Une médiathéque à Luminy» est dans un contexte près des calanques, dans la nature. Le bâti est intégré dans la pente pour conserver le site et diminuer l’impact des déblais et remblais. Ce projet sera développé dans les pages suivantes. Pour en revenir à mes intentions, il me semble nécessaire de répondre aux diverses problématiques contemporaines comme la densité. Ce phénomène qui implique de faire face à l’étalement urbain pour une consommation moindre des énergies et des territoires. D’où la question de comment répondre aujourd’hui aux questions environnementales qui serviront pour demain. C’est donc ici une position et un intérêt de créer une architecture durable et économique.
SOMMAIRE ARCHITECTURE Cabane dans les Calanques Villa Urbaine Villa dans les Calanques Médiathéque à Luminy Une forêt de logements Deck à Luminy
ANALYSE DE PROJET Casa Girasole de Luigi Moretti École Volta de Miller et Maranta
DETAILS Détails de la Médiathéque
ANALYSE URBAINE
Mazargues
ART Travaux Personnels
ARCHITECTURE
Cabane dans les Calanques « Tous trouvent le repos maximum dans une coquille. » Bachelard. Cette phrase pourrait être une définition de ma cabane, le fait d’être enveloppé en sécurité est une des représentations de ma personnalité. La cabane est « une expérience de pensée », ou encore « un lieu psychique » d’après Freud. En effet, le fait d’être dans une construction étroite, provisoire, et relativement fragile induit nécessairement une relation spécifique au territoire dans lequel elle s’inscrit, à l’espace du dehors. Construction modeste, la cabane est en somme l’étonnant révélateur d’une pratique inédite de l’espace à vivre, par lequel dedans et dehors communiquent. C’est aussi l’espace fragile et sensible d’une constante exposition de soi, aux autres et au dehors. Elle nous tient en éveil, en prise avec ce qui nous entoure. Que ce soit un sentiment de danger ou de sympathie, en l’éprouvant notre esprit se prolonge au dehors, dans une relation au paysage.
Plan rez-de-chaussée et étages
Villa Urbaine « La vie urbaine offre des occasions fréquentes d’expériences émotionnelles. Ces expériences contribuent en même temps à construire ou à renforcer un imaginaire qui leur est associé- l’imaginaire collectif de la vie urbaine. » (Colloque Architecture et comportement) Dans un projet d’une telle verticalité, on peut tout éliminer sauf ce qui a trait au ciel et à la terre. Et, finalement, la réussite tient à la manière dont le bâtiment touche la terre et le ciel. Là, entre les deux, il y a l’architecture. C’est la manière dont on établit une relation avec la réalité matérielle, pesante, et avec l’atmosphère, avec l’air que l’on respire, les couleurs qui changent, le ciel, la lumière. Il y a aussi la question de l’intimité, du retrait par rapport à la rue et de l’avancé de l’autre côté vers la nature. Explorant les concepts de « natures urbaines » et de « modes d’habiter » pour rendre compte des rapports sociétés/nature dans l’espace urbain.
Maquettes d’analyse: lumière, espaces intérieurs
Plan rez-de-chaussée et étage
Villa dans les Calanqes « Le paysage est souvent abordé comme une porte d’entrée pour développer autre chose. » Partonne Christine. Nous apprenons d’abord sur nous-même, sur notre manière d’habiter le paysage et sur la manière dont les paysages nous habitent. Nous affinons notre regard, nous donnons de l’importance à nos émotions, nous nous rendons compte que les paysages sont constitutifs de notre identité. L’intervention, même limitée au bâti seul, construit le paysage, ne s’opère pas seulement « in situ » : elle fonctionne « in visu » par jeu de référence : lorsqu’il construit la maison de sa mère, la « petite maison », Le Corbusier ne limite pas son regard au logis : la maison et son jardin racontent le lac à tel point que, présent sur la rive, n’importe où, on est potentiellement assis sur le banc à regarder les montagnes, de l’enclos ombragé de la maison.
