Conseil International de la Chasse et de la Conservation du Gibier CIC – La Conservation à travers la gestion durable de la faune sauvage
CIC MAGAZINE 2019/1
Conseil International de la Chasse et de la Conservation du Gibier Internationaler Rat zur Erhaltung des Wildes und der Jagd International Council for Game and Wildlife Conservation
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DANS LA PRÉSENTE ÉDITION Éditeur: CIC Direction générale H-2092 Budakeszi Boîte postale, Hongrie Tél.: +36 23 453 830 Fax: +36 23 453 832 E-mail: office@cic-wildlife.org www.cic-wildlife.org
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Editorial
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A la Une
CARREFOUR Ouvrir la voie pour la conservation de la faune sauvage
Visions pour la conservation de la faune sauvage en Amérique du Nord
Visions pour la conservation de la faune sauvage en Amérique latine
Visions pour la conservation de la faune sauvage en Europe
Visions pour la conservation de la faune sauvage dans la région Asie-Pacifique
État de la conservation de la faune sauvage en Afrique
L’importance des femmes dans la conservation
Prix du CIC
Chasse au Trésor 2019
Observation de la faune sauvage
Mises à jour du Système d’Evaluation des Trophées #12
Sous les projecteurs : Imrich Šuba
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Nouvelles Régionales et Nationales
Namibie : Rapport de l’année
Papier concernant la position de la NAPHA
Botswana : la levée de l’interdiction de la chasse
L’environnement rural roumain n’est plus sûr !
Document de travail sur la chasse à l’étranger
Nouveau président de l’Association de chasse polonaise
Jagd & Hund 2019
L’avis de l’Afrique du Sud : une réponse au phénomène anti-chasse
La chasse avec des armes à feu à poudre noire est complètement légale en Hongrie
Les pays en voie de développement montrent l’exemple en matière d’intégration de la biodiversité
Il y a plusieurs liens dans ce magazine. Vous pouvez regarder des videos et des albums photo en recherchant les symboles, lorsque vous faites défiler sur une image. Les albums photo sont également soulignés. 4
Relations Internationales
Les oiseaux migrateurs
Le directeur général du CIC a été sélectionné pour siéger au comité consultatif de conservation du DSC
Préparer son argumentaire
6e réunion de la plate-forme des grands carnivores en Europe
Budapest 2021
Michel Mantheakis Safaris: Outfitter of the Year 2019 de DSC
Tanzanie – Comment la chasse sauve des vies
La défense de la chasse européenne : FACE
La journée mondiale de la faune sauvage et la vie aquatique
La chasse comme outil de prévention des incendies en Espagne
Vidéo ou audio lien
Album Photos 5
Médias et Publications
Réseaux sociaux – Ami ou ennemi de la conservation ?
Symposium international de journalisme
Informations sur le podcast « Wilderness » de Byron Pace
Podcasts par Cara Santa Maria
Modern Huntsman
NAPHA Social Media Guide
Annonces
La Hongrie et le Liechtenstein rejoint l’initiative 1 euro par chasseur
Nouveaux articles dans le CIC Shop
Loyauté CIC – József Váry a fêté ses 95 ans !
In Memoriam
Présentation du siège du CIC
Nouveau chef de la délégation au Royaume-Uni
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EDITORIAL
George Aman Président du CIC
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CARREFOUR Ouvrir la voie pour la conservation de la faune sauvage
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Windhoek, Namibia 2–4 mai 2019
Ministère de l’environnement et du tourisme, Namibie
Conférence Internationale
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A LA UNE 66e Assemblée Générale Conférence Internationale: CARREFOUR – Ouvrir la voie pour la conservation de la faune sauvage La 66e Assemblée Générale s’est tenue du 2 au 4 mai 2019 à Windhoek, en Namibie, sous le thème Crossroads- Leading the Way for Wildlife Conservation (Carrefour – Ouvrir la voie pour la conservation de la faune sauvage). La conférence, qui était hébergée par le ministère de l’environnement et du tourisme de Namibie, a servi de plate-forme pour des discussions-ateliers et des présentations sur les avancées et les défis en matière de conservation de la faune sauvage, et sur les meilleures pratiques de Namibie, d’Afrique et du monde entier. La conservation de la faune sauvage étant actuellement en pleine évolution, cette conférence a réuni différents acteurs pour discuter des problèmes du point de vue de l’Afrique, de l’Europe et du monde entier. Il s’agissait également de réfléchir de manière différente au rôle des jeunes générations et des femmes dans les efforts de conservation.
dans le futur de la Namibie. Le ministre Shifeta a également mentionné des problèmes tels que l’exploitation illégale de la faune sauvage, qui diminue potentiellement la valeur des ressources les plus précieuses du pays. Dans son discours de bienvenue, George Aman, le président du Conseil International de la Chasse et de la Conservation du Gibier, a présenté Pohamba Penomwenyo Shifeta
Lors de la cérémonie d’ouverture, l’Honorable Pohamba Penomwenyo Shifeta, ministre de l’environnement et du tourisme de Namibie, a adressé des remerciements et un discours de bienvenue. Son intervention a porté sur la conservation et ses avantages pour la faune sauvage, ainsi que le rôle primordial de son utilisation durable 11
les chasseurs comme défenseurs prépondérants de l’environnement. La chasse est, en effet, fondamentalement liée à l’équilibre de la faune sauvage et de la nature. Il est également revenu sur le titre de la conférence « Crossroads », qui fait référence à l’utilisation durable et à l’urgence de changer nos priorités pour privilégier la conservation. La création de nouvelles alliances, la communication de notre message et notre présence dans les médias font partie des principales stratégies pour réaliser cet objectif.
George Aman, Président du CIC Danene van der Westhuyzen
Danene van der Westhuyzen représentait la délégation namibienne du CIC. Elle a appelé les chasseurs à se responsabiliser par rapport aux défis posés par la conservation, car les humains se doivent de s’impliquer dans la nature. Le Dr Holly Dublin a noté que les conflits et divergences d’opinions peuvent altérer le processus de conservation et ses performances. Les objectifs ont été présentés ; il s’agit de réfléchir aux conflits chroniques dans le domaine de la conservation et de la chasse. Le but est de nouer des alliances avec les partenaires les moins attendus car cette collaboration est essentielle pour évoluer. Le Forum mondial de la nature de l’UICN de 2020 a été cité comme transition importante dans le processus de conservation. Il jouera un rôle critique en offrant de nouvelles expertises et en mettant en œuvre des changements importants.
Dr. Holly Dublin
Album photos de la cérémonie d’ouverture et de l’assemblée des membres
Tim Wittig a fait un discours très important sur le commerce illicite de la faune sauvage et le rôle des initiatives anti-corruption pour renforcer la lutte contre ce phénomène. Le commerce 12
illicite de la faune sauvage a été décrit comme une menace très importante de la survie des espèces, et comme une véritable entreprise criminelle globalisée. Ces réseaux criminels internationaux sont également souvent liés à d’autres menaces, comme le trafic de drogue et humain, la corruption et les groupes terroristes. Une étude de cas impliquant un chargement d’ivoire en Tanzanie a été citée. Celle-ci dénonçait l’influence de la corruption inhérente au commerce illicite de la faune sauvage, avec une grande fréquence de la fraude autorisée, des pots-de-vin et de mauvaise utilisation des fonds destinés à la conservation.
Tim Wittig
Dans son discours d’introduction intitulé Putting Conservation First (Défendre la conservation avant tout), Shane Mahoney a défini la conservation comme une éthique et un programme d’utilisation, d’allocation et de protection des ressources. La Namibie a été citée car elle a réussi à lier utilisation durable et protection. Shane Mahoney a également abordé la perception de la communauté des chasseurs par le grand public et indiqué que ce dernier ne considère pas les chasseurs comme défenseurs de la conservation. Il a été suggéré que la communauté se concentre sur un
Shane Mahoney soutien holistique de la nature et de la conservation, et pas simplement sur les espèces chassées. La communication a également été placée au centre de la discussion. Les tendances sociales ne seront pas renversées, et nos arguments doivent être présentés de manière positive dans ce contexte.
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« Visions pour la conservation de la faune sauvage en Amérique du Nord » Le professeur Dr L. Scott Mills (Viceprésident associé de la recherche pour le changement global et la durabilité à l’université du Montana) a ouvert cette session et présenté succinctement le modèle nord-américain. Ce dernier avait été introduit suite à l’extinction catastrophique qui a eu lieu à la fin du 19è siècle/au début du 20e siècle à cause des massacres et du marché de la chasse non régulés. Ce modèle fusionnait la conservation et le développement durable avec la recherche scientifique. Il garantissait que les fonds provenant de la chasse étaient distribués dans les secteurs tels que la gestion de l’habitat et la conservation. Ces actions profitaient à de nombreuses espèces différentes, et pas seulement à celles chassées. Les principes du succès du modèle nord-américain ont été présentés. Il s’agit notamment d’établir un équilibre entre les avantages et les difficultés pour les personnes impliquées dans la
Prof. Dr. L Scott Mills
conservation, l’application du pouvoir de la science de la faune moderne et l’importance des partenariats. Ronald Regan, directeur général de l’Association internationale des agences de pêche et de la faune sauvage a ensuite expliqué qu’il était crucial d’encourager la conservation et la constitution de la conservation pour tous. Il faudrait faire une proposition de valeur plus claire aux entités gouvernementales d’Amérique du Nord en ce qui concerne la conservation et les avantages qu’elle apporterait aux citoyens de chaque juridiction. Le besoin de fonds supplémentaires a également été mis en avant. On prévoit qu’un milliard de dollars US sera nécessaire pour la gestion des espèces à l’avenir. La prise en compte de nouveaux publics est également considérée comme moteur pour la conservation. Il s’agit de se tourner vers l’extérieur, la jeunesse, les femmes et la génération Y.
Ronald Regan
Corey Mason und Shane Mahoney
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avis, la solution consisterait à interagir avec de nouvelles personnes et à adopter une vision inclusive de la faune sauvage. Toutes les espèces de la faune sauvage doivent être considérées, pas uniquement les espèces chassables. Il faut accepter les défis majeurs qui se présentent, agir différemment, et avant tout écouter les personnes dont la survie dépend de la faune sauvage.
Le directeur exécutif du Dallas Safari Club, Corey Mason, a mentionné les critiques essuyées par le modèle nord-américain, malgré le succès de ce dernier. Ce phénomène peut s’expliquer par une réduction de l’implication des citoyens dans la nature qui les entoure. En effet, moins de 10 % d’Américains participent à des activités de chasse. La majorité des citoyens n’ont pas de connaissances directes de la conservation de la faune sauvage et sont informés principalement par des sources intermédiaires. Le principal défi est, par conséquent, de redonner du sens à nos activités, de s’identifier en tant que communauté, d’interagir avec les personnes dont les avis sont différents et d’essayer de trouver des terrains d’accord. Shane Mahoney décrit la nature comme un cadeau fait à l’humanité. Pour lui, le seul espoir pour la faune sauvage consiste à convaincre la population que la conservation de la faune sauvage constitue un acte de civisme. À son 15
« Visions pour la conservation de la faune sauvage en Amérique latine » M. Diego F. Amorocho a indiqué que WWF en Amérique latine tentait de conserver les populations de faune sauvage en travaillant sur la salubrité et la connexion de son habitat afin de conserver les avantages pour la population locale. Pour ce faire, et afin de réaliser les objectifs de développement durable, il préconise la coopération au sein des différents secteurs impliqués. Sur la base de nombreux exemples de la région, les intervenants s’accordent à dire que la valeur des ressources fauniques pour les humains et leur utilisation doivent être prises en compte dans le cadre du processus de conservation. La chasse peut s’avérer un outil de conservation important. Elle peut profiter à la population locale, qu’il s’agisse d’un moyen de subsistance, d’activités sportives ou de gestion des populations fauniques. Il est important d’impliquer le secteur privé, et tout particulièrement les membres de la communauté des chasseurs qui ont tout intérêt à ce que la faune sauvage et son habitat soient conservés. Il s’agit également de sensibiliser les médias et de les utiliser pour changer la perception du public sur la chasse. Finalement, les intervenants étaient d’avis que les communautés doivent être impliquées et les problèmes de développement local doivent être pris en compte.
à gauche: Diego Fernando Amorocho Llanos à droite: Dr Ramon Perez Gil-Salcido
La deuxième session a été modérée par le Dr Ramon Perez Gil-Salcido (Président de FAUNAM), qui a présenté l’utilisation durable des espèces naturelles en Amérique centrale et en Amérique du Sud. La faune sauvage est utilisée dans 27 pays de la région, et les modèles d’utilisation sont variés. Cependant, à cause de la mise en application hétérogène des lois, du manque de réglementations et de mécanismes de suivi, ainsi que de lacunes en termes d’informations scientifiques, les chasseurs sont considérés comme les principaux responsables de la raréfaction de la biodiversité. 16
:
Visitez tous les albums de la 66e Assemblée Générale et CARREFOUR - Ouvrir la voie pour la conservation de la faune sauvage, Conférence internationale, 1–4 Mai 2019, Windhoek, Namibie (mot de passe requis, seulement pour les membres de CIC)
Pour tous les lecteurs :
Album photo de toutes les sessions 17
« Visions pour la conservation de la faune sauvage en Europe » 3e session de la conférence internationale « À la croisée des chemins », modérée par Dr John D. C. Linnell de l’ Institut de recherche sur la Nature, Norvège (NINA), et axée sur les visions pour la conservation de la faune sauvage en Europe. Les intervenants étaient Torbjörn Larsson, président de la Fédération des associations de chasse et conservation de la faune sauvage de l’UE (FACE) et Karl-Heinz Florenz, membre du Parlement européen. Dr Linnell a ouvert la discussion par une courte présentation de la chasse en Europe. Il est revenu sur la chasse au 19e siècle, lorsque les récoltes étaient mal régulées et que la faune sauvage était sévèrement amoindrie, et a insisté sur l’importance de connaître notre passé afin de prendre de meilleures décisions pour l’avenir. Aujourd’hui, grâce à la reforestation active et à la réintroduction et au recouvrement de grands herbivores et carnivores, les populations de gibier refont surface dans toute l’Europe. Il a également mis l’accent sur la diversité des systèmes de chasse européens par rapport au modèle nord-américain unifié qui ressort dans diverses institutions de gestion et dans divers contextes sociaux et droits de la chasse. Bien que avis contrastés et désaccords sur l’utilisation de la faune sauvage soient nombreux, il est convaincu que l’Europe est un bon modèle de co-habitation avec les animaux
Torbjörn Larsson et Karl-Heinz Florenz
et que son potentiel de conservation de la faune sauvage dans l’Anthroprocène est incroyable. Torbjörn Larsson (président de la FACE) a ensuite parlé de la crise de la biodiversité qui touche actuellement l’Europe. Seuls 60 % des habitats européens protégés ont un statut de conservation favorable. Il a également souligné l’importance de protéger les plus petites espèces de gibier, en particulier les oiseaux : sur les 450 espèces d’oiseaux en Europe, 50 % d’entre elles voient leur nombre chuter, et 40 % des espèces d’oiseaux chassables sont de moins en moins nombreuses. À cet égard, il a déclaré que régler les problématiques 18
Dr John D. C. Linnell
résultant des pratiques d’agriculture modernes était crucial.
également déclaré qu’un soutien financier plus important devait être garanti, représentant actuellement un obstacle majeur aux activités de mise en œuvre.
Karl-Heinz Florenz (membre du Parlement européen) a expliqué comment obtenir de l’influence à Bruxelles. Il a déclaré qu’il était important de former des groupes protégeant les individus et leurs idéaux, et que la seule manière de faire et de transmettre leurs messages était de collaborer. Un Intergoupe à Bruxelles serait idéal pour protéger les intérêts des chasseurs… Mais ce n’est réalisable qu’avec le soutien d’autres membres du Parlement européen.
M. Florenz a approuvé et a ajouté que la sensibilisation était également essentielle pour que le grand public comprenne la chasse et ses avantages pour la conservation de la faune sauvage. Il a également parlé de l’importance de dialoguer avec les membres du Parlement, en particulier avec le nombre croissant d’organisations non gouvernementales aux programmes anti-chasse – À Bruxelles, 30 ONG sont contre la chasse pour chaque ONG pro-chasse.
