Novembre 2012
YANOO LE MAG LE MAGAZINE DU RUNNING DU GRAND OUEST
TRAIL DES 3 VALLÉES : RÉCIT ET RÉSULTATS DE LA COURSE.
SOMMAIRE °MARATHON DE PARIS °TRAIL DES 3 VALLÉES °BRETAGNE ULTRA TRAIL °COURIR À MESLAY DU MAINE °CAISSE D’EPARGNE °ANTOINE GUILLON °ROUTE-TRAIL-ULTRA.COM °FABIEN ANTOLINOS CHAMPION DE FRANCE °BOUTIQUE ORGANISATEURS °STAGES °TRANSEUROPE 2012 °SEMI MARATHON DE PARIS °EFFINUT °CYRILLE JOLIT
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TRAIL DES 3 VALLEES
Trail des 3 Vallées.
RÉCIT DE COURSE YANOO LE MAG
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La troisième édition du Trail des 3 Vallées (T3V) s'est finalement déroulée sous un beau soleil automnal malgré des prévisions météos qui annonçaient le pire dans la semaine précédente... les 2 parcours, tracés aux abords des vallées locales, ont donc pu accueillir les traileurs dans des conditions optimales !
Un peu plus de 150 traileurs au départ du trail de Poul Fetan (23 km, 700m de D+), un beau plateau de favoris... La lutte a donc été intense en tête et c'est finalement Benjamin Le Garrec qui signe sa première victoire juste devant son coach Christophe Malardé, le troisième étant Daniel Nicol , de Pluméliau. 9 coureurs au total bouclaient le parcours en moins de 2 heures, ce qui constitue une petite référence et peut devenir un objectif pour certains dans les
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années à venir ! Le tenant du titre, Ange le Bras, moins en jambes, cette année, doit se contenter de la première place en V1 (une belle consolation quand même). En f é m i n i n e s , S a n d r i n e Vo i s i n triomphe dans l’excellent temps de 2h17 devant Tiffany Le Tartesse et Claire Bordas.
Sur le parcours « phare » de 49 km (1700m de D+), les favoris se sont rapidement détachés et après quelques tentatives d'échappées (de Julien Le Coq notamment qui finira par « abdiquer »), Fred Cantin et Jérôme Lucas finissent main dans la main, une belle image de l'esprit du jour... Fabrice Guinio, en progrès constants sur ces distances, complète le podium à seulement 1min30s.
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Au-delà de la course des favoris, chacun à son niveau, était ravi d'avoir réalisé l'exploit d'avoir bouclé l'un de ces 2 circuits alternant traversée de villages typiques, chemins creux , montées et descentes « physiques » et passages techniques en sous-bois. Les nombreux sourires sur les visages à l'arrivée (malgré la fatigue et la difficulté des derniers kilomètres que certains avaient peut-être sous-estimés) sont une très belle récompense pour la bonne centaine de bénévoles qui s'était mobilisée sur le parcours ou sur le site pour que ce dimanche reste dans les mémoires de chacun ! L'année prochaine, la date retenue (à noter déjà dans vos agendas!) est le 27 octobre,
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RÉSULTATS DES 3 VALLÉES
Sur le 49 km, arrivée main dans la main pour Jérome Lucas et Frédéric Cantin en 4h09.
1 1 3 4 5 6 7 8 9 10
LUCAS CANTIN GUINIO THOUEMENT LE COQ L'HOSTELLIER CABON PINSON LUCAS AUBERT
JEROME FRéDéRIC FABRICE STEPHANE JULIEN JEAN-PHILIPPE SEBASTIEN ELIE PATRICK CéDRIC
M M M M M M M M M M
SE V1 SE V1 SE V2 SE V2 V1 SE
TEAM OPEL CôTES D'ARMOR TEAM OPEL SPORT 2000
04:09:33 04:09:33 04:11:09 04:17:07 04:21:09 04:26:45 04:35:50 04:37:29 04:40:12 04:50:41
COUREURS DE L ISLE GOUDELIN TEAM OPEL HAMON ATHLETIC PONT-REAN T3 TEAM US ST GILLES
Sur le 49 km chez les femmes, ce sont Fanny Le Bot et Céline Flochlay qui se sont disputées la première place.
