MAG MAG
le magazine de vos vacances en Finistère le magazine de vos vacances en Finistère
PORTFOLIO
parcs naturels, pointes, phares & châteaux
CITÉS
BREST~ QUIMPER 2 villes, 2 ambiances
LES ÎLES DU BOUT DU MONDE
’île de Sein LSecrète et singulière TERRES de LÉGENDES
Les enclos paroissiaux W W W. F I N I ST E R E TO U R I S M E . C O M
ESCAPADES SAVEURS La demoiselle du Finistère
Presqu’île de Crozon BIENVENUE EN
Le port de Camaret Sur Mer
Plage de l’Aber
Cibles & Stratégies - 02 96 68 43 43 - Crédits photos : Offices de tourisme de Camaret S/Mer et de Crozon, camping de l’Aber.
Randonnée sur les sentiers côtiers de la Presqu’île
Flashez ce code pour découvrir le nautisme en Presqu’île de Crozon en vidéo sur votre mobile OFFICE DE TOURISME DE CAMARET 02 98 27 93 60 / OFFICE DE TOURISME DE CROZON 02 98 27 07 92
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Presqu’île de Crozon
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Mes vacances commencent en Finistère Venez en Finistère ! Chacun trouve ici le temps de son épanouissement. Le temps des vacances ou l’espace d’un week-end, en famille ou entre amis, quelle que soit la saison, le Finistère vous invite à découvrir ses multiples facettes. Faites le plein de paysages exceptionnels. Chaque séjour en Finistère est une surprise pour les yeux : eaux turquoise dans la Riviera finistérienne, couchers de soleil sur les îles du bout du monde, tempête le long des falaises escarpées… Ici, chaque jour est un nouveau spectacle. Magazine édité par Finistère Tourisme, Agence de Développement Touristique 4 rue du 19 mars 1962 29018 Quimper cedex T. 02 98 76 20 70 Directeur de la publication Sandy Causse Rédaction Cibles & Stratégies, Mari Courtas Conception, réalisation Cibles & Stratégies Impression Imprimerie Roto Armor Plouagat (22) Crédits photos © Jean-Yves Guillaume phototheque-bretagne.com, cdp29, Finistère Tourisme, CRTB, Fotolia, P. Stable, © OTLCDL, Abbaye de Landévennec, Frédéric Le Mouillour, Océanopolis, Hervé Ronné, Madame Ordinaire / www.madameordinaire.com, © Éditions Soleil / Quadrants / Pellerin, Urbicus, Emmanuel Pain, Yannick Derennes, Bernard Galeron, Alain Monot, Étienne Brenn, Nicolas Stephan, Val PIRIOU (Valérie Piriou) (Rennes, 1963 - Quimper, 1995) Ensemble « néo-bigouden », créé pour le défilé du Carré du Louvre, à la Galerie de Nesles, Paris-octobre 1991. « Collection Musée départemental breton, Quimper. Cliché Musée départemental breton / Serge Goarin », Yannick Le Gal, Jacqueline Piriou, Pierre Torset, Simon Bourcier, Bernard Bègne, Emmanuel Berthier, Élodie Brenn, © Guyader Gastronomie.
Vivez des sensations uniques sur les eaux finistériennes. En mer ou en rivière, les férus d’émotions fortes comme les amateurs d’activités douces trouveront leur bonheur. Surf, voile, excursion en voilier ou randonnée palmée avec les phoques… vous garantissent des souvenirs exceptionnels. Découvrez des joyaux de patrimoine et de culture. Des enclos paroissiaux à l’incroyable patrimoine de Quimper, des phares impressionnants aux châteaux majestueux, l’histoire fascinante du territoire se dévoile. Goûtez aux plaisirs sucrés et salés des tables finistériennes. Crêpes, cidres, fruits de mer, fraises… les sensations gourmandes y sont nombreuses et variées. Éveillez vos papilles lors d’un itinéraire gourmand dans nos restaurants étoilés. Profitez de la beauté enchanteresse de nos plages de sable fin, vivez au rythme d’une nature préservée, profitez du calme de nos hôtels de charme. Faites une pause bien-être dans nos centres de thalasso. Rencontrez des gens d’exception. Skipper, restaurateur, pêcheur, auteur de bande dessinée, créateur de mode, tous ont trouvé inspiration et bonheur de vivre en Finistère. Alors n’hésitez plus ! Vivez, vous aussi, votre aventure finistérienne. Finistère Mag vous guide à la découverte de ce territoire passionnant et vous révèle ses merveilles, pour vous concocter des vacances qui vous ressemblent.
Le Finistère, “ Département Fleuri ”, un cadre de vie pour des vacances réussies !
sommaire
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LES SENSATIONS NAUTIQUES
Jean Galfione, ancien perchiste devenu skipper
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Le nautisme pour toute la famille.
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Le Finistère des grandes marées
Pascal Jaouen
PANORAMA D’EXCEPTION
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Landerneau
Brest & Quimper
BRÈVES
Mode, patrimoine…
Les nouvelles du Finistère.
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ENVIES
Vous êtes plutôt… culture ou plage ?
Brodeur & styliste.
Le spectacle fascinant des mouvements de la mer.
CITÉS
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MODE
CULTURE
Terre nouvelle d'expression de l'art contemporain.
Deux villes au caractère bien trempé.
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Patrice Pellerin
LES ÎLES DU BOUT DU MONDE
Île de Sein
Un des bijoux du Finistère, niché tout au bout du monde.
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LES TERRES DE LÉGENDES
Les enclos paroissiaux
FINISTÉRIEN
Auteur de la bande dessinée L’Épervier.
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LES ESCAPADES SAVEURS
La « demoiselle » du Finistère La langoustine se dévoile.
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SHOPPING
Faut-il vraiment choisir ?
Des merveilles d’architecture et de sculpture.
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Au fil…
Madame Ordinaire 74
PORTFOLIO des parcs naturels, des pointes, des phares & des châteaux.
LE COIN DES ENFANTS
Coups de cœur d’une maman blogueuse.
Aperçu des tendances gourmandes, mode, enfants et cosmétiques…
PSYCHO-TEST C’est bientôt les vacances !
brèves
Le Finistère se fait haute couture Dépassés les costumes traditionnels bretons ? Pas pour Jean-Paul Gaultier. Le créateur à la marinière a trouvé dans les broderies, coiffes, vareuses et cabans de Bretagne l’inspiration pour ses tenues haute couture. « Les costumes folkloriques bretons sont riches de couleurs et de broderies. J’ai voulu associer la Bretagne au «chic parisien» et à la couture », a expliqué Jean-Paul Gaultier lors de la Fashion week 2015. Il y présentait sa collection haute couture automne-hiver 2015-2016, sur le thème de la Bretagne. Les robes s’appellent « Au raz de la pointe » ou « La Complète », le trench est « Quimperméable ». Plus qu’un clin d’œil, les créations du couturier révèlent la finesse des broderies, dentelles, tissus et couleurs des costumes anciens. Retravaillés par le créateur, ils deviennent des vêtements alliant élégance et modernité. Jean-Paul Gaultier rend ainsi un bel hommage à la région en portant sa tenue fétiche, la marinière. Toutes les photos sur www.jeanpaulgaultier.com
NÉVEZ
L’étonnant village de Kerascoët Entre Concarneau et Quimperlé, au sud de Pont-Aven, sur la commune de Névez, se trouve le village de Kerascoët. Les chaumières y sont restées telles qu’elles l’étaient déjà au XVe siècle. Restauré par ses habitants, le hameau est un incontournable pour qui séjourne alentour. Les toits de chaume, autrefois en paille de seigle, sont aujourd’hui réalisés en roseau. Le granit, omniprésent, était extrait de la proche carrière de
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l’anse de Kerrochet. À Kerascoët, comme sur l’ensemble de la commune de Névez, des édifices sont érigés en « pierres debout », des blocs de près de deux mètres de haut, taillés sur place, et puis érigés en guise de murs. Uniques en France, ces constructions ont obtenu le label « Paysage de reconquête » en 1993. Village de Kerascoët - 29 920 NÉVEZ 02 98 06 87 90 - www.nevez.com
De port…
… en port
Un concarnois habille
BEYONCÉ
Au printemps 2015, Beyoncé, la célèbre icône R’n’B, dévoilait sur son compte Instagram une robe noire et blanche très échancrée. « C’est dur à croire, mais oui, c’est bien Queen B dans une robe PRX », commentait dans la foulée Pierre Renaux sur son compte Facebook. Le jeune homme, originaire de Concarneau et formé à la très prestigieuse Académie royale des beaux-arts d’Anvers, est le créateur de cette robe aux couleurs Gwenn-ha-Du. Déjà remarqué par la reine Mathilde de Belgique, puis par Beyoncé, Pierre Renaux fait, à 24 ans seulement, une entrée fracassante dans le monde de la haute couture.
Le Conquet
Qu’ont en commun Lanildut, Le Conquet, l’île de Sein et Combrit Sainte-Marine ?
Landévennec
L’abbaye millénaire
Ces quatre ports finistériens sont tous détenteurs du label « Port d’intérêt patrimonial », gage de la présence d’un patrimoine maritime d’exception. De port en port, les quais, cales, bâtiments de travail, maisons d’armateurs, bateaux, etc., racontent l’histoire passionnante de l’activité maritime en Finistère. Véritables carrefours, ces ports de caractère ont façonné, au fil des siècles, un paysage urbain caractéristique. Une idée de parcours original pour découvrir le Finistère authentique. www.associationportdinteretpatrimonial.over-blog.com
De Nantes à Brest
Le canal aux mille facettes Du Finistère, on connaît forcément ses plages, ses activités maritimes et ses paysages somptueux. Mais il est des lieux plus confidentiels, dont la beauté se révèle aux plus curieux. Les berges du canal de Nantes à Brest sont de ceux-là. Construit à partir de 1803, mis en service en 1858, l’ouvrage est long de 364 kilomètres, dont une centaine en Finistère. Dans une ambiance bucolique, ses berges accueillent les promeneurs à pied ou à vélo, tandis que les kayaks profitent du calme des eaux. canauxdebretagne.org
Plongez au cœur de la légende. Fondée au tournant des Ve et VIe siècles, l’abbaye de Landévennec est la fondation monastique la plus ancienne attestée en Bretagne. Elle fut fondée par saint Guénolé, patron des oculistes, qui vécut au Ve siècle, également connu pour être l’ami de Gradlon, roi de la ville d’Ys, engloutie sous les eaux après que sa fille Dahut en eut ouvert les portes. Gradlon passa, dit-on, la fin de sa vie à l’abbaye de Landévennec.
En pénétrant sur ce site implanté au cœur d’un parc naturel, le visiteur foule avec émotion plus de quinze siècles d’histoire. Grâce aux reconstitutions du musée, chacun peut se faire une idée de ce que fut la vie ici, des migrations des « Bretons » en Armorique à la naissance de la « petite » Bretagne. Tout au long de l’année, des expositions et animations ludiques sont proposées afin d’expérimenter soi-même la vie monastique d’autrefois (écriture à la plume d’oie, réalisation de masques végétaux, initiation à l’archéologie, jeu de piste, etc.). Sur cette scène naturelle à ciel ouvert, contes et concerts sont également régulièrement programmés. Musée de l’ancienne abbaye de Landévennec 29 560 Landévennec - 02 98 27 35 90 www.musee-abbaye-landevennec.fr finistère mag
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brèves
Un parcours à travers 1500 ans d’histoire NOUVEAUTÉ : les après-midis en famille
et aussi toute l’année…
EXPOSITIONS
visites guidées
nocturnes
CONCERTS
ateliers pour enfants…
Retrouvez le programme complet, les tarifs et les horaires sur www.musee-abbaye-landevennec.fr
Tél. : 02 98 27 35 90 Crédits Photos : © Musée de l’ancienne abbaye de Landévennec, Création : Cibles & Stratégies - 02 96 68 43 43 - 2015
Des îles et des hommes
/ Crédits photos : Simon Cohen
Molène Ouessant Sein Voyagez moins cher !
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brèves
Daoulas
L’abbaye et le jardin des simples L’abbaye de Daoulas, à l’est de Brest, est un site patrimonial exceptionnel du Finistère, classé aux monuments historiques. L’abbaye est aussi renommée pour la qualité de ses expositions d’envergure internationale et son jardin médicinal, classé jardin remarquable.
L’abbaye de Daoulas, ancien monastère régi par les chanoines réguliers de l’ordre de saint Augustin, fut fondée au XIIe siècle. L’église abbatiale, la fontaine monumentale Notre-Dame-des-Fontaines, le cloître roman et sa vasque remarquable et l’oratoire du XVIe siècle témoignent aujourd’hui encore de ce que fut sa puissance. Le lieu est aussi réputé pour ses jardins extraordinaires. Le jardin des simples, créé en 1990, est labellisé « jardin remarquable ». Il rassemble des plantes médicinales du monde entier. Camphrier, mandragore, théier, lin, etc., pas moins de 300 essences le composent. En 2015, un jardin d’arbres et d’arbustes médicinaux est créé en écho au jardin des simples. L’occasion de découvrir les pratiques et croyances développées par les sociétés humaines des cinq continents. Une sculpture monumentale en acier de l’artiste Marc Didou à partir de mai 2016, représentant l’écorce d’un tronc d’arbre et posée à même le sol, orne ce nouveau jardin. Les jardins de l’abbaye de Daoulas sont une référence du monde scientifique. Ils bénéficient notamment du soutien du Conservatoire botanique national de Brest. www.cdp29.fr
KERLOUAN
Meneham, le spot de grimpe à voir absolument Dans le nord du Finistère, à Kerlouan, Meneham est un ancien village de goémoniers et de pêcheurs, restauré il y a une dizaine d’années. Depuis quelques temps, son nom résonne également dans le monde des sportifs, amateurs de grimpe et de décors naturels. Posés sur la plage, d’énormes rochers, accessibles du sol et jetés là, dit-on, par des géants, séduisent de plus en plus de grimpeurs. Le « spot » accueille depuis 2014 un festival de grimpe, Blokuhaka, organisé par l’association Ecogrimp’s et le club de grimpe Kerlouan Chaos Club. www.blokuhaka.fr finistère mag
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envies
Vous ÊTES
plutôt...?