Suite à une série de questions du modérateur, M. Larsson a insisté sur le fait que la communauté des chasseurs devait effectuer des partenariats stratégiques et travailler en étroite collaboration avec les utilisateurs de la nature, comme le Fonds mondial pour la nature (WWF). Il a
Les intervenants ont confirmé que la communauté des chasseurs devait communiquer efficacement ses points de vue, mais aussi accepter ceux des nonchasseurs concernant la nature et la chasse. 19
« Visions pour la conservation de la faune sauvage dans la région Asie-Pacifique »
De gauche à droite : Dr Ahmad, Keiya Nakajima, Don Hammond, Dr Hiromasa Igota et Michael ‘t Sas-Rolfes (moderateur)
Dans son discours d’introduction, le Dr Hiromasa Igota (Université Rakuno Gakuen) a présenté son point de vue sur la conservation de la faune dans la région. Celle-ci est reconnue pour la diversité de ses habitats et de ses paysages, qui contribuent à la richesse de la faune mammifère. Cependant, les pays de cette région sont témoins d’un déclin du nombre d’espèces
fauniques depuis le début du 20e siècle. Les causes de cette décroissance sont principalement humaines. Ces dernières années, certains gouvernements ont commencé à défendre la conservation de la faune sauvage en introduisant des « zones de protection ». En Chine, elles représentent 20 % du territoire, et 5 % au Japon. La surabondance est un autre sujet d’inquiétude dans cette région. La 20
faucons sont répertoriés comme espèce menacée d’extinction, et leur conservation, conformément aux accords internationaux, est essentielle pour l’équilibre des écosystèmes. Certains rapaces se trouvent tout en haut de la chaîne alimentaire et leur survie assure le maintien de l’équilibre de l’environnement naturel. M. Don Hammond, président du conseil du gibier en Nouvelle-Zélande, a établi un parallèle entre les populations fauniques actuelles et la situation il y a 1000 ans. En effet, à cette époque, le pays ne comptait aucun mammifère, à part la chauvesouris. Le pays compte désormais un grand nombre d’espèces non indigènes et la chasse des espèces indigènes est illégale. À cause de l’afflux d’espèces envahissantes en Nouvelle-Zélande, la chasse est une activité très importante pour protéger la faune indigène du pays. La population urbaine ne comprend pas ces problèmes et il revient aux chasseurs d’y remédier.
population faunique a parfois dépassé sa limite maximale. Des sangliers et chevreuils des marais en Corée du Sud, au cerf Sika au Japon, la surabondance peut entraîner de sérieux dommages pour l’agriculture et la sylviculture. Le Dr Ahmad a présenté les problèmes rencontrés actuellement par le Pakistan. Il s’agit notamment du léopard des neiges, espèce menacée d’extinction et également source de conflits avec les humains (le léopard chasse le bétail) et de la conservation des reptiles dans certaines régions du Pakistan. Le commerce illégal constitue un autre problème croissant dans le pays. Certaines plantes aphrodisiaques franchissent en effet illégalement la frontière. La conservation basée sur la faune sauvage et la chasse sont proposées comme solutions potentielles à ces problèmes. Elles permettraient, en effet, d’obtenir les fonds nécessaires pour protéger la faune du pays.
Les intervenants se sont accordés sur l’importance des réseaux sociaux pour toucher de nouveaux publics, mais ceux-ci peuvent être considérés aussi bien comme un outil que comme un danger. Bien que le point de vue sur les réseaux sociaux soit principalement anti-conservationniste pour l’instant, il est important de diffuser notre conception de la conservation.
Keiya Nakajima, Vice-Président de l’association internationale pour la Fauconnerie et la Conservation des rapaces, en Asie, s’est exprimé sur la fauconnerie et son lien avec la conservation. Les 21
« État de la conservation de la faune sauvage en Afrique » Julian Blanc (Responsable principal du programme de la faune, Global Wildlife Unit, UNEP) a ouvert la session en présentant les principaux éléments de la conservation en Afrique. La géographie et les habitats représentent les principales menaces pour les espèces de la faune sauvage, et tout particulièrement les changements dans l’utilisation des sols. Ces changements sont difficiles à surveiller. On observe, en effet, des gains comme des pertes dans les zones telles que les forêts, les prairies et les marais en zone humide. Cependant, de nombreuses pertes sont attribuées à l’expansion urbaine et la surexploitation.
l’agriculture pour leur survie, et celles qui vivent dans des milieux ruraux pâtissent des conflits entre les humains et la faune sauvage. La relation entre la faune sauvage et le secteur de la santé en Afrique a été mentionnée. La variété des espèces menacées, les densités des populations et l’accès limité aux structures de santé sont des thèmes qui doivent être abordés. Rose Mandisodza-Chikerema (Chef écologiste, Parcs nationaux du Zimbabwe, Zimbabwe) a concentré son discours d’introduction sur sa vision des milieux ruraux en Afrique. Ces personnes étant les acteurs principaux de la conservation de la faune sauvage, elles peuvent avoir un impact significatif si des efforts sont faits pour les impliquer dans ces problématiques.
La relation des personnes à la faune sauvage doit également être prise en compte. Les personnes dépendent de
dessous : Johnson Ndokosho millieu : Julian Blanc droite : Rose Mandisodza-Chikerema
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(qui ne touchent, ni n’utilisent la faune sauvage) ont été mises en exergue. Les résultats de ces différentes approches parlent d’eux-mêmes. Les régions du Nord ont, en effet, subi de lourdes pertes en termes de la faune sauvage. La gestion communautaire des ressources naturelles dans les aires de conservation, et le modèle permettant la production de bénéfices à partir de la faune sauvage en Namibie, a été cité comme modèle fructueux pour une utilisation durable.
De gauche à droite : Danene van der Westhuyzen, Dr Taye Taferi, Kirsty Watermeier (moderateur), Angus Middleton (moderateur), Lizanne Nel
« Vision pour le futur de la faune sauvage et solutions plus larges pour les défis concernant la faune sauvage en Afrique »
Johnson Ndokosho (Directeur adjoint Régions centrales, Ministère de l’environnement et du tourisme, Namibie) s’est exprimé sur la perspective namibienne. La préservation de la nature est certes importante, mais force est de constater que les ressources naturelles ne diminuent pas lorsque l’utilisation durable est mise en œuvre. La conservation et l’utilisation de la faune sauvage connaissent une croissance importante. Ces phénomènes doivent être accompagnés de politiques progressives afin de faire face aux conflits entre humains et faune sauvage. Des stratégies devront également être mises en place pour faire face aux problèmes comme les pénuries de fourrage lors des épisodes de sècheresses.
La session VI était modérée par Lizanne Nel (Responsable conservation, Association des chasseurs et de conservation du gibier d’Afrique du Sud, Afrique du Sud) qui est d’avis que de nombreux problèmes liés à la faune sauvage et la conservation peuvent être considérés comme des opportunités. Il s’agit de convertir la valeur des ressources en faune sauvage en résultats d’utilisation des sols positifs, afin de contribuer à la biodiversité, à la conservation et au développement socio-économique. Les processus de planification de l’utilisation des sols devraient également viser à réduire proactivement les conflits liés à l’utilisation des sols et à identifier les zones à haut potentiel pour les entreprises d’économie et de biodiversité. De plus, des options d’intéressement/de financement alternatives et novatrices, telles que des crédits pour la faune sauvage, des taxes liés à la géographie nationale,
Les intervenants ont échangé sur les différentes approches sur l’utilisation de la faune sauvage en Afrique. Les attitudes différentes entre les régions du Sud (qui font la promotion d’une utilisation durable) et les régions du Nord 23
des incitations financières et des certifications écologiques devraient être envisagées.
dans un écosystème a été abordé, ainsi que la pratique des quotas. Avant tout, nous avons beaucoup à apprendre de l’Afrique quant à son approche de la propriété foncière. Il s’agit d’un facteur extrêmement important pour le succès de l’utilisation de la faune sauvage en Namibie. Malgré des opinions divergentes dans les différentes régions d’Afrique, ces dernières parviennent à gérer ce qui leur appartient.
Danene van der Westhuyzen, chasseuse professionnelle, a appelé les chasseurs à agir de manière plus responsable et à trouver des solutions optimales pour le futur. Il faudrait uniquement chasser les animaux en déclin, et donner la priorité à la protection du patrimoine génétique. Il a été mentionné que 80 % de la faune namibienne se trouve désormais en dehors des parcs nationaux. Le gouvernement n’obtient aucun produit de la part des propriétaires fonciers. Nous avons, par conséquent, besoin de plus de règlements pour réguler la chasse, car elle a principalement lieu à l’extérieur des zones contrôlées par le gouvernement.
« Des solutions pour les défis posés par la faune sauvage au niveau de la communauté » Dans son discours d’ouverture, le professeur Joseph Mbaiwa (Professeur de tourisme, Directeur, Institut de recherche Okavango, Botswana) a présenté les défis rencontrés par les communautés en matière de faune sauvage. Les conflits entre les humains et la faune sauvage, le braconnage, les incendies de brousse non contrôlés, la militarisation de la conservation, la pauvreté croissante et la division Nord/ Sud sont des thèmes qui doivent être pris en compte.
Le Dr Taye Taferi (Coordinateur, Stratégies et partenariats – Afrique, TRAFFIC) nous a présenté le concept des 3 F : Find, Fence & Fight (trouver, clôturer et lutter). Il s’agit de principes importants pour faire avancer le travail de conservation, qui contribue de manière significative à l’économie nationale. L’importance des jeunes générations a également été mise en avant (les jeunes de moins de 24 ans représentent 60 % de la population). Il faut absolument les impliquer et les éduquer pour planifier l’avenir, et particulièrement pour exercer une influence sur les gouvernements.
Le tourisme axé sur la faune a été présenté comme un outil permettant de promouvoir la conservation, la génération d’emplois et la croissance économique. La gestion des ressources naturelles basée sur la communauté (CBNRM) a également été évoquée comme solution. La Namibie est un exemple parfait de la mise en œuvre correcte de la CBNRM. Ce modèle a été appliqué dans d’autres pays : l’Uganda et les gorilles, l’Inde et les tigres, etc.
Les intervenants ont ensuite fait des suggestions sur ce que les autres continents peuvent apprendre de l’Afrique. L’impact du retrait d’une espèce 24
De gauche à droite : Daniel Mwinga, Ishmael Chahukura, Francis Simiren Nkoitoi (Représentant de la communauté, Kenya), Prof. Joseph Mbaiwa, Kirsty Watermeier (moderateur), Angus Middleton (moderateur),
Les autres intervenants ont, à leur tour, fait un discours d’ouverture. Angus Middleton a évoqué son expérience, la conservation du rhinocéros noir, et les problèmes rencontrés liés au braconnage. Ishmael Chahukura (Programme CAMPFIRE, Zimbabwe) a présenté l’utilisation de la CBNRM au Zimbabwe, et Daniel Mwinga (Président, Slambala Conservancy, Namibie) a partagé ses connaissances de guide de chasse professionnel.
Prof. Joseph Mbaiwa
adopter une perception négative de la conservation. Il faut absolument travailler ensemble et trouver des approches qui intègrent les différents points de vue. Il a également été mentionné que le Nord global dispose des ressources nécessaires pour former des écologistes et gardes forestiers au travail de conservation. La conservation est une approche participative.
Les intervenants ont ensuite abordé le sujet des nations étrangères imposant des changements à l’Afrique. Cette approche ne peut pas fonctionner pour la conservation en Afrique. Si vous enlevez les droits des communautés, elles n’ont aucun moyen de défendre la conservation, et finissent par 25
L’importance des femmes dans la conservation Soňa Chovanová Supeková, Présidente du Groupe de travail CIC Artemis, a exposé son point de vue sur le rôle des femmes dans la conservation. Elle a présenté les récentes activités d’Artemis WG, et notamment la 4e conférence sur les femmes et la chasse durable, à laquelle ont assisté 100 femmes de 14 pays. Artemis WG a également produit 3 épisodes sur la gestion de la chasse durable et les femmes pour la conservation en Namibie. Ils ont été diffusés sur la chaîne télévisée consacrée à la pêche et à la chasse de 10 pays en Europe. Soňa Chovanová Supeková
Son travail personnel dans la conservation a également été présenté, avec notamment une zone dédiée à la faune sauvage d’environ 80 mètres carrés, sans clôtures internes, ni bétail. La chasse aux trophées durable et éthique sélective est autorisée. Seule 2 % de la faune sauvage est capturée comme trophée chaque année. Les propriétaires fonciers adoptent désormais l’exploitation de la faune sauvage, ce qui entraîne le développement d’entreprises et la multiplication par trois du gibier. On observe
également deux fois plus de faune sauvage dans les fermes commerciales et les aires de conservation que dans le parc national. Adriana Sojáková, membre de Young Opinion/ étudiante de Slovaquie, a présenté son investigation des ongulés dans une forêt mixte et de pins, à l’ouest de la Slovaquie. L’objectif était d’enquêter sur le nombre d’ongulés et leurs activités, et d’informer les étudiants de son école des résultats de l’enquête. Elle a également conduit une enquête dans sa ville sur les connaissances de la population sur les
Adriana Sojáková und Maxi Louis (Moderateur, Director of the Namibian Association of Community Based Natural Resource Management)
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Marina Lamprecht
Pauline Hurt
ongulés et la chasse. Les résultats ont montré une connaissance limitée des ongulés et un dédain vis-àvis des chasseurs, considérés comme des tueurs. Les personnes interrogées ont changé d’opinion après avoir reçu des informations sur la chasse, mais les avis concernant l’utilité des chasseurs dans le contrôle de la faune sont restés mitigés.
d’Afrique du Sud. Les pénuries de fourrage risquent de perdurer. Il a également été mentionné que les propriétaires de rhinocéros souhaitent que la vente de la corne de rhinocéros soit légalisée. Elle leur apporterait l’aide financière dont ils ont désespérément besoin et impacterait le rhinocéros uniquement 4 à 5 fois dans sa vie.
L’intervenante Pauline Hurt (Robin Hurt Safari Company) a ensuite présenté son implication dans le projet « habitat for rhino », qui emploie 14 personnes et prend en charge huit rhinocéros. À cause de récents épisodes de sécheresses en Namibie, les propriétaires de rhinocéros ont dû importer du fourrage
Marina Lamprecht, propriétaire de Hunters Namibia Safaris, a ensuite expliqué comment attirer plus de femmes dans les aires de conservation. L’implication des femmes dans l’éducation des enfants est un facteur déterminant, ainsi que l’introduction de la chasse dans les programmes officiels à l’école.
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Le Prix Edmond Blanc Le Prix Edmond Blanc décerné à la Nyae Nyae Conservancy et ses intervenants Lors de la cérémonie de clôture de la 66e Assemblée générale, le Prix Edmond Blanc a été décerné à la Nyae Nyae Conservancy et ses intervenants, ainsi qu’à Stephan Jacobs, afin de saluer leur travail de chasseurs professionnels dans l’aire de conservation. Le chef Tsamkxao ≠Oma, de la « Nyae Nyae Conservancy », également connu sous le nom de Chef Bobo, est revenu lors de son discours sur les changements positifs enregistrés depuis la création du conservancy. Stephan Jacobs a ensuite pris la parole pour relater ses expériences de chasseur professionnel dans la Nyae Nyae Conservancy, évoquant notamment son action auprès des éléphants, les avantages de la chasse aux trophées et l’importance du peuple San.
Le Prix Edmond Blanc couronne les initiatives exceptionnelles en faveur de la conservation de la faune sauvage et de la gestion du gibier, témoignant d’une conception durable de la faune sauvage. Le Conseil International de la Chasse et de la Conservation du Gibier (CIC) récompense les réserves de gibier et les associations et organisations de conservation, en sélectionnant une zone tous les deux ans, pour honorer les réussites éclatantes dans la préservation de l’environnement naturel, la protection des animaux en liberté dans la nature et la gestion du gibier selon des principes de développement durable.
Performances de la Nyae Nyae Conservancy La Nyae Nyae Conservancy a été nommée pour ce prix au vu de ses excellentes performances en matière de conservation, qui répondent à différents critères établis par le CIC. Son
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revient désormais au peuple San. L’approche de Nyae Nyae basée sur la communauté a non seulement offert des opportunités d’emploi à la population San, mais elle leur a également donné une raison de protéger la faune sauvage. Stephan collabore étroitement avec la population San au moment de la chasse, pour profiter de son grand savoir en termes de repérage. De plus, l’implication de la population San dans les mesures anti-braconnage a permis le contrôle du braconnage général au sein de l’aire de conservation. Son dévouement envers une chasse responsable a été reconnu comme un succès supplémentaire par le CIC. Nyae Nyae fait invariablement appel à des chasseurs professionnels pour assurer la concession de l’aire de conservation pendant une période de cinq ans. Ces derniers ont prouvé leur capacité à gérer avec succès les responsabilités de conservation et socio-économiques associées à ce rôle. Leur méthodologie en matière de chasse implique de choisir des animaux en faisant très attention à ce qu’ils correspondent aux caractéristiques définies. Dans le cas des éléphants, seuls les spécimens mâles âgés et non productifs sont sélectionnés. Les résultats de la chasse des dernières années sont également spectaculaires. Les poids moyens des défenses de l’ensemble des trophées étaient constamment supérieurs à 30 kg avec une tendance positive à la hausse. Du jamais vu en Afrique !
implication dans l’utilisation durable de la faune sauvage lui a permis d’obtenir des résultats mesurables. En effet, la faune sauvage a augmenté, notamment au niveau du nombre d’éléphants dans l’aire de conservation. En recueillant des données via des observations aériennes, des reconnaissances aux points d’eau au clair de lune et des repérages à pied, il a été constaté que le nombre d’éléphants a augmenté de 3 % en moyenne par an, entre 1998 et 2015. Ce résultat est largement dû au travail de Stephan et de son équipe. Ces derniers ont créé de nouveaux forages qui fournissent de l’eau aux éléphants, l’eau pouvant s’avérer un facteur limitatif de la croissance des éléphants dans cette zone aride. Leur approche de l’implication communautaire de la conservation a également été saluée. Grâce au modèle intégrant des idées de gestion des ressources naturelles basée sur la communauté, la majorité des revenus
Le CIC souhaite féliciter M. et Mme Jacobs, ainsi que la Nyae Nyae Conservancy et ses partenaires pour 29
cette réussite. Nous espérons que leur travail inspirera d’autres défenseurs de l’utilisation durable de la faune à travailler à la réalisation de performances encore plus importantes dans le futur.
connu une forte baisse de 45 % pendant la même période. En effet, depuis le transfert des droits de propriété du gibier aux propriétaires fonciers, le pays a connu un changement important, en passant de l’élevage du bétail à l’exploitation du gibier.