42 55 64 88 98 99
LE BOT FLOCHLAY CHAUSSE LE GARREC CARDE WUNSCH
FANNY CELINE HéLèNA CHRISTELLE CATHERINE ALINE
F F F F F F
SE V1 SE V1 V1 SE
COURIR POUR DES POMMES GOURLIZON SPORT COTEN'TRAIL BAUD KORRIG'ENDURANCE
05:48:23 05:57:39 06:11:13 06:38:35 07:05:30 07:07:07
FOULéE RENANAISE
Sur le 23 km, match difficile pour Christophe Malardé qui se fait coiffer d'une minute pour la première place par Benjamin Le Garrec qui remporte la course en 1h50'57.
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
LE GARREC MALARDE NICOL KERYJAOUEN SUPPI BEVAN HAMONICK LE HENANFF LE BRAS LE NESTOUR
BENJAMIN CHRISTOPHE DANIEL FREDERIC JéRôME ARNAUD CYRIL FABRICE ANGE ALAIN
M M M M M M M M M M
SE SE SE SE SE SE SE SE V1 V1
CT WELL NUTRITION ENDURANCE SHOP VANNES PONTIVY TRIATHLON NATURAXTREM QUéVEN ATHLéTISME 56 CIMA CAS INGUINIEL PLUVIGNER R.B.C BAUD INDIVIDUEL LORIENT
01:50:57 01:51:12 01:53:12 01:55:26 01:56:34 01:56:45 01:58:51 01:59:00 01:59:42 02:02:45
Chez les filles sur le 23 km, victoire assez claire de Sandrine Voisin en 2h17'33
30 44 62 65 69 76 85 101 104 105
VOISIN LE TARTESSE BORDAS JAMMES JACQUOT NICOL LE BEC RENOUX SOULAS RECULEAU
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SANDRINE TIFFANY CLAIRE SYLVIE EVELYNE GUéNAëLLE ELIANE ANOUK PATRICIA ANNE-SOLèNE
F F F F F F F F F F 5
V1 SE V1 V1 V1 SE V2 SE V1 SE
AGI COURTAGES SOBHI SPORT VANNES CIMA PAYS D'AURAY IND COURIR A PLOEMEUR BUBRY FOULéE RENANAISE BAUD KORRIG'ENDURANCE MENESTRAIL MONCONTOUR CJAC
02:17:33 02:23:59 02:32:02 02:33:15 02:35:19 02:38:22 02:42:33 02:51:03 02:52:55 02:53:20
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BRETAGNE ULTRA TAIL LA QUATRIÈME ÉDITION DU BRETAGNE ULTRA TAIL. RDV LE 27 AVRIL 2013.
La quatrième édi.on du Bretagne U l t r a t r a i l e s t s u r l e s r a i l s . INSCRIPTIONS OUVERTES. Préparez vos agendas et venez mesurer vos limites le samedi 27 avril 2013 !. Depuis maintenant quatre ans (2009, édi5on 0) ce9e épreuve a;re de plus en plus de traileurs de tous les horizons. Les organisateurs du challenge A r m o r -‐ A r g o a t o n t d é c i d é d e regrouper leurs forces pour vous proposer ce9e épreuve d'envergure tout en s'appuyant sur leurs valeurs : -‐ Convivialité : maximum 500 coureurs -‐ Solidarité : accueil d’une joëlle9e en 2012 -‐ Promo5on du patrimoine régional : des lieux traversés de toute beauté -‐ Respect de l'environnement. Le parcours aujourd’hui de 115 km surprend par la variété du tracé et la difficulté à dompter un parcours tortueux. Un départ nocturne (5 h du ma5n) au pied d'un joyau architectural niché dans la verdure : le site de Quelven en Guern (56). Un tracé vous menant à la chapelle du Guelhouit par la vallée de la Sarre puis à Bubry en passant par le village de l'an mil de Melrand. Une première par5e de parcours très sauvage et très verdoyante. Ensuite direc5on Plouay via les chemins de Bubry et du Bugul Noz sur le terrain d'entrainement de Christophe Malardé avec une sec5on très technique. De Plouay vous repar5rez à la conquête de la vallée
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d u S c o r ff j u s q u ' à l a carrière de Guilligomarc'h où nous vous inviterons à rejoindre les roches du diable et son site légendaire. Les bords de l'Ellé vous conduiront jusqu'au quar5er historique de la basse ville à Quimperlé. La forêt de Toulfoen vous guidera jusqu'au Pont Saint-‐Maurice. De là, l'Océan vous appelle et les chemins cô5ers vous mèneront sur une plage du Pouldu en Clohars Carnoët (29). Un tracé de toute beauté et très varié, un dénivelé posi5f de 2500 m vous promet une succession de pe5tes montées bien spécifiques à notre terre bretonne. Un temps limite de 20 h pour boucler ce parcours ajoute du piment, il faut parfois batailler pour passer les postes de ravitaillements avant les barrières horaires. Pour les moins audacieux, ou ceux qui veulent se tester avant d’aller plus loin, le 63 km, sera les sa5sfaire. Avec un départ à 10 h de Plouay, il emprunte les mêmes sen5ers que le parcours long et le dénivelé posi5f de 1500 m fera aussi chauffer les mollets ! NOUVEAUTE ! : Le relais se fera sur le parcours du 63 km soit deux por.ons de 30 et 33 km avec un passage de relais à Ty Nadan. Ce relais est ouvert aux équipes de d e u x c o u r e u r s : m a s c u l i n e s , féminines ou mixtes !