Vous êtes plutôt...? Cette année, c’est décidé, les vacances seront PAR-FAI-TES !
Oui mais trouver LE lieu idéal qui plaise à toute la famille, cela relève parfois du véritable défi. Quand les uns espèrent se prélasser sur la plage toute la journée, les autres imaginent déjà enrichir leurs connaissances au gré d’escapades culturelles. Et s’il suffisait de combiner les deux ? Dans le Finistère, plusieurs sites allient hauts lieux du patrimoine et plages de sable fin. Voyage en Finistère Sud, de Quimperlé à Doëlan.
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Culture? À Quimperlé
Le visiteur est happé par le charme de cette ville historique, ses ruelles pittoresques et ses quais longeant ses trois rivières, l’Ellé, l’Isole et la Laïta. La richesse de son patrimoine, épargné par les épreuves de l’histoire, en fait une ville unique à visiter. De l’emblématique abbatiale Sainte-Croix à la maison des archers et la rue Dom Morice, la ville est parcourue de panneaux qui racontent en textes et en images l’histoire de chaque lieu.
À Clohars-Carnoët
Les magnifiques paysages de CloharsCarnoët furent une grande source d’inspiration pour les peintres de l’école de Pont-Aven, de Paul Gauguin à Charles Filiger, de Paul Sérusier à Meijer de Haan. En 1889, ces quatre-là sont tous ensemble installés à la Buvette de la Plage au Pouldu, qu’ils décoreront entièrement. Le lieu, transformé en maison-musée, retrace l’histoire de cette aventure. Non loin, le petit port de Doëlan, ravissement pour les yeux, représente tout ce que le Finistère a d’authentique.
Devant l’Abbatiale Sainte-Croix à Quimperlé
Les sauvages
Les plages immenses, bondées de vacanciers, ce n’est pas votre truc ? Vous préférez emprunter des sentiers peu battus pour découvrir une crique isolée et une côte sauvage ? Rendez-vous
Le port de Riec-sur-Bélon
À Moëlan-sur-Mer
Ici, le promeneur découvre trois petits ports de cachet : Bélon, Brigneau et Merrien. Côté mer ou côté terre, la commune possède de nombreux trésors. Chapelles, calvaires, allées couvertes et four à pain ponctuent un parcours au cœur d’une nature préservée. Au lieu-dit Malachappe, une ancienne façade de conserverie, aujourd’hui restaurée, rappelle le passé industriel de la commune.
sur les plages du Poulguen et de Trénez à Moëlan-sur-Mer. La première, située au cœur d’une zone naturelle protégée, est accessible uniquement à pied. La seconde est entourée d’une côte préservée. À Doëlan, sur la commune de Clohars-Carnoët, la plage de Beg an Tour n’est accessible que par le sentier de randonnée GR34. Quant aux plages de Port Blanc (Doëlan) et Questélan (Riec-surBélon), petites et rocheuses, elles vous promettent un plongeon au cœur d’une nature incroyable. Plus à l’ouest, à Névez, la plage de Raguenez, surnommée « Tahiti » pour son sable fin et ses eaux turquoise, est tout simplement idyllique.
À Riec-sur-Bélon
Le pays de Quimperlé est riche de son patrimoine culinaire. L’huître du Bélon, dont le petit goût de noisette a fait la popularité, est élevée dans la ria du Bélon depuis 1864. Huître plate, elle grandit dans un mélange d’eau douce et d’eau salée, particularité des rias. On peut la déguster directement chez les ostréiculteurs.
... ou plage? La branchée
Au sud de Quimperlé, la station balnéaire du Pouldu à CloharsCarnoët est connue pour son microclimat exceptionnellement doux. Elle possède trois belles plages de sable fin. Celle du Kérou, spot de surf réputé, fut dénichée par les pionniers des sports de glisse dans les années 70. Pendant longtemps, ils en gardèrent l’emplacement secret. Aujourd’hui, le Kérou est le rendez-vous des amateurs de belles vagues. L’implantation de l’école de surf sur la plage du Kérou, créée par le champion de Bodyboard Erwan Genre, a également permis au spot de se développer. esbclohars.wix.com/esb-kloar
Plage des Grands Sables
Les familiales
Un coin de sable, deux pelles, un seau et la plage devient le paradis des enfants… et des parents. En saison, les plages du Pouldu sont surveillées et proposent de nombreux équipements et activités pour les plus jeunes. La plage des Grands Sables, qui accueillit les premiers baigneurs à la fin du XIXe siècle, est préservée des fortes vagues. Même configuration sur la plage de Bellangenêt. À Moëlan-sur-Mer, c’est la plage de Kerfany qui ravira toute la famille. Les plus sportifs trouveront à y louer des canoës, planches à voile, paddle board ou catamarans. Deux clubs nautiques accompagnent les bouts d’choux et leurs parents, en kayak ou en catamaran, à la découverte des sensations nautiques typiquement finistériennes : le centre nautique du Domaine de Beg Porz à Kerfany et le centre de glisse du Pouldu à Clohars-Carnoët.
Plage de Bellangenêt à Clohars-Carnoët.
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PORTFOLIO
Parc naturel régional d’Armorique Au sommet du Roc’h Trédudon (383 m) à PlounéourMénez au cœur du Finistère, la vue sur les Monts d’Arrée est grandiose. Le parc naturel régional d’Armorique, grand de 125 000 ha. recèle des patrimoines naturel, culturel et paysager riches et fragiles.
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Parc naturel marin d’Iroise Premier parc naturel marin français, celui de la mer d’Iroise a vocation à préserver l’incroyable richesse de sa faune et sa flore. Ici, le phare des Pierres Noires, sur la commune du Conquet. Réalisé en granit de l’Aber-Ildut et en pierre de Kersanton, il éclaire et sécurise la pointe Saint-Mathieu et sa chaussée.
Parcs naturels. finistère mag
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PORTFOLIO
Pointes. Pointe de Trévignon
Au bout de la jetée, sur son éperon rocheux, le phare de Trévignon veille sur le port. ci-dessus
Pointe de Pen-Hir
Paysage idyllique à Camaret-sur-Mer, sur la presqu’île de Crozon. ci-contre
Pointe du Raz
Chef d’œuvre de la nature, la pointe du Raz en CapSizun offre un décor de hautes falaises couvertes de landes. C’est le site le plus connu en Finistère. page de droite
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PORTFOLIO
Phare de la pointe Saint-Mathieu À Plougonvelin, les falaises de la pointe Saint-Mathieu peuvent atteindre 20 mètres de hauteur. ci-dessus
Phare de l’île Vierge Phare le plus haut d’Europe, situé à Plouguerneau. Il se visite d’avril à octobre. ci-contre
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Phares. Phare d’Eckmühl
Phare du Créac’h
À Penmarc’h, le phare d’Eckmühl porte le nom de la marquise qui le finança en 1892.
Sur l’île d’Ouessant, le phare du Créac’h, haut de 70 mètres, est le plus puissant d’Europe.
ci-contre
ci-dessus
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PORTFOLIO
Châteaux.
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Château du Taureau Édifié au XVIe siècle, il fut tour à tour fort, prison, résidence secondaire et école de voile. Posé sur un ilôt à l’entrée de la rivière de Morlaix, face à l’île Louët, il est aujourd’hui ouvert au public et se visite d’avril à septembre. en haut
Château de Keriolet
Château de Kergroadez
Sur les hauteurs de Concarneau, Keriolet signifie « Maison du soleil » en breton.
Édifié au XVIIe siècle en granit local de Lanildut, le château est doté d’un appareil défensif emblématique.
à gauche
ci-dessus
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Départ pour l’île Callot, en face de Carantec, à marée basse.
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panorama d’exception
Le Finistère
des grandes marées
Quel spectacle fascinant que d’observer la mer se retirer et révéler ces immenses étendues de sable d’ordinaire dissimulées au regard de l’homme. Les grandes marées sont des moments forts de la vie du Finistère et découvrent des paysages époustouflants. Les plages exceptionnellement dévoilées rassemblent des milliers de personnes autour d’activités diverses et originales : pêche à pied, land art...
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panorama d’exception
Même point de vue pour deux paysages : Plouguerneau et le phare de l’île Vierge, en arrière-plan. Lors des grandes marées, l’estran, cet espace compris entre la plus basse et la plus haute marée est particulièrement important. Les paysages changent d’heure en heure.
Elle surprend le vacancier endormi sur la plage ou met au défi les jeunes bâtisseurs de châteaux de sable : la marée est un phénomène quotidien qui rythme la vie d'une plage.
Ce mouvement de l’eau, successivement montant et descendant, est universel. Il est dû à l’attraction de la lune et du soleil, qui agissent, tels des aimants, sur nos mers et nos océans. Lors de la pleine et de la nouvelle Lune, quand Lune et Soleil sont dans l’alignement de la Terre, le phénomène s’accentue : c’est le temps des grandes marées. À marée montante, l’eau envahit alors la plage. À marée descendante, elle découvre d’immenses étendues de sable d’ordinaire dissimulées aux yeux des hommes.
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Le Finistère, cerné par la mer, est un territoire privilégié pour les observer et s’adonner à une activité bien connue des Finistériens : la pêche à pied. Car lorsque la mer se retire, elle n’oublie pas de partager ses fruits avec les pêcheurs. Crabes, crevettes, coques, moules, huîtres, bigorneaux, palourdes, parfois même coquilles Saint-Jacques et ormeaux, les gastronomes ne seront pas déçus. Quelques astuces suffisent à remplir son panier de multiples trésors. Cachés dans des petites mares ou au creux d’un rocher, les coquillages et autres animaux de la mer ne se laissent pas toujours facilement dénicher. Heureusement, les guides et animateurs nature des offices de tourisme du Finistère aident et conseillent les novices dans leurs recherches. Munis de l’équipement du pêcheur à pied (panier, râteau, couteau, gants, épuisette, réglette), vous avez toutes les raisons de prévoir un festin.
Partout en Finistère, les offices de tourisme proposent des balades nature, ludiques et pédagogiques, pour les petits et les grands. Les guides nature vous content l'histoire de la grande bleue, à travers la découverte des animaux de la plage, les bons gestes à adopter pendant la pêche à pied ou les secrets des rochers. Tous les contacts des offices de tourisme sur www.finisteretourisme.com
Lors des « nocturnes » à La Forêt-Fouesnant, la mer révèle des secrets inattendus. Attention, la pêche à pied est interdite la nuit.
Cap sur la Riviera finistérienne Au sud de Quimper, territoire aux airs de riviera, les férus de fruits de mer et crustacés trouvent régulièrement leur bonheur. Pour les accompagner, les animatrices nature des offices de tourisme organisent régulièrement des sorties pour apprendre les bons gestes et les bonnes pratiques. Les sorties « grandes marées » affichent systématiquement complet. Pourquoi un tel succès ? « Vacanciers comme habitants viennent pour les paysages et le bol d’air, mais surtout parce que la pêche à pied permet de se vider complètement l’esprit. Certains repartent le panier vide, mais ce n’est pas grave », explique Lulu, animatrice nature à Fouesnant-Les Glénan. « Les grandes marées fascinent et sont indémodables, confirme Françoise Chapalain, directrice de l’office de tourisme de La Forêt-Fouesnant. Des centaines de personnes se retrouvent sur l’estran pour la
Festin de coques.
pêche à pied, une activité intergénérationnelle et gratuite. » Ces moments de convivialité incitent à échanger des conseils, des bons coins et des recettes entre pêcheurs. Sur la plage de Kerleven de La Forêt-Fouesnant des escapades nocturnes pour observer la vie sur l’estran sont également organisées. « La nuit, on observe des choses que l’on ne peut pas voir de jour : des gros poissons qui restent dans les flaques ou des crustacés qui sortent de leurs coquilles. »
INFO
www.rivierabretonne .com
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panorama d’exception
Les enfants sont les premiers fascinés par la découverte des animaux que cache la plage.
Land art sur la plage de Pors Carn.
De l’art à Penmarc’h
INFO
www.penmarch.fr/ Office-de-Tourisme
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À Penmarc’h, tout près du Guilvinec, les grandes marées sont l’occasion de transformer la plage de Pors Carn en une gigantesque toile. Les artistes en herbe ou confirmés viennent y réaliser des dessins sur le sable autour de motifs bretons à l’aide de grands râteaux de bois. Éclairées de la lumière si spéciale des grandes marées, ces
œuvres d’art sont un hymne à la nature d’une grande poésie. L’office de tourisme organise également des sorties à la découverte de l’estran, bande de sable qui se découvre complètement à marée basse, et des sorties pêche à pied.
La pêche à pied est un moment à partager en famille, en autonomie ou avec un guide. Pêche à pied devant le château du Taureau en baie de Morlaix.