Coupe transversale
Coupe transversale
Plan masse
Coupe transversale
Médiathéque à Luminy Comment savoir, pour reprendre Louis Kahn, si telle bibliothèque commence effectivement lorsqu’on prend un livre et qu’on se dirige vers la fenêtre pour lire ou si elle est réellement conçue pour ne pas gêner la relation du lecteur et du livre pour reprendre Alvar Aalto. Comment évaluer la lisibilité des entrées ou des salles, le contraste trop violent du soleil sur les tables de travail ou la présence des points lumineux aveuglants dans la salle de lecture. Prenons l’exemple des usagers : le livreur se moque des salles de lecture, l’enfant est indifférent au confort des bureaux lorsqu’il va chercher un livre qu’il veut voir facilement et qu’il atteindra sans problème. Situé à Luminy, le lieu au alentour du terrain est destiné plus particulièrement aux étudiants, mais aussi aux visiteurs. Ce lieu a des fonctions liées au campus et à ses caractéristiques d’espace naturel protégé.
Plan ĂŠtage
Plan rez-de-chaussĂŠe
Coupe longitudinale
plan rez-de-chaussée
Coupe longitudinale
Une forêt de logements Des logements à Marseille, dans le quartier d’Euroméditerrannée, en plein développement, où poussent logements et bureaux. Un îlot entier avec du bâti existant. Comment s’intégrer tout en conservant ces traces ? Nos repères ; s’appuyer sur le parcellaire, sur ces murs, ces failles intégrées au terrain. A l’ouest du plus près au plus loin : une église, une autoroute, la mer. A l’est : des immeubles, la ville. Il faut penser un rapport au sol, au ciel, un parcours. Celui que j’ai choisi c’est celui de la densité. De bousculer les questions du logement et de les relier par une forêt de logements. Chaque bloc devient une feuille reliée par la branche, une passerelle commune qui devient lieu de vie entre les habitants, en essayant d’en faire un endroit particulier. Mais il faut laisser passer la lumière entre les feuilles, d’où des appartements en quinconce pour faire rentrer la ville dans cet îlot, et avoir le plus d’ensoleillement.
Plan rez-de-chaussĂŠe
Plan ĂŠtage
Coupe transversale
Deck à Luminy Arriver, traverser et sortir. Comment assembler le dedans et le dehors ? On amène les gens à le traverser d’une extrémité ou de l’autre. Après avoir étudié le programme et les caractéristiques du terrain, j’ai encastré le bâtiment dans la pente. Un parcours linéaire est donné d’une extrémité à l’autre. Les différentes fonctions(point information, cafétéria…) sont regroupées en un noyau central en répartissant d’un côté la restauration et de l’autre les ventes. Le bâtiment est divisé en trois parties égales, les deus autres parties aux extrémités servant d’abri, de terrasse. L’alternance des murs transparents ou opaques joue avec les pleins et vides, ce que l’on voit ou ne voit pas, la frontière et le passage.
Plan
Coupe longitudinale
Perspectives C’est un travail pour l’agence d’architecture TOGU à Marseille. C’est un travail de communication avec le client qui pour comprendre l’état d’esprit des espaces intérieurs, ici le dressing et le salon avec cheminée. Grâce à nos outils de 3D, on arrive à leur faire voir, à les faire rentrer déjà dans leur futur univers. On dialogue très bien avec des images les textures, couleurs et autres...
ANALYSE DE PROJET
Casa Girasole de Luigi Moretti Casa Girasole de Luigi Moretti (1948-1950) est un immeuble de six étages dans un quartier résidentiel de la ville composé de 11 logements de grand confort. 4 étages composés de 2 logements chacun et 2 étages composés d’un seul appartement. L’avant-dernier étage réservé à la demeure de celui à qui revient l’initiative de cet immeuble. Le dernier étage où on n’en trouve également qu’un seul avec une vaste terrasse close de hauts murs. Rez-de-chaussée composé de 2 appartements , d’un hall avec atrium et de garages. Le hall est une faille fine, étroite qui s’élargit pour nous trouver dans un vaste atrium lumineux desservant les différents appartements. La façade principale est au sud et les services sont au nord. La trame de l’immeuble s’élargie, les façades est et ouest ont une forme irrégulière en saillie. Cette forme fait référence au sens développé de l’ouïe. Elles offrent lumière, ventilation, ouverture sur l’extérieur.
