Papier blanc de l’Alliance Chrétienne Pour les "Orphelins
Sur Comprendre les Statistiques des Orphelins
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Sur la Compréhension des Statistiques des Orphelins Si nous devons communiquer avec humilité, crédibilité et intégrité, les défenseurs des orphelins chrétiens doivent véritablement comprendre et présenter avec attention les statistiques relatives aux orphelins. L’échec à cela diminue la force de défense et peut dérouter les actions que les organisations, les églises et les individus font en faveur des orphelins. Pendant ce temps, une saisie précise et la communication de la vraie nature des besoins donne une forte fondation pour une réponse bien ciblée et effective. Estimations Globales Actuelles Bien que ce soit une projection large, actuellement le nombre des orphelins estimé globalement et reporté par l’UNICEF et l’Organisation Mondiale de la Santé inclus : 15.1 millions d’enfants dans le monde ont perdu les deux parents (“double orphelin”). I,II 140 millions d’enfants au monde ont soit un parent (orphelin unique) ou les deux parents. III Manquant dans les Estimations Il y a beaucoup de limitations inhérentes à toute donnée qui se réclame d’être réellement « global » dans sa nature. Pendant que de telle donnée peut nous aider à avoir une image plus claire de la taille et de la portée du besoin, elle peut aussi être déroutante. L’une des grandes faiblesse dans ces estimations globales des orphelins est qu’ils ont inclue seulement les orphelins qui vivent dans les foyers.iv Ils n’ont pas compté les 2 à 8 millions d’enfants estimés qui vivent dans les institutions.v Ils n’ont pas inclus non plus l’estimations de ce vaste nombre d’enfants qui vivent dans les rues, qui sont exploités dans les carrières, les réfugiés non accompagnés, les victimes de trafic d’enfants ou ceux qui sont utilisés dans les conflits armés.vii
Ainsi, les statistiques globales des orphelins a d’une manière significative sous-estimé le nombre des orphelins sur le plan Mondial et a échoué de prendre en compte plusieurs enfants qui font partie des plus vulnérables qui sont le plus dans le besoin. 3
Plusieurs de ces enfants qui vivent dans les orphelinats ou dans les rues sont connus comme des “orphelins sociaux.” Bien que l’un ou les deux parents pourront être en vie, les orphelins sociaux voient rarement leurs parents et n’expérimentent pas la vie en famille. Les statistiques globales des orphelins partagent virtuellement aucune lumière sur la réalité du vaste nombre d’orphelins sociaux qui ont un ou deux parents en vie mais qui vivent comme s’ils n’en n’ont pas.viii IL est aussi important de se rappeler que les facteurs qui impactent les orphelins varient énormément par région. A certains endroits, le réseau solide de la grande famille peut facilement absorber les enfants orphelins. A d’autres endroits, le filet de sécurité historique a été déchiqueté. Une foule d’autres facteurs – de la force de l’économie locale à la prévalence des enfants exploités, à la qualité des services sociaux privés et publics – peuvent chacun dramatiquement augmenter ou mitiger la vulnérabilité des enfants. Pour cette raison une grande précaution doit être prise dans l’application et la comparaison des statistiques dans différentes régions du monde. Finalement, les statistiques rapides ne révèlent rien sur les besoins distincts de chaque enfant individuel. Perdre un ou les deux parents augmente grandement la vulnérabilité statistique de l’enfant. Mais connaître le résultat de chaque enfant nécessite la connaissance de plus que le seul statut de l’orphelin. Ce que nous pouvons dire en fin de compte, cependant, est que l’enfant qui manque de soin parental consistant fait partie des êtres les plus vulnérable sur terre.ix Priorités dans la Réponse au Besoin de L’orphelin L’ Alliance Chrétienne Pour les Orphelins (CAFO) affirme la compréhension chrétienne historique – transmis dans les écritures et affirmée par la Science sociale – que Dieu a prévu la famille comme l’environnement essentiel pour l’enfant. Nous croyons que le résultat idéal pour chaque orphelin est de connaître l’amour et la nature d’une famille permanente. La rupture de notre monde rend parfait cet objectif inaccessible. Ainsi, les formes alternatives de soin sont souvent nécessaires. Cette réalité nous appelle à affirmer deux convictions apparemment opposées en même temps.