Plein les yeux en baie de Morlaix Spectaculaire, le phénomène « grandes marées » l’est tout autant dans la baie de Morlaix, au nord du Finistère. Par fort coefficient, les traversées vers l’île de Batz, organisées par les compagnies associées des Vedettes de l’île de Batz, se font sur très peu d’eau. « On voit le sable au fond, les crabes, les algues... C’est très impressionnant », détaille Gilles Le Marec, directeur de l’office de tourisme intercommunautaire du Léon. Pour encore plus de sensations, le centre nautique de Roscoff propose excep-
tionnellement d’effectuer cette traversée à pied, de l’eau jusqu’à la taille. Côté points de vue, la chapelle Sainte-Barbe, sur la presqu’île de Roscoff, est le lieu le plus connu pour observer le mouvement de la mer. D’autres sites existent, que des greeters* se font un plaisir de faire découvrir. Sur le port de Roscoff, le spectacle de la mer qui vient lécher les façades des hôtels en fait un spot photographique incontournable.
INFO
02 98 61 12 13 www.roscoff-tourisme .com
* Habitants qui guident bénévolement les touristes.
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cités
cités
QUIMPER˜BREST
À seulement une heure l’une de l’autre, Quimper et Brest sont les deux grandes villes emblématiques du Finistère. Toutes deux possèdent une identité forte et savent déployer tous leurs charmes pour séduire leurs visiteurs. Tour d’horizon de ce qui fait leur singularité.
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QUIMPER Situation : Sud-ouest de la Bretagne Habitants : Quimpérois et Quimpéroises Population : 90 000 habitants pour Quimper Communauté (8 communes) ; 63 360 habitants à Quimper
Située aux confluences de l’Odet et de ses affluents (Steïr, Frout et Jet), à 15 km de la mer, Quimper, jadis ville des Ducs de Bretagne, est la préfecture du Finistère.
Autrefois très réduit en superficie, son territoire fut agrandi en 1960 par l’annexion de ses trois communes limitrophes, Kerfeunteun, Ergué-Armel et Penhars, devenues depuis des quartiers emblématiques de Quimper. Centre culturel important en Bretagne, Quimper a su à la fois valoriser son patrimoine historique et s’inscrire dans le XXIe siècle. Ville de mode, de culture, de shopping et de gastronomie, son dynamisme séduit ses visiteurs.
BREST Situation : Pointe nord-ouest
de la péninsule armoricaine Habitants : Brestois et Brestoises Population : 215 000 habitants pour Brest Métropole (8 communes) ; 140 000 habitants à Brest
Situées à l’extrême pointe occidentale de l’Europe, Brest et sa rade, à la fois profonde et protégée, constituent un site exceptionnel qui favorisa, de tous temps, le développement de la ville et sa vocation militaire.
Habitée par les Romains dès le IIIe siècle, la cité fut d’ailleurs longtemps chargée de défendre l’entrée de la Manche et l’accès au continent. Au Moyen Âge, l’histoire de Brest se confond avec l’histoire de son château, toujours debout, place forte stratégique du Duché de Bretagne. Tournée vers la mer depuis toujours, reconstruite entièrement au XXe siècle après les bombardements de 1944, Brest est une ville ouverte sur le monde qui se renouvelle sans cesse.
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QUIMPER, LA BELLE CAPITALE
La jolie place Terre au Duc.
INFOS Musée des beaux-arts 40 place Saint-Corentin 02 98 95 45 20 www.mbaq.fr Musée départemental breton 1 rue du Roi Gradlon 02 98 95 21 60 www.musee departementalbreton.fr Visite des flèches de la cathédrale par un guideconférencier. Tous les derniers dimanches du mois, de septembre à juin. Gratuit (réservation obligatoire Maison du Patrimoine : 02 98 95 52 48) Faïencerie Henriot Visite des ateliers Place Berardier 29 000 Quimper 02 98 52 22 52 Office de tourisme de Quimper Cornouaille www.quimpertourisme.com
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Labellisée « Ville d’art et d’histoire » depuis 1989, la ville de Quimper constitue tout simplement un bijou de patrimoine bâti. Son histoire remonte aux temps les plus anciens, puisque le territoire était habité dès les IVe et IIIe millénaires avant J.-C. Le long des bords calmes du fleuve Odet, la cathédrale Saint-Corentin semble veiller sur ses habitants. Culminant à 80 mètres de haut, ses flèches sont visibles dans presque chaque rue. Façonnées en « dentelle de pierre », elles apportent finesse et élégance à cet édifice considéré comme un joyau de l’art gothique breton. Autre particularité de la ville : la dizaine de passerelles fleuries qui, tout en poésie, permettent de passer d’une rive à l’autre de l’Odet. Et pour une découverte encore plus « nature » de la ville, les visiteurs peuvent se rendre dans ses nombreux jardins. Celui du Prieuré de Locmaria, classé jardin remarquable, est un jardin d’exception. Il reconstitue à l’identique un jardin médiéval de l’époque d’Anne de Bretagne (XVe siècle). Dans ce lieu de balade onirique, profane et sacré sont intimement liés.
Capitale culturelle Capitale historique de Cornouaille, Quimper s’affirme également comme une capitale culturelle. En atteste la présence de très grands musées. Le musée des beauxarts, installé dans un palais à l’italienne, construit au XIXe siècle, présente des collections exceptionnelles de peinture d’inspiration bretonne, mais aussi des écoles flamandes, hollandaises, italiennes ou de Pont-Aven. Dans le prolongement de la cathédrale, l’ancien palais des Évêques de Cornouaille abrite quant à lui le musée départemental breton. Entre archéologie et arts et traditions populaires de Bretagne, le visiteur découvre avec enchantement sculptures, mobiliers, faïences, vitraux, peintures typiquement bretons. Une grande place est accordée à la mode, des costumes traditionnels à ceux plus récents des XIXe et XXe siècles (Val Piriou, Pascal Jaouen, etc.). Quimper est aussi la ville de la faïence, avec notamment la faïencerie Henriot et ses fameux bols « prénoms ». Créée en 1690,
Visite du château de Lanniron sur les rives de l’Odet. Visite contée nocturne du centre-ville de Quimper.
dans le célèbre quartier de Locmaria, elle fait partie du patrimoine vivant incontournable de la ville (visite d’avril à septembre). Toutes les pièces y sont encore fabriquées à la main. Cette grande tradition artisanale et industrielle de plus de 300 ans a aujourd’hui son musée : le musée de la Faïence, qui retrace l’histoire de cet art typiquement quimpérois grâce à une collection de plus de 2 000 œuvres. Ville gourmande Ici, la culture bretonne s’exprime de manière bien vivante. En témoigne le grand festival de Cornouaille, qui attire chaque été, en plein cœur de ville, plus de 200 000 personnes. Si la musique bretonne est le fondement de sa programmation, le festival fait aussi
la part belle aux artistes du monde entier. La culture bretonne se révèle également au travers des incontournables crêperies de la ville qui raviront tous les gastronomes. Réputée ville gourmande, Quimper possède plusieurs établissements qui participent à façonner cette image (Macaronerie de Philomène, Maison Larnicol…). Vous avez peur de manquer quelque chose ? Pas de panique ! Téléchargez l’application « Les mystères de Quimper* », réalisée par l’office de tourisme. Une façon originale et ludique de découvrir la ville et ses secrets. Choisissez votre quête, répondez aux énigmes et devenez, peut-être, chevalier du roi Gradlon, écuyer, page ou galopin !
“ Quimper a du caractère. Ça va vous plaire ! ”
* Disponible uniquement sur Iphone en téléchargement gratuit sur Apple Store.
ambiance, dans laquelle on se laisse facilement aller au plaisir du shopping. Sur les quais de l’Odet ou dans Autrefois cerné de remparts, le vieux Quimper, qui s’organisait alors au- les maisons à pans de bois du vieux tour de la cathédrale, donne à la ville Quimper, les boutiques sont nomtout son caractère. Jamais on ne se breuses et diversifiées. Un subtil lasse de ses maisons à pans de bois mélange de tradition et de modernité et de ses rues pavées, dont les noms qui donne à Quimper cet air si rappellent les anciens métiers spécial. Pour les plus curieux, des viexercés ici autrefois : rue Kéréon sites guidées de la ville permettent (cordonnier), rue des Boucheries, rue de découvrir et décrypter les inscripdu Sallé, place au Beurre, venelle du tions, blasons et dates qui se cachent Pain Cuit, etc. De tous temps, Quim- sur les façades ou de rêver autour per a été une cité commerçante des légendes qui accompagnent le et de négoce. Aujourd’hui encore, patrimoine de la ville : le roi Gradlon ses rues animées conservent cette (ci-contre), Santig Du, etc. L’IMMANQUABLE DE QUIMPER
Le cœur de ville
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cités
BREST, LA MER, TOUJOURS Le port, ci-dessus. Page de droite : Avec ses 23 000 étudiants, Brest est une ville qui bouge sans cesse. Il s’y déroule de nombreux festivals : Astropolis, Longueur d’ondes, DañsFabrik (photo), Brest en bulles, Pluie d’images. Fresques et graffitis habillent les façades de la ville.
INFO Centre nautique du Moulin Blanc Port de plaisance 02 98 34 64 64 Tonnerres de Brest www.brest2016.fr Croisières vers les îles www.pennarbed.fr Croisières dans la rade de Brest lebrestoa.com Office de tourisme de Brest Métropole www.brest-metropoletourisme.fr
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Avec son arsenal, ses ports de commerce, de pêche et de plaisance, au cœur d’une rade magnifique, la ville possède une identité très forte, incontestablement tournée vers la mer. Porte d’entrée de l’Europe, disposant d’un aéroport international (premier aéroport breton), Brest est une ville ouverte sur le monde, dans laquelle il se passe toujours quelque chose. Sa vie culturelle bouillonne. Tous les étés depuis 1989, les concerts des « Jeudis du Port » en attestent : ils attirent chaque année touristes et Brestois en grand nombre. On ne saurait non plus oublier de mentionner les grandes fêtes maritimes, les « Tonnerres de Brest », qui rassemblent tous les quatre ans des centaines de bateaux traditionnels du monde entier. Pour observer ces superbes vaisseaux, le cours Dajot offre un excellent point de vue bien connu des Brestois. Cette promenade de près de 500 mètres, bordée d’ormes, est, en toute saison, prisée pour sa vue sur la rade. Brest, terre d’aventuriers Autre balade renommée, de l’autre côté de la Penfeld : le jardin des explorateurs. Sa collection de plantes du monde
entier rappelle que Brest fut une terre d’aventuriers. Son port vit partir de grandes expéditions maritimes. Le jardin des explorateurs présente des plantes rapportées par quatre d’entre eux au XVIIIe siècle : Louis Antoine de Bougainville, Jacques-Julien Houtou de La Billardière, Étienne Raoul et Philibert Commerson. Aujourd’hui encore, elle constitue le point de départ et d’arrivée de grandes courses au large, défis de nos aventuriers contemporains. C’est d’ailleurs au cœur de la marina du Moulin Blanc de Brest que les champions de voile de demain s’entraînent, au sein du pôle France Voile. Car la rade de Brest constitue un environnement idéal pour la pratique de sports nautiques, pour les pratiquants de tous niveaux et sur tous supports : Optimist, catamaran, planche à voile, canoë-kayak, aviron, plongée, surf ou encore stand-up paddle… Brest est aussi le point de départ de croisières vers les îles du Finistère : Molène, Ouessant, Sein… Et pour découvrir la rade de Brest et ses secrets, rien de mieux qu’embarquer sur Le Brestoâ, bateau de la compagnie éponyme, pour une balade commentée.
Une ville toujours en mouvement Foisonnante de vie, emplie de cette ambiance typique aux grands ports, Brest capture son visiteur pour son plus grand plaisir. Le tram, ouvert en 2012, est l’allié indéniable de la découverte de la ville. Impossible de manquer l’emblématique et dynamique rue de Siam, aujourd’hui piétonne, qui mène tout droit au château de Brest. Plus vieil édifice de la ville (XVIIe siècle), il loge le musée national de la Marine, qui retrace, sur 17 siècles, l’histoire de la grande aventure navale de l’arsenal de Brest et de la Marine française. La visite des différentes salles permet de découvrir la richesse des collections, des chefs d’œuvre de la décoration navale à l’expédition Lapérouse en passant par les navires emblématiques de la Marine contemporaine. La visite extérieure, quant à elle, offre un splendide panorama sur la rade de Brest.
Un peu plus haut se trouve le Conservatoire botanique national. L’établissement, de renommée internationale, a ouvert en 1975. Il offre un abri à 1 700 espèces menacées du monde entier. Installé au cœur du vallon du Stang-Alar, à deux pas du centre-ville et d’Océanopolis, ce parc de 30 hectares est un lieu exceptionnel de déambulation. Le flâneur citadin se laissera également surprendre par les nombreuses fresques d’art mural et graffitis qui habillent les façades de la ville et lui donnent ses airs si changeants. C’est que Brest se régénère continuellement. En 1944, rasée entièrement par les bombardements, elle se relève, réinventant alors son identité. Elle ne cesse de la redéfinir depuis. En atteste son projet original de téléphérique urbain, qui intègre son réseau des transports en commun en 2016. D’une longueur de 420 mètres, il survole la Penfeld à 65 mètres de haut, transportant pas moins de 1 200 passagers en une heure.