accompagnateurs de pa5enter avec différentes anima5ons ! Tous les renseignements sur le site i n t e r n e t : h9p:// bretagne.ultratrail.free.fr. Inscrip5ons sur papier ou en ligne via Yanoo ! Le 115 km permet d’obtenir 3 points UTMB et le 63 km, 1 point Tarifs préféren.els avant le 31 décembre : 50 € pour le 115 km, 25 € pour le 63 km et 30 € pour le relais Ensuite, avant le 15 mars : 60 € pour le 115 km, 30 € pour le 63 km et 35 € pour le relais Puis jusqu’au 21 avril : 70 € pour le 115 km, 35 € pour le 63 km et 40 € pour le relais AYen.on : inscrip.ons limitées à 500 coureurs toutes épreuves confondues !
Le village d’arrivée au Poludu en Clohars-‐Carnoët, ini5é en 2012, sera r e n o u v e l é e t p e r m e 9 r a a u x
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COURIR À MESLAY DU MAINE (53) Courir à Meslay du Maine
Semi-Marathon de la Chesnaie: là aussi nouveau record Une engagée de dernière d'engagés (+18) mais une heure l'eau, qui, après les douzaine de forfaits (malades). pluies continuelles de la nuit, recouvrait le circuit (20/30 avec 8 è m e é d i t i o n e t 8 è m e 20 cm d'eau), vainqueur différent et encore non mayennais.
ZOOM...
Olivier Heuzé (AC Avranches) s'impose devant les fidèles à Meslay du Maine Olivier Lellig(US Laval) et Mickaël Tessier(Stade lavallois). Devancé par son camarade de club Maxime Février dans les derniers mètres. mais il ne pleuvait plus pour les 2 courses de Courir à Meslay du Maine. La meslinoise : course féminine, 8.500 km, record de participation (+20) avec 92 classées.
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ANTOINE GUILLON
ANTOINE GUILLON
Antoine Guillon était aux Templiers sur son stand afin de présenter la 6666 Occitane dont il est l’organisateur. INTERVIEW D’ANTOINE GUILLON.
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LES TEMPLIERS
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« je suis arrivé Lundi de la Réunion. Je vais très bien. Je suis ici pour présenter la 6666 Occitane et le Grand Raid Occitan »
j’ai des parcours montagneux et caillouteux ! J’essaie de coller mes entrainements sur des profils de parcours iden5ques à celui du raid. Quand je fais le grand Raid, je pars Comment s’est passé ton Grand Raid avec mon carnet de route dans la de la Réunion ? tête. Je ne suis pas stressé. « Ça s’est bien passé car je me suis bien préparé. Le grand Raid pour moi c’est le passage obligé tous les ans et donc je me prépare que pour ce9e course. Toutes les autres courses que je fais, c’est toujours dans l’op5que du grand Raid. J’aime ce9e course, c’est comme ça !