Pourquoi la Namibie est passée de l’élevage du bétail à la chasse
Le climat de la Namibie explique en partie cette évolution. Une grande partie des terres et fermes privées se trouvent, en effet, dans des zones connaissant une très faible pluviosité. Les faibles précipitations et les conditions arides et semi-arides qui en résultent, signifient que seules quelques espèces de bétail peuvent être élevées sur ces terres. Par contre, 45 espèces de gibiers peuvent vivre sans problème dans ces mêmes zones. La dépendance par rapport à la pluie signifie également que l’élevage du bétail est très instable, car même les petits changements de climat entraînent des pertes et influent sur les résultats
En 1960, la Namibie a adopté une législation donnant aux propriétaires de terre privés et propriétaires agricoles des droits sur le gibier et la faune sauvage se trouvant sur leurs terres. Beaucoup de choses ont changé depuis, et l’approche de la Namibie par rapport à la chasse et la conservation a suscité beaucoup de commentaires favorables sur sa réussite en matière de conservation et son moteur économique positif. Depuis, la faune sauvage a considérablement augmenté, passant de 500 000 en 1960 à 3 millions en 2015. Par contre, le nombre de bétail (moutons, chèvres, etc.) a
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pendant des années. L’effet d’un épisode de sécheresse est encore plus important.
ce dont il a besoin dans la végétation qui l’entoure. Bien que l’élevage du bétail puisse être plus profitable que l’exploitation du gibier en cas de précipitations de 800 mm par an, ces conditions climatiques ne correspondent pas réunies à une grande partie de la Namibie. Il est, par conséquent, logique que ces communautés privilégient la chasse.
Pour un fermier, l’exploitation du gibier permet de gagner sa vie de manière plus versatile, efficace et profitable. Cette activité est plus versatile car elle permet de générer des revenus de plusieurs manières : production de viande, vente des animaux vivants, écotourisme, chasse aux trophées, etc. Obtenir de la viande en chassant est une amélioration très importante par rapport à l’élevage du bétail, car la viande de la chasse est souvent distribuée gratuitement aux communautés locales. De plus, cette activité permet de créer des opportunités d’emploi distinctes de l’exploitation agricole, par exemple des emplois de service dans les camps de chasse. L’exploitation du gibier offre un autre avantage : l’argent des nations étrangères introduit dans ces communautés, directement via des programmes de chasse aux trophées, ou indirectement par le biais d’une augmentation du tourisme.
Grâce au changement de législation en 1960, les propriétaires fonciers de Namibie ont été encouragés à s’intéresser au gibier. C’est ainsi que s’est amorcé le changement que nous constatons aujourd’hui dans l’utilisation des terres. Cet exemple démontre à quel point le contexte est important lorsqu’un pays détermine son approche par rapport à l’utilisation de la terre. Il montre également que les pays occidentaux, qui n’ont pas de problèmes de terres arides, ne connaissent pas les besoins de la chasse de conservation dans les pays dont la géographie et le climat diffèrent.
La faune sauvage et le gibier sont bien moins dépendants des précipitations et résistent beaucoup mieux face aux conditions climatiques extrêmes (comme les épisodes de sécheresse). Cela s’explique en grande partie par la différence d’alimentation entre le bétail et le gibier. Le bétail se nourrit exclusivement d’herbe rase. Le gibier peut tout manger, des herbes très courtes à la végétation de cinq mètres de haut. La faible pluviosité induit des pénuries de fourrage pour le bétail, mais le régime du gibier étant beaucoup plus flexible, ce dernier continue à trouver
La source: GAUP Conference Proceedings
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Prix photo de la faune du CIC 2019 Le prix photo de la faune du CIC a comme objectif principal de stimuler les observations sur le terrain et de faire sensibiliser le public à la valeur esthétique de la faune et de la chasse. Le prix a comme autre objectif de montrer que la passion pour la chasse peut s’exprimer de manières différentes, la photographie étant une facette de cette passion. Le concours relie les chasseurs et les non-chasseurs, tous les deux passionnés de la faune.Le thème du prix photo 2019 est « La faune de près ». 1er PRIX Tetiana Lavrina, Ukraine Viens jouer avec moi! International Council for Game and Wildlife Conservation
CIC Wildlife Photo Prize 2019
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International Council for Game and Wildlife Conservation
CIC Wildlife Photo Prize 2019
2ème PRIX Partha Chakraborty Inde International Council for Game and Wildlife Conservation
CIC Wildlife Photo Prize
S’il te plaît, sauve-moi – Dernier appel
2019
3ème PRIX Tapas Biswas Inde Affection 33
CIC Working Group Young Opinion – Thesis Award 2019 Comme pour les années précédentes, Young Opinion (YO) a récompensé de jeunes scientifiques du monde entier qui ont contribué à la conservation de la faune sauvage à travers leurs thèses. Cette récompense a été remise et présentée lors de la cérémonie de clôture de la 66e Assemblée générale à Windhoek en Namibie. La récompense a été présentée à Florian Kunz (Autriche) pour sa thèse « Genetic diversity and habitat connectivity of Alpine Black Grouse – providing knowledge for successful preservation » Vous pouvez télécharger la présentation de M. Kunz ici.
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Chasse au Trésor 2019 Malgré le nombre réduit de participants à la conférence Windhoek par rapport aux années précédentes, les enchères de chasse ont été couronnées de succès. Je souhaite par conséquent commencer ce résumé par des remerciements. Bien sûr, nous remercions avant tout nos nombreux donateurs, dont les noms figurent à la fin de ce rapport. Les enchères ne pourraient pas exister sans les nombreuses et généreuses contributions de chasse et donations que nous avons reçues. Nous remercions tout particulièrement Patrick Vernet, le commissairepriseur de l’événement. Il a très bien joué son rôle, en mêlant efficacité et divertissement. Patrick Vernet et Benedict Hammer, qui l’a assisté pendant les enchères, ont obtenu d’excellents résultats. Nous les remercions et espérons pouvoir à nouveau faire appel à eux lors des prochaines
enchères. Après tout, on ne change pas une équipe qui gagne ! Dernier point, mais non des moindres, nous remercions l’équipe des 36
enchères de chasse, qui a donné beaucoup de temps et d’énergie pour les préparatifs et qui, nous espérons, continuera à nous aider à l’avenir.
Abdelmalek Laraichi Alejandro Allende Andreas Dippel Anne & George Aman Anne & Torsten Mörner Árpád Sárkány Bernard Lozé Branislav Živković Bundesforsten Grafenwöhr / Ulrich Maushake Carl Zeiss AG Carlo Alberto & Giovanni Pejrone Cordelia & Rudolf Kräling Danene van der Westhuyzen Diethelm & Katja Metzger Dirk Brockhaus Dr. Jens-Jürgen Böckel Dr. Michl Ebner Dr. Rolf Roosen Dr. Wilhelm von Trott zu Solz Eberhard Freiherr von Gemmingen-Hornberg
Hunting Donors2019 for Treasure
Francois Labet Franz Reinthaler Gemenc Zrt / Tibor Csonka Gyulaj Zrt. / Péter Gőbölös Hans-Werner Blöcker Hugo Kotzé Jan Mohr Jaroslaw Kuczaj Jukka Bisi & Mikko Rautiainen Matthias Eisele Max Wrede Michael Lüke Michel Mantheakis Mikael Antell Monika Michael Nicolas Perruchot Norbert Vossen Oliver Dorn
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Olivier Rolin Jacquemyns & André Swenden Olivier Sarrasin & Francesco Bertazzoni Pablo Monjardín Pilisi Parkerdö Zrt / Gábor Reinitz Prinz Dimitri Sturdza Ralf Müller Ralf Salzmann & Jan Riedel Ramiro Gonzales Allende Robin Hurt Soňa Chovanová Supeková & Vladimír Chovan Swarovski Optik AG Young Opinion / Benedict Hammer
OBSERVATION DE LA FAUNE SAUVAGE Mises à jour du Système d’Evaluation des Trophées #12 Notre réseau Le premier semestre de cette année a été très chargé pour le système d’évaluation des trophées du CIC. Au début de l’année, la Croatie a tenu sa première formation CIC officielle près de Zagreb,
ce qui a permis d’ajouter 28 évaluateurs croates certifiés (CCM) au réseau TES. Cet événement a été suivi par une formation CIC au Tyrol (en Autriche), en mars lors de laquelle 26 participants ont
CCMs de la formation croate
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été certifiés CCM. Le TES du CIC tient à féliciter tous ceux qui ont obtenu leur certification. En plus des formations, deux événements d’évaluation importants ont eu lieu : la 4e Évaluation annuelle et internationale du CIC en février, et l’exposition internationale Camp Vilmark à Lillestrøm, en Norvège, en avril. Le TES du CIC souhaite remercier les STJ qui ont été impliqués dans ces événements pour leur engagement envers le TES et le temps consacré au parrainage de nouveaux évaluateurs et à
Evaluation de la médaille d’or internationale à l’entraînement croate
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CCMs de la formation autrichienne
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PrĂŠsentation pendant la formation autrichienne
Trainings leiders du Tyrol (de gauche Ă droite : Larry Taaffe (UK), Norbert Bleier (HU) und Josef Feuereisel (CZ)
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l’évaluation des trophées, ainsi pour tous les efforts fournis lors de l’organisation de l’événement.
Biologiste de formation, Luna s’est orientée vers la conservation après avoir obtenu une maîtrise de politiques et sciences environnementales. Avant de rejoindre le CIC, elle travaillait comme consultante au sein de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, sur des problèmes liés à la protection de l’environnement et la gestion de la faune sauvage. Précisons que Luna n’est pas complètement nouvelle au CIC. Elle a, en effet, travaillé comme stagiaire au sein du TES il y a deux ans. Si vous souhaitez vous présenter ou lui souhaiter la bienvenue, vous pouvez la contacter à l’adresse l.milatovic@cic-wildlife.org.
Pour finir, le siège du CIC a recruté un nouveau membre, Luna Milatović, qui succède à Caroline Sorensen au poste de responsable de la conservation du CIC. Le TES du CIC félicite Caroline pour ses nouvelles fonctions, et espère qu’elle y rencontrera tout le succès qu’elle mérite. Son dévouement pour l’évaluation des trophées a été une source d’inspiration pour l’ensemble du réseau.
Mesureurs à la 4ème évaluation International annuelle du CIC (de gauche à droite : Imrich Šuba (SK), Nicolò Amosso (IT), Iain Watson (UK), Norbert Bleier (HU) and Enzo Berzieri (IT))
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« Likez » nous sur Facebook pour des mises à jours régulières en dehors du Magazine du CIC !
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Imrich Å uba Slovaquie 2018-STJ-010
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Sous les projecteurs Pourquoi vous êtes-vous impliqué dans l’évaluation de trophées ? Ma motivation est liée à mon enfance. J’ai grandi dans un environnement imprégné par la chasse et l’évaluation, tout particulièrement l’estimation du gibier. Je suivais mon père lors de tout le processus à l’époque. Il m’a enseigné que le trophée est le produit final de la chasse, qu’il nous apprend à exceller, et qu’il permet de garder des souvenirs de vie et de chasse. J’ai envie d’être impliqué dans les activités liées aux trophées pour le CIC pour une raison très simple : Je pense que la pratique de la chasse ne peut pas être améliorée sans l’évaluation du gibier chassé.
Vous arrivez à la fin votre deuxième mandat de trois ans comme coprésident du Conseil d’évaluation du trophée (TEB) du TES. Pensez-vous que le TES a beaucoup changé au fil des ans et qu’il s’est amélioré ? Tout est question de compétences. Je me souviens de moments où certaines personnes au TES faisaient passer leur ego avant les intérêts communs, ce qui malheureusement reflète la société actuelle. L’évaluation de trophée a été sur le point de disparaître après l’incident du record du monde du cerf bulgare. Même au sein du CIC, les activités liées aux trophées avaient diminué. Mais si les trophées et l’évaluation de trophées n’existaient pas, nous ne serions que des producteurs de viande ! Je crois au succès du système d’évaluation des trophées. Tout particulièrement parce que maintenant, nous avons un système avec des règles claires, ce qui pour moi est la base d’un système qui soutient les chasseurs. Le système doit promouvoir le partage d’informations, défendre la protection des chasseurs, aider à la gestion des RP et, avant tout, être une source de revenus pour le CIC.
Quel rôle joue l’évaluation de trophées dans la gestion de la faune sauvage en Slovaquie ? Elle joue un rôle très important. Depuis 1962, notre législation exige l’évaluation de tout le gibier, ainsi que la formation des chasseurs sur la qualité et l’âge du trophée. C’est très important, pas seulement pour les chasseurs mais également pour le grand public. L’évaluation permet, en effet, de montrer que les chasseurs ne tuent pas simplement la faune sauvage, mais qu’ils font une utilisation durable de la nature.
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Il existe toujours des cas d’abus perpétrés par certaines délégations et certains individus. J’espère sincèrement qu’ils sont liés à une mauvaise connaissance de notre système. Nous devons former tout le monde au sein du réseau et expliquer l’importance du respect des règles. Il y a encore beaucoup de travail à faire et il faut le faire rapidement. Je sollicite la compréhension
de mes collègues et les invite à renforcer la coopération internationale. Aujourd’hui, nous ne pouvons plus seulement opérer au niveau national.
Connaissez-vous un membre du réseau des STJ/CCM qui devrait être sous les projecteurs ? Voudriez-vous que votre évènement soit présenté dans notre rubrique évènement? Veuillez adresser les détails de l’évènement/nomination à l.milatovic@cic-wildlife.org Pour toute information complémentaire, veuillez contacter Luna Milatović, CIC Conservation Officer à l.milatovic@cic-wildlife.org.
Evènements à venir août 6.–7.
Réunion TEB
Hongrie
août 17.–18.
CIC Training
Serbie
septembre 5.–6.
CIC Training
France
*Les évènements sont sujets à modification sans préavis 46
Le saviez-vous ? Au total, 4656 évaluations des trophées ont été entrées dans le TED en 2018. C’est 2,5 fois plus d’évaluations qu’en 2017! TES en chiffres: CCMs/STJs: 668 Pays dans le TES: 30 Mesures au sein du TED: 13754
Le TEB encourage fortement tous les chasseurs à faire évaluer les trophées par un mesureur certifié du CIC pour améliorer les possibilités de recherche et encourager une approche plus correcte de l’évaluation, quel que soit le potentiel du trophée d’atteindre le seuil de médaille. 47
NOUVELLES RÉGIONALES ET NATIONALES Namibie : Rapport de l’année La chasse dans les aires de conservation en Namibie et les intérêts négligés des communautés locales
Depuis des années déjà, la chasse de conservation est critiquée, notamment dans les pays étrangers où la chasse n’est pas une pratique courante. Il a été démontré que la chasse aux trophées joue un rôle crucial dans la conservation. Cependant, la résistance face à la chasse de conservation est principalement basée sur des points de vue différents, et une idéologie différente par rapport au bien-être animal. La perspective des communautés locales concernées au quotidien par la chasse et l’écologie est souvent ignorée dans le camp anti-chasse. Les responsables politiques résidant dans des nations riches en savent peu sur la réalité de ces communautés, et trop souvent, l’opinion de ces communautés n’est prise en compte dans aucune discussion liée à la législation sur la chasse. En 2018, « Biological Conservation », une revue arbitrée par des pairs, a publié l’article « Local perceptions of trophy hunting on communal lands in Namibia » (Perceptions locales de la chasse au trophée sur les terres communales en Namibie) (Angula et al, 2018). Cet article visait à recueillir les opinions 48
Nous détaillerons les points et thèmes principaux qui ont été mis en avant par cette étude, et la raison pour laquelle la perspective locale est importante lors de l’analyse des avantages globaux de la chasse de conservation et les implications possibles d’une interdiction de chasse.