“ Jamais on ne se lasse de cette ville aux mille facettes.”
L’IMMANQUABLE DE BREST
OCÉANOPOLIS, LE SITE LE PLUS VISITÉ DE BRETAGNE Requins, pieuvres, phoques, oursins, manchots, poissons tropicaux, hippocampes, loutres, otaries, étoiles de mer, tortues… BIENVENUE À OCÉANOPOLIS. Installé sur le port de plaisance du Moulin Blanc, à deux pas de la mer, ce grand bâtiment blanc abrite un parc de découverte des océans. Il attire chaque année 450 000 visiteurs. Pour ce voyage au fond de la mer, 10 000 animaux de plus de 1 000 espèces se partagent les 68 aquariums des trois pavillons du parc : tropical, tempéré et polaire. Celui des requins, contenant 1 million de litres d’eau, est l’un des plus fascinants. Magique, la mise en scène de cette faune et cette flore marine sans cesse
en mouvement fait oublier toute notion du temps. Afin de prolonger cette visite hors du temps, Océanopolis propose d’ailleurs plusieurs espaces de restauration pour tous les goûts et toutes les envies. Plus qu’un aquarium, Océanopolis s’attache à sensibiliser son public à la préservation de cette vie si exceptionnelle et si mystérieuse. De nombreuses animations pour les enfants y sont organisées, ainsi que des conférences de chercheurs et scientifiques internationaux.
02 98 34 40 40 WWW.OCEANOPOLIS.COM finistère mag
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1km
phare de sein Men-Neï Amer Kestell Beg Al Lann
Men Eonog
Troeujeur Le Lenn
bourg
superficie > 56 ha longueur des côtes > 8, 5 km coordonnées > 4° 51' 5" W - 48° 02' 5" N
port Kilaourou
les îles du bout du monde
Île de Sein,
secrète et singulière
Nichée au large de la pointe du Raz, elle est un des bijoux du Finistère, tant par son patrimoine que ses paysages incroyables et son atmosphère si unique. finistère mag
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les îles du bout du monde
Au départ du port de Sainte-Évette, sur la commune d’Audierne, les bateaux quittent le continent vers un nouveau monde : l’île de Sein, Enez Sun en breton. Paysage, histoire, habitants, douceur de vivre… tout ici mérite qu’on s’y attarde, le temps d’un après-midi ou d’une semaine, pour une parenthèse hors du temps.
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La magie opère dès la traversée. Pendant une heure, les falaises du Cap Sizun et la Pointe du Raz se dévoilent côté mer. Fous de Bassan et dauphins accompagnent même quelquefois cette évasion du continent. Un spectacle rare et fascinant. Puis c’est l’accostage : à marée basse, sur la jetée de Men Brial ; à marée haute, sur le port. Du haut de ses 16 mètres, le phare de Men Brial accueille les visiteurs depuis 1909. Ici, pas de voitures. Avec ses 56 hectares et son 1,50 mètre d’altitude en moyenne, l’île se découvre à pied, sans aucune difficulté. Dans le bourg, ruelles étroites et tortueuses font le bonheur des flâneurs. Se perdre dans ce dédale de maisons colorées est un petit
De gauche à droite : Le phare de Sein. Les causeurs veillent sur l’île depuis l’époque mégalithique. L’île de Sein abrite des espèces végétales rares et protégées.
Le port et ses maisons colorées.
bonheur qu’il faut saisir. Le long des quais ou à l’intérieur du bourg, on se plaît à déguster, dans les commerces de l’île, les bars, langoustes, homards et huîtres que la mer, généreuse, offre aux hommes au gré des saisons. Sein, une île héroïque Pour découvrir l’incroyable histoire de l’île, poussez les portes des écomusées. Celui de la Société nationale de Sauvetage en Mer est installé dans l’abri du canot de sauvetage. Il retrace l’histoire du sauvetage en mer autour de Sein. Au cours des siècles, les iliens se sont forgés une solide réputation de
sauveteurs courageux, liée aux conditions de navigation de la chaussée de Sein. L’ancien abri du marin abrite quant à lui le musée de l’île de Sein. L’occasion de découvrir ce que fut autrefois la vie quotidienne sur l’île, mais surtout, un pan important de l’histoire des Sénans : la résistance lors de la guerre 39-45. Les habitants de Sein furent en effet nombreux à rejoindre le général de Gaulle dès son appel en 1940. L’arrivée de 133 Sénans en Angleterre (sur les 600 premiers volontaires) aurait même inspiré cette phrase au général : « Mais l’île de Sein, c’est donc le quart de France ! » En août 1946, il remit la Croix de la Libération à toute l’île.
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Le bourg de Sein, secret et singulier. Le Sphinx, gardien de l’île contre les démons.
Le phare d’Ar Men, à l’extrémité de la chaussée de Sein.
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Au Men Neï, se trouve ainsi une croix de Lorraine, mémorial des Forces françaises libres, inaugurée en 1960 par le général lors de sa deuxième visite officielle sur l’île. Non loin du bourg, s’élève l’imposante église Saint-Guénolé, du nom de celui qui fonda l’abbaye de Landévennec. Elle fut construite entre 1901 et 1902 à partir de pierres extraites du sol par les hommes, et transportées par les femmes, dans des paniers posés sur leurs têtes, jusqu’au site qu’ils avaient choisi. En effet, l’endroit était déjà bien connu des habitants, puisque deux menhirs s’y dressent fièrement depuis l’époque mégalithique. Appelés « Les Causeurs », leur aspect fait penser à un couple se murmurant des secrets. Ils sont classés Monuments historiques depuis 1901. Les îles sont des lieux souvent emprunts de légendes. Sein ne fait pas exception. Ainsi, juste après la digue, l’œil est attiré par un rocher énigmatique : le Sphinx, un rocher millénaire qui serait, dit-on, le « gardien de l’île contre les démons ». Plus loin, au Goulenez, se trouve la chapelle Saint-Corentin. Ici, c’est la présence d’un puits d’eau douce qui en a fait un lieu sacré.
L’île vue de la mer. Activités sur le port.
Pour tous, l’île est un petit coin de paradis Espace naturel exceptionnel, port d’intérêt patrimonial, partie intégrante du Parc régional d’Armorique et du Parc naturel marin d’Iroise, l’île de Sein est un lieu privilégié, ses plages aux ambiances variées, toutes plus belles les unes que les
autres, portent des noms énigmatiques : Nomeur, Sables Blancs, Nabeur, Korrejou et Goster. L’île regorge également de petites criques, parfois cachées. Les habitants de l’île partagent volontiers leurs connaissances des lieux avec ceux qui le leur demandent. Pour découvrir l’île par voie maritime, à bord d’un canoë-kayak ou debout sur un stand up paddle, le centre nautique de Sein propose des embarcations et sorties. La vie maritime tient en effet une grande place dans la construction de l’histoire et l’identité de Sein. Près de la chapelle Saint-Corentin, le phare de Sein ou du Goulenez, ouvert à la visite, attend les passionnés de la mer. Construit sur les ruines de l’ancien phare détruit par les Allemands en 1944, il fut mis en service en 1951. Haut de 51 mètres, le phare offre une vue exceptionnelle sur l’île, la côte, les pointes du Raz et du Van ou encore la Baie des Trépassés. Elle vaut bien les 360 marches à gravir pour en profiter. Au loin, se dessine la silhouette d’un autre phare : Ar Men, surnommé par ses gardiens « l’Enfer des Enfers ». Un phare mythique, dont la construction entre 1867 et 1881 fut extrêmement périlleuse pour les ouvriers. Mythiques également les conditions de vie des gardiens dans ce phare malmené par les éléments. L’île de Sein est aussi un petit coin de paradis pour tous les amoureux de paysages somptueux et de nature préservée. Partout, l’horizon s’étend à perte de vue. Tout au sudest de l’île, la presqu’île de Kilaourou, reliée au bourg par le cordon de galets de Beg ar C’halé et accessible à marée basse uniquement, abrite des espèces végétales rares et protégées.
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, FICHE D IDENTITÉ Nombre d’habitants :
197 (Insee 2014) Superficie :
56 hectares Longueur :
2 800 mètres Largeur :
25 à 800 mètres Point culminant :
9 mètres
Découvrez l´île de Sein en vidéo
INFO Pour venir Penn ar Bed www.pennarbed.fr > 02 98 70 70 70 Liaison toute l’année Finist’mer www.finist-mer.fr > 02 98 89 05 95 Toutes les informations sur www. mairie-iledesein.com
L’escalier du grand phare de Sein.
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les terres de légendes
L’univers fascinant des enclos paroissiaux Merveilles d’architecture et de sculpture, les enclos paroissiaux sont des monuments incontournables pour qui vient en Finistère. Ils sont, au XVIe siècle, les témoins de « l’âge d’or » économique que connaissait alors le Finistère.
Enclos de Guimiliau
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les terres de légendes
Enclos de Plougonven
Les enclos décryptés Au XVIe siècle, alors que le florissant commerce du lin avec le monde entier offre à la Bretagne une prospérité économique extraordinaire, nombre de communes du Finistère se lancent dans une compétition qui durera plusieurs siècles : posséder le plus remarquable et le plus impressionnant des enclos paroissiaux. Aujourd’hui encore, ils constituent des chefs d’œuvre de l’art breton, uniques en Europe.
I
ci, les anges côtoient l’Ankou, un Satan rieur se tient à côté du Christ, les sirènes narguent les chimères à tête de lion… Au sein des enclos paroissiaux, légendes bretonnes et piété catholique font bon ménage. Passez la porte triomphale et laissez les pierres vous conter leur histoire. Ouvrez l’œil, le moindre détail peut être le commencement d’un récit fabuleux. Ensembles architecturaux uniques en Europe, les enclos paroissiaux sont une particularité bretonne. Les plus impressionnants et les plus célèbres se trouvent en Finistère. De Landerneau à Morlaix, au nord des Monts d’Arrée, plusieurs circuits vont d’ailleurs à la découverte de ces œuvres majeures. Pour comprendre comment ils ont pu être érigés dans des villages parfois très petits, il faut se plonger dans la Bretagne du XVIe siècle. La région est alors l’une des premières provinces toilières de France. Les toiles de lin et de chanvre qu’elle produit sont réputées dans le monde entier. Les toiles de chanvre équipent une grande partie des marines européennes ; celles de lin séduisent jusqu’en Amérique. Cette formidable activité toilière entraîne un enrichissement collectif exceptionnel.
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À cette économie florissante, s’ajoutent un sentiment religieux très présent dans toute la Bretagne, une grande ferveur artistique, ainsi qu’une rivalité de clochers ancrée depuis longtemps sur le territoire. Du XVIe au XVIIIe siècle, s’engage alors une farouche compétition entre les communes finistériennes pour la réalisation du plus bel ensemble architectural. Les meilleurs artistes et artisans locaux - architectes, sculpteurs, ébénistes, verriers, peintres, etc. sont appelés à rivaliser d’imagination, de créativité et d’habileté. La pierre de Kersanton, « pierre des sculpteurs », cette roche tirée des carrières finistériennes, devient l’élément phare de ce patrimoine architectural breton. Églises somptueuses, portes triomphales, ossuaires imposants, calvaires aux 150 personnages sortent de terre. Les enclos paroissiaux sont nés. À partir de la fin du XVIIe siècle, le déclin de l’industrie de la toile et le décret royal de 1695 interdisant les nouvelles constructions religieuses non nécessaires signèrent la fin de cette profusion architecturale.
LE SAVIEZ−VOUS ? La pierre de Kersanton est une roche dont la composition est proche du granit. De couleur gris verdâtre, elle est extraite sous forme de pâte compacte extrêmement fine et très facile à tailler. Exposée à l’air, la pierre de Kersanton brunit avec le temps et durcit, devenant résistante à l’érosion.
L´ANECDOTE À l’époque de la construction des enclos paroissiaux, personne ne les nomme ainsi. L’appellation est inventée vers 1930 par le guide Michelin qui les popularise et crée, dans les années 1950, un circuit spécifique.
EN SAVOIR PLUS Pour en savoir plus sur les enclos paroissiaux et les parcours qui existent pour les découvrir, rendez-vous sur www. finisteretourisme.com/ les-enclos-paroissiaux
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Un enclos paroissial ? Qu’est-ce que c’est ? Lieu de culte et expression magistrale d’une époque de grande dévotion, l’enclos paroissial est principalement composé d’un mur d’enceinte, d’une porte triomphale, d’un calvaire, d’un ossuaire (ou chapelle reliquaire) et d’une église entourée d’un placître (espace herbeux pouvant accueillir le cimetière). Visite guidée.