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Premièrement, que parmi les situations profondément douloureuses et complexes auxquelles sont confrontés les orphelins du monde entier, il y a des temps où le soin hors d’une famille permanente est le meilleur qui peut être atteint. Ceci peut être spécialement vrai dans les pays dans lesquels guerre, maladie et autres facteurs ont fait du tort au tissue social, et quand
les besoins d’un enfant nécessitent un paramètre plus thérapeutique que les familles dans ladite région peuvent typiquement pourvoir. (Voyez CAFO “Principes fondamentaux ” à la fin du document).xi Deuxièmement, que le besoin pour les mesures alternatives ne doit pas obscurcir l’idéal de la famille ou diminuer notre poursuite de celle-ci. Cela inclue: 1. Préservation des familles. Nous devons travailler à aider les veuves et orphelins et les familles veuves-et-orphelins aussi bien que d’autres familles à risque de désintégration. Cela implique les opportunités d’offrandes et soutien qui permettront à ces familles de rester intactes, aussi, leur pourvoir des soutiens communautaires et autres ressources qui leur permettrons de prospérer. 2. Réunification des familles. À tout moment où cela est possible, d’une manière sûre et responsable, nous devons travailler à réunifier les familles qui déchirées par la guerre, les catastrophes naturelles, la pauvreté ou autres crises, y compris les situations dans lesquelles les enfants ont été placés temporairement dans des résidences d’accueil – aussi pourvoir des soutiens communautaires et autres ressources nécessaires pour aider ces familles à prospérer.xii 3. Expansion des familles. Lorsque les parents biologiques sont décédés, n’ont pas la volonté ou sont incapable de pourvoir un soin adéquat, même avec des soutiens externes, nous devons travailler à placer les enfants dans des familles permanentes et aimables – et pourvoir des soutiens communautaires et autres ressources pour aider ces familles à prospérer. Lorsque l’adoption n’est pas possible, que le soin aux enfants soient familiales si possible. Implications des Données A la lumière des informations présentées plus haut, il est important de comprendre que: • • Des millions d’enfants orphelins ont un parent vivant et font partie d’une famille d’un parent qui a besoin d’aide pour demeurer ensemble et prospérer.xiii Il y a certainement des moments où un parent vivant n’ait pas la volonté ou soit incapable de fournir un soin parental adéquat, mais au maximum possible nous plaçons la priorité sur les familles qui souffrent et réunifier celles qui sont séparées.xiv Les recherches suggèrent que les orphelins de parent unique – spécialement ceux qui ont perdu leur mère – sont plus vulnérables que ceux qui ne sont pas orphelins à une grande intervalle de danger, y compris le VIH, les
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grossesses précoces, la dépression, le suicide, abus d’alcool et de drogue, l’institutionnalisation, la malnutrition et la mort. Le soutien relationnel, physique et spirituel de la communauté de l’église locale est vital pour aider les orphelins de parent unique et leur parent en vie à prospérer.xv • Des millions d’orphelins et autres enfants vulnérables ont besoin d’aide pour être réunifiés avec leurs familles biologiques. Pendant que les estimations varient, les études révèlent constamment qu’un large pourcentage des enfants vivant dans les orphelinats ou dans la rue ont au moins un parent en vie.xvi En plus, les enfants placés dans des familles d’accueil ont toujours des parents en vie. Ce ne sont pas tous ces parents qui ont la volonté ou sont capable de fournir des soins parentaux adéquats. Et un nombre d’études récentes montrent que les réunifications faites sans une grande précaution peut exposer les enfants à un grand mal. xvii Mais dans beaucoup de cas il est possible de réunifier les familles qui sont divisées par l’extrême pauvreté, les catastrophes, la guerre ou autres crises. Plus loin, même si les deux parents sont décédés, trouver un foyer permanent avec des parents qui se préoccupent du bien-être de l’enfant est souvent le résultat le plus désiré pour les enfants qui sont orphelins des deux parents, particulièrement lorsqu’on peut s’assurer que l’enfant sera traité comme un membre à part entier et avec égalité comme les autres membres de sa nouvelle famille. La réunification et les “soins de parenté” des deux familles représentent un aspect vital de la réponse de l’église aux besoins des orphelins sur le plan mondial.xviii