Le plus important c’est le départ. Je m’écoute, je me calme, et je laisse les mecs devant faire leur truc. Par exemple, on a eu dans les premiers gros km après le départ, 5 km de route. Devant moi, 35 mecs sont passés. Moi je suis resté à mon allure. Après le Volcan, j’en ai repris 25. Les Ma prépara5on se fait de deux coureurs partent trop vites. » manières : mental et en reco. Depuis quand fais-‐tu de la course à Me n ta l e me nt, car je pr épa re vraiment mon parcours du grand raid non pas sur le terrain mais sur le web (google earth), je visite des blogs de coureurs qui me9ent des vidéos, je repère les difficultés et les distances et à par5r de là, je prévois ma stratégie de course, ma diété5que, mes boissons. Je prépare tout avant, je sais tout avant ! Le travail est long ! D o n c f o r c é m e n t e n s u i t e , mentalement ça suit car je sais tout, où je vais voir mes suiveurs, où sont les difficultés etc etc.
pied Antoine ? « Je cours depuis l’âge de 12 ans, où j’ai fait des cross, de l’athlé5sme de la course sur route. Et naturellement je suis passé au Trail. » Tu es professionnel ? « Non je ne suis pas un professionnel coureur. Je travaille pour Lafuma en t a n t q u e T e a m M a n a g e r , e n développement produit et j’organise aussi 2 courses la 6666 Occitane et le Grand Raid Occitan.
Faire le grand Raid me prend 27h00 de temps. C’est long et rien ne doit Merci à Antoine Guillon. être laissé au hasard. Je travaille sur la chaleur, les mauvaises condi5ons, Interview réalisé par Christophe. les parcours. Chez moi dans l’Hérault
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ZOOM.
FABIEN ANTOLINOS CHAMPION DE FRANCE 2012. Le Lyonnais Fabien Antolinos (Team Terre de Running – Ronhill) a été sacré Champion de France de Trail long 2012 à l’issue de la Grande Course des Templiers (68 km).
En 4 ans, Fabien a beaucoup travaillé pour arriver à cette consécration. Aujourd’hui, il réalise une saison parfaite avec une troisième place à l’écotrail de Paris et à la 6000D et 3 victoires, le Nivolet-Revard, les Gendarmes et les Voleurs et la fameuse Grande course des Te m p l i e r s d e v a n t e n t r e a u t r e , l’Espagnol Miguel Heras, l’anglais Andy Symonds, Nicolas Martin et Julien Rancon.
Cette épreuve, dernière manche du circuit 2012, figure parmi les références du Trail dans l’hexagone et chaque coureur rêve de l’accrocher un jour à son palmarès comme l’ont fait par le passé, des grands noms de la discipline, Thomas Lorblanchet, Thierry Breuil et Andy Symonds. Il gravit les marches à son rythme et avait déjà reçu les honneurs l’an Fabien Antolinos, 35ans, professeur passé avec une place de vice d’EPS, est baigné dans le milieu du Champion de France derrière Julien sport depuis tout petit. Il a pratiqué le Rancon et 2 belles victoires à Paris et foot et l’athlétisme, mais sa passion à la 6000 D. première reste la montagne et l’alpinisme avec plus de 50 sommets …..et un nouvel objectif ! de plus de 4 000 m à son actif. Il va désormais se reposer et préparer La communion de la course à pied et comme il sait le faire, les objectifs de la montagne l’ont progressivement (peu nombreux) qu’il se fixe et où il amenées au Trail en 2008 où il sait répondre présent... Avec dans un remporte la Saintélyon. coin de sa tête, le regard tourné vers les Championnats du Monde de Trail au Pays de Galles en juillet 2013 Une belle progression…. avec l’équipe de France.
Champion de France 2012.