Pourquoi la perspective locale est-elle importante ? L’introduction de la chasse de conservation a permis à un grand nombre de Namibiens de sortir de la pauvreté, générant la création de jobs et des revenus dans des domaines où l’emploi est une denrée rare. Les recherches montrent que l’attitude de la Namibie par rapport à la chasse aux trophées a eu un impact positif important sur l’économie du pays, résultant en une plus grande stabilité et une croissance plus élevée (Batavia et al, 2018). Ces résultats peuvent être attribués à la génération d’emploi et à la création de richesse au niveau local dans les aires de conservation de Namibie.
des personnes vivant et travaillant dans différentes aires de conservation de Namibie afin de mieux comprendre la chasse aux trophées et l’impact que cette activité a sur leurs vies. Au total, 160 résidents ruraux au sein de 32 aires de conservation communales ont participé à cette étude, en répondant à des questions via des interviews et des sondages.
Les résidents des aires de conservation sont les premiers concernés par l’écologie. En termes de connaissance et d’application pratique des idées liées à ce domaine, ce sont eux les experts. Par conséquent, l’opinion de ces communautés locales doit être prise
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en compte lorsque des recherches sont effectuées et lorsque des débats ont lieu sur la chasse aux trophées.
équilibrée, gratuitement ou à un coût très bas. L’élimination d’animaux dangereux est également citée comme un avantage de la chasse de conservation. L’une des personnes interrogées indique que les éléphants créent souvent des problèmes en détruisant les récoltes, tandis qu’un autre témoignage rappelle que les hippopotames agressifs peuvent provoquer des affrontements avec les humains.
Avantages de la chasse de conservation pour les populations locales Comme le démontre l’étude, selon une large majorité des personnes interrogées, soit 90 % d’entre elles, la chasse produit des effets avantageux pour la communauté locale. D’après la plupart des participants, cet avis s’explique en grande partie par les retombées de la chasse sur la communauté, en matière d’emplois et de recettes. Notons que les avantages économiques ne se limitent pas aux personnes gérant directement les aires de conservation, mais concernent également les emplois dans les camps de chasse locaux et l’écotourisme.
Quels seraient les effets de l’interdiction de la chasse ? L’étude aborde l’impact d’une interdiction potentielle de la chasse aux trophées sur la vie des personnes interrogées. 65 % d’entre elles déclarent que « cela les priverait d’une source de revenu ou d’emploi jouant un rôle crucial sur leurs moyens de subsistance. » Les partisans d’une interdiction de la chasse doivent proposer d’autres solutions avant d’imposer une décision aussi draconienne à ces populations.
L’essor de l’écotourisme induit par la chasse aux trophées démontre l’effet vertueux qu’elle peut exercer sur d’autres secteurs. Ce phénomène illustre les pratiques efficaces dans la gestion de la faune sauvage par le biais d’une utilisation durable de la faune. D’autres avantages ont été évoqués, tels que la distribution du gibier aux communautés locales après les chasses. Dans des régions telles que la Namibie, où la surface en terres arables et en territoires d’élevage est parfois restreinte, les sources de protéines peuvent s’avérer coûteuses et difficiles à obtenir. La chasse de conservation constitue une solution originale et éthique à ce problème, permettant aux populations locales d’obtenir une alimentation
L’enquête laisse également entendre qu’une interdiction de la chasse aux trophées pourrait avoir un effet nuisible sur la faune sauvage. Cette mesure entraînerait non seulement la perte de financements essentiels pour les programmes de conservation, mais, comme le démontre l’étude, seuls 11 % des participants continueraient à s’occuper de la faune sauvage sur les terres communautaires en cas d’interdiction. Dissuader les populations locales de prendre soin de la faune pourrait s’avérer contre-intuitif, puisque l’interdiction de la chasse est censée protéger les animaux. Enfin, parmi les 50
autres effets potentiels sur la faune sauvage, les populations craignent également une recrudescence du braconnage et l’abattage d’animaux en guise de représailles.
Namibie. Les thématiques récurrentes que révèle l’étude sont souvent passées sous silence par les opposants à la chasse. Pour les populations, les répercussions économiques d’une interdiction de chasser constituent vraisemblablement la considération la plus pressante. Il convient également de souligner le rôle que jouent les incitations humaines sur la conservation. La faune sauvage et les animaux continueront à exister même après une interdiction. La seule différence est qu’il n’y aurait alors plus de financement au profit d’un programme de conservation.
Divers facteurs sociaux sont mentionnés par l’étude, tels qu’une augmentation des conflits entre les humains et la faune sauvage, ainsi que les pertes de gibier. Il est intéressant de constater que si 13 % des personnes interrogées se prononcent en faveur d’une interdiction de la chasse, tous les participants défendant ce point de vue suggèrent qu’il n’existe aucune alternative à la chasse aux trophées capable de reproduire tous ses avantages. On comprend pourquoi les populations locales opposées à la chasse reconnaissent malgré tout sa nécessité, aussi bien pour les communautés que pour l’environnement.
La majeure partie des crispations associées à la chasse semble provenir de différends idéologiques concernant le bien-être animal. Alors que moins d’un cinquième des personnes interrogées soutient une interdiction de la chasse, aucune d’entre elles ne cite le bien-être animal pour justifier cette prise de position. Cela suggère une compréhension superficielle du sujet parmi les militants préconisant une interdiction dans les pays étrangers, sachant que leurs perspectives personnelles les empêchent d’atteindre une perspective plus globale.
Récapitulatif et implications globales concernant les perspectives locales Comme le prouvent clairement les conclusions de cette étude, la chasse aux trophées présente des implications profondes pour les aires de conservation et leurs résidents dans l’ensemble de la
SOURCES Angula et al. (2018). Local perceptions of trophy hunting on communal lands in Namibia. Biological Conservation, 218, p26-31. Batavia et al. (2018). The elephant (head) in the room: A critical look at trophy hunting. Conservation Letters, 12(1), p1-6 51
Papier concernant la position de la NAPHA
L’importance de la chasse dans la conservation Selon le conseil exécutif de l’association de chasse professionnelle de Namibie (NAPHA EXCO), une analyse sérieuse s’impose de toute urgence dans l’intérêt de la conservation de la nature et certains problèmes doivent absolument être traités.
Des présentations sur des sujets identifiés par le NAPHA EXCO et gérés par plusieurs membres de l’EXCO ont été préparés, notamment Aspects généraux de la chasse Émotions liées à la chasse Implication des communautés locales dans les régions africaines rurales et isolées Avantages économiques de la chasse Sensibilisation à la chasse Capture et appellation de la faune sauvage Conclusion Contexte sur l’association de la chasse professionnelle namibienne L’objectif est que les actionnaires et les personnes intéressées lisent et prennent en compte ces présentations et qu’un débat rationnel puisse avoir lieu dans l’intérêt de la faune sauvage et de son habitat.
Télécharger le papier de la position de la NAPHA 52
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Le peuple du Botswana décide la levée de l’interdiction de la chasse Le 22 mai 2019, le gouvernement du Botswana a annoncé la levée du moratoire sur la chasse, annulant ainsi la législation mise en place par l’ancien président Ian Khama en 2014. Le Conseil International de la Chasse et de la Conservation du Gibier (CIC), la Fédération européenne des Associations de chasse et conservation (FACE), et le Dallas Safari Club (DSC) ont salué la décision de réintroduire la chasse contrôlée comme composant de la stratégie de conservation de ce pays jouissant d’une biodiversité et d’une faune sauvage d’une grande richesse. Cette décision, basée sur les résultats du souscomité ministériel sur l’interdiction de la chasse et le dialogue social, a été prise suite à un processus de consultation d’un an.
Ce dernier a impliqué un dialogue avec les communautés affectées, les autorités locales, les écologistes, les ONG, le secteur du tourisme, les chercheurs et d’autres acteurs. Le Botswana peut se féliciter de cet excellent exemple de démocratie représentative en action. Le sous-comité a fait ses recommandations dans un livre blanc, publié en février 2019. Ses suggestions sont notamment basées sur les conflits entre les humains et la faune sauvage, les pertes de bétail et l’impact sur les communautés rurales. Les communautés du cœur du Delta de l’Okavango ont perdu 200 emplois et des millions après l’interdiction de la chasse. Malgré la tentative d’adopter une économie basée sur l’écotourisme, le revenu de la majorité de la population s’est 54
Dans le communiqué de presse officiel sur la levée du moratoire sur la chasse, le gouvernement du Botswana a évoqué plusieurs raisons pour cette décision : • Le niveau élevé de conflits entre humains et faune sauvage et les effets de plus en plus néfastes sur le bétail ; • L’augmentation des prédateurs et la croissance liée des pertes en bétail ; • L’impact négatif de la suspension de la chasse sur la population rurale, pour qui elle apportait un revenu et d’autres avantages ; • Le manque de personnel au sein du département de la faune sauvage et des parcs nationaux entraînant des délais sur les rapports de contrôle des animaux à problèmes ; • La levée du moratoire de la chasse faisait consensus au sein des personnes consultées.
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retrouvé compromis. De plus, la viande fournie par le secteur de la chasse constituait la seule source de protéines de la population. En effet, l’élevage de bétail est impossible dans les zones surpeuplées en prédateurs, et ces villages se trouvent à des heures des villes les plus proches (où de la viande peut être achetée). Les communautés du Delta ont cependant conservé des revenus grâce à l’écotourisme. L’impact de l’interdiction de la chasse a été encore plus grave dans les communautés indigènes San. La chambre de l’environnement namibienne, représentant 44 groupes de conservation, a publié une déclaration en soutien aux recommandations initiales du Livre blanc. Les écologistes namibiens, notamment les ONG environnementales, les chercheurs, les représentants de communautés et les aires de conservation ont félicité, avec un groupe d’écologistes internationaux, le président Masisi et le parlement du Botswana
pour l’établissement du processus consultatif qui visait à équilibrer la conservation de la faune sauvage et les besoins et aspirations des citoyens du Botswana. Suite à l’annonce initiale, le ministre de l’environnement, de la Faune et du Tourisme, l’Honorable Kitso Mokaila, a tenu une conférence de presse le 23 mai 2019. Lors de cette dernière, certains préjugés ont été passés en revue, notamment l’allocation de quotas durables pour les éléphants.
efficace pour la conservation étaient disponibles, si besoin. FACE a également défendu le Botswana dans sa décision d’améliorer la conservation de la faune sauvage et l’utilisation durable des ressources naturelles. Les chasseurs étrangers, notamment les membres de FACE, peuvent jouer un rôle important dans le futur de la politique de conservation du Botswana.
L’objectif n’est pas de réduire le nombre d’éléphants, ni de les éliminer, mais de donner des incitations à la population rurale pour protéger la faune sauvage. Il s’agit d’améliorer la condition actuelle de la population rurale, qui doit partager son environnement avec des animaux dangereux mais qui ne reçoit aucune incitation pour les protéger.
Le DSC félicite le président Masisi, le ministre Mokaila et toutes les personnes impliquées d’avoir confirmé le besoin des gouvernements et de la population locale de gérer leurs ressources de faune sauvage. Cette réglementation est en faveur du peuple et de la faune sauvage du Botswana.
Le Ministère a fait comprendre que la population devait faire partie de la solution, une conclusion qui correspond aux leçons apprises et partagées par les principales organisations écologiques.
Le CIC, le FACE et le DSC saluent le gouvernement du Botswana pour cette importante décision politique qui profitera à la faune sauvage et à la population locale. Nous sommes ravis de la levée du moratoire sur la chasse
Le CIC a salué cette nouvelle et indiqué que nos dizaines d’années d’expérience garantissant que la chasse est un outil
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contrôlée, mais nous affirmons que le processus doit avoir lieu, comme l’indiquait le gouvernement du Botswana, de manière régulée, surveillée et transparente en tenant compte des intérêts et des attentes de toutes les parties prenantes. Cette stratégie doit rester concentrée sur l’obtention des objectifs socio-économiques, écologiques et économiques qui ont été mis en avant pour justifier la levée du moratoire sur la chasse.
cette approche a permis d’assurer le développement le plus équilibré de la faune sauvage et des habitats dans la partie Sud du continent africain. Plus de 90 % de la faune sauvage de Namibie, qui compte plus de 3 millions d’animaux, se trouvent en dehors des zones protégées. Et ce, uniquement parce que le peuple dispose de droits liés à son utilisation et souhaite être impliqué dans le processus. Aujourd’hui, au Botswana, au Zimbabwe et en Namibie, on trouve deux tiers des éléphants d’Afrique et, avec l’Afrique du Sud, ces pays abritent 90 % de rhinocéros.
Grâce à cette décision, le Botswana se rapproche de ses pays voisins qui reconnaissent depuis longtemps les droits des communautés rurales et leur nécessité de gérer leur faune sauvage. Durant la seconde moitié du 20e siècle,
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L’environnement rural roumain n’est plus sûr ! Plus de temps à perdre Les attaques d’ours en Roumanie augmentent. Elles ont déjà causé de nombreuses blessures et la mort de 3 personnes depuis le début de l’année 2019. Combien de temps les autorités environnementales attendrontelles avant de prendre les mesures législatives qui s’imposent pour gérer la surpopulation d’ours en Roumanie ? Aujourd’hui, les scientifiques et les experts de la faune sauvage se sont rencontrés à Bucarest pour mieux comprendre la situation actuelle. Celleci résulte de l’interdiction de chasse des grands carnivores imposée en 2016 par le ministre de l’Environnement, de l’Eau et des Forêts de l’époque. La réunion a été organisée par le Conseil International de la Chasse et de la Conservation du Gibier (CIC), avec le soutien de la délégation allemande du CIC.
nécessaires, qui ont été prises avec l’ensemble des parties prenantes, sont malheureusement « ignorées » et pas encore complètement mises en œuvre. La population rurale de Roumanie exige désormais que des mesures immédiates soient prises. Les scientifiques et experts qui se sont réunis demandent au ministère de l’Environnement roumain et au ministère de l’Eau et des Forêts de mettre en œuvre le plan d’action adopté et publié officiellement. Ce dernier comprend inter alia, l’établissement de quotas de chasse d’intervention et de prévention pour les ours bruns et les loups. Demain, la déclaration commune préparée par les scientifiques et les experts sera présentée aux délégués d’une CONFÉRENCE MINISTÉRIELLE SUR LES GRANDS CARNIVORES - DÉFIS ET SOLUTIONS, organisée dans le cadre de la présidence roumaine du conseil européen. Il faut espérer que la déclaration recevra l’attention qu’elle mérite de la part des décisionnaires en Roumanie et qu’elle servira de prise de conscience pour les autres pays européens qui doivent gérer le même type de problèmes dus à la forte augmentation des populations de grands carnivores. Suite à la réunion, le CIC et La Fédération des associations de chasse et conservation de la faune sauvage de l’UE (FACE) sont convenus d’une déclaration commune (la traduction roumaine de la déclaration commune est gracieusement mise à disposition par la FACE) en vue de la
Cette interdiction a entraîné une augmentation très importante des conflits entre les humains et la faune sauvage en Roumanie. Les décisions
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conférence ministérielle. Elle indique, par exemple, que « les communautés locales doivent être impliquées et s’approprier la responsabilité de la conservation et de la gestion de ces espèces. »
solutions, organisée par le ministère de l’environnement de Roumanie. Les activités isolées actuelles de gestion non létale ne règlent pas le problème. Pourquoi continuons-nous à les promouvoir plutôt que de mettre en avant d’autres solutions ? Nous disposons de nombreuses mesures de gestion alternatives, pourtant seules certaines sont considérées.
Les preuves scientifiques et les données présentées en juin montrent une augmentation incontestable des populations d’ours bruns en Roumanie. Pourtant, personne n’est prêt à en accepter les conséquences. Ce constat était bien perceptible dans le UE project : LIFE13 NAT/ RO/001154 – « Life for Bear », présenté par l`Institut national de recherche et développement de Roumanie.
Un présentateur a mis en avant les « mesures de gestion traditionnelles » et leur pertinence aujourd’hui pour limiter le problème des grands carnivores en Roumanie. Traditionnellement, la population locale et les carnivores cohabitent dans le pays. Mais aujourd’hui, le nombre limite acceptable d’un point de vue socioécologique pour ces espèces a été dépassé. Le résultat, c’est que la population locale prend parfois les choses en main, notamment en tuant les animaux illégalement à l’aide de pièges, poisons et appâts.
Si le gouvernement roumain n’émet pas des quotas de prévention assez élevés pour les ours bruns, des panneaux comme celui montré ci-dessus devront être placés dans la campagne roumaine. Et pourtant, rien n’a changé depuis la décision du gouvernement de 2016 de ne pas émettre de quotas de chasse pour les grands carnivores.