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• Des millions d’enfants sont dans le besoin de familles adaptées pour les adopter.xix Chaque année, seulement une petite fraction d’enfants qui ont besoin de famille qui sont adoptés dans leur propre pays ou internationalement. Dans la majeure partie du monde il y a des barrières qui s’érigent entre ces enfants et les familles permanente. Ces barrières comportent des préjugés culturels contre l’adoption, des propensions envers les modèles de soin non-adoption par certains gouvernements et ONG, une apathie envers les orphelins dans l’église et dans la large société et des politiques gouvernementales qui rendent l’adoption difficile ou impossible. En addition, un large pourcentage d’enfants dans le besoin d’adoption est considéré particulièrement “difficile à placer” parce qu’ils ont des besoins spéciaux, ont plus de quatre ans et/ou font partie d’un groupe frères et sœurs. Un aspect essentiel du service aux orphelins est de travailler à enlever ces barrières et croitre une culture qui affirme et embrasse l’adoption au sein de l’église dans chaque pays. Des garde-fous bien conçu doivent toujours être mis pour protéger contre les pratiques d’adoption contraire à l’éthique, ainsi que tous les services aux enfants. Mais le besoin pour un tel garde-fou ne doit jamais devenir un prétexte pour les systèmes qui en effet relèguent les enfants à une vie sans famille. Placer ces enfants dans des familles permanentes, sécurisées et aimables
doit être notre but sans équivoque chaque fois que cela est possible. • Des millions d’enfants vivent aujourd’hui dans les rues ou dans des institutions pauvrement dirigées sans espoir réal d’une famille permanente dans un futur prévisible. Dans ces places nous devons être champion dans l’initiative de faire de la famille une grande possibilité pour les enfants à long terme. Nous devons aussi trouver des solutions plausibles qui protègent et prennent soin de ces enfants aujourd’hui. Cela inclue des familles d’accueil de haute qualité et des maisons pour l’alimentation. Pendant que des nouveaux orphelinats ne doivent pas être créer, sauf en cas de d’extrêmes circonstances, les orphelinats existants peuvent être aidés à améliorer leur qualité de soin.xx Aussi développer des programmes qui minimisent les soins hors foyer. Toute approche de soin pour ces enfants doit toujours être sécurisé, alimentaire et familiale faisable pour la situation donnée. Conclusion Dans tout ceci, cela doit être clair que les statistiques sur les orphelins et même la définition du terme “orphelin” ont une faiblesse inhérente. Cela ne veut pas dire qu’ils ne sont pas importants. Des bonnes données peuvent nous aider à comprendre la nature et la grandeur du besoin. Et le terme “orphelin” en soi aide une société – peut être spécialement ceux qui ont été influencé par les valeurs judéo-chrétiennes – pour connecter les besoins des enfants vulnérables avec le mandat clair dans les écritures de protéger et de prendre soin des “sans pères” et les “orphelins.” Au même moment nous devons comprendre que le concept biblique de “l’orphelin” et de l’enfant “sans père” prend en compte plus que le garçon ou la fille qui a perdu un ou les deux parents. Plutôt il décrit l’enfant qui fait face au monde sans provision, protection et nourriture qu’uniquement les parents fournissent. Aucune analyse statistique ne pourra jamais capturer le nombre global d’enfants qui répond à cette description. Quel que soit le cas, Dieu appelle son people à refléter son cœur et son caractère en choisissant de “défendre la cause des sans pères,”xxi “visiter les orphelins et les veuves dans leur détresse,”xxii et “placer les solitaires dans des familles”xxiii – peu importe le détail de sa situation. Dans la réalisation de ce grand appel, c’est notre ferme désir de voir l’église locale dans toutes les régions jouer le rôle central de répondre aux besoins des orphelins en détresse – de la préservation des familles et l’adoption ; à la réponse aux besoins physiques, sociaux, émotionnels, et spirituels spécifiques ; plaider en faveur des politiques gouvernementales qui combattent les injustices systémiques et aider à faire progresser les priorités exprimées dans ce document.