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STAGES YANOO.NET! Stage 1 Stage Course à pied 100 % femme Le 24 & 25 novembre 2012 - Melgven (29) - Sud Finistère Stages uniquement réservés aux femmes. Animés par Maryse Le Gallo et karine Pasquier. Présence d'un médecin femme pour une intervention le samedi après-midi. Tous les renseignements ci-dessous. http://www.yanoo.net/news/2309-stage_course_a_pied_100_femmes.html
Stage 2 Stage préparation trail Le 17 & 18 novembre 2012 - Melgven (29) - Sud Finistère Stage ouvert à tous sur la préparation en Trail. L'intervenant est un intervenant de luxe en la personne de Pascal Balducci, entraineur d'Erik Clavery, Julien Chorier, Thierry Breuil, Thomas St Girons ... http://www.yanoo.net/news/2307-stage_preparation_trail_en_bretagne_avec_un_entraineur_confirme.html
Stage 3 Stage Trail à Guerlédan Mars 2013 - Mûr de Bretagne (22) A l'occasion du 15ème anniversaire du Trail de Guerlédan, YaNoo proposera un stage sur 2 jours qui vous permettra de faire une partie du parcours sur 2 jours avec Christophe Malardé et une partie des organisateurs. 2 jours pour courir, reconnaitre le parcours, écouter les pros mais surtout pour échanger, se faire former sur l'entrainement .... Tarifs avec ou sans hébergement. Les repas seront compris. Stage limité à 20 coureurs et 15/17 lits max. Stage tout niveau, avec création de groupes pour les entrainements. Ce ne sera pas une compétition. Le premier qui vient pour épater la galerie, paiera son coup à tout le monde !!!! Ce ne sera pas le but du stage. Courons ensemble, et échangeons !!! http://stagepreparationtrailaguerledan.yanoo.net
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TRANSEUROPE 2012 YANOO LE MAG
JEAN BENOIT JAOUEN
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TRANS EUROPE 2012 - JEAN BENOIT JAOUEN - Comment vas tu depuis ces quelques jours ? Très bien et zen, à peu près 2 de tension. Je suis resté à Gibraltar avec Jean-Pierre Richard et Fred Gallais jusqu´à mardi, Nous avons visité le rocher lundi et même fait le tour complet du caillou en courant (12 km) par la route en corniche avec Fred mardi matin. Un détail notable, en sortant d´un truc comme celui-là, on marche tous au ralenti en ville. - Ton corps t'as fait des caprices depuis ? Non, j´ai simplement des espèces de courbatures étranges dans les jambes tous les matins au réveil mais ensuite je ne me sens pas particulièrement fatigué. Je vais continuer à courir gentiment mais je sais que la fatigue peut survenir plus tard, dans quelques jours ou semaines.
- Comment s'est passée la dernière étape ? L'arrivée ? Départ normal pour la dernière étape, en deux groupes. Comme j´étais dans le 2e groupe parti une heure plus tard, j’ai pu féliciter et serrer les mains de tous ceux que j´ai dépassés. Au dernier poste de ravitaillement, à 6 km de l’arrivée, nous sommes arrivés en bord de mer et le Rocher de Gibraltar est apparu, énorme...On ne l´a plus perdu de vue jusqu´à franchir la ligne d’arrivée et on a donc eu tout le temps de le voir grossir, grossir... L´arrivée était sympa et ensoleillée mais il ne faisait pas très chaud à cause du vent. J´ai franchi la ligne à 12h56 et il y a eu bien sûr quelques larmes, quelques photos et quelques bières au fur et à mesure des arrivées (le Général Gérard avait pensé à tout et en avait plein son sac à dos). La ligne d´arrivée se trouvait face à l’hôtel qui allait nous héberger, côté espagnol, 500 mètres avant le postefrontière de Gibraltar. Ainsi que j´avais prévu, sans passer par l´hôtel, j´ai continué seul avec mon passeport pour franchir la frontière et traverser entièrement Gibraltar jusqu´à sa pointe extrême sud, le phare d´Europa Point, 6 km plus loin, avec belle vue sur le détroit et les côtes marocaines. En YANOO LE MAG
route j´ai retrouvé le Suisse Christian Marti qui avait choisi de faire comme moi (lui avait même conservé son dossard). Je crois que nous avons été les deux seuls à faire ce choix. Allerretour, ça nous a rajouté 13 km aux 48 de l´étape mais dans l´euphorie on ne les a pas senti passer... Mais en fait la vraie grosse émotion ce fut la veille, étape 63, lorsqu´on a pu découvrir la forme très distincte du rocher subitement au détour d´un lacet dans une longue côte, au 31e km de l´étape. Les organisateurs ne nous en avaient rien dit et personne ne savait donc qu’on allait découvrir le Rocher aussi tôt ce jour-là sur cette avant-dernière étape, alors qu´il nous restait encore 70 km à courir. La surprise fut de taille ! Quelques autres coureurs étaient là à l’arrêt, à rire et contempler la ligne d’arrivée, le détroit, et la côte africaine qui se détachaient dans le superbe paysage de montagne. Nous nous sommes tapé dans la main et congratulé. Et puis nous sommes repartis, je suis resté derrière le groupe et j´ai alors