La chasse légale a, pendant des décennies, fait partie de la gestion traditionnelle des grands carnivores en Roumanie. Il s’agit d’un des facteurs clés qui ont permis aux grands carnivores de survivre dans ce pays pendant des siècles, alors qu’ils disparaissaient dans
Le gouvernement est-il pris en otage ? Si c’est le cas, par qui ? Sinon, pourquoi aucune mesure a été prise ? Ce sont les questions qui se posaient dans les couloirs de la Conférence ministérielle sur les grands carnivores - Défis et 59
d’autres états européens.
Des exemples de solutions ont été donnés par les représentants gouvernementaux de Finlande, qui ont déclaré que « l’expérience de la Finlande prouve qu’il est possible de combiner la chasse avec la conservation des grands carnivores ». Le président a repris cette idée dans sa conclusion, en déclarant que « les quotas de chasse pour les grands carnivores, étayés sur le plan scientifique, peuvent réduire les dégâts et les conflits ».
Conserver l’approche protectionniste, et permettre la croissance non limitée des populations de grands carnivores, relève de l’irresponsabilité et entraînera un plus grand nombre d’accidents. Une mort est toujours une de trop. Malheureusement, trois personnes sont déjà mortes en Roumanie en 2019 lors de rencontres avec des ours bruns. Le problème relève des droits de l’homme et des animaux. Comment peut-on continuer à sacrifier des vies humaines, du bétail et d’autres espèces protégées alors que des solutions existent ? Nous devons agir.
Document de travail sur la chasse à l’étranger Factuel : Comment le tourisme complexe, la chasse, la société et la conservation de la faune sauvage fonctionnent ensemble - Explication dans un papier par l’IUCN, le CIC et la DJV. Le texte est désormais disponible en allemand.
chasse et des restrictions d’importation sur les trophées de chasse. L’IUCN explique comment les interdictions de chasse peuvent avoir un impact négatif sur la biodiversité, la lutte contre le braconnage sur le terrain, et les droits et moyens d’existence des communautés locales et indigènes.
L’article sur la position de l’IUCN sur la chasse aux trophées, disponible en anglais depuis septembre 2016, met en avant les dangers des interdictions de
Lisez l’article complet sur le site web du CIC en allemand. 60
Nouveau président de l’Association de chasse polonaise Le ministre Henryk Kowalczyk a désigné Albert Paweł Kołodziejski nouveau président du conseil principal de l’Association de chasse polonaise. M. Kołodziejski est membre de l’Association de chasse polonaise et de l’Association de chasse « TROP Płock» depuis longtemps. Il s’intéresse au tir (c’est un juge et instructeur de tir de chasse) et à la cynologie. Il possède des connaissances approfondies sur le modèle de chasse polonais en
relation avec les modèles de chasse européens. L’un des principaux objectifs de ses activités dans les structures de l’association de chasse polonaise est d’améliorer l’image de la chasse dans la société. Il défend la transparence et l’efficacité organisationnelles et économiques du PZŁ, organisation sociale investie par l’État. Le Conseil International de la Chasse et de la Conservation du Gibier félicite M. Kołodziejski pour
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sa nouvelle position, et se réjouit à la perspective de travailler avec le nouveau président sur la promotion de la chasse par le biais de l’utilisation durable de la faune sauvage. La Pologne est un des membres fondateurs du CIC, et l’association de chasse polonaise est un membre actif depuis le tout début.
« Hunting in Europe – present and future » Jagd & Hund 2019
La délégation allemande du CIC, partenaire officiel du salon Jagd & Hund comme c’était le cas l’année dernière, a invité les participants à un événement composé d’une présentation et d’une discussion. Le thème du discours de cette année était « La chasse en Europe - Aujourd’hui et demain ». L’événement a attiré 100 participants, qui ont pu assister à une présentation générale des défis futurs pour la chasse et les chasseurs. « Un récent sondage réalisé en Autriche montre que la chasse bénéficie toujours d’un fort soutien du public. 76 pour cent des personnes interrogées ont une attitude positive par rapport à la chasse », a déclaré le Dr Philipp Harmer, viceprésident du CIC. Hans-Werner Blöcker
George Aman
Après une brève introduction par HansWerner Blöcker, membre du conseil de la délégation allemande, George Aman, le président du CIC, a donné un discours de bienvenue et présenté les intervenants. Le Professeur Herzog a repris la modération et proposé aux intervenants d’effectuer un court exposé des défis rencontrés par la chasse
en Europe. Les relations publiques, les besoins en termes de ressources financières, le retour du loup, et les relations entre la chasse et les politiques au niveau national et européen ont été mis en avant et ont fait l’objet de discussions détaillées par la suite.
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Les intervenants et participants se sont mis d’accord sur les points
suivants : Il est nécessaire de communiquer sur la chasse de manière professionnelle en faisant appel à des fonds suffisants. L’événement de trois heures s’est terminé par le message de clôture de George Aman, le président du CIC, qui a appelé à l’unité entre les fédérations de chasse nationales et internationales. Le président Aman a souligné l’importance du maintien de relations publiques professionnelles dans le contexte des attaques et défis actuels sur la communauté de la
Parmi les intervenants, citons le Dr Sven Herzog (TU Dresden), modérateur ; le Dr Philipp Harmer, vice-président du CIC ; le Dr Albert Weiler, membre du Bundestag ; Ian Bell, directeur général de l’Association britannique de Chasse et Conservation (BASC) ; et Karl-Heinz Florenz, membre du Parlement européen.
chasse. Agir, comme avec la campagne One Euro per Hunter (Un euro par chasseur), qui a été initiée par le CIC, est le meilleur moyen d’améliorer les
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relations publiques avec des communications professionnelles et de favoriser l’unité au sein de la communauté de la chasse.
La chasse avec des armes à feu à poudre noire est complètement légale en Hongrie L’utilisation des armes à feu à poudre noire pour la chasse individuelle et sociale (en battue) est effective depuis le 11 janvier 2019. Cette activité a été rendue légale par le changement de la loi 1996/LV pour la protection, la gestion et la chasse du gibier.
mais l’utilisation de ces armes était interdite pour la chasse en battue. « Nous sommes désormais considérés de la même façon que les chasseurs qui utilisent des armes à feu modernes », a-t-il déclaré. « Les armes à feu modernes ont une portée de tir bien supérieure à celle beaucoup plus courte des armes à feu à poudre noire. De plus, le chargement étant beaucoup plus long, nous devons être particulièrement prudents lors de la traque. Il faut être très furtif et l’environnement joue un rôle plus important. C’est cet aspect qui passionne et intéresse les chasseurs qui décident d’adopter cette arme de chasse traditionnelle », a expliqué Balázs Németh.
Balázs Németh, président de l’association des chasseurs et tireurs avec des armes à feu à poudre noire, a salué cette pleine légalisation. La chasse individuelle avec les armes à feu à poudre noire a été légalisée le 1er juillet 2016,
Statut juridique de la chasse en utilisant la poudre noire dans l’UE
Nous sommes reconnaissants de la confiance qui nous est accordée, et nous
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remercions Zsolt Semjén, vice-premier ministre et président de l’association nationale des chasseurs hongrois, ainsi que Balázs Győrffy, membre du parlement et président de la chambre d’agriculture hongroise de nous avoir soutenus, et d’encourager toutes les méthodes de chasse traditionnelle, de la chasse à l’arc à la fauconnerie.
L’avis de l’Afrique du Sud : une réponse
Les pays en voie au phénomène antide développechasse ment montrent l’exemple en matière d’intégration de la biodiversité Selon un article récent sur la conservation biologique portant sur 144 plans nationaux pour la biodiversité, les pays en voie de développement, particulièrement en Afrique, réussissent mieux à intégrer la biodiversité. Les pays développés de leur côté vont devoir redoubler leurs efforts pour reconnaître la valeur de la biodiversité dans leurs secteurs de production.
Dans son récent article, Peter Flack nous présente de manière détaillée son point de vue sur la chasse. Ce dernier permet de remettre en question les croyances et sentiments souvent partagés par ceux qui s’opposent activement à cette activité.
Lisez l’article complet sur le site web du CIC.
Lisez l’article complet sur le site web du CIC. 65
RELATIONS INTERNATIONALES L’Afrique et les oiseaux migrateurs, Journée mondiale des oiseaux migrateurs 2019 Le Dr Jacques Trouvilliez (Secrétaire exécutif de l’Accord relatif à la conservation des oiseaux d’eau migrateurs d’AfriqueEurasie) a ouvert la session VIII en soulignant l’impact du changement climatique sur les oiseaux migrateurs. Nous perdrons des espèces, et en gagnerons d’autres dans différentes régions à cause des changements de température et hydrologiques. On prévoit que l’Afrique de l’Est, de l’Ouest, du Nord et du Sud-Ouest, ainsi que l’Arctique connaîtront les détériorations les plus importantes.
a été exposé. Il vise à récolter et communiquer des données sur les oiseaux d’eau, ainsi qu’à trouver des améliorations de capacité effective. Götz Neef, responsable de la recherche et de la collecte des données du projet Okavango Wilderness , a ensuite résumé son travail sur l’Okavango. Dans le cadre d’une fondation pour les oiseaux sauvages, son travail consiste notamment à
établir la cartographie du territoire, répertorier les espèces, observer les oiseaux et tester la qualité de l’eau. L’objectif général du projet Okavango Wilderness est de protéger l’ensemble du territoire, bien que cela risque de s’avérer difficile à cause des conditions de terrain et de climat. Lors de ces expéditions en Angola, quatre nouvelles espèces ont été découvertes, ainsi que 67 progressions d’espèces.
Götz Neef
Dr Jacques Trouvilliez
Si les tendances se stabilisent, une meilleure coordination entre les pays sera nécessaire. Le plan d’action pour l’Afrique 2019-2027 de l’Accord sur la conservation des oiseaux d’eau migrateurs d’Afrique-Eurasie (AEWA) 66
La convention sur les espèces migratoires (CMS), l’Accord sur la conservation des oiseaux d’eau migrateurs d’Afrique-Eurasie (AEWA) et l’Environnement pour les Amériques (EFTA) collaborent pour renforcer la reconnaissance mondiale des oiseaux migrateurs. Cette année, le thème de la Journée mondiale des oiseaux migrateurs est « Protéger les oiseaux: Soyez la solution à la pollution plastique ! ». Cet événement mettra l’accent sur l’impact de la pollution plastique sur les oiseaux migrateurs et leurs habitats. Conseil International de la Chasse et de la Conservation du Gibier (CIC) est un
Tamás Marghescu, directeur général du CIC, avait été invité à faire une déclaration à l’occasion de la Journée mondiale des oiseaux migrateurs 2019.
partenaire actif des organisateurs pour la diffusion des messages de la Journée mondiale des oiseaux migrateurs dans le monde entier.
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6e réunion de la plate-forme des grands carnivores en Europe La 6e réunion plénière de la plate-forme de grands carnivores dans l’Union européenne s’est tenue à Bruxelles le 13 mai 2019. Mark Ryan, directeur général adjoint, représentait le CIC à la réunion, à laquelle d’autres membres de la plate-forme assistaient, notamment la Commission européenne (président), l’Organisation européenne des propriétaires fonciers (ELO) (coprésident), l’Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN), le Fonds mondial de la nature (WWF), La Fédération des associations de chasse et conservation de la faune sauvage de l’UE (FACE), EUROPARC, et Association des éleveurs de rennes de Finlande. La réunion plénière a passé en revue plusieurs sujets d’importance liés à la gestion des grands
carnivores, notamment la nouvelle politique agricole commune de l’Union européenne et ce qu’elle signifie pour la coexistence avec les grands carnivores (voir ici) ont également été abordés les progrès sur l’établissement de platesformes régionales sur les humains et les grands carnivores en Europe (voir le communiqué de la réunion sur la plateforme Grosseto), les peurs et risques associés aux grands carnivores, et l’importance d’une communication pertinente et claire pour réussir à toucher le public sur ce sujet.
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Les débats ont fait apparaître la multitude des populations des grands carnivores. Les loups et les ours ont notamment atteint un « statut de conservation favorable » dans de nombreuses zones de l’Europe. Suite à l’établissement de ce statut, il est nécessaire de réfléchir à des mesures de gestion adaptées, notamment l’utilisation durable, afin de minimiser les conflits. Il a même été suggéré que la chasse pourrait aider à augmenter l’évitement
des humains par certains grands carnivores, mais cette idée nécessite de plus amples recherches. Il existe déjà de nombreux exemples de pays, en Europe et ailleurs, qui gèrent de manière durable et efficace leurs populations de grands carnivores à travers la chasse.
© George Spyridakis
Bien que de nombreux outils financiers soient disponibles pour aider à réduire les conflits entre les humains et les grands carnivores, leur efficacité pour éviter et compenser les dommages doit être mesurée. Suite à la réunion, il est clair qu’il faut multiplier les efforts en termes de suivi de l’efficacité de toutes les mesures.
EU PLATFORM ON COEXISTENCE BETWEEN PEOPLE & LARGE CARNIVORES
Le CIC est reconnaissant des discussions constructives qui ont eu lieu avec la Commission européenne et remercie tous les membres des plates-formes présents.
The four European large carnivore species (brown bear, wolf, Eurasian lynx and wolverine) are among the most symbolic but challenging groups of species in terms of conservation and management in the European Union (EU). This is because they have large transboundary ranges69 and their needs can create conflict with human activities such as farming, hunting and recreation.
La Budapest 2021 World Hunting Expo : un événement d’envergure mondiale En Hongrie, la chasse est une tradition séculaire. Elle joue un rôle central dans la culture hongroise depuis les prémisses de l’histoire du pays, et reflète la nécessité du peuple de vivre en étroite relation avec la nature. La Hongrie célèbrera cette tradition en 2021 avec le 50e anniversaire de l’Exposition mondiale de la Chasse de Budapest de 1971. Des passionnés de la nature du monde entier se retrouveront à l’exposition, ainsi que des professionnels du secteur. Un programme varié et unique attend les visiteurs. Avec son thème « One with the Nature », le programme rend hommage au rôle de l’humanité dans l’évolution de la nature. Notre futur dépend des ressources naturelles ; nous devons les protéger, les aider à croître et à évoluer. L’événement explorera ces thématiques.
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Les organisateurs ont travaillé à la conception de l’événement en privilégiant l’efficacité énergétique et le recyclage. Le morceau de bravoure de l’événement est un stand multilingue présentant les accomplissements hongrois. Le stand inclura des gadgets dernier cri, faisant notamment appel à la réalité augmentée, la réalité virtuelle et la 5G.
En plus de faire connaître des organisations professionnelles, l’Exposition Mondiale de 1971 avait marqué un tournant dans le secteur. L’Exposition de 2021 continuera dans cette veine en célébrant les développements en termes de durabilité et de respect de l’environnement. La chasse et la gestion de la faune sauvage seront au centre des débats, ainsi que la foresterie, l’agriculture, la pêche et la pêcherie. L’exposition vise à mieux faire comprendre les efforts considérables réalisés pour préserver la diversité biologique et les ressources naturelles.
L’utilisation des ressources naturelles sera étudiée en détail, avec les traditions de chasse du bassin des Carpates. Les autres pays seront représentés sur leurs propres stands. L’Exposition
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s’intéressera également aux jeunes générations, en mettant en valeur le lien étroit entre l’homme et la nature. Du 25 septembre au 14 octobre, l’exposition accueillera ses visiteurs à HUNGEXPO à Budapest, le même emplacement qu’en 1971. D’ici 2021, le site de l’exposition aura été complètement rénové et sera paré de riches détails de la faune et de la flore. Parallèlement à Budapest, d’autres municipalités, telles que Hatvan, Keszthely, Gödöllő et Vásárosnamény, accueilleront des événements. Un million de visiteurs sont attendus à l’exposition.
ont commencé. 52 pays de quatre continents avaient participé à l’Exposition Mondiale de 1971, et 34 avaient des intervenants sur place. Les organisateurs espèrent une participation internationale encore plus grande en 2021.