Le mur d’enceinte, la porte triomphale, le placître
1•Enclos de Sizun L’arc de triomphe à la romaine de Sizun est composé de trois arches de style renaissance. Il est surmonté d’une galerie supérieure d’où le prêtre pouvait célébrer la messe. Quant à l’ossuaire, il est le seul à présenter les douze apôtres. Il garde des traces de peinture rouge dont les pigments sont d’origine. 1
Le mur d’enceinte délimite le passage de l’espace profane à l’espace sacré, du royaume des vivants au royaume des morts. L’on y pénètre par un passage au caractère symbolique : la porte triomphale. Cette porte monumentale est également appelée « Porz ar maro », littéralement la « porte de la mort ». Certaines d’entre elles sont parfois surmontées d’un chemin de ronde ou d’une galerie. Les portes triomphales étaient empruntées lors des grands événements. Plus communément, les fidèles pénétraient dans l’enclos finistère mag
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1•Enclos de Commana L’église de Commana est réputée pour ses retables (décors sculptés et/ou peints en arrière d’un autel), particulièrement travaillés et colorés. Les proues de navire que l’on peut observer dans ces décors sont la signature des sculpteurs de la Marine de Brest qui réalisèrent ces retables. 2•Enclos de La Martyre Détail du bénitier. La mort, personnifiée par l’Ankou, est très présente dans les légendes bretonnes. 3•Enclos de Saint-Thégonnec Les lanternes de l’enclos de Saint-Thégonnec forment une dentelle de pierre caractéristique et reconnaissable entre toutes. L’enclos, édifié du XVIe au XVIIIe siècle, est le plus important des enclos léonards, en particulier dans le domaine architectural. Paroisse la plus riche de l’industrie toilière, SaintThégonnec construisit une église à deux clochers, signes de sa prospérité. 3
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par les portes latérales. Ces dalles en schiste qui empêchent les animaux errants d’entrer dans l’enclos faisaient également l’objet d’un rituel d’entrée. Riches ou pauvres, petites gens ou puissants, tous devaient le respecter.
possession des lieux. La foire de La Martyre était particulièrement réputée.
L’intérieur de l’enclos, souvent recouvert d’herbe, est appelé le placître. C’est là que l’administration de la paroisse se réunissait autrefois, ancêtre de nos conseils municipaux, afin de gérer les affaires de la commune. Il s’y tenait également des foires, assurant des revenus à la paroisse. Ces jours-là, boutiques et marchands prenaient
Réalisations ultimes, les églises des enclos révèlent la démesure de la compétition entre les communes qui commandèrent leur construction. Elles firent appel aux meilleurs artistes et artisans de l’époque. Clochers, porches, vitraux, sablières, mobiliers intérieurs… tout est pensé pour réaliser l’œuvre la plus grandiose.
L’église
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Le calvaire
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L’ossuaire
Le calvaire est un élément phare de l’enclos. Il raconte, à l’aide de sculptures et de personnages, des événements de la vie du Christ. Les fidèles ne sachant pas toujours lire, le calvaire est pensé comme un outil pédagogique d’explication de la Bible, pour faire le catéchisme aux enfants et prêcher auprès des adultes. Tous les calvaires étaient autrefois colorisés. Tous les étés, l’association des 7 calvaires monumentaux de Bretagne (Saint-Jean-Trolimon, Saint-Thégonnec, Plougastel-Daoulas, Guimiliau, Plougonven, Pleyben et Guéhenno) redonne aux calvaires leurs couleurs d’antan au cours d’illuminations nocturnes magistrales.
1•Enclos de Pleyben Le calvaire de Pleyben représente 30 scènes de la vie du Christ. Le diable s’est glissé dans les statues 1 des personnages. Pour tromper le monde, il s’est déguisé en moine. Saurez-vous le reconnaître ? 2•Enclos de La Martyre À l’angle de l’ossuaire de La Martyre, une cariatide veille sur les lieux. Une cariatide est une statue de femme souvent vêtue d’une longue tunique, soutenant un entablement sur sa tête, remplaçant ainsi une colonne ou un pilier. Son dessin, au corps enserré dans des bandelettes, est tiré des traités d’architecture classique qui circulaient dans les ateliers d’architectes et de sculpteurs de Landerneau. L’enclos de La Martyre, construit entre le XIe et le XVIIe siècle, est le plus ancien de Bretagne. Sa porte triomphale est surmontée d’un chemin de ronde relié à la maison du guet. Cette dernière était chargée de l’ordre pendant les foires qui firent la prospérité de la commune. 3•Enclos de Guimiliau Le calvaire de Guimiliau fut réalisé par au moins deux artistes, entre 1581 et 1588. Il comporte plus de 150 personnages sculptés sur quatre faces et deux niveaux, qui racontent différentes scènes de la vie du Christ. Sur le calvaire, les artistes ont intégré des scènes liées à des légendes bretonnes. Ici, celle de Katell Gollet ou Catherine La Perdue. Jeune femme très belle, mais aussi très libre, elle multipliait les amants. Pour éviter le mariage que son père exigeait, Katell promit d’épouser le premier prétendant qui la ferait danser une nuit entière. Après avoir épuisé de nombreux aspirants, un jeune homme l’entraîna dans une danse endiablée. Paur cause, il s’agissait du Diable. Katell Gollet fut entrainée jusqu’aux enfers.
Au XVIe siècle, les défunts sont inhumés dans l’église. Lorsque leur nombre est trop important pour accueillir les nouvelles sépultures, les ossements sont déplacés dans un ossuaire. Puis, en 1719, le Parlement de Bretagne interdit les inhumations dans les églises, pour des raisons d’hygiène. Les ossuaires permettent alors de réguler l’évolution des cimetières. Les représentations de la mort et du passage de la vie à trépas sont nombreuses sur les ossuaires au sein des enclos. En effet, la mort, personnifiée par l’Ankou, est très présente dans les légendes bretonnes. 3
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En route avec
madame ordinaire
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1 •SAINT-GOAZEC Le château de Trévarez
Installée depuis deux ans à Brest, Anaïs est « Madame Ordinaire », une jeune maman blogueuse qui sillonne le Finistère avec ses « Demoiselles » de 4 et 6 ans, à la recherche de lieux et d’activités captivants et insolites. Accompagnée de ses deux petites filles, dynamiques et curieuses de tout, elle partage ses expériences sur son blog www.madameordinaire.com, suivi par des milliers de gens tous les mois. Ce qu’elle aime : la Bretagne et les sorties hors des sentiers battus. Voici quelques-unes de ses destinations coups de cœur en Finistère.
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“ S’il y a une forê, c’ es qu’il y a des loups, non ? ” Demoiselle 2 :“ Mais non, s’il y a un châeau, c’ es qu’il y a des gens, donc pas de loups ! ” Demoiselle 1 :
« Le château de Trévarez à Saint-Goazec est un endroit très beau. J’y allais également enfant. Je me souviens de la bâche sur la toiture. Il n’avait pas encore été restauré. Récemment, deux nouvelles pièces ont été ouvertes au public. Le château est entouré d’un immense parc, connu pour sa collection de camélias. Il y a plein d’endroits pour jouer à cache-cache. Les filles adorent. Elles sont aussi fans de fleurs. Maintenant que la grande sait lire, elle découvre elle-même le nom des arbres sur les petits panneaux du parc. À l’intérieur du château, elles aiment les expos. Celle sur la vie de château leur a beaucoup plu. Elles ont adoré découvrir l’usage des cinq couverts différents autour des assiettes. Dans la salle de bains, elles ont beaucoup ri avec les toilettes en bois et la ficelle pour tirer la chasse d’eau. Nous y allons régulièrement, notamment à Noël. L’ambiance est toujours réussie. Il y a des ateliers pour les enfants. En tout cas, on passe toujours un bon moment. » De 1 à 7 € - www.cdp29.fr
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3 •PLOUGONVELIN La Pointe Saint-Mathieu
“ Es-ce qu’on peu recommencer à moner les marches ? ”
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« Depuis qu’elles sont montées en haut du phare Saint-Mathieu, mes filles m’ont fait promettre d’aller visiter d’autres phares. Quand elles ont vu l’escalier, elles ont d’abord râlé. Mais une fois redescendues, elles voulaient recommencer. C’est un véritable défi de monter ces 163 marches. La Pointe est un endroit assez complet, avec plein de choses à voir : l’abbaye, le sémaphore, la chapelle, le musée. Il y a des ruines avec plein de passages secrets. Les filles veulent tout comprendre. Elles posent plein de questions. Heureusement que le musée explique tout très bien. »
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De 1,50 € à 3,50 € (gratuit – 6 ans) www.amis-st-mathieu.org 2
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•PLOUGASTEL-DAOULAS - La presqu’île aux fraises
“ Es-ce qu’on peu encore aller chercher des mûres ? ” « Habitant à Brest, nous allons souvent à Plougastel-Daoulas. Il y a plein d’endroits de balades sympas. En empruntant le pont de Plougastel*, on y est en seulement 10 minutes. C’est encore très rural, bien qu’on soit tout proche de la ville. Plougastel, c’est le pays des fraises. Mara, Séraphine… il y en a plusieurs sortes. Elles sont cultivées sous des grandes serres, mais elles ne sont pas traitées. Cela reste à taille humaine. Et les fraises sont juste à hauteur des filles, qui se voient souvent proposer de les cueillir elles-mêmes. D’avril à la Toussaint, nous allons en chercher pour faire des confitures et d’autres recettes faciles pour les enfants. Pour les adultes, j’ai aussi une recette de sangria. Au niveau du goût, elles sont incomparables. Les enfants aiment les croquer comme ça. On peut visiter le musée de la fraise et du patrimoine, pour connaître toute l’histoire de la presqu’île. Ici, il y a toujours quelque chose à faire, à voir, quelle que soit la saison : les tempêtes en hiver sur la pointe de l’Armorique, très impressionnantes, la pêche à pied, notamment pour les huîtres sauvages, l’illumination du calvaire en été, la cueillette des mûres dans les coins sauvages, etc. » * Nom donné par les Brestois au pont de l’Iroise.
Ce que Madame Ordinaire et ses Demoiselles aiment également : > Visiter les fermes pédagogiques, les cidreries et les biscuiteries. > Pêcher à pied, surtout les crabes et dénicher les galets. > Se balader sur les sentiers pour ramasser des bâtons et des feuilles pour faire des moulins à vent et des herbiers. finistère mag
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LE
nautisme
À PORTÉE DE TOUS Ses 1200 km de côte et sa façade maritime, s’ouvrant à la fois sur une mer et un océan, font du Finistère le lieu privilégié des sports nautiques de haut niveau. Michel Desjoyeaux, Samantha Davies, Vincent Riou, Jean Le Cam… Les grands noms de la voile sont un jour passés par Port-La-Forêt, au sud-est de Quimper, unique centre d’entraînement en France préparant les navigateurs à la course au large. Mais cette proximité de l’eau a également favorisé le développement de centres nautiques proposant toutes sortes d’activités, pour toute la famille. Nul besoin d’être un sportif de haut niveau pour pratiquer son activité favorite.
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Le stand up paddle fait travailler toutes les parties du corps en douceur.
L’Optimist et le Hobie Cat sont utilisés pour l’initiation à la voile. La marche aquatique, séance bien-être à ciel ouvert. La planche à voile, indémodable.
Depuis quelques années, une discipline fait l’unanimité sur toutes les plages de France : le stand up paddle, SUP pour les intimes. Un drôle de nom pour une activité qui l’est tout autant. Cette longue planche sur laquelle on se tient debout (ou assis pour commencer) et que l’on fait avancer à l’aide d’une pagaie est tout simplement l’ancêtre du surf. Dans l’archipel d’Hawaï, elle permettait aux habitants de gagner les îles voisines. L’activité a rapidement gagné les plages et les rivières du Finistère. Nombreux sont désormais les centres et clubs nautiques à proposer des initiations pour toute la famille. Très facile d’accès, le SUP offre à tous les sensations et les plaisirs de la glisse. Pour des débuts tout en sérénité, la baie de Locquirec et la rivière du Douron qui s’y jette, présentent un cadre paisible idéal. Après seulement quelques séances, partez en balade à la découverte des petites criques et autres recoins inaccessibles par voie terrestre. Amusant et relaxant, le SUP est aussi un sport complet qui fait travailler toutes les parties du corps en douceur.
Et pourquoi ne pas tenter l’aventure de la pirogue, pour une balade originale et récréative à vivre en famille ? Accessible dès six ans, l’embarcation est idéale pour un premier contact avec le large. Des dunes de Keremma à Plouescat aux grottes de Morgat sur la presqu’île de Crozon, deux clubs sont réputés pour leurs sorties au cœur de paysages sublimes. Et pour profiter des bienfaits de l’eau sans s’éloigner de la plage, la marche aquatique est l’activité idéale. Le principe : marcher dans l’eau, tout simplement. Sport en vogue, elle fait chaque année de plus en plus d’adeptes. Adaptée à toutes les conditions physiques, elle se pratique seule ou à plusieurs, et ses effets sont bénéfiques pour le corps quel que soit le rythme que l’on adopte. La marche aquatique est une séance bien-être à ciel ouvert, avec l’horizon pour spectacle permanent. Crozon, Penmarc’h, Plobannalec-Lesconil ou Audierne proposent des séances adaptées aux débutants, pour faire le plein d’air marin. finistère mag
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Le Finistère intérieur se dévoile aux kayakistes de tous niveaux.
Plus accessible que la plongée, la randonnée palmée permet de découvrir les fonds marins. À Brest, la légendaire goélette Recouvrance propose des sorties à la journée ou des croisières. Les passagers participent aux manœuvres.