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Pour les chrétiens cela implique un appel distinct d’accueillir, guider et adopter des enfants dans localité. En plus, lorsqu’il y a plus d’orphelins dans le besoin d’être adopté qu’il n’y a de familles localement pour les adopter dans leur pays, les enfants ont le droit de trouver des familles aimables pour les adoptions inter pays. Les églises et les organisations non gouvernementales peuvent aussi continuer de jouer un rôle vital de soutien global – aidant les églises et les ministères. En fin de compte notre espoir final espoir : que les chrétiens dans chaque nation se lève comme une réponse primaire aux besoins des orphelins au sein d’eux, glorifiant Dieu pour refléter son grand amour pour les orphelins et pour nous.
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Fond des Nations Unies pour les enfants, Pour Chaque Enfant, Finir le SIDA, – Septième rapport inventaire, UNICEF, New York, Décembre 2016. ii Comme expliqué dans la section, “manquant des estimations,” l’estimation des orphelins des deux parents — 15.1 millions — n’inclue pas les orphelins qui vivent dans les rues ou dans les orphelinats. Ainsi, pendant que 11% des 140 millions d’enfants compté dans l’estimation actuelle des “orphelins des deux parents,” ce pourcentage serait notablement haut si tous les orphelins étaient représentés dans l’estimations globales. iii UNICEF, ONUSIDA et OMS. Enfants et SIDA : sixième rapport inventaire 2013. iv Les statistiques globales actuelles des orphelins sont des projections basées sur des “enquêtes domestiques.” Ainsi, elles n’incluent pas les enfants qui ne résident pas présentement dans des foyers. v UNICEF. Progrès pour les enfants : une carte de rapport sur la protection de l’enfant. 2009. UNICEF estime que plus 2 million d’enfants sont dans des institutions de soin de par le monde mais ceci n’est pas une figure fiable car elle est basée sur une petit échantillon de pays et UNICEF reconnait que c’est une sous estimations. D’autres rapports crédibles mettent la figure à 8 millions ou plus. Voir par exemple, www. unicef.org/violencestudy/incare.html. vi UNICEF. L’état des enfants du monde 2006 : exclue et invisible. 2006. UNICEF estime à 100 million les enfants de rue dans le monde. Bien qu’aucune donnée ne soit disponible pour faire ces genres de projections avec confiance, nous pouvons être certain que le nombre est très vaste. vii Voir par exemple : http://www.ilo.org/global/topics/child-labour/lang--en/index.htm#a3 ; http://www. unicef.org/protection/57929_58005.html ; and https://childrenandarmedconflict.un.org/press-release/ secretary-generalsannual-report-on-children-and-armed-conflict-documents-continued-child-suffering-in-23-conflict-situations/ viii Beaucoup pourrait être dit et être débattu sur le dilemme de la recherche de prendre soin sagement des “orphelins sociaux.” Dans ces genres de cas, une modeste quantité de soutien externe pourrait permettre à ces enfants de retourner dans leurs familles d’origine. Dans d’autres cas, des familles d’accueil représentent une alternative lorsque les adoptions locales ou internationales ne sont pas possibles. Il peut avoir des moments où l’on peut considérer mettre un terme à la relation parentale légale, ainsi, permettant aux enfants d’être adoptés plutôt que de laisser les enfants grandir avec un tout petit peu ou sans expérience familiale. Lorsque ces options ne sont pas disponibles ou ont prouvé leur inefficacité pour les enfants individuels, le soin résidentiel peut être l’option la plus pratique jusqu’à ce que l’option de soin familiale ne soit développée. ix Considérez par exemple juste une poignée d’études représentatives. Ainsworth (2000), Lindblade (2003) et le Ministère de la Santé et du Bien-être de l’Enfant du Zimbabwe (2003) ont trouvé que les orphelins d’un parent et les orphelins des deux parents sont plus malnutris et chétif dans leur croissance que tout autre enfant. Case, Paxson et Ableidinger (2003) et Hyde (2002) ont trouvé que même lorsque les orphelins vivent avec un