Pour répondre à cet afflux, une entreprise publique a été sélectionnée afin de gérer le déroulement de l’exposition, sous la direction du commissaire du gouvernement, Dr Zoltán Kovács. Le commissaire est assisté d’un secrétariat et d’un comité d’organisation. Sur le plan international, les organisateurs s’appuient sur l’expertise et le parrainage de József Károlyi et du CIC (Conseil international de la Chasse et de la Conservation du Gibier). Le 1er mai 2019, à l’assemblée générale du CIC en Namibie, József Károlyi a remis l’invitation officielle du gouvernement hongrois à Pohamba Shifeta, le ministre de l’environnement et du tourisme de Namibie. Le ministre s’est réjoui que la Hongrie s’intéresse à la préservation de l’environnement naturel et de la protection de l’héritage de ses ancêtres par le biais de la gestion consciente des forêts et de la faune sauvage. Depuis, les organisateurs ont envoyé des invitations officielles à plus de 150 pays, et les négociations 72
Le directeur général du CIC a été sélectionné pour siéger au comité consultatif de conservation du DSC Lors de la convention et de l’exposition du Dallas Safari Club (DSC) de 2019, un groupe d’experts de haut niveau de la conservation s’est réuni au sein du comité consultatif de conservation du DSC. Le groupe nouvellement établi est chargé de
fournir une expertise sur les perspectives régionales et mondiales en ce qui concerne la recherche, le développement de programmes et les défenses nécessaires. Lisez l’article complet sur le site web du CIC. La source : Dallas Safari Club
Board members also include: Top row from left to right: Corey Mason, DSC’s Executive Director and Certified Wildlife Biologist™, Danene van der Westhuyzen (Professional Hunter and President of the Namibia Professional Hunting Association), Rob Keck (Director of Conservation for Bass Pro Shops/ Cabela’s), Ron Regan (Executive Director of the Association of Fish and Wildlife Agencies) Bottow row from left to right: Shane Mahoney (Conservation Visions Inc.), Tamás Marghescu, CIC General Director, Jeff Crane (Congressional Sportsmen’s Foundation), Khalil Karimov (Wildlife Biologist, IUCN Central Asia Group Chair)
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Succès – Membre CIC « Michel Mantheakis Safaris, Rowland Ward Fair Chase Outfitter, a eu l’honneur d’être nommé Outfitter of the Year 2019 de DSC », a déclaré Corey Mason, directeur exécutif du Dallas Safari Club. Michel Mantheakis Safaris a été fondé en 2010. Cette entreprise familiale promeut la chasse éthique et la conservation, et s’adresse aux chasseurs
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exigeants. « Nous rêvions de posséder une entreprise de chasse basée sur des principes de conservation forts, un effort anti-braconnage maximum, un service de luxe et une responsabilité sociale, » a expliqué Michel Mantheakis. Lisez l’article complet sur le site web du CIC.
Le source: Dallas Safari Club
Tanzanie – Comment la chasse sauve des vies Michel Mantheakis est membre du CIC, chasseur professionnel et président de l’Association des opérateurs de chasse de Tanzanie. La fondation DSC s’est récemment entretenue avec lui sur la réalité des défis actuels et le futur incertain de la faune sauvage et de l’industrie du safari en Tanzanie. La conclusion de cette série en trois parties est de lever le voile sur les dangers du traitement émotionnel et politique des défis liés à la faune sauvage et à sa conservation, alors qu’ils devraient faire l’objet d’un traitement factuel et scientifique.
Cliquez pour regarder la partie 1
Cliquez pour regarder la partie 2
Regardez les trois parties en ligne Cliquez pour regarder la partie 3
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Préparer son argumentaire
Par Corey Mason, directeur général du DSC
Corey Mason Directeur général du DSC
Il semblerait que ce qui nous tient le plus à cœur – la possibilité de participer à des activités en pleine nature de manière sûre et durable – soit l’objet d’attaques incessantes. Le modèle de « Conservation par la chasse » est clair et a fait ses preuves, mais nous sommes conscients que ceux qui s’y opposent avec véhémence ne seront jamais d’accord avec nous, malgré tous les faits démontrant ses avantages. Pour être honnête, confronter ces individus serait une perte de temps. Nous devrions plutôt nous tourner vers ceux qui choisissent de regarder ces faits avec attention, et qui comprennent ce qui profite à la faune sauvage, à son habitat et aux communautés locales.
Le Dallas Safari Club (DSC) et le Conseil International de la Chasse et de la Conservation du Gibier (CIC) passent encore énormément de temps à combattre les lois anti-conservation, proposées par des personnes n’ayant aucune connaissance ou expérience des principes de gestion de la faune sauvage. Ces législateurs sont malheureusement sous les ordres d’individus ayant pour but précis de mettre un terme à la chasse à l’échelle locale et mondiale. En réponse à cela, nous dialoguons de manière proactive avec des interlocuteurs clés du gouvernement, nous faisons des vidéos aux messages forts pour sensibiliser le plus grand nombre, et nous nous alignons avec des partenaires de la 76
conservation pour envoyer des lettres d’informations du camp adverse aux représentants.
Les chasseurs savent bien que les avantages de la chasse ne s’arrêtent pas au gibier. Les pratiques biologiquement solides de la gestion de la faune sauvage englobent absolument tout, des centaines d’espèces vertébrées et invertébrées en passant par la santé des terres, de l’eau et des sols.
À cet égard, nombreux sont ceux qui m’ont entendu supplier les membres du DSC d’être toujours prêts à sortir leur « argumentaire ». Si quelqu’un vous pose des questions sur la chasse, êtes-vous préparé à répondre dans les secondes qui suivent ? Pouvez-vous répondre de manière personnelle et concise si l’on vous demande « En quoi la chasse contribue-t-elle à la conservation de la faune sauvage » ? Le DSC et la fondation DSC fournissent des points précis et percutants sur leurs sites Web et leurs réseaux sociaux. Vous y trouverez de nombreuses informations sur les avantages du modèle de « Conservation par la chasse ».
Nous savons que la conservation est possible grâce à ceux qui prennent vraiment soin de la faune sauvage et de son habitat. En témoignent les actes de chasseurs ayant fait don de milliards de dollars aux organismes publics de chasse et pêche, aux administrations provinciales, aux tribus et aux centres de conservation communautaires qui ont financé presque exclusivement la conservation des habitats dans le monde entier. Le reste du monde peut-il en dire autant ?
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La défense de la chasse européenne : FACE Bruxelles, en tant que capitale de l’Union européenne, exerce une influence importante sur la chasse. Environ 80 % des règlementations sur la chasse et la conservation proviennent de Bruxelles. Ceci a des conséquences sur tous les chasseurs à l’intérieur et à l’extérieur de l’Europe. La Fédération des associations de chasse et conservation de la faune sauvage de l’UE (FACE) promeut et protège la chasse en Europe par le biais de son travail à Bruxelles. Les récentes élections européennes (mai 2019) offrent de grandes opportunités aux chasseurs européens. La FACE et ses membres travaillent intensément sur les campagnes. La FACE a développé un manifeste électoral se concentrant sur 5 domaines clés : les oiseaux migratoires, les grands carnivores, l’agriculture et la biodiversité, les armes à feu et les munitions, et la chasse internationale. La FACE a également lancé une campagne sur les réseaux sociaux, soutenue par des initiatives similaires par ses membres. Ensemble, nous avons touché le grand public et reçu beaucoup d’appui des membres du Parlement européen. Les citoyens européens ont élu 751 nouveaux
membres du Parlement européen. Après les élections, la direction du conseil de l’Union européenne (les Étatsmembres européens) et la Commission européenne ont changé. La FACE et ses membres s’efforcent actuellement d’établir des contacts avec les nouveaux élus. Notre objectif est de travailler avec les membres du parlement et nos membres (associations nationales de chasse) afin d’établir un programme pour la chasse et la conservation en Europe. Pour la FACE, la priorité actuelle est de rétablir l’Intergroupe du Parlement européen « Biodiversity, Hunting, Countryside 78
» (Biodiversité, Chasse, Campagne). Connu comme l’« Intergroupe de la chasse », l’Intergroupe du Parlement européen « Biodiversity, Hunting, Countryside » a été créé en 1985 et constitue l’une des plates-formes parlementaires les plus actives et les plus anciennes. La FACE a fourni le secrétariat pour l’Intergroupe depuis son établissement. Il nous permet d’aider à guider la prise de décision de l’Union européenne, grâce à des réunions et des événements réguliers. Nous ferons tout pour garantir le soutien du plus grand nombre de politiques, toutes
La FACE est reconnue par toutes les institutions européennes comme
corps représentatif de la chasse et de la conservation européennes à Bruxelles. La FACE mettra tout en œuvre pour défendre et promouvoir la chasse pour les générations futures, avec ses partenaires internationaux, comme le CIC.
© Alexander Louvet
sensibilités politiques confondues, afin qu’ils deviennent membres de cet Intergroupe. Soutenus par la FACE, ces politiciens auront la possibilité d’établir le programme pour les problèmes liés à la chasse et à la campagne dans les 5 prochaines années.
Torbjörn Larsson Président FACE
Le CIC félicite le nouveau secrétaire général de la FACE En avril, l’association royale des chasseurs néerlandais (Koninklijke Nederlandse Jagersvereniging) a hébergé la réunion des membres de la FACE 2019 aux Pays-Bas, où la direction de la FACE a nommé le Dr David Scallan nouveau secrétaire général. George Aman, président du CIC : « Je souhaite féliciter le Dr David Scallan de sa nomination au poste de Secrétaire général de la FACE. Nous nous connaissons depuis un moment, et j’espère que ce changement permettra à la FACE et au CIC de développer des liens de travail encore plus forts. » Le Dr David Scallan occupait auparavant les fonctions de cadre supérieur de la conservation au sein de la FACE. Il était responsable de la mise en œuvre du programme de conservation de la fédération. Il a une solide expérience dans la gestion de projet, les affaires européennes, la politique de conservation, la gestion du gibier, l’agriculture durable et les conflits entre humains et faune sauvage. Il a obtenu son doctorat de l’Université nationale d’Irlande, Galway et consacré sa thèse à l’examen de la place économique, écologique et sociale de la chasse dans l’Irlande rurale. Il possède une vaste connaissance des politiques et règlements européens en matière de chasse. En tant que membre de Jeune opinion, le Dr Scallan connaît très bien les objectifs et opérations du CIC, et le CIC est ravi de collaborer avec la FACE sur les futurs projets qui seront pilotés par David.
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La journée mondiale de la faune sauvage et la vie aquatique La journée mondiale de la faune sauvage 2019 s’est concentrée sur les espèces marines et s’aligne avec le développement durable Goal 14 – Life below water. Árni M. Mathiesen, Directeur général adjoint de la FAO pour les pêches et l’aquaculture, a déclaré : « La FAO accueille la décision de se concentrer sur les espèces marines lors de la journée mondiale de la faune sauvage de cette année, car il s’agit de développer la reconnaissance internationale de la conservation et de la durabilité par le biais de l’utilisation de la vie aquatique. La FAO et la CITES poursuivent leur collaboration
sur les répertoires d’espèces de la CITES. Elles défendent les pays et s’assurent que les décisions prises correspondent aux approches de gestion de la pêche établies dans le monde entier. » Lisez l’article complet sur le site web du CIC.
La chasse comme outil de prévention des incendies en Espagne. Chaque fois que nous entendons parler d’incendies de forêts en Espagne, les noms des domaines de chasse gérés d’une façon durable n’y sont pas mentionnés. Tous les domaines de chasse gérés d’une façon durable ont des gardes chargés de 2000 à 3000 hectares, de sorte qu’au premier signe d’incendie ou de fumée, ils sont capables de l’atteindre et de l’éteindre. Ils constituent le meilleur outil de
prévention des incendies parce qu’ils vivent sur place et savent exactement où le feu s’est produit. En outre, les gardes sont en contact avec les autorités locales ainsi que d’autres gardes, ce qui accélère encore l’intervention, et lorsque l’administration locale est informée de l’incendie, celui-ci a déjà été éteint. Toutes les routes à l’intérieur de la zone de chasse aménagées pour accéder aux zones de tir et à la gestion 80
du domaine en soi, permettent un accès rapide au feu. Les coupe-feux de forêts qui sont utilisés pour le tir dans la “Monteria” espagnole sont également un outil pour arrêter la propagation du feu. Les points d’eau répartis sur toute la zone de chasse pour abreuver les animaux peuvent être utilisés par les camions de pompiers et les hélicoptères pour stocker de l’eau permettant ainsi de combattre le feu, au lieu de parcourir de longues distances jusqu’à la source d’eau la plus proche. De plus, les zones délimitées et les cultures destinées au pâturage des animaux sont des
discontinuités naturelles qui ralentissent le feu en évitant sa propagation rapide. Tous ces facteurs nous montrent qu’une zone aménagée pour la chasse dispose de tous les outils nécessaires pour prévenir les incendies et leur propagation rapide. Le label « Wildlife Estate » évalue dans son questionnaire tous les sujets mentionnés ci-dessus (entre autres), afin d’assurer la gestion durable de chaque domaine candidat au label. Ces pratiques et cette gestion témoignent de l’excellence et du respect de la faune qui sont fondamentaux pour les domaines fauniques. Jose Gomez Acebo, WE
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MÉDIAS ET PUBLICATIONS Réseaux sociaux – Ami ou ennemi de la conservation ? Dans le cadre de la conférence internationale « Crossroads – Leading the Way for Wildlife Conservation » (Carrefour, Ouvrir la voie pour la conservation de la faune sauvage), qui s’est tenue à Windhoek, en Namibie, au début du mois de mai 2019, l’organisation de jeunesse du Conseil International de la Chasse et de la Conservation du Gibier (CIC) a organisé un débat de spécialistes sur les réseaux sociaux et leur impact sur les efforts de conservation. De gauche à droite : Annetjie Siyaya (Cheetah Conservation Fund), David Plaz (CIC Young Opinion), Danene van der Westhuyzen (President of the Namibia Professional Hunting Association), Florian Kunz (YO Thesis Award winner) et Hilma Angula (WWF Namibia)
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Symposium international de journalisme sur la conservation de la faune sauvage et l’utilisation durable de la faune sauvage Le Symposium international de journalisme sur la conservation de la faune sauvage et l’utilisation durable de la faune sauvage se sont tenues le 1er mai 2019 au Safari Court Hotel, à Windhoek, en Namibie. Elle a eu lieu dans le cadre de la conférence internationale intitulée « Carrefour, Ouvrir la voie pour la conservation de la faune sauvage » qui était organisée par le ministère de l’environnement et du tourisme de Namibie et la 66e assemblée générale du Conseil International de la Chasse et de la Conservation du Gibier.
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Cette année, le symposium visait à traiter des défis de la conservation de la faune sauvage et des solutions possibles. L’objectif était de promouvoir un dialogue collectif sur les problèmes environnementaux qui concernent le grand public.
Journa
Le matin, les présentations ont été faites et les journalistes d’Afrique, d’Amérique et d’Europe ont traité de sujets variés comme le tourisme en Namibie, l’agro-tourisme, la chasse, la faune sauvage et la science.
Wildlife Conservation at a Crossroads
L’une des présentatrices, Cara Santa Maria (responsable de TalkNerdy, correspondante du National Geographic pour Explorer et BrainGames, également connue sur Netflix, Science Channel, etc.), se présentant elle-même comme sceptique, a mis les participants au défi sur des « questions brûlantes ». Les thèmes qui ont été abordés incluent le constructivisme et l’exploration de la communication scientifique, avec des références à des problèmes comme l’effet Dunning-Kruger: « ne jamais sous-estimer l’intelligence d’un public mais toujours sous-estimer son vocabulaire. » Plutôt que de se concentrer sur « ce » qu’il faut penser, réfléchissons à « comment » penser, en remettant en question les hypothèses et les preuves. Les participants ont plaidé pour plus d’authenticité, plus d’humilité et plus d’empathie. Il a été également suggéré qu’il fallait rencontrer les personnes concernées sur place. Les préjugés au sein des journalistes ont également été évoqués et remis en question.
Challenges in Communication – Vision for the Future!
In the framework of an international conference the Way in Wildlife Conservation organized by th and Tourism of Namibia, the International Coun Conservation is holding an International Journa 2019 in Windhoek, Namibia.
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ay
The program includes a half day field trip –specially organized for journalists – to a local community, which is practicing community based wildlife conservation successfully.