Envie d’aller un peu plus loin dans l’eau ? De nager en compagnie des phoques et des poissons, d’observer les seiches, de surprendre les crabes et les anémones ? Pour découvrir les merveilles sousmarines lorsqu’on ne sait pas plonger, rien n’égale la randonnée palmée ou « snorkeling ». Dans la baie d’Audierne, sur l’île de Molène, ou à Brest, cette activité, accessible dès huit ans, se développe pour le plus grand plaisir des petits et des grands. À Plougasnou, tout au nord du Finistère, le club de plongée propose des sorties à la découverte des fonds marins de la baie de Morlaix, ainsi qu’une sortie « À la rencontre des phoques gris ». Un moment magique aux côtés de ce peuple de la mer. Dans le Finistère sud, il est un endroit dont les paysages se dessinent au fil des rias. Des vallées fluviales envahies par la 48
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mer qui fascinent quiconque s’y aventure. Dans les rias de l’Aven et du Bélon, près de Riec-sur-Bélon, Christophe Baur, guide sportif et nature, propose des sorties loisirs en aviron sur ces eaux aux couleurs changeantes au gré des marées. Pouvant accueillir quatre à six personnes, l’aviron permet de ressentir le plaisir d’être et d’avancer ensemble tout en profitant du calme enchanteur des paysages des rias. Des sensations uniques Ils s’appellent Telenn Mor, Skellig, Cap Sizun, Belle Angèle, Popoff, Corentin, Recouvrance, Loch Monna, Saint-Guénolé ou Dahl Mad et furent en leur temps des temples de modernité. Ces bateaux-là promettent, eux aussi, des sensations nautiques uniques. Voiliers du patrimoine rénovés ou parfaites répliques d’anciens vaisseaux, ces trésors du patrimoine
La pirogue, une expérience polynésienne.
Le char à voile se pratique dès huit ans. Vous pourrez embarquer sur des voiliers et participer à la manœuvre.
maritime finistérien embarquent les passagers pour des sorties à la journée, des croisières ou de simples escapades. On y découvre les manœuvres d’antan pour hisser les voiles, pêcher le thon et la crevette ou draguer la coquille SaintJacques, expliquées par des marins qualifiés. Dans le charmant port de Térénez à Plougasnou, embarquez à bord du « Reder Mor », voilier emblématique de la baie de Morlaix. Île de Batz, pointe de Primel ou plateau de La Méloine, la destination varie en fonction de la météo. S’éloignant des côtes, le voilier prend le temps de la balade pour découvrir la beauté des côtes escarpées sculptées par les vagues.
Douarnenez ou celle de Morlaix, le bateau prend le temps du voyage. Air iodé, cris des mouettes, clapotis de l’eau, on aimerait que cela dure toujours. Enfin, parmi les nombreuses activités nautiques du Finistère, on ne saurait oublier le kayak. Facilement maniable, il se faufile partout pour le plus grand plaisir de toute la famille. Au cœur des terres finistériennes, le canal de Nantes à Brest est particulièrement propice aux escapades familiales. Naviguer sur ce long ruban d’eau calme et accueillant s’avère être d’une grande facilité et donne envie d’une seule chose : revenir. INFO
Des sorties en mer sur des voiliers modernes sont aussi possibles partout en Finistère. Vers l’archipel des Glénan, la presqu’île de Crozon, la baie de
Pour trouver votre activité, rendez-vous sur www.espace-merfinistere.com
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Jean Galfione
« On n’apprivoise jamais la mer. » Il a fait le tour du monde, de stades en stades, pour défendre les couleurs du saut à la perche français. Aujourd’hui, c’est sur la mer que l’ancien champion olympique Jean Galfione s’épanouit. Pour devenir skipper, le sportif a pris le risque de tout recommencer à zéro. Mais pas n’importe où. S’installer dans le Finistère était pour lui une évidence.
Du saut à la perche au bateau, comment s’est passée votre reconversion ? J’ai arrêté ma carrière de saut à la perche en 2005. Mais dès 2004, des copains m’ont embarqué en régate. J’ai pu participer à la coupe de l’America. On peut dire que j’ai fait mon apprentissage de la voile en formule 1. J’ai tout appris en accéléré. À l’époque je n’avais pas de plan de carrière. Et puis, j’ai eu envie d’aller plus loin. J’habite tout près du centre d’entraînement Pôle Finistère Course au large de Port-La-Forêt. C’est ce qui m’a décidé. Intégrer ce Pôle, cela signifie quoi pour vous ? J’ai la chance de rencontrer plein de navigateurs de talent : François Gabart, Sébastien Josse, Michel Desjoyeaux, Roland Jourdain, etc. Ils me donnent des conseils. On échange beaucoup sur les pontons techniques. Naviguer avec eux m’aide à comprendre les bons gestes. On n’apprivoise jamais la mer. Par contre, on apprend à agir correctement, à garder son sang-froid dans les situations extrêmes. Votre carrière de perchiste de haut niveau vous a-t-elle aidé ? Cela m’a ouvert des portes, c’est sûr. Au début, les partenaires étaient curieux de me rencontrer. Mais tous relevaient mon manque d’expérience. J’ai été patient. Il faut accepter de repartir à zéro et de ne plus être une référence de la discipline. En voile, les
sensations sont extrêmement fortes. Mais c’est aussi très dur. Grâce à mon expérience de perchiste, je sais que l’échec fait partie du sport, qu’il ne faut pas s’arrêter là. Pour 2016, je me lance dans un nouveau projet Diam 24. Et je continue mon projet Class 40. Je vais changer de bateau et participer à plusieurs régates. Le but ultime de tout ça, c’est la Route du Rhum en 2018. Quel lien entretenez-vous avec le Finistère ? La famille de ma mère est finistérienne. On venait toujours en vacances dans le pays Bigouden. Forcément, je suis très attaché à la région. C’est un vrai choix de vie de m’installer ici. Je m’y sens chez moi. Je suis toujours triste de partir ; et toujours content de revenir. J’ai voyagé dans beaucoup de pays, sur tous les continents. Je mesure à quel point cet endroit est extraordinaire. J’aime cette côte qui peut changer d’aspect dix fois dans la journée. Même quand il pleut, les paysages valent le coup. Ce n’est pas pour rien que les plus belles photos de tempêtes sont faites ici. Moi qui suis sensible à la nature, j’aime aussi particulièrement nos plages de sable blanc. Dans les terres également, les paysages sont sublimes, comme dans les Monts d’Arrée. Le Finistère est un pays de contrastes. Pour ma part, j’habite un lieu isolé, mais à seulement 20 minutes de Quimper, où il y a tout. Et puis, j’aime la culture bretonne et l’authenticité des gens d’ici. On sent beaucoup de solidarité. Pour moi, c’est le plus bel endroit au monde.
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J’aime cette côte qui peut changer d’aspect dix fois dans la journée. ”
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PASCAL JAOUEN BRODEUR ET STYLISTE D’AUJOURD’HUI
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Sa renommée est internationale. Mais c’est bien dans son Finistère natal que le brodeur et styliste Pascal Jaouen a choisi d’implanter son école de Broderie il y a 20 ans. Créateur de talent, inépuisablement inspiré par les costumes traditionnels bretons, il redonne à cet art centenaire une nouvelle jeunesse. D’une grande finesse, ses créations sont incroyablement contemporaines. « Il y a 20 ans, je ne pensais pas que j’en serai là aujourd’hui ! », lance joyeusement Pascal Jaouen. En 1995, le brodeur et styliste créait son école de broderie d’art à Quimper. Aujourd’hui, elle prodigue des cours à des élèves dans toute la France. En 2015, une grande exposition intitulée « 20 ans » fêtait cet anniversaire dans plusieurs lieux de Bretagne. « Ces 20 ans sont passés très, très vite. Je n’ai pas l’impression d’avoir vieilli. Chaque jour à l’école, c’est comme le premier jour pour moi. »
Un art qui vit avec son temps Né à Quimperlé, Pascal Jaouen baigne dès l’enfance dans l’ambiance des cercles celtiques. Il y découvre avec fascination les splendides broderies des costumes traditionnels bretons. Très vite, il s’initie lui aussi à la broderie. Mais ce n’est que bien plus tard qu’il décidera d’en faire son métier. Et c’est dans l’idée que cet art traditionnel peut s’inscrire parfaitement dans une mode contemporaine qu’il crée son école en 1995. Particulièrement attaché et influencé par la broderie du « pays de Quimper » - dit le pays Glazik aux motifs au fil de soie et aux couleurs chatoyantes, Pascal Jaouen invente la « broderie Glazig ». Aux fils de soie traditionnels, Pascal associe des végétaux typiques de Bretagne, comme l’oyat de ses dunes ou des perles de verre. Une imagination débordante qui l’élève au rang des créateurs les plus grands. De la broderie pure, Pascal passe alors à la création de vêtements haut de gamme. Sa première collection, Itinérances, présentée en 2002, rencontre le succès immédiatement. Inspiré par les tenues du pays Bigouden (Pont-l’Abbé et sa région), le brodeur étonne par sa modernité. Parures de cou, jupes raccourcies et superposées… toutes les tenues sont ornées de la plume de paon, symbole du pays Bigouden. Après Regards vers l’Ouest et Au fil des 3 éléments en 2008 et 2010, sa dernière collection Gwenn-ha-Du, du nom du drapeau breton, a été présentée près de 20 fois en 2015. « Pour moi, cette collection est une façon de remercier la Bretagne pour l’inspiration qu’elle m’apporte. Le drapeau Gwen-ha-Du est
devenu un symbole fort. On le retrouve partout. Dans les stades, dans les événements culturels, dans les manifestations, etc. Je me suis donc inspiré de ses bandes et ses hermines pour créer des tenues noir et blanc. J’ai également travaillé à partir de coquillages, ramassés sur les plages bretonnes. La mer est une de mes grandes sources d’inspiration. » Breton jusqu’au bout des ongles, Pascal s’inspire également de la musique bretonne qu’il intègre à ses défilés afin d’en faire de véritables « shows », alliant tradition et modernité, à l’image de ses créations. Pour sa collection Gwenn-ha-Du, le bagad de Kemper, grand ensemble de musique traditionnelle et Red Cardell, groupe de rock breton, accompagnaient la présentation des tenues.
Se soustraire à l’idée de plaire La prochaine collection ? L’infatigable Pascal Jaouen y pense déjà. « Sans trop en dire, elle restera imprégnée d’une identité très bretonne, mais je vais déborder un peu », explique-t-il. L’inspiration ne se tarit donc jamais ? « Je suis très attentif à ce qui m’entoure. Je laisse aller mon inspiration, un peu comme un peintre. Les idées viennent au fur et à mesure. Bien sûr, au départ, je n’avais pas la même assurance. Avec le temps, je me suis soustrait à l’idée de plaire. L’art est très subjectif. Une collection peut ne pas plaire. Ce n’est pas pour cela qu’on s’arrête. » Malgré tout, le travail de Pascal séduit toujours plus et attire des personnalités telles que Nolwenn Leroy, Cécile Corbel ou Gwennyn, qui n’hésitent pas à lui commander des tenues de scène. Les deux premières avaient d’ailleurs fait le déplacement lors de la première de la collection Gwenn-ha-Du. Aujourd’hui, Pascal Jaouen est toujours animé du même enthousiasme qu’à ses débuts. Partager, transmettre, voilà ce qui l’anime. « C’est la seule façon de conserver cet art. » Intarissable quand il s’agit de parler de la Bretagne, il défend une culture vivante, vecteur de lien social, d’emploi, qui sait évoluer avec son temps. « Cette identité forte est une grande source d’énergie. C’est elle qui me booste. » www.pascaljaouen.com finistère mag
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L’ÉCOLE DE BRODERIE D’ART DE QUIMPER 2 000 élèves poussent chaque année la porte des cours de Pascal Jaouen. De 8 à 93 ans, ils viennent d’horizons variés. L’école implantée à Quimper dispense désormais son enseignement dans 24 lieux de Bretagne ainsi qu’à Paris, Orléans et Lyon. Les élèves réalisent des pièces d’étude, en fonction de leur niveau, pour débutants ou initiés, et évoluent au fur et à mesure de leur apprentissage. Huit enseignants sont présents pour les accompagner, dont deux ont été récompensés du titre de « meilleur ouvrier de France ». Tous sont formés en interne afin d’acquérir la méthode pédagogique spécifique à l’école. De nombreuses techniques sont enseignées : broderie Glazig, passé empiétant, Richelieu, perlage, etc. La broderie est présente sur tous les costumes traditionnels bretons et offre une grande diversité d’apprentissage.
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1•La broderie Glazig La Bretagne voit apparaître les broderies sur ses costumes à partir du XIXe siècle. Elles définissent alors l’identité et l’appartenance aux différents évêchés. Le costume, porté lors des grandes occasions et rassemblements familiaux, est aussi, par ses ornements, un indicateur de rang social. Les hommes de Quimper et ses alentours portaient un costume en drap bleu. Cette couleur a donné au terroir de Quimper le nom de « pays Glazik » (petit bleu en breton). Au début du XXe siècle, le costume Glazig est orné de motifs de soie de formes géométriques qui s’effaceront au profit de motifs plus « floraux ». La broderie Glazig, technique de prédilection de Pascal Jaouen, se démarque par son relief, dû à un travail simultané réalisé sur plusieurs épaisseurs de tissus. En haute couture, cela se traduit par des vêtements uniques, d’une grande originalité. 2•La broderie bigoudène On appelle « broderie bigoudène » la broderie des costumes de la région de Pont-l’Abbé, au sud de Quimper.
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D’abord extrêmement colorée puis chatoyante et monochrome, la broderie bigoudène attire pour ses dorures d’une grande finesse que l’on retrouve sur de nombreuses créations haute couture de Pascal Jaouen. Elle est également très utilisée dans la confection du linge de maison, de table et dans l’ameublement. 3•Le perlage Le travail des perles n’est pas réservé qu’aux enfants ! Associées à la paillette, les perles sont des éléments essentiels des costumes bretons, largement repris sur les tenues créées par Pascal Jaouen. Rocaille, verre soufflé, tubes et demitubes aux multiples couleurs étaient, à l’image de la broderie Glazig, un indicateur d’appartenance à un territoire. 4•Les jours anciens Broderie blanche, « les jours anciens » est une technique de broderie particulièrement utilisée pour la confection des coiffes bigoudène et lorientaise. Aujourd’hui, elle est enseignée au sein de l’école de broderie d’art de Quimper et orne le linge de table et de maison.