Une cellule de logement
Analyse d’un logement
Maquette du bâtiment dans son contexte
Ecole Volta de Miller et Maranta Ecole Volta de Miller et Maranta (1996-2000) : au deuxième sous-sol pour conserver une les hauteurs du quartier ils ont enterré le gymnase. Cette école a été construite dans une ancienne usine, les architectes ont conservé les proportions de celle-ci. Au rez-de-chaussée, côté cour il y a l’entrée et le préau parallèle à la façade. Au 2ème étage, on a les services communs( salles des professeurs, cuisine). Au 4ème étage, l’étage courant des classes, les puits de jour de surface équivalente aux espaces intérieurs apparaissent comme de véritables pièces. Son caractère non spectaculaire au premier regard, lui permet de prendre place dans son contexte. Elle instaure par sa retenue une sorte d’équivalence entre elle et son voisin. En plan, elle est continuité avec sa voisine ; en élévation, elle assume sa place en constituant un volume unitaire. Pour apporte la lumière aux circulations intérieurs et aux espaces des classes, quatres cours transpercent verticalement le corps massif du bâtiment.
Maquette de dĂŠtail
Plans
DETAILS
Détails de la Médiathéque Pour la médiathèque vue dans les pages précédentes, j’ai abordé le projet à une échelle plus en rapport avec le corps, plus matérielle, l’échelle du détail. Ce sont des détails d’entrée en plan et en coupe pour comprendre à l’échelle du pied ce que l’on voit quand on passe de l’intérieur à l’extérieur. Soit il y a une différence de niveau soit on reste à la même hauteur mais là il faut protéger le bâtiment de la terre, de l’eau. Faire un espace public, c’est amener les gens, les guider d’où la continuité du sol, la liaison entre dedans et dehors, où les baies vitrées sont encastrées dans le sol pour créer et donner vie à cette liaison. Puis un détail de brise- soleil, comprendre les épaisseurs de la façade, comment elle se relie, s’attache. Ou comment intégrer sur le toit des installations pour l’environnement comme des panneaux photovoltaïques.
Plan de situation
Plan détaillé
ANALYSE URBAINE
Coupe sur le quartier
Mazargues Mazargues, un quartier en périphérie du centre-ville mais qui devient un quartier autonome plein de ressources et ayant une histoire d’urbanisation. Le village est toujours le centre du quartier, celui-ci a connu des extensions de lotissement, commerces, équipements, réseaux et voies. Il est intéressant de voir comment les différents développements sont limités à cause de la topographie comme ici les montagnes au sud-ouest. Ce territoire est divisé en deux parties par un axe majeur qui relie de Luminy à l’autre bout de la ville. On a en haut de cet axe une croissance faite d’équipements divers avec très peu de résidence et en bas de l’axe une croissance principalement de quartiers résidentiels avec quelques équipements mais il y a une très forte présence de maisons du village, de nouveaux lotissements, ou encore d’immeubles collectifs.
croquis du village
ART
Travaux Personnels Une série de travaux personnels fait de tableaux, dessins. C’est un mode d’expression, un relâchement, une détente pour moi le fait de peindre, de passer les émotions à travers le pinceau qui se colle directement sur la toile. C’est une série d’expérience à travers les différents types de support, de matériaux, de façon d’utiliser la peinture. J’essaye d’exploiter au maximum ce matériau, de créer des épaisseurs ou des aplats. Les trois planches de bijoux sont un travail pour une créatrice de bijoux. Faire un travail visuel de communication, traduire le mieux le sens de ces créations. Les faire vivre, parler.
CV FORMATION 2003-2007: Licence d’architecture à l’Ecole de Marseille-Luminy. 2002-2003: Mise à niveau en arts appliqués (MANAA) à l’Ecole Saint-Joseph les Maristes, Marseille. 2001-2002: Baccalauréat Scientifique, Lycée Fesch, Ajaccio.
EXPERIENCES PROFESSIONNELLES Juillet 2006: Stagiaire chez TOGU Architecture. Juillet 2005: Stagiaire chez Jean-Paul GOMIS, architecte, Nice. Autres expériences professionnelles en tant que serveuse, responsable de rayon dans un supermarché.
LANGUES Anglais: correct. Espagnol: notions scolaires.
INFORMATIQUE Word, Photoshop, In Design, Autocad, Sketchup.