senti l´émotion me submerger sans prévenir. Je me suis mis à pleurer comme une madeleine, tout en courant, et je suppose que je n’ai pas été le seul dans ce cas-là à cet endroit. Cette étape était de plus vraiment la plus belle des étapes espagnoles, sur une magnifique route de montagne en corniche et il faisait un temps superbe, bien plus ensoleillé que le lendemain. - Comment s'est déroulé d'une manière générale ces 2 mois ? Je voulais partir doucement et je n´ai pas eu à me forcer pour cela car durant les 12 premiers jours je n´aurais pas pu faire autrement. Les sensations n’étaient pas très bonnes et je traînais les pieds, au sens propre comme au figuré. Heureusement, toutes ces étapes aux côtés de Jean-Pierre Richard et Fred Borel n´ont pas été tristes et on a beaucoup rigolé pour tuer le temps. Au soir de la 10e étape, on a très mal mangé, une espèce de goulash infâme, spécialité allemande, et les bières ne sont pas passées. J´ai éte malade dans la nuit, j´ai vomi à 2 heures du matin et peu dormi. Le matin je n´étais pas à prendre avec des pincettes, je ne voulais que rester dormir et je suis parti pour une journée qui serait forcément galère. Elle le fut, à beaucoup marcher et à m´obliger à manger sans faim pour reprendre des forces. Mais en fin d´étape ça allait déjà beaucoup mieux et j´ai fini au sprint avec Makoto, un coureur japonais... Le soir face au miroir, j´avais la tronche décomposée et très creusée. L´étape 17
suivante de 76 km s´est pourtant déroulée normalement, j´étais retapé et heureux de l´être aussi vite, et en fin d’étape, dans une longue côte, j´ai senti que j´avais des jambes et l´envie d'accélérer. Je ne l´ai pas fait pour finir une nouvelle fois avec Jean-Pierre. Le lendemain, 13e étape, je suis pour la première fois parti un peu plus vite et j’ai vraiment ressenti comme un déclic ce jour-là. Dix jours plus tard nous quittions l´Allemagne et je n´ai jamais été aussi content de rentrer en France ! J’ai même passé la frontière à Fessenheim en tête, à la bourre avec Fabrice Viaud ce matin-là, c´était la première fois depuis le départ que j’arrivais à le suivre. J´ai beaucoup aimé la première moitié de la France dans les sympathiques paysages ondulés du Morvan et nettement plus plats du Berry que je ne connaissais pas mais, j’attendais surtout de rejoindre le parcours de la Transe Gaule et à l’arrivée à St-Sulpice-les-Feuilles à l’issue de la 31e étape, j´ai eu un quasi orgasme en voyant le panneau... Pour moi, à mi-course, c´était déjà gagné car après un premier mois à 70 km par jour de moyenne, les étapes allaient nettement raccourcir avec une moyenne de seulement 61 km par jour le deuxième mois. N´étant pas blessé à ce moment-là, j´étais persuadé qu´il ne pouvait plus arriver grand chose. J´ai beaucoup pris confiance à partir de ce moment-là j´ai de moins en moins retenu ma foulée. Refaire une demie Transe Gaule en courant a été un grand bonheur avant l´Espagne qui fut une découverte mais qui s´est avérée très agréable à traverser : des routes adaptées avec de larges bandes de sécurité, météo excellente, accueil chaleureux (c´est le pays où les gens étaient les plus curieux de nous voir passer et où les automobilistes nous adressaient le plus de signes amicaux) et la nourriture était le plus souvent excellente.
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- Es-tu ou as-tu été dégoûté de la course à pied pendant ou à cause de ces 2 mois ? Non, dieu merci ! A aucun moment je n´ai ressenti de ras-le-bol, à l´exception de quelques fins d´étapes sur des routes pourries au milieu des voitures. J´étais souvent étonné de repartir le matin avec l’envie d´y aller et des jambes qui tournaient bien. Je pensais terminer beaucoup plus fatigué car après mes 3 semaines de Trans Europe 2009 en Italie, j´étais complètement vidé. Je suis incapable d´expliquer pourquoi les choses se sont passées aussi bien, mais puisque ce n´est pas une question de préparation différente, je veux croire que c´est la tête et donc la motivation qui a commandé mes jambes. Avant le départ, j´avais plus peur d´être blessé au cerveau qu´au physique, c´est à dire de subir la lassitude des longues journées. En fait l´important n’était pas d´atteindre ni de voir Gibraltar mais de prendre du plaisir chaque jour pour entretenir et conserver la motivation. "Il n´y a pas de chemin vers le bonheur, le bonheur est le chemin" comme l´a dit si bien Confucius à moins que ce soit Bruno Poirier, je ne sais jamais lequel des deux en est l´auteur.
important pour l´efficacité ainsi que pour éviter les blessures. J´ai calculé qu´il a fallu soulever environ 2,5 millions de fois chaque pied pour dérouler autant de pas entre le départ et l´arrivée de la course. Alors chaque gramme de gagné au bout du pied, c´est de l´énergie musculaire économisée.