parent vivant ou avec des parentés ils ont moins d’opportunité d’aller à l’école et la plupart des temps abandonnent l’école en chemin. Kifle (2002) et plusieurs autres ont trouvé que les orphelins sont spécialement des proies à l’exploitation des enfants dans les travaux forcés. Nombreuses études ont trouvé que les orphelins sont spécialement vulnérables à l’exploitation sexuelle, ces études inclues Mushingeh (2002) en Zambie et UNICEF (2005) en Moldavie. Cette vulnérabilité est étendue aux enfants qui manquent de soin parental consistant même dans les nations occidentales. Par exemple le Bureau des Services des Enfants et de la Famille de New York (2007) a trouvé que 75% des enfants exploités dans le trafic et exploitation sexuel sont issu des enfants qui sont passé par des familles d’accueil. x Les études ont constamment révélé que l’attention et la nature parentales sont vitales pour la santé émotionnelle, physique et le développement social des enfants. Car des aperçus d’études ont documenté des potentiels impact négatifs de soin des institutions sur les enfants, spécialement les orphelinats de grande échelle et de faible nature. Voyez : le Risque de Préjudice pour les Jeunes Enfants dans les Institutions (2009) par Browne ; ou Familles, pas Orphelinats (2010) par Williamson et Greenberg ; ou Enfants, Orphelinats et Familles (2014) par l’Initiative la Foi à l’Action. xi Il est important d’affirmer que notre objectif doit toujours être de trouver le soin qui répond le mieux au besoin unique de chaque enfant. Par exemple il y a des cas où les besoins d’un enfant (telle qu’une intervention thérapeutique intense ou la protection de se blesser ou de blesser les autres) soit étendu au-delà de ce qu’une famille peut faire. Dans des cas pareils où la famille demeure un espoir, l’importance d’une résidence thérapeutique de qualité ne doit pas être minimisée. xii Permettre aux enfants qui vivent dans les orphelinats ou dans la rue de rétourner dans leurs familles d’origine est la priorité chaque fois que cela est sécurisé et possible. Cependant, il est important de de noter que ce n’est pas tout parent qui a la volonté ou la capacité de fournir un soin adéquat et que l’abus, les travaux forcés et autres dangers peuvent souvent attendre l’enfant dans sa famille de naissance. La réunification doit toujours être faite avec un engagement primaire au meilleur intérêt de chaque enfant et poursuivie avec un grand soin et une bonne planification. xiii En gros, 135 millions des 140 millions d’orphelins énuméré dans ces estimations sont des orphelins de i
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parent unique et on un parent qui est vivant. Les situations auxquelles font face ces orphelins de parent unique varient grandement. Dans certains cas la veuve ou le veuf en vie est dans l’incapacité ou n’a pas la volonté de prendre soin de leur enfant mais il y a des moments où – même au milieu des grandes difficultés, un soutien modeste externe peut aider la famille à rester intacte et réunifiée s’il arrive qu’elle soit séparée. xiv Les dons financiers intensifs faits par les chrétiens chaque année sont investis dans des aides aux catastrophes, développement économique et communautaire et une large intervalle d’autres initiatives aidant à préserver et fortifier des familles qui souffrent. Pendant que ce n’est pas techniquement dirigé au “soin de l’orphelin,” ces investissements devraient certainement être compris comme une part vitale du mandat des chrétiens de prendre soin des orphelins – en prenant soin des orphelins existants et en même temps en prévenant qu’il n’y ait de nouveaux orphelins. xv Les chrétiens doivent spécialement noter que le fait que la Bible régulièrement met ensemble les orphelins et les veuves. La Bible utilise aussi constamment le terme “les sans père” comme synonymes pour “orphelin.” Ceci parce que dans les temps bibliques la grande majorité des orphelins avait perdu leurs pères et non leurs mères. C’est le cas aujourd’hui aussi. Le cinquième rapport d’inventaire de l’UNICEF (2010) estime que 101 millions des 153 millions d’enfants classifies comme orphelins – plus de six sur dix – ont une mère vivante. 