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Cara Santa Maria
Elly Hamunyela, la directrice des sciences du Ministère de l’environnement et du tourisme de Namibie, a rappelé l’importance de la communication des informations nécessaires aux journalistes pour les aider à mieux informer le public. Il s’agit de transmettre les connaissances de manière juste, ouverte et sans préjugé. Les médias jouent un rôle important dans la formation du récit. Le directeur du MET a également demandé aux journalistes d’« être les porte-paroles des jeunes locaux». Elly Hamunyela
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Le président du CIC, George Aman, souhaitait voir « l’utilisation de la nature » et comment elle est vendue au monde extérieur. Il a également souligné la nécessité de créer des alliances, de se rapprocher de ceux qui ne sont pas dans la même situation ou dont les opinions diffèrent. Il était déçu que les défenseurs des droits des animaux aient accepté les invitations à la conférence internationale mais n’y aient pas participé. À l’avenir, les invitations devraient être présentées correctement, sans condescendance, avec un message impliquant la copropriété de la conférence. Il a indiqué que la communauté de la chasse doit changer la façon dont elle se présente, en plaçant la conservation et la nature en première position. Le directeur général du CIC, Tamás Marghescu, a expliqué comment, selon lui, on pouvait sauver la faune sauvage. Il a déclaré que les organisations de chasse et leurs messages doivent être entendus, et ajouté que la conservation de la faune sauvage semble toujours être remisée au second plan. Il a également évoqué l’agriculture et les problèmes liés aux fermes sauvages et à la conservation ainsi que le besoin de mieux comprendre la conservation basée sur la communauté. George Aman
Lors d’une séance de questions/réponses, les intervenants ont indiqué que les médias devraient évoquer l’agriculture et la faune. Lorsqu’on « humanise » la faune sauvage (le lion Cecil, par exemple), il est très important de fournir le contexte nécessaire avec des liens sur les conditions sur place. Il a également été suggéré qu’être trop ouverts et impliqués envers les personnes opposées à l’utilisation 87
de la faune sauvage peut avoir un effet néfaste si le contexte nécessaire n’est pas communiqué. De plus, étant donné la réduction des coûts pour le traitement de l’environnement dans les médias, les articles doivent être mieux présentés et moins sur la défensive. Les organisations doivent payer pour un journalisme de qualité et prendre en compte « ce qui intéresse les gens. » Jason Goldman (BBC Earth, Hakai Magazine, Slate, Salon, Gizmodo, Audubon, KCET) a indiqué que nous devons arrêter de penser que les informations sont suffisantes pour que les gens comprennent. Un récit différent est nécessaire. Il doit être centré sur une plus
grande humilité, et doit avoir recours à la science. Le concept consistant à promouvoir une pratique qui est rentable au niveau commercial a été mis en avant (« if it pays, it stays »). Cependant, cette idée doit être concentrée sur la durabilité plutôt que sur l’exploitation. Nous devons penser à la viande comme trophée, et impliquer des chefs pour explorer ces idées. Lorsqu’on réfléchit à des valeurs promues par la société, la confiance est très importante. Nous devons rejeter le « modèle du déficit ». Plutôt que d’essayer d’éduquer les gens, nous devons les écouter et faire confiance à leurs intentions. Les messages doivent dépasser la viande et l’argent. Promouvoir les économies basées sur la communauté est tout aussi important. Nous devons être prêts à faire des compromis. Les contrevenants doivent rendre des comptes. Des plates-formes doivent être mises en place pour les chasseurs et les non-chasseurs. Pour ce qui est des économies rurales, les locaux font partie de l’écosystème alors que l’élitisme des écologistes n’est pas utile. Un débat nuancé est nécessaire sur le rôle de l’éco-tourisme et son empreinte
Jason Goldman 88
écologique, ainsi que la façon dont nous nous exprimons sur la chasse (on y fait référence comme trophée ou chasse de conservation). Nous devons être conscients que les images sont très puissantes lorsqu’elles sont montrées sans texte ou contexte, et la responsabilité individuelle est encore très importante dans la façon dont les réseaux sociaux et les images sont utilisés.
ne sont pas appréciées. Les habitants ne veulent pas être les spectateurs du combat mené pour gérer leur propre faune sauvage. Suite à cela, une discussion générale sur les médias a eu lieu. Il en est ressorti que les sujets peuvent être trop nuancés et complexes pour les médias grand public. L’objectif est de toucher un lectorat qui ne s’intéresse plus à ces problèmes depuis longtemps. Il est plus facile pour les médias d’utiliser des notions romantiques pour leurs récits. Cependant, il faut se concentrer sur le rôle du chasseur pour changer la façon dont les informations atteignent les médias, plutôt que de simplement réagir aux histoires.
Un film des leaders du Botswana sur la levée de l’interdiction de la chasse aux trophées a été présenté. L’essence du message était que la solution devait appartenir au pays concerné. Les personnes qui viennent d’autres pays pour faire la leçon sur la gestion des espèces 89
Maxi Pia Louis
Le 2 mai, une excursion a été organisée afin de montrer comment le modèle de conservation de la faune sauvage basé sur la communauté fonctionne, pour que les journalistes aient l’opportunité de visiter une aire de conservation dans le Nord de la Namibie. Les participants ont reçu des informations directes sur la gestion de l’aire de conservation, et ont pu poser des questions liées au modèle de conservation de la faune sauvage de Namibie. Le directeur du NACSO, Maxi Pia Louis, a accompagné l’équipe de 9 personnes et guidé le groupe toute la journée.
Von l. n. r.: Rob Yorke, Cara Santa Maria, Gabriella Kanyok, Jason Goldman, Maxi Pia Louis, Franziska Dzugan, Nina Cerezo, Bryan Pace, Tylor Sharp,Bernard Pucher
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Voici quelques idées des participants à la fin de la discussion : • Les organisations de chasse doivent repenser leurs communications en s’ancrant dans le 21e siècle. • Il s’agit de comprendre les autres et de ne pas devenir des ennemis moraux. Il est dommage que les journalistes locaux/de Namibie soient partis au moment du déjeuner, ce qui signifie que leur voix n’a pas été entendue lors des conversations de l’aprèsmidi. • Il faut connaître son public et briser les stéréotypes. La chasse est un privilège, et non un droit inaliénable. Le privilège entraîne la responsabilité.
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• Parlons entre nous. Les chasseurs peuvent-ils se remettre en question entre eux ? Y-a-t-il un manque de ressources (à l’exception des sponsors) ? Dans un monde parfait, les chasseurs et les écologistes devraient parler de la faune sauvage au lieu de se battre.
• Les écosystèmes doivent jouer un rôle plus important et il faut prendre en compte les interactions humaines au sein des écosystèmes. L’important est moins « le tir » que l’habitat du gibier. Il faut raconter des histoires qui rassemblent les gens, il faut qu’ils comprennent que nous faisons tous partie de cette histoire.
• Science de la communication. Sousestimer l’environnement politique/des médias. Nous n’entendons pas assez parler des pratiques d’excellence. Où est la plate-forme consacrée aux discussions sur la chasse durable ?
• La communauté de la chasse n’est pas douée pour la communication. Nous devons changer la perception de la chasse du public qui ne chasse pas. Pour cela, nous devons apprendre les uns des autres, et être plus inclusifs.
• « Il ne s’agit pas de former, mais d’informer : il s’agit d’un dialogue » Rob Yorke www.robyorke.co.uk
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Informations sur le podcast « Wilderness » de Byron Pace renommée mondiale, citoyens lambda mais remarquables : tous ont une histoire à raconter, et celles-ci peuvent nous en apprendre beaucoup. Les sujets sont variés, mais traitent tous de la conservation. Il s’agit notamment de la chasse, la pêche, les expéditions, et la gestion environnementale et de la faune sauvage. Ce podcast est destiné à tous ceux qui aiment la nature sous toutes ses formes. Il s’adresse à ceux qui veulent préserver la planète et la faune. Le monde est tellement plus que ce que nous en savons, et ce n’est qu’en le comprenant mieux que nous pouvons prendre les bonnes décisions. Notre podcast met à disposition des conversations intelligentes, intéressantes et percutantes avec des invités très variés. Certains sont célèbres, d’autres dont vous n’avez pas entendu parler. Explorateurs célèbres, scientifiques de
Nous avons pu réaliser ce podcast avec le soutien de notre partenaire Modern Huntsman (Chasseur moderne), et de nos écouteurs. Téléchargez-le gratuitement sur n’importe quelle application de podcast, en cherchant « Into The Wilderness » ou en visitant www.thepacebrothers.com
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Modern Huntsman
Pour ceux qui ne la connaissent pas, Modern Huntsman est une publication semestrielle qui s’adresse aux conservateurs aux vues similaires, créatifs et amoureux de la nature partageant la même vision. Cette publication est née de la frustration causée par la représentation déformée de la chasse actuellement. Elle est traitée du point de vue des puristes de la chasse et de ceux qui ont l’esprit ouvert, non altéré par les impostures des médias de masse, les intérêts des grandes entreprises ou les imprécations émotionnelles découlant de fausses informations.
Pour un grand nombre d’entre nous, la chasse est un mode de vie, une tradition héritée de nos grands-pères, de nos pères et de nos courageuses mères. C’est une façon de conserver un lien avec nos terres, d’utiliser la faune pour nourrir nos familles, et il s’agit d’une passion partagée dans la plupart des pays du monde. La chasse joue également un rôle important dans la conservation. Elle s’assure que les populations de faune sauvage se développent et que la nature reste sauvage. La chasse n’est pourtant pas seulement importante pour les chasseurs. Nous savons que nous rencontrerons une résistance à ce sujet, mais nous pensons qu’à travers nos récits, photographies et films, nous pourrons sensibiliser les personnes qui ignorent cette réalité et toucher les esprits et les cœurs encore ouverts. En présentant des récits basés sur les valeurs et l’éthique, ainsi que des perspectives alternatives sur des sujets normalement 96
controversés, nous espérons inspirer, sensibiliser, défier et rectifier la vérité dans certains cas. Notre troisième épisode, Volume Trois, est désormais distribué dans le monde entier et permet de nourrir des discussions sur les sujets les plus controversés en matière de gestion de la faune sauvage et de pratiques de conservation. Disponibles comme abonnement et commande unique,
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les 272 pages du Volume Trois visent à sensibiliser les chasseurs et non chasseurs sur le rôle de la chasse pour atteindre les objectifs de conservation et écologiques.
« Nous sommes ravis de publier le Volume Trois, car il traite de manière beaucoup plus approfondie des sujets controversés abordés dans les deux premières éditions, » indique Tyler Sharp. « Nous pensons que ces problèmes ne font pas assez l’objet de conversations constructives, et nous espérons que ces perspectives globales, diverses et réfléchies permettront des débats positifs. »
Le Volume Trois initie des discussions sur des problèmes souvent très sensibles en matière de pratiques de gestion de la faune sauvage dans le monde. Il est notamment question des avantages et défis liés à l’autorisation de la chasse des populations d’ours grizzli au sein de l’écosystème du Grand Yellowstone. Il s’agit d’une zone d’environ 7 millions d’hectares répartis sur les états du Wyoming, de l’Idaho et du Montana. Le magazine examine également l’impact écologique de la construction d’un mur le long du Rio Grande qui sépare les ÉtatsUnis et le Mexique. Il traite des effets sur la fragmentation des habitats, l’accès aux terrains privés et les modèles de migration de faune sauvage. Cette édition couvre également un grand nombre de problèmes internationaux concernant la chasse et la conservation en Écosse, Islande, Allemagne, Autriche, Éthiopie et Italie.
Nous sommes fatigués de l’image négative qui est donnée de nous, et qui ne reflète pas ce que nous sommes. Il est temps de changer la narration sur la chasse. Nous avons créé Modern Huntsman comme bannière sous laquelle les personnes partageant une cause commune peuvent se rassembler dans l’espoir de converser de manière constructive et de trouver des solutions sensées. Nous espérons que vous continuerez ce voyage avec nous.
Grâce à la direction du rédacteur en chef Tyler Sharp, au soutien du rédacteur international Byron Pace, au rédacteur écologique Charles Post, et au conseiller en conservation Simon Roosevelt, le Volume Trois fait appel à des intervenants reconnus ayant une connaissance approfondie des sujets de discussion. Modern Huntsman a également pu compter sur Donnie Vincent, chasseur, explorateur et narrateur reconnu mondialement, comme rédacteur invité. 98
WWW.MODERNHUNTSMAN.COM 99
Experience
Namibia The best hunting destination in Africa
A quick guide to
ethical marketing practices for hunters. 100
Foreward
The Posting Of Hunting Photographs On Social Media from the viewer. It is for this reason that the hunting professional and his or her client must, AT ALL TIMES, be cognizant of the potential reaction that any images might cause and consider this whenever posting on social media.
In today’s modern world of instant communication and distribution of photographs and other images, life has become a lot easier when it comes to the sharing of experiences. At the click of a button the entire world can share the wonderful scenery and wildlife that is so abundant in our beautiful country. Unfortunately, there is a downside to social media and the reaction that images can provoke. When sharing photos, you potentially share images with the world and, as with any society, these images will be viewed with differing reactions and opinions. This is especially true of Conservation Hunting where a great portion of the world’s population is unaware of the benefits that such selective hunting offers to conservation at large. Hunting is often misunderstood and therefore the un- or misinformed public can easily be swayed and influenced. Hunting images can be viewed as controversial and, as a result thereof, elicit a negative reaction
Namibia cannot afford any opposition to hunting, as it is dependent on responsible hunting for continued conservation through sustainable use, as per Namibia’s Constitution. This brochure has thus been published with the above consideration in mind, in order to both protect the hunting professional and hunter, as well as to inform and educate the general public as to the benefits derived from Conservation Hunting, both in terms of conservation, as well as the benefits to the Namibian society.
Hon. Pohamba Shifeta Minister of Environment and Tourism
Hunting in Namibia How we do it here....
Currently Namibia is the epitome of balanced land use and a healthy environment. Wildlife - and all-natural resources - are utilised sustainably and are integrated with other rural livelihood activities for the benefit of the people and the land. Hunting in Namibia contributes directly to this. Hunters are nature lovers who seek to adopt sustainable and ethical hunting methods that contribute towards conservation strategies, with the aim of protecting wildlife and its habitat. Hunters have an inherent interest in serving as
protectors and custodians of wildlife populations. NAPHA’s Code of Conduct clearly states our intent to secure the industry for current and future generations, as well as to ensure sound and ethical social, business, hunting and environmental practices at all times and our recommendations serve to further this aim. With this pamphlet we provide guidelines to hunters when representing our proud hunting collective.
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To keep the experience real, we recommend that hunting outfitters and visiting hunters abide by the following guidelines when marketing hunting in Namibia or sharing their experience of a hunt, especially online and on social media platforms:
Yebo DOYay Okay In practice:
On social media:
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Promote quick, ethical kills. Be open to teaching aspiring hunters and non-hunters the value of ethical legal hunting and stewardship of wild animals. Try to support a local charity or NGO in your community. Share your game meat with the local community in your area. Explain that hunting is a tool for scientifically based wildlife management, having a profound and positive effect not only on the prey animals, but all the animals, plants, etc. which live in these ecosystems. Explain that legal hunting for wildlife management is NOT poaching. Do assure that your statements are in line with your Association’s Constitution / Code of Conduct. Realise your responsibility to assure hunting may be conducted by future generations. As a general guideline, ask yourself if you would share a certain hunting related image with a non-hunting friend over breakfast. If no, then that image would have no place in media.
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Pose the animal in a respectful position. If you add a caption, keep it respectful and avoid any arrogance and foul language. Adjust the privacy settings on your account so that the general public does not have access to your pictures, etc. Educate and share facts (generic write-up’s) Bear in mind that your reputation is at stake as statements made on social media cannot be deleted. Even if hidden, someone might have picked it up for distribution. Report any misuse. Realise that posts will become part of the public domain and therefore are open to public scrutiny and comment. Report on poaching activities. Emphasise the importance of hunting for food, clothing, etc. Emphasise the impact on conservation and preservation of habitat. Emphasise nature and the experience of nature whilst on a hunt. Explain the variety of protein and nourishment gained from hunting. Share images of preparing game whilst braaiing / cooking. Explain the impact of hunting on Human Wildlife Conflict Management.
Nope Nay Not cool DON’T In practice: • •
Don’t boast about horn size or push for record book position on a photo of a trophy. Don’t hunt a young animal just for the size of its horns.
On social media: •
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Avoid posting images of the most controversial species such as elephants, lion, hippos, crocodiles, leopard and rhino. Big game hunting attracts more criticism than any other type of trophy hunting. Don’t post grip-and-grin photos of dead animals. Never display/pose an animal in a disrespectful way (hanging animal, standing on animal). Never show a hunter posing on top of an animal, leaning against it, sitting on it or resting a foot on it. This is seen as highly disrespectful towards the animal.
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Do not make yourself the centre of attention. The photo should show the animal as the main focus with some natural environment. Refrain from providing incorrect information - this may be distributed globally. No backing from your association if you engage in any “illegal activity”. Refrain from participating in insulting or degrading statements. Avoid stooping to the level of personal attacks and getting drawn into heated arguments. Avoid using “magnet words” such as “iconic”, “rare”, “endangered” or “scarce”. Be sensible when posting images with weapons.
By following these guidelines, we raise awareness on the good of hunting and will change the perception of hunting.
Supported by:
© Compiled by NAPHA and Venture Publications Pty Ltd.
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ANNONCES La Hongrie rejoint l’initiative 1 euro par chasseur
Le vice-premier ministre de Hongrie, le Dr Zsolt Semjén, a annoncé dans un message vidéo que la Hongrie rejoindrait l’initiative 1 euro par chasseur du CIC. La vidéo d’annonce a été présentée au dîner de gala de la 66e assemblée générale du Conseil International de la Chasse et de la Conservation du Gibier à Windhoek, en Namibie.
Quelle est l’initiative 1 euro par chasseur ?