1• De 8 à 93 ans, il n’y a pas d’âge pour apprendre la broderie. 2• Modèle de la collection Gwenn-haDu, de Pascal Jaouen. 3• Détail d’une étape de travail dans l’atelier. 4• Détail de broderie bigoudène, façon Jaouen. 5• Détail soie et jais de la collection Gwenn-ha-Du. 6• Robe Hermine de la collection Gwenn-ha-Du.
Finistère de talents
Val Piriou, Lady Bigoude de la haute couture
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Son nom ne vous dit peut-être rien. Et pourtant, Val Piriou fut, entre 1986 et 1995, l’étoile incontestée du monde de la mode. D’origine finistérienne, elle s’initie très tôt à la couture auprès de ses grands-mères. Après des études à l’école des beaux-arts de Quimper, puis à celle de Rennes, elle part s’installer à Londres. La reconnaissance de son travail est internationale. Ses créations séduisent Madonna, Michael Jackson ou encore Pedro Almodovar. Attachée à ses origines bretonnes et inspirée par les costumes traditionnels, Val Piriou signe un style « néo-bigouden », couplé à l’utilisation de matériaux originaux : fourrure, vinyle, paillettes de bois, lycra, etc. Surnommée « Lady Bigoude », elle devient le nouveau visage de l’avantgarde de la haute couture. C’est ainsi qu’elle est, en 1991, nommée « designer de l’année 1990 » à Londres. Sa carrière fulgurante s’est éteinte avec elle en 1995, alors qu’elle avait 31 ans. Plusieurs de ses créations sont exposées au Musée départemental breton de Quimper, aux côtés de celles de Pascal Jaouen. Il reste encore quelques années aux visiteurs pour les découvrir avant qu’elles ne soient retirées de l’exposition permanente, afin de les protéger des altérations du temps.
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Le Fonds Hélène et Édouard Leclerc, un vent d’art nouveau en Finistère
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terre nouvelle d'expression de l'art contemporain Depuis l'ouverture du Fonds Hélène et Édouard Leclerc en 2011 dans son ancien couvent des Capucins, la ville de Landerneau s'affirme comme une ville où patrimoine historique et art contemporain vivent une union parfaite. Déjà reconnue pour son patrimoine historique, Landerneau poursuit sa mue vers une ville d'expression de l'art des XXe et XXIe siècles. 56
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Joan Miró, Jean Dubuffet, Jacques Monory, Lorenzo Mattotti, Alberto Giacometti, Yann Kersalé... autant de grands noms de l’art moderne et contemporain, dont les œuvres ont été exposées à Landerneau. Le Fonds Hélène et Édouard Leclerc (FHEL) est, en quelques années seulement, devenu une référence internationale dans l’organisation d’expositions de grande envergure, qu’il coproduit avec les grandes institutions françaises et européennes. Le fonds est installé dans l’ancien couvent des Capucins, datant du XVIIe siècle, et classé au titre des monuments historiques depuis 1970. Tour à tour couvent, société linière, brasserie, usine d’algues alimentaires, société de production d’eau de javel, le lieu est aussi l’emplacement du premier hypermarché ouvert par Édouard Leclerc. Aujourd’hui, une halle de 1 600 m² construite au XXe siècle accueille des œuvres emblématiques de l’art des XXe et XXIe siècles : jeune peinture des années 40, figuration critique des années 50, courants de la figuration narrative, Pop art, figuration libre, mais aussi street art, art punk ou bande dessinée. Le Fonds Hélène et Édouard Leclerc défend une culture accessible à tous en ouvrant ses portes à des ateliers d’histoire de l’art, des cycles de conférences, des lectures et des concerts. Une philosophie qui séduit 150 000 visiteurs par an.
LANDERNEAU, C’EST AUSSI…
Le pont de… Rohan
Fonds Hélène & Édouard Leclerc (à gauche) & galerie de Rohan.
Galerie de Rohan, nouvelle référence du genre Installée dans une ancienne librairie, la galerie de Rohan, dédiée aux formes modernes d’expression artistique, a ouvert ses portes en 2015. La première exposition, organisée en partenariat avec le FRAC Bretagne1, avait pour thème « la ligne et le volume » et rassemblait les œuvres de quatorze artistes sculpteurs, de la miniature à la sculpture monumentale. Municipale, la galerie de Rohan a vocation à démocratiser l’art contemporain. Pour cela, elle met en place des animations de sensibilisation permettant de découvrir le talent d’artistes actuels. La galerie s’appuie sur la dynamique lancée par le Fonds Hélène et Édouard Leclerc. De nombreuses passerelles sont d’ailleurs mises en place entre les deux structures. La galerie fait partie d’un plus vaste projet d’élaboration d’un parcours urbain autour de l’art contemporain dans la ville. Ainsi, la Maison du Thoya, une des plus vieilles maisons de Landerneau construite en 1667, sera rénovée en 2016 afin d’accueillir des artistes en résidence. 1
Fonds régional d’art contemporain de Bretagne.
INFO FHEL pour la culture Rue des Capucins 29 800 LANDERNEAU 02 29 62 47 78 4à6€
www. fonds-culturel-leclerc.fr www.ville-landerneau.fr/ Culture-Sport/Galeriede-Rohan
Les ponts habités, très répandus en Europe au Moyen Âge, ont aujourd’hui presque entièrement disparu. Sur les deux que l’on peut voir en France*, l’un se trouve à Landerneau, à l’extrémité est de la rade de Brest : le pont de Rohan. L’ouvrage actuel date de 1510. Construit par Jean II de Rohan, le pont portait à l’origine un moulin, une pêcherie, une chapelle, une salle de garde et… une prison. Les premières habitations individuelles apparaissent au XVIIe siècle. Seul moyen de franchir la rivière de l’Elorn, le pont est alors un lieu stratégique pour le commerce. Pour l’emprunter un péage est mis en place, abandonné en 1760. Long de 67 mètres, il est également le seul pont habité d’Europe à subir la marée et marque la limite entre l’espace fluvial et l’espace maritime. * Le pont de Rohan à Landerneau et le pont des Marchands à Narbonne.
Le parc urbain, espace public du XXIe siècle À seulement quelques encablures du pont habité, longeant les rives de l’Elorn, les anciens terrains de foot de la ville ont laissé place à un parc urbain de cinq hectares, désormais appelé « Les Jardins de la Palud ». Pensé de façon à donner un nouveau visage à la ville, l’agencement des espaces de jeux, de repos, de balades et de déjeuners sur l’herbe a été imaginé de manière harmonieuse. 165 arbres d’essences variées (chênes, saules, érables, hêtres) accompagnent les promeneurs. Son skate park attire les riders en grand nombre. Installé au cœur de Landerneau, le parc urbain est une prolongation de la transformation de la ville. Outre le festival Fête du bruit à Landerneau, il a vocation à accueillir des œuvres de Land art1. 1
Art contemporain utilisant le cadre et les matériaux de la nature.
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finistérien
L’Épervier de Patrice Pellerin Yann, Agnès, Marion, Cha-ka et les autres… Les fans l’attendaient depuis longtemps : le tome 9 de L’Épervier est disponible dans toutes les bonnes librairies. La série, adaptée pour la télévision en 2011, est l’œuvre de Patrice Pellerin. Installé à Lampaul-Guimiliau, il a fait des paysages finistériens le décor des aventures de son héros, le capitaine Yann de Kermeur. 58
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La région de Brest offre des décors splendides qui m’ont donné envie de les dessiner. ” La Nouvelle Écosse au Canada est la nouvelle destination de Yann de Kermeur, dit « L’Épervier ». Dans ce neuvième épisode, une longue traversée attend le capitaine de « La Méduse » vers le port de Louisbourg. « Mais il y a toujours une partie de l’histoire qui se déroule en Bretagne, explique Patrice Pellerin. Dans le tome 9, il ne se passe pas grand-chose pendant la traversée pour Yann. Alors c’est Agnès, une autre de mes héroïnes qui prend une part plus importante de l’action, du côté de Brest. » La série, commencée en 1994, est née de « mon envie de dessiner la Bretagne. Dans le
cycle précédent, toute l’histoire se déroulait en Guyane. La Bretagne me manquait. Et diversifier les lieux de l’action donne une variété au dessin. » Le XVIIIe siècle comme si l’on y était Suivre les aventures de l’Épervier, c’est aussi se plonger au cœur de la Bretagne du XVIIIe siècle. Chaque album est un petit bijou de reconstitution historique. Le dessinateur effectue de nombreuses recherches. « Je travaille avec des livres d’archives, des gravures et dessins anciens, des plans d’ingénieur. Je me documente auprès d’historiens. En Guyane, j’ai participé à des fouilles archéologiques. Mes dessins ont servi d’illustrations à des revues spécialisées. Les premiers albums étaient moins documentés. Maintenant, les archéologues me demandent mon avis, à moi, l’auteur de BD », se réjouit Patrice, non sans une certaine fierté. Son dessin est réaliste. Pour ses personnages, Patrice s’inspire des gens qui l’entourent ou de personnes célèbres.
La Bretagne, source d’inspiration et pays d’accueil En 1993, le dessinateur, né à Brest mais vivant en Provence, revient s’installer à Lampaul-Guimiliau, tout près de la maison familiale, à Sizun. « On y venait souvent en vacances. Dessiner ces paysages préservés est plus facile maintenant que je vis sur place. » La tour Vauban, le fort de Bertheaume, les châteaux du Taureau et de Kerjean, la ville de Brest… Le Finistère est une source d’inspiration inépuisable pour le dessinateur. Son choix d’y jeter l’ancre n’est pas anodin. « Nous avons reçu un accueil vraiment chaleureux, malgré la réputation des Léonards, se souvient-il en souriant. Les gens partent du principe que si l’on choisit de vivre ici, c’est qu’on aime la région. Cela suffit pour être le bienvenu. Ici, quand je fais mon footing, tout le monde se dit bonjour. J’aime la sincérité et la simplicité des gens. »
La Méduse, le vaisseau dirigé par le capitaine Yann de Kermeur. Décors à part entière des aventures de l’Épervier, les bateaux d’époque dessinés par Patrice Pellerin sont l’objet d’une reconstitution historique détaillée.
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La « demoiselle » du Finistère.
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Didier Guillou, du restaurant Tara Cantine de Mer, et Gwen Coïc, patron pêcheur sur l’Odyssée se connaissent depuis longtemps et ont l’habitude de travailler ensemble.
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La langoustine « DEMOISELLE » DU FINISTÈRE
On l’appelle affectueusement la « demoiselle » ou « l’or rose » du Finistère. Réputée et courtisée, la langoustine, pêchée dans le sud du département, est l’un des crustacés les plus appréciés des Français. À la fois noble et facile à cuisiner, elle s’accommode à tous les goûts. Au Guilvinec et dans les ports du pays Bigouden, l’arrivée des bateaux au port est un moment prisé par les restaurateurs attentifs à la fraîcheur de leurs produits. finistère mag
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De la mer…
Pour Gwenaël Coïc, dit Gwen, patron de l’Odyssée, chalutier attaché au port de Lesconil, la pêche est une histoire de famille. Passionné, ce fils et petit-fils de pêcheur prend la mer chaque jour. Pour trouver la meilleure zone de pêche, il se fie à son instinct et à sa connaissance des habitudes de ce crustacé si recherché. Port réputé pour sa langoustine, dont il était le fleuron dans les années 70, Lesconil possède le charme si particulier de ces lieux chargés d’histoire et dont les pierres gardent la trace laissée par l’homme au fil du temps. Ici, le visiteur est happé par la force de cette mer si proche, à la fois familière et impressionnante. Ce port, Gwen Coïc le connaît bien. Né à Plobannalec-Lesconil, le pêcheur a suivi les traces de son père et de son grand-père. « Mon père pêchait au large. Il partait longtemps. Enfant, je ne l’ai pas beaucoup vu. La pêche à la langoustine est physiquement très dure, mais je rentre tous les soirs. » Tous les jours, lui et son matelot Ronan Tirilly embarquent pour une journée de pêche, de l’aube jusqu’à 17 heures, heure de la criée du Guilvinec. « Une très bonne journée, c’est environ 250 kg de langoustines », explique
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Gwen. Il a choisi de rester ancré au port de Lesconil en raison de la proximité des zones de pêche. « J’ai mes habitudes dans le sud des Glénan. » Pour saisir le meilleur secteur, le pêcheur suit son instinct. « On a aussi des renseignements avec les copains. Avant, ça se passait beaucoup à la VHF. C’est moins le cas aujourd’hui. » Gwen connaît surtout très bien les habitudes du petit crustacé. « Les langoustines se trouvent au fond de la mer, de 60 à 130 mètres de profondeur. Un peu moins parfois dans la baie. Mais elles vivent un peu comme les taupes, dans des terriers qu’elles creusent à 5 ou 6 mètres dans le sol. » Avril à juin : période d’abondance Les pêcheurs ont parfois quelques frayeurs. « Pour trouver les plus belles langoustines,
De gauche à droite : Gwen Coïc, à la barre de l’Odyssée, repère les zones de pêche, Ronan Tirilly à la manœuvre descend et remonte les chaluts 3 à 4 fois par jour, Didier Guillou récupère la pêche du jour pour son restaurant Tara Cantine de mer.