34.5 millions autres ont perdu leur mère mais ont un père vivant. Soit qu’ils aient perdu père ou mère, les orphelins d’un parent et leur parent en vie sont souvent hautement vulnérables. Comme des personnes qui ont embrassé le rôle central de famille en prenant soin des enfants, les chrétiens doivent mettre une priorité spéciale sur le fait de préserver et d’aider ces vulnérables familles d’un parent avec toute la plénitude possible. xvi Une large variété d’études estime entre 30 et plus de 80 pourcent des enfants dans les orphelinats dans plusieurs partie du monde ont un ou plus d’un parent ou de frère et sœur. Cela ne veut pas dire nécessairement que ces adultes ont la volonté et la capacité de prendre soin de ces enfants, mais ça révèle par contre qu’un large pourcentage d’enfants dans les orphelinats ont un parent vivant. Par exemple, les faits globaux sur les orphelinats du Meilleur Réseau de Soin (2009) rapporte qu’en gros la moitié des enfants vivant dans les orphelinats à Bangladesh, Bolivie et Pakistan a un parent vivant et que ce nombre est de 80% ou plus en Afghanistan, Biélorussie, Bhoutan, Kirghizistan, Népal, Sri Lanka, et Tadjikistan. Plus d’études et de données sur ce point peuvent être trouvées Enfants, Orphelinats et Familles (2014) par l’Initiative la Foi à l’Action. xvii Il est important de noter que les parents ou parentés de ces enfants n’ont pas la volonté ou sont dans l’incapacité de fournir un environnement familial sécurisé et que certaines études ont suggéré que le taux d’abus et de violence dans ces familles sont très élevés. Voyez par exemple Morantz, et al (2012) dans Kenya ou Merz, McCall et Groza (2013) en Russie. Toujours, des études de programme à succès dans plusieurs parties du monde révèlent qu’au moins une portion de ces enfants peut être réintégré avec sécurité avec leur parent vivant ou dans leur grande famille. Par exemple, regardez “Atteindre pour les maisons : une étude globale sur la réintégration des familles dans les pays à basse ou moyenne revenue.” (2013). xviii La plupart des enfants orphelins continue de vivre dans des familles – typiquement avec un parent vivant ou des frères et sœurs ou des membres de leur grandes familles. Aider ces familles à prospérer et s’assurer que ces enfants sont bien entretenus est une facette vitale du soin pour les orphelins. xix Ce groupe inclue les orphelins des deux parents qui n’ont aucune famille voulant les adopter et aussi les orphelins d’un parent ou ceux qui ne sont pas orphelins mais dont les parents n’ont pas la volonté ou sont dans l’incapacité de leur donner des soins adéquats même avec des soutiens externes. x Améliorer les formations des pourvoyeurs de soin, la nutrition, les pratiques de protection d’enfant, les portiers et autres reformes au sein des orphelinats peuvent drastiquement améliorer les résultats pour les enfants. Par exemple : “Implémenter des changements dans les institutions pour améliorer le développement des jeunes enfants,” dans lequel Groark et McCall (2011) ont trouvé que des réformes dans les orphelinats de la Russie – spécialement assurant la consistance des donneurs de soin pour chaque enfant – a produit des majeures améliorations dans la santé et le développement de l’enfant. xxi Esaïe 1:17, Deutéronome 10:18 xxii Jacques 1:27 xxiii Psaumes 68:6
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Principes de base de l’Alliance Chrétienne Pour les Orphelins 1. Amour sensible Agir à l’appel de Dieu de s’occuper des orphelins n’est pas simplement une question de devoir, de culpabilité ou d’idéalisme. C’est premièrement une réponse à la Bonne Nouvelle, l’évangile : que Dieu, notre aimable Père, nous a cherché, nous a adopté et nous a invité à vivre comme ses fils et filles (Jean 1:12, Galates 4:6, Éphésiens 1:15, 1 Jean 3:1). Nous aimons car il nous a aimé le premier. (1 Jean 4:19) 2. Action éclairée Des bonnes intentions uniquement sont insuffisantes. Tout soin pour les enfants doit être fait par amour guidé par la connaissance et la sagesse (Philippiens 1:9-11, Proverbes 19:2). Au milieu de la profonde complexité du besoin humain, aucune solution ne sera sans défauts. Pourtant notre objectif doit toujours être d’offrir le soin excellent que nous offririons à Jésus lui-même – éclairé par les écritures et les meilleures recherches disponibles, la connaissance et la pratique prouvée. 