Au fil des ans, nos opposants (souvent des ONG de défense des droits des animaux) ont développé un modèle de gestion sophistiqué mais trompeur. Un grand nombre de ces organisations se disent en faveur de la conservation,
mais elles jouent sur les émotions et se concentrent uniquement sur l’acte de tuer pour obtenir des soutiens. Chaque année, elles recueillent des centaines de millions de dollars de personnes naïves qui veulent bien faire, mais qui sont mal informées sur la façon dont leur argent va être utilisé. Ces immenses gains 104
financiers destinés aux ONG se retrouvent (en grande partie) dans les poches de leurs dirigeants, et avec ce qui reste, ces associations promeuvent exactement le contraire de la conservation. En Afrique, par exemple, les opposants de la chasse défendent les moratoires sur la chasse. Cependant, l’interdiction de chasser entraîne une augmentation des conflits entre les humains et la faune sauvage, et la population locale favorise le développement des terres plutôt que la création d’habitats pour la faune sauvage. Le WWF et l’IUCN (Union internationale pour la conservation de la nature) sont des exemples d’organisations qui, si elles ne sont pas des associations de chasse, ont des membres qui reconnaissent les bénéfices de la chasse. Ces membres défendent la chasse légalisée, pratiquée conformément aux principes de durabilité. Le CIC s’est engagé à se battre pour la préservation de la chasse et a récemment lancé une campagne mondiale « 1 euro par chasseur », au sein de laquelle chaque chasseur contribue un euro à la campagne. Il s’agit d’un montant négligeable pour la personne, mais d’une contribution indispensable pour la préservation de la chasse. Les décisions ayant de profondes répercussions sont faites sur la scène internationale, et pas au niveau local, régional ou national.
Les conférences les plus importantes qui ont lieu dans le monde entier génèrent les décisions les plus dangereuses pour l’utilisation durable de la nature. Nous ne constaterons leur impact que sur le long terme, et il sera alors trop tard. Souvenezvous des régulations européennes sur les armes, de l’initiative d’abolition de la chasse de Zurich, du problème du loup, de l’interdiction du transport des trophées de chasse, etc. Éviter ces effets est plus simple que de les inverser. La FACE et le CIC tentent de participer au plus grand nombre de conférences possibles pour promouvoir et défendre l’utilisation durable de la nature.
Qu’est-ce que l’utilisation durable de la nature ?
Ses fondements impliquent un respect profond entre les humains et la nature. Pour les humains, il va de soi d’utiliser les forêts et les champs pour la sylviculture et la chasse, d’utiliser les lacs et les océans pour la pêche, d’utiliser le sol pour l’agriculture, et de s’occuper de leurs animaux domestiques, les chevaux et des chiens. La durabilité consiste à savoir ce que nous pouvons et ne pouvons pas prendre, ce qui est suffisant, et ce qui permettra aux générations futures de vivre dans la même richesse de ressources naturelles qu’aujourd’hui.
Lisez l’article complet sur le site web du CIC.
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Un pays de plus ! Le Liechtenstein rejoint l’initiative « 1 euro par chasseur »
Le Liechtenstein a fièrement annoncé sa participation à l’initiative « 1 euro par chasseur ». Le pays rejoint donc la liste – qui ne cesse de s’allonger – des pays et régions soutenant l’initiative de lutte contre les pressions politiques et sociétales grandissantes sur la chasse, à l’échelle européenne comme internationale. Les chasseurs du Liechtenstein admettent
avoir besoin de ressources financières supplémentaires pour mettre en œuvre des activités de plaidoyer et de communication efficaces, et pour défendre efficacement et effectivement le besoin de chasser. Non seulement la délégation liechtensteinoise du CIC soutient les activités du CIC, dont l’initiative « 1 euro par chasseur », mais elle joue également un rôle majeur et actif dans l’amélioration de l’efficacité des systèmes de communication en engageant des fonds pour les projets de communication de l’organisation. Le CIC remercie la délégation liechtensteinoise pour son soutien généreux et son enthousiasme, aidant ainsi le CIC à être le porte-parole des chasseurs en Europe et dans le reste du monde.
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MARQUEZ VOTRE CALENDRIER! 67e Assemblée Générale 13–17 Mai 2020 Riga, Lettonie 107
Nouveaux articles dans le CIC Shop
Le Chameau Sac pour bottes en caoutchouc Vert Chameau Un sac très pratique pour vos bottes en caoutchouc hautes. Facile à nettoyer. Taille unique. Imprimé logo CIC. Prix : € 80. Commandez-le sur la plate-forme d’adhérent du CIC.
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Loyauté CIC
József Váry a fêté ses 95 ans ! József Váry, membre individuel du CIC pendant 33 ans, a fêté ses 95 ans en janvier 2019. Tamás Marghescu, directeur général du CIC, le Dr Kristóf Hecker, Chef de division de l’unité de coordination et László Vajai, membre de la délégation hongrois, ont rendu visite chez lui, sur les collines de Budapest. Il est revenu sur sa vie mémorable et son implication dans le CIC avec quelques anecdotes.
mondiale et a dû prendre un nom hongrois : Váry. Les biens de la famille et leur maison leur ont été retirés à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Il a dû commencer à travailler comme ouvrier agricole au début des années 40. Sa passion pour la chasse a débuté à l’âge de 13 ans. Lorsqu’il a déménagé dans la capitale hongroise, il a commencé une carrière sportive avec des compétitions
József Váry est né en 1924, sous le nom allemand de Wagner. Sa famille possédait un chantier d’exploitation forestière, et son père a ensuite ouvert une imprimerie. Son père a été fait chevalier pour ses exploits militaires pendant la Première Guerre
A R ANY DI P L O M A
Váry József
részére, 95. születésnapja alkalmából, fáradhatatlan munkásságának megbecsüléseként.
George eoorge Aman Am CIC Elnök 2019 január
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du CIC, il a représenté la Hongrie, plusieurs fois seul. Il a soutenu pleinement l’idée du prix Loyauté au CIC à l’assemblée générale d’Istanbul en 2002. Il a offert d’organiser et de payer les 100 premières médailles et broches dorées pour le prix (voir le prototype sur la photo).
de tir aux pigeons d’argile (utilisant parfois même des pigeons vivants à l’époque). 5 fois champion de Hongrie, il fait également partie, en 1955, de l’équipe hongroise aux championnats européens, qui repart avec la médaille d’argent. Il est devenu membre du CIC en 1973, sur l’invitation du Président de l’époque, Pál Vallus et n’a manqué que 3 assemblées générales avant 2006, lorsqu’il a quitté le CIC pour raisons de santé. Il a alors dû également abandonner la passion d’une vie, la chasse. Pendant ses 33 ans au sein
Il a voyagé dans 33 pays, chassé dans 13 pays, principalement des oiseaux, son gibier préféré, mais a également remporté quelques centaines de trophées pendant sa carrière de chasse. Pour ses mérites, il a reçu le titre de citoyen honoraire de sa ville Gyoma (aujourd’hui Gyomaendrőd), ainsi que de nombreux prix nationaux et internationaux. M. Váry, même à 95 ans, garde un excellent sens de l’humour. Le CIC lui souhaite une bonne santé et bonne chance pour écrire ses mémoires, qui seront publiées prochainement. 111
In Memoriam : Marko Bulc, ancien président du CIC
C’est avec une grande tristesse que nous vous faisons part du décès de Marko Bulc le 17 mai 2019. M. Bulc était membre honorable de la délégation national slovène, et laisse derrière lui une carrière qui n’est pas prête d’être oubliée. Nous sommes tout particulièrement attristés par cette nouvelle car M. Bulc a été président du CIC entre 1983 et 1987. Son départ n’est pas seulement une perte pour le monde de la chasse et de la conservation, mais également pour tous ceux qui ont été influencés par son travail lors de sa prestigieuse carrière.
Ses réussites et son influence sont notables et ce dans différentes disciplines. Il a notamment travaillé pour la SFRY dans le cadre d’une politique socioéconomique, et occupé le poste de président de la chambre de commerce et d’industrie de Slovénie. Le CIC exprime ses plus sincères condoléances à la famille et aux amis de Marko Bulc, et le remercie de ses années de service au sein du CIC.
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In Memoriam : Dr Bradnee Chambers
Le CIC a été profondément attristé par le décès du Dr Bradnee Chambers le 23 janvier. Il laisse un grand vide derrière lui, autant d’un point de vue professionnel que personnel. Ses accomplissements depuis qu’il a accepté le poste de secrétaire exécutif de la convention pour la conservation des espèces migratoires des animaux sauvages (CMS) en 2013 reflètent son
impressionnante carrière, une carrière qui s’est terminée beaucoup trop tôt. Son départ soudain est une grande perte pour le CMS et pour la conservation de la faune sauvage dans sa globalité. Nous avons perdu un patron, un professeur, et un homme qui a donné sa vie pour la conservation de la faune sauvage, au-delà des 113
frontières, des cultures et des générations. Le CIC présente ses plus sincères condoléances à la famille et aux amis de Bradnee dans ce moment difficile. Nous nous souviendrons toujours de lui comme une personne formidable qui a consacré sa vie à améliorer le sort de la faune sauvage.
Présentation du siège du CIC
Mark Ryan Directeur Général adjoint Mark travaille sous la supervision générale du Directeur Général (DG) sur un portefeuille croissant de projets et de programmes dans lesquels CIC est impliqué. • Travaille dans le cadre des activités de lobbying international du CIC, qui comprennent le respect des procédures pertinentes des conventions et accords internationaux (par exemple, CDB, CITES, CMS, AEWA), des organisations (par exemple, l’UICN) et des programmes tels que le Partenariat de collaboration sur la gestion durable de la vie sauvage (CPW) dont le CIC est membre fondateur. • Poursuivre le développement de partenariats et la mobilisation de ressources • Développement et mise en œuvre de programmes et projets • Remplace le DG, selon les besoins, y compris superviser le travail du personnel du siège du CIC en supervisant les tâches programmatiques et administratives nécessaires au fonctionnement du bureau. • Coordonne la fourniture d’avis techniques aux autorités gouvernementales et aux organisations non gouvernementales, ainsi qu’aux membres et aux partenaires de CIC • Coordination des énoncés de politique / de position du CIC qui répondent aux intérêts de la communauté de l’utilisation durable.
Dr. Kristóf Hecker Chef de l’Unité de coordination de la division • Liaison avec la direction de la division (projets, programme de l’Assemblée générale) • Assiste le Directeur Général et le Directeur Général adjoint pour les questions techniques et financières • Responsable des prix CIC • Point focal de l’exposition 2021 « One with Nature » • Contact pour les membres germanophones
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Gabriella Kanyok Agent de communication
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Daria Bezgacheva Responsable des Membres et Responsable des Ressources Humaines • Traitement des problèmes liés aux membres (perception des frais d’adhésion, tenir à jour la base de données des membres et des enregistrements associés, mise à jour, aide à la coordination du développement de l’effectif, répondre et clarifie diverses requêtes des membres) • Les tâches RH • Assistance financière (préparation de la documentation pour la société comptable, gestion de la petite caisse) • les traductions en Russe
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• Responsable de la communication interne et externe • Collabore avec la direction pour élaborer et mettre en œuvre une stratégie de communication efficace • Maintient un système de communication efficace • Designs, développe et supervise les campagnes de communication, les activités de communication et les événements • Gère le budget de communication • Responsable des événements PR Prépare les relations publiques et le marketing - matériel de communication Établit, gère et entretient des relations efficaces avec les journalistes et maintient une base de données sur les médias. Répondre aux demandes des médias, organiser des entretiens Identifie les opportunités médiatiques Organise des conférences de presse Point de contact principal et responsable de la communication Alliance et ses événements (Le symposium international de journalisme) Rédige, édite et distribue du contenu, y compris des publications, des communiqués de presse, des bulletins d’information, le contenu de sites Web et d’autres supports marketing faisant état des activités du CIC. Constitue et superviser l’équipe de communication Responsable des médias sociaux et des sites Web liés au CIC Responsable des sujets et développements informatiques Responsable de la production multimédia Responsable du contenu du magazine CIC et de la production vidéo
Judit Veres Coordinatrice de l’événement •
Luna Milatovic Agent de conservation • Poursuivre la refonte de l’ancien système CIC de mesure des trophées • Diriger les activités et les projets liés au système d’évaluation du trophée CIC (TES) actuel; coordination des projets au sein du TES • Superviser le système d’évaluation des trophées • Représenter le CIC TES lors de divers événements • Coordination entre les membres du réseau TES • Gestion des canaux de médias sociaux TES du CIC (FB et Instagram) • Coordination d’événements internationaux et planification d’événements locaux • Planification et tenue de la réunion annuelle du comité d’évaluation du trophée • Communiquer régulièrement avec les juges supérieurs de Trophée International (STJ) et les coprésidents de la TEB • Effectuer toute autre tâche assignée et approuvée par le Directeur Général et / ou les Présidents de Division. • Agir en tant que point focal de l’UICN
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Comité Exécutif et Réunions du Conseil • Assemblées générales annuelles (qui se tiennent chaque année dans l’un des pays membres du CIC), assurant le travail de coordination et les services d’information respectifs, travaillant en étroite collaboration avec les délégations des pays hôtes et même les organisateurs nationaux Les symposiums, les ateliers et autres événements techniques Responsable de la négociation et de la coordination des fournisseurs, des prestataires de services et des parties prenantes Logistique de l’événement: comprend les choix et les garanties de menu, les appels de propositions audiovisuels, la location d’événements, les blocs de chambres d’hôtel, le recrutement et la confirmation de volontaires, le support d’événements sur site, la saisie de données sur les événements et d’autres éléments de production Responsable d’assurer la maintenance de l’inscription aux événements, y compris de répondre aux questions des participants, d’apporter des modifications à l’inscription et de fournir des mises à jour au personnel et aux membres du CIC. Responsable de superviser les événements et d’agir rapidement pour résoudre les problèmes Responsable de maintenir, de mettre à jour et de promouvoir le calendrier des événements internationaux en coordination avec le personnel permanent du CIC Correction des traductions françaises
Sukho Lee Agent de soutien « One with Nature » 2021
Rebeka Ollári Chef de bureau Les tâches administratives • Traitement de la correspondance entrante et sortante • Gestion des archives et de la bibliothèque CIC Les tâches du bureau • Maintenance du bureau • Approvisionnement Assistance avec : • Organisation d’événements • Finances et société comptable
Sous la supervision générale du Directeur Général du CIC et sous la direction immédiate de l’Agent de Communications du CIC, l’Agent de soutien «2021 One with Nature» est : • Assistance aux travaux préparatoires des manifestations dans le cadre de l’exposition «One with Nature», notamment dans le cadre des quatre conférences internationales (AEWA MoP; Congrès de l’UIBG; CPW Wildlife Forum; Exposition des peuples autochtones). • Assure le travail de bureau nécessaire à l’exposition 2021 «One with Nature». • Conseil du bureau de projet 2021 en matière de communication (sujets liés aux médias et aux publications). • Collaboration étroite avec l’officier de liaison du CIC pour l’exposition «One with Nature» de 2021. • Assiste dans toutes les activités liées à la communication. • Travaille sur d’autres tâches assignées. 117
Aliz Ertler Free-lance Graphiste, Agent de publication
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Emese Marton Travailleur indépendant et travail à temps partiel pour le CIC • Principalement responsable de la vente aux enchères de chasse • Travaille en tant qu’assistant personnel du Directeur Général • Correction de textes en allemand pour le magazine et pour les autres publications du CIC 118
• Production du magazine digitale CIC (2 par an) • Participer aux tâches annuelles de l’Assemblée générale (logo, brochures, documents de travail, invitations, badges, drapeaux, certificats, médailles, etc.) • Conception et production les médailles de trophées • Conception et réalisation de cahiers d’enchères de chasse, de tractions • Conception et production de flyers, prospectus, brochures (en générales et pour les conférences également) • Coordination avec les sociétés de production • Maintenir le site Web du CIC, y compris les mises à jour des informations internes de l’Assemblée générale, les enchères de chasse et le magasin CIC • Développement et production de produits pour la boutique CIC • Maintenance périodique de la plateforme d’adhésion • Produire des matériaux d’image au besoin • Fournir une assistance à l’administration centrale du CIC pour diverses questions relatives aux publications ou aux photos • Surveille le respect des directives relatives à l’identité d’entreprise • Coordonne les traductions (pour les magazines et les publications)
Nouveau chef de la délégation au Royaume-Uni Denis Slobodyan est né et a grandi en Sibérie où il s’est découvert une passion pour tout ce qui touche à la nature. Il a ensuite déménagé au Royaume-Uni pour entrer à l’école avant d’entreprendre des études de droit à l’université, tout en développant sa passion pour la chasse/traque d’oiseaux et les battues de gibier. En 2012, Denis a rejoint le CIC en tant que membre de Young Opinion. Il est resté très actif au sein du CIC en rejoignant d’abord le CA de YO, puis en devenant trésorier de la délégation britannique du CIC. Denis poursuit actuellement son engagement au sein du CIC, en consolidant l’héritage de ses prédécesseurs et en promouvant les intérêts du CIC à l’échelle nationale.
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