il faut slalomer dans les rochers. Le matériel peut s’accrocher. » Puis, il faut aller vite. Les chaluts sont remontés par enroulage hydraulique. Une manœuvre délicate qu’il faut surveiller de près, Gwen à la barre ; Ronan à la manœuvre. Les langoustines sont déchargées sur la table de tri et triées immédiatement. Les plus petites sont rejetées à la mer. « Il faut trier le plus vite possible pour les mettre dans les viviers et les garder vivantes, explique Ronan. Pour les acheteurs, c’est un gage de qualité. » La langoustine se consomme toute l’année. Mais c’est entre avril et juin « qu’on la trouve en abondance », confirme Gwen. C’est donc aussi à cette période qu’elle est la plus abordable financièrement. Les amateurs de produits ultra frais peuvent même acheter leurs poissons et fruits de mer directement au pêcheur de retour au port. « Une loi datant de Colbert nous permet de vendre notre pêche directement sur le quai. » À son retour au port, Gwen est presque sûr de trouver Didier Guillou, patron du Tara Cantine de Mer, qui attend la pêche du jour pour la servir, ultra fraîche, dans les assiettes de son restaurant…
La langoustine, emblème du Finistère sud
Le Guilvinec, Loctudy, Lesconil sont des ports emblématiques de la pêche à la langoustine en Finistère Sud. Le crustacé en a tiré son surnom de « demoiselle de Loctudy ». La vente en criée a lieu au Guilvinec, deux fois par jour, à 6h et à 16h30. Si la langoustine se déguste partout en France, elle supporte mal le transport. C’est pourquoi, les ports du pays Bigouden sont des lieux privilégiés pour la savourer pleinement. LA Criée Terre plein du port - 29730 LE GUILVINEC 02 98 58 11 40
Le Guilvinec est le premier port de pêche artisanale de France, dont la langoustine est la star sans conteste. Haliotika, Cité de la Pêche, y propose de nombreuses animations pour découvrir le monde fascinant de la pêche en mer, ainsi que des sorties à bord d’un chalutier.
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… à l’assiette
Cuisine soignée et convivialité, telle est la promesse d’un repas au Tara Cantine de Mer à Plobannalec-Lesconil. Le restaurant de Didier Guillou s’inscrit parfaitement dans le mouvement d’une cuisine à la fois raffinée et accessible à tous : la bistronomie. Ici, la langoustine, tout juste débarquée de la pêche, est cuisinée avec cœur et passion.
Bistronomie. Depuis quelques années, le mot résonne de plus en plus fort dans le monde de la grande cuisine. Néologisme né de la combinaison de « bistrot » et « gastronomie », le concept séduit autant les chefs que les clients. « Une personne de Gault et Millau est venue au restaurant il y a 2 ou 3 ans. C’est elle qui m’a dit que la catégorie ‘Bistronomie’ me correspondait. Je suis assez d’accord avec cette définition d’une cuisine de qualité accessible à tous, explique Didier Guillou. Ce n’est pas anodin si j’ai appelé mon restaurant ‘cantine’. Je voulais qu’on se sente à l’aise de pousser la porte. Et chez moi, la vue
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sur mer n’est pas réservée. Tout le monde peut profiter de ce paysage magnifique qui change de minute en minute. » La cuisine de Didier allie subtilement produits de la terre et de la mer. Le restaurant, où tout est fait maison, est connu pour sa fameuse lotte au lard et au cidre. Quant à la langoustine, elle tient une place de choix sur la carte de cette cantine d’un nouveau genre, aménagée avec goût dans un ancien atelier mécanique maritime, sur le port de Lesconil. Didier va chercher ses « demoiselles », directement au bateau, après avoir passé commande à Gwen Coïc, patron
pêcheur de l’Odyssée. « Je travaille en flux tendu, pour servir des produits d’une grande fraîcheur. Avec la langoustine, c’est encore plus important. J’appelle en mer pour commander la pêche du jour et j’achète avant même le passage en criée. » Didier prépare deux tailles de langoustine. « La petite, plus fine en goût, est parfaite nature et froide, avec de la mayonnaise. La grosse accompagne des plats chauds plus structurés. Je les cuis vapeur, mais je récupère le jus pour mes fonds de sauce, afin de ne perdre aucune vitamine. Les langoustines sortent de la mer. Je n’ai donc pas besoin de les saler. » En cuisine, Didier est dans son élément. « J’appelle ça la “guerre du feu”, s’amuse-t-il. Il faut trouver la bonne température, capter le bon moment pour ralentir le feu… » Pour proposer une carte originale, le chef a su s’entourer d’une équipe formée dans les plus grandes cuisines. « Nos recettes sont basées sur l’échange à 80%. Je laisse toute liberté à mon équipe sur les entrées et les desserts. J’ai un peu plus de mal à lâcher prise sur les plats, avoue-t-il. Je me sens davantage artisan restaurateur que commerçant. » Après le service, Didier va en salle,
à la rencontre de ses clients. Il n’hésite pas à enrichir sa cuisine de leurs suggestions et remarques. Didier est particulièrement attentif à la provenance de ses produits, ainsi qu’à la qualité de leur acheminement. Les huîtres sont élevées à l’île Tudy. « Il n’y a pas de trempage. Elles y grandissent réellement. » Les fromages sont 100% bretons. « Le Ti Pavez de Briec, le chèvre du Menez Hom… tous sont d’origine bretonne. » Le jambon servi aux enfants est issu d’un cochon « né, élevé et abattu en Bretagne. Valoriser les circuits courts est une véritable démarche qui exige de faire des choix. Parfois, je suis obligé de stopper mon approvisionnement. » Côté boissons, Didier est tout autant exigeant. Du Muscadet de Nantes au vin de Bordeaux, en passant par le Cognac de Royan ou la bière anglaise, « tout est acheminé à la voile. » Un esprit « slow-food », ancré dans l’air du temps, que Didier assume pleinement.
De gauche à droite : Entre terre et mer, les plats du Tara, sont tous faits maison. Une cantine d’un nouveau genre, aménagée avec goût dans un ancien atelier mécanique maritime. La grosse langoustine peut peser jusqu’à 160 g vivante.Cuite, elle perd quasiment 50% de son poids.
INFO Tara Cantine de mer 02 98 822 743 cantinedemer@orange.fr www.cantinedemer.com Ouvert d’avril à octobre.
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La recette de Didier Guillou
Cassolette de lotte et langoustines & sa fondue de poireaux au cidre Pour 4 personnes • 1,4 kg de filet de lotte pelée • 8 tranches de poitrine fumée • 100 g de lardons fumés • 2 x 25 cl de cidre brut (50 cl) • 3 x 25 cl de crème (75 cl) • Sel • Piment d’Espelette • 12 grosses langoustines • 5 cl de Cognac ou de Lambig • 2 beaux poireaux • 50 g de beurre 1/2 sel • Huile d’olive • Poivre 5 baies
Découvrez les coulisses de la pêche en mer Une découverte ludique & passionnante • Assistez à l’arrivée des chalutiers • Profitez de la terrasse panoramique • Découvrez les 2 parcours interactifs
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La lotte
Préchauffer le four à 180°C (thermostat 6). Lever les filets et les larder avec la poitrine fumée. Les disposer dans un plat avec les lardons et 25 cl de cidre. Mettre au four pendant 8 minutes. Récupérer le jus de cuisson. Dans une poêle bien chaude, verser le jus de cuisson et laisser réduire avec la lotte 4 à 5 minutes. Crémer (25 cl de crème). Assaisonner avec du sel et du piment d’Espelette.
Poêlée de langoustines
Dans une poêle, faire revenir les langoustines dans de l’huile d’olive pendant 5 minutes, puis flamber au Lambig ou Cognac et crémer (25 cl de crème). Assaisonner avec du sel et une pincée de piment d’Espelette. Laisser réduire pendant 2 à 3 minutes.
Fondue de poireaux au cidre
Prendre 2 beaux poireaux, les émincer, les laver et les égoutter. Dans une poêle, faire fondre les poireaux avec du beurre 1/2 sel en surveillant. Ajouter 25 cl de cidre et 25 cl de crème à la fin. Rectifier l’assaisonnement avec le sel et le poivre 5 baies. Dans une cassolette, tapisser de fondue de poireaux et y déposer la lotte et les langoustines. Mettre au four 3 minutes à 180°c (thermostat 6).
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Bientôt les vacances !
Mais impossible de choisir votre destination. Découvrez celle qui est faite pour vous en répondant à ces questions. Ce test vous dira quel séjour s’accorde naturellement à votre personnalité.
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Pour vous les vacances riment avec :
B A
Farniente, bronzage et insouciance. Remise en forme par la pratique de sports nouveaux et visites en tous genres. C Châteaux de sable, pêche à pied et dégustations culinaires. D Tout cela à la fois.
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C D A B
Pour vous sentir vraiment en vacances, vous avez besoin de : Faire découvrir à vos enfants ce que vous aimiez à leur âge. Inviter vos amis à un barbecue façon « auberge espagnole » dans votre résidence de vacances. Rompre avec le quotidien en découvrant des endroits toujours nouveaux. N’avoir rien à décider, ni à faire.
3 D A B C
Si vous deviez passer vos vacances avec une star, vous choisiriez : Le musicien Yann Tiersen, installé sur l’île d’Ouessant, compositeur de la célèbre musique d’Amélie Poulain. Jean Galfione, champion olympique de saut à la perche reconverti dans la voile, installé dans le Finistère. La chanteuse Nolwenn Leroy, née à Saint-Renan près de Brest. L’actrice Clémentine Célarié, amou- reuse de la presqu’île de Crozon.
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Ce dimanche, soirée
A
Un long dimanche de fiançailles, de
Jean-Pierre Jeunet, tourné à Penmarc’h. La série Doc Martin, tournée à Doëlan. Le Peuple migrateur, de Jacques Perrin, tourné à Kerlouan, Lampaul-Ploudalmé- zeau et Saint-Pabu. D Élisa, de Jean Becker, tourné à l’île de Sein. B C
tranquille à la maison. Vous regardez :
5
B
Vos secrets de beauté pendant les vacances sont :
Une bonne alimentation et beaucoup de repos. A Rien que le soleil ! Ma peau aussi prend des vacances. D Un peu de maquillage et beaucoup de bonne humeur. C Marinière et crème solaire pour tout le monde.
6 A.
D B C
En vacances, je mange : Sandwich au pâté
et thermos de café.
Coquillages et crustacés, crêpes,
cidre, fraises… Je goûte toutes les spécialités locales. Gastronome, je recherche les meilleurs restaurants du moment. Palets bretons, galettes et caramels au beurre salé.
VOUS OBTENEZ UNE MAJORITÉ DE...
A
B
C
D
Vous êtes une hyperactive des vacances
Pour vous, les vacances doivent être reposantes
Jamais sans ma tribu
Vous êtes multi-facettes
Les vacances rêvées ? Celles qui vous permettront de réaliser tout ce que vous ne pouvez pas faire au quotidien, tout en vous amusant. Sur un bateau ou dans un musée, en randonnée ou à la découverte des îles lointaines, rien ne vous effraie. Sac sur le dos, aventurière en tous points, vous êtes en quête de nouveautés et de rencontres surprenantes. N’hésitez plus ! Le Finistère vous offre un large panel d’activités. Optez pour des séjours « rando » ou « inédits », dans les endroits les plus insolites. Ou embarquez vers une île finistérienne pour un dépaysement garanti. Avides de sensations nautiques ? Surf, char à voile, balades en voiliers, paddle board, les eaux transparentes du Finistère vous attendent.
Vous avez besoin de vous ressourcer, de quitter le rythme effréné de la vie active. Les vacances à courir partout, ce n’est pas pour vous. Il vous faut du repos, dans un cocon de calme bienveillant et restructurant. Vos vacances idéales sont celles où le temps ne compte plus. Offrez-vous une pause bien-être en Finistère lors d’un séjour en thalasso. Laissez-vous bercer par le murmure des vagues et profitez des prestations haut de gamme et personnalisées selon vos envies dans des établissements exceptionnels.
Partager des moments inoubliables avec vos enfants, les voir évoluer dans un environnement nouveau, expérimenter en famille de nouvelles sensations, voilà votre vision des vacances. Entourée de votre tribu, vous recherchez des activités ludiques et enrichissantes qui plairont aux petits et aux grands. Avec ses grandes étendues de sable idéales pour des séances de pêche à pied, ses séjours en parc d’attraction, ses ateliers cuisine authentiques ou encore ses activités nautiques accessibles aux plus petits, le Finistère est le paradis des enfants, et de leurs parents. Laissez-vous tenter par des séjours « Happy Family », des circuits sur-mesure pour toute la famille.
Pour vous, pas question de concevoir vos vacances selon un format précis et défini. Curieuse et enthousiaste, tous les programmes vous correspondent. Vous savez allier farniente et découvertes culturelles, activités sportives et sensations culinaires, à deux, entre amis ou entourée de toute la famille. Sans idées préconçues, vous savez vous adapter à toutes les ambiances, des plus simples aux plus sophistiquées. Le Finistère est le lieu par excellence qui comblera vos envies d’aventure ou de tranquillité. Un séjour « Signé Finistère », voilà ce qu’il vous faut !
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