3. Engagement envers tout l’enfant Répondre seulement aux besoins spirituel ou physique est incomplète (1 Jean 3:17, Jacques 2:16, Marc 8:36). L’amour chrétien cherche à toucher aux deux aspects. Même un verre d’eau donné pour étancher la soif d’un enfant est d’une portée éternelle (Mattieu 10:42). Encore il est de valeur supérieur de connaître Jésus et notre identité en tant qu’enfant de Dieu (Philippiens 3:8). Juste comme dans le ministère de Jésus, nous détenons ensemble avec l’évangile qui révèle l’amour de Dieu, la réponse au besoin physique. 4. Priorité de la famille Tanto las escrituras como las ciencias sociales confirman que el mejor Les écritures et le social ont tous affirmé que le meilleur environnement pour les enfants est une famille permanente, sécurisé et aimable. Lorsque cela n’est pas possible, le but pour chaque enfant doit être – comme une règle générale – aller aussi loin que possible dans le “spectre des soins” option vers une famille permanente. Le soin pour les enfants doit être toujours sûr, nutritionnel et proche de la famille comme faisable dans la situation donnée. 5. Préservation de la famille Les enfants classifiés comme “orphelins” qui ont un parent vivant ou d’autres frères et sœurs et qui ont la volonté de s’occuper d’eux doivent être aidés à demeurer avec des membres de leur famille chaque fois 12
que cela est sécurisé et possible. Également, lorsque les familles ont été séparées, la réunification des enfants avec leur famille biologique est la première priorité à chaque fois que les enfants peuvent être retournés dans un environnement familial sûr et nutritif. Les efforts qui permettront aux familles qui souffrent à rester ensemble sont une partie vitale de l’appel de la Bible à s’occuper des veuves et des orphelins en détresse. 6. Le rôle central de l’église locale L’église locale dans chaque nation possède le mandat chrétien et plusieurs autres ressources nécessaires pour s’occuper des orphelins du monde en nutrition et dans un environnement riche en relation. Chaque initiative pour prendre soin des orphelins doit prioriser et honorer the rôle de l’église locale en associant soigneusement les ressources étrangères éventuellement nécessaires aux croyants locaux désireux d’ouvrir leur cœur et leur foyer aux orphelins de leur communauté. 7. Rol Central de la Iglesia Local La iglesia local en cada nación posee tanto el mandato cristiano como muchos recursos necesarios para cuidar de los huérfanos en un ambiente amoroso con un enfoque en las relaciones. Cada iniciativa a favor de los huérfanos debe priorizar y honrar el papel de la iglesia local, trabajando estratégicamente con los recursos del extranjero para emparejarlos con creyentes locales con corazones y hogares dispuestos a abrir sus puertas a los huérfanos de su comunidad. 8. Le pouvoir de l’unité Les écritures débordent d’appel à l’unité dans le corps de Christ (Psaumes 133, 1 Corinthiens 12:12, Ephésiens 4:3, Colossiens 3:11-15, Philippiens 4:1-3). Une telle unité donne une force spéciale (Ecclésiaste 4:9), accueille la présence de Christ (Mattieu 18:20) et en fin de compte présente la vérité de Jésus au monde (Jean 17:20-23). Les désagréments sont inévitables et souvent même nécessaires. Pourtant au milieu de tout ce qui pèse sur l’unité, nous nous engageons à honorer l’autre au-dessus de nousmême (Romains 12:10) – et travailler à l’unisson pour voir chaque orphelin expérimenter l’amour infaillible de Dieu.
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Traduit en français par Edem Kanlekou
ACPO
Alliance Chrétienne Pour les Orphelins
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cafo.org