ZOOM
- Parti pour la TG 2013 ? et la cyclo ? Ben oui, il faut s´y remettre. C´est toujours difficile de remettre la machine en route mais les bons moments passés sur ce type de course sont une bonne motivation. La Transe Gaule affiche déjà complet pour 2013 et les bénévoles sont également tous partants, donc les choses s’annoncent plutôt bien. Pour la suite, les Japonais qui semblent avoir apprécié la France pourraient bien revenir visiter la Gaule à pied dans les années à venir. Ingo Schulze arrête ses organisations et il ne reste donc plus de courses par étapes en Allemagne qui fut précurseur en la matière et où les coureurs sont particulièrement friands de cet exercice. Concernant la cyclo Transe Gaule, je l’avais presque oubliée. Je veux proposer quelque chose pour juin 2014 mais je souhaite que ce soit plus une balade qu’une vraie course. A suivre...
- Et combien de paires de chaussures pour couvrir les 4178,5 kilomètres ? Merci à Jean Benoit Jaouen Quatre du même modèle, la Green interview réalisé par Christophe. Silence de chez Brooks, poids 196 grammes et amorti minimal. Je reste persuadé que l´amorti est peu utile sur ces épreuves ou l’on court forcément lentement et que le gain de poids à l’extrémité des jambes est bien plus
Petite pause après un long effort...
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INTERVIEW DE CYRILLE JOLIT. Profession et club ? Je suis facteur sur les départ d’une course, c’est toujours pour communes de Guillac, Quily et Ploërmel, donner le meilleur de moi-même. dans le Morbihan. Je ne suis pas licencié. J’ai 39 ans. L’avais-tu repéré avant ? Non, j’avais seulement vu quelques séquences sur Tes chronos en 2011 sur semi et youtube, cela m’a donné une idée du marathon ? Aucun, mes meilleures menu qui m’attendait. Après, sur le références sur marathon étant de 3 h 05 à terrain, on s’adapte toujours, et puis Vannes et 3 h 09 à Nantes en 2007, lorsqu’on fait la course devant, on a moins ensuite j’ai privilégié le trail (4è du Défi du de mal à accepter les coups durs. En Scorff à Cléguer, 3è à Saint-Congard en cours de route, j’ai notamment dû 2008), puis mis entre parenthèses les récupérer ma chaussure droite restée compétitions suite à des blessures à collée dans 20 centimètres de boue, et répétition. J’ai cependant toujours subir deux chutes à la sortie de continué à m’entraîner régulièrement, passerelles glissantes entre deux mais sans objectif de performance. champs. Mais le plus dur sur cette course a été sans aucun doute le vent, très violent, avec des rafales estimées à 80 km/h. Vent de face, ça fait mal ! Jamais je n’avais couru plié en deux comme ça !
Pourquoi ce marathon ? J’avais prévu de passer près de trois semaines à la découverte de l’Irlande avec mon épouse. Comme il s’agit d’un vieux projet, j’avais déjà repéré l’année dernière sur internet ce marathon qui me semblait assez proche du trail. D’après les témoignages et vidéos que j’ai pu trouver sur le web, cela semblait être une course assez difficile mais bénéficiant d’un cadre magnifique, sur des hautes falaises, des plages, des criques et bien-sûr le Giant Causeway, un endroit étonnant. Un beau trail côtier en somme ! Peter Ferris, le recordman d’Irlande du marathon, déclare d’ailleurs qu’il s’agit du plus beau marathon sur les 350 auquel il a participé, ça me semblait être une référence. Il signifie quoi pour toi ? Gagner ce marathon m’a avant tout permis de me remotiver pour la saison à venir. J’espère avoir trouvé la méthode d’entraînement adéquat. J’ai effectué beaucoup d’heures d’entraînement pour préparer cette course, que ce soit en running avec les séances spécifiques traditionnelles, beaucoup de sorties longues, et j’ai depuis quelques mois, intégré le cyclisme à ma préparation. Apparemment, c’est la recette qui me convient. Je vais donc continuer cette méthode et m’aligner sur un certain nombre d’épreuves les mois à venir, avec l’espoir d’obtenir à nouveau des résultats intéressants. Ceci dit, je cours avant tout pour le plaisir et je sais que je n’atteindrai jamais le niveau des tous meilleurs, il faut garder la tête sur les épaules ! Mais lorsque je m’aligne au
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Irlande pays magique ? Incontestablement. C’est un pays où il fait bon vivre, les gens sont chaleureux et accueillants, courtois et ne semblent pas stressés comme en France. Les paysages sont bien ceux des cartes postales, du vert, du vert, du vert ! On n’est jamais loin de la mer et les contrastes sont superbes, avec des lumières changeant constamment au gré des variations météorologiques. Au cours d’une même journée, il n’est pas rare d’avoir de la pluie, des éclaircies, du soleil, de vent, froid, chaud, pour finir avec des couchers de soleil magnifiques ! L’Irlande ressemble je pense à ce qu’étaient nos campagnes il y a encore une quarantaine d’années, avec des petites parcelles de terre bien délimitées par des haies et des murets de pierre. Les nombreuses petites villes sont toutes très colorées, notamment les pubs que j’ai également pu découvrir une fois la course passée ! Dublin en particulier est la ville des pubs animés et bondés, avec des concerts partout, des spectateurs invités à consommer et à chanter, des rires et une bonne ambiance dans les rues. Cela semble être un pays où il fait bon vivre, mais ce n’est que le point de vue d’un touriste…
Et l’ambiance ? Très bonne ambiance durant toute la course. Les coureurs sont très fair-play. J’ai pu le constater durant la course puisque ce marathon consistait en un aller-retour. En gros, un semi dans un sens, un semi dans l’autre. Au retour, j’ai donc croisé tous les coureurs qui étaient derrière moi au classement et rares sont ceux ou celles qui ne m’aient pas encouragé ou gratifié d’un « well done » ! Au niveau du public, c’est plus difficile à dire car il y en avait très peu sur le parcours. A l’arrivée, j’ai eu droit en revanche à une belle salve d’applaudissement dans la dernière côte juste avant la ligne. A l’arrivée aussi, l’ambiance étaient bonne avec distribution de bière aux participants (pas testé ! !). En revanche, les podiums se font dans l’anonymat le plus total. On m’a remis comme aux autres lauréats un sac avec les lots, je suis monté vite fait sur le podium pour la photo puis voilà. Pendant ce temps, le speaker commentait l’arrivée du semi ! Etonnant. L organisation ? Les lots ? La pub ? Les partenaires ? L'organisation semble assez professionnelle (elle organise de nombreux événements en Irlande) mais paraît sur certains points plus là pour engranger du bénéfice que pour la beauté du sport. Fléchage minimaliste, une petite poignée de bénévoles aux carrefours, frais d'inscription élevés. Après tout, c'est peut-être habituel là-bas ? Pour les lots, il n'y a pas de prix en argent aux lauréats, pas de trophées, mais du matériel. J'ai donc gagné un camel bag et des chaussettes de trail Salomon, ainsi qu'une belle photo de la Chaussée de Géants encadrée avec l'inscription Causeway Coast Marathon 2012 - 1st (first). Tous les coureurs ont eu droit à une médaille à l'arrivée et à un Buff, à boire et à manger. Côté partenaires, il y avait Surf Mountain (des magasins de sport), Salomon, Buff, Barefoot Ireland, EliteFitness andPerformance (diététique), un pub, une marque de bière...
Merci à Cyrille Jolit. Comment est considérée la course à pied Interview Christophe. là-bas d’après toi ? Il y a un certain nombre de compétitions recueillant une bonne participation, mais je pense que la pratique de la course à pieds est avant tout un moyen de se tenir en forme, sans objectifs de performance. A chaque fois que je suis allé m’entraîner en Irlande, que ce soit le matin de bonne heure ou le soir, j’ai croisé d’autres coureurs de tous âges. J’ai été frappé aussi par la proportion très importante de femmes pratiquant la course à pieds, souvent en petits groupes de 2 ou 3.
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ROUTE-TRAIL -ULTRA.COM
REDACTION Christophe FALIGON Damien GUIBLIN. Thierry LEVEUVRE
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REMERCIEMENT Jogging Meslay. Samuel Piron. Spoke. Jean-Benoît Jaouen. Antoine Guillon. Riwal JEZEQUEL. Laurent Demas. Jean-jacques Brient. Marathon de Paris. Cyrille Jolit.
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